Programma van 1 tot 6 sep. 1923



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#540

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MOTF­SE VE­DET­TE

TAHL ßAPf LLAni

Paul Ca­pel­la­ni est le plus bou­le­var­dier des jeu­nes pre­miers français.

Son élégance, son style imp­ec­ca­ble, lui ont valu des succès répétés et ses créati­ons ont compté parmi les plus im­por­tan­tes et les plus bril­lan­tes du théâtre con­tem­po­rain.

Paul Ca­pel­la­ni, après de so­li­des études au Collège Sain­te-Bar­be, tra­vail­la pour l’Ecole des Beaux-Arts, sec­ti­on sculp­tu­re. Très jeune — il avait à peine quin­ze ans — il ex­po­sa au Salon des Ar­tis­tes français, un buste qui at­ti­ra sur lui l'at­ten­ti­on. Son gros succès dans cet art fut L'Enlisé du Mont Saint-Mi­chel qu’il ex­po­sa en 1910.

En­tretemps, il mon­tait dans son ( ( dier des représen­ta­ti­ons théâtra­les d’ama­teurs. C’est ainsi qu’il prit goût au théâtre. Poussé par l’émi­nent sociétaire de la Comédie-Française,

Mauri­ce de Féraudy, il se présenta au Con­ser­va­toi­re et y fut admis dans la clas­se de M. Le Bargy. Il sor­tit du Con­ser­va­toi­re lauréat de tragédie et de comédie et fut immédia­te­ment engagé par Gémier, qui di­ri­ge­ait alors la Re­nais­san­ce, pour créer le rôle de Ca­mil­le Des­moulins dans une pièce de Ro­main Roland: Le 14 Juil­let. De là, il passa créer Gil Bias de San­til­la­ne à la Porte Saint-Mar­tin.

An­toi­ne le prit à son théâtre et lui fît in­ter­préter no­tam­ment le réper­toi­re sha­ke­spe­a­rien. Quand An­toi­ne fut nommé di­rec­teur de l’Odéon, Ca­pel­la­ni l’y sui­vit et y con­nut d’au­tres succès.

Appelé par le grand comédien Lu­cien Guit­ry, il créa à ses côtés L'Emigré, Ser­vir, Kis­met.

Puis, ave­c­Tar­ri­de, il fit plu­si­eurs créati­ons im­por­tan­tes à la Re­nais­san­ce dont La Ga­mi­ne.

11 joua Les Pe­tits avec Eve La­va­l­lière et passa au Vau­de­vil­le, où il créa avec tant de brio et d'émo­ti­on

le rôle d’André d'Egu­zon de La Belle Ave­n­tu­re. Il fut alors engagé à la Comédie-Française. La gu­er­re éclata. Sitôt la sig­na­tu­re de la paix, Ca­pel­la­ni de­man­da sa rési­li­a­ti­on et ne débuta pas aux Français.

Il fut l’in­ter­prète fa­vo­ri de Ba­tail­le dont il créa Le Phalène, Le Scan­da­le, La Pos­ses­si­on.

11 créa Comédi­en­ne aux Nou­veautés et son der­nier succès fut dans Les Che­vaux de Trois, au co­quet théâtre de la Po­ti­nière.

Le cinéma tenta de bonne heure le sym­pa­thi­que jeune pre­mier. Il fut Tun des pre­miers ar­tis­tes français qui « tournèrent ».

Avant la gu­er­re, il comp­tait déjà à son actif un nom­bre res­pec­ta­ble de films dans lesquels il aVait in­ter­prété les prin­ci­paux rôles.

Ci­tons pour mémoire:

Pa­trie! 93! Cy­ra­no de Ber­ge­rac, La Glu, Roger -la-Hon­te, Peau de Cha­grin, La Faute de Jean Per­lot, Don Juan, La Vie de Bohème, Le Roi s'amuse. Les Mystères de Paris, La Mai­son du Baig­neur, Marie Tudor, etc., qui fu­rent édités par

Paul Ca­pel­la­ni et Su­zan­ne De&prés, dans Le Car­na­val des Vérités, de Mar­cel L’Her­bier.


ROYAL - ZOOL­OGIE CI­NE­MA

Dans la Blan­cheur des Nei­ges

PRO­GRAM­ME DU 1 AU 6 SEP­TEM­BRE

Auber

Drame des Régions Po­lai­res in­ter­prété par Fran­ck Mayo.

Dans l’im­men­se éten­due des plai­nes du Ca­na­da, im­men­ses plai­nes ta­pissées de nei­ges en hiver et où, en été, les ar­bres se cou­vrent de fleurs, les hom­mes et les ar­bres crois­sent forts et droits. Pier­re Bap­tis­te vi­vait là, à la Gran­de Pel­le­te­rie du Fort Rou­bi­de­aux. .

La pel­le­te­rie était dirigée par André Val­lois qui était aidé dans sa tâche par sa fille Mar­cel­le, jeune fille pure et belle qui fai­sait la joie et la gaieté du fort.

Re­gi­nald Stan­nard, riche An­glais, vint un jour dans les pa­ra­ges à la re­cher­che d’une mine d’or que lui avait légué un pa­rent décédé. Arrivé au fort il se mit immédia­te­ment en quête d’un guide sus­cep­ti­ble, sur les in­di­ca­ti­ons qu’il don­ne­rait, de re­trou­ver l’en­droit exact où sc trou­vait cette mine.

Le jour de son arrivée, par le plus pur des ha­sards, il ren­con­tra à Rou­bi­de­aux un ami d’en­fan­ce Nef­fer­ton, qui cher­chait for­tu­ne dans ces lieux pour­tant ‘si pou hos­pi­ta­liers. Nef­fer­ton n’eut de. cesse, après avoir dérobé à Stan­nard sa carte et son plan, qu’à faire par­tir ce der­nier avec un guide choi­si par lui avec la mis­si­on bien arrêtée de faire dis­pa­raître son ami.

Au jour fixé pour le départ de l’expédi­ti­on et malgré les avis de Pier­re Bap­tis­te, de ne pas par­tir par un temps aussi in­cer­tain, la ca­ra­va­ne se met en route, mais est sur­pri­se peu après par une tempête de neige qui fait fu­reur. Mar­cel­le Val­lois qui, par in­stinct, avait deviné le ca­ractère de Mon­si­eur Stan­nard, pour qui elle s’était prise d’amitié, sup­plie son ami Pier­re très au cou­rant de tous les détours de la région, de se por­ter au se­cours de lui. A grand re­gret Pier­re se met en route et décou­vre peu après les corps de Stan­nard et de son guide en­se­ve­lis dans les nei­gep. Il pro­di­gue ses soins à Stan­nard blessé et le ramène au fort. Après lui avoir fait voir sous quel­les mau­vai­ses in­spi­ra­ti­ons il avait ac­cepté de par­tir en expédi­ti­on, il finit par gag­ner la con­fi­an­ce de Stan­nard et ce­lui-ci lui fait la pro­po­si­ti­on de faire à deux la re­cher­che et d’ex­ploi­ter pour leur comp­te la mine aus­sitôt cel­le-ci trouvée.

Une, fois guéri, Pier­re et M. Stan­nard se met­tent en route et après di­vers ava­tars sur leur che­min, fi­nis­sent par trou­ver l’en­droit où se trou-YSÜ la mine tant, re­cherchée.

Stan­nard, de plus en plus épris du désir de re­voir et son pays et sa fiancée, qu’il avait laissée à Lond­res, fait le don à Pier­re de sa mine et quit­te Rou­bi­de­aux en lais­sant le sou­ve­nir d’un ga­lant homme, comme sou­vent les ha­bi­tants de ces mal­heu­reu­ses contrées dési­re­rai­ent en voir.

La Muet­te de Por­ti­ci

(ou­ver­tu­re)

La Fer­ron­ne­rie d’Art

Gas­pard, fran­che ca­nail­le

Suns­hi­ne Comédie

Au Brésil im­men­se....E. Moort

(Fox-trot)

Le Dou­ble Piège

Comédie

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Dans la Blan­cheur des Nei­ges

drame en 5 par­ties avec FRANK MAYO

PRO­GRAM­MA VAN 1 TOT 6 SEP­TEM­BER

1. De Stom­me van Por­ti­ci

(ope­ning­stuk)

Auber

Kunst­ij­zer­sme­de­rij Gas­pard, de ploert

Suns­hi­ne tooneel­spel

4. In het uit­ge­strek­te Bra­zi­lië . . . . E MoOîl

(Fox-t ot)

De Dub­be­le Val­strik

Tooneel­spel

Mme But­ter­fly....G. Puc­ci­ni

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In de Blank­heid van de Sneeuw

drama in 5 dee­len met FRANK MAYO

Se­mai­ne pro­chai­ne - Le su­per­be film

LE LYS ROUGE

d’après l’œuvre d’Ana­to­le Fran­ce et in­ter­prétée par SU­ZAN­NE DELVÉ

Pro­chai­ne­ment le film sen­sa­ti­on­nel

L’Af­ri­que Mystéri­eu­se

ln de Blank­heid van de Sneeuw

In den pel­le­rij win­kel van Fort Rou­bi­de­aux, in het hart­je van Ka­na­da, waar wonen: André Val­lois, zijn doch­ter Mar­cel­le — een pas ont­lo­ken roos — en Pier­re-Bap­list, komt op ze­ke­ren dag een rijke En­gel­sch­man: Re­gi­nald Stan­nard, toe. Hij had een goud­mijn van een af­ge­stor­ven fa­mi­lie­lid geërfd en zocht nu in die on­her­berg­za­me stre­ken een ge­schik­te gids om die mijn te vin­den. Door een lou­ter toe­vat ont­moet­te hij hier een vriend uit zijn kin­der­ja­ren: Nef­fer­ton, die ech­ter die oude ge­ne­gen­heid ge­bruik­te om het plan der mijn te ont­fut­se­len en een gids om­kocht om Stan­nard uit den weg tc rui­men.

Den dag vast­ge­steld voor het ver­trek,. en niet­te­gen­staan­de de raad­ge­vin­gen van Pier­re-Bap­tist, om niet te ver­trek­ken met zulk een on­ze­ker weer, zet de ka­ra­vaan zich toch op weg, maar wordt over­val­len door een vree­se­lij­ken sneeuw­storm. Aan­ge­zet door Mar­cel­le —- die voor Stan­nard een in­stinkt­ma­ti­ge vriend­schap had op­ge­vat, — om de on­ge­luk­ki­ger! te hel­pen, snelt Pier­re hen ter hulp, redt hen van een ze­ke­ren dood en voert hen mee naar het Fort.

Lang­zaam wint Pier­re het ver­trou­wen van Stan­nard, die hem voor­s­teit samen de mijn te zoe­ken en ze dan uit te baten. Her­steld van de be­ko­men won­den, zet­ten beide man­nen zich op weg en na lal van voor­val­len vin­den zij ein­de­lijk de zoo be­trach­te mijn.

Stan­nard voelt zich ech­ter on­weer­staan­baar aan­ge­trokkén én door zijn land, én door zijn ver­loof­de die hij Ie Lon­den ach­ter­liet. Hij ver­trekt dan ook uit dat woes­te land, na de mijn aan Pier­re te heb­ben ge­schon­ken, ach­ter­la­tend een on­uit­wis­ba­re her­in­ne­ring van een man zpo­als men er zel­den ont­moet...

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Après la gu­er­re, il re­vint aux stu­dios.

Ayant été engagé par plu­si­eurs gran­des mai­sons améri­cai­nes, il tour­na suc­ces­si­ve­ment et mit lui-même en scène aux Etats-Unis:

La Dame aux Camélias, Dark Si­len­ce, La Vie de Bohème, The Com­mon Law, Ea­siest Way, One law for Both, Bab­bling thon­gue qui fu­rent édités par «World Films » et « Se­lect Films ».

II par­tit en­s­ui­te en Amérique du Sud où il in­ter­préta et di­ri­gea un grand scénario: Hasta Donde?

Re­ve­nu en Fran­ce, il tour­na chez Gau­mont avec Mar­cel L'Her­bier, Le Ber­cail, de Bern­stein. Le Car­na­val des Vérités avec Su­zan­ne Després et De la Coupe aux Lèvres à la Ph­ocea-Film; il fut le bril­lant in­ter­prète de L'Etau et Su­zan­ne et les Bri­gan­ds avec la re­grettée Su­zan­ne Gran­dais. Puis il fit son der­nier film chez Mer-can­ton, Phro­so, qui fut édité il n'y a que quel­ques mois et qui ob­tint un très vif succès.

Les pro­jets de Paul Ca­pel­la­ni sont vas­tes et intéres­sants, pour un très pro­chain ave­n­ir. La discrétion nous in­ter­dit de révéler ici les des­seins du dis­tin­gué comédien. Nous nous per­met­trons sim­ple­ment d'an­non­cer à nos lec­teurs qu'ils auront sous peu l’oc­ca­si­on d’ap­plau­dir dans un film intéres­sant et ori­gi­nal le plus sym­pa­thi­que des ar­tis­tes pa­ri­siens et le plus par­fait gent­le­man dont s’ho­no­re à juste titre l’Art français.

J. de FOR­GEAC.

The Dark Si­len­ce (Le Si­len­ce Noir), avec Paul Ca­pel­la­ni et Clara. Kum­ball Young, pro­duc­ti­on Se­lect-Pic­tu­re, N.-Y.

Cou­pu­re du film La Dame aux Camélias, avec Paul Ca­pel­la­ni, rôle d'Ar­mand, -

FRÉGO­LIS­ME

On a cité des exem­ples amu­sants d’ac­teurs ap­pa­rais­sant vêtus de deux façons différen­tes alors qu'ils se jetai­ent à l'eau et qu’on les repêchait, en « prin­ci­pe » quel­ques cinq mi­nu­tes après — alors qu’on les voy­ait dans une pièce, puis dans un ves­ti­bu­le ayant, i en une mi­nu­te, passé une porte... et, mi­ra­cu-j leu­se­ment, un autre « com­plet ». Er­reurs qui» trou­vent leur ex­pli­ca­ti­on dans ce fait que lei différents « ta­bleaux » d’une scène censée ne durer que dix mi­nu­tes dans la réalité, sont tournés à des se­mai­nes d’in­ter­val­le, par­fois. In­at­ten­ti­ons in­ex­cu­sa­bles dont on trou­ve l’exem­ple dans deux des meil­leurs films améri­cains présentés ces der­niers temps.

Dans l’un, nous Voy­ons une ac­tri­ce sor( du théâtre où elle vient de jouer. Robe de ve­lours noir, nous la voy­ons mon­ter en auto puis ar­ri­ver chez elle... en robe ba­ri­olée, soie molle dont les plis la dra­pent étran­ge­ment. Le voy­a­ge, comme ça vous chan­ge une femme!

La Pe­ti­te Cho­co­la­tière (Me­tro-Pic­tu­res N.-Y.). Scène avec Paul Ca­pel­la­ni et David Powel.

Dans l’autre (ce doit être un re­cord), le per­son­na­ge prin­ci­pal chan­ge de cos­tu­me au cours du « fondu enchaîné » re­li­ant deux scènes vécues en même lieu, à quel­ques mi­nu­tes d’in­ter­val­le. Frégoli. n’eût pas fait mieux.

UNE LIGUE BIEN IN­U­TI­LE

Une ligue vient de se créer à Genève pour lut­ter con­tre les films im­mo­raux, sou­te­nant que la jeu­nes­se est per­ver­tie par le cinéma. Cette ligue a même adressé des cir­cu­lai­res aux di­rec­teurs de cinéma, en les som­mant d’avoir à mieux choi­sir leurs films. « Décidément, écrit un confrère, ces pu­ri­tains ti­en­nent à prou­ver qu'ils ne vont ja­mais au cinéma, en l'at­ta­quant si naïve­ment! »

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On nous écrit de Suède '

Nous avons com­mu­ni­qué au­pa­ra­vant que la Svens­ka met­tait cette année en scène, outre des comédies joy­eu­ses et légères, deux films de gran­des di­men­si­ons. Le pre­mier est dû au régis­seur russe Di­mi­tri Buchowetz­ki et s'ap­pel­le Le Car­rou­sel ou Le Car­rou­sel de la Vie, Ce film dont la cap­ti­van­te f:on est prise de la vie ner­veu­se et agitée de nos juurs avec sa chas­se à la ri­ches­se et aux jouis­san­ces, con­tient en son pre­mier acte une scène d’adultère qui est le point de départ de l’in­tri­gue et qui est sui­vie de scènes sen­sa­ti­on­nel­les d’une gran­de puis­san­ce. Le film est main­te­nant achevé et M. Buchowetz­ky pense déjà à la création d’une nou­vel­le oeu­vre de di­men­si­ons im­po­san­tes.

Le se­cond grand film de la Svens­ka, d'un genre tout différent, n’en présente pas moins d’intérêt. C’est l’adapta­ti­on à l’écran de La légende de Gösta Be­ding, la plus ( nde oeu­vre de Selma La­gerlöf, au­teur suédois d’une réputa­ti­on mon­di­a­le et ti­tu­lai­re du prix Nobel. Cette oeu­vre em­prein­te de ly­ris­me est à la fois une pein­tu­re riche en péripéties de la vie joy­eu­se, in­sou­ci­an­te, sou­vent effrénée que l'on me­nait il y a un siècle dans les ma­noirs suédois. Le héros, qui res­sem­ble en quel­que sorte à d’Ar­tag­nen et à Cy­ra­no de Ber­ge­rac, est pour­tant d’une trem­pe bien différente. Comme eux, il est fort et im­pul­sif, ai­mant les bra­va­des. A ces traits il joint le tempéra­ment d'un séduc­teur. De son métier il est prêtre, mais sa soif des jouis­san­ces le jette dans le mal­heur. Des­ti­tué de sa char­ge, il mène une vie er­ran­te, plei­ne d’ave­n­tu­res sur les grands do­mai­nes de la région. Au­tour de cette fi­gu­re prin­ci­pa­le, Selma La­gerlöf a groupé une série de

péripéties cap­ti­van­tes et plei­nes de ro­ma­nesque.

Les lec­teurs de Ciné-Re­vue seront heu­reux d’ap­pren­d­re que le pre­mier rôle sera in­ter­prété par Bars Han­son, un des meil­leurs ar­tis­tes de l’écran de Suède et au­quel con­vient par­ti­cu­lièrement un tel rôle. M. Lars Han­son n'a pas be­soin d'être présenté au pu­blic, mais nous vou­lons rap­pe­ler les grands rôles qu'il a in­ter­prétés jusqu'ici, no­tam­ment Les Emigrés, Vers le Bon­heur, La Pe­ti­te Fée de Sol­bak­ken, Quand l'Amour com­man­de, La Ven­ge­an­ce de Jacob Vindas, Dans les Re­mous, La Fille de ta Tour­bière, etc.

Le pu­blic verra de nou­veau à l’écran Jenny Has­sel­quist, l'ac­tri­ce dont le jeu plein de no­bles­se et d’élégance est .uni­ver­sel­le­ment apprécié. Le film con­tient en outre vingt à tren­te rôles qui sont tous confiés à des ar­tis­tes de va­leur.

La Légende de Gösta Be­ding est mise en scène par Mau­ritz Stil­ler qui crée ainsi la plus gran­de œuvre de l’écran qu'on ait ja­mais com­posée en Suède.

ÉCHOS

„ * * Pro­duc­ti­ons Ar~ mand du Ples­sy. — Le met­teur en scène Ar­mand du Ples­sy com­men­ce la réali­sa­ti­on d’un nou­veau film: Un Héri­ta­ge de Cent Mil­li­ons.

Pro­ta­go­nis­tes: Mar­cel Le­vesquê, en­touré de Su­zan­ne Balco et Ma­ri­se Dor­val, étoi­les de Cinéma du Jour­nal; Lucy Mel­ro­se et MM. Pier­re Al­met­te, José Da­vert, René Worms et Fréd. Recio.

La photo sera signée Emile Re­pe­lin et le film sera tourné aux Stu­dios Le­vin­ski. L’édi­teur sera Ge­or­ges Petit.

(Com­mu­ni­qué.)

Mn Jenny Has­sel­quis­te.

MI­CHEL MAT­THYS Au­to-Pla­no« DU­CA­NO­LA, PHI­LIPPS, Rou­leaux

16, Rue de Stas­sart, BRUXEL­LES Téléph.: 153.92 PHI­LIPPS, avec re­pro­duc­ti­on du jeu de l’ar­tis­te


La séche­res­se

L'amu­sant supplément d'Hebdo Film, le « Cine Die * nous conte en ces ter­mes le danger qui me­na­ce l'in­du­strie cinéma­to­grap­hi­que améri­cai­ne. Te­nez-vous bien, lec­teur, et voyez:

De tout temps, Ja séche­res­se a été con­sidérée comme un fléau. Un cer­tain Pu­tip­har — et qui s’y con­nais­sait, le boug­re — après avoir ap­pli­qué le régime sec à toute l’Egyp­te pen­dant sept ans dut y re­non­cer parce que 'tou­tes les va­ches mai­gris­sai­ent. Re­ve­nu par la suite à de meil­leurs sen­ti­ments, il fit pro­cla­mer dans tout le pay6 que la séche­res­se était une plaie.

(Re­pre­n­ant pour leur comp­te cette bi­zar­re

Que vont de­venir les films à épi­so­des T Quand tou­tes Jes va­ches des ran­chs seront sque­let­ti­ques, quand tous les fou­gueux cour­siers que vous voyez à J’écran auront l’échine en forme de lame de ra­soir, que de­viendront, di­tes-le moi, les pau­vres jeu­nes fil­les persécutées qui de­vront mou­rir avant que leur sau­veur puis­se ar­ri­ver jusqu’à elles, faute de mon­tu­re? Que die vies hu­mai­nes seront ainsi sa­cri­fiées de­vant nos yeux!!!

La séche­res­se, vous le voyez, est une gran­de cri­mi­nel­le. Une croisa­de s'im­po­se pour sau­ver tous ces mal­heu­reux. Il est temps d’agir. Dans quel­ques heures, il sera peut-être trop tard! C’est pour­quoi je pro­po­se d’ou­vf­jy une gran­de sou­s­crip­ti­on pu­bli­que en fa­veur

expérien­ce, les Améri­cains ont décrété eux aussi la séche­res­se intégrale dans tous les Etats de l’Union. Qn se de­man­de où ils veu­lent en venir. Mais les résul­tats sont déjà très pro­bants.

Tous leurs films, en effet, por­tent, déjà l’em­prein­te fa­ta­le. Le héros a le go­sier sec, la jeune première a bu tou­tes ses lar­mes et il ne lui en reste plus pour pleu­rer, le traître man­que die sa­li­ve et le vieil oncle à héri­ta­ge ne peut même pas baver sur son fau­tueil à rou­let­tes! De telle ca­la­mités se pas­se­rai­ent déjà de com­men­tai­res. Mais il y a pis à re­dou­ter!

des pays secs, afin que leurs ha­bi­tants puis­sent, comme moi, faire un za­mi­zi en bu­vant le mazza. Arthur.

Un dan­seur sourd

David Mar­vel, un des pre­miers dan­seurs des scènes améri­cai­nes, vient de tour­ner dans le der­nier film de Clara Kim­ball Young. C’est la première ap­pa­ri­ti­on à l’écran. M. (Mar­vel est to­ta­le­ment sourd. Il n’ap­prit à par­ler qu’après avoir été l’élève d'Hélène Kel­ler. Il n’en­tend pas la mu­si­que de l’or­ches­tre, mais il en perçoit les vi­bra­ti­ons, ce qui lui per­met de sui­vre la me­sure.

MI­CHEL MAT­THYS ~~— pi­a­nos feu­rich, ro­nisch, geyer

\ 16, Rue de Stas­sart, BRUXEL­LES Téléphone: 153.92 et BU LOW

PRI­MES A NOS LEC­TRI­CES.

Un ac­cord avec la Mai­son J. FELIX, édi­teurs de .jour­naux de mode, nous per­met de faire b nos tec­tri­ces l'agréaUtS sut­pri­se sui­van­te: Les pa­trons découpés, en gran­deur d’exécu­ti­on, des modèles pa­rais­sant sur notre Page d-‘v,> la femme peu­vent être ob­te­nus, dans des con­di­ti­ons ex­tra­or­di­nai­res de bon marché. Au lieu de débour­sa de 3 a 5 fran­cs pour ob­te­nir le pa­tron d’un modèle, nos lec­tri­ces pour­ront dès à présent ob­te­nir un pa­tron soi­ty­fyy de blou­se, de jupe, de robe, de man­teau ou de tail­leur, au prix; mo­di­que de Un franc (tout frais com­pris). Il > leur suf­fit de met­tre sous en­ve­lop­pe à l’adres­se de M. J. FELIX, rue Tho­mas Vinçotte. 18, Bruxel­les 7) le bon tri­an­gu­lai­re fi­gu­rant au bas et à gau­che de notre Page de la femme; 2) le numéro du modèle dont, on désire re­ce­voir le pa­tron découpé; 3) le nom et l'adres­se de la des­ti­na­tai­re; 4) Un franc en man­dat ou tim­bres-pos­tes.

Mous ne dou­t­ons pas que nos le­ciri­ces ne ti­en­nent a pro­fi­ter, nom­breu­ses, de ces avan­ta­ges, et iiousQy nous pro­po­sons d'en of­frir bientôt d'au­tres éga­le­ment intéres­sants à tous ceux qui ai­ment et li­sent assidûment Ciné-Re­vue, La Di­rec­ti­on. y y

Qa cPage de la cTem­me

-1023


Liz­zie GRACE

Su­zan­ne MEN­ON­VIL­LE

Ger­mai­ne NAE­SEN

José LE­MAI­RE

Li­iet­te DU­BOIS

IR­MET­TE

Mary MAU­jU­ZE

Anna MEU­WI3

BER­TI­NA

Sa­bi­ne NAN­DEZ

Bita d’EN­COURT

Quel­ques Can­di­da­tes

POUR LE

CON­COURS

de la Femme Belge la plus belle et la plus pho­togénique

Irène JAN­SENS

il­hei­mi­na VAN OBBËRGEN

Sonia SIÎYB

Va­len­ti­ne PI­PART

Cécile JANS­SENS

Kitty DEAN

Qa­bri­eUe BRA­BANT

Maria ROÜRÈ3

Lan­ret­te DOLLY

Diane MONIG

Alexi­ce JOLAT

Ge­or­gy VIN­C­KE

Liera INGEN

Snzett» EN­GELS

Mar­gu­e­ri­te db HEDSCH

Je­an­net­te PuNt­courbÉ

Alice HAR­DEN­NE


II

Quand Mère Folle s’éveil­la, il ne res­tait plus dans la ta­ver­ne que deux ma­rins at­tardés.

Où est Bijou? de­man­da-t-el­le.

- Par­tie, grog­na Ro­sa­rio, par­tie avec ce misérable Ser­gio, que le dia­ble étran­g­le!

— Par­tie pour ne plus re­ve­nir?

— Pour ne plus re­ve­nir, assurément, la mère. Les miséra­bles!

Ro­sa­rio ex­pri­mait ainsi, sa colère.

Mère Folle, dégrisée tout à fait, sor­tit aussi dans la nuit.

Kite ne ti­tu­bait plus. La vieil­les­se seule ap­pe­san­tis­sait sa mar­che, la vieil­les­se et peut-être aussi une sorte de détres­se, montée soud­ain du pro­fond de son être, et qui lui étreig­nait le cœur. Sait-on ja­mais tout ce que récèle l’in­con­scient? De pen­ser que Bijou, la pe­ti­te dan­seu­se, er­rait dans la nuit glacée, sans logis, sans ar­gent, sans rien, livrée au ha­sard de l’ave­n­tu­re, en danger de dése­spoir et de misère, la vieil­le femme re­de­venait femme et mère. Les sour­ces an­ci­en­nes de dévou­e­ment, de générosité et d'amour, re­trou­vai­ent les chemins sou­ter­rains de l’âme. Mère Folle s’en al­lait dans la pluie froi­de et noire, fouil­lant les coins et re­coins du port, ap­pe­lant par­fois avec un ac­cent nou­veau: « Bijou! Bijou! »

File décou­vrit enfin la re­trai­te des deux amou­reux.

Bijou gre­lot­tait de, fièvre sous ses ori­peaux légers de dan­seu­se.

— Venez, mes en­fants, dit Mère Folle, venez par­ta­ger mon gre­nier.

• Fille les con­dui­sit dans sön ga­le­tas, une sorte de man­sar­de nue, qui n’avait pour tout meu­ble qu’un banc de bois et un ma­tel­as crevé de tous côtes, d’où s’éch­ap­pai­ent des pe­lo­tes noi­res d’al­gues sèches..

U’vft

C’est là qu’elle soig­na Bijou..

La pau­vre pe­ti­te dan­seu­se était bien ma­la­de. Elle déli­rait. Elle ap­pe­lait: « Maman! Maman! » Et la vieil­le femme, émue jusqu’en ses en­trail­les par ce cri qu’elle avait en­ten­du aussi au­tre­fois et qu’elle n’en­ten­dait plus de­puis que sa fil­let­te avait dis­pa­ru, em­portée par quel­que bohémi­en­ne des grands chemins, la vieil­le Mère Folle se pen­chait sur Bijou et la soig­nait avec pas­si­on.

Un jour que la ma­la­de s’était décou­ver­te -i dans son délire, la vieil­le de­meu­ra stu­pi­dev,”' d’an­gois­se. Elle venait de re­trou­ver sur le corps de la dan­seu­se des sig­nes qu’elle con­nais­sait bien, trois grains de beauté d’une forme sin­gu­lière et que por­tait la pe­ti­te fille qu’elle avait per­due.

— Se­rait-ce pos­si­ble!

Elle al­lait se préci­pi­ter sur son en­fant, car c’était bien elle, nul doute ne de­meu­rait, c’était bien sa pe­ti­te Marie adorée, le sang de’ son sang, la chair de sa chair.

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Mais une pensée l’arrêta.

Que di­rait Bi­jou1?

Bijou con­nais­sait Mère Folle. Bile sa­vait la déchéance misérable où était tombée de corps et d’âme l’ivrog­nes­se de la ta­ver­ne de Ro­sa­rio. Que di­rait Bijou? Sans doute la pe­ti­te dan­seu­se avait eu pitié de la vieil­le femme, et, plu­si­eurs fois, avait essayé de la tirer de son abîme. Mais on peut avoir pitié d’une étrangère, parce que la misère d’une étrangère est en de­hors de nous et, au lieu de nous souil­ler, nous élève si nous ten­tons de la soula­ger. Mais la misère, sur­tout la misère mo­ra­le

qui, peu à peu, sous la bonne tendres­se de la il vieil­le, et grâce aux res­sour­ces que Ser­gio avait pu trou­ver dans le tra­vail, re­venait à la vie, à la dou­ceur de vivre et d’aimer.

— Oh! Mère Folle! Com­ment ja­mais te re­mer­cier? disait-el­le.

— C’est bon, c’est bon, répon­dait la vieil­le.

— Tu es bonne pour moi, comme une maman, oui. comme une maman.

Et la vieil­le se détour­nait pour ca­cher une larme. La vieil­le pleu­rait. Les lar­mes aussi pu­ri­fient et régénèrent, les lar­mes, la souf­fran­ce, la mort.

Mes en­fants, mes bons en­fants, par­don­nez-moi, mal­heu­reu­se...

d’un des nôtres, nous at­teint nous-mêmes. La loi de la so­li­da­rité des mem­bres d’une même fa­mil­le agit, qu’on le veuil­le ou non. Une fille est souillée par la souil­lu­re de sa mère, même si elle n’en est au­cu­ne­ment res­pon­sa­ble. Telle 'est la loi. Mère Folle sen­tait con­fusément ces néces­sités inéluct­a­bles de la vie. Bal­lottée entre le désir de ma­ni­fes­ter à loi­sir une tendres­se de­puis si long­temps en­clo­se, et la crain­te de se voir re­pous­ser pour la honte de sa vie et la déchéance de son être, la pau­vre vieil­le préféra se .taire.

Su­bli­mité du cœur ma­ter­nel!

Ad­mi­ra­ble in­spi­ra­ti­on où se re­trou­ve ia ri­ches­se sen­ti­men­ta­le de l’âme fémi­ni­ne, sur­tout de l’âme ma­ter­nel­le!

Mère Folle se tut.

Elle con­ti­nua à soig­ner’son en­fant re­trouvée

C’est la mort qui ia délia de «on se­cret.

Quand elle se sen­tit el­le-même at­tein­te mor­tel­le­ment, de­vant Ser­gio qui est là, près d’elle comme un témoin, elle osa dire son tri­ste et dou­lou­reux se­cret:

— Main­te­nant, Bijou, oui, main­te­nant que je vais mou­rir, je puis le dire, je suis ta mère, ta mère in­dig­ne dont tu au­rais rougi, mai« que la mort va ra­che­ter, n'est-ce pas, Bijou? n’est-ce pas Ser­gio? Mes en­fants, mes bra­ves en­fants, par­donnèz-moi, mal­heu­reu­se.

Et tan­dis que des sanglot« d’ago­nie se­cou­ai­ent le corps de Mère Felle, les deux en­fants tombèrent à ge­n­oux près du gra­bat, cri­ant:

— Maman! Maman!

Et Mère Folle mourut dans un sou­ri­re.

Jean BLAI­SE.


En­tre­te­nir nus lec­teurs tie tons 1rs ta­bleaux que présente ce beau do­cu­men­tai­re, se­rait fast­i­di­eux. Nous avons préféré ex­trai­re de l'ar­gu­ment de M. Ed­mond Chas­sig­neux— agrégé de l’Uni­ver­sité et an­cien Mem­bre de l’Ecole Française d’Extrême - Orient quel­ques

pas­sa­ges, dont l’intérêt est tel qu’il éveil­le le désir d’as­sis­ter A la pro­duc­ti­on du ßlm.

Après avoir parlé de Ran-goun, ca­pi­ta­le de Bir­ma­nie, aux rues rec­ti­lig­nes, où les pous­se-pous­se et les char­ret­tes à-bœufs côtoy­ent des tram­ways élec­tri­ques et les autos, l’au­teur nous parle des gran­des en­tre­pri­ses an­glai­ses, éta­blies aux alen­tours, ce qui l’amène à nous présen­ter l'éléphant comme moyen de trans­port.

Pour leurs tra­vaux, les usi­nes em­ploi­ent les ma­chi­nes les plus mo­der­nes. Mais on a con­staté que nulle ma­chi­ne ne peut, mieux qu'un éléphant, conduit par son cornac, trans­por­ter les énor­mes tron­cs d'ar­bres, les clas­ser, les ran­ger, les em­pi­ler. Le plus grand ani­mal do­mes­ti­que de l’Asie de­vient ainsi l’auxi­li­ai­re précieux de la ma­chi­ne européenne.

Ob­ser­vons donc ces éléphants au tra­vail. Le cornac, perché sur leur cou, leur parle, les ex­ci­te par la pres­si­on de ses ta­lons, ra­re­ment il use de l’ai­guil­lon qu’il a en main. Le do­ci­le ani­mal, en s'ai­dant de sa trom­pe, de ses défen­ses, de ses pieds, pous­se.

place, pni tf ji­li­uitc-'. il ur-bres. 11 les range en bon ordre.

Un tel spec­ta­cle fait pen­ser à des exer­ci­ces de cir­que plus qu’à un tra­vail in­du­striel.

Si Rang­oun ne date guère, comme cen­tre com­mer­ci­al et in­du­striel, que d’une soixan­tai­ne d’années, elle était déjà plu­si­eurs siècles avant l’ère chréti­en­ne,, une sorte de cité sain­te, un lieu de pèle­ri­na­ge des plus renom-mé.

La légende ra­con­te qu’au f temps où le Boud­dha prêchait sa doc­tri­ne, deui com­merçants bir­mans, de pas­sa­ge dans de pays où il se trou­vait alors, fu­rent touchés par ses en­seig­ne­ments, de­vin­rent ses fidèles et lui de­mandèrent des relit ues. Le Maître leur donna huit de ses che­veux, en leur pre­scri­vant de les en­ter­rer dans un lieu qu’il leur désigna et sur le­quel ils de­vai­ent élever une pa­go­de. Les mar­chands re­vin­rent chez eux avec ces re­li­ques et les of­fri­rent au Roi, qui résolut de re­cher­cher l’en­droit désigné et d’y faire bâtir un mo­nu­ment splen­di­de. Ainsi fut élevée la pa­go­de qui, tou­jours agran­die et ornée par les prin­ces bir­mans, de­vint le très cu­ri­eux mo­nu­ment que nous avons sous les yeux.

La pa­go­de Uwee Dayon est la plus belle et la plus sain­te de l’In­do-Chi­ne; elle at­ti­re une foule

con­sidérable de pèle­rins de toute la Bir­ma­nie et même des au­tres pays boud­hi­ques de l’Extrême-Orient.

Elle do­mi­ne de loin le pay­sa­ge et dres­se Pure­ment sa cou­po­le dorée de 95 m. au-des­sus d’un ma­me­lon qui com­man­de la ville. Elle présente le même as­pect ca­ractéris­ti­que que tou­tes les pa­go­des bir­ma­nes: une cou­po­le élancée sert de sup­port à une flèche droi­te, le Thi garni de son­nail­les. Mais ici la py­ra­mi­de toute entière est gar­nie de feuil­les d’or laminées et le thi est orné de pier­res préci­eu­ses et de clo­chet­tes d’or.

( Tout au­tour, des ni­ches à fron­tons ornés abri­tent

des sta­tu­es de Boud­dha. Et sur la gran­de pla­te­for­me, auprès des pa­go­dons qui or­nent la Uwee-Day­on, au­tour des di­vi­nités qui trônent sur des édi­cu­les et des pa­vil­lons aux fines sculp­tu­res et aux étin­ce­lan­tes dor­u­res, une foule parée s’agite, vêtue le plus sou­vent de soie légère aux bril­lan­tes, cou­leurs. Ici, des hom­mes et des fem­mes age­n­oul-lés se pros­ter­nent lon­gue­ment; là, d’au­tres pèle­rins fu­ment des ci­ga­res, for­ment le cer­cle et cau­sent. Sur les mar­ches des pa­vil­lons, sous les grands ar­bres qui pous­sent ça et là se ti­en­nent, comme en une foire perpétu­el­le, des aveug­les qui men­dient en chan­tant et ra­clant du vi­o­lon, des di­seurs de bonne ave­n­tu­re, des mar­chands de su­cre­ries, de cier­ges et de bâton­nets de san­tal, de bi­be­lots et d’ob­jets de piété.

Les pa­go­des sont in­nom­bra­bles en Bir­ma­nie. Cer­tai­nes vil­les en comp­tent des mil­liers; on en ren­con­tre dans d’in­fi­mes bour­ga­des, voire même dans des lieux déserts.

Voici les fa­lai­ses de Tombo, sur l’Ira­ou­ad ’y, 13

ornées d’une suite uni­que de cha­pe­fles sur­plom­bant le fleu­ve et pein­tes de mag­ni­fi­ques cou­leurs.

Voici en­co­re la pa­go­de d’Ara­kan, à Man­da­lay.

Elle est le sanc­tu­ai­re le plus vénéré de la Hau­te-Bir­ma­nie. Les pèle­rins vi­en­nent s’y pros­ter­ner Rêvant une sta­tue de Boud­dha, au­tre­fois brisée en mor­ceaux et mi­ra­cu­leu­se­ment res­taurée, et ils vont, sui­vant la cou­tu­me, don­ner à man­ger aux tor­tu­es sacrées qui vi­vent dans l’étang de la pa­go­de.

Voici enfin le tem­ple de l'Eléphant blanc (l’une des in­car­na­ti­ons de Boud­dha) d’une si ex­tra­or­di­nai­re ri­ches­se d'or­ne­men­ta­ti­on.

Si la Bir­ma­nie est le pays des pa­go­des, elle est aussi le pays des mo­nastères. Les in­nom­bra­bles bon­zes à la tête rasée et à la lon­gue robe jaune, qui peu­plent ces mo­nastères ne for­ment pas une caste à part, car tout le monde doit avoir été bonze quel­ques.mois au moins de sa vie.

Ils don­nent l’in­struc­ti­on. Voici une vingtai­ne d’en­fants ac­crou­pis dans une école et psal­mo­di­ant les tex­tes sacrés en pâli, sous la di­rec­ti­on du maître, prêt à châtier, de sa lon­gue bagv * tte, l’éco­lier fau­tif.

Ils ne doi­vent vivre que de cha­rité. Nous les voy­ons, ainsi qu’on peut les voir chaque matin, des­cen­d­re les degrés des tem­ples en lon­gue théorie, leur mar­mi­te dans les bras, et s’en aller faire la quête. Us doi­vent mar­cher len­te­ment, sans ja­mais rien de­man­der à per­son­ne. Ils s’arrêtent de­vant les mai­sons pour per­met­tre aux fem­mes de leur ap­por­ter la dîme des pro­vi­si­ons; et ils doi­vent détour­ner la tête pour ne pas voir ce qu’ils reçoi­vent. ' E. C.

—= MI­CHEL MAT­THYS “

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Débuts plai­sants

Lewis Stone que 'le pu­blie va ap­plau­dir dans son dou­ble rôle du « Roman d'un Roi », va en­co­re paraître dans un rôle beau­coup plus im­por­tant de « Sea­ra­mou­che », que Rex In­gram est en train de met­tre à l’écran pour la « Metro ».

lade, un ami de Lewis Stone lui of­frit de faire ce dépla­ce­ment. Le jeune homme y con­sen­tit pour s’amu­ser, mais bien vite sa vo­ca­ti­on s’af­fir­ma. 11 y a quel­ques années il com­mença à tour­ner et tou­jours avec un succès gran­dis­sant.

Rex In­gram-a pro­mis à tous le, s in­ter­prètes de « Sea­ra­mou­che » qu’une fois la pro­duc­ti­on ter­minée ils pour­rai­ent, gar­der leurs cos­tu­mes... on ra­con­te que les dits cos­tu­mes auront coûté à peu près .10,000 dol­lars.

La carrière ar­tis­ti­que de M. Stone com­mença par une plai­san­te­rie. Dans une tournée de pas­sa­ge faite par une com­pag­nie théâtrale, le jeune pre­mier étant su­bi­te­ment tombé ma-

Fran­cis Mar­tin en­tre­prend, avec le con­cours des clai­rons du Régi­ment des Gre­na­diers, une tournée de pro­pa­gan­de pa­tri­oti­que dans tout le pays avec le film " Bel­gi­que Dans cho­que ville, Fran­cis Mar­tin or­ga­ni­se uno matinée gra­tui­te à la­quel­le sont conviés les Orp­he­lins de la Gu­er­re, les Mutilés et tous les en­fants des di­ver­ses Cou­vres de Bien­fai­san­ce.

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