Programma van 10 tot 14 mei 1925



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#798

Deze tekst werd automatisch gegenereerd op basis van gescande pagina’s met OCR-software. Door de diverse historische lettertypes gebeurde dat niet altijd foutloos.

Toon alleen de facsimile’s van dit programma



POUR AVOIR UNE BIERE BONNE ET SAINE

Adres­sez-vous à la Bras­se­rie

VAN HOM BEECK

BER­CHEM - Tél. 5210

Uli:iti:s en BOU­TEIL­LES - en FUTS

Mai­son BER­T­HY

106, rue de l’Eg­li­se, 106

Grand choix en tou­tes sor­tes de

FO TJ FUR, U UES

Man­teaux et casaquins à par­tir de fr. 37 5

PH0T06RA­VEURS

DES­SI­NA­TEURS

EXÉCU­TI­ON RAPI­DE ET SOIG­NEE

Champ Vle­mi­nekx.. Ö AN­VERS —TeLÉDM-9209 —

HA­BIL­LEZ

VOS

EN­FANTS

BRI­TAN­NIA

17, Lon­gue rue d’Ar­gi­le

Tél. 2921

12, rue Van Ertborn AN­VERS

Tél. 2921

Agen­ce pour la Pro­vin­ce d'An­vers du Vrai “FERO­DO"

Agen­ce pour An­vers des Rou­le­ments à bil­les

Agen­ce générale pour la Bel­gi­que du Dia­mond et Noble’s Po­lish

La seule mai­son de la place four­nis­san aux ga­ra­ges aux prix de gros

OU­VRA­GES DE DAMES

OU­VRA­GES DES­SINÉS

LAI­NES, SOIES, CO­TONS, COU­VRE-LITS, NAP­PES, STO­RES, BON­NET­TE­RIE A LA MAIN, DEN­TEL­LES, JUM­PERS

MAI­SON EMMA

HAND­WER­KEN

§ WOL, ZIJDE, KA­TOEN, BED­SPREI­EN, TA­FEL-KLEE­DE­REN, STO­RES, KAN­TEN, HAND­BREI­GOED, JUM­PERS

An­vers, Rue Von­del­straat, 15, Ant­wer­pen

ALLE ELE­GAN­TE DAMEN KOOP­EN HUNNE

PEL­SEN

Pels­man­tels, Boas en Ma­ra­bous

in het

Huis ANNA

Diepe­straat, 140 ANT­WER­PEN

ai­i­i­i­i­i­i­mi­i­im­mi­i­Mi­i­i­i­i­i­i­ii."Mi­ii­ui

MEU­BLES

I Les plus grands Ma­gasins en Bel­gi­que

9 Lon­gue rue des Clairès 9

(près Meir)

Grand choix de gar­ni­tu­res, 200 sal­les à man­ger, j I cham­bres à cou­cher, sa­lons, cui­si­nes, ve­ran­dah's, | I bu­reaux, li­te­ries, chai­ses-lon­gues, etc. etc. i

Mai­son Améri­cai­ne

Meil­leur marché qu’ail­leurs I Ou­vert tous les jours jusqu’à 8 h. s. | Ma­gas­in fermé |

Autos poui Cérémo­nies, Ma­ria­ges, Baptêmes et Fêtes

Ga­ra­ge J. & H. DEHU

Téléphone 3107

42, Canal des Bri­seurs - AN­VERS

VOY­A­GES A L’ÉTRAN­GER - EX­CUR­SI­ONS PRIX A FOR­FAIT

Duc­tus de

Ct'VOVVMXx s

000641 -Çy*uOL­tAS­loÆ

sSSS' 00Q6*t JWi­oeXi

CgM£CS­rgSTRAAT2Q

Pour TOUS vos „PLIS­SES eo vot­jue

LA MAI­SON

A. CAU­CHE­TEUX

Bro­de­ries - Per­la­ges

est SPÉCI­A­LISÉE

ATE­LIER DE,,POINTS CLAIRS”

17, Rue Ru­bens - 27, Rue Porte St. Ge­or­ges Tél. 32217 Tél. 32218

.. EN­GELSCH HOED EN MA GA ZIJN..

VON­DELSTR., 19 CAUS nabij*,. St. Jans­plaat­si

De laat­ste nieu­wig­he­den in Vil­ten Hoe­den

füirrje Jçeus s Zïei £iala£e


ROYAL - ZOOL­OGIE CI­NE­MA

La Main qui a tué

La Com­tes­se de Chan­ce vit, de­puis son veu­va­ge, retirée dans son château. Ses re­ve­nus sont en gran­de par­tie em­ployés à as­su­rer à son fils Jac­ques, qui vit à Paris, une exis­ten­ce en rap­port avec le rang qu’il oc­cu­pe dans la société.

Un ave­n­tu­rier de la fi­nan­ce, Clau­de Fau-vaître, ap­prend que des ac­ti­ons ac­qui­ses au­tre­fois par le Comte sont re­cherchées par un con­sor­ti­um fi­nan­cier, et il pro­po­se à Jac­ques de décider sa mère à lui ven­d­re les ti­tres à un prix mi­ni­me. La Com­tes­se sup­po­sant quel­que lou­che ma­chi­na­ti­on, re­fu­se à en­trer en pour­par­lers avec l’ave­n­tu­rier

Décon­certé par ce refus, Fauvaître décide d’agir en per­son­ne, .il va se li­vrer au plus odi­eux des chan­ta­ges. Il fixe à la Com­tes­se un délai à l’ex­pi­ra­ti­on du­quel elle devra, soit lui re­met­tre les ti­tres, soit voir Fauvaître, révéler à son fils Jac­ques le se­cret de sa nais­san­ce.

Alors la Com­tes­se fait à son fils la con­fes­si­on de sa faute, et il la plaint. Et lorsque Fauvaître se présente, il se trou­ve en face de Jac­ques, une dra­ma­ti­que ex­pli­ca­ti­on a lieu qui dégénéré en lutte, Fauvaître est tué...

L’in­spec­teur Bréchet au cours de l’enquête flai­re un drame. Quel en est l’au­teur... La mère...? Le fils...? La maîtres­se délaissée de Fauvaître...? Qui a tué...?

Nous vou­lons lais­ser la sur­pri­se au spec­ta­teur...

PRO­GRAM­ME du 10 au 14 MAI

2 PATHE - REVUE

Le Tour­nant dange­reux

comédie dra­ma­ti­que

La main qui a tué

grand drame

Pen­dant la Pause

Récital pour Orgue

PRO­GRAM­MA van 10 tot 14 MEI

PATHÉ - REVUE

Het ge­vaar­lij­ke Keer­punt

dra­ma­tisch tooneel­spel

De Hand die dood­de

groot drama

Tij­dens de Poos

Réci­taal voor Orgel

Se­mai­ne pro­chai­ne

PRO­GRAM­ME SEN­SA­TI­ON­NEL

ALICt LA KL dans

L’Ange du Foyer

Drame

VIOLA DANA

DANS

LA PE­TI­TE GARÇONNE

Comédie Vau­de­vil­le

De Hand die dood­de

. Se­dert zij we­du­we is, leeft de Gra­vin de Chancé te­rug­ge­trok­ken in haar kas­teel. Haar in­kom­sten wor­den voor het groot­ste deel ge­bruikt om aan haar zoon Jac­ques, die te Pa­rijs leeft, een be­staan te ver­ze­ke­ren, in ver­hou­ding met den rang welke hij in de maat­schap­pij be­kleedt.

Een avon­tu­rier, Clau­de Fauvaître, ver­neemt dat een fi­nan­ciers-con­sor­ti­um de aan-dee­len wen­scht op te koop­en eer­tijds door den Graaf aan­ge­kocht. Hij stelt Jac­ques voor zijn moe­der te over­re­den hem die ti­tels te ver­koop­en aan een zeer lagen prijs De Gra­vin ver­moedt een val­strik en wei­gert met den avon­tu­rier in aan­ra­king te komen.

Dan zal Fauvaître zélf op­tre­den en stelt de Gra­vin voor het di­lem­na: ofwel zal zij hem, op een vast­ge­steld ter­mijn, de aan­dee-len over­han­di­gen; ofwel zal hij, Fauvaïtre, aan haar zoon Jac­ques het ge­heim zij­ner ge­boor­te ver­o­pen­ba­ren.

De Gra­vin legt als­dan aan haar zoon de be­ken­te­nis af van haar mis­stap en hij be­klaagt ze.

En wan­neer Fauvaître ver­schijnt, staat hij tegenóver Jac­ques. Een zeer ge­span­nen uit­leg­ging heeft plaats die snel ont­aardt tot ge­vecht. — Fauvaître wordt ge­dood...

De in­spec­teur Bréchet die het on­der­zoek

leidt, heeft de over­tui­ging dat er zich een 0 drama heeft af­ge­speeld, zoowel naar bin­nen als naar bui­ten.

Wie is de dader...? De moe­der...? Dé > zoon...

tre...? Wie heeft ge­dood...?

Het blij­ve een ver­ras­sing toe­schou­wer.

? De ver­la­ten min­na­res van Fauvaï- 0

voor

den

Im­pri­me­rie dn Cen­tre, 26. Rem­part Kip­dorp, An­vers


ÉTA­BLIS­SE­MENTS SAINT-SAU­VEUR

Mon­tag­ne-aux-H.er­bes-Po­tagères, BRUXEL­LES

A IUP les plus luxu­eux, les plus con­for­ta­bles. Dn­ll­lw Bains chauds. Bains de nata­ti­on, Bains turcs. Bains rus­ses. Bains de lumière. Dou­ches, Mas­sa­ge, Salon de coif­fu­re pour Mes­si­eurs et Dames, Pédi­cu­re, Ma­nu­cu­re, etc.

5 pis­tes améri­cai­nes régle­men-tai­res.Thé dan­sant. Bar améri­cain. Or­ches­tre de pre­mier ordre.

La salle la plus vaste et la plus fraîche de Bruxel­les. Deux grands or­ches­tres.

BOW­LING

PIL­LAIS DE LA DANSE

AUX BEL­LES COU­LEURS

Tein­tu­re­rie A. De Geest fil

Et HEES, Suc­ces­seur

3941. tue de l'Hôpital - ïel 259 78

SK* M l! •' \c,rs • SKS DK 1 A-CHAt.hs - oKi I El VIT RES .!.i I IN1 DK SON TRA­VAIL

PRISE ET RE­MI­SE A DO­MI­CII I ENVOI SOIGNÉ EN PRO­VINT!

PRÉCI­EU­SE! DE­COU­VER­TE I

ap­prouvée par la Soc. B d'Hygiène de Bel­gi- que. (Séance du 24 H — juil­let 1907) - J

GUÉRISON EN 10 MI­NU­TES DES MAUX DE DENTS S

ET DE TÊTij les plus vi­o­lents, de la mi­grai­ne et de» g névral­gies par les ca­chets

Jos GAU­THIER, Phar­ma­cien à Ma­li­nes:

2,50 et 5 fran­cs la boîte de 6 ou 13 ca­chets par poste. a In­of­fen­sif Ja­mais d’in­succès J

En vente dans tou­tes les bon­nes phar­ma­cies I

An­nu­a­ri Val. Gênes

An­nu­ai­re of­fi­ciel des in­du­striels, com­merçants, im­por­ta­teurs et ex­por­ta­teurs ita­liens.

Agent: J.​Maréchal, Bruxel­les, 84, av.​de l'Hip­po­dro­me

FONDÉ EN 1879 '

" L'Argus de la Pres­se „

VOIT TOUT

Les plus an­ciens bu­reaux, d’ar­ti­cles, de jour­naux

37, Rue Bergère *»* PA­RIS-IX"

Lit et dépouil­le par jour 20,000 Jour­naux et Re­vues f du Monde en­tier. L’Argus éijite: L’Argus de l'Of­fi­ciel, con­te­nant tous les votes des hom­mes po­li­ti­ques; re­cher­che ar­ti­cles et tous do­cu­ments passés, présents, fu­turs. L’Argus se char­ge de tou­tes les Pu­bli­cités et de la pu­bli­ca­ti­on dans les jour­naux de tous ar­ti­cles et in­for­ma­ti­ons.

Uliurùié

VE DEUTE NSOLA PHE­GRI

jHu cours de l’exa­men des films in­ter­prétés par la gran­de ve­det­te po­lo­nai­se, nous se­rons amenés na­tu­rel­le­ment à com­pa­rer ses pro­duc­ti­ons améri­cai­nes des deux dernières années, avec les films aux­quels elle col­la­bo­ra naguère en Rus­sie, en Po­log­ne et en jd­l­le­mag­ne. Les oc­ca­si­ons ne nous man­queront donc pas de soulig­ner le ta­lent de cette gran­de ac­tri­ce, dont la re­nommée est de­venue mon­di­a­le, de­puis quel­le a quitté les stu­dios de l’Eïurope Cen­tra­le, pour conquérir des lau­riers chez ces Fa­mous-Play­ers de Mes­si­eurs Zukor et Lasky;. de­puis que ses créati­ons de Mon Homme, Flétris­su­re, Bella Dona. Jus­ti­ce de Tzi­g­a­nes, Vont sacrée Star, à l’égale des Swan­son, des Ayres et des Mur­ray.

Nous exa­mi­nerons donc à loi­sir les faits sail­lants de la carrière de cette Etoi­le, lors de Van­non­ce d’un nou­veau grand film dont elle sera la pro­ta­go­nis­te.

Au­jourd’hui, il nous a paru plus heu­reux de re­pro­dui­re, pour les lec­teurs de notre ma­ga­zi­ne, quel­ques pages écri­tes de la main meme de Miss Negri, dans lesquel­les la belle Pola dit

te*u de four­ru­re Enfin Pol,

Tin TT­fu­strS'ticJ du haut en bas de cette page, on ad­mi­re­ra Pola Negri dans quel­ques-uns de ses rôles les plus mar­quants.

D'abord, un in­stan­tané pris pen­dant une prise de vue, amu­sant ana­chro­nis­me qui nous­mon­tre à gau­che les opéra­teurs en chan­dail et cas­quet­te, à droi­te belle ar­tis­te po­lo­nai­se et son par­te­nai­re An­to­nio Mo­reno, in­ter­prétant une scène de La Dan­seu­se Es­pag­no­le.

Puis, dans le médail­lon, Pola esquis­sant un pas de valse, cam­brant s '5. jp / le pied, et jetant sa jupe en éven­tail.

JiStf F Jf -., Une scène de jQel­ta Dona. dans

'T‘ un clair ob­scur très bien venu. Un

bon port­rait de la ve­det­te en man-cas­quèe de per­les, ma­ni­ant les bank-no­tes avec une désin­vol­tu­re qui

de­puis que de gros ca­chets la lient à la Pa­ra­mount d’Amériqu


de moi, me lais­sant me débat­tre dans les va­gues; je per­dis con­nais­san­ce, tan­dis que ma mon­tu­re s’en re­tour­nait tout tran­quil­le­ment vers la cote.

(Voir suite page '/O.)

avec es­prit et à-pro­pos. ce que fu­rent les “ ja­lons de sa oie „. Le texte qui sui­vra n est donc autre qu'une tra­duc­ti­on aussi fidèle que pos­si­ble, sinon littérale, d’un pa­pier „ rédige en an­glais, et qui nous par­vint par l'en­tre­mi­se du ser­vi­ce pho­to­grap­hi­que de la Pa­ra­mount.

Ma vie est ja­lonnée par les “ dres­sing room „ et loges d’ar­tis­tes dont j’ai pu dis­po­ser.

Lorsque je com­pa­re mon “ dres­sing room „ ac­tu­el des stu­dios Pa­ra­mount de Hol­ly­wood, et que je con­sidère son con­fort et son aména­ge­ment si pra­ti­que, ma pensée se re­por­te vers cer­tai­nes au­tres loges d’ar­tis­tes, qu il me fal­lut par­fois par­ta­ger avec des com­pag­nes, au­tre­fois.

Récem­ment, alors que nous tour­ni­ons East of Suez, sous la di­rec­ti­on de Raoul Walsh, le scénario m’obli­ge­ait à me jeter dans la rivière, à tra­vers les vi­tres de pa­pier d’une ca­bi­ne de ba­teau chi­nois.

Je fis le plon­ge­on et l’eau était des plus froi­de; mais en moins de cin­quan­te se­con­des, je me re­trou­vais dans mon ca­bi­net de toi­let­te, près d’un feu tiédis­sant déli­ci­eu­se­ment l’at­mos­phère, et ne res­sen­tait plus que l’agréable réac­ti­on qui suit tout plon­ge­on!

Cet in­ci­dent me rap­pe­la les précau­ti­ons ou plutôt le man­que de précau­ti­ons que je pre­nais, lorsqu’il me

fal­lait faire une plongée, lors d’une prise de vue en Eu­ro­pe.

Ma ca­bi­ne au bord de la mer — c’était en hiver, et il fai­sait froid — avait été con­strui­te à la hâte à l’aide de plan­ches d’em­bal­la­ge et de feuil­les d’étain em­pruntées à des bal­lots de thé. Le che­val que je mon­tais prit peur, et se débar­ras­sa

Pour r.​lorc la »cric de'photo* de Pola Negr. quel­ques-unes de ses at­ti­tu­des dans le film Flétris­su­re quel­le in­ter­préta avec, grand ta­lent, aux côtés de notre com­pa­tri­ote Char­les An Ror­hp­fort

Ion, an­non­ce le décès di

Le se­cotfd maître Louis Pas­cal (Gas­ton Modot) w. à son poste de ' ma­noeu­vre.,

rDans le médail­lon; Après 1 e départ de Jac-'ques, Mme de Ser­viac con­so­le Renée.

,/fu bas de la page: L'Ami­ral baron de Mon-ba­rez, préfet ma­ri­ti­me de Tou-M»c de Ser­viac.

son mari.

Un do­mes­ti­que a remis à Renée (S i m o n e Vau-dry) le bil­let par le­quel Pier­re de Mylos (Léonce Car y ne) lui de­man­de un der­nier ren­dez-vous

Au mi­li­eu: Sur la ter­ras­se de sa villa. M "»r de Servi ac présente Pas­cal (Gas­ton Modot) à la fiancée de son Renée (Si­mo­ne Vaud­ry).

exer­ci­ces en rade vient de re­ce­voir la bonne nou­vel­le par sans-fil, et dans sa joie il fait don­ner " le dou­ble „ à son équi­pa­ge.

Pen­dant ce temps, au Cap Brun, dans la somp­tu­eu­se villa du ca­pi­tai­ne. Ma­da­me de Ser­viac ac­cu­eil­le les nom­breux amis ac­cou­rus pour fêter le succès de Jac­ques, et le tri­omp­ha­teur de la journée reçoit les af­fec­tu­eux com­pli­ments de son par­rain l'ami­ral baron de Mon­ba­rez, préfet ma­ri­ti­me de Tou­lon, rem­p­laçant au­jourd’hui sort père.

Parmi les jeu­nes gens qui se pres­sent dans les sa­lons de Mme de Ser­viac, on re­mar­que un cer­tain Pier­re de Mylos, d’ori­gi­ne in­cer­tai­ne, de si­tu­a­ti­on plus in­cer­tai­ne en­co­re, qui, grâce à sa sou­ples­se et à son en­train,' a

réussi néan­moins à se faire ad­met­tre dans le

Les Elus de la Mer, ce _>nt ces fils de vieil­le et noble race pour qui la carrière ma­ri­ti­me con­sti­tue presque un sa­cer­do­ce et qui, irrésis­ti­ble­ment attirés par la mer, lui sa­cri­fient tout, amitié, amour, fa­mil­le....

A notre époque pra­ti­que et uti­li­tai­re, il, est en­co­re des hom­mes pour lesquels la conquête rapi­de de la for­tu­ne est de peu d’im­por­tan­ce, comparée à l'or­gueil de ser­vir pau­vre­ment dans une arme qu’ils régar­dent comme la plus belle de tou­tes.

Et c’est en vertu de cette tra­di­ti­on que Jac­ques de Ser­viac, fils du ca­pi­tai­ne de Ser­viac qui com­man­de une es­ca­dril­le de sous-ma­rins de la Médi­ter­ranée, vient de pas­ser bril­lam­ment les exa­mens de l’Ecole Na­va­le Supéri­eu­re M. de Ser­vidc, dont le ba­teau ef­fec­tue dés


après mille dif­fi­cultés par­vient à rejoind­re la côte où il ar­ri­ve a bout de for­ces; un pécheur l aide à se débar­ras­ser du scap­hand­re et le marin se rend au plus pro­che téléphone pour de­man­der du se­cours à la Préfec­tu­re ma­ri­ti­me.

Les héros en­glou­tis ont gardé tout leur calme: ce­pen­dant le choc a été trop vi­o­lent pour le ca­pi­tai­ne de Ser­viac, qui suc­com­be à une em­bo­lie avant que les tra­vaux de ren­flou­e­ment aient com­mencé.

Aver­tie du mal­heur qui la frap­pe. Mmede Ser­viac, qui a déjà perdu un fils, of­fi­cier de ma­ri­ne, quel­ques années au­pa­ra­vant, est prise d’une crise inquiétante et le doc­teur prévient son en­tou­ra­ge qu’une nou­vel­le émo­ti­on lui

se­rait fu­nes­te. Dans son désar­roi, elle exige de Jac­ques qu’il re­non­ce à la mer: c’est le plus dur sa­cri­fi­ce qu’elle puis­se lui im­po­ser, mais le mal­heu­reux garçon finit par don­ner sa pa­ro­le. Son par­rain M. de Mon­ba­rez re­fu­se d’ail­leurs de re­ce­voir la démis­si­on ( Jac­ques et lui ac­cor­de seu­le­ment un congé d’un an, pen­dant le­quel le temps fera son œuvre et en per­met­tant à Mme de Ser­viac de se res­sai­sir, la fera ren­d­re à son fils une pa­ro­le donnée par amour fi­li­al Désœuvré. Jac­ques trai­ne avec ennui une vie désor­mais sans but: il passe la plus gran­de par­tie de son temps avec Pas­cal qui, démo­bi­lisé main­te­nant. s’est fait pêcheur, ou bien, ac­com­pagné de Renée Dar­ley. fait de lon­gues pro­me­na­des en canot au­to­mo­bi­le.

Mme de Ser­viac songe à uti­li­ser les

monde.​Ce per­son­na­ge énig­ma­ti­que a jeté son dévolu sur Renée Dar­lay, fille d’un gros in­du­striel qui, ri­che­ment dotée, lui paraît être une proie fa­ci­le.

Tan­dis que l’on s’amuse au Cap B ru n, le tra­vail a re­pris à bord du sous-ma­rin; le ca­pi­tai­ne com­man­de la manœuvre de plongée, et il est des­cen­du à mètres déjà, lorsque le ba­teau tou­che une mine déri­van­te.

Sans perd re leur sang-froid, les cou­ra­geux ma­rins pren­nent tou­tes les dis­po­si­ti­ons d’usage, fer­ment les cloi­sons étan­ches et lar­guent la bouée de sig­na­li­sa­ti­on. Le ba­teau re­po­se sur un fond de 50 mètres, à un mille de la côte, mais il faut un vo­lon­tai­re pour revêtir le scap­hand­re qui lui per­met­tra de re­gag­ner à pied le ri­va­ge. Tous les hom­mes se pro­po­sent; xine mis­si­on dange­reu­se est pour eux un hon­neur. Le ca­pi­tai­ne de Ser­viac désigne Louis Pas­cal, un se­cond-maître qu’il connaît par­ti­cu­lièrement et qui l’a suivi par­tout de­puis son entrée dans la ma­ri­ne. Pas­cal part donc et

La mère, veuve du ca­pi­tai­ne de frégate, sup­plie son fils de re­non­cer à la carrière ma­ri­ti­me,

A droi­te: Jac­ques reçoit l’or dre d'em­bar­que­ment.

Pier­re de Mylos a entraîné Renée dans son cAnot au­to­mo­bi­le, qu’il met aus­sitôt en mar­che. Et le misérable, qui veut com­pro­me­t­tre la jeune fille, en­ga­ge avec elle une lutte sur l’em­bar­ca­ti­on, à quel­ques en­ca­blu­res du ri­va­ge, et sous les yeux de Pas­cal et de Jac­ques.

En Plongée: au cen­tre, le ca­pi­tai­ne de frégate de Sei;v;

re­la­ti­ons ami­ca­les des deux jeu­nes gens pour re­te­nir son fils près d’elle: ils se plai­sent, elle les fi­an­ce

Renée aime Jac­ques, mais elle avait im­pru­dem­ment flirté avec l’inquiétant Pier­re de Mylos et ce­lui-ci n’en­tend pas lais­ser échap­per sa proie. Le soir même des fiançail­les il ob­tient de Renée un der­nier ren­dez-vous et, sous prétexte de lui ren­d­re ses let­tres, l’at­ti­re dans son canot au­to­mo­bi­le qu’il met aus­sitôt en mar­che.

Com­pre­n­ant qu’elle a été attirée dans un guet-apens, la jeune fille ap­pel­le au se­cours, se débat et tente de di­ri­ger le canot vers la rive.

Pas­cal a sur­pris le con­ci­lia­bu­le bi­zar­re de Renée avec Pier­re de Mylos et a couru aver­tir Jac­ques, Quand les deux hom­mes ar­ri­vent sur la côte, c’est pour aper­ce­voir à quel­ques en­ca­blu­res du ri­va­ge la lutte qui se livre dans le canot. En se débat­tant con­tre le misérable. Renée est tombée à la mer: Pas­cal se jette à la nage, il la ramène saine et sauve et la remet à Jac­ques, qui l’em­por­te évan­ouie.

Ce drame a brisé l’éner­gie du jeune .homme, il vit en­fermé dans sa cham­bre, re­fusant de voir per­son­ne, et Mme de Ser­viac, im­puis­san­te à le con­so­jer, com­prend qu’elle doit le lais­ser par­tir.

Jac­ques a refusé de re­voir Renée, mais le jour des adi­eux il mur­mu­re en em­bras­sant sa mère: “ Quand je serai parti, dis-lui qu'un jour, peut-être, je par­don­ne­rai...

La mer a re­pris son en­fant.

Il y a dans ce drame de très bel­les idées, de no­bles sen­ti­ments dont MM. Roudès et Du­mont, les met­teurs en scène, ont tiré un ex­cel­lent parti.

L’in­ter­préta­ti­on est bonne, et MM. Jean Dehelïy, dans le rôle de Jac­ques de Ser­viac, et Gas­ton Modot, dans celui de Pas­cal, ont fait d’ex­cel­len­tes créati­ons. Toute la par­tie ma­ri­ti­me a la va­leur d’un beau do­cu­men­tai­re: l’intérieur du sous-ma­rin avec sa ma­chi­ne­rie com­pli­quée, ses rou­a­ges mul­ti­ples, sera une révéla­ti­on pour beau­coup de spec­ta­teurs (d’au­tant que tou­tes les scènes se pas­sant à bord ont été tournées dans l’un de nos sous-ma­rins), et cela seul suf­firait pour as­su­rer aux Elus de la Mer un grand et légi­ti­me succès.

L. ALEXAN­D­RE.

La pe­ti­te fa­mil­le de Mr Mi­a­tou­flet, au bain! Cette jolie scène est em­pruntée au film Mi­l­ord U Arsouillé, dont il sera parlé dans le pro­chain " Ciné-Re­vue

On dit, on as­su­re, on prétend, que...

* * * Dans Le Tour­bil­lon des ylmes, cette mer­veil­leu­se pro­duc­ti­on de Cecil B. de Mille, ce n’est pas sans peine que l’on par­vint à fil­mer le com­bat de Rod La Roc­que avec le re­quin. Au cours de la prise de vues, en effet, Rod La Roc­que fail­lit être vic­ti­me du squa­le et bien peu s’en fal­lut que ce­lui-ci ne lui broyât, dans sa ter­ri­ble mâchoi­re, l’avant-bras droit.

Rod La Roc­que s’en tira avec la peur et cela nous vaut à l’écran une scène de réalis­me im­pres­si­on­nant *** Mary Piek­ford aban­don­ne main­te­nant le cos­tu­me du drame im­po­sant et les es­carpins lamés des con­tes de fées. Elle re­prend le rôle de la fil­let­te mu­ti­ne aux che­veux d’or, qui l’a tant fait aimer des fer­vents du cinéma.

Son nou­veau film, in­ti­tulé: Litt­le jd­n­nie Rooney, est l’his­toi­re d’une fa­mil­le améri­cai­ne des­cen­dant d’Ir­landais. La prin­ci­pa­le per­son­ne de cette fa­mil­le (Mary) est une ef­frontée pe­ti­te ven­deu­se d’un bazar po­pu­lai­re. C’est dans des rôles de ce genre que Mary a ac­quis sa célébrité. Wil­li­am Beau­di­ne en sera le met­teur en scène.

* * * Dans “ le Der­nier Voy­a­ge du Nancy “ B „ le film Pa­ra­mount qui passe cette se­mai­ne sur les prin­ci­paux écrans pa­ri­siens, cer­tai­nes pri­ses de vues en mer fu­rent réalisées au prix des plus gran­des dif­fi­cultés. Pen­dant une scène de tempête que Ralph Ince avait 'à tour­ner, Tho­mas Meighan fut em­porté par un paquet de mer et c'est au prix de cou­ra­geux ef­forts qu'on par­vint enfin à por­ter se­cours au sym­pa­thi­que ar­tis­te.

* * * Pola Negri, la déli­ci­eu­se ar­tis­te de “ Pa­ra­mount,,, est ac­tu­el­le­ment de pas­sa­ge à Paris. Après un court séjour dans la ca­pi­ta­le, elle ira en Po­log­ne où elle séjour­ne­ra quel­ques se­mai­nes avant de s’em­bar­quer à nou­veau pour les Etats-Unis.

* * * Le plus déli­ci­eux roman qui ait ja­mais été vécu à Hol­ly­wood est celui de Betty Bron­son,, la gra­ci­eu­se “ Peter Pan „ déjà célèbre, et de Dou­g­las Fair­banks Jr.

le fils du grand Dou­g­las.

Betty a 1 7 ans. Le jeune Dou­g­las est à peu près du même âge et ils for­ment tous deux un cou­ple char­mant. Ces deux en­fants s’ado­rent et ne se quit­tent pas, sur­veillés par les yeux at­ten­tifs de Mme Bron­son et de Mme Fair­banks!

Ci­vi­li­sa­ti­on et bar­ba­rie.

Betty Comp­son, en négligé ul­tra-mo­der­ne, »'est plue à se faire pho­to­grap­hier au mi­li­eu d'un grou­pe d'in­diens Peaux-Rou­ges, col­la­bo­rant au film Peter Pan, en prépa­ra­ti­on, N’est-c.r pas que c’est là un très amu­sant ana­chro­nis­me?


Sur l’Écran défi­lent les Modes

Un film de la Pa­ra­mount, an­noncé de­puis peu mais qui ne verra pro­ba­ble­ment pas l'écran en Eu­ro­pe avant quel­ques mois, nous per­met de venir sur cett­fe ques­ti­on de la mode à l’écran, une de* plus intéres­san­tes de cel­les qui pas­si­on­nent les cinéphi­les féminins et même mas­culins.

Mais avant de trai­ter ce sujet — d ’ ail­leurs par l’en­tre­mi­se de quel-q u e s -unes des plus élégan­tes ve­det­tes de chez nous - il sied que nous don­ni­ons quel­ques détails con­cer­nant ce “ Dressma­ker from Paris „ au­quel sont em­pruntés les clichés ci-des­sus. Ce Cou­tu­rier de Paris — ce sera sans doute le titre français du film — a pour pro­ta­go­nis­te Le­a­tri­ce Joy, la toute char­man­te et très co­quet­te étoile ca­li­for­ni­en­ne; le thème de l’ac­ti­on est em­prunté à Ade­lai­de Heil­bron et Ho­ward Hawks; la réali­sa­ti­on fut faite par le célèbre di­rec­tor Paul Bern. L’in­ter­préta­ti­on est assurée par Le­a­tri­ce Joy, Er­nest Tor­ren­ce et les qua­tor­ze déli­ci­eu­ses “ girls „ que l’on voit ici, nous gra­ti­fier de leurs plus char­mants sou­ri­res.

Disons en­fin- que le met­teur en scène et ses col­la­bo­ra­teurs ont tout mis en œuvre pour présen­ter, et une œuvre cap­ti­van­te au point de vue ac­ti­on, in­ter­préta­ti­on et décors; et une œuvre de choix au point de vue toi­let­tes des ar­tis­tes. Et pro­me­t­tant de re­ve­nir de façon détaillée sur l’in­tri­gue même, voy­ons com­ment quel­ques-unes d nos plus gran­des ac­tri­ces de la scène et du stu­dio, en­ten­dent que soit résolue cette ques­ti­on déli­ca­te de la mode à 1 écran.

Voici d abord com­ment s'ex­pri­me à ce sujet Ma­da­me Yvet­te An­dre­yor

La mode est trop ver­sa­ti­le pour pou­voir s adap­ter aux néces­sités du cinéma, et il sem­ble que le? rêve se­rait de créer une mode im­mu­a­ble; mal­heu­reu­se­ment, son ab­sen­ce de fan­tai­sie la con­dam­ne avant même d’y son­g­er. Est-ce à dire qu'il n’y ait pas de so­lu­ti­on au problème et que nous soy­ons obligées de paraître, filmées, sous la forme d’une mode à

' «iris cja: prêtent leu The Dressmak­ci

con­cours au filu from Paris.

ja­mais étein­te et oubliée? Voici, à mon avis, la vraie so­lu­ti­on: que les cou­tu­riers nous ha­bil­lent, non pas avec la sil­hou­et­te de l’époque où l’on tour­ne, mais avec celle qui sera de mode au mo­ment où le film sera présenté sur les écrans.

„ 11 faut ha­bil­ler le per­son­na­ge in­ter­prété sui­vant sa si­tu­a­ti­on so­ci­a­le, son ca­ractère et 1 ’ état d’es­prit du mo­ment.

Cha q ue tissu don­nant

un bril­lant différent à l’écran, je choi­si­rai, pour une femme du peu­ple, une robe noire, de coton ou de laine, qui donne un ton sec en pho­to­grap­hie; pour la femme du monde, une étoffe noire, soy­eu­se, sera tou­jours la toi­let­te dis­tin­guée, aux re­flets cha­toy­ants „ Pour les gris sou­te­nus. les étof­fes rou­ges ou vi­o­let­tes, soy­eu­ses; pour les gris clairs, le rose, le bleu pâle, le jaune. „ Si j’in­ter­prète une jeune fille gaie, robe de mous­se­li­ne ou de tulle de cou­leur ten­d­re. Mais si cette jeune fille, quoi­que en été, dans un jar­din, vit un mo­ment de tristes­se, je m’ha­bil­le d’or­gan­di qui. tout i n con­ser­vant la lu­mi­no­sité réclamée par le cadre, est moins frou­frou­tant et ac­com­pag­ne mieux la psy­cho­lo­gie du rôle.

„ Hélas, malgré tou­tes nos bon­nes in­ten­ti­ons, nous som­mes nous-mêmes sou­vent déçues: telle robe, com­binée pour ob­te­nir un effet est un désastre à la vi­si­on; le décor l’étouf­fe; il y a un man­que d’équil’-we entre le fond et la sil­hou­et­te. L’écueil ce­pen­dant est fa­ci­le à sur­mon­ter: il suf­firait que les met­teurs en scène ne nous lais­sent plus dans l’ig­no­ran­ce de leurs con­cep­ti­ons déco­ra­ti­ves. Qu’ils daig­nent nous faire connaître le style de l’en­sem­ble où nous évo­lu­erons; nous pour­rons alors choi­sir des robes qui, par leurs for­mes, leurs co­lo­ris, s’adap­teront aux to­na­lités du cadre, et ne lais­seront plus voir au­cu­ne im­per­fec­ti­on. „

<1«‘ Paul Hem Mm** Alice Ber­nard, in­ter­rogée sur le même sujet, est d’avis qu’une col­la­bo­ra­ti­on étroi­te


10 doit exis­ter entre l’in­ter­prète féminin et le met­teur en scène, ceci pour éviter toute faute de goût, voire toute faute d’am­bi­an­ce.

Et pour ce qui est de la forme des toi­let­tes en général: “ rien de style

sty­lisé, ajou­te la gra­ci­eu­se ar­tis­te, des lig­nes, des lig­nes et des lig­nes. Pas de fan­tai­sies en­ve­lop­pan­tes, pas d'étof­fes, pas de tulle qui al­our­dit la sil­hou­etté, mais plutôt des lamés, des tis­sus or ou ar­gent qui res­sor­tent sur les fonds gris; des four­ru­res, de gran­des capes avec lesquel­les on ob­tient tou­jours des ef­fets sûrs. Peu de gar­ni­tu­res, des des­sins nets, mar­quants.

La cou­leur n’est pas un écueil; par prin­ci­pe, rien de neu­tre; je cher­che des ef­fets de noir et blanc; quand je sais qu’à telle tein­te cor­res­pond tel gris, le problème est résolu. „

Quant à M. Jac­ques Worth, tou­jours il se déclare l’ad­ver­sai­re du cinéma. “ qui ne res­pec­te rien, pas plus la mode en el­le-même, que la cou­leur, le tissu et le re­lief

Il y au­rait fort à. répond­re à ces cri­ti­ques. Lais­sons ce­pen­dant la pa­ro­le au grand “ dressma­ker from Paris „; — nos lec­teurs se char­geront bien de faire la part de l’exagéra­ti­on dans cette di­a­t­ri­be:

Une robe présentée à la main, dit d’abord avec rai­son M. Worth, n’est pas jolie; sur le man­ne­quin de

bois, elle est laide; elle ne prend toute sa va­leur que sur le man­ne­quin vi­vant et sur la per­son­ne qui la fait va­loir; et ce­pen­dant cette robe a pour elle, forme, tissu, tein­tes et gar­ni­tu­res.

„ Au cinéma, la forme? N’en par­lons plus.

„ Le tissu? On brode des voi­les de semis de dia­mants, et les deux pans d’une robe, ainsi brodés, pèsent un kilog! A l’écYan cette bro­de­rie de dia­mants donne bien un effet, mais qu’est cela à côté du réelsi riche, et où l’on sent le tra­vail des doigts de fée qui l’ont com­posé?

„ La cou­leur? Elle est une psy­cho­lo­gie pour la ville, elle est grise et sans re­flet à l’écran!

„ La gar­ni­tu­re? Que de­vi­en­nent les ef­fets de transpa­rents de différents tons sur les tu­ni­ques?

Don­nez-nous le cinéma en cou­leurs na­tu­rel­les, et vous n’aurez pas de plus fer­vents ad­mi­ra­teurs que nous „ .

Notre grand cou­tu­rier pa­ri­sien a eu l’oc­ca­si­on, ces années dernières, d’ad­mi­rer maints films en cou­leurs: est-il donc de­venu un des plus fer­vents ad­mi­ra­teurs du ciné? Nous lé vou­lons espérer, mais osons le prier pour­tant décon­sidérer que déjà par les résul­tats ob­te­nus avec les “ blan­cs et noirs „ du film or­di­nai­re, ou avec les jolis tons des films teintés, il émane bien cer­tai­ne­ment de la vie et de la beauté des toi­let­tes portées par les plus jo­lies ac­tri­ces d’écran. Votre avis, lec­teur? M.

Agnès Ayres souf­fran­te?

La jolie ve­det­te de Pa­ra­mount se­rait donc ma­la­de, s'il fal­lait n’en croi­re que ses yeux, puis­que nous la voy­ons ici pâle et lan­guis­san­te, re­po­sant sur sa chai­se lon­gue, à bord d'un yacht. Ras­su­rez-vous. Notre photo fut prise entre deux scènes de L'Amour de Demain, un film que prépare Paul Bern, et dont d'ores et déjà on dit le plus grand bien. A sa droi­te, son par­te­nai­re Ray­mond Hat­ton.

Notre Ve­det­te: POLA NEGRI

(Suite de la page 4)

Je fus sauvée par un pay­san; car aucun de ceux qui com­po­sai­ent notre pe­ti­te trou­pe ne sa­vait nager! On me trans­por­ta à cinq mil­les de là, dans un hôpital, où je renaquis à la vie. après douze heures d’in­con­scien­ce. Nous re­com­mençâmes la scène quel­ques jours plus tard, mais cette fois le che­val qui por­tait Pola et sa for­tu­ne, avait été fa­mi­li­a­risé avec l’élément li­qui­de.

Mon véri­ta­ble­ment pre­mier “ dres­sing room „, j’en pus dis­po­ser à Le­ning­rad, appelé plus tard Pe­tro­grad, et qui fut un jour que cela date déjà! — Sl-Péter­s­bourg.

Je ne sais si ma po­si­ti­on d’ar­tis­te débu­tan­te me per­met­tait d’ap­pe­ler le petit coin dont je dis­po­sais pour ma toi­let­te, du nom pom­peux de “ dres­sing room

Ma loge sui­van­te — qui, cel­le-là. méri­tait déjà le nom de “ dres­sing room „,car de­puis elle eut l’hon­neur d'as­sis­ter aux es­saya­ges et ha­bil­la­ges de très célèbres ar­tis­tes — fut mise à ma dis­po­si­ti­on au théâtre de Varso­vie. C’est là que je fis vrai­ment mes’débuts d ac­tri­ce en sep­tem­bre 1912* Ma charr bre se trou­vait à cin­quan­te pieds au des­sus de la scène; on y accédait par un es/ lier étroit en co­li­maçon. De temps en temps, des hoW-mes. chargés de contrôler le tra­vail des cor­des des ri­de­aux ou des ac­ces­soi­res, venai­ent en oc­cu­per les pla­tes­for­mes bran­lan­tes. A une cer­tai­ne place, la rampe était complète­ment ab­sen­te, et en mon­tant les degrés, j’avais tou­jours peur d'avoir le ver­ti­ge et d’être précipitée d’une telle hau­teur sur la scène!

La cham­bre était carrée. Les murs étai­ent de bri­que nue, sans la moind­re fenêtre. Un seul bec de gaz éclai­rait ce réduit, tou­jours tiède ce­pen­dant, à cause dès bouffées de cha­leur mon­tant de la salle de spec­ta­cle.

Lorsque je quit­tai Varso­vie, ce fut pour faire la con­nais­san­ce de nom­bre d’au­tres “ dres­sing wroms „, les uns grands et con­for­ta­bles, les au­tres exi­gus, froids et fort mal ar­rangés.

Le plus bi­zar­re ca­bi­net de toi­let­te qu'il me fut donné d’em­ploy­er, fut celui qu’on me prêta pen­dant les pri­ses de vues de Lub­bitch, dans les mon­tag­nes de Bavière: il con­sis­tait en une sim­ple tente de toile, dressée au flanc d'un co­teau. L’hiver cou­vrait la terre d’un épais man­teau de fiei­ge, l’air était sec, mais glacé. Toute la trou­pe vi­vait sous des ten­tes, mais j’étais la seule à posséder un poêle, appréci­a­ble avan­ta­ge! De ce fait, mon “ gour­bi,. était tou­jours rem­pli d’amis qui me venai­ent tenir com­pag­nie, — et par la même oc­ca­si­on, réchauf­fai­ent leurs mem­bres rai­dis par le froid! Pola NEGR1

Notre Petit Feuil­le­ton

LE STIG­MA­TE

d’après le film réalisé par Louis FEU1L­LA­DE et Mauri­ce ÇHAM­PREUX

yne de* «cènes les plus an-tfoi»*ante« du film de feu

— C est le châti­ment, disait-el­le à son an­cien ami. Dieu me punit du mal que je t’ai fait et que je veux réparer avant de mou­rir.

Mon­b­run pro­tes­tait:

— Tu n’en es pas là, ma pau­vre Irène. Nous te sau­ver­ons.

— Il y a quel­que chose de brisé là. répon­dait-el­le en mon­trant sa poitri­ne, je le sens, je n’en re­viendrai pas. Ecou­te, fais-moi ap­por­ter de l’encre et du pa­pier.

D’une main mal assurée, la blessée eut en­co­re la force d écrire l’aveu du vol au­tre­fois com­mis par elle et pour le­quel Mon­b­run avait été con­damné.

Puis elle ex­pi­ra.

Quel­ques heures après. Manon ac­cou­rait auprès de Lewis Jo­hn­son.

— Vous avez été bon pour moi, lui dit-el­le, je veux vous sau­ver.

Et de quoi donc, ma bonne Manon?

Du bagne, répon­dit la jeune femme. L’in­spec­teur Cour­san vient de re­ce­voir l’ordre — que j’ai vu — de s’as­su­rer si Lewis Jo­hn­son porte bien à. la main droi­te une ci­ca­tri­ce et. dans l’af­fir­ma­ti­ve, il doit l’arrêter. Cour­san est un brave homme. C’est à des­sein, j’en suis sûre, qu il a laissé traîner sur sa table la note de ser­vi­ce, qui fait al­lu­si­on à une dénon­ci­a­ti­on ano­ny­me. Il a voulu que je vous aver­tis­se et que vous vous sau­viez.

Vous avez rai­son, sans doute, re­prit Lewis Jo­hn­son. Cer­tes, j’ai main­te­nant un do­cu­ment scellé par la mort et qui prou­ve mon in­no­cen­ce. Je pour­rais sans crain­te me lais­ser arrêter. Pour Ge­ne­viève et pour Ma­da­me De­lestang, il vaut mieux éviter le scan­da­le. Je pas­se­rai la fron­tière. Tenez, por­tez ce rnoî à Ma­da­me

LA MAIN QUI AC­CU­SE

De quel côté di­ri­ge­rait-on les re­cher­ches pour re­trou­ver la fil­let­te?

Cour­san' con­sulté of­frit ses ser­vi­ces.

Quel­ques jours au­pa­ra­vant, pro­jeté par deux ban­dits dans un préci­pi­ce, il était resté ac­croché à un arbre et n’avait été sauvé que grâce à l’in­ter­ven­ti­on de Mon­b­run. Or ce­lui-ci por­tait à la main droi­te un stig­ma­te. une large ci­ca­tri­ce qui l’avait fait re­con­naître à l’in­spec­teur pour l’an­cien forçat évadé. Cour­san de­vait la vie à Mon­b­run: il lui était tout dévoué.

— Ge­ne­viève n’aura pas manqué de re­tour­ner au ha­meau, son­g­ea-t-il. C’est là que nous la re­trou­ver­ons.

idée était bonne.

Irène, con­nais­sant la fugue de l’en­fant, avait eu mal­heu­reu­se­ment la même idée et les avait précédés à la ferme. Les deux hom­mes ren­con­trèrent l’auto de la jeune femme em­por­tant sa proie. Ils lui firent signe de s’arrêter. On en­ten­dit le bruit de l’accéléra­teur et la voi­tu­re prit son élan. Elle al­lait échap­per si Cour­san n’avait, d’un coup de re­vol­ver, crevé un pneu d’arrière: 1 auto fit un for­mi­da­ble téte-à queue et les deux voy­a­geu­ses fu­rent précipitées dans le ravin où Cour­san avait lui-même cru trou­ver la mort.

On de­vi­ne le dése­spoir du père.

11 s’ac­cu­sait d’être le meur­t­rier de son en­fant, quand on rap­por­ta les deux vic­ti­mes. Ge­ne­viève, heu­reu­se­ment sauve, s'en ti­rait avec quel­ques égra­tignures Irène; blessée sans doute mor­tel­le­ment, fut trans­portée dans une cli­ni­que Mon­b­run resta pen­dant quel­ques jours à son che­vet, s’ingéniant à lui adou­cir les souf­fran­ces phy­si­ques et mo­ra­les de ses der­niers mo­ments.

Ren­con­tre in­at­ten­due chez M. La­com­ble.


De­lestang pour qu’elle me rejoig­ne avec Ge­ne­viève en Ita­lie. Et je ne vous ou­blie­rai pas. ina bonne Manon.

Il avait résolu de fran­chir à pied la fron­tière.

Or, en lon­ge­ant la voie du che­min de fer, il vit dans l’ombre les deux ban­dits Gi­rard et Mor­dier en­train de pla­cer sur le rail un pétard de dy­na­mi­te à l’effet de faire dérail­ler le rapi­de qui de­vait por­ter des cais­ses d’or an­glais.

Lais­se­rait-il ac­com­plir ce for­fait?

D’une part, sa li­berté était en jeu. Que Cour­san sur­vi­en­ne, l’in­spec­teur de po­li­ce, homme de de­voir, arrête­rait l’homme au stig mate.

D’autre part que de­viendrai­ent les mal­heu­reux voy­a­geurs dans la ca­ta­strop­he du rapi­de? Que de viesd’hom­mes, de fem­mes, d en­fants, peut-être, se­rai­ent sa­cri­fiées!

Un coup de feu venait d’abat­tre Gi­rard.

Courséin lut­tait c.​orps-à-corps avec Nor­dier.

Mon­b­run n'hésita plus.

On en­ten­dait le sourd gron­de­ment du rapi­de.

Mon­b­run s’élança pour ar­ra­cher l’engin cri­mi­nel.

La lo­co­mo­ti­ve le tou­chait presque. Un cri. L’homme était rejeté sur le talus, la main sang­lan­te.

Les voy­a­geurs étai­ent saufs. — Mon­b­run avait la main broyée.

Rien ne pou­vait plus désor­mais iden­ti­fier l’an­cien forçat.

VERS LE BON­HEUR

Quel­ques jours après. Deux ta­bleaux idyl­li -ques.

L’un, en plei­ne mer: Lewis Jo­hn­son, le bras en échar­pe, appuyé sur le bas­tin­gu­a­ge du paque­bot qui l’emmène en Amérique. re­gar­de d'un œil at­ten­dri fuir au loin la côte. A ses côtés Ge­ne­viève, sa fil­let­te. Mme De­lestang, sa fiancée, mêlent leurs rêves au sien. Une brise par­fumée flot­te sur la Médi­ter­ranée Pas un nuage dans le ciel bleu.

L’autre, dans les allées de la villa Cabbé-Ro­que-bru­ne: Cour­san et Manon, bras-des­sus bras-des­sous, se promènent. Ils vi­en­nent d’échan­ger leurs pre­miers mots d’amour. Ils rêvent des jours qui viendront. Jean BLAI­SE.

La pe­ti­te Ge­ne­viève (rôle in­ter­prété par l'amu­san­te et espiègle Bou­bou­le) placée en pen­si­on chez des cam­pag­nards, s’y exer­ce au ma­nie­ment du pin­ceau, et re­tou­che le trop pla­ci­de faciès des bêtes do­mes­ti­ques.

Un Joli Ca­deau de Première Com­mu­nion

doit être un sou­ve­nir pour la vie

Voyez nos mon­tres-bra­ce­lets HOR­LO­GE­RIE TEN­SEN

Pen­du­let­tes Réglage mer­veil­leux

Ed. AN­DREUX nPrUC­QTRin­MQ Pi­a­nos élec­tri­ques

173, rue de Lae­ken - Bruxel­les vvi\riI_jO I JAl­vyiN­kJ Pho­no­grap­hes

Où al­lez-vous après le spec­ta­cle???

12, Rue de la Bour­se

53, Bou­le­vard Anspach

EVO Gs-s" dégus­ter ses vins fins

Mes­si­eurs les Di­rec­teurs de Cinémas, dési­reux d'adop­ter Ciné-Re­vue comme bro­chu­re-pro­gram­me de leurs éia­blis­se­ments, son! priés de s’adres­ser à

M. Hub. JAS­PERS

17, rue des Pâque­ret­tes Bruxel­les

LA­NI­OS

DÉSIN­FEC­TANT LI­QUI­DE

TUE

LE ni­CRO­BE

ME­DAIL­LE ÀT0U­TE5 MEM­BRE OU JURY LES EX­PO­SI­TI­ONS HORS CON­COURS

CON­TRO­LE PAR LE GOUVT BELGE

lHY­GIEHt

DÉSIN­FEC­TI­ON GÉNÉRALE

BRUXEL­LES "i'fi'SS

BOVY

CA­MI­ONS BOVY

aug­men­tant sa pro­duc­ti­on di­mi­nue ses prix

21, rue Sain­te-Ma­rie, Mol en beek-Bruxel­les. — Téléphone 661,47

SER­RU­RES

Rue Roy­a­le. 222

UPS

SE­CU­RI­TE

AB­SO­LUE

BRUXEL­LES

Ama­teur«, vous trou­verez A LA TOUR EIF­FEL

50, rue du Bail­li, BRUXEL­LES : Téléphone 40.851

Tout ce qui con­cer­ne la Télépho­nie et la Télégrap­hie sans fil


CON­COURS DE MOTS CROISÉS

POUR LA JEUr­VES§E

Cho­co­lat “Ci­da-Falstaff,,

MOTS VER­TI­CAUX

1 Pron­om per­son­nel sig­ni­fi­ant moi.

'2. Con­jonc­ti­on.

3. Ad­jec­tif pos­ses­sif féminin.

4. Qui possède beau­coup.

7. Fruit du dat­tier.

8. Pron­om per­son­nel 3e per­son­ne.

9. Ter­mi­nai­son fréquen­te de mots latins 10. Note de mu­si­que.

12. L'ani­mal qui

four­nit le lard.

13. Plan­te d’Algérie

dont, on fait du pa­pier, des tapis, etc.

16. In­ter­jec­ti­on ser­vant à ap­pe­ler.

17. Ar­ti­cle con­tracté.

18. Matière glu­an­te

qui sert à fixer deux ob­jets en­sem­ble.

20. Un sy­no­ny­me de désir.

22. Pièce de feu d’ar­ti­fi­ce.

23. Né des riièmes

pa­rents.

27. In­stru­ments pour

at­ta­quer ou défen­d­re.

28. In­stru­ment poui

me­surer la tail­le de Quel­qu'un.

29. Che­min bordé de

mai­sons.

31. Ce que vous direz

quand vous aurez ter­miné ce Cross-Word.

32. Ce qui sert à con­dui­re le che­val.

33. Com­mu­ne du

Lim­bourg.

40. Ad­jec­tif pos­ses­sifféminin.

41. Note de mu­si­que.

114

MOTS HO­RI­ZON­TAUX

1. Unité de me­sure de lon­gueur.

5- Ar­ti­cle mas­cu­l­in.

6. Sen­sa­ti­on pro­dui­te sur l’odo­rat.

11. Gros­se pièce de bois sou­te­nant un plan­cher.

14. Par­tie courbée d’un vase par la­quel­le on le pend.

15- Pâte dure faite de cacao et de sucre.

18. Con­duc­teur d’une voi­tu­re.

Forêt ex­ploitée ou arbre de gran­de di­men­si­on.

21. Un cho­co­lat uni­ver­sel le­ment connu.

22. Un des mots de la mar­que “ Ci­da-Falstaff ...

24. Soie, fil, toile non lavés.

25. Qui n’est pas beau­coup ré-pan­du.

26. La 3e per­son­ne d’un temps du verbe sur­pas­ser

27. Foyer de la che­minée.

30. Vête­ment de femme.

34. En gé néra 1 les voi­tu­res en ont qua­tre.

35. Pron­om per­son­nel mas­cu­l­in.

36. Rivière de Fran­ce."

37. Par­tie intéri­eu­re du pain.

38. On le passe sou­vent dans l’ai­guil­le.

39. 2e per­son­ne de l'in­di­ca­tif présent du verbe être.

40. Plus que bon.

42. Prépo­si­ti­on.

43. 3e per­son­ne du sin­gu­lier du fu-t u r du verbe être.

44. Lieu de délices sig­ni­fi­ant pa­ra­dis ter­re­stre.

CON­DI­TI­ONS:

1. — Cer­tains des mots ho­ri­zon­taux for­ment une phra­se se rap­por­tant au cho­co­lat « Ci­da-Falstaff ». Cette phra­se est indépen­dan­te de la deuxième ques­ti­on.

2, — Ex­pri­mez en une phra­se de 12 mots maxi­mum la sen­sa­ti­on que vous éprou­vez en goûtant

le cho­co­lat Falsta­fi. P R

T'' PRIX: Un» ap­pareil Pathé - Baby com­plet, prise de vues, pro­jec­teur et écran, va­leur

Frs. 1,000 —

DEUX 2meS PRIX: Une bi­cy­clet­te dame, mar­que Fox, va­leur » 615 —

Une bi­cy­clet­te homme, mar­que La Françai­se-Dia­mant, va­leur » S8S.—

3 me PRIX: Un bon pour une ga­bar­di­ne De­stroo-per, homme ou dame, va­leur. Frs. 300.—

4me PRIX: Une boîte Mec­ca­no, va­leur .... » IIO.—

3 me PRIX: Une pe­ti­te ma­chi­ne à coud­re Sin­ger, va­leur » 80.—

GIne à 2(.me PRIX: Des ca­deaux d’une va­leur de . . . » 25 .— cha­cun

En de­hors de ces prix, une prime sera ac­cordée à tous les par­ti­ci­pants in­dis­tinc­te­ment.

Les répon­ses, pour être val­a­bles, de­vront être ac­com­pagnées des " Glo­bes „ à décou­per des em­bal­la­ges de deux grands paquets Falstaff ou de 20 pe­tits “ glo­bes „ à décou­per de l’em­bal­la­ge des bâtons, et envoyées, avant le 1er juil­let, à: Cho­co­la­te­rie Cida, Bois d’Haine (Hainaut) avec men­ti­on "Con­cours B

Les prix seront alloués dans leur ordre de mérite aux so­lu­ti­ons ac­com­pagnées des phra­ses les meil­leures, les plus ex­pres­si­ves, les mieux tournées ou les plus ori­gi­na­les. La déci­si­on du jury, qui sera formé par l'Usine sera sou­ver­ai­ne et sans re­cours.

Les prix seront exposés dans la vi­tri­ne du Dépôt des Pri­mes de la Cho­co­la­te­rie "Cida,,, 8, Rue .Ste-Gu­du­le, à Bruxel­les. Les lauréats seront avisés di­rec­te­ment et leurs noms af­fichés au dit Dépôt.

AT­TEN­TI­ON • Exi­gez bien de votre four­nis­seur le paquet ou le bâton de cho­co­lat FALSTAFF, Ml I Cil I IUI1 dont seuls les glo­bes don­nent droit a par­ti­ci­pa­ti­on *au Con­cours. Ce nom ' FALSTAFF „ se trou­ve sur les em­bal­la­ges.

CO 00

CM CM

tpN


' üto émmmjd

JI f 11111 i 111111111111111111 i 1111111111 n f I f 11 ( I f i 111M f 111 ( 111H11111111 tl 111111M11111111..111111 i 1111111M1111111 i 11111111111111111 11 ( M1111 II 1 M_:

I N’ache­tez ja­mais une FORD

sans de­man­der les con­di­ti­ons de pai­e­ment

= — et les. of­fres à for­fait fai­tes par les —

I Éta­blis­se­ments FÉLIX DE­VAUX

: — Dis­tri­bu­teur of­fi­ciel di­rect des produits FORD —

1 — 63, chaussée d’Ixel­les, 63 —

91-93, bou­le­vard Adolp­he Max

Z illlllllll­HI­lillllllllllM­lllM­lllllllll­lilll­lil­lIt­lIf­lIllllllll­l­l­l­l­l­l­l­l­I­K­t­l­t­l­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­t­t­l­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­II

Tous Modèles Sur­baissés Ga­ra­ge pour 600 Voi­tu­res

wllllllll­lIf­lIlllllll­lIf­lIlllllllllll­lillllll­li­illllllllllllll­l­H­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­H­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­l­i­l­l­l­l­l­l­l­l­M­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­i­l­l­l­l­l­l­l­i­m­i­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­ll;

llllltt­ll­lf•II­I­I­I­I­I­MI­I­Illll­tIt­lIlll­li­lIt­lIllllll­Jlllllllllllll­lIf­lIll­lilt­lI­l­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­I­t­l­I­l­t­f­fl«lllllllllllltlII­I­I­I­I­I­I­II«Ifl>l||llllllll||||ill|lll»|||||tl«f«ltt­l­MI­I­I­I3­Ti>IItl»lllltt­fl­lil|flt­ll­tilltlt­llt­llt­lllttlttt