Programma van 22 tot 28 dec. 1933



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#946

Deze tekst werd automatisch gegenereerd op basis van gescande pagina’s met OCR-software. Door de diverse historische lettertypes gebeurde dat niet altijd foutloos.

Toon alleen de facsimile’s van dit programma



AU BON COIN

39 - 41 rue Car­not straat — rue Dam­brug­ge straat, 1

Gran­de spéci­a­lité Best

de ge­kend

VE­TE­MENTS sur ME­SURE

et de huis

la belle CON­FEC­TI­ON der stad

des

PRIX voor GE­MAAK­TE

défiant en op MAAT TE MAKEN

toute klee­de­ren voor

con­cur­ren­ce HEE­REN. JON­GE­LIE­DEN

en KIN­DE­REN

AU BON COIN

Ven­d­re­di Sa­me­di q»x Di­man­che t\A

Vrij da b Zet­fer­daq Zon­dag

Pro­gram­me 12 Speel­wij­zer

1. Les Joy­eu­ses Commères

de Winds­or

Ou­ver­tu­re .... Ni­cho­laï

2. Eclair>Jour­nal

Ac­tu­a­lités so­no­res

3. Mont­mar­tre qui tour­ne

Sketsch

4. Au pays de Fées

Silly Symp­ho­nie en cou­leurs

Dis­ques PAR­L­OP­HOI­VE - Gram­mo­foon­pla­ten

VALSE -LAEND­LER NA­PO­LIT­A­NA

Sou­ve­nir d'Alsa­ce du film Son Al­tes­se Impériale

B 80749 B 49172

L’Ami Fritz 5 Vriend Fritz

Pro­duc­ti­on Pro­duk­tie

JAC­QUES DE BA­RON­CEL­LI

d’après le chef d’œuvre de naar het mees­ter­werk van

ER­CK­MANN CHAT­RI­AN

in­ter­prêté par ver­tolkt door

LU­CIEN DU­BOSCQ

de la comédie Française

SI­MO­NE BOUR­DAY MA­DE­LEI­NE OUIT­TY

JAC­QUES de FERAU­DY JEAN CO­QUEL­LIN

IDA AU­BER­TIN CAR­JOL

CHAR­LES LAMY

1. De Lus­ti­ge Wijf­jes van

Winds­or

Ope­ning­stuk .... Ni­cho­laï

2. Eclair-Nieuws­be­rich­ten

Ak­tu­a­litäten op den klank­film

3. Een ronde te Mont­mar­tre

Sketsch

4. In het land der Feëen

Silly Symp­ho­nie in kleu­ren

KER­CK­HO­VES HOE­DEN

DE BESTE

DAM BRUG GrEST RAA T. IO


Jr

L'AMI FRITZ

Sous le clair so­leil, la char­man­te pe­ti­te ville als­a­ci­en­ne de Hu­ne­bourg sem­ble toute réjouie. Les ci­gog­nes sont re­ve­nues. Parmi ceux qui en­ten­dent célébrer joy­eu­se­ment cet heu­reux re­tour, Fritz Kobus ne sera pas le der­nier, car c’est aussi sa fête au­jourd’hui. « L’Ami Fritz » est un fin gour­met... Il ne con­fie­rait à per­son­ne le soin de choi­sir les vins qui vont ac­com­pag­ner le plan­tu­reux repas of­fert par lui, à la Bras­se­rie du Grand-Cerf, à ses douze amis et dis­ci­ples. Car Fritz Kobus, céli­ba­tai­re end­ur­ci et impéni­tent, bon vi­vant, à fait école. Et, craig­nant pour lui et ses bons amis les at­ta­ques in­ces­san­tes dirigées con­tre leur li­berté par ce ma­ri­eur enragé qu’est le vieux rab­bin David Si­chel, il a fondé « L’Ami­ca­le des Céli­ba­tai­res», prési­de­nt: Fritz Kobus. Pau­vre rebbe!... il s’est mis dans la tête de ma­rier l’Ami Fritz!...

Et ce pau­vre D'avid qui choi­sit le mo­ment où Fritz Kobus est tout à la joie pour lui pro­po­ser une femme! Mais D'avid ne se tient pas pour battu malgré les com­man­de­ments du par­fait céli­ba­tai­re, dont l’un en­seig­ne: «Tu con­sidéreras les fem­mes avec calme, si tu les vois au de­hors, et avec crain­te si elles fran­chis­sent le seuil de ta mai­son».

Avec crain­te?... Voici jus­te­ment la pe­ti­te Suzel qui entre. Fritz n’a pas l’air ce­pen­dant de la craind­re_

— Je te prédis que tu te ma­rier­as, Kobus.

— Je pa­rie­rai bien que non, David.

— Ne parie pas, tu per­d­rais.

— Eh bien si, je te parie... Voy­ons... je te parie ma vigne des Oli­vet­tes...

Et Fritz, sûr de gag­ner, s’en va à sa

ferme de Mtei­sent­hal cher­cher la tran­quil­lité...

Au bout de quel­que temps, le vieux rebbe s’inquiète. Qui donc re­tient Fritz à Mei­sent­hal,..

A son tour, jl ar­ri­ve à la ferme.

— Cette pe­ti­te Suzel est ex­tra­or­di­nai­re, D'avid!...

— Obi, c’est une bonne pe­ti­te...

— C’est elle qui di­ri­ge la ferme.

— Vrai­ment?

Le vieux rebbe le re­gar­de ma­li­ci­eux, et il l’ex­pli­que, le soir venu, à sa femme Sourlé:

— Quand un garçon trou­ve tant de qua­lités à une jeune fille, la chose est clai­re comme le jour...

Mais Fritz Kobus a-t-il senti le danger qu’il y avait pour lui à pro­lon­ger son séjour à la ferme?... Peut-être. Tou­jours est-il qu’il a re­gagné Hu­ne­bourg...

D'avid se se­rait-il trompé?...

Ce­pen­dant, cette belle hu­meur ne dure guère, l’Ami Fritz perd l’appétit...

Rêveur, il s’ap­pro­che du cla­ve­cin, son doigt sem­ble y tra­cer des sig­nes...

Ah! si le vieux rebbe pou­vait lire, il exul­te­rait de joie!... Suzel... C’est le nom qu’il écrit sur le cla­ve­cin... Et le voilà qui chan­te!

Oh! ha­sard pro­pi­ce aux amou­reux. Voici, répon­dant à son désir se­cret, lia pe­ti­te Suzel qui pous­se la porte et entre.

Elle l’écoute, les yeux baissés, tout émue.

Voy­ons, Fritz, à ton âge, amou­reux de la fil­let­te de ta fermière?

Il faut se chan­ger les idées.

Voilà Fritz Kobus re­ve­nu à Hu­ne­bourg, et Suzel qui entre chez lui.

— J’ar­ri­ve de la ferme vous ap­por­ter un pa­nier de ce­ri­ses.

Comme elle est jolie, et comme Kobus

TA­VER­NE DU

Pa­or­Roy­al

RE­NOMMÉE POUR SES

BIÈRES

AN­GLAI­SES

SPÉCI­A­LITÉ DE

VIEUX PA­LE-ALE


UN VRAI BIJOU!

QUI RE­JOUI­RA LES GENS DE GOUT

C’est aussi un récep­teur de qua­lité par­fai­te

POUR LE GROS:

ROT­HER­MEL COR­PO­RA­TI­ON s a

27, Quai du Com­mer­ce, 27 BRUXEL­LES

se sent heu­reux... Joie de cour­te durée... David Si­chel est venu à la ferme voir Chris­tel, — pour des af­fai­res de fa­mil­le, paraît-il.

Mais Chris­tel et sa fa­mil­le par­tent demain à Bischem. C’est la fête du pays.

Mais Fritz se décide soud­ain à se ren­d­re, lui aussi, à la tête de Bischem; et ses trois amis, Hâan, Schoultz, Spech, qui l'ac­com­pag­nent, en sont tout abasour­dis.

D'ans la fête, il ne cher­che que Suzel.

La voici qui danse, Kobus réussit à 1 entraîner à l’écart.

Un jour, Kobus range dans la cave ses bon­nes vieil­les bou­teil­les de vin.

Mais voici qu’ap­pa­raît au-des­sus de la trap­pe le vi­s­a­ge d’Or­chel, la mère de Suzel. Elle a quel­que chose d’im­por­tant à

lui di­re__ Voilà: Chris­tel de­vient vieux,

il a be­soin de quel­qu un pour le se­con­der. Alors il a pensé à Jacob Brême, un brave garçon qui a de bon­nes ter­res.

— Et bien pre­nez-le comme garçon de ferme.

— C’est que... voilà... Mon­si­eur Kobus... nous avi­ons pensé à lui pour Su­zel__

Un grand fracas de bou­teil­les cassées l’in­ter­rompt. Ef­frayée, elle se pen­che sur la trap­pe.

— Mon Dieu!... Ca­ther­i­ne!... Mon­si­eur Kobus qui s’est trouvé mal.

Heu­reu­se­ment que le vieux rebbe ar­ri­vait jus­te­ment.

— Kobus! Kobus! Qu’est-ce qu’il y a donc...

— Je suis bien mal­heu­reux!... Ils veu­lent la don­ner à un autre...

— Qui elle?... Ah oui, Suzel... Il aime la pe­ti­te Suzel! Loué soit l’Eter­nel...

— As-tu dit à Suzel que tu l’ai­mais?

— Je n’ai pas osé.

— Et bien alors?... Il n’y a qu’une chose à faire: aller de­man­der la main de Suzel. Lui, David, ira faire la de­man­de.

Voilà pour­quoi, par un beau jour en­so­l­eillé, Kobus, at­tend, im­pa­tient et anxieux.

Mais voilà que Suzel sort à son tour et vient à Kobus. Eper­du de joie, il court vers elle.

A la « Bras­se­rie du Grand-Cerf », l’Ami­ca­le des Céli­ba­tai­res est réunie.

— L’Ami Fritz n’est plus...

— Amen! répond Kobus qui vient d’en­trer, et de­vant tous, il em­bras­se Suzel, tan­dis que le vieux rebbe crie aux céli­ba­tai­res:

— A votre tour, main­te­nant, mes amis! Je vais m’oc­cu­per de vous...

De Vriend Fritz

H et Als­as­ser stad­je Hu­ne­bourg is gansch ver­heugd: de ooi­e­vaars zijn te­rug­ge­keerd.

Fritz Kobus is niet de laat­ste om te fees­ten, want het is heden zijn naam­dag. Vriend Fritz is een fijn­proe­ver. In de her­berg « Het Groote Hert » biedt hij zijn twaalf vrien­den en apos­tels een prach­tig maal­tijd aan, want Fritz Kobus, ver­stokt vrij­ge­zel, goed eter en goed drin­ker, heeft vele na­vol­gers.

De oude rab­bijn, D'avid Si­chel, heeft zich ech­ter in t hoofd ge­sto­ken Fritz te doen trou­wen. Waar­om trou­wen? Hij heeft zijne oude meid Kat­he­lij­nen die hem goed ver­zorgt en fijne beet­jes voor­zet. Hij heeft zijne oude vrien­den Fre­de-rik, Hâane, de ont­van­ger, Schultz en an­de­re. Wat is het leven schoon als men vrij­ge­zel is.

De arme David kiest dit oog­en­blik om hem eene vrouw voor te stel­len. Maar David geeft zich niet ge­won­nen niet­te­gen­staan­de de voor­schrif­ten van een vol­maakt vrij­ge­zel, waar­van één leert: « Gij zult de vrou­wen met kalm­te be­zien


als zij bui­ten zijn en met schrik als zij in uw huis komen. »

Met schrik?... Daar komt juist de klei­ne Suzel bin­nen. Fritz schijnt haar niet te vree­zen... maar dit is ook geene vrouw: het is een roos, blond meis­je van 16 jaar met lange haart­res­sen, doch­ter van Chris­tel, een pach­ter van Kobus.

David wedt met Kobus dat hij zal trou­wen. Fritz, zeker van te win­nen maar steeds ver­volgd door D!avid, gaat naar de hoeve van Mei­sent­hal om rust te vin­den. Na eeni­gen tijd wordt de oude rab­bijn on­ge­rust. Wie weer­houdt Fritz te Mei­sent­hal, verre van zijn vrien­den, zijn kel­der, « Het Groote Hert » en zijne oude Ka­the-lij­ne? Hij ook gaat naar de hoeve.

Kobus prijst geest­drif­tig de goede hoe­da­nig­he­den van Suzel en de oude David merkt spoe­dig wat er gaan­de is en s avonds zegt hij tot zijne vrouw: de zaak is in orde, Kobus zal trou­wen.

Voelt Fritz het ge­vaar dat er voor hem be­staat door te lang op de hoeve te blij­ven? Mis­schien, in ieder geval keert hij terug te Hu­ne­bourg en her­neemt zijne oude ge­woon­tens. Maar dit goede hu­meur duurt niet lang en, oh won­der, Vriend Fritz ver­liest zijn ap­pe­tijt. D'roo­mend na­dert hij het cla­ve­cijn, zijne vin­gers schij­nen teek­ens te trek­ken. Kon de oude rebbe dit lezen, wat zou hij ju­be­len. Suzel is de naam door Fritz ge­schre­ven; hij be­gint te zin­gen.

Oh toe­val, gun­stig aan de ver­lief­den! Als ge­hoor­za­men­de aan zijn ge­hei­men wensch komt Suzel bin­nen. Zij heeft Kobus hoo­ren zin­gen en is er gansch door aan­ge­daan. Gansch ver­rukt be­won­dert hij haar en her­be­gint zijn lied­je. Zeer ont­roerd luis­tert Suzel met neer­ge­sla­gen oogen.

Allo Fritz! op uwen ou­der­dom ver­liefd wor­den op de doch­ter van uwen pach­ter? Kunt gij zoo gek zijn? Een kind, noch van

uwen ou­der­dom, noch van uwen stand. Dit heeft geen zin. In­dien uwe vrien­den dit kon­den raden, zoudt gij u niet meer dur­ven vert­po­nen.

Fritz wordt be­schaamd. Heb moed. Gij zult het eeni­ge dagen kwaad, erg kwaad heb­ben, maar de ge­zon­de rede zal ze­ge­vie­ren, de oude wijn u troos­ten. Ütn zich te ver­zet­ten gaat hij op rond­reis met zijn vriend Haan, maar Suzel’s beeld ver­volgt hem over­al.

Kobus is te Hu­ne­bourg te­rug­ge­keerd. Suzel komt hem eene mand krie­ken bren­gen. Wat is zij schoon en hoe ge­luk­kig voelt Kobus zich. De vreug­de is ech­ter van kor­ten duur.

Chris­tel en zijne fa­mi­lie be­ge­ven zich naar de ker­mis te Bischem. Fritz, uit­ge-do­scht in zijn mooi blauw pak, be­sluit ook naar Bischem te gaan en zijne drie vrien­den: Haan, Schultz en Spech, ten ui­ter­ste ver­won­derd, ver­ge­zel­len hem.

Oÿ> het feest zoekt hij al­leen Suzel. Na een dans neemt hij haar een wei­nig ter­zij­de om haar iets te zeg­gen. Een bal­lon komt tegen hem aan­ge­vlo­gen en ont­neemt hem zijne wel­spre­kend­heid.

Ze­ke­ren dag schikt Kobus oude wijn-fles­schen in zijn kel­der. D'aar ver­schijnt Suzel’s moe­der, welke hem me­de­deelt dat zij zin­nens zijn Suzel aan Jacob Breme, een brave jon­gen, uit te huwen daar Chris­tel te oud wordt en de hoeve een op­vol­ger noodig heeft.

Van ver­stom­ming voelt Kobus zich on­ge­steld. Ge­luk­kig komt de oude rebbe bin­nen. Hij raadt da­de­lijk wat er gaan­de is en troost Kobus door hem te zeg­gen dat hij Suzel’s hand voor hem zal vra­gen.

Alles komt in orde en Kobus zal Suzel huwen.

De oude rebbe ju­belt daar hij de wed­ding ge­won­nen heeft. Over­ge­luk­kig zegt hij tot Kobus’ vrien­den: nu is het uwe beurt, ka­me­ra­den, ik ga voor u zor­gen.

Cho­co­lat

Jl­far­tou­gin

le meil­leur

VOUS-ÊTES ASSIS DANS UN FAU­TEUTL

DES

ETA­BLIS­SE­MENTS

FI­BRO­CIT

Les ETAB* FI­BRO­CIT, 26, RUE MASUI - BRUXEL­LES


Guin­ness

vous fera du bien

SE­MAI­NE PRO­CHAI­NE

UNE IDEE FOLLE

ET LA PRES­SE

C’est une idée de Lu­cien Ba­roux, cette idée folle... et l’on de­vi­ne quels éclats de rire elle nous réserve.

Répu­bli­cain du Gard, Nîmes.

L Elysée Gau­mont présente «Une Idée Folle», dont le spi­ri­tu­el scénario met en scène un jeune pein­tre des plus mo­der­nes... In­ter­prêté par Lu­cien Ba­roux, ce film connaître un véri­ta­ble succès de fran­che gaîté.

Le Jour­nal.

... Les spec­ta­teurs s’amu­sent à sui­vre le dérou­le­ment de ces scènes co­cas­ses, com­posées sans re­cher­che, mais avec un métier sûr. 11 y a des quipro­quos qui déclen­chent in­fail­li­ble­ment le rire.

Pour Vous.

... Ce film a de l’ingéni­o­sité, de la vi­va­sité et de la bonne hu­meur. Il est joué par Lu­cien Ba­roux, dont on connaît l'in­ta­ris­sa­ble fan­tai­sie, la bon­ho­mie co­mi­que, le na­tu­rel et l’ha­bi­leté. Il est joué par Ar­let­ty dont la ligne est har­mo­ni­eu­se, et qui joue la comédie comme quel­qu’un qui ne la jou­e­rait pas, ce qui est peu fréquent et méri­toi­re. Le thème uti­lisé est ingénieux.

Pa­ris-Mi­di.

Un en­sem­ble amu­sant. Ne traîne pas. La photo est variée. D1’ad­mi­ra­bles pri­ses de vues; des pay­sa­ges bien choi­sis. Or­ches­tra­ti­on agréable. Un ex­cel­lent en­re­gi­stre­ment. L’in­ter­préta­ti­on réunit nom­bre de ve­det­tes: Ar­let­ty, Ariel­le, Marc D'ant-zer, Wil­li­am Aguet, Gas­ton Jac­quet, Lu­cien Ba­roux in­ter­prète avec beau­coup d’en­train et de na­tu­rel le rôle de Vic­tor.

Choi­sir.

L’his­toi­re est re­mar­qua­ble­ment in­ter­prétée. Lu­cien Ba­roux est d’une fan­tai­sie, d’une drôlerie irrésis­ti­bles. La mise en scène est d’une vir­tu­o­sité et tout en meme temps d’une sobriété dig­nes des meil­leurs éloges. Et quels extéri­eurs! Cer­tai­nes ima­ges de neige et de sports d’hiver ont­soulevé les ap­plau­dis­se­ments una­ni­mes, le jour de la présen­ta­ti­on. Ja­mais rien de plus beau, de plus fini, de plus ve­louté n’a été fait dans ce do­mai­ne.

Cour­ri­er Cinéma­to­grap­hi­que.


! DE LA JEU­NES­SE

! DE LA LUMIÈRE

SE­MAI­NE PRO­CHAI­NE

L'IN­ENAR­RA­BLE

LU­CIEN BA­ROUX

dans

UN IDEE FOLLE

avec

Marc Dant­zer - Ariel­le - Ar­let­ty

Gas­ton Jac­quet

Wil­li­am Aguet

! AMOUR

I SPORTS D’HIVER

! RIRE


Vous ver­rez bientôt

le plus vi­en­nois des films vi­en­nois

GU­ER­RE

DES

VAL­SES

L 'homme est drôle­ment fait. A me­sure que notre vieil­le Eu­ro­pe s’en­fon­ce tou­jours plus pro­fondément dans la crise, dans la misère, dans le ma­ra­sme, nous éprou­vons un be­soin tou­jours plus grand d’eup­ho­rie, d’anéan­tis­se­ment vo­lup­tu­eux dans la mu­si­que et les sou­ve­nirs.

D'epuis qua­tre ans, nous souf­frons de tou­tes sor­tes de maux.

De­puis qua­tre ans, nos écrans sont dominés par le film vi­en­nois.

C’est peut-être là, après tout, que le cinéma so­no­re de notre an­cien con­ti­nent a trouvé sa plus par­fai­te for­mu­le.

Si la vi­ta­lité ro­bus­te des Améri­cains ou des Rus­ses nous man­que, si nous ne sa­vons pas, comme eux, trans­po­ser en écla­tan­tes ima­ges la vie cou­ran­te, notre vie à

ÉCO­NO­MIE,

Hygiène, Con­fort,

avec les

RA­DI­A­TEURS-‘WAP CHAU­DIÈRES lULHL

pour

CHAUF­FA­GE CEN­TRAL

par Eau chau­de ou par Va­peur.

De­man­dez la Bro­chu­re spéciale envoyée fran­co sur de­man­de. B1

Cha.​uffage cen­tral 4

Dis­tri­bu­ti­on d'eau chau­de Si­mi­li!

In­stal­la­ti­ons

sa­ni­tai­res Chau­dière “ Idéal Clas­sic ”

Louis VER­AN­NE­MAN

43, Rue du Pa­vil­lon

be­spa­ring,

GE­ZOND­HEID en BE­HAAG­LIJK­HEID

zijn U ver­ze­kert

door de

Cen­tra­le Ver­war­ming

mei

Ra­di­a­to­ren en Ketel

“IDEAL CLAS­SIC „

Vraagt het uit­leg­boek­je, dat U kos­te­loos zal toe­ge­zon­den wor­den, aan

Louis VER­AN­NE­MAN

43, Vla­g­a­traat, Ant­wer­pen

TE­LE­FOON 557.45

AN­VERS m 557.45


L 3eau qui Cor­ri­ge les écarts de régime

nous, nous ex­cel­lons, par con­tre, dans la mi­ni­a­tu­re, dans le ci­sel­a­ge, dans le petit rien du tout raf­finé dont les peu­ples ne sauront ja­mais goûter la sa­veur per­ver­se.

Tous les Européens ac­tu­els sont un peu vi­en­nois dans l ame. Tous, ils vi­vent entre la nos­tal­gie et l’eup­ho­rie, sous l’em­pi­re du passé. René Clair, lui-même, ce met­teur en scène soi-disant mo­der­nis­te, est Vi­en­nois dans l’âme. Quand il tour­ne un film, il ne procède pas au­tre­ment que Strauss ou qu’Gf­fen­bach: il dépouil­le la vie de toute sa réalité, il la sty­li­se agréab­le­ment, il la rend sem­bla­ble à la vi­tri­ne d’un ma­gas­in de jou­ets — de jou­ets pour grands en­fants.

Les meil­leurs films vi­en­nois, se si­tu­ent à un mo­ment précis de l’his­toi­re.

1815, 1820, 1830...

Apjès la défaite de Napoléon, le vieux monde qui se croy­ait déjà anéanti, em­por­te par le Maëlstrom fu­ri­eux des révo­lu­ti­ons et des gu­er­res, re­prend du souf­fle.

C’est le der­nier répit que lui ac­cor­de le des­tin.

Bientôt, les peu­ples rec­pm­men­ce­ront à bou­ger, des fou­les noi­res mon­teront des fau­bourgs, les « damnés de l’in­du­strie » crieront leur misère, les ma­chi­nes vrom­biront, le ciel sera ob­scur­ci des fumées, bientôt le monde ne sera qu’un clo­aque im­mon­de où l’on se bat­tra pour le mi­ne­rai, pour le char­bon, pour le pétrole, pour le bain.

Mais, pour l’in­stant, tout est en­co­re cal- j me. Comme au temps de Louis XV et de jj Ma­rie-Thérèse, on danse sur les par­quets } cirés où se reflètent les feux de mille j bou­gies. Les robes frou­frou­tent, les bou- j ches car­minées mur­mu­rent des pa­ro­les J tend­res. Les éven­tails s’agi­tent. On boit j du cham­pag­ne léger que ser­vent des la- j quais en per­ru­que frisée et en cu­lot­te j cour­te. D'ehors, la nuit est fraîche, par­fumée et piquée d’étoi­les, avec ses lacs ar­gentés au fond des jardins, avec ses amou­reux terrés dans les grot­tes ar­ti­fi­ciel­les, avec les il­lu­mi­na­ti­ons blan­ches des sta­tu­es parmi le feuil­la­ge.

Calèches, me­nu­ets, tam­bours, uni­for­mes, sou­bret­tes, bou­gies, maîtres de dan­ses, pa­ra­des, amou­ret­tes, in­tri­gues de chan­cel­le­rie et son­ne­rie: la vie vi­en­noi­se de 1815 à 1848, cette vie fri­vo­le et con­damnée (et qui se sait con­damnée) se dé- 1 roule comme une suite d’estam­pes.

« Ce fut, avant la fin de la représen­ta­ti­on, le plus bel acte de l’his­toi­re européenne», dira, plus tard, le so­ci­a­lis­te Las-sal­le qui, pour­tant...

Et cet acte suprême, une mu­si­que le ryth­me, le pénètre et l’en­ve­lop­pe, une mu­si­que le trad­uit tout en­tier, avec ses moind­res nu­an­ces, avec sa joie démesurée, sa fai­bles­se de­vant la vie, son in­sou­ci­an­ce, sa sen­ti­men­ta­lité ly­ri­que et son cy­ni­que op­ti­mis­me.

Cette mu­si­que, vous l’avez deviné déjà, c’est la valse!


Voici venir le plus vi­en­nois des films vi­en­nois.

Après Le Congrès s’amuse, qui répan­dait des ondes de val­ses sur une cam­pag­ne où les épis res­sem­blai­ent à des fleurs, dont les cou­plets étai­ent re­pris en chœur par de jeu­nes vil­la­geoi­ses nues jusqu à mi-cui­s­se, où les cla­ve­cins jou­ai­ent tout seuls, tant l’air était chargé de folle gaîté, voici La Gu­er­re des Val­ses qui nous fait fort heu­reu­se­ment ou­blier le cau­che­mar des car­na­ges sci­en­ti­fi­ques mo­der­nes en met­tant sous nos yeux une autre sorte de ba­tail­les: des ba­tail­les à coups de notes mu­si­ca­les, des ba­tail­les régies par les ba­guet­tes ma­gi­ques des chefs d’or­ches­tre, du mi­li­eu de ces roses sau­va­ges qui em­bau­ment, du côté de Baden ou bien de Vösslau, les ta­ver­nes de la ban­li­eue vi­en­noi­se.

Vous di­rai-je l’ar­gu­ment de ce film ra­vis­sant, délicat, con­struit avec une rare mi­nu­tie et qui, pour­tant, dis­si­mu­le tou­jours sa char­pen­te sous un aban­don mu­si­cal qui sem­ble des plus grands?

La Gu­er­re des Val­ses, c’est un cha­pi­tre de l’his­toi­re de la valse.

Ce sont les péripéties de cette gu­er­re que re­tra­ce le film qui se ter­mi­ne — con­formément à la vérité his­to­ri­que — par la récon­ci­li­a­ti­on de Strauss et de Lan­ner et par leur col­la­bo­ra­ti­on qui de­vait abou­tir au « grand siècle » de la valse, à ce règne de la mu­si­que sci­n­till­lan­te, entraînante et par­fumée que con­nurent en­co­re nos pa­rents et que nous re­gret­tons si âpre­ment au­jourd hui, alors que nos nerfs sont en lam­beaux, que notre op­ti­mis­me est si irrévo­ca­ble­ment brisé.

Film splen­di­de, La Gu­er­re des Val­ses bénéficie d’une dis­tri­bu­ti­on de tout pre­mier ordre.

La A. C. E. osa de tout temps s’en­tour­er, pour ses films français, de col­la­bo­ra­teurs de choix.

Ici, il faut citer Fer­nand Gra­vey, tou­jours beau, ver­veux et sou­ple; Je­ani­ne Cris­pin, toute grâce; le bon Dïanem; l'ex­cel­lent Char­pin, qui sait se méta­morp­ho­ser de Mar­seil­lais en Vi­en­nois sans le moind­re mal; et de nom­breux au­tres, tous réel­le­ment ex­cel­lents.

Dario Vidi.

MAI­SON — HUIS

Jules Peelers I

14, rue Hou­blon­nière - Hop­land, 14, AN­VERS — ANT­WER­PEN

Fondée en Ge­sticht in 1870

Tapis

tous

Tis­sus

ipU

en tous gen­res

in a'

Stof­fen

apij­ten

in allen aard

LI­NO­LE­UM

Au Mo­no­po­le

6ran­de Mai­son de Bla~c

31, Marché au Lait - Coin rue Vle­min­ck

Téléphoné 272.00 I

COU­VER­TU­RES COU­VRE - CITS LIN­GE­RIE LINGE DE TABLE S T O R ES R IDE­AUX R ON­NE­TE­RIE

Rîniîï Ai 10o,° aux mem­bres de la "Ligue de fa­mil­les nom­breu­ses” et In­va­li­des de Gu­er­res

Ma­ga­zijn van alle soor­ten ge­maaak­te en on­ge­maak­te G O E D E R K N. Groote keus vas alle soo­nen Werk­kie­len, Broe­ken, Over­als, Lange gri.​tze-cn Kak­hi-Frak­ken Groote keus in KINDS­KOR­VEN­GOED

Wed. A. Nie­mans-Van Riel

Lange Beel­de­kens­straat.​144.​Tel. 264.32

Ne­vens de Wetstraat

Dit huis heeft geeu bij­hui­zen


Le Globe est une bois­son rafraîchis­san­te d’une pureté et d’une fi­nes­se in­com­pa­ra­bles.

Son goût ex­quis, son par­fum suave et sa déli­ci­eu­se fraîcheur, lui ont valu son

L'AME DU CI­TRON

LONDÔiÿjtgTvûftga

LA GU­ER­RE DES VAL­SES


Ver­wacht

BIN­NEN­KORT DE OR­OOTE WEEN­SCHE FILM

WALS-STR1JD

Het zal de groote mu­zi­ka­le pronk­film van het sei­zoen zijn. Speelt ten tijde van Lan­ner en Strauss in Wee­nen en Lon­den. Bei­den strij­den om de eer dc beste wal­sen te com­po­neeren. Het komt tot ein­sti­ge mu­zi­ka­le con­flic­ten, die tot een reeks bui­ten­ge­wo­ne ko­mi­sche com­pli­ca­ties lei­den en waar­van ei­gen­lijk de ver­lo­ving van de En­gel­sche ko­nin­gin met Edu­ard van Con­bu­ry aan­lei­ding is.

Dtezs film toont ons de heele ro­man­tiek van den Bie­der­mei­er-tijd in haar volle schoon­heid en zor­ge­loos­heid en naast de vrool­ij­ke tooneel­tjes uit het oude, mu­zi­ka­le Wee­nen zal zij een reeks won­der­ba­re en prach­ti­ge scènes uit het hof­le­ven van de vo­ri­ge eeuw bren­gen. Fer­nand Gra­vey, Ja­ni­ne Cris­pin, Ar­let­ty, Char­pin, Oli­vier, M'ade­lei­ne Geray en Dranem spe­len de hoofd­rol­len. Het sce­na­rio is van Hans Mul­ler en Ro­bert Lieb­mann. De mu­ziek is ge­com­po­neerd met ge­bruik­ma­king van wals­me­lo­dieën van Lan­ner en Strauss. Deze film gaat voor­ze­ker een groot suc­ces te­ge­moet.

HET KAS­TEEL DER DROOiAEN

met

LU­CIEN RA­ROUX

PRIN­CES­SEN GRIL

met

MARIE BELL

AL­BERT PRE­JEAN AR­MAND BER­NARD

ZIJNE KEI­ZER­LIJ­KE HOOG­HEID

met

MARIE GLORY

GE­OR­GES RI­GAUD GAS­TON JAC­QUET

Mu­ziek van

FRANZ LEHAR

VE R WE R IJ A. VAN WEE­REN

ANT­WER­PEN

DE COLS, HEM­DEN, MAN­CHET­TEN

WOR­DEN BIJ

A. VAN WKE­REN

OP NIEUW GE­WAS­SCHEN GEEN GE­SCHEUR­DE DAS­SEN MEER door ge­bre­ve­teerd stel­sel GEEN CHLOOR VER­ZORGD WERK MI­NI­MUM SLEET

Een SPE­CI­A­LIST

siads 1907

VOOR: On­der­ne­ming On­der­koud Her­stel­ling V er­nieu­wing

VAN

DAKEN

Fr. Dol­feyn

ANT­WERP­SCHE TEL.993.27

STEEN­WEG, 274 wamm­ma OUDE - GOD