Programma van 27 apr. tot 1 mei 1924



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#647

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PRISE ET RE­MI­SE A DO­MI­CI­LE ENVOI SQIQNÉ EN PRO­VIN­CE

POUR­QUOI SOUF­FREZ-VOUS?

Beau­coup de per­son­nes, hom­mes et fem­mes, souf­frent de néphrite, in­flam­ma­ti­on de reins, al­bu­mi­ne même très an­ci­en­ne, d’une ma­la­die uri­nai­re ou géni­ta­le: (Blen­no­ra­gie, rpros­ta­ti­te, gout­te mi­li­tai­re, dif­fi­cultés d’uri­ner, dou­leur en uri­nant, in­con­ti­nen­ce d’urine, per­tes sémi­na­les, ma­la­die de ves­sie, or­chi­te, etc.) ou ma­la­dies de la ma­tri­ce (per­tes blan­ches, dou­leurs des épo­ques, hémor­ra­gies, vo­gi­nité, re­tour d'âge, etc.) ou hémorroïdes et con­ti­nu­ent à souf­frir parce qu’ils ont essayé de tous les remèdes préten­du­ment guéris­seurs sans ob­te­nir le résul­tat espéré. Dès lors ils se di­sent: " 11 n'y a rien qui puis­se me guérir Ce rai­son­ne­ment paraît juste Ce­pen­dant, si ces désespérés avai­ent con­nais­san­ce des nom­breu­ses guérisons re­mar­qua­bles ob­te­nues sur des cas con­sidérés comme inguéris­sa­bles, par les mer­veil­leux REMÈDES A BASE DE PLAN­TES, ils se­rai­ent con­vain­cus que, eux aussi, peu­vent guérir, grâce aux produits de la na­tu­re, sans se dépla­cer, sans quit­ter leurs oc­cu­pa­ti­ons’

DÉSESPÉRÉS, N’HÉSITEZ PAS ï

en­voy­ez de suite une ex­pli­ca­ti­on de votre ma­la­die à l’In­sti­tut, 76, rue du Trône à Bruxel­les (sec­ti­on n° 16) et vous re­ce­vrez gra­tui­te­ment une intéres­san­te bro­chu­re con­cer­nant votre cas, vous in­di­quant le moyen de vous guérir et les preu­ves que vous pou­vez guérir.

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( Noire ve­det­te: AGNES AYRES

Lais­sons la pa­ro­le à la déli­ci­eu­se ve­det­te el­le-même qui va nous con­ter com­ment elle fit son entrée au stu­dio:

Il est un dic­t­on banal qui dit que nos des­tinées sont sou­vent dirigées par une chan­ce in­at­ten­due... Mais, pour ma part, c'est bien grâce à un de ces coups de ha­sard que je suis entrée au Cinéma.

Je vi­vais dans un de fau­bourgs de Chi­ca­go. J’al­lais fréquem­ment dons cette ville où je fai­sais mes études et dont j’ai­mais à fréquen­ter les ma­gasins et les théâtres. Je n'avais ja­mais pensé à faire du théâtre, du cinéma en­co­re moins.... D’ail­leurs, le Cinéma n'était, à cette époque loin­tai­ne, qu’à ses débuts.

Un jour, une jeune fille de mes amies, qui con­nais­sait un des Ad­mi­ni­stra­teurs de la Com­pag­nie Es­se­nay, vint me pro­po­ser de l’ac­com­pag­ner pour en vi­si­ter le Stu­dio. Je ne con­nais­sais rien des des­sous du cinéma et ma cu­ri­o­sité ne put résis­ter à sem­ba­ble pro­po­si­ti­on. Sim­ple­ment in­stallé, le pau­vre petit stu­dio de ce temps-là, fe­rait bien piètre fi­gu­re à côté des somp­tu­eux stu­dios mo­der­nes, per­fec­ti­onnés et luxu­eux.... Mais pour la pe­ti­te écolière que j’étais alors, tout me sem­bla ab­so­lu­ment féé-ri­que, et, soud­ai­ne­ment, je fus tel­le­ment in­timidée que lorsque mon amie me présenta à un des met­teurs en scène, je fus in­ca­pa­ble de pro­non­cer une pa­ro­le.

Il me re­gar­da cu­ri­eu­se­ment, mur­mu­ra quel­ques mots qui m’échappèrent. Puis, nous con­ti­nuâmes notre vi­si­te.

Quand nous eûmes ter­mi­ne, j’étais littéra­le­ment


Agnes Ayres et Cla­ren­ce Bur­ton achèvent leur toi­let­te.

nbasour­die et l’im­pres­si­on pro­dui­te sur moi était des plus pro­fon­des. Le met­teur en scène qui m’avait re­gardée avec in­sis­tan­ce nous at­ten­dait à la porte. II me re­gar­da bien en face et me dit:

Avez-vous ja­mais pensé à, faire du cinéma?

— Moi? bal­bu­ti­ai-je... Mais non. Mon­si­eur.

— Eh bien, vous avez un bon phy­si­que pour l’écran et il nous faut un grand nom­bre de fi­gu­ran­tes pou.' une scène que nous tourn­ons demain. Si vous vou­lez venir, vous serez la bien­ve­nue.

. Je bre­douil­lai ti­mi­de­ment quel­ques mots pour dire qu’il me faud­rait d’abord la per­mis­si­on de de ma mère, et j’entraînai mon amie, car j’étais in­ca­pa­ble de pren­d­re une déci­si­on. Seue dans le train qui me re­con­dui­s­ait à la mai­son, je réfléchis. « Pour­quoi pas? » me de­man­dai-je. Puis je con­sul­tai mes pa­rents. Ils ne fu­rent pas très em­ballés, et leur op­po­si­ti­on ne fit qu’aug­men­ter mon désir d’es­say­er, et fi­na­le­ment j’eus gain de cause!

Le lend­emain, j’étais au stu­dio. Je débutai dans une mo­deste fi­gu­ra­ti­on. Bientôt je fis par­tie à titre défi­ni­tif de la Com­pag­nie et tou­tes sor­tes de rôles, mères aux che­veux blan­cs, femme fa­ta­le... etc.; me fu­rent dis­tri­bués. Puis l’on m’of­frit un en­ga­ge­ment pour tour­ner à

New-York le prin­ci­pal rôle de cour­tes adapta­ti­ons de 25 his­toi­res de O’ Henri. J’eus la chan­ce d’être re­mar­quée dans ces pro­duc­ti­ons; un jour­na­lis­te m’ayant sur­nommée la « O’ Henri Girl » le surn­om me resta.

Peu de temps après, pa­ra­mount m’of­frit( en­ga­ge­ment et je par­tis pour le Stu­dio Lasky en Ca­li­for­nie que je n’ai ja­mais quitté de­puis.

Mon pre­mier très grand rcle a été l’héroïne de Le Fruit Défendu, sous la di­rec­ti­on de Cecil

B. de Mille. Puis j’ai fait par­tie de la dis­tri­bu­ti­on d’étoi­les des Af­fai­res d'Ana­to­le où je joue l’ex­tra­va­gan­te femme ce « Monte Blue ». J’ai joué aussi

de­puis plu­si­eurs films avec Wal­la­ce Reid.

Si de nom­breux films n’avai­ent déjà fa­mi­li­a­risé nos lec­teurs avec le jeu sim­ple et ex­pres­sif de Miss Agnès Ayres, nous con­ti­nu­e­ri­ons la liste déjà lon­gue de ses créati­ons, et les com­men­te­ri­ons à loi­sir. Mais n’est-il point préférable de lais­ser le spec­ta­teur se for­mer lui-même une opi­ni­on, le ta­lent de notre ve­det­te de ce jour étant de ceux qui peu­vent se pas­ser de ta­pa­geu­ses récla­mes?

MAR­NIX.

De­man­dez au Di­rec­teur de la salle, où vous avez la cou­tu­me d'aller, la date de pro­gram­ma­ti­on du film de notre Con­cours.

Lisez aussi les détails y ayant trait h la page 12 du présent fas­ci­cu­le.

Ama­teurs, vous trou­verez A LA TOUR EIF­FEL

50. rue du Bail­li, BRUXEL­LES Téléphone 40.851.

Tout ce qui con­cer­ne la Télépho­nie et la Télégrap­hie sans fil.

L'HU­MOUR FRANÇAIS A L’ÉCRAN:

— CAMI —

Les films co­mi­ques ont fait et feront tou­jours la joie du pu­blic, mais com­bien d’entre eux méri­tent-ils qu’on leur ap­pli­que la qua­li­fi­ca­ti­on d’« hu­mo­ris­ti­ques »?

Les bons co­mi­ques sont extrême­ment rares à l’écran; lorsqu'on voit, par exem­ple, les pro­duc­ti­ons améri­cai­nes d’un Mac Sen­net, d’un Pi­cratt, d’un Fatty, on peut dou­ter du bon goût de leur plai­san­te­rie; éter­nel­le­ment la môme, elle a be­soin d’une dou­zai­ne de jo­lies: girls » du met­teur en scène pour amu­ser le pu­blic. La Fran­ce d un Max Lin­der, qui d’est révélé ex­cel­lent. Quant à Char­lie Chap­lin, ce n’est pas ici qu’il faut faire son panégy­ri­que.

En tout cas, l’on peut dire des comédies -co­mi­ques, que c’est tou­jours le scénario, le fond, qui est le plus fai­ble.

Un pays qui comp­te parmi ses littéra­teurs •des hu­mo­ris­tes tels que Xan­rof, les frères Fis­her, Hen­ne­quin, Tri­s­tan Ber­nard, Willy, Veber, Cami... de­vrait avoir à coeur de ne don­ner, dans un genre où il se dis­tin­gue, que des pro­duc­ti­ons au-des­sus de la moy­en­ne.

Malgré cela, que voy­ons-nous?... Ijes trop mai­gres ban­des de « Vi­ta­g­rap­he », qui ne méri­tent pas une ci­ta­ti­on, et, sans Max Lin­der, ho­no­ra­ble ex­cep­ti­on, on pour­rait dire que le film hu­mo­ris­ti­que n’exis­te pas en Fran­ce.

Ce­pen­dant, une étoile ne s’est-el­le pas levée? Cami n’a-t-il pas écrit et découpé le fond des « Trois Mousque­tai­res et demi »? Avec un ta­lent d’hu­mo­ris­te tel que le sien, ses scéna­ri­os ne pou­vai­ent être que bons et spi­ri­tu­els. Qui­con­que a lu ses fa­meux dra­mes, lui ac­cor­de­ra sans peine un rare ta­lent, aug­menté d’un sens par­fait de l’ana­ly­se psy­cho­lo­gi­que des per­son­na­ges, qui gar­dent l’em­prein­te de leur ca­ractère d’un bout à l’autre du vo­lu­me.

« Le Fils des Trois Mousque­tai­res », l’«Hom-me à la tête d’épin­gle », « Ta­ra­pa­ta­ka », « La Fille du Pétar­dier », sont au­tant d’évo­ca­ti­ons du franc rire, qui de­vait se­cou­er les pan­ses de nos pères, à la lec­tu­re de «L’An­neau d’Hans Car­vel », dans Ra­be­lais.

Pour­quoi Cami ne con­ti­nue-t-il pas à écrire des scéna­ri­os? Pour­quoi ne pas persévérer, après avoir doné un film aussi beau que le fut «Les Trois Mousque­tai­res et demi»? Pour­quoi? Nous réitérons la ques­ti­on.

Cette seule pro­duc­ti­on val­ait les meil­leures ban­des de même genre. I.​es trou­vail­les du scénario fai­sai­ent de son film une pa­ro­die su­per-spi­ri­tu­el­le du célèbre roman de Dumas

père. Tout por­tait l’em­prein­te de l’au­teur, les per­son­na­ges, la mise en scène, la présen­ta­ti­on.

Le de­mi-mousque­tai­re était son fils; et ceux qui ont vu le film et lu « La Fille du Pétar­dier », ont pu re­trou­ver dans le spi­ri­tu­el cadet de Gas­cog­ne, une synthèse phy­si­que et mo­ra­le de tous les per­son­na­ges sym­pa­thi­ques du roman.

Comparée à celle de Max Lin­der, cette pa­ro­die de Dumas la dépasse. Peut-être y a-t-il moins de mise en scène, moins de fi­gu­ra­ti­on

On n« sau­rait agi­ter le sujet “ Hu­mour à l'écran „ sons pen­ser au maître Max Lin­der, prin­ce des hu­mo­ris­tes. Le voici dans Sept ans de Mal­heurs, une de ses meil­leures créati­ons.

dans les « Trois Mousque­tai­res ét demi », mais en ne con­sidérant que le point de vue « hu­mour », oU est forcé de pla­cer le film au-des­sus de 1’« Etroit Mousque­tai­re ». Il est vrai que ce der­nier passe avec tant de cou­pu­res que ce n’est vrai­ment plus l’œuvre de Max Lin­der que nous voy­ons, mais un amal­ga­me ingénieux de bri­bes et de mor­ceaux, plus ou

MI­CHEL MAT­THYS PI­A­NOS ELCKÉ, de Pari»

16, Rue de Stas­sart, BRUXEL­LES Téléphone: 153.92 Première mar­que de réputa­ti­on uni­veraei­le;


tS moins ju­di­ci­eu­se­ment choi­sis dans l’en­sem­ble de sa pièce.

Max suit de près l’in­ter­préta­ti­on et le scénario de Dou­g­las Fair­banks; Cami, dans son film, rompt, dès le début, avec l'imita­ti­on bur­lesque et ba­na­le qui ca­ractérise une pa­ro­die trop as­su­jet­tie. Il nous ra­con­te une his­toi­re très drôle, qui au­rait pu par­fai­te­ment ar­ri­ver aux héros de Dumas. Mais, ce que la plume de ce der­nier n’a su im­mor­ta­li­ser, son es­prit, de l’Au-delà, nous le décou­vre: « En effet, un soir que Cami fai­sait tour­ner la table, il pria l’es­prit d’Alexan­d­re Dumas de lui ra­con­ter l’his­toi­re des « Trois Mousque­tai­res et demi ».

Ainsi com­men­ce le film et je doute que, comme pro­lo­gue, on ait trouvé mieux. Cami fait, tour­ner le guéridon éta­blis­sant la com-

Bts­cot, Césarin le Rétameur, dans La Ke­ve­nan­te de Louis Feuil­la­de.

mu­ni­ca­ti­on entre l’In­con­nu et ce bas monde, et par sa folle sa­ra­ban­de, il ra­con­te l’his­toi­re post­hu­me que dicte Dumas père à son spi­ri­tu­el confrère. Cette his­toi­re, vous l’avez deviné, con­sti­tue le film lui-même.

C’est pen­dant le déve­lop­pe­ment du sujet que l’on ren­con­tre ces « trou­vail­les » splen­di­des qui ca­ractéri­sent l’hu­mour de Cami, Roi du Rite.

Résumer une chose inénar­ra­ble est im­pos­si­ble; aussi n’en­tre­pren­drai-je pas d’énumérer les détails qui con­sti­tu­ent tout l’at­trait du film. Qu’il suf­fi­se de sa­voir que les « Trois Mousque­tai­res et demi » par­vi­en­nent à sç sau-r et à sau­ver une pure jeune fille des mains d’infâmes ra­vis­seurs, que l’es­prit fécond du de­mi-mousque­tai­re en­voie dans la rivière.

Le de­mi-mousque­tai­re, un jeune Gas­con, qui de­vait avoir pour père d’Ar­tag­nan, et pour mère — ex­cusez la har­dies­se — Cy­ra­ne de Ber­ge­rac, est con­fit d'idées géni­a­les. Si le grand Corn­eil­le l’avait connu, c’est sûrement de lui qu’il au­rait dit: « La va­leur n’at­tend pas la nom­bre des années ».

C’est sur cet épi­so­de que se ter­mi­ne la bande..

Si le fond par lui-même paraît banal, si l’ac­ti­on sem­ble nulle lorsqu’elle est ra­contée sèche­ment, l’im­pres­si­on que l’on éprou­ve à la vi­si­on du film est tout autre.

Les détails, les épi­so­des séparés, en for­ment cer­tai­ne­ment la meil­leu­re par­tie et le de­mi-mousque­tai­re, •— on ne sau­rait assez pro­cla­mer sa haute in­tel­li­gen­ce —, par­vient tou-jours à sau­ver ses amis et à les tirer des si­tu­a­ti­ons les plus dange­reu­ses.

Comme il est de la race de ceux « Qui pour leurs coups d’essai veu­lent des coups de maître », dès le début de l’ac­ti­on, il mon­tre ce dont son es­prit gas­con est ca­pa­ble: Pour­sui­vi, avec ses amis et leur belle protégée, il ima­gi­ne ' de con­strui­re au moyen d’une vieil­le car­ri­o­le d’un mât et d’une étoffe, un char à voi­les qui lais­se vite les pour­sui­vants derrière lui. Mais l’es­sieu d’une roue se brise: la panne, inhérente à tous les moy­ens de lo­co­mo­ti­on, va li­vrer nos héros, qui se prépai­ent à ven­d­re chèrement leur vie, lorsque le de­mi-mousque: taire a une idée. Il at­ta­che la voile au som­met, du mât et la gon­fle au moyen d’un souf­flet de forge que sa prévoyan­ce a placé dans le cha­ri­ot.

Ce­lui-ci s’élève gra­ci­eu­se­ment, juste à temps pour voir les spadas­sins lancés à sa pours­ui­te, pes­ter de rage en le re­gar­dant s’échap­per.

Si le Gas­con est rusé, il est tout aussi adroit et l’une des meil­leures scènes du film est celle où le de­mi-mousque­tai­re s’exer­ce à faire des crêpes. L'hôte­lier, chez qui il est arrivé avec ses amis, a la préten­ti­on d’être un «as» de la fa­bri­ca­ti­on de ce mets suc­cu­lent, mais le jeune émule de d’Ar­tag­nan lui fait vite ab­di­quer ses préten­ti­ons au cham­pi­on­nat: Il lance ses crêpes dans la cui­si­ne, par la che­minée et les rat­tra­pe dans la rue...

Et ainsi, le film est plein de gas­con­na­des, d’un bout à l-’autre. Il fait rire, et, lorsqu’il est fini, l’on re­gret­te qu’il n’y ait plus une par­tie qui le pro­lon­ge.

Il sup­por­te avec succès la com­pa­rai­son avec l’Etroit Mousque­tai­re qui, lui aussi, ren­fer­me ce­pen­dant quel­ques-unes de ces trou­vail­les qui font rire: « Les che­veux du Père Jo­seph »,

« La Mar­che funèbre de Ber­na­joux »; on doit aussi louer le bon usage des ana­chro­nis­mes, tels que le mo­no­cle d’Ara­mis, le téléphone de Pau­vre­li­eu, la moto du Comte de Ro­que­fort, la ma­chi­ne à écrire de la Reine, pour ne citer que ceux-là.. Mais il est évi­dent que c’est là de l’es­prit à meil­leur marché que celui que déploie Cami dans ses « Trois Mousque­tai­res et demi »; et, en fi­nis­sant, il ne nous reste qu’à sou­hai­ter que l’au­teur de tant de « dra­mes co­mi­ques » se re­met­te le plus tôt pos­si­ble à écrire des scéna­ri­os qui se­rai­ent aussi spi­ri­tu­els que ses ro­mans et que son seul film.

•*« Ha­rold Lloyd, dont le succès va tou­jours gran­dis­sant achève de tour­ner Ef­frayé des Fem­mes. Ce grand co­mi­que nous réserve de bons mo­ments!

*** Un nou­vel ar­tis­te vient d’aban­don­ner la comédie pour se tour­ner vers le drame.

Teddy, le fa­meux chien des Mack Sen­netts comédies, a été prêté à la « Gol­dwyn Cos­mo­po­li­tan »

pour jouer un rôle dans Wild Oran­ges (Oran­ges Sau­va­ges), le film adapté du roman po­pu­lai­re de Jo­seph Her­ges­hei­mer.

*% Chap­lin a com­mencé son nou­veau film; cette fois, il promène son petit cha­peau dans les nei­ges de l’Alas­ka, à la re­cher­che de l’or con­voité par tant d’au­tres! On peut s’at­ten­d­re à des ef­fets nou­veaux au­tant qu’irrésis­ti­bles de ce mélan­co­li­que roi du fou-ri­re.

»% Une in­ven­ti­on vrai­ment ex­tra­or­di­nai­re est celle du Pro­fes­seur F. A. Os­born de l’Uni­ver­sité de Was­hing­ton. Grâce à cer­tains procédés de pho­to­grap­hie en cou­leurs, deux films pour­ront être pro­jetés en­sem­ble, sur le même écran: les spec­ta­teurs seront munis de lu­net­tes cqlo­riées qui leur per­met­tront de voir le film qu’ils auront choi­si en oblitérant complète­ment l’autre film. Quel pour­ra être le résul­tat pra­ti­que de cette nou­vel­le décou­ver­te, on est en droit de se le de­man­der... et com­ment s’ar­ran­ge­ra-t-on pour faire con­cor­der la mu­si­que avec les différen­tes pha­ses des deux films?

*** En An­g­leter­re, le club des fem­mes, sou­vent en op­po­si­ti­on avec les amis du Cinéma, vient de met­tre son veto en fa­veur .d’une loi per­met­tant l’ad­mis­si­on d’en­fants dans les cinémas l'après-mi­di, sans être ac­com­pagnés d’une gran­de per­son­ne. On a tou­te­fois sti­pulé que ces en­fants doi­vent être placés dans une gran­de par­tie de la salle réservée pour eux et sous la sur­veil­lan­ce d’une gou­ver­nan­te.

Le tout der­nier port­rait de Pola Negri.

— Une scène des Dix Com­man­de­ments, avec Théodore Ro­berts.

MI­CHEL MAT­THYS Au­to-Pi­a­nos DU­CA­NO­LA, PHI­LIPPS, Rou­leaux

16, Rue de Stas­sart, BRUXEL­LES Téléph.: 153.92 PHI­LIPPS, avec re­pro­duc­ti­on du jeu de l’ar­tis­te


A Ma­da­me Ma­de­bei­ne Mauri­ce GLEl­Zii.

BAL­LA­DE DU CINÉMA

Pa­ro­les de R. MIT­CHELL

Ml de­Fox-trot

Mu­si­que d Maud DAR­GEL

Peur rélus _ sir au Ci _ ne - ma Faut être un

ty _ pe ex_­tra_or - di •_ nai _ re., Quan­don­n­sait pas, on ncroi-rait

pas

Tout’s les chos’s qiïil faut pour­voir fai » re. Il faut pou-

-voir en mar­che ar _ rie - re Sur un’ qua_ tre-vingt - quinz* ehe -

_ vaux

En­li­ver dun main la jeun’ pre _ miè • re Et­cflau­treé(

RE­FRAIN

tran_g­ler*l’gi-go - lo. Ci - ne - ma! Pour fair* du CL né _

.ma. Faut a - voir du ta­J­ent, dla pra - tique Et sur .tout.

c, tout lmond’vous lÜi _ ra Faut êtUcêst li­nu­por-tant phoio - gé _

Droits <\exe­cu­tiôn,de tra­duc­ti­on et de ro­pro­du­e­tiou réservés pour tous pa-

_ ni-que. Ci _ né - ma! Pho_­to_gé_niqu’ que quc’est qu’pa! J’sais pas

à quoi conjsisJ.e cma­chin - là dte_pa_tant! Ça doit être un mot eu -

_ bis- te. Ja-mais per_ sonn* pec­sonn ne sait c que eest.

Î1 faut êtr’ ca­pa­bl’ de grim­per Sur la façad’ de No­tre-Da­me En nVac­cra­chant qu’par les doigts d’pieds • Pour sau­ver l.​honneur dun’ bell’dame

Faut pou­voir sau­ter dsix étages Dans un’cinq che­vaux Ci­troen Avec deux cents ki­logs d’ba­ga­ges Sans cas­ser les r’ssorts des cous­sins. au Re­frain

Il faut s pro­mo­ter la tête en bas Et ar­pen­ter sans s’fair’de bile Le pla­fond cfsa cham­bre à grands pas. Es­say­ez! C’est très dif­fi­ci­le.

Eh bienîsi vous fait’s ce truc-la On vous dira d’faç-on très nette Que vous n’avez rien dîm’ve­det­te Qu’au Ciné tout î mond’peut fair’çkî au Re­frain


10

AU CI­NE­MA!!

Le soir! ou va la foule?...

... La foule qui s’écoule Tout en pres­sant le pas...

La foule?... aux cinémas!...

Pour un débours mo­di­que Ad­mi­re la mi­mi­que Des Astres dont l’écran:

Forme le fir­ma­ment f

Au ciné l'on s'amuse Aux bai­sers de la Muse Que ca­res­se: Dal­ton,

Meig­hah; Lee; Fer­gus­son Et, c’est là que Wal­la­ce En auto fend l’es­pa­ce.

Fai­sant rager Théo;

Mâchant son tra­bu­co!

Par­fois, Holt l'in­domp­ta­ble.

Cogne un indési­ra­ble.

Hart’s fait tous ses ef­forts Pour re­dres­ser les torts!

A la même séance.

L’on est cer­tain d'avan­ce:

De se do­cu­men­ter S'in­strui­re et s'amu­ser!

Mais, chose inénar­ra­ble C’est quand Cha­ri­ot l’in­sta­ble.

En gent­le­men abstrait,

Sur l’écran ap­pa­rait!

L’hi­la­rité to­ta­le S’em­pa­re de la salle,

Lorsque déam­bu­lant

Ce type ex­tra­va­gant! —

Un melon sur la tête.

En conquérant en fête,

Fajsant tour­ner son stick,.

Pour se don­ner du chic!

Sous son nez se détache Em­bry­on de mousta­che Un sou­ri­re ai­g­re-doux,

Fend son mas­que en sain­doux.

Voilà pour sa fri­mous­se Si, le désir vous pous­se Vers ample supplément?

Voici son four­ni­ment!

Re­din­go­te serrée Trop lon­gue et découpée En forme de ves­ton;

Un faux-col, en car­ton A ses pieds plats, d’énor­mes Go­dil­lots, tout dif­for­mes Bi­zar­re pan­ta­lon:

Sans bray­et­te et trop long!

C’est dans cette toi­let­te Que la su­per­ve­det­te Qui fait tout de tra­vers S'il­lu­s­tre en l'Uni­vers!

Ja­mais ne fut mo­nar­que;

Tri­bun, lan­ceur de mar­que Aussi vite en renom,

Que ce gai po­lis­son!

Et, dont la po­li­ti­que Est dans l’art qu’il pra­ti­que A jouer de bons tours Aux méchants, aux pan­dours.

Au ciné qui délasse L’heure trop vite passe Et, l’on dit, à demain Lorsque s’an­non­ce: fin.

Alors, toute la foule Sans hâte se déroule Quit­te le cinéma Et ren­tre à pe­tits pas!

Vic­tor DEL AM ARE.

hf /aV-ûnS

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Il est tou­jours intéres­sant pour les ama­teurs de ciné de connaître les pe­tits in­ci­dents, qui pul­lu­lent dans l’exis­ten­ce assez mou­ve­mentée d’un mo­ving pic­tu­re actor. Celui que je vais vous nar­rer au­jourd'hui est cer­tai­ne­ment un des plus ca­ractéris­ti­ques et... prou­ve, selon l'ex­pres­si­on de la déli­ci­eu­se Maë Bush, que rien ne vaut la souf­fran­ce pour for­mer une ac­tri­ce

Lorsque Maë Bush, l’étoile de la * Gol­dwyn-Cos-mo­po­li­tan >, que nous avons vue dans Fo­lies de Fem­mes, Cal­vai­re d'Apôtre, Ames à Ven­d­re, etc., eut at­teint l’âge de seize ans, elle débuta au théâtre où la re­grettée Sarah Bern­hardt, alors en tournée de représen­ta­ti­ons aux États-Unis, don­nait I une de ses oeu­vres préférées. La gran­de tragédi­en­ne, séduite par le char­me de la jeune fille, l'avait appelée près d’elle et après l’avoir lon­gue­ment con­sidérée, elle lui avait déclaré: » Un jour vien­dra, ma pe­ti­te, où lorsque vous aurez bien souf­fert, vous serez une ar­tis­te célèbre! »

Cette prédic­ti­on s’est réalisée. Maë Bush ne se cache pas d’avoir souf­fert dans sa vie et le pu­blic yan­kee, de­puis long­temps déjà, la con­sidère comme une ar­tis­te de grand ta­lent.

Les pa­ro­les de Sarah, ont eu, décla­re-t-el­le, une gran­de in­flu­en­ce sur toute sa vie d’ac­tri­ce. Au cours d’une in­ter­view, elle disait l’autre jour qu’im­pres­si­onnée par l'opi­ni­on de la « di­vi­ne Sarah » chaque fois qu’elle avait éprouvé une con­tra­riété vi­o­len­te, un cha­grin, une souf­fran­ce mo­ra­le quel­con­que, elle avait pensé à ob­ser­ver de­vant un mi­roir l'ex­pres­si­on de sa phy­si­o­no­mie, l'at­ti­tu­de de son corps et les ges­tes de ses mains.

— Je me suis rendu comp­te alors, dit-el­le, que 1a véri­ta­ble dou­leur mo­ra­le ne se trad­uit pas par des

(ges­tes vi­o­lents, comme sem­blent le croi­re cer­tains je­teurs, qui se ron­gent les on­g­les ou s’ar­ra­chent les che­veux pour si­mu­ler le dése­spoir.

C’est à mon avis, le mou­ve­ment des mus­cles de

la gorge, qui donne le plus élo­quem­ment l’im­pres- Il sion d’une gran­de détres­se. Lorsque je'tour­ne, j’es­saie de re­pro­dui­re, le plus fidèle­ment pos­si­ble, mon at­ti­tu­de au cours des expérien­ces péni­bles que j’ai ren­con­trées dans l’exis­ten­ce.

De l'avis des cri­ti­ques améri­cains, Maë Bush a réalisé dans Name the Man, le film que Vic­tor Sjoström a mis en scène pour la « Gol­dwyn-Cos-mo­po­li­tan », une très belle com­po­si­ti­on de la dou­leur.

Maë Bush, ac­ca­blée, ne remue à peine, mais l’ex­pres­si­on de détres­se, qui se lit sur son vi­s­a­ge en lar­mes, les sanglots, qui con­trac­tent sa gorge, sont si im­pres­si­on­nants, que le spec­ta­teur en em­por­te une sorte de han­ti­se.

Maë Bush est plus qu'intéres­san­te. C’est une gran­de « étoile » qui bril­le au fir­ma­ment du Septième Art. Ses am­bi­ti­ons sont jus­ti­fiées et Burning Busch (Buis­son ar­dent), comme l'ont sur­nommée ses ca­ma­ra­des de stu­dio, est appelée à bril­ler d’un éclat de plus en plus vif. Henry A. PARYS.

Lénine de­vant l’ob­jec­tif

Un re­por­ter améri­cain a eu la bonne for­tu­ne de pou­voir in­ter­vie­wer cinéma­to­grap­hi­que­ment Lénine, à Mo­scou quel­que temps avant sa mort. Cela per­met à une firme d'ac­tu­a­lités de sor­tir un mor­ceau extrême­ment intéres­sant sur la vie pu­bli­que et privée du dic­ta­teur russe.

Un progrès

La pu­di­bon­de­rie qui se cou­vre de prétex­tes mo­ra­li­sa­teurs ac­cu­se ac­tu­el­le­ment, aux Etats-Unis, ' une régres­si­on dont on Tie peut que se féli­ci­ter.

C’est ainsi qu’une me­sure a quel­ques chan­ces d’être adoptée per­met­tant l’entrée des cinémas dans l’après-mi­di, aux mi­neurs de 16 ans, non ac­com­pagnés, sous la seule réserve qu’une femme ap­pointée par les éta­blis­se­ments y veil­lent spéci­a­le­ment sur le pu­blic en­fan­tin au­quel des em­pla­ce­ments spéciaux seront réservés.

. MI­CHEL MAT­THYS ——— P'«no* re­pro­duc­teur« élec­tri­ques PHI­LIPPS DUCA, Pi­a­nos ift D,.a a. et,..,,* lU­Mi­vm­ce .. TéU.1. • ici oa re­prod­netaur» com­biné* élec­tri­cité «t pédales PHI­LIPPS-16, nue de Sti­lUrt, dHI­Ia­cLL­cS ••« ' elepn. . 153.92 DU­CAR­TIST.— Re­pro­duc­ti­on du Jeu de* maître* du piano


12

EM YUE DU FILM DE UOTRE CON­COURS

Une Révolte à l’Olym­pe

En vue de la pro­gram­ma­ti­on très pro­chai­ne du film,- Une Révolte à l'Olym­pe, sur l’écran de nom­breu­ses sal­les de ciné, il nous paraît utile de don­ner en­co­re ici quel­ques détails et di­rec­ti­ves ayant trait à notre Con­cours:

Comme il est juste, des prix im­por­tants seront at­tri­bués et aux lauréates, et aux vo­tants. En voici la no­men­cla­tu­re:

Pour les spec­ta­teurs vo­tants: Un prix de 5000 fr. est at­tri­bué à celui ou à ceux qui auront- répondu -de façon sa­tis­fai­san­te.

Pour les can­di­da­tes: Un prix de 2000 fr. à la lauréate; de 1000 fr. à la 2« can­di­da­te choi­sie; de 300 fr. à la 3*; de T00 fr. à cha­cu­ne des sui­van­tes.

Le film de notre Con­cours, Une Révolte à l’Olym­pe, passe dans l'un ou l'autre éta­blis­se­ment, où Ciné-Re­vue est vendu, ac­com­pagné du pro­gram­me de la séance. Au cours de ce film, les vingt can­di­da­tes du Con­cours nous ap­pa­rais­sent dans de pe­tits rôles, per­met­tant de juger quel­que peu de leurs ap­ti­tu­des pour le cinéma, de leur mi­mi­que, de leur pho­togénie.

Après la pro­jec­ti­on dtt film, cha­cun des spec­ta­teurs, ou­vrant son Ciné-Re­vue, y trou­ve en­carté un bul­le­tin de vote, don­nant les noms* et port­raits des vingt can­di­da­tes du Con­cours. Il est dès lors très sim­ple, en se remémo­rant les par­ti­cu­la­rités de jeu et d’ex­pres­si­on de cha­cu­ne d'elles, d’éta­blir ses préféren­ces. Pour fixer les idées de nos lec­teurs, nous don­nons d’ail­leurs ci-con­tre les port­raits de nos can­di­da­tes, ainsi quq la réduc­ti­on du bon de notre Con­cours. Il va sans dire qu’il se­rait ma­laisé de juger de la beauté, de l'at­trait, des ap­ti­tu­des de char­me de ces Dames et De­moi­sel­les, à la seule vue de pe­tits port­raits que nous en don­nons; ce sont, en effet, des cou­pu­res du film lui-même, qui à l’écran nous ap­pa­rais­sent plu­si­eurs mil­liers de fois agran­dis.

Fixé sur ces détails de lieu et de temps, il ne res­te­ra plus à cha­cun et cha­cu­ne qu'à s'armer de ju­ge­ot­te, et à être fin prêts pour le vote F... C. R.

Réduc­ti­on du bul­le­tin de vote de notre con­cours

L’écran et

De­puis nom­bre d’années, les détrac­teurs de cinéma ne man­quent pas, pour bien mon­trer en quel­le piètre esti­me ils le ti­en­nent, de faire, * entre l’écran et la scène, d’élo­gi­eu­ses com­pa­rai­sons en fa­veur du théâtre.

Ils en van­tent les in­nom­bra­bles mérites, dis­til­lent méti­cu­leu­se­ment les joies qu’il pro­cu­re aux yeux et à l’ouïe, sa­vourent les écla­tan­tes cou­leurs des décors et le cha­toy­e­ment des cos­tu­mes portés par les in­ter­prétés. Il n’est pas jusqu’à Ha de­mi-ob­scu­rité de la salle pen­dant que se déroule l’ac­ti­on qui ne soit appréciée par ces fer­vents ad­mi­ra­teurs d’un art qui a droit, re­con­nais­sons-le, à tous les éloges.

Mais pour­quoi donc ces mêmes per­son­na­ges s'en­ten­dent-ils pour trou­ver au ciné tous les « défauts »? Ils l’ac­cu­sent de tous les cri­mes, le re­gar­dent comme un grand de­struc­teur de la société, l'ac­ca­blent des pires in­ju­res et s’amu­sent à le ra­va­ler au rang d’une in­du­strie de bas étage.

(Ne dites pas, lec­teurs, que cela n’est pas vrai. Nous som­mes en con­tact tous les jours aw.​ec des écri­vains, des cri­ti­ques, des mu­si­ciens qui re­fu­sent jusqu’à main­te­nant a ac­cor­der quel­ques mérites au cinéma. Les films les plus beaux, les ac­teurs les mieux doués, les pho­to­grap­hies les mieux ve­nues les lais­sent in­différents, sinon avi­vent en­co­re, s’il est pos­si­ble, leur in­com­préhen­si­ble* hos­ti­lité. Faut-il citer aussi ceux qui, n’ayant ja­mais as­sisté à un spec­ta­cle cinéma­to­grap­hi­que, ne sont pas loin de croi­re qu’il est un in­stru­ment du démon? Non, sans doute, car 11 vous est cer­tai­ne­ment arrivé d'en ren­con­trer plus d’un au cours de vos la­beurs quo­ti­diens.

Et pour­tant que de re­con­nais­san­ce ne de­vons-nous pas à ceux qui nous ont donné le cinéma, ce mer­veil­leux in­stru­ment, et cet art uni­que, en­co­re à ses débuts, mais qui, néan­moins, a déjà révo­lu­ti­onné le monde.

Qui dira ja­mais la stu­peur et l’en­thou­si­as­me du grand pu­blic à la vue d'un pro­gram­me choi­si, d’une œuvre forte, qui le fait vi­brer, le se­coue, l'em­poig­ne au point de le lais­ser pan­te­l­ant et un peu penaud à la vive clarté des lam­pes ral­lumées pour le re­p­lon­ger aus­sitôt dans la plus folle gaîté avec une bouf­fon­ne­rie et l’émer­veil­ler à nou­veau avec un pay­sa­ge étin­ce­lant aux lumières du matin?

Nous défions bien tous les ama­teurs de théâtre de nous dire s’ils ont éprouvé de­vant la scène au­tant de sen­sa­ti­ons di­ver­ses et par­cou­ru aussi rapi­de­ment toute la ga­mi­ne des émo­ti­ons hu­mai­nes.

Un exem­ple ty­pi­que erf­tre plu­si­eurs: nous avons vu au théâtre plu­si­eurs dra­mes de Bern­stein. Nous les avons revus au ciné. Faut-il dire que ces œuvres nous ont plu da­van­ta­ge

la. scène

sur l’écran que sur la scène? Ne pas­se­rons-nous pas à notre tour pour une sorte de sec­tai­re? Ce­pen­dant, en toute sincérité, force nous est d’avou­er que, malgré le con­cours de la voix, du cos­tu­me, de l’ap­pa­ri­ti­on vi­van­te du sujet sur les plan­ches, nous n’avons pas thouvé les émo­ti­ons qui de­vai­ent nous at­ten­d­re au cinéma. C’est le cas no­tam­ment pour « La Ra­fa­le ». Evi­dem­ment, au théâtre, l’on as­sis­te aussi, le cœur serré, aux péripéties mul­ti­ples qui doi­vent abou­tir à la mort de Chan­ce­roy. Mais là nous avons l’im­pres­si­on que le drame est du « théâtre », que la vie, malgré tout, n’est pas aussi ter­ri­ble et les ar­tis­tes, si bons soi­ent-ils, nous don­nent l’im­pres­si­on d’être un peu des fan­to­ches. De­vant l’écran, au con­trai­re, grâce à des res­sour­ces que le théâtre ne possède pas, c’est une ap­pa­ri­ti­on sai­sis­san­te de vérité que nous sa­lu­ons, les jeux de phy­si­o­no­mie des pre­miers rôles, con­sidéra­ble­ment agran­dis, nous per­met­tent de sai­sir les moind­res sen­sa­ti­ons res­sen­ties par eux à tels mo­ments an­gois­sants ou agréables. Il y a aussi dans te film des trou­vail­les du met­teur en scène. Telle l’hor­lo­ge qui ap­pa­raît régulièrement après chaque ten­ta­ti­ve de l'in­for­tunée jeune femme et qui mon­tre la mar­che im­placa­ble du temps. Cela seul est poig­nant, déchi­rant et la vue de cette pen­du­le in­con­scien­te qui mar­que les mi­nu­tes envolées à ja­mais est plus sai­sis­san­te que n’im­por­te quel­le ti­ra­de d'un ac­teur célèbre. Et, éga­le­ment dans-la même pièce, la vue du « cen­tral télépho­nique » avec les de­moi­sel­les négli­ge­ant de répond­re immédia­te­ment à cet appel pathétique qui doit sau­ver l’homme au bout du fil, n’est-el­le pas faite pour vous broy­er le cœur et ne vaut-el­le pas non plus tous les jeux de scènes pos­si­bles et ima­gi­na­bles!

Le théâtre, c’est en­ten­du, reste au pre­mier rang, il est en sorte le par­ve­nu qui at­ti­re­ra tou­jours à lui une foule d'ad­mi­ra­teurs. Car, soy­ez-en per­suadé, il se trou­ve­ra tou­jours un pu­blic pour ap­plau­dir sur la scène un ac­teur célèbre et une ac­tri­ce de gran­de beauté et se don­ner aussi l'im­pres­si­on de les connaître — d’être un peu leur ami — puis­qu’on pour­ra les voir plus tard, les at­ten­d­re et les sa­lu­er au sor­tir de leur loge! Il y aura aussi, pour re­te­nir le pu­blic au théâtre, ces beapx décors, les feux de lu rampe, ces meu­bles cos­sus, ces tapis si­len­cieux, et sur­tout cette at­mos­phère char­man­te et un peu désuète dê la scène en' général.

Per­son­nel­le­ment, nous avons l’im­pres­si­on que le théâtre est arrivé au maxi­mum de la per­fec­ti­on scénique et ar­tis­ti­que. En est-il de même au cinéma? Non, pas en­co­re; l’on de­vi­ne, bien que les sen­sa­ti­on­nel­les décou­ver­tes des Améri­cains et des... Al­le­mands, nous aient


lllt­llllllllllllllll­lflllllllll­lfllllllll­lflllllllllll­lillllll­l­l­t­l­l­l­l­l­i­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­H­I­I­I­I­I­I­I­I­I­i­l­l­l­i­i­l­i­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­H­l­l­l­l­l­l­t­l­l­l­ll

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•donné cette im­pres­si­on ces temps der­niers, que le cinéma a en­co­re quel­ques étapes à par­cou­rir dans ces do­mai­nes et dans d’au­tres. Mais son passé tri­omp­hal répond de son ave­n­ir. La Sci­en­ce, mise au ser­vi­ce de l’Art, va conquérir de nou­veaux lau­riers pour le ciné. Après la photo en cou­leurs, dont on nous an­non­ce, de sour­ce par­ti­cu­lièrement bien in­formée, la pro­chai­ne vul­ga­ri­sa­ti­on, ne par­le-t-on pas de nous doter de la cinéma­to­grap­hie en ‘re­lief? Il paraît que les es­sais tentés sont littéra­le­ment splen­di­des et l'on at­tend avec im­pa­ti­en­ce la pro­jec­ti­on de ces films uni­ques dns le grand pu­blic, qui va leur réser­ver l’ac­cueil que vous de­vi­nez.

- Dans ces con­di­ti­ons, il est plus que cer­tain que nous au­rons, soit au cours de cette année ou de l’année pro­chai­ne, fran­chit un grand pas. Ima­gi­n­ons quele sen­sa­ti­on nou­vel­le nous al­lons res­sen­tir lorsque nous ver­rons se pro­fi­ler sur l'écran un film en cou­leurs et en re­lief représen­tant un pa­lais mau­resque avec ses co­lon­na­des de mar­b­re rose, ses mosaïques po­ly­chro­mes, le ciel bleu, le jet d’eau dans la vas­que du jar­dih fleu­ri. Qu’al­lons-nous dire •lorsque nous sa­lu­erons au pas­sa­ge la sul­ta­ne îuxu­eu­sem­net parée et vêtue de cha­toy­an­tes cou­leurs, lorsque nous la ver­rons s’éten­d­re mol­le­ment sür les cous­sins soy­eux et mul­ti­co­lo­res? lEt quel­le sera notre joie d’aper­ce­voir tout, cet en­sem­ble ad­mi­ra­ble et sai­sis­sant- de

vérité? Vous sou­ve­nez-vous de votre pre­mier coup d’oeil dans un stéréos­co­pe et de votre béate ad­mi­ra­ti­on de­vant les premières pla­ques au­to­chro­mes? Quand le cinéma en sera arrivé là, et nous avons dit que les es­sais tentés per­met­tent de croi­re que ce sera bientôt, nous ne se­rons plus beau­coup éloignés de la per­fec­ti­on, et le génie de nos met­teurs en scène, de nos An­toi­ne; de nos Gémiér fu­turs ai­dant, il ne res­te­ra plus énormément d’étapes à fran­chir pour faire de l’art muet un mer­veil­leux in­stru­ment de progrès qui rai­e­ra bien -vite alors tous les suf­fra­ges de ceux qui dou­tent et hési­tent en­co­re au­jourd­hui et qui seront, demain, les pre­miers à se re­pen­tir de leur man­que de con­fi­an­ce. F. M ARCT­GNY.

“ Sous la Robe Rouge „

Plu­si­eurs ac­teurs de théâtre et non de» moind­re» font leurs débuts à l’écran dans «Sous la Robe Rouge », pour comp­te de la Cos­mo­po­li­tan Pic­tu­re tiré du roman his­to­ri­que de Stan­ley Wey­man et dont l’ac­ti­on se déroule à l’époque du car­di­nal de Ri­che­li­eu.

Parmi les prin­ci­paux in­ter­prètes, nous re­le­vons les noms de Char­les Tho­mas, no­ta­ble chan­teur d’ope­ret­tes et de café-con­cert; Otto Kruger, qui in­ter­prète ac­tu­el­le­ment un pre­mier rôle dans «The Ner­vous Wreek » Eve­lyn Go­snell, qui a tourné dans plu­si­eurs pro­duc­ti­ons de A. H. Woods, et Ro­bert Man­tel), qui re­vient à l’écran après une ab­sen­ce do plu­si­eurs années.

Pe­ti­tes nou­vel­les des stu­dios

*** Edwin Ga re we et son co-di­rec­teur René Plai­set­ty, qui sont à présent en Algérie, tour­nent « A Son of the Sa­ha­ra », ont trouvé de jeunês beautés qui, chose rare, ont refusé de poser de­vant l’ap­pareil .de pri­ses de vues. Elles ap­par­ti­en­nent à la tribu de Ou.​lad-Nail et même la vue de pièces Man­ches n’a pu les décider à subir l’épreu­ve.

Edwin Gare we avoue que c’est la première fois qu’il se trou­ve en présence d’une telle -ano­ma­lie, car -le» beautés améri­cai­nes ont be­soin plutôt d’une barrière pour les empêcher d’ap­pro­cher de l'ap­pareil.

*** Dans son der­nier film, «The Gold­fish», Con­stan­ce Tal­m­ad­ge a qua­tre maris!... Cela prou­ve 'avec quel­le fa­ci­lité on en chan­ge en Amérique!

*** Après une « Vieil­le Mar­qui­se très riche », M. E. Gham­pe­tier tour­ne­ra, tou­jours avec Mlle Blan­che Mon­tel, un nou­veau scénario dont il est l’au­teur: « Les Fan­to­ches de la Vie ».

*** L’opéra­teur Les­aint qui fut au ser­vi­ce de la Pro­pa­gan­de pen­dant la gu­er­re un « as » de la prise de vues, est parti en Af­ri­que oc­ci­den­ta­le où il doit réali­ser un grand do­cu­men­tai­re sur la race noire.

Qni veut trop prou­ver...

La cen­su­re new-yor­kai­se vient d’arrêter l’œuvre filmée d’un cler­gy­man, in­ti­tulée « Le Doigt de la Jus­ti­ce ». Dans soft impérieux désir de catéchi­ser les spec­ta­teurs de cinéma, le brave pas­teur s’était tel­le­ment complu à décrire les hor­reurs du mal que son film en était tout sim­ple­ment obscène!

Les grands films au­rai­ent vécu en Amérique?

« Fa­mous-Play­er« » an­non­ce que pour 1924 ses grands films n dépas­seront pas 2,000 mètres. Il y aura bien çà et là quel­ques ex­cep­ti­ons, mais la généralité se (tien­dra dans cette li­mi­te. C’est déjà beau pour Un film et en Amérique comme par­tout ail­leurs, il sem­ble que le règne des lon­gueurs est passé.

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FROU-FROU

Loui­se, l’aînée, Gil­ber­te, la ca­det­te, sur­nommée: Frou-Frou.

Au château do M. Bri­gard soul reçus plu­si­eurs hôtes: M. de Valréas, jeune mon­dain oisif, le baron et la ba­ron­ne de Oam­bri, deux échan­til­lons ty­pi­ques du Tout-Pa­ris, et M. de Sar­to­rys, élégant d -plo­ma­te.

Valréas et Sar­to­rys sont épris tous deux do Gil­ber­te. Mais tan­dis que le pre­mier aioue son amour à la jeune fille au mi­li­eu d’une con­ver­sa­ti­on ba­na­le qui ne le fait pren­d­re au sérieux ni par Frou-Frou, ni par son père, Sar­to­rys, lui, en di­plo­ma­te avisé, com­men­ce à s’al­lier les bon­nes grâces de Loui­se, et lui fait scs con­fi­den­ces.

Se sa­cri­fi­ant donc pour sa sœur ca­det­te, l ouis; per­su­a­de à Frou-Frou d’ac­cep­ter la de­man­de du jeune di­plo­ma­te.

Cinq ans oui passé. M. et Mme de Sar­to­rys li­a­bi- 5. lent un su­per­be pa­vil­lon près du Bois, et ont lin «* ra­vis­sant bébé de qua­tre ans. 0

Toute à ses plai­sirs, Gil­ber­te néglige son en­fant et la di­rec­ti­on de sa mai­son.

Aussi, lorsque Loui­se vient pas­ser quel­ques jours chez sa sœur, M. et Mme de Sar­to­rys in­sis­tent-ils pour la gar­der défi­ni­ti­ve­ment auprès d’eux.

Frou-Frou a ac­cepté de jouer chez la ba­ron­ne de Cam­bri, une opérette mon­dai­ne avec Valréas comme par­te­nai­re. Fl le soir de la représen­ta­ti­on, il lui avoue impéri­eu­se­ment qu’il n’a ja­mais cessé de l’aimer. Frou-Frou le re­pous­se, et com­pre­n­ant sa fai­bles­se, lui écrit le lend­emain en le sup­pli­ant A. de s’éloig­ner.

Plus séri­eu­se que scs de­hors fri­voles le .... s?- q rai­ent sup­po­ser, elle com­prend enfin la lég reté et - *»„ l’in­con­scien­ce de sa con­dui­te, et sup­plie son mari Q, de lui re­don­ner les rênes de sa mai­son. Mais Sar-io­rys lui répond que tout mar­che très bien sous la 0 di­rec­ti­on de Loui­se.

Avant de quit­ter Paris, M'Aie Valréas a voulu 0 dire un der­nier adieu à Gil­ber­te. Mais, au mo­ment de la quit­ter, il avoue une fois de plus à Frou-Frou qu’il l’aime éperdûment, et es­saye de l’entraîner avec lui. Frou-frou affolée n’a qu’une sau­ve­gar­de: son fils, qu’elle prie la camériste de lui ame­ner.

Mais l’en­fant est sorti avec Loui­se... Gil­ber­te cm- ploie son ul­ti­me cou­ra­ge à re­pous­ser M. de Valréas.

Une let­tre de M. Brîgard la ramène à la réalilé en lui ap­pre­n­ant qu’on vient de lui de­man­der la main de Loui­se, 0

Loui­se re­fu­se comme elle a refusé à Sar’orys. <î» Alors, dans une scène vi­o­len­te, Frou-Frou re­pro­che 0 à sa sœur d’avoir pris sa place à son foyer et de lui *{• avoir enlevé l’amour de son mari et l’af­fec­ti­on d‘ 0 son en­fant, et fa­rou­che­ment décidée, fuit le loi! %• con­ju­gal pour aller rejoind­re Valréas. 0

Mais résolu à ven­ger son hon­neur et celui *1“ de son fils, M. de Sar­to­rys y est arrivé aussi. 0

Une ren­con­tre au pis­to­let est décidée. Valréas par­vient à la ca­cher à Frou-Frou, mais Sar­to­rys, 0 ve­nant ren­d­re à sa femme sa dot, lui ap­prend qu’il V va se bat­tre. 0

PRO­GRAM­ME du 27 AVRIL au 1 MAI

PRO­GRAM­MA van 27 APRIL tot 1 MEI

At­ha­lie . . . .'....​Mendels­o­hn

, (mar­che des Prêtres)

Slsterow

(voy­a­ge)

Ghar­ley et son co­pain

(co­mi­que)

Les Sal­tim­ban­ques....L. Oanne

(ou­ver­tu­re)

L’Hm­prein­te

drame

6. Dan­ses es­pag­no­les

Mos­kows­ky

FR0U-FR0U

d’après la pièce de Meil­hac et Halévy avec Gina Pa­ler­me dans le rôle prin­ci­pa­le

(mardi der Pries­ters)

Sisie­roii

Men­delso­hn

Par­ley en zijn vriend

(klucht)

De Ba­rak­spe­lers

(ope­ni­us­g­stuk)

De af­druk

drama

Spaan­schc dan­sen

FR0OP­R0O

naar liet werk van Meil­hac en Halévy

met Gina Pa­ler­me in den ti­tel­rol

Gft­S­TOn

Se­mai­ne pro­chai­ne mer­viel­leux comédien

MflDOT

dans le film sen­sa­ti­on­nel

grand drame d’ave­n­tu­res

La ren­con­tre a lieu, et Valréas est tué.

Gil­ber­te désespérée, veil­le au che­vet de son amant mort. La ba­ron­ne de Ga­ni­bri vient l’aver­tir que Mme do Valréas mère est là... Gil­ber­te n'a pas le temps do se re­ti­rer, et les deux fem­mes se trou­vent face à face...

Mais ces émo­ti­ons suc­ces­si­ves ont eu rai­son de la santé de Frou-Frou. Elle se sail per­due, et avant de mou­rir, elle veut re­voir son fils, et l’en­voie cher­cher par Loui­se... Sar­to­rys im­pi­toy­a­ble re­fu­se.

ac­ti­on dra­ma­ti­que in­con­jaar­a­ble

Soud­ain à la porte du salon, Frou-Frou ap­pa­raît chan­ce­lan­te, et vain­cue, tombe à ge­n­oux de­vant son mari.

Sar­to­rys ne pont plus Inder con­tre lui-même, el se préci­pi­te pour la re­le­ver. Mais l’émo­ti­on a brisé le cœur de la pau­vre Frou-Frou, et elle meurt au mi­li­eu des siens, par­donnée par sou mari, et don­nant, dans un ul­ti­me geste, son en­fant à Loui­se.

Mos­kows­ky

Im­pri­me­rie

FROU-FROU

M. Brigàrd heeft twee doch­ters: Loui­se, de oud­ste, en Gil­ber­te, de jong­ste, Frou-Frou ge­naamd.

De Valréas, een joqge mon­dai­ne niets­doe­ner, en de Sar­to­rys, een reeds zeer ge­pre­zen di­plo­maat. De eer­ste doet een lief­de­be­ken­te­nis in een ba­naal ge­sprek en wordt. lioch door Frou-Frou, noch door dekes vader in ernst ge­no­men; de Sar­to­rys in­te­gen­deel ais di­plo­maat, doet een be­roep op Loui­se’s me­de­wer­king. Zich voor haar jon­ge­re zus­ter op­of­fe­rend zoo wordt Frou-Frou Mevr. de Sar­to­rys.

Vijf jaar zijn voor­bij. Trots de lief­de van haar man (mi eopi schat van een kind­je, heeft Frou-Frou zieh met hart en ziel in liet mon­dai­ne leven der hoofd­stad ge­wor­pen. Wan­neer Loui­se dan ook eeni­ge dagen bij de Sar­to­rys komt door­bren­gen, ver­zoe­ken deze laats­len haar bij hen te blij­ven, ’.vat zij aan­rieemt met een dub­be­le reden: om haar zus­ter aan­ge­naam te zijn, eer­stens; om bij de Sar­to­rys te zijn, twee­dens...

Frou-Frou gaat nu bij de baron de Cam­bri. Het is een nieu­we ge­le­gen­heid om haar on­aan­dacht-zaam leven voort te zet­ten. De Valréas maakt van de ge­le­gen­heid ge­bruik om Frou-Frou te be­ken­nen dat hij slechls één teek­en wacht om haar min­naar te wor­den.

Ter­wijl Frou-Frou zich gansch over­gaf aan haar ver­maak, heeft Loui­se de lei­ding van het huis­ge­zin gansch op zich ge­no­men, tot zelfs de op­voe­ding van het kind. Frou-Frou, ern­sti­ger dan haar licht­zin­nig­heid zou doen ver­moe­den, be­grijpt ein­de­lijk de dwaas­heid van haar ge­drag en wil de « huis­vrouw» wor­den. Doch haar man, wei­nig ver­trou­wend op die voor­ne­mens, vindt dat alles nu uit­ste­kend zijn gang gaat...

De Valréas, voor­al­eer Pa­rijs te ver­la­ten, heeft Frou-Frou een laat­ste maal wil­len weer­zien. Met een op­per­ste po­ging ge­lukt zij erin haar eigen pas­sie voor de Valréas te be­dwin­gen, maar stort in tra­nen neer wan­neer hij ver­trok­ken is.

Een brief van Dr Bri­gard, waar­in hij meldt dal hem de hand van Loui­se wordt ge­vraagd schijn! haar de red­ding. Maar Loui­se wei­gert. Dan, in een ge­wel­di­ge twist met haar zus­ter ver­wijl Frou-Frou deze de lief­de van haar man, de ge­ne­gen­heid \an haar kind Ie heb­ben af­ge­no­men en in he’ pa­roxy­s­me van haar op­win­ding ver­laat zij het huis om... de Valréas te traan ver­voe­gen. Doch de Sar­to­rys beeft hen ge­volgd, komt aan Frou-Frou haar bruidschat weer­ge­ven en doodt de Valréas in een twee­ge­vecht. Na een pijn­lij­ke ont­moe­ting met de Valréas’ moe­der aan het doods­bed, ver­trekt Gil­ber­te met M. Bri­gard en Loui­se die ook zijn komen op­zoe­ken.

Doch te veel ont­roe­rin­gen heb­ben de licht­zin­ni­ge Frou-Frou ge­knakt en zij sterft, na nog éénmaal haar man en haar kind — dat zTj in een ul­tiem ge­baar aan Loui­se geeft — te heb­ben weer­ge­zien.