Programma van 7 tot 11 okt. 1923



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#554

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MOTRE VE­DET­TE

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Tony — / c’est le nom qu’on lui donne entre in­ti­mes, sur le pla­teau — vit le jour à Ma­drid, il y a quel­ques tren­te-six ans. Tout jeune en­co­re, il per­dit son père, of­fi­cier de l’armée es­pag­no­le; sa maman, en proie à de ter­ri­bles dif­fi­cultés, l’en­voya à l’école de Cadix, tan­dis qu’elle même s’in­stal­lait à Séville. Aus­sitôt qu'il le put, le petit aida les siens à sub­ve­nir aux be­soins du ménage, d’abord en ai­dant un bou­lan­ger, après les heures de clas­ses; puis, en de­ve­nant em­ployé chez un * padre », ce qui com­blait les vœux de sa mère dont le rêve était de faire de son fils un prêtre. Disons tout de suite que le jeune homme ne répon­dit pas à ces ap­pels, qu’après main­tes ave­n­tu­res il con­nut l’Améri­cain Ben­ja­min Cur­tis qui s’intéressa à son édu­ca­ti­on, lui fit fre­quentér lès écoles de Gi­bral­tar, et enfin l’ap­pe­la auprès de lui en Amérique.

An­to­nio y par­fit ses études, ob­tint une place à une usine élec­tri­que. Ayant été chargé d’exécuter des répa­ra­ti­ons à des ap­pareils de théâtre, Mo­reno ne put résis­ter au désir de jouer un rôle, si petit fût-il, dans une scène de Peter Pan, la pièce qui fai­sait fu­reur en ce mo­ment dans le Mas­sa­chus­setts: admis à fi­gu­rer, il se fit re­mar­quer, et con­quit bientôt maints lau­riers dans des rôles de tout pre­mier plan.

A par­tir de ce mo­ment, son heu­reu­se carrière se passe presque de com­men­tai­res. Un voy­a­ge en Es­pag­ne, puis le re­tour à la « Terre Pro­mi­se » qu’avait été pour lui l’Amérique; où il in­ter­prétait les dra­mes de Sha­ke­spe­a­re; puis, son entrée aux stu­dios. Tour à tour, le voilà admis à jouer aux côtés de Mary Pick­ford, des sœurs Gish, de Bar­ry­mo­re. Il passe de Grif­fith à îaVi­tagT­aph, puis dans les sériais de Pathé avec Pearl White. Enfin le stu­dio Lasky l’at­ta­che à sa for­tu­ne.

S’il nous a plu de remémorer les étapes de la carrière de cet ex­cel­lent ar­tis­te, c’est qu’après « The Voicq of­Mil­li­ons » et les films à épi­so­des qui ont assis sa célébrité, il paraîtra bientôt dans plu­si­eurs au­tres pro­duc­ti­ons, dont My Ame­ri­can Wife et The Truit pf Li­nes­oms Pire, des films d’un puis­sant intérêt. Dans le pre­mier, « Tony » trou­ve un em­ploi ju­di­ci­eux de son type latin très ac­cen­tué, en in­ter­prétant le rôle d’un jeune Ar­gen­tin; dans lé se­cond, il est le lea­ding-man de Mary Miles Min­ter, et la col­la­bo­ra­ti­on ar­tis­ti­que de ces deux in­ter­prètes de choix, pro­met d’être ad­mi­ra­ble. ' BMCÉ.

M. An­to­nio Mo­reno et son épouse, pho­to­grap­hiés au stu­dio de Long Is­land, dît notre ve­det­te tour­ne aux côtés de Behé Da­niels dans The Ex­ci­ters.


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LA DAME DE MONSO­REAU

En 1578 Henri TI1 était roi de Fran­ce.

Ses fa­vo­ris étai­ent ses com­pag­nons ha­bi­tu­els de plai­sirs et ses mau­vais con­seil­lers et l’entraînai­ent à mille fo­lies tan­dis ([lie Chi­cot, son fou, l’homme le plus sage du roy­au­me, défen­dait le roi con­tre ses en­ne­mis qui avai­ent à leur tête son frère, le duc d’Anjou, et son cou­sin, le duc de. Guise.

Le duc d’Anjou était un prin­ce lâche, mais son ami-le comte de Bussy était le plus noble et le plus brave gen­til­hom­me de Fran­ce.

Le duc de Guise était fame de la Ligue con­tre les pro­tes­tants.. Le comte de Monso­reau, mem­bre le plus in­flu­ent de la Ligue, vi­vait en Anjou, chas­sant le cerf et la biche.

C’est pen­dant une chas­se qu’il don­nait am duc d’Anjou que le frère du roi et lui ren­con­trèrent Diane de Méridor, fille du baron de Méridor. Ils fu­rent tous deux pro­fondément émus par la beauté de la jeune fille; le duc d’Anjou résolut d’en faire sa mai­tres­se et le comte de Monso­reau résolut d’en faire sa femme.

Diane de Méridor détes­tait Monso­reau qu’elle avait vu tuer sa biche fa­vo­ri­te.

Le duc.d’Anjou, qui ig­no­rait l’amour de Monso­reau pour Diane, l’avait chargé d’être son am­bas­sa­deur d’amour auprès de la jeune fille.

Le comte de Monso­reau vint un jour trou­ver le baron de Méridor et lui-con­seil­la de faire quit­ter le château à sa fille que le duc d’Anjou vou­lait en­le­ver et le soir même Diane ac­com­pagnée de Ger­tru­de quit­tait en litière le château de Méridor pour allez chez sa tante la com­tes­se de Lu de.

Dans la nuit les deux fem­mes fu­rent at­ta­quées par des hom­mes masqués qui les con­dui­si­rent jusqu’à un château en­touré d’eau et que Ger­tru­de re­con­nais­sait pour être celui de Beaugé et ap­par­te­nant nu duc d’Anjou.

Les deux fem­mes étai­ent désespérées, mais le lend­emain dans-le pain que leur ap­por­tai­ent deux la­quais, elles trouvèrent un bil­let d’un ami mystérieux leur pro­me­t­tant leur déli­vran­ce pour ce même soir.

A G heures en effet l’ami ar­ri­vait en bar­que: c’était le comte, de Monso­reau; il présenta à Dia.​ne une let­tre du baron de Méridor qui sup­pli­ait sa fille.​de sui­vre Monso­reau et lui con­seil­lait d’épou­ser l’homme qui la sau­vait.

Diane ac­cep­ta à la con­di­ti­on que le ma­ria­ge au­rait lieu en présence de son père: En s’en­fu­y­ant Diane lais­sa tom­ber son voile dans l’eau et Monso­reau lui suggéra de le lais­ser pour faire croi­re à un sui­ci­de.

Quel­que temps après Diane était à Paris . et avait épousé le comte de Monso­reau, sans avoir revu son père: « Ce ma­ria­ge est néces­sai­re avait dit le comte, pour éviter l’ar­re­sta­ti­on de voire père», et Diane, avait ac­cepté en répon­dant: « Je vous épouse et. je ne serai réel­le­ment votre femme que le jour où j’aurai revu le baron de Méridor.

PRO­GRAM­ME DU 7 AU 11 OC­TO­B­RE

% 1. Mar­che des Pi­loiins

G. Le­mai­re

Ou­ver­tu­re

3. C’est chaque soir ta même chose

One Step

. . Weber

R. Mer­cier

Dame de Monso­reau

d’après l’œuvre célèbre d’Alex DUMAS mise en scène de R. LE SOMP­T1ER

DIS­TRI­BU­TI­ON

Mme GE­NE­VIÈVE FÉLIX .... DIANE DE MÉRIDOR

G. MANÉS....​Mme DE ST LUC

MAD. ERICK­SON....​GERTRUDE

MAD. RO­DRI­GUE....​DUCHESSE DE

MONT­PEN­SIER

PRO­GRAM­MA van 7 tot 11 OC­TO­BER

1. Mar­sch der Pilctins

G. Le­mai­re

2. Pre­ci­o­sa

Weber

R. Mer­cier

Ope­ning­stuk

3. Het is ie­de­ren avond het­zelf­de

One Step

Dame van Monso­reau

naar het be­roemd werk van A. DUMAS tooneel­schik­king van R. LE SOMP­TIER

ROL­VER­DEEL­ING

Mr ROLLA NOR­MAN.... BUSSY

RAOUL FRAXY ....​HENRI III

VIC­TOR VINA....​MONSOREAU

Se­mai­ne pro­chai­ne

LA DAME DE MONSO­REAU

suite et fin

Pro­chai­ne­ment

ALICE

LAKE

dans

LA VIC­TOI­RE DE L’EN­FANT

Saint-Luc un des Mig­nons du roi avait épousé malgré le roi la de­moi­sel­le de Cossé-Bris­sac. Le jour de ces, noces le roi le fit en­le­ver et l’en­fer­ma au Lou­vre. Ce même soir les au­tres Mig­nons livrèrent un ter­ri­ble com­bat à Bussy et ce der­nier dut son salut à une porte qui s’ou­vrit brusque­ment derrière lui.

Cette porte était celle de la pe­ti­te mai­son qu’ha­bi­tait Diane avec Ger­tru­de, et avait été ou­ver­te quel­que temps avant, l’at­ta­que par le Duc d’Anjou ac­com­pagné de son ami d’Au­ril­ly; le duc d’Anjou avait en effet, la veil­le, ren­con­tré sor­tant de cette mai­son, Diane et la pre­n­ant pour celle qu’il avait aimée et qu’il croy­ait morte, il vou­lait s’in­tro­dui­re chez elle mais avaiï

été dérangé dans ses pro­jets par l’arrivée des Mig­nons.

Diane soig­na et sauva Bussy, au­quel elle ra­con­ta son étran­ge ma­ria­ge avec Monso­reau et Bussy lui pro­mit de par­tir immédia­te­ment en Anjou et de lui don­ner des nou­vel­les de son père.

Quel­ques jours après Chi­cot, aperçut de nom­breux moi­nes sor­tant, de chez les de Guise et se ren­dant au cloître Sain­te-Ge­ne­viève. Il ne douta pas un in­stant que ces moi­nes ne lus­sent des con­jurés et il- alla chez le moine, son ami, Go­ren­flót, réussit à s’em­pa­rer de sa robe de hure et du signe spécial pour en­trer au cloître Sain­te-Ge­ne­viève. EL Chi­cot vit, alors les li­gueurs réunis au­tour du duc de Guise et de ses frère, le Car­di­nal de Lor­rai­ne et le duc de May­en­ne sa­crer roi le duc d’Anjou, sous le nom de François III.

Un cer­tain Ni­co­las David leur répéta une généalo­gie qui prou­vait que le duc de Guise avait droit à la cour­on­ne de Fran­ce et de Guise char­gea. David d’aller à. Lyon cher­cher cette généalo­gie auprès du légat du pape.

Le fou du roi s’est pro­mis d’empêcher Ni­co­las David d’ac­com­plir sa mis­si­on.

DE DAME VAN MONSO­REAU

In 1578 was Hen­drik III ko­ning van Frank­rijk. Zijne ho­ve­lin­gen waren slechle raad­ge­vers en stuur­den hem in al­ler­lei on­zin­ni­ge avon­tu­ren, ’s Ho­ning’s nar, Chi­cot, was de wijs­te man van het ko­nink­rijk en ver­de­dig­de zijn mees­ter tegen de sa­men­zwe­rin­gen welke de Her­tog van Anjou tegen zijn broe­der smeed­de in sa­men­wer­king met zijn ko­zijn,’de Her­tog de Guise. Tus­schen hen be­vond zich de Graaf de Bussy, een der dap­per­ste Fran­sche edel­lie­den.

Ze­ke­ren dag ont­moe­ten de Her­tog van Anjou en Graaf de Monso­reau, Diana, doch­ter van Baron de Méridor. Bei­den wor­den op haar ver­liefd; de eer­ste wil er zijne min­na­res, de twee­de zijne echt­ge­noote van maken.

Ze­ke­re nacht laat de her­tog van Anjou, Diana en hare ge­zel­schaps­da­me, Ger­tru­de, op­lich­ten en in een kas­teel op­slui­ten. Een ge­heim­zin­ni­ge vriend laat hen ont­snap­pen en in de vlucht ver­liest Diana haar slui­er, die in ’t water valt, De Her­tog van Anjou ge­looft in hare zelf­moord.

Eeni­gen tijd later is Diana te Pa­rijs met de Graaf de Monso­reau ge­huwd.

Ten­ge­vol­ge der voort­du­ren­de po­li­tie­ke samen zwe­rin­gen voelt de Her­tog van Anjou zich door graaf de Monso­reau be­dro­gen. Deze ver­bant zijne vrouw te Méri­dor- Vrien­den komen hem eeni­ge dagen na­dien me­de­dee­len dat Her­tog van Anjou Diana te Méridor ver­voegd heeft. Vol woede ver­denkt Monso­reau zijne vrouw van on­trouw en ijlt naar Méridor, maar in plaats van er do Her­tog van Anjou te vin­den, be­merkt hij er Graaf de Bussy.

De Monso­reau neemt zijne vrouw terug naar Pa­rijs mede.

Dank zij de me­de­plich­tig­heid van Ger­tru­de, komt Graaf de Bussy ie­de­ren dag Ger­tru­de ten ha­rent be­zoe­ken. De Her­tog van Anjou, welke deze ver­hou­ding ver­nam, ver­wit­tigt Monso­reau. Ge­hol­pen door een vijf­tien­tal leégloop­ers komt deze Bussy en Monso­reau be­trap­pen. Een ver­schrik­ke­lijk ge­vecht ont­brandt en Bussy ging be­zwij­ken toen Chi­cot en de Saint-Lüc kwa­men toe­ge­sneld die hem ont­zet­ten. Al­hoe­wel ge­kwetst,. wil Bussy Monso­reau alléén be­vech­ten en hij doodt de Graaf.

Dagen vlo­den voor­bij. Diane en Bussy die el­kaar tee­der­lijk be­min­den leef­den ge­luk­kig onder den zach­ten hemel van Anjou.

Im­pri­me­rie du Cen­tre,

Rem­part Kip­dorp. An­vers


4 QoOOOOOOOOOOOQOOOOOOO­COOOOOOOO OOOOOOOOOOOOOOOO 00009000 oooooooo ooooooooooO

FILM DE VOY­A­GE

Les Indes Ro­man­ti­ques

ooooooooOooooooo oooooooo ooooooooO oooooooooooooooooo ooooo oooo'oooopp.çoooooo oooooooo oooooooo o oooooo o oooooooo ooooooQ o ooooooo oooQ

Un château de mar­b­re blanc, élevé par l'em­pe­reur Mogol le Grand, à la mémoire de son épouse, une prin­ces­se in­doue d'une gran­de beauté, dont nous don­nons ci-des­sous l'ef­fi­gie.

M. Lowel Tho­mas, — an­cien of­fi­cier de l’armée bri­tan­ni­que, qui com­bat­tit à côté des nôtres dans les tranchées bou­eu­ses de l'Yser — a osé par­cou­rir •quel­ques contrées mystéri­eu­ses de l'an­ti­que Dec-•can, fermées en­co­re à toute im­mix­ti­on étrangère; il s’ac­com­pag­nait, dans ses au­da­ci­eu­ses ran­données, du « mou­l­in à ima­ges » grâce au­quel les scènes les plus pit­to­resques, les pay­sa­ges les plus beaux, les cu­ri­o­sités d’un monde presque fermé aux Européens, ont pu être pro­jetés sur les écrans; et toute cette ri­ches­se, baignée d so­leil, cha­toy­an­te par­fois comm des décors de con­tes des mill et une nuit, se succède en cou­leurs de­vant nos yeux cap­tivés.

On débar­que avec le voy­a­geur, au Cap Co­mo­rin, et sui­vant les tra­ces des ave­n­tu­riers d'au-tre­fois, nous voilà mon­tant vers Co­chin, la ville mau­di­te, à tra­vers le pays des épices. Une fête en l’hon­neur de la déesse aux

yeux de pois­sons nous re­tient d’abord, au mi­li­eu des pa­ri­as, — clas­se réprouvée dont les mem­bres ne peu­vent avoir aucun rap­port avec les no­bles « deux fois nés ».

Puis Ma­dras et Bom­bay s’of­frent à notre vue;

Bom­bay avec sa mystéri­eu­se Tour du Si­len­ce, où sont exposés les ca­da­vres, en bute à la vo­ra­cité d’une nuée de vau­tours.

Puis pas­sent sur l’écran Uda-pour et Bi­ka­nir, cités toute hérissée de tem­ples et de pa­lais d’une ar­chi­tec­tu­re millénaire. Sui­vant eqs­ui­te les ca­ra­va­nes sans fin qui des déserts du Sind es­ca­la­dent les mon­tag­nes du Be­luchis­tan, dont les crêtes rosées bor­nent le pay­sa­ge, nous en­trons dans Tonk, la ville aux mille ba­zars, pour as­sis­ter peu après à des scènes d’un pit­to­resque im­pres­si­on­nant; parmi cel­les-ci, la tra­versée de l'Indus sur peaux de chèvres gonflées, est par­ti­cu­lièrement ty­pi­que.

L'Épouse du Grand Mogol.

Pour­tant, notre route con­ti­nue à tra­vers d’in­di­ci­bles beautés na­tu­rel­les, la route de Klo­ras­san vers Sa­mar­kand, qui passe par des gor­ges mon­tag­neu­ses, au bord des préci­pi­ces, nous conduit en Af­gha­nis­tan. Peu de fem­mes sont vi­si­bles: elles vi­vent en re­clu­ses, et l’amas de vête­ments qui les en­ve­lop­pent, ne per­met même pas de dis­tin­gu­er les traits voilés d'une épais­se den­tel­le. Par con­tre, dans les gor­ges pro­fon­des de ce pays mon­tag­neux, nom­breu­ses sont les ren­con­tres avec des moi­nes boud­his­tes, dont les uns se cou­vrent le vi­s­a­ge de mas­ques hi­deux, représen­tant des di­vi­nités préser­va­tri­ces, tan­dis que d’au­tres font grand cas de leurs « moulins à prière ».

La vallée de Klas­mir, aux splen­di­des flo­rai­sons, nous offre ses om­bra­ges. Nous y as­sis­tons, montés sur des éléphants à des chas­ses au tigre « man­geur d'hom­mes », puis pas­sons en revue rapi­de les échop­pes de La­ho­re. Puis c’est Dheli qui nous in­vi­te à as­sis­ter aux prou­esàes des plon­geurs, ou aux poses ex­ta­ti­ques de ses fa­kirs: les uns comme des fleurs bi­zar­res, res­tent des jours la tête en­fouie dans la terre; d’au­tres res­tent les bras levés pen­dant des mois; d’au­tres en­co­re adop­tent pour cou­che une plan­che percée de mille clous aux poin­tes ai­gues: tous ont les yeux bril­lants, une face exsan­gue, quel­que chose de pétrifié dans les ges­tes et l’al­lu­re.

Il est apai­sant, après ces spec­ta­cles, de voir se pro­fi­ler sur le ciel la belle or­don­nan­ce d’un pa­lais aux déli­ca­tes sculp­tu­res et tout de mar­b­re blanc: c'est le Tay-Ma­hal, « la mer­veil­le des mer­veil­les », élevée par l’Em­pe­reur Mogol Jehan à la mémoire de son épouse défunte; cel­le-ci, prin­ces­se-d'une beauté de rêve, avait — dit la légende — exigé un dou­ble ser­ment de son royal époux: lui res­ter fidèle après sa mort, et lui bâtir un mo­nu­ment de mar­b­re d’une beauté de ligne par­fai­te. Le Prin­ce obéit-il à la première exi­gen­ce de sa com­pag­ne, je ne sais; mais la se­con­de fût ob­servée,, comme en témoig­ne le trésor de goût ar­chi­tec­tu­ral, de­venu lieu de pèle­ri­na­ge, que re­produit notre page.

Mais on ne peut vi­si­ter l'Inde sans tou­cher Béna-rès, la plus an­ci­en­ne cité du monde, et le Gange sacré où se baig­ne­qt les fidèles, pour se laver de tout péché. Puis, il nous faut venir ad­mi­rer les eaux cal­mes du lac de Ben­ga­le, et le tem­ple qui abri­te l'idole de Jug­ger­naut, la plus sain­te et la plus cru­el­le di­vi­nité de ces lieux. Le dieu porté sur un char, les pèle­rins fa­na­ti­ques se je­tent sous les roues, lui fai­sant un

tapis de leurs corps..

Notre rapi­de résumé n'a pu in­sis­ter sur les cent con­tras­tes, les mille préjugés, des peu­ples tra­versés par l’ex­plo­ra­teur cinéaste. Le film lui-même, en donne une idée ap­pro-xi­ma­ti­ve.​M.​Lowell Tho­mas au­quel nous de­vons cette fresque uni­que a fait œuvre utile et in­struc­ti­ve, son mépris des dangers nous trou­ve pleins d’ad­mi­ra­ti­on. MAR­NIX.

Une femme af­gha­ne toute em­mail­lotée des pieds à la tête et voilée.

Fa­kirs, ayant adopté pour cou­che, une plan­che percée de clous aigu

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La Por­teu­se de- pain

D'tprès Xa­vier de MONTÉPÏN

Une première fois, Ovide So­li­veau fail­lit réussir à sup­pri­mer Lucie.

S’étant déguisé en baron exo­ti­que, le baron Ar­nold de Reiss, il avait con­quis les bon­nes grâces d’une ouvrière de Mme Au­gus­ti­ne, Aman­da Re­gai­my, une jeune fille de 22 ans, jolie cer­tes, por­tant,1a toi­let­te à ravir, mais dont les goûts de luxe dépas­sai­ent de beau­coup les (pos­si­bi­lités. Les bil­lets de mille d’Ovide lui avai­ent ou­vert le cœur et fait pren­d­re le faux baron pour un vieux beau du meil­leur monde. Un peu d’envie ai­dant, elle n’avait pas manqué de ba­var­der sur te comp­te de ses com­pag­nes, et par elle, Ovide était ad­mi­ra­ble­ment renseigné sur les faits et ges­tes de Lucie.

.Aussi, un soir que la jeune ouvrière de­vait aller à Co­lom­bes chez une bonne clien­te de Mme Au­gus­ti­ne, pour l'ha­bil­ler en vue d’un bal, le misérable, ayant eu le temps d'in­spec­ter les lieux et de choi­sir l’en­droit du guet-apens, avait at­ten­du près d’un petit bois désert l’en­fant désarmée, s’était jeté sur elle, l’avait frappée d’un cou­teau de cui­si­ne qu’il s’était pro­curé pour la cir­con­stan­ce, et l’avait laissée pour morte, au mi­li­eu de la route, dans la nuit.

Com­ment la Pro­vi­den­ce amena précisément cette nuit-là Maman Lison sur cette route, quel­ques mi­nu­tes après l'at­ten­tat, voilà ce que nous n’avons pas le temps de ra­con­ter. Le fait est qu’elle y.​vint, ren­con­tra le corps in­a­nimé qu’elle re­con­nut au clair de lune, ap­pe­la au se­cours, et fit trans­por­ter ta vic­ti­me

Le baron chez Lucie

dans la mai­son la plus pro­che, la mai­son d’un médecin heu­reu­se­ment, où elle fut si bien soignée, que huit jours après elle pou­vait ren-, trer dans Paris.

Les deux com­pli­ces avai­ent tri­omphé trop tôt.

Ils fu­rent stupéfaits d’ap­pren­d­re la guérison de Lucie. La bles­su­re n’était pas mor­tel­le. Le buse de fer du cor­set, en fai­sant dévier la laine du cou­teau, avait amor­ti le coup.

Ovide ne se tint pas pour battu.

Sous l’in­spi­ra­ti­on de Paul Har­mant, dont une sorte de pres­sen­ti­ment avait plu­si­eurs fois jeté l’an­gois­se dans le coéur, le faux baron prit le che­min de Joig­ny. Il fal­lait sa­voir qui était Lucie. Elle avait été déposée à l’hos­pi­ce des en­fants trouvés en 1861 ou 1862 et in­scri­te sous le ma­tri­cu­le 9. Mais qui l’avait déposée? C’était à cette même époque que Je­an­ne For­tier, em­pri­sonnée, con­damnée, avait dû lais­ser sa fil­let­te aux mains de sa nour­ri­ce. Il y avait con­nexi­on de dates. D’au­tres in­di­ces, comme une cer­tai­ne res­sem­blan­ce que Paul Har­mant avait cru sai­sir avec une image qu’il gar­dait dans le sou­ve­nir... Il fal­lait, sa­voir.

— Mais en quoi cela peut-il te ser­vir?

— Com­prends donc que si Lucie est bien la fille de Je­an­ne For­tier, et si c’est prouvé, elle de­vient l’en­fant d’une voleu­se, d’une in­cen­di­ai­re, de l'as­sas­sin de Jules Lah­roue, et que Lu­cien, fils de la vic­ti­me, la re­pous­se­ra cer­tai­ne­ment avec hor­reur.

— Par­fait! Bravo! C’est très fort.

— Alors il faut agir.

Ovide prit le train pour Joig­ny. Là, iî lui

Le baron Ar­nold de Reiss

fal­lait ob­te­nir com­mu­ni­ca­ti­on des re­gi­stres con­servés à la mai­rie et, si les prévi­si­ons d’Har­mant se trou­vai­ent réalisées, lui rap­por­ter la preu­ve, c’est-à-dire un pa­pier au­then­ti­que.

Ce n’était pas fa­ci­le.

11 fal­lait ti­ou­ver d’abord une com­pli­cité parmi les fonc­ti­on­nai­res de la mai­rie. Mais Ovide avait à ce point le génie du mal, qu’il mit tout de suite la main sur un mal­heu­reux en­detté, menacé par un créan­cier fu­ri­eux, prêt à tout pour sau­ver son hon­neur.

N’est-ce pas sou­vent ainsi? On veut sau­ver ce qu'on ap­pel­le son hon­neur et, pour cela, on com­met là pire vi­le­nie, on sa­cri­fie son hon­neur même.

Ainsi fit l'em­ployé indélicat.

Il remit à Ovide la feuil­le ar­rachée du re­gi­stre, sur la­quel­le se trou­vait le procès-ver­bal sui­vant:

« Moi, Mat h urina Frémy. nour­ri­ce à Joig­ny, après avoir déclaré au maire de Joig­ny, Mon­si­eur Du­che­min, qu'un en­fant du sexe féminin, mis chez moi 'en nour­ri­ce le 12 avril 1861, avait été laissé à ma char­ge par la mère, Je­an­ne For­tier, arrêtée et con­damnée de­puis pour cri­mes qua­li­fiés, j’ai été au­to­risée par M. le maire à déposer la dite pe­ti­te fille à l’hos­pi­ce des en­fants trouvés de Paris, ce que j’ai fait le 6.​avril 1862, et voici les'in­di­ca­ti­ons qui pour­rai­ent ser­vir par la suite à re­con­naître l’iden­tité de l’en­fant:

» A l’en­fant étai­ent joints: 1. une che­mi­se marquée L. F,; 2. une bras­sière idem; 3. une paire de bas id.; 4. un bon­net id.; 5. un fichu de laine; 6. deux lan­ges marqués J. F. Sig­nes par­ti­cu­liers, néant. Nom de la mère: Je­an­ne For­tier. Prénom de l’en­fant: Lucie. Nom de la .nour­ri­ce: Mathu­ri­ne Frémy. »

Sui­vai­ent les sig­na­tu­res du maire, de la nour­ri­ce et le ca­chet de la mai­rie.

Des nou­vel­les du fiancé

Maman Lison au che­vet de Lucie

— Pour une pièce au­then­ti­que, voilà une-, pièce au­then­ti­que, se disait So­li­veau. Tl fau­d­ra que mon ai­ma­ble cou­sin me la paie un prix res­pec­ta­ble. Aussi bien vaut-el­le pour lui cent fois son pe­sant d’or.

Il ne pou­vait mieux dire.

Dès que Paul Han­mant fut en pos­ses­si­on de la pièce en ques­ti­on, il s’ar­ran­gea pour avoir un en­tre­tien avec Lu­cien Lah­roue. Et comme, à un tour­nant de la con­ver­sa­ti­on, le jeune homme, résis­tant aux sol­li­ci­ta­ti­ons du père de Mary, al­lait jusqu’à dire:

Mais, com­pre­nez donc qu’en sau­vant ma­de­moi­sel­le Mary, je tu­e­rais celle que j’aime, ma chère Lucie.

L’in­du­striel pa­rais­sant céder à un élan irrésis­ti­ble, répli­quait:

— Et si celle que vous aimez est in­dig­ne de. vous?

— In­dig­ne de moi? Ah! ne dites pas cela, mon­si­eur, ne dites pas que ma chère Lucie est in­dig­ne de moi. C’est une ..​honnête fille.

Une en­fant trouvée, déposée il y a vingt et un ans, à l’hos­pi­ce, et in­scri­te sous le n. 9.

i.e sa­vez-vous?

•— Je le sais, oui, mon­si­eur.

Mais,, de qui est-el­le née, cette fille? Le sa­vez-vous?

Que m’im­por­te!

— Eh. oui! cela vous im­por­te, Lu­cien .Lah­roue. Gellt vous im­por­te, parce que celle que vous aimez est la fille de Je­an­ne Por­tier, l’as­sas­sin de votre père. Et je vais vous en don­ner la preu­ve irrécu­s­a­ble. ,

Un cri sourd s’éch­ap­pa du go­sier de Lu­cien.

il se lais­sa tom­ber sur une chai­se, les yeux ha­g­ards, tout le corps secoué par un trem­ble­ment con­vul­sif!

(A sui­vre.) Jean BLAI­SE.

MI­CHEL MAT­THYS Au­to-Pi­a­nos DU­CA­NO­LA, PHI­LIPPS, Rou­leaux

16, Rue de Stas­sart, BRUXEL­LES Téléph.: 153.92 PHI­LIPPS, avec re­pro­duc­ti­on du jeu de l’ar­tis­te


par­tir de ce jour-là, toute la ville déclara Min­nie très in­tel­li­gen­te.

Un jour, un étran­ger qui pas­sait en au­to­mo­bi­le, s’arrêta pour as­sis­ter aux prou­es­ses du garçon manqué. A la fin du jeu, il of­frit à Min­nie de l'ac­com­pag­ner chez elle, bien qu’il ne sut pas, à cause des vête­ments mas­culins qu’elle por­tait, qu'il eut af­fai­re à une jeune fille.

Lorsqu’elle ar­ri­va chez elle, Min­nie se mit en colère en voy­ant que son père, en état d’ivres­se, avait détruit le modèle d'un pont qu'il avait in­venté et mis un an à con­strui­re. Elle déclara à l’étran­ger que ce n’était pas la première fois qu'on avait vendu du whis­ky à son père, et que c’était son in­ten­ti­on de faire arrêter les con­tre­ban­diers qui, malgré la

Loi de pro­hi­bi­ti­on, con­ti­nu­ai­ent à ali­men­ter le « crime ».

Elle ob­tient du di­rec­teur d’un jour­nal qu’il con­sa­cre une page spor­ti­ve dans son édi­ti­on, et elle en de­vient la rédac­tri­ce. De cette façon, elle entre en rap­port avec l’élément spor­tif, espérant décou­vrir plus fa­ci­le­ment les con­tre­ban­diers de whis­ky.

Elle sur­veil­le l’arrivée des trains, et fait ainsi la con­nais­san­ce du Chef des Expédi­ti­ons James Lap­of-pi­titt qui tombe amou­reux d'elle. A deux re­pri­ses, l'étran­ger doit la sau­ver des pours­ui­tes de Lap­of-pi­titt.

Un cir­que ex­tra­or­di­nai­re vint bou­le­ver­ser la vie pai­si­ble des Trim­bul­lois.

Quel­ques temps plus ta*!, l’étran­ger décou­vrit

Une des plus sa­vou­reu­ses comédies dra­ma­ti­ques qui se puis­sent ima­gi­ner, un vrai régal sur­tout pour qui af­fec­ti­on­ne par­ti­cu­lièrement le genre cher à Mary Pick­ford et Flora Le. Bre­ton: celui où une jeune fille, presque en­co­re-une en­fant, est la pro­ta­go­nis­te, et où ses ave­n­tu­res se ter­mi­nent par la pu­ni­ti­on du ou des cou­pa­bles, et le ma­ria­ge de l’héroïne avec le jeune in­tel­li­gent et bon garçon sym­pa­thi­que qui l'a tirée de maints mau­vais pas...

D’ail­leurs, jugez du scénario:

Min­nie était un garçon manqué, et scan­da­li­sait con­stam­ment les ha­bi­tants de la pe­ti­te ville de Trim­bull, une ville vrai­ment ex­tra­or­di­nai­re. Na­tu­rel­le­ment, Minne n’ai­mait pas s'oc­cu­per du ménage. Un jour qu’elle dési­rait faire une par­tie de ba­se-bail avèc son ca­ma­ra­de Sam Chui­fis­sac, son père lui de­man­da de bat­tre le tapis du salon. Min­nie de­vint très per­plexe. Puis, elle eut une idée mer­veil­leu­se. Ellle at­ta­cha un petit balai à la queue de Vénus, son vieux che­val, amena ce­lui-ci près du tapis qu’elle avait sus­pen­du, puis alla jouer sa par­tie.

Le che­val en vou­lant chas­ser les mou­ches au­tour de lui, fit na­tu­rel­le­ment le tra­vail de Min­nie. A

dans la salle des expédi­ti­ons, des cais­ses et une bar­ri­que de whis­ky, mais il les lais­sa à leur place afin de pou­voir met­tre la main sur les con­tre­ban­diers.

Quel­ques jours après, Sam Chui­fis­sac, se trou­vant dans une gran­ge, le par­quet céda sous lui et il tomba dans une pièce rem­p­lie de cais­ses de whis­ky. 11 fut sur­pris et at­taché par James Lap­of­pi­titt.

Quel­ques in­stant après, l'étran­ger sur­prit James ven­dant du whis­ky au père de Min­nie. Le cou­pa­ble tenta de se faire in­no­cen­ter et eut re­cours à un ter­ri­ble in­cen­die, mais ce fut en vain. La po­li­ce l'arrêta, et l'in­con­nu qui n'était autre qu’un fonc­ti­on­nai­re des Con­tri­bu­ti­ons, épousa Min­nie, l’ex­tra­or­di­nai­re garçon manqué.

Après les films où la loi de pro­hi­bi­ti­on était « tirée en bou­teil­le » en voici donc un qui prend fait et cause pour ceux qui l’ob­ser­vent. Il en faut pour tous les goûts, n’est-ce pas? D’ail­leurs, en voy­ant les ima­ges du « garçon manqué » se dérou­ler de­vant les yeux, on ne se pose pas la ques­ti­on de sa­voir si la loi est juste ou non; on est seu­le­ment ravi de sa­vou­rer de Je belle photo et d’as­sis­ter à une char­man­te comédie, plei­ne d’imprévu et d’hu­mour. M.K.


Nou­vel­les cinéma­to­grap­hi­ques

* * * Ru­dolfo et Nat­a­cha. — Sous le titre « Qua-iis Ar­ti­fex », notre confrère A. Mar­tel sig­na­le un mode de pu­bli­cité cher à cer­tai­nes fir­mes et ar­tis­tes, con­sis­tant,à com­mu­ni­quer à la pres­se le moind­re in­ci­dent de la vie des étoi­les; et ce dans un uni­que but pu­bli­ci­tai­re. Et voici com­ment débute l’ar­ti­cu­let « Qua­lis Ar­ti­fex », tel que nous l'avons découpé dans la Cinéma­to­grap­hie Française.

« Je ne sais s'il a le nez rond, mais ce dont je suis sûr, c'est que Ru­dolfo V alen­ti­no, le jeune pre­mier de cinéma, qui a fait cro­quer la pomme à tant de fil­les d'Eve, aux Etats-Unis, a le génie de la pu­bli­cité. Après avoir fait an­non­cer à tous les échos qu’il venait d’épou­ser la càris­si-ma Nat­a­cha Ram­bo­wa — comme je te pous­se — le voilà — ecce homo — qui lais­se cla­mer par la pres­se que trois cent soixan­te-deux jeu­nes fil­les -- pas une de moins­se (sic) — ap­par­te­nant ou ayant ap­par­te­nu aux meil­leures fa­mil­les des deux hémisphères

je te crois, Be­noit — s'étai­ent toquées de son ana­to­mie et que la plu­part avai­ent juré, en cra­chant sur... l’hôtel qui eût dû abri­ter leurs amours, être réso­lues à en... mou­rir * si leur flam­me de­meu­rait in­cour­onnée ».

» Ras­su­rez-vous. L’épidémie sera vite enrayée. Ram­bo­wa Nat­a­cha se char­gera bien de décour­on-

Rudoph Va­len­ti­no et Nat­a­cha Ram­bo­wa

ner les flam­mes dont Ru­dolfo le Mag­ni­fi­que pour ruit arder... à l’en­droit de ses... pour­sui­van­tes... »

* * * L'édi­teur n'est pas bi­bliophi­le. — Récem. ment on eut be­soin dans un stu­dio fort connu d’un livre assez vo­lu­mi­neux pour fi­gu­rer sur un pu­pi­tre. Le met­teur en scène alla fouil­ler dans la bi­bli­othèque annexée au stu­dio; il en re­vint avec un poud­reux in-fo­lio qu’il se mit in­con­ti­nent en de­voir d'ou­vrir à l’en­droit du titre. Quel­le ne fut pas sa sur­pri­se de.​constater qu’il avait sous les yeux une des plus an­ci­en­nes et plus rares édiyf tions des « Vie# des Hom­mes Il­lu­stres », de Plu­tar­que, tra­d­ui­te par le bon Amyot, et que, en haut du pre­mier feuil­let fi­gu­rait la sig­na­tu­re au­then­ti­que du déli­ci­eux écri­vain avec une dédi­ca­ce au Roi.

Notre met­teur en scène, qui a des let­tres, en de­meu­ra tout éberlué et rap­por­ta res­pec­tu­eu­se­ment le vo­lu­me à l’un des grands, très grands pa­trons de la Mai­son à qui, d’ail­leurs, on eut quel­que peine à faire com­pren­d­re lni va­leur d’un tel ou­vra­ge!

» * * Au­tour de » La Ba­tail­le ». — C'en est fait: l'ex­cel­lent ac­teur Sig­no­ret, qui avait été engagé par MM. Delac, Van­dal et Au­bert, pour tour­ner le rôle du pein­tre Jean François Felze, dans le film tiré de La Ba­tail­le a rompu son con­trat d'un com­mun ac­cord avec les édi­teurs. C’est Jean Dax, le ta­len­tu­eux -ar­tis­te, qui prend la suc­ces­si­on de Sig­no­ret.

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sur l’écran

oooo­coooooooooooâoooooooooo­coooa­ooooooooO

Les Yeux s’ou­vrent i

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jkOOOOOOOOOOOOOGOG/jgr­r­VoOOOQOOOOOO­COOOO COO OOOOOOOOOO­CO 0 00000009/ /90000000000000 O300000000000OOOOOOOOOOOOOOOOOQOOOOOOOOO­COOOOOOOOOOOOOOOOOOO Y

Voici un grand film, dont la pro­ta­go­nis­te — la femme caméë, comme l'ap­pel­lent nos amis yan­kees — n’a point en­co­re eu l’heur d’être présentée à nos lec­teurs, aux premières pages de « Ciné-Re­vue ». Dolorès Cas­si­nel­li est ce­pen­dant une des meil­leures ar­tis­tes cinégrap­hi­ques de Ca­li­for­nie, mais peu nom­breu­ses sont les pro­duc­ti­ons qu’elle nime de son jeu sa­vant, de sa sculp­tu­ra­le et trou­blan­te beauté.

Ita­li­en­ne, née à Rome, Mme Cas­si­nel­li a passé la ma­jeu­re par­tie de sa vie_ outre At­lan­ti­que. Sa voix de so­pra­no sem­blait la des­ti­ner à l'opéra, mais elle a dit adieu aux fçux de la rampe, et il lui a plu de se dévouer à l’écran. Elle fut sacrée Star au cours de ses dernières créati­ons: Le Droit de Men­tir et Le Ver­tu­eux modèle; on a aussi an­noncé d’elle une pro­duc­ti­on tirée de la nou­vel­le d’Ouida Bergère, Peter Ib­bet­son.

Dolorès Cas­si­nel­li, la femme à la plus par­fai­te plas­ti­que, au dire des réali­sa­teurs améri­cains, a une mer­veil­leu­se che­ve­lu­re « aile de cor­beau » et des yeux de jais. Ses traits re­produits dans la glai­se et la pier­re par plu­si­eurs ar­tis­tes, ont fait naître des chefs-d’œuvre de sculp­tu­re, entre au­tres le buste de mar­b­re blanc qui fut exposé cette sai­son au Me­tro­po­li­tan Mu­se­um de New-York.

Le fait seul que cette célèbre ar­tis­te a prêté sa ol­la­bo­ra­ti­on à Les Yeux s'ou­vrent suf­firait à en as­su­rer le succès: il sied ce­pen­dant d’ajou­ter que cette œuvre rem­plit tant au point de v.​ue de choix de décors, que de l'ha­bi­le mise en scène, et de l'in­ter­préta­ti­on générale, tout ce que Ton peut sou­hai­ter; qu’enfîn la photo très clai­re est une joie à nos re­gards.

Le scénario de cette pro­duc­ti­on s'in­spi­re tout d’abord de celui des films po­li­ciers; ce genre, in­jus­te­ment con­damné, est en effet réha­bi­lité aux yeux de tous au­jourd'hui de­puis que les événe­ments ont montré que le pu­blic y avait puisé maint

Dolorès Cas­si­nel­li.

renseig­ne­ment précieux. Dans le cas spécial des Yeux qui s'ou­vrent, il se bro­che sur l'ac­ti­on une ques­ti­on qui intéresse l’homme de sci­en­ce et le phi­lan­thro­pe: celle de sa­voir si cer­tains.aveug­les par ac­ci­dent, peu­vent re­cou­vrir la vue au cours d’une émo­ti­on vi­o­len­te. Enfin le récit lui-même, dont nous re­pro­duisons ici les traits prin­ci­paux, est des plus cap­ti­vant.

Le di­man­che après-mi­di, dans un quar­tier tran­quil­le de la City. Soud­ain, on en­tend des cris sor­tant de la mai­son des Hol­mes. Le voi­sin Char­les

Ray­mond en­ten­dant ces ap­pels, ac­court un re­vol­ver à la main, et la foule le suit. Arrivé au seuil de la de­meu­re ils voi­ent un homme en sor­tir, tête nue et les traits agités. Ray­mond l’at­teint d'une balle à l’épaule, la po­li­ce ac­court, et trou­ve Miss Cyn­thia Hol­mes, la fille aveu­g­le du ban­qui­er, sans con­nais­san­ce, et *, sa com­pag­ne Nancy Wright, morte... Les re­cher­ches dans la

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cham­bre amènent la trou­vail­le d'une canne et d’un cha­peau marqué V. B. Cyn­thia ques­ti­onnée, ne peut éclair­cir le drame: elle ra­con­te qu'elle était seule dans la cham­bre; son père et sa sœur étant en cour­ses; que Nancy se trou­vait dans la pièce at­te­nan­te. En­ten­dant un bruit de pas in­u­sité, elle de­man­da: « qui est là? ». Pour toute réponse, un in­con­nu est entré, l’a em­brassée vi­o­l­em­ment, la cou­vrant de bai­sers, malgré ses ef­forts pour se débar­ras­ser du téméraire. Frappée sans doute par le bruit de la lutte, Nancy est entrée, mais l'in­con­nu a dû la re­pous­ser ou la bles­ser, car elle s'est abatt­ue .. Le meur­t­rier a quitté aus­sitôt la mai­son. Miss Cyn­thia ne sau­rait le re­con­naître!

A l'in­fir­me­rie, l'in­spec­teur Hay­den in­ter­ro­ge le pri­son­nier, qui dit se nom­mer Vic­tor Bay­ley, et re­con­naît comme lui ap­par­te­nant la canne et le cha­peau, — mais il pro­tes­te de son in­no­cen­ce. Il prétend qu’il se ren­dait chez Miss Hol­mes, lorsqu'il en­ten­dit les cris; qu’il s’est précipité dans la bi­bli­othèque, où il a trouvé les deux jeu­nes fem­mes comme un in­stant après cha­cun a pu la voir; des bruits de pas l’ont attiré dans la pièce at­te­nan­te, il a voulu pour­sui­vre le cou­pa­ble, mais en sor­tant une balle l’a abatt­ue...

Nous voici aux' jours du procès.

Ray­mond, dont le geste im­pul­sif a blessé Vic­tor Bay­ley, et l’in­spec­teur Hay­den, sont témoins à char­ge. La défense ne peut s'ap­puy­er que sur l'aveu­g­le Miss Cyn­thia, qui déclare ne point « re­con­naître » au tou­cher son agres­seur; mais son témoig­na­ge est déclaré in­ac­cep­ta­ble, puis­que sa cécité l’empêche de préciser ce qui s’est passé.

Alors, avec l’ac­cent du dése­spoir, Vic­tor Bay­ley as­su­me sa prop­re défense. Il conte com­ment il con­nut Miss Hol­mes au cours d’une récep­ti­on; com­ment, con­quis par sa grâce, il de­vint un fa­mi­lier de la mai­son Hol­mes; com­ment il passa main­te heure à ses côtés, écou­tant ravi son jeu de harpe ou de piano...

Mais le dis­trict at­tor­ney ne se lais­se pas con­vain­cre, et in­sis­te sur le fait qu'il fu­y­ait les lieux du crime... Après des heures de délibéra­ti­on, on connaît le ver­dict; « guil­ty » (cou­pa­ble). Cyn­thia, dans u7 cri d’im­puis­san­ce, tombe dans lL. bras de son père, tan­dis que se vide la salle. La jeune fille, dès lors tou­jours en proie à une idée fixe, ne s’intéresse plus à rien qui ne puis­se aider à in­no­cen­ter son ami.

On es­saie alors de trou­ver un déri­va­tif à ses pensées, en l’in­vi­tant à vi­si­ter des in­stal­la­ti­ons d’aveug­les; peut-être vou­d­ra-t-el­le don­ner une fête au bénéfice de ces déshérités? Après quel­ques se­mai­nes, le con­cert est an­noncé en effet. Cle­mens a invité War­ren à cette au­di­ti­on; ce­lui-ci s'ex­cu­se d’abord, mais fi­na­le­ment ac­cep­te.

Au cours de la soirée. Cyn­thia chan­te avec toute son âme, — mais son âme est toute entière auprès du mal­heu­reux Bay­ley, seul en sa pri­son étroi­te. Les ac­cents d’une idéale pureté ont con­quis Cle­mens, qui entraîne War­ren, aux fins de féli­ci­ter la can­ta­tri­ce. Mais en tou­chant la main de War­ren, Cyn­thia tres­sail­le, elle a re­con­nu le cou­pa­ble-« voici la main de l'homme qui m’a at­ta­quée! » crie-t-el­le! Ner­veux, War­ren ren­tre chez lui, fait (' va­li­se, part...

Mais l’in­spec­teur ar­ri­ve: Cyn­thia lui conte les

faits. Il ne peut se résoud­re à arrêter War­ren, les présomp­ti­ons lui sem­blent trop min­ces; mais il le sur­veil­le­ra. Arrivé avec Cle­mens près de sa de­meu­re, tous deux voi­ent sor­tir War­ren avec sa va­li­se.

Hay­den le suit jusqu'à la gare; il l’abor­de dans le fu-noir, parle de cho­ses et au­tres, puis met la con­ver­sa­ti­on sur les aveug­les, et voit sur lè vi­s­a­ge de son in-ter­lo­cu­teur les mar­ques d’une émo­ti­on gran­dis­san­te.

Arrêté enfin,

War­ren con­fes­se

son crime; et bientôt Bay­ley voit s’ou­vrir les por­tes

de sa pri­son, et la li­berté lui est ren­due...

Ce récit filmé a un dénou­e­ment plus heu­reux en­co­re: car Bay­ley épouse celle qui l'a sauvé, une ère de bon­heur s’ouvre pour tous deux; bientôt un bébé va met­tre le com­ble à leur joie! Et tan­dis que l’en­fant vient au jour, la mère, aveu­g­le de­puis des années, s’écrie folle d’éton­ne­ment: « je vois, je vois! merci, mon Dieu, de tant de bon­heurs! » EMCÉ.

Po­li­ce et Cinéma

Il nous a été donné, ces jours der­niers, d’as­sis­ter à une scène bien amu­san­te.

On tour­nait à la Santé la sor­tie de pri­son de Jac­ques Ram­bert, le père du Petit Jac­ques. L’ap­pareil avait été in­stallé dans un petit café en face de la porte de la Santé.

Le sym­pa­thi­que Henri Bau­din, qui in­ter­prète ce

rôle avec, sa maîtrise ha­bi­tu­el­le, répétant la scène se trou­vait à l’intérieur de la pri­son. Il sor­tit; à quel­ques-pas sta­ti­on­nai­ent deux bra­ves agents qui jetèrent un re­gard in­différent sur ce * client » qui mar­quait plutôt mal.

On tour­na une première fois et Bau­din res­sor­tit de la Santé, nos bra­ves agents fu­rent étonnés de re­voir le même « client ».

On re­prit la scène et Bau­din sor­tit une troi­sième fois! Ceci dépas­sait l’ima­gi­na­ti­on et les gar­diens de la Société s’avancèrent vers Bau­din avec l’in­ten­ti­on bien évi­den­te de le faire ren­trer d’où il sor­tait trop sou­vent à leur gré.

Mais au même in­stant Bau­din ren­trait dans le petit café d’où l’ap­pareil était braqué. Ce fut un éclat de rire général, Lan­nes et Bau­let, malgré leur calme et, leur pla­ci­dité ha­bi­tu­els se tor­dai­ent de rire... et tout se ter­mi­na par une tournée «suT­zinc» 1

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ÉCHOS

Le Cinéma le Di­man­che

En Amérique, comme par­tout aiüeuis, ce sont -les représen­tants de l’ordre pu­blic qui sont Je mieux à même de juger Je bien que fait le cinéma sur les clas­ses ouvrières sur­tout. Lies of­fi­ciers de lia po­li­ce ne ces­sent de répéter com­bien leur 'tâche est fa­ci­litée par le fait que l'ou­vrier se rend1 au cinéma, en fa­mi­ii­le, les sa­me­dis et di­man­ches soir, au -lieu de faire, chez Je mar­chand de vin, Je lon­gues sta­ti­ons qui sou­vent se ter­mi­nent par dies scan­da­les dans les rues. Pour les jeu­nes yens aussi le cinéma est à la ifdis un plai­sir et un abri.

Pour­quoi donc les représen­tants des re­li­gi­ons, ceux-là même qui de­vrai­ent se réjouir d£ ee que les ten­ta­ti­ons mau­vai­ses de la rue et des cafés se trou­vent di­mi­nuées, ceux qui ont char­ge d’âmes, sont-iils tel­le­ment opposés à t’aide qui .leur est of­fer­te? Les .heures de spec­ta­cles dans les cinémas ne gênent en rien les (heures des of­fi­ces re­li­gi­eux:, .mais en ad­met­tant que cela soit, il est cer­tain que ces per­son­nes qui préfèrent le cinéma à l'église n’irai­ent pas plus à l’église si le .cinéma n’exi­s­tait pas.

'Ce­pen­dant, à New-York, les péti­ti­ons du clergé et des as­so­ci­a­ti­ons pour la préven­ti­on du crime etc., etc., ont en­co­re été signées dernièrement. Dans l’Etat de Ohio, des ex­ploi­tants qui avai­ent ou­vert leurs sal­les te di­man­che ont été aus­sitôt arrêtés; ils ont alors bru­yam­ment .pro­testé con­tre les com­merçants qui ou­vrai­ent leurs mai­sons Je di­man­che aus-. si. La 'Cham­bre de Com­mer­ce s’est enfin émue et va es­say­er d’ar­ran­ger les cho­ses à la sa­tis­fac­ti­on de tous.

Qu’en résul­te­ra-t-il?

Opi­ni­on au­to­risée

Dams un très re­mar­qua­ble ar­ti­cle, Asta . Niel­sen déve­lop­pe cerne these, que le jeu muet est le plus puis­sant, plus 'im­pres­si­on nant, plus trou­blant que Je jeu parlé. — Elle émet aussi l'appréci­a­ti­on sui­van­te, aussi ori gi­na­le que juste:

« Le verbe n’est qu’un auxi­li­ai­re en­nuy­eux du film. La force et ia beauté de l’art nou­veau réside dans son ca­ractère d’art muet. C’est, ce qu'il .y a de plus in­ti­me et de plus sim­ple en nous qui .s’ex­pri­me sans pa­ro­les. Les pa­ro­les peu­vent ca­cher beau­coup; elles sont comme les béquil­les du mens­on­ge. Un vi­s­a­ge qui parle peut men­tir, un vi­s­a­ge qui ne parle pas ne le peut, c’est-à-dire ne peut don­ner que ce qui est en lui. derrière lui — rien de plus.

«C’est, ce qui, dans notre art, rend dif­fi­ci­le ia tâche de tous: au­teur, in­ter­prète, .régis­seur ou met­teur en scène. Le film, en effet, c’est de ta-a vie; ii:l est bien plus près die la vie réelle que toute autre bran­che de l’art. »

Une ligue con­tre l’im­mo­ra­lité des films

Une ligue vient de se créer à Genève pou R lut­ter con­tre les films im­mo­raux, sou­te­nant que la jeu­nes­se est per­ver­tie par Je cinéma. Ce ligue a même adressé des cir­cu­lai­res aux di­rec­teurs de cinéma en les som­mant d’avoir à .mieux choi­sir leurs film­ais. « Décidément, écrit avec rai­son un confrère, ces pu­ris­tes, ti­en­nent à prou­ver qu’iilis ne vont ja­mais au cinéma, en l’at­ta­quant si naïve­ment! »

La chas­se aux frau­deurs

Un pro­duc­teur améri­cain va sor­tir une série de films courts des­tinés à dénon­cer les ma­noeu­vres des frau­deurs en .matières ali­men­tai­res et à met­tre le pu­blic en garde con­tre les com­merçants sans scru­pu­les chaque jour plue nom­breux.

Voilà aussi pour quel­ques réali­sa­teur belge un ex­cel­lent sujet de film. Idée à creu­ser.

Don Qui­chot­te

de... l’ou­tre-Man­che

Les An­glais, et cela leur a valu d’être hon­nis par Un confrère es­pag­nol, réali­sent un Don Qui­chot­te sous la di­rec­ti­on du met­teur en scène Mauri­ce El-vey. Tous les tra­vaux prépa­ra­toi­res étant ef­fec­tués, les pri­ses de vues vi­en­nent de com­men­cer.

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