Programma van 4 tot 8 jan. 1925



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#850

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Notre Ve­det­te: BLAN­CHE MON­TEL

Allée du Bois, par un ( natin d’au­tom­ne: feuil­les rous­ses balayées par le vent, ar­bres dénudés, sol durci par le gel.

Deux ca­va­liers.

D’abord une ama­zo­ne, élégam­ment sanglée dans sa jaquet­te d’équit­ati­on; vi­s­a­ge vi­vant et clair, om­bragé par la passe du feu­tre.

Puis, quel­ques di­zai­nes de mètres plus loin, un quel­con­que homme à che­val.

Temps de galop de la se­con­de mon­tu­re, rat­tra~ pant la première. Ex­cla­ma­ti­ons de sur­pri­se, sinon de joie.

— N’est-ce pas que c’est bien Blan­che Mon­tel que j’ai le bon­heur de ren­con­trer. Mes hom­ma­ges, Ma­da­me...

— El­le-même, trop, ùmable. Mon­si­eur est ' édac­teur cinégrap­hi­que, je crois.

— Mon­si­eur l’est, en effet.

Et le Mon­si­eur-qui-l’est, sans at­ten­d­re la per­mis­si­on d’ail­leurs ta­ci­te­ment ac­cordée sans! doute, avan­ce botte à botte avec la déli­ci­eu­se ' ama­zo­ne, tan­dis que les deux ale­zans se­cou­ent leur tête en ca­den­ce, sem­blant eux aussi échan­ger en leur jar­gon les der­niers potins et nou­vel­les d’Hip­po­vil­le et du monde che­va­lin.

Pour pal­pi­tant que doit être ce der­nier col­lo­que, nous ne le pou­vons sui­vre. Mais il nous par­vient de compréhen­si­bles bri­bes de la con­ver­sa­ti­on entre les deux hu­mains: ... Per­met­tez... ques­ti­ons... ra- pide in­ter­view.... Vig­nes du Seig­neur.... Ad­mi­ra-

Blan­che Mon­tel dans La Vo­ca­ti­on d'André Carel.

So­lan­ge Moret, Blan­che Mon­tel et Mauri­ce Berniér sur la place de Brou­ckère, à Bruxel­les.

. tion.... Lec­teurs Ciné-Re­vue...

At­ten­ti­on, amis, on parle de vous. Nous avons af­fai­re là sans nul doute à un des in­fa­ti-g a b 1 es col­la­bo­ra­teurs de notre petit ma­ga­zi­ne préféré, avec une gran­de étoile du ciné français. Cela vaut la peine de prêter l’oreil­le.

— Alors vous per­met­tez que je vous in­ter­ro­ge, et vous pro­me­t­tez de répond­re sans ter­gi­ver­sa­ti­ons, en toute fran­chisé, de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité?

— Mais oui, mais oui, cher Mon­si­eur.

— Alors, voilà: quels sont vos der­niers films?

— N’est ce que cela, je m’at­ten­dais à des ques­ti­ons au­tre­ment in­dis­crètes. Mes films à paraître sont Après I'A~ mour, avec André Nox, de Gau­mont, et...

— Gau­mont? Qu'est-ce à dire, votre infidélité au pro­fit de Pathé, n’aura pas été lon­gue.

— Mais vous savez tout! Quoi qu’il en soit, le se­cond film que j’in­ter­prète, et qui verra très pro­chai­ne­ment l’écran, s’in­sti­tu­le La Vo­ca­ti­on d'André Carel; cette pro­duc­ti­on a été tournée en Suîsse, au mois d’août der­nier.

— Est-ce là votre in­ter­préta­ti­on préférée?

— Fran­che­ment non; je lui préfère de beau­coup mon rôle dans Le Cour­ri­er de Lyon.

— Nous avons pu apprécier en Bel­gi­que la vérité et le char­me avec lesquels vous sil­hou­et­tez votre per­son­na­ge!

( Voir suite pape 7J.)


I Un Gamip. d.e Brn­cel­les

A la ter­ras­se du Métro­po­le: Leo Adel, digne émule de öavro­che.

Entre au­tres ac­tu­a­lités cinéma­to­grap­hi­ques du pays, il sied d'at­ti­rer une fois en­co­re l'at­ten­ti­on des cinéphi­les bel­ges sur l’intéres­sant tra­vail mis sur chan­tier par le vail­lant et jeune réali­sa­teur Fran­cis Mar­tin.

Il s’en faut de beau­coup que Fran­cis Mar­tin ne soit un in­con­nu du pu­blic belge: ses ex­cel­len­tes in­ter­préta­ti­ons dans di­vers films bel­ges d’après-gu­er­re, puis sa réali­sa­ti­on de Un So/c/at In­con­nu, enfin sa compréhen­si­on pro­fon­de du rôle de François le bossu dans Bru­ges la Morte, ont de­puis long­temps attiré sur lui les sym­pa­thies de tous ceux qui ont foi en un renou­veau de l’in­du­strie du film en Bel­gi­que.

Nous avons an­noncé, il y a quel­ques mois, que Mar­tin avait décidé de s’at­ta­cher à la mise à l’écran d’un film de quel­que en­ver­gu­re. Le Gamin de Bruxel­les; nous som­mes heu­reux d’an­non­cer aux lec­teurs que les pri­ses de vue sont près d’être ter­minées, et que l’œuvre s’an­non­ce belle et intéres­san­te à sou­hait: les quel­ques pho­tos il­lu­strant les présen­tes pages en con­vain­cront le lec­teur.

Rap­pel­ons que le met­teur en scène a fait appel à Paul Ni­co­las, pour tenir la ma­ni­vel­le, et s’est fait as­sis­ter par F. Des­por­tes, autre jeune cinéaste qui pro­met.

Pour ce qui est de l’in­ter­préta­ti­on, le rôle du « ketje » — car notre ga­vro­che des bords de la Senne se doit d’être ainsi dénommé — ap­par­tient ( Leo Adel, l'amu­sant petit homme dont nous avons d’ail­leurs donné tout dernièrement la sil­hou­et­te crâne­ment campée.., Puis, il y a: Fran­cis Mar­tin lui-même, Wil­li­am Elie, Max Petit, De­brey, Ger-sou, V. de Viegar­te, M=»e» Tu-ma­noff et Françoise Vyck. On dit que leurs créati­ons des rôles de Ro­bert, Wil­li­am, le Doc­teur, M. Vier­set, Toone, le Di­rec­teur, Jenny et M“»= Vier­set, sont re­mar­qua­ble­ment réus­sies, et que plu­si­eurs de ces ar­tis­tes, qui n’avai­ent jusqu’à présent que peu ou prou hanté les stu­dios, ont été des révéla­ti­ons.

Nous de­man­dons à voir....

Quoi­qu’il en soit, il im­por­te

Leo Adel et Max Petit.

Jenny Tu­ma­noff, Fran­cis Mar­tin et Leo Adel dans une scène de Un Gamin de Bruxel­les.

Max Petit et Leo Adel dans Un Gamin de Bruxel­les.

Jenny Tu­ma­noff.

Wil­li­am Elie

Françoise Wijck.

de sig­na­ler l'heu­reu­se ini­ti­a­ti­ve du met­teur en scène, qui a osé de­man­der à la Di­rec­ti­on des Hos­pi­ces de Bruxel­les de lui prêter quel­ques pen­si­on­nai­res en­fants, aux fins de fi­gu­ra­ti­on. Voilà une col­la­bo­ra­ti­on imprévue et sym­pa­thi­que, qui fait bien au­gu­rer de l’es­prit d’en­tre­pri­se de M. Mar­tin.

Les extéri­eurs du film ont été tournés au Vieux Marché, dans les quar­tiers po­pu­leux de la cité; cer­tai­nes scènes fu­rent pri­ses à la Bour­se, au Nord ou au Cin­quan­tenai­re, d’au­tres à la Porte Loui­se, aux abords du Pa­lais de Jus­ti­ce. Cer­tains extéri­eurs

enfin, ont pour cen­tre des „coins pit­to­resques de Ma­li­nes et d'An­vers, ou des dépen­dan­ces du château de Grand Bi­gard.

Les intéri­eurs fu­rent fa­ci­lités du fait que l'hôpital Brug­mann fut gra­ci­eu­se­ment mis à la dis­po­si­ti­on des ar­tis­tes, par le Collège des Hos­pi­ces.

Malgré ces fa­ci­lités, cer­tai­nes scènes d’intérieur du­rent être tournées au stu­dio He­li­os, tan­dis que des extéri­eurs ayant été trou­blés par les poussées de la foule, du­rent être re­com­mencés au stu­dio. Ce sont sur­tout les coins du Vieux Marché, en­com­brés de fi­gu­rants vo­lon­tai­res, mais trop zélés, qu’il fal­lut re­con­sti­tu­er à huis-clos, et avec la col­la­bo­ra­ti­on de lumière ar­ti­fi­ciel­le.

Il va sans dire que les opéra­ti­ons de pri­ses de vue ont donné main­tes fois lieu à des quipro­quos amu­sants et imprévus: témoin, cette scène, prisa’

rue Pachéco, alors que l’ap­pareil était caché aux yeux des cu­ri­eux, mais en­re­gistrait ce­pen­dant sans défail­lir une es­ca­pa­de du « ketje. » bruxel­lois. Voilà Leo Adel grim­pant sur le but­toir d'un tram en mar­che, fu­reur du re­ce­veur qui, s’ac­cro­chant à une barre, se met à hous­pil­ler tout de bon l’ef­fronté ga­vro­che. Eclat de rire . dans la foule, et

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ca­ractères. Il n’y a pas de sous-ti­tres dans la bande.

Réalisé dans un style qui res­sem­ble au Ca­va­lier de ‘Pier­re et à d’au­tres pro­duc­ti­ons al­le­man­des, ce film est mis en «cène par Arthur Ro­bin­son. La tech­ni­que est bonne, ainsi que la pho­to­grap­hie, Ce sera, dans tous les cas, un succès de cu­ri­o­sité.

* * * The Bre­ath of Scan­del (Le Souf­fle du Scan­da­le) est le titre du pre­mier film de la nou­vel­le série de “ Schul­berg Pre­fer­red Pic­tu­res „ que la société “ Moss Em­pi­res Ltd „ va ex­ploi­ter en An­g­leter­re. La pro­duc­ti­on a été mise en scène par un Français, Gasnier, d’après un scénario det

Une belle ex­pres­si­on de Leo Adel.

rire pro­longé quand le pu­blic se rend comp­te qu’il vient d'as­sis­ter à une scène de film. Le re­ce­veur lui-même, ac­teur sans le sa­voir, se re­pro­che, mais un peu tard, d’avoir été un peu rude en­vers le fnal­heu­reux gosse qui le venait ta­qui­ner.

Mais nous n’en fi­ni­ri­ons pas de nar­rer tou­tes les ave­n­tu­res dont fu­rent actèurs sans le vou­loir les ar­tis­tes de Un Gamin de Bruxel­les, scènes et ta­bleaux qui ne fi­gu­reront pas dans le film, hélas! et c’est bien dom­ma­ge.

Nous re­viendrons d’ail­leurs sur ces détails an­ec­do­ti­ques, que l’es­pa­ce qui nous est dévolu nous empêche au­jourd’hui de compléter. C’est qu'à côté de ce tra­vail « intra muros » il y a cent au­tres événe­ments d’im­por­tan­ce, ayant pour champ d’ac­ti­on les stu­dios étran­gers, ét qu’il nous faut évo­quer en­co­re.

Au­tres nou­vel­les

, * * Warning Sha­dows (Les Om­bres Révéla­tri­ces) est le titre d’un film al­le­mand, que la société “ Pina­cle Films „ vient de présen­ter. Pro­duc­ti­on très ori­gi­na­le, quoi­que un peu ma­ca­b­re, elle mérite au moins l’at­ten­ti­on des met­teurs en scène, même si elle ne plaît pas aux ha­bi­tués du cinéma. Le scénario con­sis­te à un jeu entre des per­son­na­ges réels et des " om­bres chi­noi­ses „ et il s’agit aussi du mes­me­ris­me. C’est un film de fan­tai­sie et qui sort de l’or­di­nai­re. Sauf pour présen­ter les

Max

Petit

On va tour­ner: opéra­teur, met­teur en scène et ar­tis­tes nous sou­rient

Eve Un­sell, tiré d'un roman améri­cain de Edwin Bal­mer. Dans la dis­tri­bu­ti­on se trou­vent Betty Bly­the, Lou Tel­le­gen, et Patsy Ruth Mil­ler.

* * * Des ar­tis­tes de poids, ce sont, ceux que Bus­ter Ke­a­ton a choi­si

Un Gamin de Bruxel­les.

pour in­ter­préter à ses côtés son nou­veau film ‘Chree Ages (Trois Ages).

Le fa­meux co­mi­que a voulu que les ar­tis­tes qui jou­ent le rôle de gu­er­riers préhis­to­ri­ques et de gla­di­a­teurs ro­mains soi­ent doués d’une, sta­tu­re en rap­port avec celle des per­son­na­ges qu’ils in­car­nai­ent.

Wal­la­ce Beery pèse le joli chif­f­re de 125 kilos, Joe Ro­berts at­teint lui 150 kilos; mais le re­cord est tenu par “ Cupid „ Mor­gan, pour le­quel la ba­lan­ce ac­cu­se 155 kilos.

Bus­ter Ke­a­ton qui pèse mo­deste­ment 93 kilos, fait h côté de ces géants fi­gu­re de pygmée.

no­tai­re dans

* * * On sait quel co­los­sal ef­fort les Améri­cains font en ce mo­ment pour réali­ser le su­per-film Ben-Hur.

La fi­gu­ra­ti­on dépas­se­ra tout ce que l'on a déjà pu voir jusqu’ici.

Fred Niblo, le met­teur en scène de la Me­tro-Gold-wyn, qui tra­vail­le en ce mo­ment à cette œuvre gran­di­o­se aux en­vi­rons de Rome, s’est rendu en Ara­bie pour s'y pro­cu­rer plus d’un mil­lier de su­per­bes che­vaux ara­bes des­tinés à ser­vir de mon­tu­res aux ca­va­liers qui s’af­fron­teront de­vant l'ap­pareil de prise de vues,

Fran­cis Mar­tin tour­ne sa scène, tan­dis que Jenny et Leo Adel répètent.

• * a John D. Tip­pett, de .Lond­res, est allé à Los-An-gelès, où il a in­stallé des bu­reaux pour la vente de la pel­li­cu­le vier­ge, mar­que “ Ge­vaert „.

Ha­rold Lloyd

dêinz r. T.

Girl S

Rien d’in­grat comme de vou­loir évo­quer les scènes d’un film dont Ha­rold Lloyd est le prin­ci­pal ac­teur. Car com­ment dire, même avec l’aide de quel­ques très bon­nes il­lu­stra­ti­ons, tirées de la bande, l’hu­mour si spécial, la mi­mi­que sobre et pour­tant animée, de ce maître co­mi­que.

Ha­rold est un ob­ser­va­teur très sub­til de la na­tu­re hu­mai­ne, et comme le dit un chro­ni­queur d’ou­tre-At­lan­ti­que, « il voit de l’hu­mour là où d’au­tres ne

voi­ent que tragédie ». C’est cette com­bi­nai­son heu­reu­se de sens pra­ti­que et de traits plai­sants, qui fait de cet ar­tis­te un des meil­leurs éléments du cinéma

améri­cain.

Ce sont là cho­ses qu’il ne faut même pas rap­pe­ler, à ceux qui vi­rent Monte la - d'ssus et Le Dr Jack, con­sidérés jusqu’à ce jour comme des chefs-d’œuvres dans le genre à la fois ave­n­tu­reux et co­mi­que. Dans Girl Shy, qu’il nous plaît


de présen­ter ce jour à l'at­ten­ti­on de ceux qui nous li­sent, l’im­paya­ble « Lui » s’est montré digne de ses précéden­tes créati­ons.

Sans préten­d­re en don­ner le cal­que fidèle, voici un résumé suc­cinct de l’ac­ti­on, qui per­met, en s’ai­dant des pho­tos, de se for­ger une idée de ce qu’est cette pro­duc­ti­on.

Or donc, il était ti­mi­de, très ti­mi­de, et son rêve était de de­venir un jour brave et au­da­ci­eux.

Il avait une sain­te peur de toute représen­tan­te du sexe dit fai­ble, et pour­tant tous ses désirs le por­tai­ent vers la femme.

Etu­dier l’âme fémi­ni­ne eût été son rêve; mais com­ment oser s’ap­pro­cher de l’objet de ses rêves? Au moind­re mot que lui adres­sait un joli mi­nois, le voilà per­dant con­tenan­ce, et ces jo­lies girls de rire, comme bien on pense, de ce ri­di­cu­le amou­reux tran­si I

Et pour­tant, qui l’eût soupçonné,

Ha­rold avait ce­pen­dant ac­quis une con­nais­san­ce, plutôt une di­vi­na­ti­on très exac­te, du cœur féminin. Sci­en­ce in­fu­se? Peut-être.

Quoi qu’il en soit, dans le se­cret de son home, notre Roméo avait donné libre cours à son in­spi­ra­ti­on, èt écrit un livre trai­tant ex­clu­si­ve­ment de l'amour, de ses périls et de ses joies; l’œuvre était signée, mo­deste­ment de « celui qui sait ».

Lé der­nier cha­pi­tre achevé, chaque page une dernière fois relue et cor­rigée, voilà notre jeune au­teur en quête d’un édi­teur. Il lui faut se ren­d­re à la ville voi­si­ne; il part, le précieux ma­nu­scrit sous le bras, pénètre dans le wagon du train, où tou­tes les pla­ces sont occupées, sauf une. .Force lui est donc de s'as­seoir à côté d’une sémil­lan­te miss, jolie à dam­ner, fraîche à sou­hait, en un mot, déli­ci­eu­se.

Et voyez: cette pe­ti­te-là par­vient en. quel­ques mi­nu­tes à vain­cre la ti­mi­dité de son voi­sin, par sort gai habil et ses façons spon­tanées et cor­di­a­les. Ha­rold, en veine de con­fi­den­ces.

lui fait part du but de son voy­a­ge. Et les voilà bons ca­ma­ra­des!

Les jours sui­vants voi­ent déjà l'anéan­tis­se­ment de ses es­poirs. Hélas, nul édi­teur en con­sent à pren­d­re sur lui de pu­blier sa pe­fi­te étude. Dans ces con­di­ti­ons, im­pos­si­ble de don­ner la tour­nu­re espérée aux con­ver­sa­ti­ons sui­van­tes qu'il voud­rait avoir avec sa jolie con­fi­den­te...

Force lui est de préten­d­re que tout ce' qu’il a ra­conté au sujet de son roman, n’était que pure

fan­tai­sie. Mais la jolie con­fi­den­te ne l’en­tend pas ainsi: froissée d’avoir été prise par Ha­rold comme champ d’expérien­ce de la crédulité fémi­ni­ne, de dépit, elle ac­cep­te de de­venir l’épouse d’un autre ad­mi­ra­teur de ses char­mes.

Cha­grin de Ha­rold qui voit s’évan­ouir pour lui toute chan­ce de bon­heur: elle était l’âme sœur rêvée, et sans elle le monde et la vie lui sem­blent sans at­traits.

« ln ex­tre­mis » ce­pen­dant — le jour même du ma­ria­ge de l’aimée — un télégram­me lui par­vient, l’aver­tis­sant que son roman va être


publié sous le titre imprévu de « Jour­nal d’un Ni­gaud ».

Ha­rold ne fait qu'un bond, em­ploie di­vers moy­ens de lo­co­mo­ti­on pour re­pren­d­re dans le cœur et dans l’esti­me de son « sweat hart » la place fort com­pro-mi­se. Et au mo­ment où le pas­teur va pro­non­cer les pa­ro­les sa­cra­men­tel­les, il s'in­ter­po­se, s'ex­pli­que, s'ex­cu­se... et s'em­pa­re à nou­veau et pour tou­jours cette fois d'une jolie me­not­te bien méritée.

Nou­vel­les d’Amérique.

— Mary Pick­ford se pro­po­se de tour­ner bientôt un film qui aura comme titre Cin­de­rel­la, tiré d’un roman très connu aux Etats-Unis. C’est pro­ba­ble­ment Dou­g­las Fair­banks qui se char­gera de la mise en scène. -

— Le tra­vail est ac­tu­el­le­ment tel­le­ment in­ten­sif à Hol­ly­wood, que quel­que­fois des ar­tis­tes tra­vail­lent de­puis 7 heures du matin jusqu’à 11 heures du soir. Plu­si­eurs ar­tis­tes con­nus se sont groupés afin d’ob­te­nir des con­trats qui leur ga­ran­tis­sent le repos après 6 heures du soir et le di­man­che toute la journée.

— Une gran­de com­pag­nie améri­cai­ne vient d’in­ten­ter un procès con­tre un met­teur en scène qui a lancé dernièrement un imi­ta­teur du célèbre Tom Mix, le­quel a un con­trat à long terme avec la com­pag­nie en ques­ti­on.

— Un roman d’amour ébauché pen­dant la film­a­ti­on du Har­pon, vient d’avoir son épi­lo­gue ces jours der­niers. En effet, Wal­la­ce Beery vient d’épou­ser miss Arieta Gill­man. La cérémonie a eu lieu chez Mr et Mme Frank Lloyd, met­teur en scène du film Le Har­pon. Beery jou­ait dans ce film le rôle du Ca­pi­tai­ne Jas­per Leigh.

Ce n’est pas la première ave­n­tu­re ma­tri­mo­ni­a­le de Mr Beery; en effet il avait déjà épousé Glo­ria Swan­son en 1916, mais il ob­tint le di­vor­ce en 1917.

— J. M. Bar­rie vient d’arrêter défi­ni­ti­ve­ment son choix sur l’ar­tis­te qui doit in­ter­préter le rôle de Peter Pan, En effet, il a of­fert ce rôle à Betty Comp­son, qui a ac­cepté. Nous de­vons rap­pe­ler à nos lec­teurs que l’on avait pensé tout d’abord à Mary Pick­ford pour jouer le rôle en ques­ti­on,

— Un mee­ting, au­quel as­sis­tai­ent plus de 500 per­son­nes, a eu lieu dernièrement à Bel­ling­ham, dans l’Etat de Was­hing­ton, pour pro­tes­ter con­tre les films sen­su­els et con­tre les pièces de théâtre d’une mo­ra­lité dou­teu­se. A la fin de la réunion il fut procédé au vote d’une adres­se des­tinée au Prési­de­nt des Etats-Unis, lui de­man­dant de faire tout son pos­si­ble pour ban­nir du ter­ri­toi­re de l’Union cette sorte de pro­duc­ti­ons.

— La Metro - Gold wyn vient de s’as­su­rer le con­cours de plu­si­eurs écri­vains très con­nus aux Etats Unis, parmi lesquels Cha­ri­ton An­drews et Bal­lard Mac Do­nald; l’éloge de ce der­nier comme hu­mo­ris­te n’est plus à faire. La même com­pag­nie a entamé éga­le­ment des pour­par­lers avec Ken­neth Clark, pour l’adapta­ti­on de “ Dad­dy-Goes-AHun­ting „ (Papa va à la chas­se), dont le titre a été changé par

A Man’s World „ (Le Monde d’un Homme), et aussi avec Al­bert Le Vino qui doit s’oc­cu­per de l’adapta­ti­on de “ The Sum­mons „.

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FILMÉ Dou­g­las FAIR­BANKS, Ju­ni­or

Si vous avez lu le Petit Chose de Dau­det — et qui n’a lu ce char­mant récit frais comme un beau matin de prin­temps? — vous vous sou­ve­nez assurément de l’af­fai­re Bou­coy­ran?

— Du fils du mar­quis de Bou­coy­ran?

— C’est cela même. Or donc le jeune Bou­coy­ran est le type le plus ca­ractérisé du can­cre et du can­cre méchant. Car il y a le can­cre bon garçon et le can­cre ten­d­re et le can­cre sport­man, tou­tes espèces de can­cres. L’espèce en foi­son­ne. Et ce can­cre méchant a juré de met­tre à bout son pau­vre petit pion de sur­veil­lant, le Petit Chose, qui a be­soin de sa place pour vivre et qui est ti­mi­de, ti­mi­de à de­venir mou­t­on enragé. C’est bien ce qui ar­ri­ve. Bou­coy­ran man­que gros­sièrement au Petit Chose et c’est le Petit Chose qui est re­mer­cié par le préfet de l’in­sti­tu­ti­on à cause du ver­nis aris­to­cra­ti­que qu’il veut gar­der à sa Boîte avec la per­son­ne du mar­quis de Bou­coy­ran.

La première ave­n­tu­re de Dou­g­las ju­ni­or a quel­que chose de l’af­fai­re Bou­coy­ran, mais en mieux, comme vous allez voir.

Dou­g­las ju­ni­or n’est pas fils d’un mar­quis, il est l’héri­tier de Dou­g­las

Har­low qui a fait for­tu­ne par une uti­li­sa­ti­on mer­veil­leu­se de la pu­bli­cité. Mar­quis ou ri­chis­si­me indus« triel améri­cain, c’est tout comme pour le di­rec­teur de la Stil­l­wa­ter Aca­de­my. Ce­lui-ci, M. Black, est fier de comp­ter parmi ses élèves un fils de mil­li­ar­dai­re.

Or Dou­g­las ju­ni­or est un can­cre.


12

C'est un can­cre; in­tel­li­gent, si vous vou­lez, un can­cre sym­pa­thi­que, qui n’est can­cre que parce qu’il aime trop le sport. C’est un can­cre tout de

même.

* La se­mon­ce pa­ter­nel­le n’a sur lui aucun effet.

Il rit.

Il songe que son pèr est venu au monde avant lui, et que c’est très heu­reux ainsi.

Il passe donc Son temps à la Stil­l­wa­ter Aca­de­my, à faire les far­ces les plus ex­cen­tri­ques, cel­les que vous avez tous fai­tes en pen­si­on, et les au­tres. Tous I les élèves sont ses ca­ma­ra­des et, à l’oc­ca­si­on, ses com­pli­ces.

Tous les pro­fes­seurs sont les ci­bles de ses quo­li­bets et les vic­ti­mes de ses plai­san­te­ries. Et parmi eux le bon vieux Gil­man,

• le Petit Chose de la Stil­l­wa­ter, qui se­rait plus jus­te­ment le vieux Chose, qui a écrit cinq gros vo­lu­mes sur l’his­toi­re de la Val­ba­nie et qui s’ef­for­ce de l’en­seig­ner à ses élèves.

Cinq gros vo­lu­mes!

A-t-on idée de ça?

Aussi Dou­g­las ju­ni­or s’as­sied sur les gros vo­lu­mes et lance au bon • Vieux Chose ses bro­cards les plus ai­guisés.

Et il ar­ri­ve ce qui de­vait ar­ri­ver.

Dou­g­las échoue au ba­chot, précisément, pour l’his­toi­re.

Vous voyez d’ici la scène: re­mon­tran­ces du di­rec­teur, con­doléances iro­nicjîies des ca­ma­ra­des, pleurs de la maman, colère du père. Ce­lui-ci re­ti­re de la Stil­l­wa­ter Aca­de­my son can­cre de fils et décide de l'en­voy­er sous l’égide d’un sévère men­tor à Ti­ta­nia, ca­pi­ta­le Val­ba­ni­en­ne, où il étu­die­ra

l’his­toi­re sur place.

D l'étudie, vous le pensez bien.

Il l’étudie en com­pag­nie d’un jour­na­lis­te glo­be-trot­ter ren­con­tré par ha­sard. Il com­men­ce par la géograp­hie de la ca­pi­ta­le dont il ap­prend à connaître tous les en­droits se­lects, les jolis parcs et mo­nu­ments, les thés dan­sants sur­tout et les théâtres.

Les Val­ba­niens ab­sor­bent, à l’époque des cha­leurs, des li­qui­des mer­veil­leux et com­plexes que le

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glas et de ses ga­mi­ne­ries en le fai­sant échou­er à l’exa­men, a mis à la porte le vieux ser­vi­teur, le Vieux Chose, qui vit désor­mais miséra­ble­ment.

Colère et in­dig­na­ti­on de Dou­g­las.

Je vous l’ai dit qu’il est un can­cre de l’espèce sym­pa­thi­que.

Avec l’aide de son ami le glo­be-trot­ter et à tra­vers des ave­n­tu­res plus émou­van­tes les unes que les au­tres. Dou­g­las ju­ni­or prou­ve enfin qu’il a un cœur d’or. Il donne à son vieux pro­fes­seur une si­tu­a­ti­on dans une su­per­be af­fai­re de pu­bli­cité qui épate par la har­dies­se de sa con­cep­ti­on le père Dou­g­las Har­low lui-même.;

Re­tour de l’en­fant pro­di­gue.

Joie des pa­rents. On tue le veau gras que Ton mange en l’ar­ro­sant de cham­pag­ne extra dry, goût améri­cain.

Et tout est pour le mieux dans le meil­leur des films. Jean BLAI­SE.

Bruxel­les - Nice

Ces jours-ci, Paul Flon, le réali­sa­teur du beau film Bi­u­ges~Ia~Morte ac­com­pagné de la toute char­man­te Ma­ry­se Tal­bot a quitté Bruxel­les pour se ren­d­re à Nice.

jeune Dou­g­las-ap­précie fort. 11 va aux cour­ses.

Il ap­prend tout de même de son ami le glo­be-trot­ter des tas de cho­ses fort in­u­ti­les pour le ba­chot mais qui lui ser­viront plus tard dans l’in­du­strie pa­ter­nel­le.

Un jour, il reçoit une let­tre de ses ca­ma­ra­des de T Aca­de­my, qui lui ra­con­te la disgrâce de Gil­man. Le di­rec­teur, per­suadé que Gil­man a voulu se ven­ger de Dou-

CHE MON­TEL

(Suite de la pagre 3.)

Sa­chant votre amour des sports, je crois même in­u­ti­le de vous de­man­der le ou lesquels par­ta­gent avec l’équit­ati­on votre préférence?

— J'adore la nata­ti­on, au­tant que l'équit­ati­on, et mon plus grand plai­sir est de nager et de faire quo­ti­di­en­ne­ment ma pro­me­na­de à che­val.

— Si je ne me trom­pe, vous êtes Française?

— Vous avez bien deviné et ma plus gran­de am­bi­ti­on est de voir le film français tri­omp­her par­tout; pensez-vous que je puis­se y con­tri­bu­er?

— Sans nul doute; les films français se sont beau­coup améliorés ces der­niers temps; pour­tant, le cinéphile belge reste ado­rer cer­tains ar­tis­tes étran­gers: les Mary et Dou­g­las, les Chap­li­ti, les Negri, les Jan­nings sont l’objet d'un vrai culte!

— C'est bien na­tu­rel. — Et moi aussi j'ad­mi­re Sjoström et Ch. Chap­lin; Mosjou­ki­ne et Sévérin-Mars possèdent mon ad­mi­ra­ti­on sans réser­ves....

— Quand avez-vous tourné Bar­ra­basî

— Ce film m’ou­vrit les «por­tes du stu­dio; c’est en août 1919 que je débutai à l'écran...

— Quel­les sont vos amies au cinéma?

— G. Félix, Madys et Hu­guet­te Du­flos, que vous

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con­nais­sez, sont mes trois com­pag­nes préférées... J'aime aussi...

— Quel est votre but?

— J’espère met­tre un film en scène, car c'est la par­tie la plus intéres­san­te de l’in­du­strie cinéma­to­grap­hi­que, peut-être dans six mois, peut-être dans dix ans?

— Quel est le titre du pro­chain film que vous comp­tez tour­ner? I

— Je n’ai pas d’in­ten­ti­ons bien défi­nies, car j’ai des pro­jets pour le'théâtré et le cinéma, que j’aime éga­le­ment; l’un ne peut se décider sans l’autre, pour­tant, je puis vous dire....

Temps de galop des mon­tu­res. Es­souf­fle­ment du pour­sui­vant. Décidément, nous ne sau­rons pas da­van­ta­ge au­jourd’hui. 11 est vrai que rien n’empêche d’at­tra­per le zélé rédac­teur, homme de res­sour­ces et homme de cra­va­che, lors de son pro­chain pas­sa­ge par nos bu­reaux.

Les pro­jets de Blan­che. Mon­tel? Nous les connaîtrons, vous-dis-je, et bien vite. Vous ver­rez cela.

R. RAS­SEN­DYL.

Pe­ti­tes nou­vel­les

— Un des.​comédiens les plus con­nus aux Etats-Unis, Ray­mond Hitch­cock, a aban­donné les plan­ches pour se con­sa­crer ex­clu­si­ve­ment à l’art muet.

— Le grand tenor i’ alien Tito Schi­pa vient d être engagé par le met­teur en scène Dou­g­las Mac Lean, pour jouer le rôle prin­ci­pal du film “ Sky High qui doit paraître bientôt.

— La pièce théâtrale “ Chu-Chin-Chow qui pen­dant cinq ans a fait le tour des Etats-Unis, vient d’êlre adaptée à l'écran par une gran­de com­pag­nie améri­cai­ne. Le rôle prin­ci­pal du film en ques­ti­on est tenu par Betty Bly­the. Plus dé dix mille fi­gu­rants pa­rais­sent dans cette pro­duc­ti­on, qui nous don­ne­ra éga­le­ment l’oc­ca­si­on d’ad­mi­rer Her­bert Lang­ley.

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De l’Or pour de l’Amour |

Peter Smith, mil­li­on­nai­re, est, marié à un jeune .« man­ne­quin: Ma­ri­on Whil­neyw.

Crane Mar­tin, pa­ra­si­te, vit aux dépen­ses de ceux .J. qu’il fréquen­te et dont il par­vient à ex­tor­quer des 0 fonds. Il fait la con­nais­san­ce de Ma­da­me Smith dans une réunion où tous deux sont invités. Son Q as­siduité auprès d’elle n’a de but que de fa­ci­li­ter *1* l’opéra­ti­on qu’il con­voi­te auprès de son mari. 0

Il donne libre cours à l’opéra­ti­on ave­n­tu­reu­se dans la­quel­le il se lançait et qui con­sis­tait à com­pro­me­t­tre Ma­da­me Smith et ache­ter son si­len­ce au prix d’une cer­tai­ne somme d’ar­gent.

Peter Smith les sur­prend au mo­ment précis où Crane Mar­tin serre sa femme dans ses bras. . Smith, ca­chant sa stu­peur et son émoi, offre à sa femme et son amant un verre de li­queur et leur an­non­ce peu de temps après que le li­qui­de étaii un poi­son.

Craig­nant d’êlre em­poi­sonnés, les deux cou­pa­bles.se re­jet­tent mu­tu­el­le­ment leur mépris.

Ma­da­me Smith, apeurée des représail­les que pour­rait lui faire son mari, ne sait quel­le con­tenan­ce avoir.

La femme de Mar­tin, qu’il avait présentée à Ma­da­me Smith comme sa sœur, avait suivi les opéra lions de son mari, et avait ac­ce­plée jusqu’à ce jour de faire son jeu, mais son as­siduité auprès de Ma­da­me Smith l’avant exaspérée, elle s’em­pa­Te d’un re­vol­ver et l’abat à ses pieds...

PRO­GRAM­ME du 4 au 8 JAN­VIER

1 Les Deux Veu­ves

2. PATHÉ - REVUE II

F. Sme­ta­na

3. La Cour­se In­fer­na­le

Grand film spor­tif avec Re­gi­nald DENNY

4- Sam­son et Da­li­la • • C. S. Saëns

Fan­ta­sie

De l’Or pour de T Amour

Drame mo­der­ne in­ter­prété par House PE­TERS

Pen­dant la Pause

Récital pour Orgue

PRO­GRAM­MA van 4 tot 8 JA­NU­A­RI

Goud voor Lief­de

De Twee We­du­wen

PATHE - REVUE II

F. Sme­ta­na

Oui­vel­sche Wed­strijd

Sport­film met Re­gi­nald DENNY

Sam­son en Da­li­la . • C S. Saëns

Fan­t­azie

Goud

voor

Lief­de

He­den­daagsch drama ver­tolkt door House PE­TERS

Tij­dens de Poos

Réci­taal voor Orgel

A par­tir du 16 JAN­VIER le FILM SENS A TI­ON­NEL

Les

Deux Gos­ses

d’après le célèbre roman de P. DE­COUR­CEL­LE

avec

YVET­TE GIL­BERT

GA­BRIEL SIG­NO­RET

Se­mai­ne pro­chai­ne Pro­granrçrrçç ex­tra­or­di­nai­re

Lu­ci­en­ne Leg­rand

* Do­na­tien

? Jean Dax

dans

I La Che­vauchée blan­che

Eva Novak Wal­la­ce Beery

dans

Marché Infâme

Een ge­luk­zoe­ker — Crane Mar­tin — heeft het plan op­ge­vat do vrouw van den mil­li­oe­nair Peter Smith te com­pro­mit­tee­ren om zijn stil­zwij­gen met goud te doen af­koop­en.

Wan­neer Peter Smith zijn vrouw in de armen vindt van den avon­tu­rier, dan, ver­drin­gend zijn ver­ba­zing en zijn smart, biedt hij bei­den een li­keur aan en ver­klaart na­dien, koel en vree­se­lijk, dat de drank ver­gif­tigd was. Bij die ver­kla­ring spu­wen beide me­kaar hun ver­ach­ting in het ge­laat.

Tot Mar­tin’s vrouw — die tot hier­toe voor zijn zus­ter door­ging en die alzoo mee­hielp in het spel van haar man, maar uit­zin­nig van ja­loer­sch­heid werd, — zich mees­ter maakt van een re­vol­ver en Mar­tin als een hond neer­velt aan haar voe­ten.

Vanaf 16 JA­NU­A­RI de OP­HEF­MA­KEN­DE FILM

De Twee Ver­stoote­lin­gen

naar de be­roem­de roman van P. DE­COUR­CEL­LE X

YVET­TE GIL­BERT S

GA­BRIEL SIG­NO­RET

Im­pri­me­rie du Cen­tre. 26. Rem­part Kip­dorp. Anvtn


nvers

PRI­MES A NOS LEC­TRI­CES.

Un ac­cord avec l'Iîdi­teur des plus beaux jour­naux de modes, nous per­met de faire a nos lec­tri­ces l'agréable _ sur prise sui­van­te: Les pa­trons découpés, en gran­deur d'exécu­ti­on, des modèles pa­rais­sant sur notre Page de [ la femme peu­vent être ob­te­nus, dans des con­di­ti­ons ex­tra­or­di­nai­res de bon marché. Au lieu de débour­sa de 3 h 5 fran­cs pour ob­te­nir le pa­tron d'un modèle, nos lec­tri­ces pour­ront dès à présent ob­te­nir un pa­tron soit . *\ J* de blou­se, de jupe, de robe, de man­teau ou de tail­leur, au prix mo­di­que de Un franc (tous frais com­pris). II

leu. suf­fit de met­tre sous en­ve­lop­pe à l'adres­se du Comp­toir de Pa­trons de Mode, 16, rue Al­bert de 4$», La­tour, Bruxel­les : TJ le bon tri­an­gu­lai­re fi­gu­rant au bas et à gau­che de notre Page de la femme; 2) le

numéro du modèle dont on désire re­ce­voir le pa­tron découpé; 3) le nom et 1 adressé de la des­ti­na­tai­re; T) Un franc en man­dat ou tim­bres-pos­tes.

"y VJ Nous ne dou­t­ons pas que nos lec­tri­ces ne ti­en­nent à pro­fi­ter, nom­breu­ses, de ces avan­ta­ges, et nous

.O. YTk'T nou* pro­po­sons d’en of­frir bientôt d'au­tres éga­le­ment intéres­sants h tous ceux qui ai­ment et li­sent

nouj» pro­po­sons d’en of­frir bientôt < assidûment Ciné-Re­vue.

qui

La Di­rec­ti­on.