Programma van 17 apr. 1936



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#974

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Roy­a­le Zool­ogie Cinéma - An­vers

Pro­gram­me 1.1


Een SPE­CI­A­LIST

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VOOR: On­der­ne­ming On­der­koud Her­stel­ling V er­nieu­wing

VAN

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PSO­QPAM­ME 20 SP BEL­WIJ­ZER

A PAR­TIR DU VEN­D­RE­DI 17 A V R I L VANAF VRIJ­DAG 17 APRIL

1936

1. Eclair Jour­nal. 1. Eclair Nieuws­be­rich­ten.

Ac­tu­a­lités so­no­res. Ak­tu­a­li­tei­ten op klank­film.

2. Les Hom­mes, les Bêtes et 2. De Men­schen, de Die­ren en de

l’Amour. Lief­de.

3. LA MAR­CHE NUP­TI­A­LE

RE­A­LI­SA­TI­ON DE BE­WER­KING VAN

MARIO BO­NARD

D’APRES E’CEU­VRE DE NAAR HET WERK VAN

HENRY BA­TAIL­LE

Dra­ma­tis per­so­nae:

Grâce de Pies­sans MA­DE­LEI­NE RENAUD

Su­zan­ne Lecha­te­lier AR­LET­TE MAR­CHAI.

Roger Lecha­te­lier HENRI ROE­LAN

Clau­de Mo­ril­lot JEAN MAR­CHAT)

Ma­da­me Mo­ril­lot SU­ZAN­NE DES­PRES

Ma­de­moi­sel­le A imée SI­MO­NE GE­NE­VOIS

César HENRI MAR­CHAND

Ma­da­me de Pies­sans MARFA DHER­VII.LY

Mon­si­eur de Pies­sans PIER­RE MAG­N1ER

Marie de Pies­sans IODEE LE FLEU­VE

Ma­da­me Clozières ASSIA NORIS

L’Edi­teur PIER­RE FINA­LY

Le Fondé de Pou­voir GE­OR­GES PRI­EUR

L Hôte­lier RAY­MOND ROG­NON!

Mon­si­eur de Saus­sy FER­RUC­CIO ER­MI­NI

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LA MAR­CHE NUP­TI­A­LE

Oh reçoit chez les de Pl­es­sans, vieil­le fa­mil­le d Aix-en-Pro­ven­ce qui a gardé du temps de sa splen­deur le goût des récep­ti­ons mon­dai­nes et de l’ap­pa­rat. Un jeune héri­tier, de la plus haute no­bles­se, a de­mandé à Mi. de Ll­es­sans la main de Grâce, mais cel­le-ci ne cache pas son aver­si­on pour ce préten­dant appuyé par ses pa­rents.

Le cœur de Grâce est pris. Elle aime Clau­de IVlo­ri­li­ot, jeune mu­si­cien.

Une idyl­le très douce s est nouée entre Grâce et Clau­de, iayl­le qui abri­te ses purs ren­dez-vous sous les arcs du préau du cou­vent où Clau­de est or­ga­nis­te et où Grâce fut élevée.

Clau­de se rend comp­te de la dis­tan­ce qui le sépare de Mlle de Pl­es­sans. Re­ce­vant une let­tre d’un ami d’en­fan­ce. César, qui dit avoir réussi à Paris, Clau­de décide de quit­ter Aix.

11 an­non­ce à Grâce sa déci­si­on. A sa gran­de stupéfac­ti­on, ehe lui répond qu’elle le sui­vra à Paris; elle l’aime.

Et dans la nuit, pen­dant que Clau­de quit­te sa vieil­le maman, Grâce prépare en si­len­ce ses va­li­ses...

Et c’est la gare, la cour­se folle du train dans la nuit, l’arrivée à Paris aux premières heures de l’aube. César est à la gare. 11 les at­tend. Et nous com­pren­ons qu’il n’est pas l’ar­tis­te arrivé que décri­vai­ent ses let­tres. César est un ai­ma­ble raté qui vit comme il peut, dans un petit hôtel de la

Butte. César fait décou­vrir aux jeu­nes gens Paris et ses dis­trac­ti­ons, les mene pas­ser à Mont­mar­tre leur première soirée.

Enfin Clau­de et Grâce se re­trou­vent seuls dans le petit hôtel. C’est 1 heure ten­d­re où leur amour va se trou­ver cour­onné, l’heure à la­quel­le tous deux ont tant rêvé dans leurs so­li­tu­des res­pec­ti­ves d Aix..., 1 heure qui sonne ie com­men­ce­ment de leur nou­vel­le exis­ten­ce.

Clau­de plein d es­poir porte ses com­po­si­ti­ons aux édi­teurs et fait l’ap­pren­tis­sa­ge de la dure route des refus et des désil­lu­si­ons. Grâce, cou­ra­geu­se, vaque aux soms du nou­veau ménage.

La si­tu­a­ti­on ne tarde pas à s’ag­gra­ver.

A la veil­le du désastre, Grâce décide de re­cou­rir à l’amitié d'une amie de pen­si­on, / Su­zan­ne, qui a épousé un riche in­du­striel pa­ri­sien, Roger Lecha­te­lier. Elle ras­sem­ble son cou­ra­ge, se rend avec Gaude chez Mime Lecha­te­lier, lui avoue la si­tu­a­ti­on et de­man­de si IVIi. Lecha­te­lier ne pour­rait pas trou­ver à Clau­de une pe­ti­te si­tu­a­ti­on dans ses af­fai­res. Roger sur qui le char­me de Grâce n’a pas manqué d’agir fait en­trer Clau­de comme cais­sier à ses bu­reaux. Voici le calme et la sécurité re­ve­nus dans le petit ménage.

Un jour, Roger Lecha­te­lier qui n’a pas oublié l’émou­vant vi­s­a­ge de Grâce, entre « en pas­sant » à l’hôtel et ne cache pas à la jeune femme qu’elle peut, si elle le désire, trou­ver en lui un ami at­ten­ti­onné qui

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Guin­ness

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ne de­man­de qu’à l’aider et à la protéger.

Grâce re­pous­se les avan­ces de Roger avec beau­coup de no­bles­se et donne à ce­lui-ci une leçon avec un tact tel que Roger en est ému et bou­le­versé et conçoit pour elle une ado­ra­ti­on ad­mi­ra­ti­ve.

Mais Clau­de, léger et in­conséquent, animé du désir de ren­d­re à Grâce la vie plus agréable, com­met 1 indéli­ca­tes­se « d’em­prun­ter » à la cais­se dont il est res­pon­sa­ble, une pe­ti­te somme qui va lui per­met­tre de louer un piano. Roger décou­vre la vérité. Clau­de affolé quit­te le bu­reau, se con­fes­se à Grâce qui court chez Roger Lecha­te­lier. Ce­lui-ci ras­su­re la jeune femme.

Grâce est soulagée d’un grand poids, mais elle a été si bou­le­versée, qu’elle man­que de s’évan­ouir. Sa santé est en effet chan­ce­lan­te de­puis quel­que terpps. L’es­poir d’une ma­ter­nité n’y est pas étran­ger.

Les Lecha­te­lier émus par l’état de santé de la jeune femme, l’in­vi­tent à pas­ser quel­que temps dans leur prop­riété, à la cam­pag­ne.

Et voilà Grâce brusque­ment re­p­longée dans l’at­mos­phère mon­dai­ne qui a été celle de sa jeu­nes­se. Grâce se lais­se aller à vivre dans cette élégance et ce luxe. Quant à Roger, la présence de Grâce auprès de lui, l’en­va­hit peu à peu d’un sen­ti­ment pro­fond. Le char­me de la jeune femme, sa dis­tinc­ti­on l’af­fo­lent et un soir, pen­dant que dans les sa­lons des cou­ples dan­sent de trou­blants tan­gos, Roger déclare à Grâce qu’il l’aime.

Grâce, qui n’a pas été in­sen­si­ble à la pres­sen­te cour que lui fait Roger, est bou­le­versée. La ten­ta­ti­on est en elle de re­nier son passé, son sa­cri­fi­ce, son amour..., mais elle est honnête. Une femme comme elle ne peut déchoir.

Dans la nuit, elle s’en­fuit, et ren­tre à Paris. Elle se réfugie dans la pe­ti­te cham­bre qui a vu s'épan­ouir les pre­miers mois de son amour pour Clau­de... Clau­de qu’elle a fail­li aban­don­ner... Elle n’est plus digne d’el­le-même..., elle veut mou­rir.

Et pour­tant un petit être frémit en elle. Elle n’a pas le droit de le tuer... Pour lui, elle doit vivre et res­ter à la hau­teur de son de­voir...

Chez son édi­teur, Clau­de connaît une nou­vel­le défaite. G’est pour lui, une fois de plus, l’éter­nel piéti­ne­ment, l’at­ten­te, dont il ne prévoit main­te­nant plus l’issue. 11 a ce­pen­dant pour lui sa jeu­nes­se, ses es­poirs et l’amour de Grâce dont il n’a ja­mais douté.

Leurs pei­nes désor­mais seront con­fon­dues, quoi­que dis­tinc­tes. Clau­de se réfugie dans les bras de Grâce qui lui sont doux et ac­cu­eil­lants. Elle tâchera d’ou­blier ce qu elle fut pour ne plus être qu une épouse ai­man­te et une mère cou­ra­geu­se.

Roger, in­qui­et de la fugue de Grâce, part en voi­tu­re pour la rejoind­re. 11 la sur­prend dans les bras de Clau­de où elle vient de faire à ja­mais le sa­cri­fi­ce de son passé bril­lant; il com­prend qu’il n’a pas le droit de bri­ser leur foyer.


DE BRUI­LOfTS­MA­RiSCH

De de Pl­es­sans, uit Aix-en-Pro­ven­ce, hou­den ont­vangstavond. Een jong erf­ge­naam van den hoog­sten adel heeft de hand ge­vraagd van Mje­juf­fer Grâce, maar deze kan haar weer­zin voor hem niet ver­ber­gen.

Grâce be­mint Ci­au­de Mo­ril­lot, een jong toon­kun­ste­naar, en eene tee­de­re idyl­le ont­spint zich tus­schen Grâce en Clau­de. Deze laat­ste geeft zich re­ken­schap van den af­stand welke hem van Grâce scheidt. Hij ont­vangt een brief van Cesar, een vriend zij­ner jeugd welke te Pa­rijs woont en be­sluit Aix te ver­la­ten. Hij meldt zijn be­sluit aan Grâce en tot zijne groote ver­won­de­ring ant­woordt deze dat zij hem naar Pa­rijs zal vol­gen: zij be­mint hem.

Zij pak­ken hun kof­fers, ver­trek­ken naar 1 arijs waar zij bij het krie­ken van den dag aan­ko­men. Cesar wacht hen aan de sta­tie. Gesar is niet ge­lukt als kun­ste­naar en leeft slechts op goed valle uit. Hij leert de jonge lie­den Pa­rijs en zijne ver­ma­ke­lijk­he­den ken­nen en doet hen hun eer­ste avond te Mbnt­mar­tre door­bren­gen.

Ei­in­de­lijk be­vin­den Clau­de en Grâce zich al­leen in een klein hotel. Het is het tee­der uur dat hunne lief­de zal be­kroond wor­den, het uur waar­van zij bei­den te Aix zoo dik­werf droom­den... het begin van een nieuw leven.

Vol hoop gaat Clau­de naar de uit­ge­vers en maakt alzoo ken­nis met de droe­ve wer­ke­lijk­heid. Grâce doet moe­dig het huis­hou­den. De toe­stand wordt wel­dra nij­pend. De ramp is na­kend. Grâce be­sluit be­roep te doen op Su­zan­ne, een vroe­ge­re school­vrien­din, welke met Roger Lecha­te­lier, een rijk Panjsch mj­ve­raar, ge­huwd is.

Samen met Ci­au­de be­geeft zij zich naar Mme Lecha­te­lier, be­kent recht­uit den waren toe­stand en vraagt haar of Ml. Lecha-te­lier Ci­au­de geen plaats kan be­zor­gen. Roger, welke niet on­ge­voe­lig bleef aan de be­val­lig­heid van Grâce, neemt Clau­de aan als kas­sier. Nu is het weder kalm en rus­tig in het jonge huis­hou­den.

Ze­ke­ren dag komt Roger, welke Grâce niet kan ver­ge­ten, « in 't voor­bij­gaan » in het hotel en ver­bergt de jonge vrouw niet dat zij in hem een goede be­scher­mer zou kun­nen heb­ben.

Grâce ver­stoot Roger s voor­stel­len met veel waar­dig­heid en geeft hem, zeer takt-vol, zulke les dat Roger er gansch door ont­roerd en voor haar heel en al be­won­de­ring is.

Maar Clau­de, licht­zin­nig en on­stand­vas­tig, wil Grâce het leven aan­ge­na­mer maken en be­gaat de on­kie­sch­heid aan de kas het noodi­ge te « ont­leenen » om een piano te huren. Roger ont­dekt de waar­heid: Clau­de gaat ver­schrikt naar Grâce en be­kent alles. Grâce zoekt Lecha­te­lier op en deze stelt de jonge vrouw ge­rust.

Grâce is nu van een groo­ten last ver­lost, maar was zoo aan­ge­daan dat zij bijna in be­zwij­ming viel. Sinds eeni­gen tijd

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is haar ge­zond­heid wan­kel­baar: zij is

zwan­ger. De Lecha­te­liers noodi­gen haar uit eeni­gen tijd bij hen op den bui­ten door te bren­gen.

Grâce ge­niet nu terug volop van het mon­dai­ne leven harer jeugd. Roger wordt stil­aan door een diep ge­voel voor Grâce over­mees­terd en ze­ke­ren avond be­kent hij haar zijne lief­de. Grâce, welke ook niet on­ge­voe­lig bleef, is ont­roerd. D'e ver­lei­ding komt in haar op haar ver­le­den, hare op­of­fe­ring en hare lief­de te ver­loo­che­nen... maar zij is heer­lijk. Eene vrouw zooals zij kan niet on­trouw wor­den.

Nachts ont­vlucht zij en keert naar Pa­rijs terug. Zij ver­schuilt zich in het ka­mer­tje dat de eer­ste maan­den harer lief­de voor Clau­de zag ont­lui­ken... Clau­de welke zij op het punt was te ver­la­ten...

Zij is haar zelve niet meer waar­dig... en wil ster­ven.

En noch­tans, een klein wezen leeft in haar. Zij heeft het recht niet het te doo-den... zij moet blij­ven leven en haar plicht doen.

Bij de uit­ge­vers kent Clau­de nieu­wen te­gen­slag. Het is het eeu­wig wach­ten waar­aan hij nu geen einde ziet. Hij bezit noch­tans de jeugd, de hoop en de lief­de van Grâce waar­aan hij nooit ge­twij­feld heeft. Hunne zor­gen zul­len zij samen dee-len. Clau­de werpt zich in de armen van Grâce. Zij zal trach­ten alles te ver­ge­ten om enkel een be­min­nen­de echt­ge­noote en goede moe­der te zijn.

Roger, on­ge­rust over Grace’s ont­vluch­ting, wil haar ver­voe­gen. Hij ver­rast haar in de armen van Clau­de aan wien zij voor al­tijd haar schit­te­rend ver­le­den op­of­fert... Roger be­grijpt dat hij hun huis­kring niet mag ver­nie­ti­gen.


ANNE - MARIE

d'An­toi­ne Je SAINT-EX­PERT

Réali­sa­ti­on de Ray­mond BER­NARD

•K SE­MAI­NE PRO­CHAI­NE 8

AN­NA­BEUA PIER­RE RI­CHARD WILM

JEAN MURAT

dans le Grand ït'ilm d’Avi­a­ti­on


vu par une avi­a­tri­ce

Le chef-pi­lo­te hoche la tête, puis lève les yeux vers la man­che à air. Cela suf­fit. J ai com­pris; en­co­re un jour où je ne vo­le­rai pas. Je passe sur la poin­te des pieds de­vant le bu­reau de Dtel­mot­te, car j’ai un peu honte d'être une élève-pi­lo­te aussi ri­di­cu­le­ment pas­si­onnée.

Je vais me ca­cher une fois de plus dans le petit bar adossé aux bu­reaux et où m’at­tend cha­gue jour mon café-crème. Mais quel­le sur­pri­se! Un Chi­nois en sort, un cu­ri­eux Chi­nois aux yeux clairs, aux tem­pes ar­ti­fi­ciel­le­ment ar­gentées, en gran­de tenue de vol.

Pre­n­ant mon cou­ra­ge à deux mains, j’entre quand même. Quel­le nuée de mécanos! Dans tous les han­gars de Gu­yan­court on n’en trou­ver­ait pas au­tant. Tout cela boit des fines dès neuf heures du matin. Qh ma­quil­le à tou­tes les ta­bles; im­pos­si­ble de trou­ver une place entre les épon­ges en ca­out­chouc, les tubes éven-trées de va­se­li­ne et les peig­nes luisants de gomi­na. J’abri­te mon bol sur le ra­di­a­teur, en re­mer­ci­ant le ciel que les jeu­nes pre­miers aient re­noncé aux bar­bes et aux mousta­ches pos­ti­ches. Càr on va tour­ner; on fait à Gu­yan­court les ul­ti­mes rac­cords d’An­ne-Ma­rie, le der­nier film de Saint-Ex. * *

Le cinéma est de­venu une sorte de rai­son supéri­eu­re. Le pape lui ouvre ses ap­par­te­ments, et Clément, le chef-pi­lo­te de Gu­yan­court, dans un grand geste désespéré, donne l'ordre que l’on sorte tous les zincs, malgré le vent qui souf­fle en tempête. Un grou­pe de faux mécanos en em­poig­ne même un, tout fraîche­ment as­ti­qué et le mène dans une sorte de marécage en de­hors du ter­rain. Un le tient par la

bride comme un che­val, et l’autre soulève la queue comme s’il pous­sait la char­rue. Les hom­mes des han­gars sont muets d hor­reur.

11 y a aussi des ca­me­ras in­stallées là-bas, à l’autre bout du ter­rain, où notre ca­ma­ra­de Ca­val­li, ayant pris pour quel­ques in­stants la place de Jean Mi­u­rat, décolle, at­ter­rit, et fait des acro­ba­ties si près du sol qu’il nous ter­ri­fie. Bon, le voilà qui se met en vril­le et flam­be dans un tour­bil­lon de fumée. Nous, pour qui la magie n’est pas le pain quo­ti­dien, le re­gar­dons très in­qui­ets. Mais il re­dres­se au sol, et des­cend tout sou­ri­ant.

Très bien réussi, mais il faut re­com­men­cer pour plus de pru­den­ce. Ca­val­li re­part une fois, deux fois.

La par­tie spor­ti­ve est ter­minée. Là-bas, on ramène l’avi­on-che­val, crotté jusqu'aux hu­blots. Les mécanos com­men­cent à avoir l’air plus vrai, main­te­nant que leurs com­bi­nai­sons ont subi quel­ques épreu­ves; mais trop tard, on n’a plus be­soin deux.

An­na­bel­la et Jean Mi­u­rat sont sous les pro­jec­teurs et, de­vant eux, se balançant au bout d’un fil, le petit pois­son d’ar­gent du micro. Je re­con­nais la voix d’An­na­bel-la, un peu voilée et si pre­n­an­te. Pour Jean Mi­u­rat, je le préfère sans mousta­ches; mais main­te­nant qu’il est marié, que vou­lez-vous dire?...

Enfin, voici la pause. Tout le monde se repréci­pi­te au bar, et je peux voir de près le fin mu­se­au d An­na­bel­la, chat ou be­let­te, avec un men­ton si poin­tu que l’on avan­ce d’in­stinct deux doigts pour le pin­cer. Elle est, de face, la pe­ti­te fille sim­ple, la bou­que­tière de 14 juil­let, mais les che­veux sont irréels, et les yeux bril­lent sous le mas­que jaune comme derrière un «loup». Et quel­le grâce dans la ligne du pro­fil!

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« Comme il est beau, ce Jean Mlurât! » dit Ca­val­li.

« Comme il pi­lo­te bien, ce Ca­val­li! » dit Jean Mi­u­rat.

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Le Globe est une bois­son ra-fraîchis­san­te d’une pureté et d’une fi­nes­se in­com­pa­ra­bles.

Son goût ex­quis, son par­fum suave et sa déli­ci­eu­se fraîcheur, lui ont valu

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L'AME DU CI­TRON

gRfi­QM­ggS­tH­WEP­PES: LON­DON-

Le Tra­vail d'Equi­pe

Xnple In­ter­view des Au­teur Scéna­ris­te et Réali­sa­teurs ’’d'An­ne-Ma­rie”

Ils sont là tous les trois, An­toi­ne de Saint-Exupéry, Ray­mond Ber­nard et André Lang, assis près de moi, à la table de ce bar, qui sem­ble de­venu tout à coup le lieu de réunion de l'es­ca­dril­le; d’abord, parce que I on n’y parle pas d avi­a­ti­on...

C’est le cinéma qui est à l'hon­neur. Ces trois hom­mes vi­en­nent de col­la­bo­rer et, en­sem­ble, ont conçu un film, « An­ne-Ma­rie », qui est au dire de Saint-Exupéry lui même, l’il­lu­stra­ti­on par­fai­te du sujet qu’il déve­lop­pe: la gran­deur de l’es­prit d’équipe.

« Nous avons, en effet, tra­vaillé, me di­sent-ils, dans la plus étroi­te union. Cer­tes, l’un a plus spéci­a­le­ment écrit le scénario, l’autre a fait l’adapta­ti­on et le troi­sième la mise en scène. Cha­cun, pour­tant, a donné son idée sur le tra­vail des deux au­tres. Ainsi An­ne-Ma­rie a été conçu dans la plus complète har­mo­nie. »

Ce n est pas à nos lec­teurs qu’il faut van­ter les qua­lités littérai­res du mag­ni­fi­que écri­vain de Vol de Nuit. Je lui ai de­mandé com­ment il avait été amené à écrire di­rec­te­ment pour le cinéma.

« C’est peut-être le fait qu’un de mes li­vres ait été as­so­cié au cinéma par les Améri­cains, m’a répondu de Saint-Exupéry, qui m’a donné l’idée d écrire plus tard des scéna­ri­os di­rects. Ce qui m’a tou­jours sur­pris, dans les scéna­ri­os que j’ai lus, soit qu’ils fus­sent écrits di­rec­te­ment, soit qu ils fus­sent tirés d’un ou­vra­ge, c’est que, malgré le but au­quel ils étai­ent des­tinés, ils

res­sem­blai­ent en­co­re beau­coup plus à une œuvre littéraire qu’à une con­struc­ti­on toute prête à être filmée. Dtes­tinés à plai­re avant tout au pro­duc­teur et non au met­teur en scène qui seul sait apprécier les sug­ge­s­ti­ons vi­su­el­les, les ef­fets re­cherchés étai­ent des ef­fets littérai­res. C’est ainsi que d’ex­cel­lents scéna­ri­os ont été refusés parce qu’ils ne flat­tai­ent pas le goût ro­ma­nesque du lec­teur. Il n’y au­rait point de problème si les choix des scéna­ri­os à tour­ner était réservé au met­teur en scène...

— C’est plutôt l’écri­vain qui a com­posé An­ne-Ma­rie. Je ne me suis pas at­taché à peind­re les mi­li­eux aériens dans mon scénario, mais plutôt les réac­ti­ons sen­ti­men­ta­les d’une équipe d’hom­mes.

A, André Lang, qui a si sou­vent col­la­boré avec Ray­mond Ber­nard, nous de­man­dons com­ment il conçoit le délicat tra­vail de l’adapta­ti­on cinéma­to­grap­hi­que.

— Lorsque nous avons eu la joie de nous met­tre au tra­vail pour le scénario d An­ne-Ma­ne, notre seule crain­te était de ne pas voir ap­pa­raître Saint-Exupéry, l’expérien­ce nous ayant ap­pris que les au­teurs de thèmes ori­gi­naux, en de­hors, du plai­sir qu’ils goûtent à venir déjeu­ner une fois ou deux au stu­dio avec leurs in­ter­prètes, ne sont pas très en­clins à re­trous­ser leurs man­ches et à en­trer dans le bain!

Mais il vint.

Et je dois dire que nous avons tou­jours été d’ac­cord, tous les trois, sur la façon de trai­ter chaque scène du film: comme les gens heu­reux, mon rôle d'adap­teur n’a pas d his­toi­re... Et si je dois vous dire com­ment je conçois l’adapta­ti­on cinéma­to­grap­hi­que d’une œuvre, je vous répon­drai que c’est avant tout une ques­ti­on d’ac­cord com­plet, de pai­fai­te compréhen­si­on entre l’au­teur et l’adap­ta­teur.


Tout en nous écou­tant, Ray­mond Ber­nard ache­vait son jus d oran­ge. Son tour ar­ri­vait d être in­ter­rogé et sa résig­na­ti­on amusa tout le monde. Notre métier a de ces cruautés...

— Quel­les im­pres­si­ons vous ont laissées le délicat tra­vail des pri­ses de vues aéri­en­nes et l’évo­ca­ti­on de ces mi­li­eux si pit­to­resques, de l’avi­a­ti­on?

— C’est la première fois que je tour­ne un film d avi­a­ti­on. C’est aussi la première fois que je réalise une oeu­vre conçue spéci­a­le­ment pour l’écran. Les pro­duc­teurs de films, vous le savez, n ont guère le goût du ris­que, et quand ils ont lu un titre, ils ont sou­vent 1 im­pres­si­on qu’ils con­nais­sent l’œuvre... D’ail­leurs ils pen­sent qu’il est plus fa­ci­le de ven­d­re un titre qu’un film.

pi­lo­tes mi­li­tai­res me se­condèrent avec une bonne vo­lonté, une adres­se et un cou­ra­ge que j’étais très ému de voir met­tre au ser­vi­ce d’un film. Il est vrai que ce film était l’œuvre d’un des leurs, et d’un des plus aimés.

» Oh n’ima­gi­ne pas les dif­fi­cultés que présen­tent cer­tai­nes pri­ses de vues aéri­en­nes. Je l’ig­no­rais moi-même avant d en­tre­pren­d­re An­ne-Ma­rie. Nous avons eu, dans cet ordre d idées, à résoud­re des problèmes qui, je crois, ne s étai­ent pas en­co­re posés à l’écran: le mi­ra­ge du cinéma ren­dit tout cela sinon fa­ci­le, du moins char­mant... »

En­sem­ble, ces trois hom­mes se sont levés. Je les ai re­gardé s’éloig­ner, unis par une fra­ter­nel­le amitié, tels les pi­lo­tes, unis par le danger com­mun.

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