Programma van 3 tot 9 juni 1932



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#682

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Pro­gram­me 40 Speelw­ty­zer

Ven­d­re­di 7 Sa­me­di a Di­man­che r Lundi a: Jeudi q juin Vrij­dag Za­ter­dag * Zon­dag Maan­dag Don­der­dag ' Juni

1. Eclair­Jour­nal

Ac­tu­a­lités so­no­res

! 2. Nu­a­ges in­vi­si­bles

I Do­cu­men­tai­re du ser­vi­ce

sci­en­ti­fi­que de l’U. F. A.

3. En li­sant le jour­nal...

Sketch cinéma­to­grap­hi­que

ENTR'ACTE

1. Eclair­Nieuws­be­rich­ten

Ak­tu­a­li­tei­ten op den klank­film

2 On­zicht­ba­re Wol­ken

Do­ku­men­ta­ri­sche film van de kul­tuur­af­deel­ing der U.F A.

3. Ter­wijl hij de krant leest. ..

Ki­no­gra­fi­sche schets

POOS

Pen­dant l’entr’acte • Au­di­ti­on de dis­ques Tij­dens de poos - Uit­voe­ring van gram­mo­foon­pl.

PAÏiL­OP­HO­NE

4 Au Bon­heur des Dames

d'après le roman d’ naar den ge­lijk­nai­ri­gen roman van

Emile ZOLA

Trans­po­si­ti­on cinégr. de Ki­no­gra­ti­sche be­wer­king Pri­ses de vues: Zicht­op­na­men :

Noël REN­ARD R. OUY­CHARD & A. THI­RARD

! Mise en scène: Insce­nee­ring : Décors : Scher­men :

)' Ju­lien DU­VI­VIER Ch. JAQUE & DE­LAT­TRE

DRA­MA­TIS PER­SONÆ

Baudu Ar­mand Bour

De­ni­se Baudu, Dita Parlo

Oc­ta­ve Mou­ret Pier­re de Gu­in­gand

Ge­ne­viève .... Nadia Si­bir­s­ka­ja

Co­lom­ban, Fa­bien Ha­zi­za

Clara Gi­net­te Ma­d­die

Pau­li­ne .... Andrée Bra­bant

Ma­da­me Au­ri­lie . . . Mme Barsac

Jenny Si­mon­ne Bour­day

Ma­da­me Des­for­ges Ger­mai­ne Rouer

Jouve Fer­nand Mail­lv

De­do­che .... Don­nio

Bour­don­cle .... Bras

Hart­mann .... Conde


AU BON­HEUR DES DAMES

A son arrivée à Paris, la jeune et pau­vre orp­he­li­ne de pro­vin­ce, De­ni­se Bi­au­du, se trou­ve immédia­te­ment bou­le­versée par la puis­san­ce et le luxe du grand ma­gas­in «Au Bon­heur des Dames».

Mais c’est vers une misérable bou­ti­que voi­si­ne, de­meu­re de l’oncle Baudu, que le des­tin la guide.

Le pau­vre vieil oncle se trou­ve précisément fort déprimé par l’état désastreux de son négoce.

De­vi­nant la détres­se de son mal­heu­reux pa­rent, De­ni­se veut se re­ti­rer. Mais Baudu n’est pas un mau­vais homme: « Tu pour­ras loger ici, lui dit-il, pour le reste... on avi­se­ra demain ».

Demain? Pour­quoi at­ten­d­re?... De­ni­se ex­po­se tout de suite son grand, son cher désir: « Peut-être là, mon oncle, au « Bon­heur des Dames»... a-t-on be­soin de monde? ».

Ces pa­ro­les ont le pou­voir de met­tre Baudu dans une colère sans bor­nes: «Com­ment?... chez ce Mou­ret, ce sans-scru­pu­le qui nous a tous affamés!... Ja­mais je ne te le per­met­trai! »

Mais De­ni­se se défend: « 11 faut man­ger, mon oncle! ». C’est d’ail­leurs l’avis de la frêle Ge­ne­viève, fille de Baudu, et de Co­lom­ban, le jeune com­mis.

Baudu, enfin, se résigne: « Fais ce que tu voud­ras!... Nous, nous con­ti­nu­erons la lutte ».

Et se cram­pon­nant à son der­nier es­poir: «Bientôt... tu ver­ras!... lorsque Co­lom­ban sera de­venu mon gen­d­re, mes af­fai­res se rani­meront. Les jeu­nes sa­vent mieux com­bat­tre ».

Dte­ni­se feint de le croi­re. Mais elle a tôt fait de de­vi­ner que le jeune Co­lom­ban ne par­ta­ge nul­le­ment l’en­thou­si­as­me de son pa­tron et que Ge­ne­viève se con­su­me en si­len­ce de l’in­différence de son fiancé.

Enfin, grâce à la pro­tec­ti­on de l in­spec-teur Jouve, De­ni­se réussît à présen­ter sa can­di­da­tu­re au «Bon­heur des Dames».

Mais son at­ti­tu­de naïve et sa mise sans élégance déchaînent de tel­les plai­san­te­ries dans le monde des ven­deu­ses, qu’on hésite main­te­nant à la pren­d­re.

La décep­ti­on de la mal­heu­reu­se jeune fille est si pro­fon­de, si tou­chan­te que Mou­ret, non loin de là, s’en trou­ve ex­tra­or­di­nai­re­ment bou­le­versé. A l’insu de tout le monde, il in­ter­vint et la fait re­ce­voir.

Dte­ni­se aus­sitôt se voit con­fier un em­ploi de man­ne­quin. C’est pour ses im­pi­toy­a­bles collègues un nou­veau prétexte à bri­ma­des. Déroutée, mal­heu­reu­se, De­ni­se pense à fuir. Mais, se­cou­rue enfin par la bonne Pau­li­ne, elle s’arme de cou­ra­ge et rapi­de­ment se trans­for­me.

Mais pour­quoi faut-il qu elle aille tou­jours de tristes­se en tristes­se? Pour­quoi décou­vre-t-el­le que Co­lom­ban est fou

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d’amour pour Clara, le cruel man­ne­quin?

Pour­quoi faut-il qu’elle se heur­te tou­jours à ce Jouve trop ai­ma­ble, trop em­pressé?

Et pour­quoi sur­tout Mou­ret la re­cher­che-t-il avec tant d’in­sis­tan­ce? Qui est donc cet in­con­nu qui la trou­ble de la sorte? Elle n’ose s’avou­er qu’elle l’aime . Elle a peur. Elle con­sta­te que le sen­ti­ment de Mou­ret fait chucho­ter trop de collègues ja­lou­ses.

Les af­fai­res du « Bon­heur des Dames » prospèrent tou­jours.

Mou­ret rêve de ba­tail­les plus vas­tes.

C’est son amie, M™' Des­for­ges, qui ob­tien­dra de son pro­tec­teur, le ri­chis­si­me baron Hart­mann, tous les crédits néces­sai­res aux pro­chains agran­dis­se­ments.

Et, aus­sitôt après cette en­tre­vue, Mlou-ret en­tre­prend la réali­sa­ti­on de son pro­jet.

On démolit un pre­mier pâté de vieil­les mai­sons.

Le vieux com­mer­ce re­non­ce et meurt.

Seul Baudu résiste en­co­re comme un for­cené. Mais le mal­heur, main­te­nant, le frap­pe à coups re­dou­blés.

Ses der­niers clients l’aban­don­nent.

Attiré par Clara, Co­lom­ban s’en­fuit, lais­sant Ge­ne­viève dans un mor­tel dése­spoir.

Peu de temps après, au cours d’une fête champêtre or­ga­nisée par le « Bon­heur des Dâmes », De­ni­se ap­prend brusque­ment la vérité: C est « le pa­tron » lui-même qui 1 aime ainsi!

Comme elle voud­rait fuir!

Mais Mou­ret est là, auprès d’elle, lui par­lant ten­d­re­ment. Elle le sup­plie de ne pas la tor­tu­rer ainsi: « Lais­sez-moi, lui dit-el­le, vous savez bien que c’est im­pos­si­ble ».

Sa résis­tan­ce décon­cer­te Mou­ret: ((Pour­quoi me re­pous­sez-vous?... Vous aimez quel­qu’un? ».

Elle voud­rait lui crier: « Non, non, vous vous trom­pez», mais elle sa­cri­fie son amour et répond, l’âme déchirée: « Otii! ».

Dès cet in­stant, Mou­ret tombe dans un morne décou­ra­ge­ment. Ni les me­na­ces de la ja­lou­se Mre Dtes­for­ges, ni les sup­pli­ca­ti­ons de ses col­la­bo­ra­teurs ne peu­vent le tou­cher. Peu im­por­tent main­te­nant les af­fai­res... les pro­jets... l’ave­n­ir! Seule De­ni­se comp­te en­co­re à ses yeux. Seule De­ni­se pour­rait le sau­ver!

De son côté, Baudu voit s’éten­d­re l’im­pi­toy­a­ble mal­heur.

Ge­ne­viève est là, morte de­vant lui.

Le père de­vrait bien avoir le droit de pleu­rer li­bre­ment sur le corps de son en­fant. Il n’en est pas ainsi. C’est à cet in­stant que Baudu reçoit un orde d’ex­pul­si­on.

Fou de colère et de rage, le vieil­lard s’est re­dressé, menaçant. Il se ven­ge­ra!

Armé, il se rend au « Bon­heur des Dames ».

Il tire... tire... sur tous ceux qu’il croit être des en­ne­mis. Mais nul n’est at­teint.

Baudu seul est vic­ti­me en­co­re des événe­ments. Et c’est au « Bon­heur des Dames » que la mort vient le frap­per.

Ces cir­con­stan­ces ont élargi en­co­re le fossé, qui sépare D'enise et Mou­ret.

Déjà Mme Des­for­ges tri­omp­he. Et sa ven­gena­ce s’ac­com­plit: Hart­mann a coupé les crédits. Les tra­vaux sont sus­pen­dus. Le « Bon­heur des D'ames » est en péril­leu­se pos­tu­re. Mou­ret va sig­ner un re­non­ce­ment à ses droits.

C’est alors que Dte­ni­se a con­scien­ce de son rôle. Elle sau­ve­ra celui qu elle aime.

Et, forts de leur amour, de leur bon­heur, ils iront vers des succès tou­jours plus vas­tes, tou­jours plus beaux.

Sur Paris s’élèvera tou­jours vic­to­ri­eu­se­ment la gran­de en­seig­ne d’or: « Au Bon­heur des Dames ».


Au Bon­heur des Dames

De­ni­se Baudu, jonge doch arme wees, komt uit de pro­vin­cie naar Pa­rijs om er haar in­trek te nemen bij haar ouden oom Baudu, ei­ge­naar van een klei­ne zaak, doch die ie­de­ren dag wat meer ver­loopt. Dë schuld hier­van ligt bij de op­rich­ting vlak te­gen­over Baudu s win­kel­tje van de reu­zen­on­der­ne­ming « Au Bon­heur des Dames », die gansch de khënteel van Baudu heeft op­ge­slorpt.

De­ni­se be­seft dat zij haar oom niet ten laste mag zijn en stelt voor een be­trek­king aan te vra­gen, juist in het ma­ga­zijn waar­te­gen Baudu een on­ver­zet­te­lij­ken, blin­den haar koes­tert, maar dat op De­ni­se, bij haar aan­komst, de aan­trek­king van het sprook­jes­land heeft gehad.

Baudu heeft nog slechts één hoop: dat Co­lom­ban, zijn klerk, eens de man zij­ner doch­ter, Ge­ne­viève, zal wor­den. Dan zou zijn zaak weer her­op­bloei­en!...

ln­tus­schen gaat De­ni­se naar « Au Bon­heur des D'ames » en, dank aap den toe-zich­ter Jouve, zal zij haar kan­di­da­tuur mogen stel­len.Men aar­zelt ech­ter ze aan te nemen. Haar ont­goo­che­ling is zoo ont­roe­rend dat Mou­ret, de pa­troon, die toe­val­lig dit tooneel­tje bij­woont, er door ge­trof­fen wordt. Bui­ten weten van allen, laat hij De­ni­se in dienst tre­den en wel als model.

Op ze­ke­ren dag moet zij er­va­ren dat Co­lom­ban, naar wiens lief­de de klei­ne, zwak­ke Ge­ne­viève snakt, dol ver­kik­kerd is op de hoog­har­ti­ge en slech­te Clara, een harer ge­zel­li­nen. En waar­om is Jouve toch steeds zoo in­ge­no­men voor haar?... En waar­om zoekt IVlou­ret ze steeds op?

In «Au Bon­heur des Dames» gaan de zaken schit­te­rend. Toch droomt Mou­ret nog van uit­brei­din­gen. Zijn vrien­din, MT Des­for­ges, zal er voor zor­gen dat hij van haar schat­rij­ken be­scher­mer Baron Hart­mann, de noodi­ge gel­den be­komt om zijn plan­nen door te drij­ven.

En een eer­ste groep klei­ne hui­zen wordt af­ge­bro­ken. De klein­han­del ver­zaakt aan den strijd en sterft. Al­leen Baudu wil zich niet over­ge­ven en klampt zich vast als een be­ze­te­ne aan zijn doode zaak, want zijn laat­ste klan­ten blij­ven ook nog weg. Zelfs Co­lom­ban ver­laat hem, la­tend Ge­ne­viève aan haar wan­hoop over.

Tij­dens een veld­feest, in­ge­richt door Mou­ret, ver­neemt Dënise plots dat « de pa­troon » haar be­mint. Hij zegt het haar, in harts­toch­te­lij­ke woor­den. En ook zij voelt nu dat zij van hem houdt. Maar haar lief­de ge­weld aan­doend, zegt zij hem niet te kun­nen be­min­nen.

Van dit oog­en­blik af laat Mou­ret zich door een on­weer­staan­ba­re ont­moe­di­ging me­de­sleu­ren; noch de be­drei­gin­gen der ja­loer­sche MT Des­for­ges, noch het smee-ken zij­ner me­de­wer­kers kun­nen hem op­beu­ren. Al­leen Dënise kan hem red­den.

ln­tus­schen treft het nood­lot den armen Baudu op dub­bel-har­de wijze: Ge­ne­viève sterft in zijn armen en op het­zelf­de oog­en­blik wordt hem hef uit­drij­vings­be­vel over­han­digd. Dat is te veel voor hem.

Van alles draagt Mou­ret de schuld. Mou­ret zal er voor boe­ten! Hij zal zich wre­ken, de doode wre­ken. En met het wapen in de hand trekt hij naar « Au Bon­heur des Dames», schiet en schiet nog, zon­der ie­mand te tref­fen. Hij zelf zal in s vij­ands huis den dood vin­den...

Reeds kraait MV Des­for­ges vic­to­rie. Hart­mann snijdt de kre­die­ten af. Dë wer­ken wor­den stop­ge­zet.

Mou­ret is be­reid af­stand van al zijn rech­ten te teek­e­nen.

D*an krijgt Dënise het be­wust­zijn van haar rol. Zij zal den­ge­ne red­den dien zij lief­heeft.

De toe­komst zal hun toe­be­hoo­ren.

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L'AME DU CI­TRON

ON­ZICHT­BA­RE WOL­KEN

Dr. Mar­tin Rikli voert ons met deze rol­prent in het won­der­baar­lijk rijk der Phy­si­ca.

Wij wonen de zicht­baar­ma­king bij van Warme lucht, waar­bij zoo­veel al­le­daag-sche doe­nin­gen in een heel spe­ci­aal licht ge­plaatst wor­den.

Ach­te­loos wrij­ven wij per dag zoo menig lu­ci­fer­tje aan en weten niet welke ster­ke be­roe­ring dit me­de­brengt in de ons om­ge­ven­de lucht.

Daar­aan zul­len wij nu me­nig­maal den­ken, na dezen U. F. A.-kul­tuur­film te heb­ben ge­zien.

Als mach­ti­ge wol­ken stijgt de ver­hit­te lucht rond lu­ci­fer of kaars om­hoog, wijl zij lich­ter is dan koude lucht.​Daarvan had men tot heden, en voor­al­eer deze film dit in­te­res­san­te pro­ces­sus zicht­baar maak­te, niet de ge­ring­ste voor­stel­ling.

In ’t « In­sti­tuut van tech­ni­sche Phy­si­ca » der Ber­li­ner Tech­ni­sche Hooge-school is n bi­zon­der toe­stel voor zicht­baar­ma­king der lucht ge­bouwd ge­wor­den. Dit toe­stel laat toe de dikke gol­ven van warme lucht, die ont­staan rond een gloei­lamp, na te gaan en hoe deze gol­ven de koude lagen door­drin­gen.

Wan­neer een elec­trisch droog-ap­pa­raat b.v. het haar eener mooie vrouw be­strijkt, heeft men er al eens aan ge­dacht dat dit een or­kaan doet los­bre­ken in de koude lucht rond het hoofd?

Zulk en nog veel an­de­re voor­beel­den wor­den ons ge­toond.

Doch niet al­leen vuur en elec­tri­ci­teit bren­gen be­roe­ring in de lucht­la­gen; ook de warm­te van ons eigen bloed! Dat lijkt ons nog vreem­der! Jam­mer dat wij in menig ge­wich­tig oog­en­blik zulk in­dis­kreet warm­te - stu­die­toe­stel niet ter be­schik­king heb­ben! Van me­ni­gen bran­den­den eed zou men gewis als­dan de juis­ter waar­de ken­nen. En hoe koud zou dik­werf niet de bla­kend­ste vriend­schap uit­val­len!

Ook de uit­a­de­ming van kool­zuur­gas toont ons dit toe­stel door mid­del van ver­traag­den film. Dat het een be­slis­te hygiëni­sche nood­za­ke­lijk­heid is bij het hoes­ten iets vóór den mond te hou­den wordt hier

In dezen film wordt op ex­po­ri­men­ta­le wijze ge­toond hoe een ver­war­mings­toe­stel in een kamer dient ge­plaatst om het maxi­mum ren­de­ment te ver­krij­gen


aan­ge­toond.

Wan­neer men in de na­bij­heid van een hoes­ten­den mensch een blad pa­pier houdt, zoo is ach­ter dit blad de lucht vol­ko­men on­be­weeg­lijk, ter­wijl in de on­mid­del­lij­ke na­bij­heid van den mond de lucht en met haar de bui­ten­stroo­men­de hoest-ba­cil­len een wil­den dans uit­voe­ren.

Oök de huis­vrouw wordt ge­toond hoe zij spaar­za­mer koken kan. Men ziet in­der-

Uit­a­de­ming van Kool­zuur­gas

daad dui­de­lijk op het doek dat, met een klei­ne kook­ke­tel op een groot vuur te zet­ten, men niets méér be­reikt dan de lucht warm te maken. De ketel wordt er niets door ge­baat. Het is ge­woon­weg geld door de ven­sters wer­pen een groo­te­re op­per­vlak­te dan den ketel te wil­len ver­hit­ten.

Na de huis­vrouw, de warm­te­tech­ni­cus.

Dat the­o­rie en prak­tijk niet steeds sa­men­gaan, wordt weer be­we­zen.

Soms maakt een ver­war­mings­toe­stel, dat te­gen­over het ven­ster ge­plaatst is, een es­the­tisch-mooi ef­fekt. Maar de prak­tijk is daar niet mede eens. Wij zien hoe de ver­warm­de, lich­te lucht over het toe­stel heen naar de zol­de­ring trekt en bij t open ven­ster lus­tig in de ruim­te hup­pelt. Daar­door wordt de plaats niet al­leen on­vol­doen­de ver­warmd, maar ook on­vol­doen­de ver­lucht. Het toe­stel is al­leen onder t ven­ster aan te bren­gen.

Nog iets nieuws voor de on­in­ge­wij­den. Om dran­ken af te koe­len moet men deze niet al­leen in ijs zet­ten, maar de emmer moet met een ijs­ge­vuld bord af­ge­dekt wor­den.

Zeer ei­gen­aar­dig is de op­na­me die ons de koude, zwaar-neer­zin­ken­de lucht toont, die zich als een man­tel rond het af­koe­lend toe­stel wringt.

En welk teer-poëtisch slot!

Een Kerst­be­toove­ring! Warme lucht danst rond de stil-bran­den­de kaar­sen. Zij stijgt om­hoog en doet de klei­ne klok­ken klin­ge­len, daar boven in den boom. Zil­ve­ren klan­ken t’al­len­kant als ver­waas­de Kerst-stem­men, innig en on­ein­dig...

Heer­lijk vi­si­oen van zach­te, emo­tie­vol­le ver­tee­de­ring...

En met dit vi­si­oen wordt deze bui­ten­ge­woon in­te­res­san­te rol­prent, die zeer veel moei­te en ge­duld heeft ge­vergd, be­slo­ten.

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Un film d'une veine co­mi­que très adroi­te, sa­ty­ri­que et di­ver­tis­san­te, au dia­lo­gue pétil­lant, aux si­tu­a­ti­ons co­cas­ses. ..

Vou­lez-vous connaître l’his­toi­re?

Le jeune et beau Mar­quis d’Agren­tal s’aperçoit un jour qu’il est ruiné. Il loue son hôtel par­ti­cu­lier à une riche et jolie veuve, Syl­vie Ma­reuil. Un vol de ti­tres par de lou­ches as­so­ciés met le Mar­quis en fâche­u­se po­si­ti­on vis-à-vis de son Con­seil d’ad­mi­ni­stra­ti­on. Se croy­ant pour­sui­vi par la po­li­ce il entre comme do­mes­ti­que de M™'’ Ma­reuil, qu’il croit ig­no­ran­te de sa véri­ta­ble per­son­na­lité.

Tout s’ar­ran­ge, car on re­trou­ve les ti­tres et, de plus, Syl­vie Ma­reuil aime Ri­chard, qui lui-même...

No­tons sur­tout dans ce film les per­son­na­ges de Jo­seph, vieux maître d’hôtel dévoué, de la cui­sinière in­flam­ma­ble, de la sou­bret­te, très bien campés, l’amu­san­te sil­hou­et­te de l'Améri­cai­ne évangéliste, la scène du Con­seil d’ad­mi­ni­stra­ti­on menée par Ge­or­ges Tréville.

De jolis décors en­ca­drent l’ac­ti­on, située à Paris, tou­jours sou­te­nue; le photo est nette et les so­no­rités na­tu­rel­les.

L’in­ter­préta­ti­on grou­pe une pléiade d’ar­tis­tes de renom, tels que Baron fils, Michèle Verly, Ma­de­lei­ne Guit­ty, Ge­or­ges Tréville, Henri Garat et beau­coup d’au­tres.

au­to­ri­teit de Mar­kies d’Agren­tal in­car­neert, Diana, een ver­ruk­ke­lij­ke Syl­vie Màreuil, Ge­or­ges Tréville, een kod­di­ge Ko­lo­nel de Mon­taus­set, Michèle Verly, in de sil­hou­et van een Ame­ri­kaan­sche evan­ge­lis­te, Ma­de­lei­ne Guit­ty e. a.

NOS MAI­TRES,

LES DO­MES­TI­QUES

ONZE MEES­TERS,

DE DIENST­BO­DEN

Een pret­ti­ge, hu­mor­vol­le, soms dol-ko­mi­sche film, die gewis het pu­bliek in de beste stem­ming zal bren­gen. Laat ons u in het kort ver­tel­len waar­over het gaat.

D'e jonge en mooie Mar­kies Ri­chard d’Agren­tal stelt op ze­ke­ren dag tot z’n groote ver­ba­zing vast dat hij vol­ko­men in den die­pe­rik zit. Ten einde raad, ver­huurt hij zijn mees­ter­wo­ning aan een jonge en rijke we­du­we, Syl­vie Ma­reuil.

De dief­stal van fond­sen stelt de Mar­kies in een moei­lijk par­ket, te­gen­over zijn Be­heer­raad. Hij denkt zich ach­ter­volgd door de po­li­tie en komt als knecht bij Mm‘ Ma­reuil, daar hij ver­on­der­stelt dat zij hem toch niet kent.

Alles komt ech­ter in orde, want men vindt de fond­sen terug. En Syl­vie Ma­reuil houdt van Ri­chard, en ook hij...

Met zulk ge­ge­ven is er ge­le­gen­heid te over om ko­mi­sche en ty­pi­sche tooneel­tjes uit te wer­ken. Gran­t­ham Hayes, de insce­neer­der, heeft die ge­le­gen­heid dan ook te baat ge­no­men en een reeks pit­ti­ge, la­chop­wek­ken­de scènes ver­we­zen­lijkt.

Hij heeft zich daar­bij kun­nen steu­nen op een stel eerst-klas­si­ge ver­tol­kers, als Baron Z" in de rol van Jo­seph, de oude trou­we knecht, Henri Garat, die met zijn zwie­ri­ge


COM­MENT ON ECRIT UN SCE­NA­RIO

Parmi les pa­piers que le re­gretté Edgar Wal­la­ce a laissés à bon bu­reau de la R. K. O., on vient de trou­ver un ar­ti­cle plein d’hu­mour sur la façon dont sont éta­blis cer­tains ma­nu­scrits.

« Ce film, écrit-il, vous a beau­coup plu; vous avez admiré le con­stant re­bon­dis­se­ment de son intérêt. Quel en est donc l’au­teur? Na cher­chez pas: il n'est l’en­fant de per­son­ne, ou plutôt, il a quel­que chose comme cin­quan­te pères.

Pri­mi­ti­ve­ment, c était un sim­ple conte de jour­nal, d un écri­vain in­con­nu. 11 a intéressé un régis­seur; on l a acheté pour quel­ques dol­lars. Le met­tre à l’écran sous cette forme, il n’y faut pas son­g­er. Al­lon­gez-nous un peu cela, a-t-on dit à quel­que petit re­tou­cheur du bu­reau des cher­cheurs d idées.

Bien, pla­cez-nous ça dans les ar­chi­ves; quand l'oc­ca­si­on se présen­te­ra...

Quel­ques mois après, à une réunion de di­rec­teurs:

— « Mais qu’est donc de­venu « Tick-Tack », vous savez, un petit conte qu’on a eu pour rien? »

« Eh! par­fai­te­ment, il faut in­scri­re «Tick-Tack » à notre pro­gram­me! Con­fi­ons-le à X..., c’est son genre.

Précisément parce qu'on lui a imposé telle manière, X... ne la trou­ve pas à son goût.

« Je vais ar­ran­ger ça », dit-il. Il ap­por­te quel­ques idées; les re­tou­cheurs en­trent en bran­le; on campe un ac­ci­dent, un sau­veta­ge! Et si I on ajoutait une tra­hi­son, avec ar­re­sta­ti­on pro­vi­soi­re à la clé? Cela va. Voilà les ac­teurs engagés.

« Qui, con­sent la ve­det­te homme, mais à une con­di­ti­on: l’in­cen­die, la dégringo­la­de du haut de l’échel­le de 75 mètres, je n’en veux pas. »

« A moi, cela me plaît, dit la ve­det­te femme, mais je n’ac­cep­te pas la scène chez le mil­li­on­nai­re quand je suis sur­pri­se sur ses ge­n­oux et que sa dac­ty­lo m’en­voie une glif­le! »

«En­ten­du, en­ten­du!... Au re­tou­cha­ge pour l’in­cen­die, pour 1 échel­le de 75 mètres, pour la scène sur les ge­n­oux de Mon­si­eur; c'est la ve­det­te qui lan­ce­ra la gifle au lieu de la re­ce­voir, et c est la femme légi­ti­me, jus­te­ment une de ses meil­leures amies, qui la pren­dra!

» Et main­te­nant, vite au tra­vail; 11 faut que cela sorte dans trois se­mai­nes.

» Oûi, mais dans 1 in­ter­val­le, le régis­seur, qui négo­ci­ait de­puis six mois avec une autre firme, rompt avec éclat son con­trat. 11 faut en choi­sir un autre, qui, sous peine de n’être pas con­sidéré à sa va­leur, est obligé de cou­per et de relécher quel­que peu se con­ten­ter de l’ours

id’un con­cur­rent!

{ »Son scal­pel, par mal­heur, tran­che précisément dans ce qui plai­sait le plus à la —ve­det­te homme, qui se dérobe. On en en-*gage un autre. Le con­seil des di­rec­teurs se réunit: on délibère.

» La pa­ni­que règne chez les re­tou­cheurs qui re­com­men­cent à désar­ti­cu­ler le scénario. Comme on a mis la main sur un acro­ba­te sans em­ploi, on réin­stal­le l'échel­le de 75 mètres. L’in­cen­die écla­tant à I I h. du soir, on se re­trou­ve forcément dans un ca­ba­ret de nuit: dan­seu­ses mexi­cai­nes, rôdeurs po­lo­nais ar­ri­vent à point pour cor­ser l’in­tri­gue.

» En avant! Et dans trois se­mai­nes, le nou­veau régis­seur engagé, d’un ton con­vain­cu, à un thé of­fert à la pres­se, ex­pli­que­ra com­ment son film lui a coûté 6 mois de tra­vail in­ces­sant. »

Chaus­su­res’’WEST-END”

17, Canal au Fro­ma­ge


Le Haut Rmu­eur de l'Elite

De­man­dez ca­ta­lo­gue

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De Volks­op­voed­kun­di­ge

H et wordt meer en meer aan­ge­no­men dat de Film een kul­tu­ree­le waar­de heeft; hier­bij speelt de pe­da­go­gi­sche beteek­e­nis van de rol­prent een door­tas­ten­de rol. Het heeft op­val­lend lang ge­duurd voor­al­eer de Film als op­voe­dend ele­ment het heer­schend scep­ti­cis­me en de onwil uit den weg ruim­de en zich door nieu­wen vorm en me­tho­de im­po­neer­de.

Wan­neer heden de beteek­e­nis van den Film als leer­mid­del, als volks­op­voed­kun-di­ge fak­tor haast niet meer be­stre­den wordt, dan is dit hoofd­za­ke­lijk te dan­ken aan de in­ni­ge sa­men­wer­king van tech­ni­sche vaar­dig­heid, gees­te­lij­ke ont­wik­ke­ling en we­ten­schap­pe­lij­ke na­vor­sching.

Zoo heb­ben in Deut­sch­land de U. F. A., in Frank­rijk Pathé en Gau­mont, echt pi­o­niers­werk ver­richt. Voor­al de eer­ste zet heden nog met merk­waar­di­ge me­tho­diek haar pro­gram­ma door en vormt een fil­mo-theek van we­ten­schap­pe­lij­ke ban­den van on­schat­ba­re waar­de.

Dfe rein­ste vorm van den Film als in­stru­ment van on­der­richt vindt men terug in den, uit­slui­tend voor school­doel­ein­den sa­men­ge­stel­den leer­film.

Mbn heeft slechts aan de aan­schou-wings­mid­de­len, niet al­leen der la­ge­re, maar ook mid­del­ba­re en zelfs hoog­e­re scho­len te den­ken die nau­we­lijks tien ja-ren ge­le­den wer­den ge­bruikt (en zelfs nu nog!) om gansch de re­vo­lu­ti­on­neeren­de in­vloed van den Film te be­grij­pen.

De sma­ke­looze, doode, ge­deel­te­lijk-val-sche wand­pla­ten, die over­al hun lee­lijk-heid ten toon stel­den, waren heer en mees­ter in de school: zij al­leen waren aan­ge­we­zen om na­tuur­lij­ke we­ten­schap­pen, eth­no­grap­hie, aard­rijks­kun­de en dies meer toe te lich­ten. Amper wan­neer hier en daar en­ke­le dia­po­si­tie­ven, losse reis­beteek­e­nis van de Film

in­druk­ken door de « lan­ter­na ma­gi­ca » aan de leer­lin­gen wer­den ge­toond.

De Film heeft mo­ge­lijk ge­maakt ie­de­re leer­stof aan­schou­we­lijk te maken. De stug­ge, zoo dik­werf ste­rie­le stu­die van on­der­wer­pen, die lou­ter be­schou­wend te on­der­wij­zen waren, be­komt nu een vol­ko­men nieuw leven.

De Film voert allen in de wer­ke­lijk­heid of de we­zen­lijk­heid; het ab­strak­te wordt om­ge­zet in haast tast­ba­re, con­cre­te beel­den.

Ver­ge­lijk even maar de chro­mo-voor­stel­ling van een dier op n wand­plaat in zijn sta­tie­ve niets zeg­gend­heid en de dy­na­mi­sche in­ten­se le­vens weer­ga­ve van dit dier op­ge­no­men in de Na­tuur!

En dan spre­ken wij nog niet eens dat de Film tot ge­bie­den is door­ge­dron­gen waar des­tijds aan­schou­we­lijk­heid niet mo­ge­lijk was, b.v. de bi­o­lo­gi­sche ge­hei­men der na­tuur of de beeld­ge­trou­we weer­ga­ve van het on­ver­moe­de leven uit de die­ren- of plan­ten­we­reld.

De in­mid­dels in­ge­voer­de klank- en spreek­film heeft na­tuur­lijk nog een spe­ci­a­le beteek­e­nis aan de rol­prent als leer­mid­del ge­ge­ven, wijl niet al­leen meer het oog doch het oor wordt ge­diend.

Maar niet al­leen in de school heeft de Film de ge­wich­ti­ge beteek­e­nis van op­lei­der en voor­lich­ter. Gok in de ki­ne­ma­zaal. D'aar spreekt hij tot de massa en brengt het nut­ti­ge bij het aan­ge­na­me en ver­vult aldus een ware kul­tuur-pe­da­go­gi­sche rol.

Dbch ook hier heeft de Film met we-ten­schap­pe­lij­ken on­der­grond het hard te ver­du­ren gehad. Hoe lang heb­ben bi­os-koop­be­stuur­ders een « kul­tuur­film » niet als een pro­dukt aan­ge­zien dat slechts af en toe, en voor­al zeer zeld­zaam, in een


ver­lo­ren hoek­je van 't pro­gram­ma mocht ver­schij­nen?

De massa, die voor­al kwam om bloe­di­ge drama’s te zien, zoe­ti­ge sen­sti­men­ta-li­tei­ten, Far-West-woest­he­den of idi­o­te kluch­ten en uit­slui­tend ont­span­ning zocht, vond in den aan­vang deze we­ten­schap­pe­lij­ke films te een­to­nig, droog, te ern­stig in hun di­dak­tisch ka­rak­ter.

Ook hier werk­te de U. F. A. baan­bre­kend door aan dit soort films een ge­schik-ten vorm te geven, waar­bij de zui­ver-we­ten­schap­pe­lij­ke kern om­kleed wordt door een no­vel­lis­ti­sche of hu­mo­ris­ti­sche anek­doot, wan­neer niet tot het ge­moed of den geest ge­spro­ken wordt.

En op ieder ge­bied heeft de Film zijn woord te zeg­gen. En aan zijn aan­schou­we­lijk­heid heeft hij meer waar­de dan het ge­dach­te of ge­spro­ken woord; het boek, de krant en de radio dringt hij op den ach­ter­grond.

De waar­de van den Film, als in­stru­ment der in­ter­na­ti­o­na­le ver­stand­hou­ding en de toe­na­de­ring der vol­ke­ren, kan niet luid ge­noeg ge­waar­deerd wor­den, want juist daar­door be­komt hij die hoog-mo­reele, maat­schap­pe­lij­ke en vóór alles waar-men-sche­lij­ke beteek­e­nis in de sa­men­le­ving van onze zoo be­roer­de XX“ eeuw.

Bert Brecht, de schrij­ver van het oor­spron­ke­lijk tooneel­werk « Der Drei­gros-sche­nope­ra », waar­uit later het sce­na­rio van Pabst’ film « Drie-Stui­vers-Ope­ra » werd ge­trok­ken, is met Ei­sen­stein mede naar Mbskou af­ge­reisd.

Brecht schreef het sce­na­rio voor de film « Kuhle Wampe », die door de Duit­sche cen­suur ver­bo­den werd. Ei­sen­stein koes­tert het in­zicht deze film in Rus­land te doen ver­too­nen.

On­be­schaam­den in Film­land

Te Hol­ly­wood schij­nen er nog al­tijd lie­den te zijn die ge­looven dat door de 50 à 75 cents, welke zij aan de kas van een bios­koop be­ta­len, zij daar­door het recht krij­gen ook in per­soon­lij­ke be­trek­king te komen met de ver­schil­len­de film­stars die zij op het witte doek te zien krij­gen.

Ro­bert Mont­go­mery —- de part­ner van Greta Garbo in haar film « Yvon­ne » — is on­langs tot star ver­he­ven ge­wor­den, maar hij heeft reeds de on­der­vin­ding op­ge­daan dat den weg naar het stardom niet met rozen en jas­mij­nen is be­strooid.

Op ze­ke­ren dag nam hij zijn lunch, in ge­zel­schap van Re­gi­nald Dten­ny, in een der meest be­ken­de spijs­hui­zen van Hol­ly­wood. Plots kwam een man op hen toe, die al­vast be­hoor­de tot de gilde der nieuws­gie­ri­gen om niet... on­be­schof­ten te zeg­gen. « Hoor eens. Bob, zegde hij zon­der om­we­gen, wat hebt gij nu ei­gen­lijk op uw bord? Mijn vrien­den kun­nen het in­der­daad niet van aan hun tafel zien! »

Ook Lewis Stone, de be­ken­de ver­tol­ker van ge­dis­tin­gu­eer­de oude hee­ren, heeft on­langs zijn haast spreek­woor­de­lijk ge­wor­den kalm­te ver­lo­ren. Hij kwam na­me­lijk van een ver­moei­en­den tocht huis­waarts. Op een der hoofd­we­gen van z’n tuin vond hij twee paren, in ten­nis­uit­rus­ting. Hij hield hen op en vroeg wat zij wen­sch­ten. Stone was zoozeer vol stof en vuil dat men hem niet her­ken­de. On­be­schaamd zeg­den de jonge sna­ken: « Wij heb­ben zoo­veel goeds ge­hoord van de «Ten­nis-court » van Mr. Stone dat wij daar­op eens wil­den spe­len».

« Kent Mr. Kent u dan? » vroeg de kun­ste­naar.

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« Dat niet — maar wij zien hem graag ip den film op­tre­den en hij zal er gewis niets op tegen heb­ben dat wij hier een paar uur­tjes ver­toe­ven... »

Et voilà!

Een an­de­re vrouw Nieuws­gie­rig, in Los An­ge­les, kan tot heden nog niet ver­staan waar­om Nils As­ther dood­een­vou­dig den hoorn in het te­le­foon­toe­stel in­haakt wan­neer zij hem op­schelt.

« En ik wou hem daar­bij nog 50 dol­lar laten ver­die­nen, wan­neer hij op een mij­ner soi­ree s als gast ver­schij­nen wil!... », voeg­de zij er groot­moe­dig aan toe.

Greta Garbo’s weer­zin voor in­drin­ge­rig­heid is te be­kend als dat wij daar­op nog zul­len te­rug­ko­men; het zal noch­tans in­te­res­sant zijn te weten dat juist, om in rust te kun­nen leven, zij het laat­ste jaar vijf­maal van wo­ning ver­an­der­de.

En als Joan Craw­ford, na de eer­ste op­voe­ring vap haar film « Dool­we­gen van het Leven», te New-York, door­heen een dicht sa­men­ge­pak­te massa van geest­drif-ti­gen haar hôtel be­reik­te, kon zij met niet ge­rin­ge ver­ba­zing vast­stel­len dat ie­mand üit het pu­bliek uit haar kos­te­lijk Pa­rij­zer-kleed een groot stuk « aan­den­ken » ge­sne­den had...

Slecht ver­ging het ech­ter een jong paar dat de on­be­schaamd­heid zoo ver dreef, op ze­ke­ren avond bij James Cruze aan te bel­len, om hem ter ken­nis te bren­gen dat zij dien avond bij hem kwa­men eten, daar zij met eeni­ge vrien­den 'n wed­den­schap had­den aan­ge­gaan dat Cruze ze ten disch zou nooden. Cruze, die veel zin voor humor bezit, ging in schijn be­reid­wi­lig op dien wensch in. Na het dîner ver­zocht hij beide mede naar zijn bi­bli­o­theek te gaan. D'aar las hij zijn « gas­ten » eeni­ge blad­zij­den voor uit een boek, ge­ti­teld: « Hoe men­schen zich te ge­dra­gen heb­ben ».

Hoe­zeer film­stars trach­ten hun te­le­foon­num­mer ge­heim te hou­den, toch vin­den « on­in­ge­wij­den » het toch door al­ler­lei slink­sche mid­de­len.

Zoo ver­telt Marie Dres­sier dat ie­de­ren dag zij het be­zoek ont­vangt van ge­mid­deld vijt to­taal haar on­be­ken­de lie­den. Cm daar­in te voor­zien heeft zij een dienst­meis­je dat al­leen open­maakt voor de ge­ken­de vrien­den.

Maar dat helpt zelfs niet al­tijd. Want het is reeds voor­ge­ko­men, dat de­zelf­de lie­den die de voor­deur vóór zich ge­slo­ten von­den, er niet voor te­rug­deins­den langs de... ach­ter­deur in het huis te drin­gen.

Een nog groo­te­re ver­ras­sing wacht­te on­langs Wal­la­ce tSer­ry.

Deze is een flin­ke vlie­ge­nier en, wan­neer hij niet te fil­men heeft, maakt hij toch­ten met zijn eigen vlieg­tuig. Op ze­ke­ren dag was hij naar San F ran­cis­co ge­vlo­gen. Dag­bla­den had­den het aan­ge­kon-digd, en ook wan­neer hij terug ver­trok.

Wan­neer Berry op het vlieg­veld ver­scheen, was hij niet wei­nig ver­baasd rond zijn toe­stel min­stens 'n twin­tig­tal men­schen te vin­den die hij nooit te­vo­ren had ge­zien en die er vast van over­tuigd waren dat hij het als een groot ge­noe­gen zou be­schou­wen ieder kos­te­loos naar Los An­ge­les mede te nemen...

Dit zijn na­tuur­lijk uit­zon­de­rin­gen, maar ze zijn niet­te­min ken­schet­send voor de gees­tes­ge­steld­heid van som­mi­ge lie­den die zich alles ge­oor­loofd ach­ten.

Ed­gar­Wal­la­ce, die door­ging voor een rijk man, heeft na zijn dood niets als schul­den na­ge­la­ten. Hij is waar­schijn­lijk de eeni­ge niet!

Het « Hin­den­burg-The­a­tre » te New-York, waar men een Dtiitsch blij­spel sinds twee weken op­voer­de, heeft zich om­ge-tooverd tot bios­koop, waar Düit­sche spreek­films zul­len ver­toond wor­den.


Sta­tis­ti­ques

Le mag­ni­fi­que Year Book du «Film Daily» de 1932 vient de paraître. Ce vo­lu­me con­sidérable met en va­leur les sta­tis­ti­ques sui­van­tes:

Le re­cord des re­cet­tes heb­do­ma­dai­res des sal­les de cinéma du monde a été détenu par le Roxy The­a­tre, de New-York, avec le film « De­li­cious ». Cette re­cet­te était de 132.000 dol­lars en une se­mai­ne, soit 4 mil­li­ons 660.000 fran­cs.

L ex­clu­si­vité la plus lon­gue aux Etats-Unis a été celle du film al­le­mand « Deux Cœurs et une Valse », qui a tenu l’af­fi­che d'une salle de New-York pen­dant 50 se­mai­nes. 11 est vrai que cette salle n’a que 280 pla­ces.

La moy­en­ne des frais de pro­duc­ti­on d’un film améri­cain s’élève ac­tu­el­le­ment à 300.000 dol­lars (10.000.000 fran­cs). La durée moy­en­ne des pri­ses de vues est de 22 jours.

La moy­en­ne du nom­bre heb­do­ma­dai­re des spec­ta­teurs améri­cains est de I 75 mil­li­ons. Les en­fants de 5 à 12 ans représen­tent les 5 p. c. des spec­ta­teurs améri­cains.

Le Japon est le plus grand pays pro­duc­teur du monde. 11 a réalisé l’année dernière 900 films.

L'in­du­strie cinéma­to­grap­hi­que dépense en­vi­ron an­nu­el­le­ment 100 mil­li­ons de dol­lars pour la pu­bli­cité.

60 p. c. des écoles améri­cai­nes uti­li­sent les films d’en­seig­ne­ment.

On fa­bri­que aux Etats-Unis, an­nu­el­le­ment, 1.​100.​000.​000 pieds de pel­li­cu­le, dont 100.000.000 pieds de pel­li­cu­le néga­ti­ve.

La po­pu­la­rité des girls sem­ble être en bais­se à Hol­ly­wood. Sur les 189.589 fi­gu­rants de la dernière sai­son, I 19.983 étai­ent des hom­mes, 62.897 des fem­mes, 4.867 des en­fants, et on ne trou­ve que 1.942 girls...

Les su­per­sti­ti­ons des stars de Hol­ly­wood

Les su­per­sti­ti­ons sont tou­jours très répan­dues parmi les ar­tis­tes et les em­ployés de la scène à Hol­ly­wood. Parmi les ar­tis­tes et les cinéastes, la foi aux ta­lis­mans, aux bons et mau­vais signe, est une règle générale.

11 est cu­ri­eux de noter quel­ques-unes des su­per­sti­ti­ons bi­zar­res de gran­des ve­det­tes de la ca­pi­ta­le des films. C’est ainsi que Lu­bitsch ne com­men­ce ja­mais à tour­ner un nou­veau film sans un énorme ci­ga­re noir. Si, par suite des con­di­ti­ons tech­ni­ques il lui est im­pos­si­ble de l’al­lu­mer, il le mâche sec.

Jo­seph von Stern­berg, dans cha­cun de ses films, fait fi­gu­rer un chat noir, qui jadis pénétra à son insu dans le stu­dio, pen­dant les pri­ses de vues pour les « Bas-Fonds», et lui ap­por­ta le succès, croit-il.

Ja­net­te Gay­nor, lorsqu’elle joue dans un film, chaus­se obli­ga­toi­re­ment, au moins pour une scène, les bot­ti­nes qu elle por­tait dans son pre­mier film, le « Septième Ciel ».

Ha­rold Lloyd exige que, dans chaque film qu’il tour­ne, un petit rôle soit donné à son père.

Greta Garbo, elle, a une autre manie. Elle de­man­de tou­jours, avant de com­men­cer à jouer véri­ta­ble­ment, qu’on la pho­to­grap­hie dans les di­ver­ses at­ti­tu­des de son rôle, derrière un pa­ra­vent, en présence seu­le­ment du met­teur en scène et de l’opéra­teur. Au­tre­ment, af­fir­me-t-el­le, avec con­vic­ti­on, elle n’aura aucun succès et le film sera d’avan­ce voué à un échec.

Quant à John Bar­ry­mo­re, il ne con­sent ja­mais à jouer dans un film s’il ne peut pas ou moins dans une scène fumer sa célèbre pipe.

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Un pro­jet sen­sa­ti­on­nel

M. C. Levée, an­cien régis­seur général des stu­dios Pa­ra­mount, a an­noncé la for­ma­ti­on du «Screen Guild of Ame­ri­ca», cor­po­ra­ti­on indépen­dan­te pour la pro­duc­ti­on de films sur la base coopéra­ti­ve, où Levée aura pour prin­ci­pal as­so­cié Cecil H. Le Mille. Ce nou­vel or­ga­nis­me, qui en­tre­pren­dra la réali­sa­ti­on de son pre­mier film dans quel­ques se­mai­nes, est l’in­no­va­ti­on la plus sen­sa­ti­on­nel­le qu’on ait vue à Hol­ly­wood de­puis les débuts, il y a bien des années des « Ar­tis­tes As­so­ciés ».

Voici com­ment fonc­ti­on­ne­ra la com­pag­nie: « Le Screen Guild » jou­e­ra le rôle de ban­que et en­ga­ge­ra des écri­vains, des ar­tis­tes et des met­teurs en scène, leur payant un sa­lai­re fixe mi­ni­mum, et leur ver­sant des cer­ti­fi­cats de par­ti­ci­pa­ti­on aux bénéfices du film. Le per­son­nel général du stu­dio étant payé comme à l'or­di­nai­re, chaque film com­man­dité par le « Screen Guild » sera, en somme, une pe­ti­te société indépen­dan­te, dont les au­teurs seront ac­ti­on­nai­res. Du point de vue fi­nan­cier, cela pro­met une rétri­bu­ti­on pro­por­ti­on­nel­le au mérite de cha­cun, car plus le pu­blic aime les films de tel ac­teur ou de tel met­teur en scène, plus le film rap­por­te­ra à l’ar­tis­te en ques­ti­on, au lieu de le lais­ser dépen­dre des ter­mes plus ou moins jus­tes de son con­trat.

D’autre part, du point de vue ar­tis­ti­que, le «Screen Guild» s’en­ga­ge à n exer­cer qu’un contrôle sim­ple­ment éco­no­mi­que sur la pro­duc­ti­on et à lais­ser le champ libre aux écri­vains et aux met­teurs en scène qui col­la­bo­reront et qui auront à cœur de re­trou­ver la meil­leu­re for­mu­le de va­leur ar­tis­ti­que pour le grand pu­blic, puis­que c’est pour eux-mêmes qu’ils tra­vail­ler­ont, et non plus pour une firme im­per­son­nel­le et ano­ny­me.

Voici com­ment M. Levée ex­po­se son pro­gram­me: Le « Screen Guild » sera une or­ga­ni­sa­ti­on indépen­dan­te, non des­tinée à con­cur­ren­cer les au­tres com­pag­nies, mais à com­bler une la­cu­ne re­con­nue dans ( in­du­strie, pour don­ner au ta­lent créateur une oc­ca­si­on libre et adéquate de déve­lop­per son ex­pres­si­on selon les lig­nes qui plairont le mieux au pu­blic. Pour les au­teurs de films, ce sera l’oc­ca­si­on de con­ce­voir des œuvres neu­ves et ori­gi­na­les avec la même li­berté qu’ont les au­teurs de li­vres ou de pièces de théâtre. Nous espérons en­cou­ra­ger ainsi la con­cep­ti­on indépen­dan­te de films, en tant que forme d’art dis­tinc­te.

Où peut au­gu­rer de ceci que nous ver­rons peut-être sor­tir d Hol­ly­wood des films d’une toute autre qua­lité que ceux du passé. D’ail­leurs, Mary Pick­ford, Dou­g­las Fair­banks, Mer­vyn le Roy, Cecil B. De Mille, Jules Furth­man et d’au­tres célébrités d’Hol­ly­wood ont pro­mis leur con­cours. Le pi­o­jet est modelé d après celui du «The­a­tre Guild», qui a vrai­ment sauvé et il­lu­stré le théâtre améri­cain, et qui est le seul éta­blis­se­ment de Broad­way qui ne se res­sen­te nul­le­ment de la crise.

La pro­chain film de «Doug Fair­banks».

Le pro­chain film de « Doug Fair­banks » sera une pa­ro­die d Om­bres blan­ches.

Dou­g­las Fair­banks vient de par­tir pour Ta­hi­ti, où il comp­te faire un séjour de trois mois en­vi­ron. 11 réali­se­ra un grand film brulesque d’ave­n­tu­res amou­reu­ses dans les mers du Sud, qui sera une pa­ro­die du grand do­cu­men­tai­re de Van Dyke, Om­bres blan­ches.


Dans le Monde du Cinéma

Qua­tre sor­tes d'amou­reux.

— Bien que se tar­gu­ant de représen­ter l'amour sous tou­tes ses for­mes et dans tou­tes ses variétés pos­si­bles, vient de décla­rer une star d’Hol­ly­wood, le cinéma ne possède que qua­tre gen­res de tech­ni­ques amou­reu­ses.

Et celle qui af­fir­me cela s’y connaît, car elle est l’ac­tri­ce la plus en vogue ac­tu­el­le­ment et, à moins de 21 ans, a connu l’étrein­te (sur le set) des prin­ci­paux jeu­nes pre­miers à la mode.

D’après Syl­via Syd­ney, car c'est d’elle qu’il s’agit, les qua­tre écoles sont les sui­van­tes: l’amou­reux ca­res­sant et ten­d­re, l’amou­reux ro­man­ti­que, l’amou­reux noble et dis­tin­gué (Va­len­ti­no et No­var­ro sans doute), l'amou­reux sûr de lui et dont la per­son­na­lité sub­ju­gue tout.

A cette dernière sorte, qui est la fa­vo­ri­te, ajou­te Syl­via Syd­ney, ap­par­ti­en­nent Mauri­ce Che­va­lier, Clark Gab­ble, Clive Brook, Paul Lukas et Ge­or­ge Ban­cro­ft.

11 se­rait cu­ri­eux de sa­voir dans quel­le catégorie Syl­via Syd­ney clas­se Gary Coo­per, son in­ou­blia­ble par­te­nai­re de « City Streets ».

Une ga­le­rie de phénomènes.

C’est une trou­pe de bien étran­ges ac­teurs que la Me­tro-Gol­dwyn-May­er vient de ras­sem­bler dans un de ses stu­dios d'Hol­ly­wood pour y tour­ner un film.

On y trou­ve en effet, Cou­cou, le fem­me-oi­se­au, qui n’est pas sans présen­ter cer­tai­nes res­sem­blan­ces avec une ci­gog­ne; P. Ro­bin­son, l’homme sque­let­te; Meilt‘ Mart­he, man­chot­te de nais­san­ce, qui peut bro­der avec ses... pieds; Miss Chil­za, la fem­me-épin­gle à la tête mi­nus­cu­le sur un corps nor­mal; puis Olga, la femme à barbe; Joséphi­ne-Jo­seph, la fem­me-hom­me; les soeurs si­a­moi­ses Guil­ton, des nains, des lil­li­pu­tiens, des géants.

Quel film cette com­pag­nie va-t-el­le faire avec tout ce joli monde? On ne le sait. En tous les cas, à défaut d’autre chose, ce film présen­te­ra une rare ga­le­rie de phénomènes.

Un film pour les Jeux olym­pi­ques.

La Ufa, de Ber­lin, vient de sor­tir un film de pro­pa­gan­de en fa­veur des Jeux olym­pi­ques de Los Angelès. Ce film déve­lop­pe l’idée du rap­pro­che­ment des peu­ples par le sport et les bien­faits du sport en lui-même.

1 ous les grands spor­tifs al­le­mands ont col­la­boré à cette pro­duc­ti­on na­ti­o­na­le. Du­rant les représen­ta­ti­ons de ce film, on fait une enquête pour con­sti­tu­er un fonds de pro­pa­gan­de pour le sport qui per­met­tra l’envoi d’une équipe al­le­man­de complète aux pro­chains Jeux olym­pi­ques de Los Angelès.

Quand fe­ra-t-on de même en fa­veur de ma­ni­fe­sta­ti­ons ar­tis­ti­ques, qui sont, au moins, aussi intéres­san­tes que les ma­ni­fe­sta­ti­ons spor­ti­ves?

Les films en cou­leurs.

Le jour­nal « Ki­ne­ma­to­graph » an­non­ce, d’après son cor­res­pon­dant de New-York, une sort.​ie de plu­si­eurs films en cou­leur pour la sai­son pro­chai­ne. Ce se­rait une véri­ta­ble of­fen­si­ve. Tech­ni­co­lor, qui vient de gag­ner un procès à pro­pos de bre­vets, s’apprête à lan­cer de nou­vel­les pro­duc­ti­ons en cou­leurs. Pa­ra­mount, War­ner Bros prévoi­ent un im­por­tant pro­gram­me de ce genre, et la « Metro Gol­dwyn » au­rait l’in­ten­ti­on de re­fai­re la « Veuve joy­eu­se » d'après ce procédé.

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