Programma van 16 tot 20 nov. 1924



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#870

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Pro­chai­ne­ment

PRO­GRAM­ME du 16 au 20 NO­VEM­BRE

M. Le­vesque et P. Me­ni­chel­li

dans le grand succès

1. Bebel et Quin­quin.

(One-Step)

A. Chan­tier

MUL­HOU­SE

voy­a­ge

3. Fif­res et Tam­bours-

(Air de bal­let)

iet

CHAIR ET SANG

drame in­ter­prété par

Lon CHA­NEY et Edith RO­BERTS

Bêtes... comme les Hom­mes

Comédie

Pen­dant la Pause

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D’après le célèbre vau­de­vil­le de Ge­or­ges FEY­DEAU

Se­mai­ne pi

Alice TERRY et Fr;

LES DEUX

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{BÊTES... com­mes les HOM­MES

Une Ex­tra­or­di­nai­re Cu­ri­o­sité Cinéma­to­grap­hi­que

UN FILM DONT TOUS LES AC­TEURS SONT DES ANI­M­AUX

Faut-il at­ta­cher à ce litre ma­li­ci­eux: « Bêtes... comme les Hom­mes », le sens d’une bou­ta­de amère d’une mo­ra­lis­te désabusé? Ne doit-on pas sup­po­ser, au con­trai­re', qu’en tour­nant ce tiJin ori­gi­nal dont tous les ac­teurs sont des ani­m­aux, MM. Al­fred Ma­chin et Henri YVul­schl­c­ger, fer­vents amis des bêtes, ont voulu, tout sim­ple­ment, nous démon­trer que nos frères inféri­eurs pou­vai­ent, ccom­me des hom­mes, de­venir des étoi­les de i „ran P

V'tvI. Al­fred Ma­chin, dont les lec­teurs de « LTi-lus­lra­ti­on » con­nais­sent déjà les bel­les éludes pho­to­grap­hi­ques rap­portées de la jun­gle af­ri­cai­ne, s’est, depui long­temps, con­sa­cré à la cinéma­to­grap­hie des ani­m­aux. Après avoir nolé, sur le vif, les mœurs des fau­ves en li­berté, il a trans­formé son jar­din de Nice en une vaste ména­ge­rie où vi­vent, en bonne in­tel­li­gen­ce, les hôtes d’une mo­der­ne arche de Noé. A force de se tenir en con­tact di­rect avec ce petit peu­ple et de l’ob­ser­ver, M. Ma­chin, qui est un ex­cel­lent met­teur en scène de cinéma, s’est aperçu que la comédie ani­ma­le n’était pas, au fond, très différente de la comédie hu­mai­ne, et il eut l’idée de con­fier à cette trou­pe ori­gi­na­le i’in­ter­préta­ti­on d’un scénario.

‘Nous ne som­mes plus « au temps où les bêtes par­lae­int »; nous som­mes à l’époque où elles « jou­ent » de­vant un ob­jec­tif en­re­gi­streur.

L’em­ploi des ani­m­aux à l’écran fut tou­jours bien ac­cu­eil­li par le pu­blic. Les Améri­cains ti­rent sou­vent d’heu­reux ef­fets ne l’in­ter­ven­ti­on d’un petit chat, d’un chien ou d’un oi­se­au dans quel­que ro­ma­nesque an­ec­do­te. Les ani­m­aux sont généra­le­ment très « pho­togéni­ques ». Et 1 on a vu des chim­panzés jouer des rôles im­por­tants dans des i l'ms d’ave­n­tu­res. Mais ja­mais l’on n’avait osé

man­der à une col­lec­ti­vité ani­ma­le l’ef­fort d’une col­la­bo­ra­ti­on étroi­te et ex­clu­si­ve. C’est pour­tant la ga­geu­re que vi­en­nent de réali­ser, avec le plus vif succès, les au­teurs du film dont nos lec­teurs ont au­jourd’hui sous les yeux les scènes ca­ractéris­ti­ques.

Ce film est un drame d’amour, traité avec une irrévéren­cieu­se gra­vité ei des in­ten­ti­ons pa­ro­di­ques dont se di­ver­tiront les ama­teurs de cinéma qui n’ont pas oublié les grands succès de cos dernières années: les Ex­ploits d'Elai­ne, Un pau­vre Amour et U At­lan­ti­de. Après un court pro­lo­gue où nous voy­ons Chan­te­c­ler, au lit, et- prévenu par son réveil­le-ma­tin qu’il est temps de faire lever le so­leil, le scénario nous décrit la pas­si­on mal­heu­reu­se d’un bull-dog, le rude et jo­vi­al Jim, pour la co­quet­te pe­ti­te chi­en­ne Elai­ne, gra­ci­eu­se et fri­vo­le créature qui ne songe qu’à s’amu­ser et à plai­re. Re­gar­dez-les: avec son fou­lard trop voy­ant, sa cas­quet­te de lad et sa pipe, le lour­daud ne sau­rait séduire du pre­mier coup sa fine com­pag­ne qui s’ap­puie avec tant d’adres­se négli­gen­te, de­vant le pho­to­grap­he, sur son om­brel­le fan­fre­luchée. Il lui fau­d­ra lut­ter héroïque­ment pour conquérir cette Célimène.

De la ville voi­si­ne ar­ri­ve en auto un char­mant fox à poil ras, nommé \. illy, snob ac­com­pli, lion dan­seur, ga­lant, frétil­lant, musqué, pom­madé, ar­bi­tre des élégan­ces ca­ni­nes. Elai­ne, que le gros Jim im­por­tu­ne, s’em­pres­se de flir­ter avec ce sé-

duisant ca­va­lier qui l’entraîne au dan­cing où tri­omp­he un bril­lant jazz-band de la­pins. Le fox lui ap­prend l’art de fox-trot­ter avec grâce et de tan­gu­er on­du­leu­se­ment. Et le cou­ple se trou­ve si bien as­sor­ti que, peu de jours après, on célèbre so­len­nel­meut le ma­ria­ge des deux dan­seurs.

La cérémonie fut mag­ni­fi­que. Les équi­pa­ges, con­duits par des la­pins, évoluèrent avec ai­san­ce sur la place de l’église. Le répas de noces — un lunch de tren­te cou­verts — somp­tu­eux et raf­finé, per­mit d’ad­mi­rer les bel­les manières des pou b qui sa­vent ma­nier avec désin­vol­tu­re une cuil­ler et un verre à bor­deaux. On vit des coqs, émous­tillés, al­lon­ger sour­noi­se­ment leur ergot sous la table pour faire de la patte à leur voi­si­ne. Le maire pro­nonça Un dis­cours un peu trop déve­loppé, qui en­chan­ta d’abord les con­vi­ves, puis les fit bâillir cru­el­le­ment. Et les invités ter­minèrent joy­eu­se­ment la journée en se ren­dant à la fête où les at­ten­dai­ent de nom­breu­ses at­trac­ti­ons. Sur un ring, con­struit selon tou­tes les règles, fut dis­puté, sous leurs yeux, un cham­pi­on­nat de boxe ar­bi­tré et chron­ométré par un lapin. Ce fut vrai­ment un beau ma­ria­ge.

Mais le pau­vre Jim, vous le pensez bien, ne pou­vait pren­d­re sa part de la joie générale. Il grinçait des dents dans son coin et fumait ra­geu­se­ment sa cour­te pipe. Et lorsque le soir fut venu et que les jeu­nes époux se fu­rent retirés dans la cham­bre nup­ti­a­le, le ja­l­oux fit ir­rup­ti­on dans la mai­son et, avec une bru­ta­lité inouïe, ex­pul­sa son élégant rival qui s’en­fuit pi­teu­se­ment au galop, dans la nuit, pouf aller se réfu­gier dans son an­cien logis de garçon.

Cette at­ta­que brusquée n’eut pas le don d’émer­veil­ler Elai­ne. Elle re­pous­se le butor avec in­dig­na­ti­on, prépare sa va­li­se, at­ta­che une lais­se au col­lier de la sou­ris blan­che qui lui ser­vait de car­lin et se di­ri­gea vers la gare pour aller re­trou­ver son pau­vre petit, mari dis­pa­ru. Le train s’ébran­le, conduit par le chien-méca­ni­cien et chargé de vo­lail­les voy­a­geu­ses. Jim, n’héri­tant pas à jouer les Ma-cis­te, s’ac­cro­che au der­nier wagon et tente d’im­mo­bi­li­ser le con­voi. N’y pou­vant par­ve­nir, il lui fait pren­d­re une faus­se di­rec­ti­on.

Un ai­guil­la­ge per­fi­de lance l’ex­press sur le ter­ri­toi­re re­dou­ta­ble du Tog­gar où la gue­non Titinéa règne sur un peu­ple de qua­dru­ma­nes.

Titinéa at­ti­re vo­lon­tiers dans son do­mai­ne les Saint-Avit et les Mor­han­ge du cla­pier et de la bas­se-cour. Mais ce n’est pas pour les en­fer­mer dans une gaine d’ori­chal­que: elle se con­ten­te de les met­tre à la bro­che. Le féroce Jim, en qui la pas­si­on a décidément tué tout sens moral, n’hésite pas à li­vrer la pau­vre Elai­ne et tous ses com­pag­nons de voy­a­ge à la ter­ri­ble ogres­se.

Il mine la voie et fait dérail­ler le train qui est immédia­te­ment pillé par les indigènes, selon les meil­leures tra­di­ti­ons du Châtelet.

Elai­ne est jetée dans les fers. La reine du Tog­gar la fait en­fer­mer dans un sou­ter­rain où elle su­bi­ra le sup­pli­ce des fem­mes infidèles: elle sera dévorée par un boa. Et, en effet, voici venir un ser­pent mon­struex qui rampe vers la cou­pa­ble et com­men­ce à la fas­ci­ner.


La mi­nu­te est tra­gi­que et le bour­reau ê.l la vic­ti­me jou­ent cette scène avec une vérité et une com vic­ti­on qui ne doi­vent rien à la con­ven­ti­on théâtrale. Mais le char­me de la jeune cap­ti­ve opère des mi­ra­cles. Le gar­dien de la pri­son est un four­mi­lier qui n’a pu res­ter in­sen­si­ble à tant de grâce. Il sau­ve­ra sa pri­son­nière. Pas une mi­nu­te à per­d­re. Avec une ha­bi­leté toute pro­fes­si­on­nel­le, le ta­ma­noir creu­se rapi­de­ment un cou­loir dans la terre, perce la cloi­son, fait évader la pau­vre Elai­ne qui trem­ble con­vul­si­ve­ment: puis il re­vient et fait face au mon­stre avec le­quel il va en­ga­ger un ter­ri­ble com­bat.

La fu­gi­ti­ve se dis­si­mulé dans un forêt. Elle croit avoir trouvé une ca­chet­te sûre dans une malle aban­donnée; hélas l'atro­ce Jim, qui l’a sui­vie, préci­pi­te la mal­le-et son con­te­nu au fond d’un ravin où pas­sait précisément le pu­sil­la­ni­me Willy, en train de cher­cher les tra­ces de son épouse in­for­tunée. Voilà un mari bien con­tent de voir sa femme lui tom­ber du ciel, mais Jim bon­dit à sa

ren­con­tre et le con­traint de nou­veau à une fuite sans gloi­re.

Après mille ave­n­tu­res pathéti­ques, Elai­ne est rentrée dans son vil­la­ge. Le peu­ple singe a voulu la sui­vre et a dévasté cette région pai­si­ble, Willy a dis­pa­ru et Jim re­vient, sim­ple, bru­tal et fort comme Dou­g­las Fair­banks. Vous croy­ez, sans doute, que la fra­gi­le Elai­ne va, se détour­ner avec hor­reur de son persécu­teur? Pas du tout. La jeune héroïne connaît les tra­di­ti­ons du cinéma améri­cain où la force mus­cu­lai­re a tou­jours le der­nier mot. Elle s’em­pres­se donc, à l’in­star de tou­tes les blon­des étoi­les de Los An­ge­les, de tom­ber dans les bras du ro­bus­te mâtin et de lui pro­me­t­tre une tendres­se éter­nel­le.

Ce scénario, on le voit, est con­for­me à tou­tes les règles du genre trans­at­lan­ti­que. C’est une tra po­si­ti­on fidèle des ef­fets clas­si­ques de la dra­ma­tur­gie de l’écran. La sa­veur de cette pa­ro­die sera goûtée par tous les pu­blics.

[BEEST... als Je MEN­SCHEN

Beest... als de Men­schen » is een bui­ten­ge­wo­ne ki­ne­ma­to­gra­fi­sche kurio­zi­teit; het is de eer­ste film uit­slui­tend ver­tolkt door die­ren en dit op de meest, ver­ras­sen­de wijze.

ik Al­fred Ma­chin, en Henri Wul­schle­ger, die twee jaar lang aan dezen aarts­moei­lij­ken film heb­ben ge­werkt maak­ten ervan als een ver­o­pen­ba­ring van dc won­der­ba­re be­vech­te­lijk­heid der die­ren, van hun ex­pres­sief-voJ Ie ge­waar­wor­din­gen en van hun... aan­pas­sings­ver­mo­gen. Zij heb­ben de die­ren doen « spe­len- » zooals La Fon­tai­ne ze in zijn fa­be­len deed « spre­ken ».

Door echt klui­ze­na­ren-ge­duld zijn zij er in ge­lukt de « bees­ten » zooals do men­sche­ai te doen zijn en tot in de min­ste de­tail­leerin­gen.

Het is voor­al op deze schijn­baar nie­ti­ge de­taii-leerin­gen dat wij de aan­dacht van het pu­bliek wil­len ves­ti­gen, o.a.: de waar­lijk ver­ba­zen­de

han­dig­heid waar­me­de kip­pen zich be­die­nen van een lepel en een wijn­glas; het ver­liefd doen van een haan voor zijn mooie ge­buur-kip wie hij onder de tafel, een « poot­je » zet — het kod­di­ge « poot-ge­klap » dier­zelf­de neer­hof­h­cl­den — het chro­no­me­tree­ren van een boks­match door een ko­nijn— het spel van den hond’en de boa... enz.

Een hu­mo­ris­tie­ke, sa­ty­rie­ke en ori­gi­neele ei­gen­aar­dig­heid is deze die­ren­film die als een pa­ro­die kan door­gaan op de 3 suc­ces­vol­le ban­den: Ele­nefs lot­ge­val­len, Anne Lief­de en At­lan­tic en ook wel cens op de on­mo­ge­lij­ke, klas­siek ge worde 11 tra­di­ties van liet Ame­ri­kaansch sce­na­rio ge­schrijf.

De bul­dog Jim be­mint de lief­tal­li­ge Elene. Deze vindt hem échter veel te grof en is on­ein­dig ge­voe­li­ger aan de ga­lan­te mooi-doe­ne­rij van een heel snob­si­gen fox, Willy. Met hem leert zij fox-trot en tango en zoozeer be­valt hij haar dat zij niet hem trouwt. De brui­loft is schit­te­rend: een tafel met 3o ge­noodig­den: een maal om van te lik­ke­baar­den! En tot slui­ting der fees­te­lijk­he­den een goed ge­or­ga­ni­seer­de bokx­match - liet suni­nu­hi van onze mo­der­ne be­scha­ving! — Aiel ra­zer­nij woont Jim dit alles bij en bui­ten zich zelf van ja­loer­sch­heid dringt hij ’s nachts in de kamer d(( ech­te­lin­gen en ont­voert de bruid « mani mi­li­ta­ri >ç Ver­ont­waar­digd stoot de « ge­schaak­te » den on­stui­mi­ge van zich af en gaat op zoek naar den echt­ge­noot die in den nacht ge­vlucht was...

Na tal van avon­tu­ren, waar­bij Jim zich als een echte ma­cis­te deed kenne, landt Elene’s trein aan op het grond­ge­bied van de woes­te Ti­ti­nea. Elene, de on­trou­we, wordt ter dood ver­oor­deeld doch de be­koor­lijk­heid der jonge ge­van­ge­ne doet won­de­ren, op het kri­ti­sche oog­en­blik wordt zij gered en ijld naar het woud waar zij, vol­gens Ame­ri-kaam­sche wijze, toe­val­lig een kof­fer vindt dat ech­ter dor wraak­lus­ti­ge Jim in een af­grond wordt ge­wor­pen... waar­in juist Willy naar zijn «vrouw» aan het zoe­ken is. Ten twee­de male wordt Willy op de vlucht ge­dre­ven door den on­ver­saag­den Jim na dui­zend pa­the­ti­sche voor­val­len is Elene terug in haar dorp aan­ge­ko­men, ach­ter­volgd door Ti­ti-nea’s apen ge­le­de­ren die gansch de rus­ti­ge streek heb­ben ’t on­derst­bo­ven gezet. Willy is ver­dwe­nen, zon­der adres ach­ter te laten en Jim, komt terug, bru­taal en sterk als Dou­g­las. En, om tri de ge­woon­te te blij­ven der blon­de «ster­ren» van Los An­ge­los werpt zij zich in de... « poo­ten » van den on­o­ver­win­ne­lij­ken Jim en zw-eert hem eeu­wi­ge trouw: het Recht van den Sterk­ste!

OG1E CI­NE­MA

PRO­GRAM­MA van 16 tot 20 NO­VEM­BER

1. Bebel en Quin­quin. • . . A- Chan­tier

(One-Step)

P ro chai­ne­ment

MUL­HOU­SE

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. Friers en Trom­me­laars . . .

E. Gil­let

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VLEE­SCH EN BLOED

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Notre ve­det­te: Ra­quel MEL­LER

Quand paraî -tront ces lig­nes, cette sou­ple fleur d'Es­pag­ne se sera vue trans­plantée pour quel­ques jours dats notre pays de brouil­lard. Et avant l’hiver mo­ro­se, nos yeux auront pu se com­plai­re à la vue de sa fïère beauté, de son exo­tis­me cap­ti­vant, de sa grâce chau­de, ex­pres­si­ve, trou­blan­te...

Di­thy­ram­bi­que ver­bia­ge, s’écrieront d’au­cuns, des rares qui ig­no­rent et veu­lent ig­no­rer ceux et cel­les qui ap­por­tent à l écran leur ta­lent, leur génie, leur beauté, et s'af­fi­nant en­co­re pour mieux ser­vir le dieu ma­gi­que.

Mais point ne ju­geront de la sorte ceux qui sa­vent quel riche creu­set est ce VII« art, où se fon­d­ent et s ' amal­ga­ment, pour don­ner nais­san­ce à d’ad­mi­ra­bles re­con­sti­tu­ti­ons animées, et le dur métal des ca­ractères, et lu fi­nes­se des ex­pres­si­ons, et la sobriété des ges­tes.

Ra­quel Mel­ler est un des plus précieux éléments con­sti­tu­tifs des films qu elle aide à créer. Avant de se con­sa­crer aux ima­ges animées, elle fut ex­cel­len­te bal­le­ri­ne, di­seu­se ex­per­te et chan­teu­se ap­plau­die.

L'écran l’a touché de ses blan­ches ailes: et son des­tin fut décidé!

Vous n'y croy­ez plus, chère lec­tri­ce, à la légende de la jolie fil­let­te à la­quel­le il a suffi de se trou­ver au mo­ment pro­pi­ce au stu­dio, pour qu’un « di­rec­tor »

en quête d ’ une perle, mit son dévolu sur la rou­gis­san­te jeu­nes­se, lui décou­vrant mille qua­lités de pho­to-1 génie, de spon­tanéité, d'ex­pres­si­on, pro­p­res à la, muer immédia­te­ment en étoile de toute première gran­deur; vous n’y croy­ez plus à ces bo­bards yan­kees, et vous avez bien rai­son. — Etre sacrée du jour au lend­emain ve­det­te, et cela sans ju­di­ci­eu­se prépa­ra­ti­on, — à d’au­tres!

Et pour­tant, il est de « pe­ti­tes bon­nes fem­mes » qui s'im­po­sent, sinon endéans les vingt-qua­tre heures, du moins en quel­ques mois; il en est qui, sans le sa­voir même, ont le cinéma dans la peau. Et de cel­les-ci est Ra­quel Mel­ler.

Coup sur coup, deux bel­les pro­duc­ti­ons, qù elle rem­plit un rôle prin­ci­pal, nous l’ont fait apprécier. La Con­cep­ti­on des Op­primés, comme Vi­o­let­ta des Vi­o­let­tes Impéri­a­les, fu­rent éga­le­ment fêtées par le pu­blic. Et cette pe­ti­te chan­teu­se de ca­ba­ret chan­tant, dont peu con­nais­sai­ent le nom chez nous avant l’ap­pa­ri­ti­on de ces deux grands films de Rous­sel, a con­quis tous les en­thou­si­as­mes.

Née en Es­pag­ne, Ra­quel Mel­ler débute toute jeune dans un petit mu­sic-hall de Va­len­ce, Re­mar­quée pour sa belle voix, elle chan­te bientôt dans tou­tes les gran­des vil­les es­pag­no­les, puis part au Brésil, où l’at­ten­dent de nou­vel­les ova­ti­ons, et où elle ris­que même un soir d’être aveuglée par les pièces de mon­naie qu’on lui jetait sur la scène...

Ra­quel Mel­ler, rôle de " Con­cep­ti­on „ dans Les Op­primés.

4-« ANNÉE N° 32

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L Cdi­teur"' J MEU­WIS­SEN, 10-12. rut Char­les de CoSfer, T)'uxe/fés Téléphone 316 78 Comp­te chèque* postaux î 46.332 heb­do­ma­dai­re il­lu­s­tre pa­rais­sant le ven­d­re­di L Abon­ne­ment an­nu­el 25 fronts


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Elle chan­te en­s­ui­te dans tou­tes les gran­des vil­les d'Eu­ro­pe.

Les débuts de Ra­quel Mel­ler au cinéma sont récents. C’est sous la di­rec­ti­on d’Henri Rous­sell qu’elle tour­ne pour la première fois dans Les Op­primés. Son in­ter­préta­ti­on du rôle de « Con­cep­ti­on» la clas­se au pre­mier rang des étoi­les de l’écran. Tou­jours, avec H. Rous­sell, elle tour­ne en­s­ui­te Vi­o­let­tes Impéri­a­les, un grand film qui nous fait as­sis­ter à la cu­ri­eu­se odyssée d’Eugénie de­Mon­tijo, impéra­tri­ce des Français, et à la vie sous le se­cond Em­pi­re. Dans ce film, dont toute la première par­tie fut tournée à Séville, Ra­quel Mel­ler in­ter­prète le rôle de Vi­o­let­ta, la pe­ti­te mar­chan­de de fleurs. En pe­ti­te jupe de toile blan­che à vo­lants rou­ges, casquée d’une che­ve­lu­re d’ébène où meurt une rose pour­p­re, elle offre ses vi­o­let­tes aux pas­sants, avec la sim­pli­cité fière d'une véri­ta­ble gi­ta­ne; nulle autre que la gran­de ar­tis­te es­pag­no­le ne pou­vait in­ter­préter un tel ta­lent, une telle vérité, le rôle dif­fi­ci­le et com­plexe de Vi­o­let­ta.

Ainsi en moins d’un an, s’est élevée jusqu’au Zénith une nou­vel­le étoile dont l’éclat égale celui des plus con­nues, dont le ta­lent s'égale à celui des gran­des ve­det­tes de ciné — à la po­pu­la­rité par­fois surfai­te — des plus célèbres ar­tis­tes de Ca­li­for­nie et d’ail­leurs.

A la gran­de ac­tri­ce es­pag­no­le, notre hôte de quel­ques jours, l'hom­ma­ge re­con­nais­sant de

Ciné-Re­vue.

Nou­vel­les cinéma­to­grap­hi­ques

Leurs Films Préférés

Un confrère nous donne le film préféré des prin­ci­paux per­son­na­ges qui for­ment le haut aréopage de la Société des na­ti­ons:

M. Her­ri­ot: Le Cour­ri­er de Lyon.

M. Mac Do­nald: Le Voleur de ißagdad.

M. Theu­nis: L'en­fant des Fland­res.

Mgr Seipe!; Le Der­nier des Habs­bourg.

Sir Eric Drum­mond: L''Em­pe­reur des Pau­vres.

M. Marx: La Ca­ra­va­ne vers l’Ouest.

M. Stre­se­mann: Le Pa­ra­dis Perdu.

M. Na­n­sen: Nan­ouk l’Esquim­au.

M, Henri de Jou­ve­nel: Clau­di­ne et le Pous­sin.

Comte Ap­po­nyl: La Cour­on­ne X>olée.

M. Lou­cheur: Dis­trac­ti­on de Mil­li­ar­dai­re.

M. Tchitchérine: La Nuit Rouge.

M. Mac Addo: Le Roi du pétrole.

Khe­mal Pacha: La Vier­ge de Stam­boul.

M. Al­bert Tho­mas: 'Cra­vail.

Le confrère ne nous dit pas s'il est ques­ti­on de réali­ser, pour le comp­te de la Société des Na­ti­ons, un grand film; La Gu­er­re et la Paix, d'après Léon Tol­s­toï...

Point de vue

Alors que King Vidor, le met­teur en scène de la Me­tro-Gol­dwyn, tour­nait Hap­pi­ness (Le Bon­heur) avec Lau­ret­te Tay­lor, il eut be­soin pour tour­ner un petit rôle d’un fi­gu­rant in­tel­li­gent. Il entra en pour­par­lers avec un jeune étu­di­ant dont le phy­si­que répon­dait au type qu’il cher­chait; mais ce jeune homme, bien que n'ayant au­cu­ne expérien­ce de l’écran, exi­ge­ait des ap­poin­te­ments élevés. I

— Il me sem­ble, fit re­ni­ar­quer le met­teur en scène, que vous de­man­dez bien cher pour ce que vous savez faire.

— C’est juste, répon­dit le futur ac­teur; mais c'est jus­te­ment parce que je ne sais pas faire ce que vous

me de­man­dez que la dif­fi­culté sera plus gran­de pour moi que pour n’im­por­te quel autre fi­gu­rant.

Et King Vidor se lais­sa con­vain­cre et n’eut pas à s’en re­pen­tir.

Hu­mour

Anna Q. Nil­son, la jolie pe­ti­te ve­det­te de la Me­tro-Gol­dwyn, dési­reu­se de faire ac­qui­si­ti­on d’un man­teau de four­ru­re, se ren­dait l’autre jour chez un four­reur de Lo$ An­ge­les où son choix se fixait bientôt sur une mag­ni­fi­que cape de skungs.

— Ce n’est pas de Li­mita­ti­on? s’en­quit-el­le pru­dem­ment.

— Non, ma­da­me, c’est du véri­ta­ble skungs in­u­sa­ble; vous le por­te­rez pen­dant des années.

— Et cela ne s’abîme pas à la pluie?

— Ma­da­me, répon­dit le foürreur, je ne peux vous af­fir­mer qu'une chose: c’est que je n'ai ja­mais en­ten­du dire que les skungs aient l'ha­bi­tu­de de por­ter, des pa­ra­p­lui­es!

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jVli­ra­clc de Demain

Murk Wal­ton sor­tit du la­bo­ra­toi­re.

11 avait la tête en feu, les yeux con­vul­sifs, des ges­tes brusques et vi­o­lents d'homme en proie à la plus vive agita­ti­on.

Il mo­no­lo­gu­ait.

— Pour­tant nous som­mes arrivés au seuil du mystère. En­co­re un pas, l’homme nou­veau sera créé. 11 vivra. Il agira. Conduit par la pensée de son créateur il mar­che­ra vers la gloi­re, par la ruse et pur lu force. Un pas seu­le­ment. Dis, Lo­vel­lo, en­co­re un pas. Fais un ef­fort de di­vi­na­ti­on. Et An­net­te Wells est à moi. Ah! Ma belle An­net­te! Ma douce An­net­te! On ne mépri­se­ra plus alors Mark Wal­ton de­venu le maître de l’homme nou­veau et ca­pa­ble de s’im­po­ser de force aux au­tres hom­mes.

11 al­lait, se frap­pant du poing le front ruis­se­lant de sueur comme sous l’in­flu­en­ce d’une ten­si­on extrême de l’es­prit.

C’est que Mark Wal­ton, avec son ca­ma­ra­de et com­pli­ce Lo­vel­lo, s’était attelé au problème le plus ardu que les sa­vants se soi­ent ja­mais posé.

11 vou­lait, dieu de la méca­ni­que et de la sci­en­ce, for­mer, non de limon mais de fer, un être nou­veau, qu’il ap­pel­le­rait l’homme de demain, l’homme futur, comme Vil­liers de l’Isle Adam avait nommé sa

célèbre au­to­ma­te l’Eve fu­tu­re, et lui in­suf­fler une âme, la si­en­ne, une vo­lonté, la si­en­ne, pour réali­ser ses rêves, tous ses rêves.

Rêves de ri­ches­se?

Oui, Sans doute. L’époque mo­der­ne est-el­le autre chose qu’une uni­ver­sel­le compéti­ti­on. Çe n’est plus l’an­ti­que strug­gle for life, c’est la lutte pour l'or qui donne la puis­san­ce et les jouis­san­ces. Jouir, être riche pour jouir, telle est la de­vi­se, telle est lu pensé de la plu­part de nos con­tem­po­rains. A ce rêve ils sont prêts à tout sa­cri­fier, jusqu'à leur hon­neur.

Wal­ton, em­ployé comme secrétaire dans la vaste lac­to­re­rie Wells et Fa­ra­day, en avait assez de sa si­tu­a­ti­on sub­al­ter­ne et de sa médi­o­crité. Il vou­lait être riche. Il vou­lait com­man­der. Il vou­lait posséder la fac­to­re­rie qu’il ser­vait en sous-or­d­re.

Rêves d'amour?

Aussi.

L’homme a-t-il en vérité une autre fin que cel­le-là: la femme? S'il veut être riche "pour jouir, en quoi lui con­sis­te la jouis­san­ce, sinon dans la sa­tis­fac­ti­on de son. pre­mier in­stinct, la conquête de l’éter­nel féminin

Pour Wal­ton comme pour les au­tres, être riche

Ai.​nette mépri­sait le jeune homme.

LE MOU­L­IN ROUGE

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DE 1- ORDRE OR­CHES­TRES


n'était qu’un moyen pour ob­te­nir la main d’An­net­te Wells, fille uni­que de son pa­tron.

Oh! Ce ne se­rait pas fa­ci­le!

Aux premières avan­ces du jeune homme,

An­net­te avait répondu par des re­buffa­des ca­pa­bles de décou­ra­ger le plus ob­stiné. Elle ne lui avait pas caché son mépris. D’au­tant plus qu’el-le ne voy­ait pas sans plai­sir tour­ner au­tour d'elle, pa­pil­lon au­tour de la flam­me, lè beau Harry Ross, cri­mi­no­lo­gis­te célèbre et détec­ti­ve ex­tra­or­di­nai­re, qu’elle avait eu l'oc­ca­si­on de ren­con­trer chez des amis et chez son père même.

Harry n'était, pas in­sen­si­ble. Il avait admiré An­net­te pour sa beauté phy­si­que de noire aux yeux bleus, et pour la fran­chi­se de son ca­ractère. De l’ad­mi­ra­ti­on à un sen­ti­ment plus doux la dis­tan­ce est vite fran­chie entre un jeune homme et une jeune fille.

I-[arry n’osait pas la fran­chir. An­net­te se ré-, ser­vait. Mais tous deux sen­tai­ent bien que leurs des­tinées, rap­prochées par le ha­sard n’al­lai­ent pas man­quer de bientôt se nouer.

Wal­ton le de­vi­nait aussi.

Il n'en était que plus ar­dent à la pours­ui­te de son rêve. Il n'en sup­por­tait qu’avec plus d'amer­tu­ne la mau­vai­se hu­meur de la jeune fille.

— J’aurai ma re­van­che, proférait-il en déam­bu­lant à tra­vers le vaste hall du château, où il pour­sui­vait ses espéran­ces. N’est-ce pas, Lo­vel­lo, con­ti­nu­att-il en s’adres­sant à Son aller ego qui sor­tait à son tour du la­bo­ra­toi­re.

trôle des va­gues flui­di-ques, sans quoi l’homme de fer ira frap­per à hue et à dia, sans di­rec­ti­on et sans choix, et la vi­si­bi­lité con­stan­te de l’au­to­ma­te dont on pour­ra de la sorte contrôler tous les ges­tes.,

— Je le vois, mar­chant vers nos en­ne­mis, im­placa­ble comme le des­tin, cœur de. fer, âme de bron­ze, ser­vant tous nos intérêts et tous nos in­stincts.

— Nos amours et nos hai­nes.

— Nos amours, répéta Wal­ton, se lais­sant aller, su­bi­te­ment à une son­g­ed rie où pas­sait fine, élégante et vo­lon­tai­re An-net­te Wells, la désirée, qui ne vou­lait pas se lais­ser pren­d­re.

Puis comme se réveil-, lant:

— Ecou­te, Lo­vel­lo, je

t'ap­por­te peut-être la so­lu­ti­on. Tu sais que Wells et Fa­ra­day cher­chent aussi la so­lu­ti­on du problème. Ils veu­lent aussi trou­ver, en vue de la ci­vi­li­sa­ti­on et pour ame­ner parmi les hom­mes l'âge d'or et la paix défi­ni­ti­ve, — les in­sensés! —- Cette force qui agi­rait à dis­tan­ce, arrête­rait dans leur mar­che les ba­teaux, les avi­ons, les armées. Les sa­vants ingéni­eurs at­tachés à leur mai­son ont remis hier des plans nou­veaux dont ils sem­blent at­ten­d­re beau­coup, la so­lu­ti­on peut-être le mi­ra­cle. •,

— Ah! Si je possédais ces plans! sou­pi­ra Lo­vel­lo.

— Les voilà, dit Wal­ton en les ti­rant de la poche intéri­eu­re de son ves­ton. Je les ai volés tout à I l’heure, tan­dis que Fa­ra­day dor­mait dans son bu­reau. Per­son­ne ne m a vu ni en­trer ni sor­tir.

La porte en­trou­ver­te lais­sait voir de mon­stru­eu­ses ma­chi­nes généra­tri­ces d’élec­tri­cité et de cou­rants de flui­des en­co­re in­con­nus dont les dèüx hom­mes cher­chai­ent à pénétrer le se­cret.

— Oui, répon­dait Lo­vel­lo, de­vi­nant où la son­g­e­rie obsédante con­dui­s­ait la pensée de son com­pag­non. Oui, nous som­mes près de réussir. L’homme nou­veau est là. Son corps mon­stru­eux au sque­let­te d’acier, aux mus­cles de fer, aux res­sorts de cui­vre, n’at­tend plus que la vie.

— Et il souf­fla sur la bou­che de boue, et la forme in­er­te s’anima.

C’est bien cela, il suf­fit de souf­fler sur l’au­to­ma­te, de lui don­ner une âme, de l’ar­ra­cher à l’in­er­tie de la matière.

Nous y som­mes presque.

Deux cho­ses seu­le­ment m’échap­pent: le con-

Lo­vel­lo s’était jeté avi­de­ment sur les pa­piers.

Il les déplia.

Une ex­cla­ma­ti­on jail­lit de sa poitri­ne. Tri­omp­he ou désil­lu­si­on? on n’au­rait pu le dire.

Mais comme nous pren­ons le plus sou­vent nos désirs pour des réalités, Wal­ton crut au tri­omp­he et s’écria à son tour:

— An­net­te, An­net­te! Tu seras mi­en­ne!

(A sui­vre)

Jean BLAI­SE

* * * Mme De­ni­se Loris, qui fut si re­mar­quée dans L'Iro­nie du Sort, in­ter­prétera un des prin­ci­paux rôles de la nou­vel­le pro­duc­ti­on que vont com­men­cer Monca et Kéroul.

Wal­ton et Lo­vel­lo de­vant leur œuvre.

NOTRE GRAND HOMME

L'abon­dan­ce des pro­duc­ti­ons européennes ne nous a ce­pen­dant pas empêché d’en­tre­te­nir nos lec­teurs des grands films yan­kees, déjà pro­grammés ou en prépa­ra­ti­on. Ce­pen­dant, le ha­sard a voulu que nous sem­bli­ons négli­ger quel­que peu la gloi­re d’un grand ami des cinéphi­les, le par­fait gent­le­man Tho­mas Meighan.

11 nous est donné au­jourd’hui de re­ve­nir sur le ta­lent de cet ex­cel­lent ac­teur, ainsi que sur celui du Nec­tor des ar­tis­tes améri­cains, le po­pu­lai­re Théodore Ro­berts, dit « l’homme au ci­ga­re ».

Voici, égayée de quel­ques clairs clichés, une œuvret­te déli­ci­eu­se présentée par Adolph Zukor, et à la­quel­le Tho­mas Meighan a prêté les


gie? La gu­er­re éclate. Espérant aller faire quel­ques bon­nes par­ties de pêche sur le Rhin, Bent­ley prend congé de ses nom­breux clients libérés ou en­co­re sous les ver­rous.

Au front où il est ca­pi­tai­ne et où il s’est dis­tin­gué, il ren­con­tre la déli­ci­eu­se Ca­ther­i­ne Fend (Loïs Wil­son) in­fir­mière dans une am­bu­lan­ce de première ligne. Ca­ther­i­ne est la sœur de Harry Fend, puis­sant fi­nan­cier, prop­riétaire de tous les chemins de fer de la région de Wing­field, d’ail­leurs po­li­ti­cien assez sus­pect. La gu­er­re ter­minée, Ca­ther­i­ne, re­ve­nue au pays, a déclaré à tous que la vic­toi­re avait été gagnée par Foch et le ca­pi­tai­ne Bent­ley dont on at­tend l’arrivée pro­chai­ne. Bent­ley est ac­cu­eil­li avec un en­thou­si­as­me frénétique par toute la po­pu­la­ti­on, mais il faus­se vite com­pag­nie à ses ad­mi­ra­teurs pour cou­rir trem­per du fil

res­sour­ces de son beau ta­lent.

Le scénario qu'on va lire est de Ge­or­ges Ad et Wal­de­mar Young; la mise en scène de E.. Green. C’est un très bon film dans le­quel celui qui per­son­ni­fia l’ad­mi­ra­ble Crigh­ton nous pa­rait à nou­veau, en­touré d’au­tres ex­cel­lents in­ter­prètes, par­tais lesquels il faut citer sur­tout l’ori­gi­nal « homme au ci­ga­re », — Théodore Ro­berts.

Voici le thème qui se déve­lop­pe à l'écran:

Wing­field est une vieil­lot­te et char­man­te pe­ti­te ville aux mœurs très pro­vin­ci­a­les où tout se passe en fa­mil­le. Da­niel Bent­ley (Tho­mas Meighan) exer­ce à ses mo­ments per­dus la pro­fes­si­on d’avo­cat, mais il est beau­coup plus ab­sorbé par la pas­si­on de la pêche. Il n'a nulle am­bi­ti­on. Com­ment en avoir d’ail­leurs dans un pays quf­vit en léthar-


10

Où al­lez-vous après le spec­ta­cle???

EVO

12, Rue de la Bour­se

53, Bou­le­vard Anspach

dégus­ter ses vins fins

dans la rivière, plai­sir dont il fut privé pen­dant deux ans. Un jour qu’il cher­chait des sau­terel­les dans le parc des Fend, il ren­con­tra Ca­ther­i­ne qui lui fit honte de s'oc­cu­per si médi­o­cre­ment tan­dis qu'avec ses qua­lités ma­ni­festées jadis au front, il pou­vait in­suf­fler une vie nou­vel­le au pays et en res­sus­ci­ter l'ac­ti­vité. Piqué au vif, et d’au­tant mieux que c’était par une ex­qui­se jeune fille. Bent­ley révo­lu­ti­on­ne sa ville na­ta­le qui de­vient bientôt une cité vi­van­te et prospère. Poussé par la po­pu­la­ti­on à es présen­ter au Sénat, il en­tre­prend sa cam­pag­ne élec­to­ra­le. Mais il man­que bientôt de fonds car il est pau­vre, et n’a pour toute res­sour­ce que son honnêteté et sa foi, démo­cra­ti­que. C’est là que l’at­ten­dai­ent Harry Fend et ’sa bande de gros fi­nan­ciers qui voi­ent d'un mau­vais œil l’élec­ti­on d’un homme qui tra­vail­le­ra pour le peu­ple. Il cher­che à l'ache­ter. Bent­ley re­fu­se... A la suite d'une série d’in­ci­dents qui of­frent le plus poig­nant ta­bleau des mœurs élec­to­ra­les, un coup de théâtre se pro­dui­sit au cours d’une réunion con­tra­dic­toi­re où sem­ble de­voir s’écrou­ler l'ave­n­ir de Bent­ley. Il con­fond ses ad­ver­sai­res, il est élu et fi­na­le­ment épouse l’ex­qui­se Ca­ther­i­ne Fend, la sœur de son rival. Car il faut ajou­ter que, manœuvrant ha­bi­le­ment con­tre son frère, Ca­ther­i­ne, avec une di­plo­ma­tie toute fémi­ni­me, a été le meil­leur ar­ti­san du succès de Bent­ley.

EN­CO­RE UNE FU­TU­RE ETOI­LE

Le célèbre co­mi­que Bus­ter Ke­a­ton, alias « Malec », qui tra­vail­le ac­tu­el­le­ment pour la Me­tro-Gol­dwy­ri, reçoit jour­nel­le­ment une nom­breu­se cor­res­pon­dan­ce de ses ad­mi­ra­teurs. L’autre jour, il reçut une let­tre ve­nant de Bel­fast dans la­quel­le une de ses ad­mi­ra­tri­ces disait tex­tu­el­le­ment:

« Je suis ser­van­te dans un café et voud­rais venir à Los An­ge­les faire du cinéma. Si vous pou­vez m’en­voy­er l’ar­gent pour le voy­a­ge, je me met­trais en route sitôt que je l’aurai reçu. 11 ne sera pas néces­sai­re qUe vous vous don­niez la peine de venir m’at­ten­d­re au débar­cadère à New-York, car j’ai un cou­sin dans cette ville, qui cer­tai­ne­ment ne man­que­ra pas de venir m’at­ten­d­re. Je vous prie seu­le­ment de bien vou­loir le cher­cher dans New-York; vous le trou­verez cer­tai­ne­ment dans un des bistrots de la ville. Je vous re­mer­cie d’avan­ce. »

TES YEUX ONT DES RE­FLETS SI DOUX ( Ro­man­ce)

Je ne sais pas qui a écrit que les yeux étai­ent le / mi­roir de l’âme, mais il est un homme, célèbre dans la»v Nou­veau-Mon­de, qui est fer­me­ment con­vain­cu que la cou­leur des yeux suf­fit pour définir exac­te­ment un per­son­na­ge.

Evi­dem­ment, c’est un Améri­cain. Mieux, il est met­teur en scène, et lors de la dis­tri­bu­ti­on des rôles de son nou­veau flm, il a uti­lisé la for­mu­le sui­van­te pour le choix de ses per­son­na­ges:

Bleus foncés: af­fec­ti­on in­ten­se et pureté d’âme.

Bleus clairs: cosntan­ce, bonne hu­meur, bon ca­ractère.

Bleus pâles; four­be­rie, égoïsme.

Gris et gris verts: tempéra­ment im­pres­si­on­na­ble, im-’ pul­sif, au­quel il ne faut pas se fier.

Bruns clairs: man­que de con­stan­ce.

Bruns verdâtres: co­quet­te­rie, man­que de sincérité.

Bruns rou­ges: af­fec­ti­on, déli­ca­tes­se, gen­til­les­se.

Bruns foncés; af­fec­ti­on in­ten­se, pas­si­on.

Noirs: gran­de ar­deur en amour.

Cou­leur indéfinie: in­sou­ci­an­ce, égoïsme, tempéra­ment froid.

Al­lons, Mes­da­mes! al­lons. Mes­si­eurs! à vos mi­roirs!

Je viens de me re­gar­der dans le mien. J’ai les yeux noirs... . (Heb­do-Film.) |

— Mlle De­ni­se Le­ge­ay sera, avec l’au­teur al­le­mand Harry Piel, la prin­ci­pa­le in­ter­prète de VHom­me sans nerfs que M. Bour­geois va tour­ner en Fran­ce et en Al­le­mag­ne.

— M. Tour­jans­ky met en scène au stu­dio de Bil­lan­court Le prin­ce char­mant.

Les in­ter­prètes en sont Mme Nat­ha­lie Ko­van­ko et MM. Jaque Ca­te­lain et Ni­co­los Ko­li­ne.

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Fran­cis BCR­TO­MI

Il y a quel­ques jours, je l’aperçois dans la foule, et vite je me fau­fi­le jusqu’à lui. Il a com­pris: le re­dou­ta­ble « in­ter­view ». Avant de dire oui, il reste un in­stant me con­sidérant et moi aussi je le re­gar­de. Ber­to­ni est dans toute la force de de l'âge. La tail­le est haute, les épau­les lar­ges, le front par­ti­cu­lièrement in­tel­li­gent. Deux cho­ses spéci­a­le­ment frap­pent en lui: le re­gard perçant de ses grands yeux som­bres, ce re­gard qui vous scru­te, vous fouil­le pour ainsi dire jusqu’à l'âme, et la voix où de temps à autre, parmi les vi­bra­ti­ons gra­ves, ap­pa­rait un léger ac­cent méri­di­o­nal, juste assez pour mêler comme un peu de so­leil d’Ita­lie à notre vieil­le lan­gue française, qu’il parle du reste impéca­ble­ment.

Sans doute, le re­gard in­ves­ti­ga­teur n’a décou­vert en moi, au­cu­ne in­ten­ti­on mau­vai­se, car soud­ain il s’est fait très doux et nos mains se sont serrées. J’étais vain­queur.

Ber­to­ni, an­cien jour­na­lis­te, at­taché au grand quo­ti­dien « Italy », en­tre­prit de grands voy­a­ges en Orient, dans les Bal­kans, en Grèce, etc.

Il fit du re­por­ta­ge pen­dant la gu­er­re et fut appelé de cette façon à vi­si­ter et étu­dier plu­si­eurs pays.

Par la suite, il se prit de pas­si­on pour le cinéma et s'y adon­na tout en­tier.

Lors de la crise cinéma­to­grap­hi­que ita­li­en­ne, il quit­ta son pays, ou il avait tra­vaillé pour les gran­des fir­mes Ro­mai­nes, et se ren­dit en Prus­se où il s’intéressa aux progrès tech­ni­ques al­le­mands, et leur façon de « tour­ner » et aussi à leurs con­cep­ti­ons com­mer­ci­a­les. Il y ar­ri­vait précédé de sa réputa­ti­on.

On lui con­fia la réali­sa­ti­on d’un film re­mar­qua­ble L’e Ravin de là Mort qu’il tour­na no­tam­ment avec Al­ber­ti­ni et Lia de

Fran­cis Ber­to­ni.


Pussi. Il passe alors en Fran­ce où il est engagé comme met­teur en scène par les G. P. C.

Il tour­ne pour cette com­pag­nie Grand' Mète ce film, d'une his­toi­re sim­ple et vraie de l'épouse qui, entraînée pur le be­soin de luxe, quit­ta le foyer con­ju­gal et y est ramenée sans avoir vrai­ment fail­li, 'par la ma­la­die d'un de ses deux en­fants. Le père par­don­ne et bénit Grand' Mère qui a rendu l’épouse au foyer. Ce film con­tient des ta­bleaux vrai­ment ado­ra­bles de con­cep­ti­on fine et sen­ti­men­ta­le, tels celui où les deux en­fants prient pour le re­tour de la mère ab­sen­te; celui de la vieil­le Grand' Mère qui ap­prend à son fils le mal­heur qui le frap­pe dans le départ de sa Ge­ne­viève et sur­tout celui qui force Pier­re à par­don­ner: les deux en­fants en­dor­mis dans les bras de la maman re­ve­nue.

Ce film tourné avec Ge­ne­viève Félix (Ge­ne­viève), Ber­the Jal­la­bert (Mme Mar­let) et Con­stant Remy (Pier­re Mar­let) lui valut un réel succès.

Il tour­na en­co­re En­fants de Paris, qui jusqu’ici, n’a pas été pro­jeté en Bel­gi­que.

Un des buts du voy­a­ge de Françis Ber­to­ni en Bel­gi­que est précisément la présen­ta­ti­on de ce film au di­rec­teurs de cinéma.

Bien èonçue et bien réalisée, cette re­la­ti­on vi­su­el­le de l'amour de deux en­fants de Paris qui, après mille et une vis­si­citu­des, fi­nis­sent par s’épou­ser.

Il ne nous est pas per­mis de pas­ser sous si­len­ce les déli­ci­eux ta­bleaux dont ce film est émaillé: Le réveil de Paris, la Butte Mont­mar­tre, l'ate­lier où Gi­net­te tra­vail­le, et enfin le départ pour la Gare St-La­za­re, le jour des Noces.

Ce film tourné avec Tra­mel (Mar­tel) Lu­cien d’Alsa­ce (André Gar­nier) et Mlle Madys (Gi­net­te Vin­cent) offre une fraîcheur de mise en

Madys et Tra­mel dans une scène de /in­fants de Poris.

Jimmy O'Kelly, un ar­tis­te belge, dont nous en­tre­tiendrons pro­chai­ne­ment nos lec­teurs.

scène tout à fait char­man­te.

Ce qu'il y a de re­mar­qua­ble chez Ber­to­ni, c'est qu'il ne s’en tient pas à un genre I Le Ravin de la Mort s’ap­pa­ren­te au roman d'ave­n­tu­res, Grand'Mère à la comédie dra­ma­ti­que et En­fants de Paris, l’épi­so­de à la fois sen­ti­men­ta­le et réalis­te.

Tou­jours, la mise en scène est impécable et bien ap­prop­riée au genre du film.

« On ne songe pas sou­vent au tra­vail dif­fi­ci­le qu’est celui, du met/ teur en scène me dtv M. Ber­to­ni. Pour ar­ri­ver à un résul­tat, le met­teur en scène doit se don­ner avec pas­si­on à son art. Il faut qu’il in­car­ne cha­cun des per­son­na­ges afin d’ar­ri­ver à faire pas­ser en ses in­ter­prètes tou­tes les sen­sa­ti­ons, tou­tes les émo­ti­ons de cha­cun d’eux » Ber­to­ni est bien cet ar­tis­te-là, il possède à fond la sci­en­ce de la mise au point.

Il s’est donné tout par­ti­cu­lièrement à l’étude de la lumière ar­ti­fi­ciel­le. Il a com­pris l’im­por­tan­ce du problème et a mis à pro­fit ses con­stata­ti­ons.

Il connaît la men­ta­lité des peu­ples et esti­me que la va­leur des pro­duc­ti­ons améri­cai­nes est due sur­tout aux moy­ens de réali­sa­ti­on que pos-l sèdent les ha­bi­tants du nou­veau con­ti­nent.

Les ar­tis­tes français ont cer­tai­ne­ment plus de fi­nes­se, plus d’in­tel-lig'ënce et plus de sen­si­bi­lité que les Améri­cains, mais ces der­niers dis­po­sent d’ap­pareil­la­ges par­ti­cu­lièrement per­fec­ti­onnés. Ils tra­vail­lent avec 10,000 ampères alors que nous n’en em­ploy­ons que 3,000. Ce­pen­dant tout fait prévoir que bientôt, sous ce rap­port, Paris sera aussi bien in­stallé que New-York et nous ver­rons s’af­fir­mer alors l’in­con­tes­ta­ble supéri­o­rité du film français sur le film améri­cain.

Le film al­le­mand n’est guère dange­reux quant à la ques­ti­on con­cur­ren­ce. Si cer­tai­nes pro­duc­ti­ons ger­ma­ni­ques sont inté-

res­sen­tes il res­te­ra tou­jours vrai que la men­ta­lité al­le­man­de a quel­que chose de spéciale, faus­seté de­sen­ti­ment et man­que de sou­ples­se qui déplaît en général.

Fran­cis Ber­to­ni va tour­ner tou­jours pour les G. P. C. s'ept films, parmi lesquels en pre­mier lieu Cœur dé Cor­sai­re une oeu­vre dont il est l’au­teur.

Engagé jusqu’à la fin de l’année 1925 il pro­dui­ra cer­tai­ne­ment des cho­ses mag­ni­fi­ques, tant il sait jusque dans les plus pe­tits détails unir le Bien au Vrai et au Beau. Jean CA­ME­RA.

Au Congrès de chi­rur­gie

Opéra­teurs en chi­rur­gie et opéra­teurs de cinéma étant bien fait pour s’en­ten­d­re, du fait que leur métier res­pec­tif les obli­ge spu­vent à dérou­ler des bandés plus ou moins tra­gi­ques, nos lec­teurs ne seront point étonnnés d’ap­pren­d­re qu’une gran­de séance cinéma­to­grap­hi­que a été donnée l’autre our au Congrès de Chi­rur­gie et qu elle y a ob­te­nu un franc et légi­ti­me succès, en­co­re que cer­tai­nes « cou­pu­res « n’aient pas été fai­tes avec toute la sci­en­ce chi­rur­gi­ca­le qui con­ve­nait en pareil­le cir­con­stan­ce.

Par le pro­gram­me ci-des­sous, on re­mar­que­ra, en re­van­che, que les films avai­ent été ju­di­ci­eu­se­ment choi­sis:

— Tout le long' du Bis­tou­ri, vue pa­no­ra­mi­que.

— Am­broi­se Paré dans T exer­ci­ce de ses fonc­ti­ons, his­to­ri­que.

— Une vi­si­te à Ja sci­e­rie méca­ni­que, do­cu­men­tai­re.

— Cœur ulcéré, comédie sen­ti­men­ta­le en 2 épi­so­des.

— L'Homme coupé en mor­ceaux, drame d’hor­reur et de sang, en plu­si­eurs par­ties détachées, tiré d'une pièce du Granâ-Guig­nol.

— Cha­ri­ot char­cu­tier, co­mi­que, par l’in­i­mi­ta­ble

Char­lie Chap­lin. Le Ca­nard Enchaîné.

Ben-Hur

Ce film est en voie d’achève­ment, comme nous l'écri­vi­ons dernièrement. On le tour­ne à Rome, d’où notre com­pa­tri­ote Fer­nan­de Brod­he­oux nous tient au cou­rant de la mar­che des tra­vaux. Elle nous dit entr’au­tres, com­ment les vingt jeu­nes fem­mes engagées à Paris (et parmi la­quel­le nôtre cor­res­pon­dan­te est la seule Belge) col­la­bo­rent à l'ac­ti­on:

« C'est notre prin­ci­pa­le par­tie à nous, « Françaises »; nous som­mes des jeu­nes ro­mai­nes qui dan­sent dans des jardins, à peine vêtues de quel­ques mor­ceaux de crêpe de Chine et des guir­lan­des de fleurs. Nous fai­sons ainsi tou­tes les dan­ses, tous les jeux, les amu­se­ments des temps an­ciens: cette dernière par­tie sera en cou­leurs.

» Nos dan­ses sont dirigées par une très gran­de dan­seu­se améri­cai­ne Miss Mac-Lean qui fera une

photo exprès pour Ciné-Re­vue. J’y join­drai quel­ques pho­tos du film et vous en­ver­rai le tout avec di­vers renseig­ne­ments.

»je l’au­rais fait plutôt, seu­le­ment voilà un mois que tous les ac­teurs hom­mes et les met­teurs en scène sont à Li­vour­ne. Tou­tes nos scènes de dan­ses et de jeux seront tournées dans les en­vi­rons de Na­ples dans des jardins, en­s­ui­te on con­ti­nu­e­ra à tour­ner aux en­vi­rons de Rome où la « Métro » a re­con­struit « une ville orien­ta­le »: Jérusa­lem?

» Je dois dire que les journées que nous avons assées là en « Orient » ont été « tu­an­tes »; à heures du matin, toute ma­quillée, ha­billée sous un so­leil de plomb, mar­chant dans les rues de notre ville où se « re­po­sant » sur nos ter­ras­ses, tou­jours sous le so­leil d’Ita­lie ainsi jusqu'à 6 heures du soir. Cette vie en plein air, toute la journée et tous les jours, a duré en­vi­ron un mois. C’était fa­tiguant, mais très amu­sant, on fi­nis­sait par croi­re réel­le­ment en l’an 1. (Il y a la nais­san­cp du Christ dans le film).

» Nous, nous nous re­po­sons main­te­mant, mais le met­teur en scène Fred Niblo ne s’est pas en­co­re reposé de­puis le com­men­ce­ment du film, quel homme I quel éner­gie! »

La lumière et le bruit at­ti­rent les pois­sons

Une gran­de mai­son améri­cai­ne vient de réali­ser un film qui est appelé à avoir un grand re­ten­tis­se­ment. Un grand nom­bre de scènes du dit film ont été tournées au fond de la mer et sont en cou­leurs na­tu­rel­les. On as­sis­te dans ce film à la fa­bu­leu­se vie sous-ma­ri­ne.

La prise de vues n’a pas tou­jours été sans dangers pour les opéra­teurs. Ceux-ci, pour la cir­con­stan­ce, ont trayaillé blot­tis dans l’extrémité d'un tube qui, par­tant du ba­teau, s’enfonçait dans l’eau jusqu’à cent et quel­ques mètres.

Pen­dant la prise de vues les opéra­teurs ont pu se ren­d­re comp­te que les pois­sons étai­ent attirés par la lumière élec­tri­que; de même, lorsque les opéra­teurs ta­pai­ent un petit coup sec con­tre les pa­rois du tube, les pois­sons ac­cou­rai­ent par mi­ri­a­des.

C’est pen­dant la réali­sa­ti­on de ce film que Jean Tol­ley, qui in­ter­prète le prin­ci­pal rôle féminin, décou­vrit au fond de la mer un vieux cof­f­re con­te­nant des dou­blons es­pag­nols frappés il y a deux cents cin­quan­te ans, et dont la va­leur cor­res­pon­dait à en­vi­ron 300,000 fran­cs.

Ce film, dont le titre est The Un­in­vi­ted Cuest (l’Hôte qui n’a pas été invité), sera présenté à Paris cet hiver ou au prin­temps au plus tard. Si nous croy­ons la pres­se améri­cai­ne, il con­sti­tue, au point de vue dôcu-jnen­tai­re, un des films les plus' intéres­sants qui aient été réalisés jusqu’à ce jour.

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Mr LATY FLO­REN

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# * * Jac­kie Coo­g­an est arrivé à Cher­bourg à bord du “ Lie­vathan On sait que la sym­pa­thi­que pe­ti­te étoile de la Me­tro-Gol­dwyn doit aller en Grèce et en Syrie faire re­mi­se aux en­fants néces­si­teux des dons qui leur sont faits par le gou­ver­ne­ment améri­cain. Jac­kie Coo­g­an doit éga­le­ment ren­d­re vi­si­te au Pape. Après un court séjour à Rome, Jac­kie vien­dra à Paris qu’il ne con­nait

pas et qu’il est im­pa­tient de vi­si­ter, Il rêve, pa­rait-il de la Tour Eifel.

Plu­si­eurs de ses films seront pro­jetés à Paris, cet hiver. entre au­tres Long Live the King (Vive le Roi), Ro­bin­son Crus­oe Jr. et Un gars des Fland­res.

* * Le der­nier film que Bus­ter Ke­a­ton, 5%Calec a tourné pour la Metro Gol-dwy­ii est le film qui aura coûté le plus cher à réali­ser, Plus d’un demi mil­li­on de dol­lars ont été dépensés pour ce cu­ri­eux film. On s’ex­pli­que­ra ce prix fa­bu­leux lorsque l’on saura qu’une gran­de par­tie de l’ac­ti­on se déroule au fond de la mer.

Il a fallu pour pren­d­re ces vues uti­li­ser les der­niers procédés sci­en­ti­fi­ques, clo­ches à plon­geurs, pro­jec­teurs extrême­ment puis­sants, scap­hand­res, sous-ma­rins, etc. .

Un petit trans­at­lan­ti­que fut même loué plu­si­eurs mois, pour les be­soins de la cause.

C’est Do­nald Criesp qui a mis en scène The tACaui~ gator d’après un scénario de Jean Ha­ve­zet Clyde v Bruck­man

* * * Lau­ret­te Tay­lor, qui in­ter­prète pour la Metro Gol­dwyn Une Nuit à Tome flont son mari, J. Hart­ley Man­ners, est l’au­teur, ren­trait l'autre soir du stu­dio en

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décla­rant à son époux que le doc­teur lui avait con­seillé de par­tir dès la fin du film pren­d­re un long repos à la cam­pag­ne.

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