Programma van 12 tot 18 juni 1925



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#783

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Vous sou­ve­nez-yous d’Ari­zo­na-Bill, che­va­lier de l'écran, sans peur et sans re­pro­che, qui, après trois cents mètres de fol­les ran­données équestres, de sauts péril­leux sans chiqué, d’ave­n­tu­res non pareil­les, ne man­quait ja­mais d’at­ti­rer con­tre son gilet de peau de buf­fle, la blon­de ingénue; l’ingénue pour l’amour de qui il eût tout osé, fors lui avou­er son amour. Joë Ham­man, l’uni­que cow-boy

français, fît, au temps héroïque du cinéma, son­ner le gong des sai­nes et for­tes émo­ti­ons dans nos cœurs. Cou­ra­geux et fort, il ter­ras­se des tau­reaux; agile et sou­ple, il tri­omp­he dans tous les sports, ou presque; ac­teur ha­bi­le, il s’en­tend à nu­an­cer son jeu et ses jeux de phy­si­o­no­mie avec un à-pro­pos et une ai­san­ce que lui envie maint autre ar­tis­te, moins spéci­a­lisé dans les exer­ci­ces phy­si­ques.

Sa carrière écra­nesque, lon­gue déjà de trois lustres, est toute bourrée d’ave­n­tu­res, au point qu’on ne sait si l’on pour­rait en un seul film — et à plus forte rai­son au cours d’un seul ar­ti­cle de Ciné-Re­cue — enévo­quer les pha­ses prin­ci­pa­les.

Dès l’âge de dix-sept ans, notre ami quit­tait Paris pour

Joë HAM­MAN

HIS­TOI­RE ET AVE­N­TU­RES D'UN COW-BOY FRANÇAIS...:

Quel­que» cliché» bien choi­sis, tiré» de la série de» “Ari­zo­na-Bill,., film» du Far-West... tournée aux en­vi­rons de Fon­tai­ne­bleau!

Le médail­lon représente notre ami, cos­tu­me en Peau-Rou­ge, et se ba­lad­ant au Boi» de Bou­log­ne: c’est à la suite d’un pari que le héros s'amusa à une telle mas­ca­ra­de; il avait parié de vi­si­ter Paris, ha­billé en Sioux, et tint la ga­geu­re, tenue pour im­pos­si­ble par ceux en­vers lesquels il s’était engagé.


ROYAL. - ZOOL­OGIE CI­NE­MA

Le Bébé de 5 Dol­lars

Un pau­vre hère ayant dormi à la belle étoile, trou­ve dans un pa­nier, qu'il croy­ait con­tenir des vi­vres, un bébé! Dans le même pa­nier sc trou­ve tin bil­let de la mère, pri­ant celui qui trou­ver­ait son en­fant, d’en pren­d­re grand soin; et, lorsque le gosse aura dix-huit ans, le?.t\ décem­bre- 1921, son père adop­tif pour­ra présen­ter 5 la Har­ris­son Na­ti­o­nal Bank, une at­te­sta­ti­on Join­te à la let­tre, afin de re­ce­voir sa récom­pen­se.

Mais le va­gabond trou­ve qu’at­ten­d­re dix-huit ans, c’est un peu long; aussi bien, il a une idée lu­mi­neu­se en voy­ant l’en­seig­ne d’un prêteur sur gages: « Ben Shapins­ky. Je prête de l’ar­gent sur tout. »

Le traîne-sa­va­te, présente donc Je bébé en gage è l’Oncle Ben; ce­lui-ci croit que c’est une farce que veut lui jouer un ami et avan­ce cinq dol­lars sur ce gage in­u­sité.

Douze ans ont passé et Bet­sie, c’est le nom que Ben a donné à l’en­fant engagé, a pris une place im­por­tan­tan­te dans la vie du vieux prêteur sur gages, qui est un bien brave homme.

Il aime le « bébé de cinq dol­lars » au point de vivre dans la crain­te con­ti­nu­el­le que l’homme qui est venu lui ap­por­ter l’en­fant vi­en­ne le lécla­mer.

Bet­sie a deux ca­ma­ra­des: Eddie Don­avon, fils de l’adjoint de po­li­ce qui est l’ami in­ti­me de Ben, et Brahm Wolff, dont le père tient un ma­gas­in de sol­des dans le quar­tier... La pe­ti­te Es­ther, une israélite,, éprou­ve une gran­de sym­pa­thie pour Eddie, qui, tou­te­fois, lui préfère Bet­sie... Cel­le-ci est envoyée dans un pen­si­on­nat pour par­fai­re son édu­ca­ti­on, mais lorsqu’elle at­teint ses dix-huit ans, la veil­le de la Noël, elle re­vient char­man­te jeune fille.

Quant au pau­vre hère qui avait mis l’en­fant en gage, il se présente à la Ban­que Har­ris­son pour re­ce­voir sa récom­pen­se, mais grand est son désap­poin­te­ment lorsqu’il lit dans la let­tre qu’il re­ce­vra sa récom­pen­se... au ciel!.\. Dans l’idée de pou­voir sou­ti­rer de l’ar­gent à l’Oncle Ben, il va lui récla­mer son gage...

Ben est désespéré: il ne sau­rait aban­don­ner sa chère pe­ti­te Bet­sie; aussi bien, le, va­gabond lui pro­po­se de lui ven­d­re la re­con­nais­san­ce dix mille dol­lars.

Bet­sie sur­prend la con­ver­sa­ti­on et, oulrée du procédé du va­gabond, elle enlève les dix mille dol­lars du cof­f­re-fort pour que Ben né puis­se pas

A Eddie tient en res­pect le rôdeur et lui enlève sa A re­con­nais­san­ce du gage et les au­tres do­cu­ments A qui prou­vent sa mau­vai­se foi.... v L’Oncle Ben sera désor­mais le « Père Ben du V**" Bébé de Cinq Dol­lars ».

PRO­GRAM­ME du 12 au 18 JUIN

l. Mar­che Fla­man­de....G. Marie

2 PATHE - REVUE

Ter­ri­bles Con­cur­rents

comédie co­mi­que

Le Bébé de 5 Dol­lars

gran­de comédie in­ter­prétée par

Viola Dana

Pen­dant la Pause

Récital pour Orgue

PRO­GRAM­MA van 12 tot 18 JUNI

Vlaam­sche March....G. Marie

PATHÉ - REVUE

Ver­schrik­ke­lij­ke Me­de­din­gers

kluch­tig tooneel­spel

De 5 Dol­lars Baby

groot tooneel­spel ver­tolkt door

Viola Dana

Tij­dens de Poos

Réci­taal voor Orgel

Se­mai­ne pro­chai­ne

ANNA Q.​fNILSSON

dans

IN­NO­CEN­CE

grand drame mon­dain

dat liij deze... in de wol­ken kan be­ko­men. Dan »J

met bet oog Ben af te trug­ge­len, ei­scht hij zijn ç-,

pand terug. Ben is wan­ho­pig., De an­de­re maakt

er ge­bruik van en stelt voor de er­ken­ning in te rui­len (egen 10.000 dol­lar. Dan kan Bet­sie voor eeu­wig bij hem blij­ven. Ben stemt toe. Doch wan­neer ’s an­der­daags de ban­diet om zijn geld komt hoort Bet­sie het ge­sprek af. Opdat Ben het geld niet aan den el­len­de­ling over­han­di­ge neemt zij het uit het geld­kof­fer en snelt naar Eddie Don­avon, zoon van een po­li­tie­ad­junkt en dien zij be­mint, om zijn hulp in te roe­pen. Eddie dient den hartëlooze een af­ran­se­ling van be­lang toe, waar­na Don­avon, door Bet­sie ver­wit­tigd, hem wil aan­hou­den, nadat Eddie hem zijn pand­brief­je en an­de­re do­ku­men­ten, ge­tui­gend van zijn kwa­den trouw ont­no­men had. Bet­sie smeekt hem vrij te laten. Zij wil geen en­ke­le scha­duw aan haar geluk. Oom Ben zal vcort­aan « Vader Ben van het Vijf­dol­lar­ba­hy » zijn, ter­wijl Eddie ervan de ge­luk­ki­ge echt­ge­noot wordt.

De 5 Dol­lar Baby

Een arme dui­vel vindt op ze­ke­ren dag een baby in een korf en daar­bij een brief­je w-aar­me­de de pleeg­va­der van den von­de­ling een rijke be­loo-ning kan be­ko­men bij de Har­ris­son Na­ti­o­nal Bank wan­neer het wacht­je acht­tien jaar oud zou ge­wor­den zijn. Lie­ver een vogel in de band dan tien in de lucht denkt hij. Hij gaat naar een pand-leen­er Ben Shapins­ky en ver­pandt het kind, onder de voor­waar­de dat hij het steeds kan terug heb­ben mits be­ta­ling der ont­leen­de som. Bij Ben groeit het kind op en Bet­sie, zooals men haar ge­noemd beeil, neeml nu twaalf jaar later een aan­zien­lij­ke plaats in het leven van den ouden pand­leen­er, die nu leeft in een voort­du­ren­de vrees dat een dag do recht­ma­ti­ge ei­ge­naar « zijn pand kome af­los­sen ». Zoo na­dert de lang ver­wach­te dag dat Bet­sie acht­tien len­tes zal tel­len.

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l’Amérique; deux séjours consécu­tifs aux Sta­tes l’initièrent à la vie pit­to­resque des cow-boys et des der­niers Peaux-Rou­ges dans le loin­tain Far-West.

Re­ve­nu en Fran­ce en 1910, Joë Ham­man débute au cinéma, à 1’ “Eclair,,; et ce fut cette série Ari­zo­na-Bill, censée se dérou­ler dans l’Ouest Améri­cain, et qui fut tournée... peut-on le dire?... aux en­vi­rons de Fon­tai­ne­bleau. Ces films n’en fu­rent pas moins les dig­nes pen­dants de la fa­meu­se série des Bru­ne­to-Bil­ly, de G. M. An­der­son, vrai­ment tournée cel­le-là aux lieux où se situe leur ac­ti­on.

Deux ans après, c’est sous la di­rec­ti­on de Louis Feuil­la­de et de Jean Du­rand, que Ham­man tour­ne avec Modot et Ber­the Dag­mar. Le Rail­way de la Mort, Mort ou Vif, La Mort qui Frôle, Le Col­lier Vi­vant, Dans la Brous­se et d’au­tres fort re­mar­qua­bles pro­duc­ti­ons où s’af­fir­me le ta­lent de comédien

A gau­che.. Le cow-boy français, tel qu'il ap­pa­raît dans la série des " Ari­zo­na-Bill „ . ner­veux, spor­tif, plein de fou­gue et d'en­train.

Ci-des­sus: Joë Ham­man dans une des plus im­pres­si­on­nan­tes scènes de £XCireil­le, ter­ras­sant un tau­reau ca­mar­gu­ais.

d’écran, où se main­ti­en­nent les qua­lités spor­ti­ves de notre héros, sont de cette époque qui va jusqu’à août 1914. Car la gu­er­re le prend, et ce n’est qu’en 1920 que une nou­vel­le oeu­vre, digne de sa va­leur: Gu­ar­di­an, avec Hélène Darly et Gas­ton Jac­quet, de L’Étran­ge Ave­n­tu­re, tournée en Ita­lie, par Péguy, avec Su­zan­ne Talba et Fran­ce­schi.

(Voir suite page 12.)

Dans l'ovale: Une scène de Les Fils du Ciel,, avec Joë Ham­man.

Ci-des­sous • La tra­versée du Rhone, dans Le Gar­di­an, par Joë Ham­man.

A droi­te Notre héros dan* L'fi fran­ge Ave­n­tu­re.

NOTRE VE­DET­TE

Bus­ter Ke­a­ton

Les ti­tres de roi et d’em­pe­reur des co­mi­ques étant pris par d’au­tres — par beau­coup d’au­tres, et ne disons point lesquels de peur d’éveil­ler les sus­cep­ti­bi­lités tou­jours en éveil,— con­ten­tons-nous de réser­ver pour Ke­a­ton —- Bus­ter pour les dames — l'ap­pel­la­ti­on plus mo­deste de prin­ce des pin­ce-sans-ri­re: puis exa­mi­n­ons à loi­sir ce que cette

al­tes­se a bien fait en bien et en mal pour mériter tels fleu­rons à sa cour­on­ne.

On la dit née le 4 no­vem­bre 1895 à Pic­quay, dans le Kansas; on ajou­te — mais faut-il y cher­cher une suite de cause à effet? — que quel­ques mois après, un cy­clo­ne détrui­sit son vil­la­ge

natal. On prétend enfin que dès l’âge de six mois, le petit Ke­a­ton se li­vrait aux joies de l’acro­ba­tie, et que son surn­om de Bus­ter date de cette époque.

Voici les faits: le gosse pre­nait ses ébats au sein d’un beau désor­d­re de décors et d’ac­ces­soi­res, quand un faux pas ma­len­con­treux — c’est ex­cu­sa­ble à cet âge — préci­pi­ta le bébé du haut en bas d’un es­ca­lier! Mais notre fu­tu­re étoile se re­le­va in­dem­ne, sans un cri.

—Quel Bus­ter „ (tra­duisez: quel type!) son père. Puis: “ ma foi, Bus­ter est

un nom qui me botte et lui va comme un gant; nous l’ap­pel­ler­ons Bus­ter, ce nom n’est pas plus ri­di­cu­le qu’un autre Ainsi fut bap­tisé, dans l’in­ti­mité et sans pompe, celui qu’il nous plait de sa­lu­er comme le prin­ce des pin­ce-sans-ri­re!

En 1917, le jeune Ke­a­ton s’en­ga­gea et par­tit pour la Fran­ce. A son re­tour, il tra­vail­la pen­dant dix-huit

Les il­lu­stra­ti­ons de cette page et de la sui­van­te sont tou­tes em­pruntées à l’un des tous der­niers films ca­mi­ques de (Bus­ter Ke­a­ton, in­ti­tulé Sher­lock Ju­ni­or, détec­ti­ve, dont nous esquis­sons le scénario au cours de cet ar­ti­cle en page 7.


La po­pu­la­rité de Ke­a­ton ne fai­sait que gran­dir avec chaque nou­vel­le pro­duc­ti­on, et à l'ex­pi­ra­ti­on du con­trat avec la Metro „, il signa un ac­cord avec le pro­duc­teur Schen­ck pour la pro­duc­ti­on de ses films par la “ First Na­ti­o­nal Au cours de l'as­so­ci­a­ti­on avec cette com­pag­nie, Bus­ter ap­pa­rut dans The Play­hou­se, The Boat, Day Dreams, The Loue Nest, The Elec­tric, Cops, The Black­mitj? et The Bal/oo­n­a­tic.

Les comédies de Ke­a­ton étai­ent

mois au bout desquels lui fut of­fert un en­ga­ge­ment de $ 750 par se­mai­ne pour jouer au Jar­din d’Hiver de Hu­bert Win­ter, à New-York. Mais d’autre part, un autre en­ga­ge­ment l’amena, pour S 40 par huit­ai­ne, a s’es­say­er au stu­dio. Bus­ter ap­pa­rut avec Ro­scoe Ar­buckle dans des comédies s’y dis­tin­gua au point d’ob­te­nir un con­trat en règle et le rang envié de “ Star „. A titre d’essai, on lui avait donné pour par­te­nai­re Wil­li­am Crane: Bus­ter mon­tra qu'il était à la hau­teur de sa tâche, et prit bientôt la di­rec­ti­on de sa prop­re com­pag­nie; c’est avec le pro­duc­teur Jo­seph M. Schen­ck qu’il fit sa première comédie en deux rou­leaux One Week, qui fut sui­vie de The Scar­ce­row, des Neigh­bours, et de quel­ques six à sept au­tres pro­duc­ti­ons dont s’en­or­gu­eil­lit à bon droit la “ Metro „

em­prein­tes d’une telle sa­veur et d’une telle ori­gi­na­lité que tout le monde lui con­seil­la de faire un essai dans le do­mai­ne de la gran­de comédie, et peu de temps après Mr Bus­ter pro­dui­sit par la Metro Three Ages, une sa­ti­re sur la ci­vi­li­sa­ti­on à tra­vers les âges; dans cette pro­duc­ti­on; nous voy­ons Mr Ke­a­ton dans le rôle d’un homme des ca­ver­nes, puis d'un ga­lant ca­va­lier ro­main, et enfin dans le rôle d’un jeune homme mo­der­ne.

Ke­a­ton était lancé pour de bon: ses 7hree Ages l’imposèrent à l’at­ten­ti­on de tous, par sa compréhen­si­on très spéciale, et sur­tout très ori­gi­na­le de l’hu­mour à l’écran.

La se­con­de gran­de comédie de notre héros fut Les Lors de VHos­pi­ta­lité. Cette fois, Mr Ke­a­ton in­ter­prète fidèle­ment le récit d’une haine mor­tel­le entre deux fa­mil­les du Sud, une espèce de guérilla sans merci, comme il s’en trou­vait en­co­re dans la première moitié du XIXe siècle. Mr Ke­a­ton nous ap­pa­raît cette fois dans le rôle du der­nier représen­tant d’une il­lu­s­tre fa­mil­le. Il prend le pre­mier che­min de fer de 1830 pour se ren­d­re de New-York au Ken­tuc­ky, son pays natal, en ou­bli­ant complète­ment que tous les mem­bres mas­culins de sa fa­mil­le y fu­rent tués par une autre gran­de fa­mil­le du même pays. Ce film est une fine sa­ti­re sur l’époque et non pas une vul­gai­re farce cinéma­to­grap­hi­que, Ke­a­ton sut y in­ter­ca­ler quel­ques pas­sa­ges émou­vants. Cette se­con­de gran­de pro­duc­ti­on ne fit que ren­for­cer se po­pu­la­rité.

un coup d’œil sur l’écran pour voir ce que fait le héros du film, et se lais­sant gui­der par son exem­ple, il l’imite dans son geste.

Quel­ques détails complémen­tai­res con­cer­nant Bus­ter s’im­po­sent. Les voici donc:

Le 31 mai 1921, Mr Ke­a­ton épousa Miss Nat­ha­lie Tal­m­ad­ge, la sœur’de Norma Tal­m­ad­ge, et le 2 juin 1922 à Los An­ge­les, vint au monde Bus­ter Ke­a­ton Jeune, puis le 3 février 1924, un se­cond en­fant mas­cu­l­in.

Le père et la mère de Bus­ter Ke­a­ton vi­vent auprès de lear fils à Los An­ge­les. Etant donné qu’ils ap­par­ti­en­nent au monde du théâtre, ils eu­rent une gran­de in­flu­en­ce sur leur fils Bus­ter et sur le ca­ractère de son genre théâtral.

Si Bus­ter ne sou­rit ja­mais, c’est à la suite de l’entraîne­ment que lui firent subir ses pa­rents dont la théorie était qu’il de­vait faire rire à ses dépens, mais res­ter lui-même sérieux comme un pape.

Bus­ter Ke­a­ton dans une «cène de Our Hos­pi­ta­li­ty, l’un de« trois grands films de sa dernière série, et qui fut mis en scène par

Jo­seph M. Schen­ck; pour comp­te de la Metro.

Enfin, Sher­lock Ju­ni­or détec­ti­ve vit l’écran, film conçu selon un thème complète­ment nou­veau. Le scénario tient en peu de mots: Fils de pa­rents pau­vres, mais mal­honnêtes, Bus­ter Ke­a­ton est garçon à tout faire dans un cinéma de pro­vin­ce; il est am­bi­ti­eux, il voud­rait épou­ser la belle du vil­la­ge.

Une mon­tre est volée. Bus­ter Ke­a­ton se char­ge des re­cher­ches. Il donne l’ordre de fouil­ler tou­tes les per­son­nes présen­tes En cela, il suit fidèle­ment les in­struc­ti­ons du traité “ Com­ment de­venir détec­ti­ve „. Le voleur a ce­pen­dant eu le temps de glis­ser dans la poche de Bus­ter la re­con­nais­san­ce prou­vant que la mon­tre a été engagée au Mont-de-Piété. Mau­vais début!

Ce soir-là, Bus­ter doit pas­ser le film Cœurs et per­les. Au ron­ron de l’ap­pareil, il s’as­sou­pit, il rêve; il lui sem­ble qu’il est le héros du film, le grand détec­ti­ve, Sher­lock Ju­ni­or.

. Mais tout songe a une fin. Bus­ter se réveil­le, il n’est qu’un sim­ple opéra­teur de cinéma et un bien médi­o­cre détec­ti­ve. Pour­tant, celle qu’il aime se trou­ve près de lui, elle vient lui an­non­cer qu’il est réha­bi­lité dans l’es­prit de son père et lui de­man­de par­don Bus­ter jette

Le jeu préféré de Bus­ter est le “ Base Bail „ au­quel il s’adon­ne aux mo­men­tanée loi­sir entre deux films. Tous les mem­bres de son équipe — char­pen­tiers, pein­tres, ainsi que l’équipe tech­ni­que ont été choi­sis parmi des jou­eurs de bas­se-bail et l’équipe spor­ti­ve de Bus­ter Ke­a­ton est la meil­leu­re de toute la côte. Jusqu'à présent elle n’a en­co­re ja­mais été batt­ue dans les par­ties dis­putées à l’intérieur.

Bus­ter a une Ca­dil­lac, une Mer­cier, une Ford et un tri­cy­cle. Son in­stru­ment de mu­si­que fa­vo­ri est “ Uku­le­le Il aime les chats et adore les chiens. Aussi a-t-il deux chiens ber­gers al­le­mands “Ser­ge­ant „ et “Lady,,.

Bus­ter déteste les tra­vaux des champs; en art cu­li­nai­re, il a des goûts mo­des­tes; le pois­son bouil­li est un de ses plats fa­vo­ris.

Et puis­que nous en som­mes aux détails in­ti­mes, sig­na­lons pour ceux que la chose intéresse, que notre ami coif­fe 6 7/8 pou­ces, que son poids est de 146 li­vres, qu’il me­sure 5 pieds 6 pou­ces, que ses che­veux sont noirs et ses yeux bruns, et qif’enfin il fume des Egyp­ti­en­nes, mais que le capo­ral léger a aussi ses sym­pa­thies. MARCO.


Le vieux — un vieux ca­bo­tin on n’en pou­vait dou­ter, on l’au­rait re­con­nu même dans un autre en­droit, à toute son al­lu­re, à ses manières d’an­cien ma­tu­vu tombé dans la crot­te, mais ici, sur le seuil du bu­reau di­rec­to­ri­al du Nou­veau-Théâtre, il pa­rais­sait si bien de la mai­son, non en beau évi­dem­ment, en ruine, si vous vou­lez, que l’on cher­chait dans son sou­ve­nir un nom à ap­pli­quer sur cette face ravagée et décrépite — le vieux sor­tit en trem­blant, et après quel­que hésita­ti­on, len­te­ment, avec ef­fort, comme s’il avait hont­ei

di­rec­teur au­rait frémi aussi de pitié, d’une im­men­se pitié.

— Je suis Car­le­ton, disait-il; Barry Car­le­ton. Vous n’êtes pas sans avoir en­ten­du par­ler de Barry C ar­le­ton et de la façon dont il te­nait le rôle du Roi Lear.

—; Sans doute, sans doute, re­pre­nait le di­rec­teur. Vous avez eu votre heure, mon ami; elle est passée, voilà tout. Vous me de­man­dez un rôle? Je n’en ai pas. Vous cre­vez de faim? Ac­cep­tez ce que je vous offre, l’em­ploi d’ha­bil­leur de Gil­bert Gor­don, la nou­vel­le ve­det­te, qui va tenir votre rôle. Je ne puis rien d’autre...

Il avait ac­cepté.

Ah! les vain­cus de la vie! Il était bien à ce mo­ment l’ar­tis­te fini, l’homme dégradé, la loque hu­mai­ne, et il de­vait en­fer­mer en lui les plain­tes, les lon­gues plain­tes frémis­san­tes, pareil­les aux cris de détres­se du vieux Roi Lear re­poussé par ses fil­les, qu’il jetait jadis de la scène sur le pu­blic em­poigné.

Au­jourd’hui, il était l’ha­bil­leur du nou­veau Roi Lear, dé ce jeune Gor­don dont la re­nommée mon­tait et à côté de qui se le­vait une nou­vel­le Cor­de­lia, étoile elle aussi, belle et géniale, Rose Randolph.

Il ad­mi­rait les deux jeu­nes gens. Il se mit à les aimer, parce qu’il était bon et qu’il avait beau­coup souf­fert, et parce qu’ils étai­ent beaux et jeu­nes et qu'ils s’ai­mai­ent. Il sem­blait re­vi­vre sa jeu­nes­se. Il se re­voy­ait dans ses créati­ons célèbres avec cette autre Cordélia dont il n’avait plus en­ten­du -«o-par­ler et cette pe­ti­te fille qu’il fai­sait

sau­ter sur ses ge­n­oux. Mau­vais sou­ve­nir ‘ que ce­lui-là... Sa pe­ti­te fille!...

jf' * * . — EU aui­ait vingt ans L,

pi­rait.

Jean BLAI­SE.

se di­ri­gea vers l’es­ca­lier qui mène aux loges des ar­tis­tes

Ce vieux était Barry Car­le­ton.

Ça ne vous dit rien, ce nom-là?

Ça ne vous rap­pel­le pas la célèbre ve­det­te, le tragédien fa­meux, le mag­ni­fi­que in­ter­prète de Sha­ke­spe­a­re, qui fit cou­rir pen­dant des années tout ce que Lond­res comp­te d’amis du grand Will. Sa création du Roi Lear sur­tout l’avait classé parmi les plus hau­tes gloi­res de la rampe. Il vous avait une façon de dire:

— Ne riez pas de moi. Car aussi vrai que je suis un homme, je crois qye cette dame est ma fille Cordélia.

Et après:

*— Je vous en prie, ne pleu­rez pas. Si vous avez du poi­son pour moi, je le boi­rai.

Il disait cela d’un ac­cent qui trans­por­tait toute la salle. On frémis­sait d’épou­van­te. On éprou­vait le fris­son de la pe­ti­te mort. Moi qui vous parle, je suis allé l’en­ten­d­re vingt fois. Et chaque fois, l’im­pres­si­on res­sen­tie était telle qu’il me sem­blait la res­sen­tir pour la première fois.

Il y avait aussi, pour lui don­ner la répli­que, une Cordélia ..

Au fait, cette Cordélia, il l’avait, ma foi, épousée, une bien jolie fille et bonne ac­tri­ce. Fut-el­le bonne femme, j’en­tends bonne épouse? Est-ce lui qui, adulé, choyé, fêté, ne put résis­ter aux mille ten­ta­ti­ons?... Je ne sais. Tou­jours est-il que quel­ques années après son ma­ria­ge, son ménage était connu pour un enfer, son art en souf­frit, sa réputa­ti­on bais­sa, et un jour...

Un jour, sa femme, s’en­fuit em­por­tant sa fil­let­te, Rose Car­le­ton.

Que c’est loin tout ça!

Au­jourd’hui le vieux Car­le­ton est au bout de son rou­leau. Qui au­rait en­ten­du la con­ver­sa­ti­on qu’il vient d’avoir avec le


*** D’après les renseig­ne­ments reçus de Hol­ly­wood, la pro­duc­ti­on La Ruée vers VOr pro­chai­ne­ment ter­minée, s’an­non­ce comme étant la plus gran­de comédie de Char­lie Chap­lin à ce jour. On man­que d’ail­leurs de mots pour décrire les scènes drol­a­ti­ques qui ont été filmées. Nous se­rons à nou­veau en présence de notre fa­meux co­mi­que, dans le genre qui l'a rendu célèbre. Ce sera le Chap­lin avec l’insépa­ra­ble canne, les étran­ges souliers et les pan­ta­lons démesurément grands d’au­tre­fois.

' Le scénario de La Ruée vers VOr nous trans­por­te au Klon­di­ke et nous met en présence de cette folle cour­se vers l’Alas­ka avec cette seule idée en tête: trou­ver de l’or. Ce film nous décrit les pri­va­ti­ons et les fa­tigues sup­portées par les pre­miers cher­cheurs d’or qui se sont cfirigés vers cette contrée per­due dans les gla­ces.Chap­lin dans le rôle prin­ci­pal nous dépeint avec un réalis­me tou­chant cette vie dure et péril­leu­se La scène des mi­neurs qui, au­da­ci­eu­se­ment, se ris­quent à fran­chir les hau­teurs glacées in­ac­ces­si­bles, malgré la neige, 1* fa­mi­ne et la mort, est re­pro­dui­te de façon tel­le­ment dra­ma­ti­que que l’his­toi­re, tout en ren­fer­mant des pas­sa­ges très amu­sants, ne sera ce­pen­dant pas moins sen­sa­ti­on­nel­le qu’un drame émou­vant.

Cette pro­duc­ti­on de Chap­lin est re­mar­qua­ble par sa gran­deur et sa beauté, et elle s’an­non­ce comme étant la plus sen­sa­ti­on­nel­le parue à ce jour,

* * * Parmi les films à succès qui nous vi­en­nent d’Amérique, il y a lieu de citer par­ti­cu­lièrement un Larry Semon (le Zi­go­to bien connu) dont le titre ori­gi­nal est The Wi­zard of Oz. C’est Equit­able Film qui contrôle cette pro­duc­ti­on en Fran­ce, et qui en fera connaître pro­chai­ne­ment le titre français.

* * * Su­zan­ne Christy et Paul Flon vi­en­nent de quit­ter

la Côte d’Azur pour se ren­d­re à Paris où le réali­sa­teur d* Un foyer sans maman com­men­ce­ra le mon­ta­ge de son film.

Larry Semon (le bien connu Zi­go­to) dan» »on der­nier grand film The Wi­zard of Oz. Le titre français »era an­noncé très pro­chai­ne­ment par "Equit­able Film» ...

(Dans

rond)

Char­les Puffy. un autre Fatty, ou un autre Wa I ter Hiers, comme on vou­d­ra: c’est une nou­vel­le re­crue de rU­ni­ver­sal, qui se dit-tin­gue, et par son poids, et pa­rait-il par son jeu très per­son­nel, dans City (Bound.

La lutte con­tre la vague d( \\ cha­leur l — James Cruze, le célèbre réali­sa­ted / de La Ca­ra­va­ne vert l’Ouest, ne croit point déchoir en met­tant lui-même la main à la pâte, en ar­ro­sant sa prop­riété de Flen­trid­ge, en Ca­li­for­nie.

Min­tin­guett dans une scène du Jar­din qui pous­se de la gran­de revue Bon­jour Paris, du Ca­si­no de Paris, Film en re­lief et en cou­leur» de Pa­ris-Film*.

Paul Flon, le réali­sa­teur de Un Foyer sans Maman, film tourné à la Côte d’Azur, et dont on exécute en ce

mo­ment le mon­ta­ge à Pari».

* * * Après sept mois de tra­vail Max Lin­der vient de ter­mi­ner son scénario Le Che­va­lier Bar­kas.Ce film ne man­que­ra pas d’ori­gi­na­lité: nous ver­rons la Place de l’Opéra, les Champs-Elysées de nos jours, l’époque de la Re­nais­san­ce Ita­li­en­ne, les cin­quan­te plus beaux châteaux de Fran­ce, des tour­nois, des ba­tail­les et Max dans un rôle tra­gi-co­mi­que. Ce scénario a été écrit par les cin­quan­te meil­leurs au­teurs de Paris et un prix de 20.000 fran­cs sera donné le soir de la première représen­ta­ti­on,à l’au­teur qui aura eu la meil­leuré idée. C’est un film français.

Max Lin­der, ca­ri­ca­tu­re de Spat On »ait que le grand co­mi­que vient de ter­mi­ner son Che­va­lier Bar­kas, dont nous don­nons quel­ques détails ci-con­tre.

LUITZ

Allo! Ciné-Re­vue! Luitz-Mo­rat î Et quel­ques mi­nu­tes après ces pa­ro­les incohéren­tes, Luitz-Mo­rat. le grand réali­sa­teur français, vou­lut bien ac­cor­der une in­ter­view au rédac­teur de Ciné-Re­vue. Cla­que­ments de por­tes ou­ver­tes, re­fermées pa­ro­les à un valet au sou­ri­re stéréotypé, grin­ce­ment doux des res­sorts d’un club, bris­to­la­ge des noms, sou­ri­res, poignées de mains.

— Alors, vous désirez jn­nai­tre mon his­toi­re?

'‘me* de­man­de mon char­mant in­ter­lo­cu­teur en sou­ri­ant.

— Voilà: Sorti du con ser­va­toi­re avec un prix, je jouai aux côtés de Sarah Bern­hardt le rôle d’Ar­mand Duval dans la Dame aux Camélias, et de Met­ter­nich dans VAig­lon; puis je passe au Théâtre Réjane et j’y reste jusqu’à la gu­er­re; j’y in­ter­prète le po­li­cier Bed­ford dans Raf­fles, André Gar­dan­nes dans La Pas­se­rel­le le rôle créé p îr Guit­ry dans La Femme Nue, et voilà pour la scène....

— Et quels fu­rent vos débuts au Ciné?

— J’ai débuté comme in­ter­prète et je tour­nai di­vers films de court métrage, entre au­tres:

Le Départ dans la Nuit,

Fan­to­mas, fille de Prin­ce..,

—1 Films qui sont restés dans la mémoire des cinégra-his­tes de première heure...

( — Je fis en­s­ui­te de la mise

en scène en tour­nant de pe­tits films de 300 mètres et vous de­vi­nez le chef-d’œuvre qui me re­tint du­rant qua­tre ans sur le pla­teau, et qui fut, hélas, plus long en­co­re à réali­ser que la Roue d’Abel Gance...

— La gu­er­re?

— Oui, 1* gu­er­re, le front...

Ver­dun. . L’Alsa­ce... les ci­ta­ti­ons... le re­tour au foyer... oui, la gu­er­re qui per­mit aux Améri­cains de dépas­ser notre in­du­strie cinéma­to­grap­hi­que han­di­capée par... la gu­er­re... tou­jours la gu­er­re..

— Après avez-vous re­pris

le théâtre? -

— Non, j’aban­don­nai la scène pour me con­sa­crer uni­que­ment au stu­dio, car j’esti­me que l’on ne peut faire de bon tra­vail qu’en s’oc­cu­pant ex­clu­si­ve­ment d’une chose;

MORAT

donc je me con­sa­crai au ciné et tour­nai Les Cinq Gent­le­men Mau­dits; ce fut le pre­mier film français vendu dans le monde en­tier...

— Et Régine Du­mien? Ce fut alors que je

ren­con­trai sur ma route une pe­ti­te gosse haute comme trois t pom­mes, avec des yeux comme des pha­res de 50 C. V., et je tour­nai un film avec elle. La bande s’ap­pe­lait Pe­tit-An­ge, et Elle, Régine Du­mien; en­cou­ragé par ces succès, je mis en scène La Terre du Dia­ble ..

— Qui vous a causé quel­ques dif­fi­cultés?

— Ah oui, pas mal! Car nous des­cen­di­ons jusqu’à 300 mètres de pro­fon­deur dans les cratères au mi­li­eu des fumées asp­hyxi­an­tes; mais, an­cien poilu, j’avais gardé mon

mas­que à gaz! Une seule chose était à craind­re; la dé-sen­si­bi­li­sa­ti­on de la pel­li­cu­le par les va­peurs de sou­fre; j’y remédiai en fai­sant trans­por­ter les boîtes, immédia­te­ment avant et après l’im­pres­si­on, hors des cratères en érup­ti­on; par­fois nous étions séparés de la terre ferme par des coulées de lave bouil­lan­te et nous de­vi­ons nous en­fuir au moyen de lon­gues cor­des; enfin, malgré de mul­ti­ples en­nuis, nous eûmes la joie de présen­ter une œuvre inédite au pu­blic... Puis vint le Sang d'Allah; pour tour­ner ce film j’obtins une fi­gu­ra­ti­on d’en­vi­ron 1 8 000 hom­mes...

Mais vous ne par­lez pas de Petit Ange et son 'Pan­tin?

— J’y ar­ri­ve; ce film m’avait été de­mandé par la ma jeure par­tie des ex­ploi­tants et ce fut avec grand plai­sir que je le tour­nai dans un ordre d’idées très différent des précédents; vous au­rez-pu re­mar­quer une ten­dan­ce à sup­pri­mer les sous-ti­tres et à les rem­pla­cer par des ta­bleaux animés: j'ai hor­reur des sous-ti­tres préten­ti­eux...

— En effet, j’ai beau­coup admiré la scène représen­tant de Gravo­ne, ou plutôt le pan­tin, pris dans l’en­grena­ge...

— Enfin vous avez vu La Cité Foud­royée, avec Men­dail-le et Jane Ma­gue­nat, tous deux hors pair, Ca­za­lis, Ghane, le célèbre ba­ry­ton de î’Op­cra-Co­mi­que, et le cham­pi­on de boxe Paul Journée.

Ma­de­moi­sel­le Si­mo­ne Jadic, une de» nou­vel­les in­ter­prètes de M. Luitz Morat.


12 Dans ce film une moitié de Paris se trou­ve anéantie, et les chûtes d’eau que l’on y voit sont pri­ses aux per­tes du Rhône et d’une force de 800.000 H. P....

— Que fites vous en­s­ui­te?

— Vous avez sans doute vu Sur­couf.

— Quel nom évo­ca­teur!

— J’ai essayé de ren­d­re sa vie de cor­sai­re, de gen­til­hom­me de for­tu­ne, lut­tant et ba­tail­lant con­tre les en­ne­mis de sa pa­trie, je n’en dis pas plus, car vous vous sou­viend­rez bien de ce film. J’avais éga­le­ment l’in­ten­ti­on de tour­ner deux pro­duc­ti­ons in­ti­tulées la première Nou­vel­le His­toi­re de Bar­be-Bleue, et la se­con­de Le Hibou Noir; c’est dans un de ces deux films que Si­mon­ne Judic,*cette ar­tis­te déjà célèbre sur la scène, de­vait faire ses débuts à l’écran; mais ayant reçu d’au­tres pro­po­si­ti­ons, je ne sais si je réali­se­rai ces pro­jets, et voilà toute mon his­toi­re.

Cla­que­ment de por­tes ou­ver­tes et re­fermées, sou­ri­res de lar­bin obséqui­eux; de­hors il vente, et chez moi, je vais écrire ce pa­pier, non sans ajou­ter que dans un film ce n’est pas uni­que­ment l’in­ter­prète qui comp­te, mais l’ani­ma­teur: n’est-ce pas lui qui in­suf­fle aux ar­tis­tes tour à tour la joie, la dou­leur, lui le grand dis­pen­sa­teur de ce qu’on ap­pel­le les sen­ti­ments hu­mains qui ne sont que les réac­ti­ons du “ Strug­gle for Life „ dans son sens le plus large. R. RAS­SEN­DYL.

* * * La Li­berté Mu­si­ca­le, édi­ti­on de mu­si­que an­ci­en­ne et mo­der­ne, sans droits d’au­teur, in­for­me MM. les Com­po­si­teurs qu elle achète et paie bien toute mu­si­que d’ac­com­pag­ne­ment pour le Cinéma et aussi de bonne mu­si­que de dan­ses mo­der­nes: tan­gos, fox-trot, one step, etc., etc. S’adres­ser et faire of­fres à M. Des­jardins, Di­rec­teur, 199, rue Saint-Mar­tin, Paris, 3e Ar.

(Com­mu­ni­qué).

On dit, on prétend, on as­su­re que:

*.* * La gran­de ve­det­te française, le chim­panzé Au­gus­te, vien­dra elle même présen­ter à Paris son der­nier film Le Cœur des Gueux, avec Mauri­ce de Féraudy, Gi­net­te Ma­d­die et le petit Glo­clo, le Jac­kie Coo­g­an français. En vue de ce très pro­chain voy­a­ge, Au­gus­te pas­set outes ses journées chez son tail­leur de Nice et chez son cha­pe­lier.

* * * Rin-Tin-Tin, le fa­meux chien-loup, ve­det­te du cinéma améri­cain, vient de ter­mi­ner un nou­veau film cGhe Ligh­t­hou­se by the Sea (Le Phare).

A ce pro­pos, il nous faut éta­blir un petit point d’his­toi­re cinéma­to­grap­hi­que. On parle sou­vent des ar­tis­tes français émigrés aux Etats-Unis et de­venus des étoi­les au pays du dol­lar. On cite Char­les de Ro­chefort, Andrée La Fay­et­te, Adolp­he Men­jou, Renée Adorée, de Can­ou­ge, etc..., mais on ou­blie tou­jours le plus célèbre ou­tre-At­lan­ti­que, le fa­meux chien Rin-Tin-Tin.

Car Rin-Tin-Tin, comme son nom l’in­di­que, est français. 11 fut trouvé en 1918, dans les en­vi­rons de Saint-Mi­chel par des sol­dats améri­cains.

Il était alors âgé de quel­ques mois et s’était réfugié dans une tranchée en com­pag­nie d’une jeune chi­en­ne du même âge, sa sœur pro­ba­ble­ment.

Les deux “ chi­ots,, fu­rent adoptés par un sol­dat nommé Lee Duncan qui les bap­ti­sa des noms des féti­ches à la mode à cette époque: Nénette et Rin-Tin-Tin.

Après la gu­er­re, les deux chiens fu­rent démo­bi­lisés en même temps que leur maître et par per­mis­si­on spéciale s’em­bar­quèrent pour l’Amérique. Mais, seul Rin-Tin-Tin ar­ri­va au pays des dol­lars, Nénette était morte pen­dant la tra­versée.

Le jeune chien, primé à plu­si­eurs re­pri­ses dans des con­cours de sauts en hau­teur et de dres­sa­ge, fut re­mar­qué pa*- un met­teur en scène et con­quit rapi­de­ment le titre de “ star .,.

Au­jourd’hui, Rin-Tin-Tin gagne 40,000 fran­cs par se­mai­ne et signe lui-même les traités passés avec les gran­des com­pag­nies améri­cai­nes en y ap­po­sant l’em­prein­te de sa patte trempée dans l’encre.

His­toi­re et ave­n­tu­res d’un cow-boy français...:

- Joë HAM­MAN -

(Suite de la p. 4)

Ces pro­duc­ti­ons, de même que cel­les qui sui­vi­rent (Mireil­le, par Servaës, où Ham­man rem­plit le rôle d’ “ Our­ri­as „; Rou­le­ta­bil­le chez les Bohémiens, avee Joubé et Gravo­ne; Tab, YEn­fant-Roi; Les Fils du So­leil; Le Stig­ma­te, j’en passe et non ' des moind­res) sont l’oc­ca­si­on pour notre héros d’ave­n­tu­res et d’in­ci­dents, dont nous nous en voud­ri­ons de ne point re­la­ter les prin­ci­paux.

C’est ainsi que, lors d’un film Ari­zo­na-Bill, Joë de­vait sau­ter d’une pas­se­rel­le sur un train en mar­che.

Le chef de gare et les méca­ni­ciens avai­ent été priés de ra­len­tir la vi­tes­se. La lo­co­mo­ti­ve s’avan­ce, mais il sem­ble à l’ar­tis­te qu’elle a bien la vi­tes­se nor­ma­le, et ne sem­ble pas décidée à ra­len­tir; Joë n’en bon­dit pas moins sur le toit d’un wagon, au ris­que de se cas­ser les os; mais le train, au lieu de s’arrêter quel­ques mètres-— plus loin, con­ti­nue en forçant sa vi­tes­se, aban­don­nai met­teur en scène et opéra­teurs, en proie au plus pro'TT'iJ fond étpn­ne­ment. A la pro­chai­ne gare, de son per­choir; ' Joë aperçoit une cer­tai­ne ef­fer­vescen­ce, le train s’arrête, un mon­si­eur décoré, et par conséquent à l’air im­por­tant, en des­cend et me­na­ce notre ami d’amen­des, de procès et au­tres amu­set­tes. C’était un in­spec­teur de la Com­pag­nie qui se trou­vait dans le train; ce fait avait empêché les bra­ves méca­ni­ciens de ra­len­tir et d’arrêter; le saut avait été ef­fec­tué à 40 km. à l’heure, obli­ge­ant Ham­man à ris­quer bien in­u­ti­le­ment sa vie.

Tous les ex­ploits de­mandés à nos ar­tis­tes sont assez dif­fi­ci­les, parce que très sou­vent exécutés, soit avec des che­vaux médi­o­cres que l’on ne connaît pas, soit dans des ter­rains dange­reux, exécutés trop vite et mal mis en va­leur. Ceci n’est pas évi­dem­ment tout le ci­ne­ma, mais con­tri­bue lar­ge­ment au succès de cer­tains films. Ham­man eut avant la gu­er­re, un “ bron­co „ véri­ta­ble che­val sau­va­ge d’Amérique, à peu près dressé, mer­veil­leux dans les films, mais bien dange­reux les jours de pro­me­na­de et de mau­vai­se hu­meur. Ne se préci­pi­ta-t-i! point un jour dans le lac de Bou­log­ne après avoir fran­chi la bor­du­re de fils de fer!

En Algérie, ayant quel­ques dif­fi­cultés pour tour­ner dans un cam­pe­ment de no­ma­des. Ham­man eut l’idée de ca­val­ca­der en vue du camp en ra­mas­sant des mou­choirs au galop. Les Ara­bes intéressés sor­tai­ent peu à peu di leurs ca­chet­tes, et, séduits par ces ex­ploits qui éveil­lai­ent leurs sym­pa­thies, lui firent le meil­leur ac­cueil. Le chef, qui, un quart d’heure plus tôt sem­blait ne pas com­pren­d­re le français, se mit à lui par­ler de l’Yser et de la Somme et décou­vrit une croix de gu­er­re sous son bur­nous.

Et voici une dernière an­ec­do­te. Au Maroc, pen­dant la réali­sa­ti­on des Fils du So­leil, des pe­ti­tes sangs­ues qui s’étai­ent sour­noi­se­ment collées au dos de notre ami pen­dant qu’il de­vait faire le mort dans une rivière, le firent brusque­ment se re­le­ver, ame­nant une pa­ni­que parmi les fem­mes et les en­fants du vil­la­ge voi­sin, très at­ten­tifs à cette scène pathétique.

Joë Ham­man est le meil­leur cow-boy que je con­nais­se, et ce­pen­dant il est Français; c’est lui qui lutte avec les tau­reaux et qui les ter­ras­se par une tor­si­on du cou. Rap­pe­lez-vous Ta mort d’Hu­bert dans Rou­le­ta­bil­le chez les Bohémiens; ce rôle était tenu, par Joë Ham­man, n’est-ce pas un chef-d’œuvre du genre?

Les Mix, les Gib­son, les Rio-Jim ont fait aussi bien peut-être, ja­mais mieux! Qu’en dit le lec­teur?

R. RAS­SEN­DYL.

BOITE AUX LET­TRES

Bappc Ru­ti­na. — I C’est un film réalisé avec goût et dans le­quel Ru­dolph Va­len­ti­no s’est montré ex­cel­lent ar­tis­te. Il est très sym­pa­thi­que dans le rôle de M. Beau­cai­re; 2 Voici les adres­ses de­mandées: Ru­dolph Va­len­ti­no: 7139 Hol­ly­wood Bou­le­vard, Los An­ge­les, Re­gi­nald Deny, Uni­ver­sal Stu­dios, Uni­ver­sal City; Ramon No­var­ro, Metro Stu­dios, Hol­ly­wood; Dou­g­las Fair­banks, Fair­banks Stu­dios, Hol­ly­wood; Con­racf Nagel, 1846, Cbe­ro­ke Ave­nue, Los Angelès; Mae Mur­ray, Gol­dwyn Stu­dios, Cul­ver City; 3 J’ig­no­re quel­le sera Fa pro­chai­ne pro­duc­ti­on de cet ar­tis­te.

Nemo. — « Le Che­mirf'de Ro­se­lan­de » a été édipar la Société 'Su­per­film, 8ôij, cité Trévise, à Paris.

Li­set­te aux yeux ri­eurs. — 1 Non Jaque Ca­te-lain n’est pas marié; 2 Le film a été tourné dans le ma­quis corse par le ban­dit Ro­ma­net­ti... c’est tout. C’est na­tu­rel­le­ment une . série d’ave­n­tu­res re­pro­duisant en par­tie tout au moins la vie du célèbre ban­dit.

Ala­ba-$asa. — Lu­cien Dalsa­ce doit avoir en­vi­ron 35 ans; 2 J’ig­no­re s’il est marié; 3 Son adres­se, 4, rue Four­croy. Etes-vous sa­tis­fai­te, jeune cu­ri­eu­se?

Sa­moun. — Cet ar­tis­te n’est pas marié, que je sache; 2 II doit avoir en­vi­ron 36 ans; 3 II tour­ne ac­tu­el­le­ment « Le Dou­ble Amour » sous la di­rec­ti­on de Jean Ep­stein.

Brin d’Amour. — 1 Je ne sau­rais vous dire si Ra-quel Mel­ler en­voie sa photo. Vous pou­vez tou­jours lui écrire, 18, rue Ar­men­gault, Saint-Cloud; 2 Viola Dana vous en­ver­ra peut-être sa photo, mais je doute qu’elle vous écrive. Son adres­se est, 70 Franklin Ave­nue, Los Angelès. Joig­nez à votre de­man­de 2 ou 3 fran­cs pour les frais de poste.

Bou­clet­te. — Oui, Ge­or­ges Vaul­tier est marié, mais 13 j’ig­no­re si sa femme est ar­tis­te éga­le­ment. L’adres­se que vous m’in­di­quez est exac­te.

Mauri­ce Van­dam­me. — Si vous avez du temps, de l’ar­gent, et la vo­ca­ti­on ar­tis­ti­que, peut-être pour­rez-vous faire quel­que chose au cinéma, ce­pen­dant je n’ose vous l’af­fir­mer. Tous les jours, c’est par dou­zai­nes que nous re­ce­vons des de­man­des de ce genre et vous pensez bien qu’il nous est im­pos­si­ble de re­com­man­der aux met­teurs en scène de nos amis,- tous les as­pi­rants ve­det­tes. Je vous répète d’ail­leurs ce que j’ai déjà dit à beau­coup d’au­tres: la carrière d’ar­tis­te cinéma­to­grap­hi­que est des plus dif­fi­ci­le et plei­ne d’aléas. Même avec du ta­lent on n’est ja­mais sûr du lend­emain, et beau­coup de ceux qui l’ont em­brassée voud­rai­ent pou­voir re­ve­nir en arrière et exer­cer par exeml­ple, bien pai­si­ble­ment la pro­fes­si­on pa­ter­nel­le.

En ce qui vous con­cer­ne et puis­que vous avez une si­tu­a­ti­on assurée, ce se­rait cer­tai­ne­ment le parti le plus sage.

Marot. —- Merci pour vos des­sins que nous avons trans­mis à la di­rec­ti­on du jour­nal. Com­ment vou­lez-vous que je vous in­di­que le meil­leurs ar­tis­tes du monde > Les ex­cel­lents ar­tis­tes d’écran sont plus nom­breux que cela, Dieu merci, et beau­coup d’entre eux peu­vent être jugés de va­leur égale. En tout cas, c’est. un pal­marès dif­fi­ci­le à éta­blir, car pour le ta­lent, ainsi que pour la beauté, il y a une ques­ti­on de goût per­son­nel qui empêche cha­cun de nous d’être un juge im­par­ti­al.

Sanh-Sou-Sih. —- I Voici les adres­ses qui vous intéres­sent: Ramon No­var­ro, Metro Stu­dios, Hol­ly­wood; An­to­nio Mo­reno, Athle­tic Clulb, Los Angelès; Mae Mur­ray, Gol­dwyn Stu­dios, Cul­ver City: Gloi­ra Swan­son, Lasky Stu­dios, 6284 Sel­m­or Ave­nue Hol­ly­wood; Li­li­an Gish, In­spi­ra­ti­on Pic­tu­res, 565,

Firfth Ave­nue, New-York; 2 Je ne sais si ces ar­tis­tes en­voi­ent leur photo. En tout cas, joig­nez .à cha­cu­ne de vos de­man­des le mon­tant des frais de poste, c’est-à-dire 2 ou 3 fran­cs.

Ad­mi­ra­teur de Bou­bou­le. — Bou­bou­le a été « sor­tie » par Louis Feuil­la­de, René Poy­ein, 151, rue de Bel­le­vil­le; Ga­briel Sig­no­ret, 84, rue de Mon­ceau.

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Une belle poitri­ne, cet at­trait in­com­pa­ra­ble de la Femme, est une chose rare, mais elle est désor­mais un fait réali­sa­ble pour vous.

De tous les coins du globe, je reçois des let­tres de re­mer­cie­ments pour les résul­tats re­mar­qua­bles ob­te­nus avec mes métho­des EXU­BER BUST DE­VEL­O­PER ou EXU­BER BUST RAF­FER­MER. la première pour le déve­lop­pe­ment des seins, la se­con­de ex­clu­si­ve­ment pour le raf­fer­mis­se­ment des poitri­nes abimées par la ma­la­die, les fa­tigues ou les ma­ter­nités. Ces résul­tats sont ob­te­nus en l’es­pa­ce de très peu de temps, sans ava­ler des dro­gues tou­jours nui­si­bles et sans mas­sa­ges tou­jours fa­ti­gants.

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OPI­NI­ON DU CORPS MÉDICAL

Les Doc­teurs G.-P. TRI­FON­OFF, CEC­CAL­DI. DUCHE. VER­G­NES. Th. GAU­THIER, de Paris, après avoir con­staté les résul­tats de mon EXU­BER. en décla­rent la plei­ne ef­fi­ca­cité et le re­com­man­dent à leurs clien­tes.

BON GRA­TUIT

Les lec­tri­ces de Ciné-Re­vue re­ce­vront ver­ba­lement, 11, rue de Mi­ro­me­s­nil, ou par la poste, sous en­ve­lop­pe ca­chetée, sans signe extérieur, les détails de la méthode de M« Hélène DUROY, Prière de rayer d’un trait la méthode qui ne vous intéresse pas.

DÉVE­LOP­PE­MENT — RAF­FER­MIS­SE­MENT

à en­voy­er dès au­jourd’hui à Mme Hélène DUROY, 11, rue de Mi­ro­raes­nil, Di­vi­si­on 412 C, PARIS (3e)