Programma van 11 tot 15 febr. 1923



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#519

Deze tekst werd automatisch gegenereerd op basis van gescande pagina’s met OCR-software. Door de diverse historische lettertypes gebeurde dat niet altijd foutloos.

Toon alleen de facsimile’s van dit programma



ROYAL - ZOOL­OGIE CI­NE­MA

Proom­ni­i­ie ilu 11 an IS février

L. Gar­nie

Y. Lo­za­no

Mar­che Lor­rai­ne .

EN PLEIN VOL

do­cu­men­tai­re

One-step

MAMAN

Chef d œuvre cinégrap­frque en 9 par­ties avec Ma­da­me MARY CARR d ans le rôle ti­tu­lai­re

Mon cœur sou­pi­re . W. A. Mo­zart

MAMAN

Bar­ca­rol­le .... J. Of­fen­bach

MAMAN

Pro­gram­ma van 11 lot lü Mro­a­rio

Mar­sch . . .

L. Gan­tie

IN VOLLE VLUCHT

Oor­kon­de

One-step

MOE­DER

Ki­ne­ma­to­gra­fisch mees­ter­werk in 9 dee­len met Ma­da­me MARY CARR in den

li­oofd­rol

Mijn hart ver­zucht . AY A. Mo­zart

MOE­DER

Bar­ca­rol­le . . . . J. Of­fen­bach

MOE­DER

SE­MAI­NE PRO­CHAI­NE

LE GRAND FILM D’ART

LA DAME AUX CAMÉLIAS

d’après le célèbre roman d’Alex. DUMAS Fils et in­ter­prété par

NA­ZI­MO­VA et Ru­dolf VA­LEN­TI­NO

Adapta­ti­on mu­si­ca­le du film

pour Chœur mixte, Orgue et Grand Or­ches­tre sous la di­rec­ti­on de Mr. Henri Ceu­le­nians

1. Ro­sa­mun­de (ou­ver­tu­re) .... Fr. SCHU­BERT.

2. La Chai­se à Por­teurs .... A. Cha­mi­na­de.

3. Les Noces de Fi­ga­ro (ou­ver­tu­re).... W. A. MO­ZART.

(pour Choeur mixte, Orgue et Or­ches­tre)

5. Sep­tu­or .... L. v. Beet­ho­ven.

6. Sous les Til­leuls .... J. Mas­senet.

7. MA­DRI­GAL .... Van Duy­sen.

(Chœur mixte « a ca­pel­la »)

8. La Cin­quan­tai­ne .... G. MARIE.

9. Co­ri­o­lan (ou­ver­tu­re) .... L. V. BEET­HO­VEN.

10. CHO­RAL .... J. S. Bach.

(Chœur mixte et Or­ches­tre)

11. An­dan­te can­ta­bi­le .... TsCHAïFOWS­KY.

12. Loui­se .... C. Char­pen­tier.

13. CHO­RAL .... J. S. Bach.

(Chœur mixte et Or­ches­tre)

14. La Reine Fi­a­met­te (trio) .... X. Le­roux.

16. LA VIER­GE A LA CRE­CHE .... C. Fran­ck.

, (pour deux voix de fem­mes et or­ches­tre)

18. LA MORT D’ISOL­DE .... R. Wag­ner.

(pour So­pra­no solo et Or­ches­tre)

Mme G. Clau­wens-Mat­tees­sen.

19. Pei­nes de Coeur .... E. GrIEG.

20. Der­nier Prin­temps .... E. GRIEG.

21. A LA PORTE DU CLOI­TRE .... E. Grieg.

(pour So­pra­no et Alto solo, Orgue et Or­ches­tre)

Mme Clau­wens-Mat­tees­sen.

Mlle Wey­ers.

22. L’Onde tra­gi­que (ou­ver­tu­re) .... G. MARIE.

23. Man­fred (ou­ver­tu­re) .... R. SCHU­MANN.

25. CHŒUR DE LA PAS­SI­ON selon ST. JEAN .... J.-S. Bach.

(Chœur mixte, Orgue et Or­ches­tre)

26. Lo­hen­grin (Cortège so­len­nel) .... R. WAG­NER.

(Chœur mixte et Or­ches­tre)

Im­pri­me­rie du Cen­tre, 26, Re­ro­nurf, Kip­dorp, An­vers


Autos pour Cérémo­nies. Ma­ria­ges. Baptêmes et Fêtes

Ga­ra­ge J & H. DEHU

Téléphone 3107 42, Canal des Bras­seurs - AN­VERS

VOY­A­GES A L’ÉTRAN­GER - EX­CUR­SI­ONS PRIX A FOR­FAIT

~OU­VRA­GES DE DAMES

OU­VRA­GES DES­SINÉS

LAI­NES, SOIES, CO­TONS, COU­VRE-LITS, NAP­PES, STO­RES, BON­NET­TE­RIE A LA MAIN, DEN­TEL­LES, JUM­PERS

MAI­SON EMMA

Il VND­WER­KEN

WOL, ZIJDE, KA­TOEN. BED­SPREI­EN, TA­FEL-f3 KLEE­DE­REN, STO­RES, KAN­TEN, HAND­BREI­GOED,

H JUM­PERS

I An­vers, Rue Von­del­straat, 15, Ant­wer­pen

FOU­J­R­Fi­UF­tES

Ate­lier spécial de répa­ra­ti­ons et trans­for­ma-: tions de four­ru­res:

GRAND CHOIX

MAI­SON DE CON­FI­AN­CE

MARCHÉ St. JAC­QUES, 33

HA­BIL­LEZ

VOS

EN­FANTS

Au Bri­tan­nia

77, Lon­gue rue d’Ar­gi­le

mws­simm

Unis MAR­GU­E­RI­TE

Groote keus in Klee­de­ren voor Dames en Kin­de­ren:

Bui­ten alle con­ci­i­ren­tie

Alle soor­ten Zij­den Flu­wee­len, Stof­fen en El­legoe­de­ren. Li­i­i­gei­ie, Kou­sen enz,

Wij maken alles op maat

PRO VINCI ESTRA AT,! 77

I iAux JModèles élégants |

14, rue Na­ti­o­na­le - 57, rue Bréde­ro­de 0

ni 13, rue des Peig­nes

NOTRE GRAN­DE SPE­CI­A­LI­TE

Blou­ses - Robes - Pa­le­tots |

Le plus grand choix de la ville Mai­sons conn, comme étant les moins chères 2

SEULE MAI­SON BELGE D’IM­PORTA­TI­ON DI­REC­TE DE THES SUR­FINS

Dhee­re Bro­thers Tea Tra­ding C

TEA-GRO­WERS. IM­POR­TERS BLEN­DERS & PAC­KERS

Head Of­fi­ce: ANT­WERP, 4, Marché aux OEufs

Bran­ches, CO­LOM­BO, CAL­CUT­TA, BA­TA­VIA, HONG-KONG

AGEN­CES: BRUXEL­LES, MA­LI­NES, GANG. LIEGE. EUPEN, NAMUR, DI­NANT, BRU­GES,

OS­TEN­DE, MONS, ETC.

Prop­riet­ors of the de­li­cious “ TJI­BOUN1 TEA,, and

AGEN­CES! LOND­RES, AM­STE­BOAM, PARIS, MAR­SEIL­LE. GENÈVE. BALE. AIX LA-CHA­PEL­LE, HAM­BOURG, MO­SCOU, LUXEM­BOURG, >G. D.) ETC.

DHEE­RE’s "TEA

High grade blends

THES EN GROS ET DE­Nil-GROS ex­porta­ti­on VENTE EX­CLUS. DE THES DE QUA­LI­TE SUPER.

afT

POUR AVOIR UNE BIÈRE BONNE ET SAINE

Adres­sez-vous à la Bras­se­rie

VAN HOM BEECK

BEK­CHEM - Tél. 5210

IÎIKHES en BOU­TEIL­LES - en FUTS

Mai­son BER­T­HY

106, rue de l’Eg­li­se, 106

eo uun unES

Ar­ran­ge­ments — Re­pa­ra­ti­ons Con­ser­va­ti­on de four­ru­res

Prix avan­ta­geux

Tra­vail soigné

MEU­BE­LEN en CHAI­SES-LON­GUES

Eet- en slaap­ka­mers in eik en aca­jou van af 800 fr. tot 2100 fr. Keu­ken­in­rich­tin­gen 350 fr. tot 750 fr. Sa­lon- en ve­ran­dah­gar-ni­tu­ren 250 fr. tot 350 fr Chai­ses-lon­gues en bed­den­goed 75 fr. tot 200 fr. — üeen fa­briek­werk — Ste­vig hand­werk.

Rech­streek­sche ver­koop uit de werk­hui­zen van

L. VAN DEN WYN­GAERT

50, ME­CHEL­SCHE STEEN­WEG, 50

Huis van ver­trou­wen — Ma­ti­ge prij­zen Eer­ste kwa­li­teit ge­waar­borgd

— "SIN­CLAIR” —

Union Fétro­lenm Com­pa­ny of Bel­gi­um

SIN­CO­GAS­O­LI­NE

Es­sen­ce pour Autos et Motos DÉPO­SI­TAI­RES

LEY­SEN & PAU­WELS

Téléph 355 i — Adr. télég-.: SiN­CO­LI­NE-AN­VERS

Lon­gue rue Van Bloer, 138, AN­VERS

OE­MAN­DEZ-EN DANS VOTRE GA­RA­GE, ES­SAY­EZ ET COM­PA­REZ


r~ " " ~ ' Pas­se­ra à par­tir du 26 jan­ui­er 1923 2[al uer­toond wor­den uan af 26 ja­nu­a­ri J923 in

Cinéma .Gölogie \ V _ Ci­ne­ma-ge­o­lo­gie )


ß Opi­ni­on de la Pres­se

Le Matin - Paris.

Ce fut un succès et l’on peut dire que cette œuvre d'ex­cep­ti­on est très supéri­eu­re au ni­veau de la meil­leu­re pro­duc­ti­on cou­ran­te.

... Ma­da­me Mary Carr est une pro­di­gi­eu­se ar­tis­te dont nous au­rons l’oc­ca­si­on de re­par­ler.

La Cinéma­to­grap­hie Française - Paris.

.... C'est un chef-d'œuvre tout sim­ple­ment. Un chef-d'œuvre d'émo­ti­on na­tu­rel­le, di­rec­te, pro­fondément hu­mai­ne.

... Ce thème est la glo­ri­fi­ca­ti­on de l'amour ma­ter­nel. Et cette glo­ri­fi­ca­ti­on — le mot n'est pas de trop — sera ob­te­nue par le récit très sim­ple et con­stam­ment vrai­sem­bla­ble, réel de la vie d'une mère.

Ma­da­me Mary Carr est une gran­de ar­tis­te 111 est cer­tain que ja­mais film ne nous a donné une plus forte im­pres­si­on de la vie réelle.

... Un chef-d'œuvre, vous dis-je.

PAUL DE LÀ BOR1E.

La Se­mai­ne Cinéma­to­grap­hi­que - Paris.

Ah I la belle œuvre I

Il faut féli­ci­ter la * Fox-Film „ qui nous a donné la joie de voir un véri­ta­ble chef-d'œuvre cinéma­to­grap­hi­que in­ter­prété par de re­mar­qua­bles ar­tis­tes en tête desquels nous ap­plau­dis­sons et sa­lu­ons res­pec­tu­eusèment Ma­da­me Mary Carr.

... Maman I est un film honnête, moral et d'une haute éléva­ti­on de pensée. GUIL­LAU­ME DANVERS.

Ex­port Film- Bruxel­les.

Maman est par-des­sus tout un film hu­main.

... L'œuvre est digne de l'ad­mi­ra­ti­on que lui témoig­ne M. Wil­li­am Fox. C'est la première fois peut-être que nous avons res­sen­ti au cinéma cette poig­nan­te émo­ti­on qui an­gois­se et étreint et, comme Mar­got, nous le con­fes­sons: nous avons pleuré à cette trou­blan­te vi­si­on.

Ma­da­me Mary Carr est une re­mar­qua­ble in­ter­prète.

Quel­le gran­de leçon elle a su nous don­ner. Quel puiasant en­seig­ne­ment que celui qui nous est of­fert pas ce film.

... Maman I a ob­te­nu un tri­omp­he sans précédent aux Etats-Unis sous le nom de " Over the HilJ

JAC­QUES PIÉTRINI.

Fox New's - New-York.

Si les re­cet­tes peu­vent don­ner une idée de la vogue de Maman I: plus de vingt-cinq mil­li­ons de fran­cs ont déjà été en­caissés et le film a tenu l'af­fi­che pen­dant plus d’un an à Broad­way, le quar­tier le plus chic de New-York.

L'Indépen­dan­ce Beige - Bruxel­les.

Nous avons vu ce film à Paris. Quel­le mer­veil­le! La beauté du scénario, sim­ple ce­pen­dant, étonne le spec­ta­teur. Le cœur le plus dur doit se lais­ser at­ten­drir.

... Nous con­ser­ver­ons long­temps le sou­ve­nir de Ma­da­me Mary Carr. Cette ta­len­tu­eu­se ar­tis­te a le don de nous faire vivre avec le drame.

... Oh I ce doux sou­ri­re qui veut ca­cher des lar­mes amères! Votre souf­fran­ce. Maman, est la nôtre. Nous vou­lons ex­pier nos fau­tes et nous im­plo­ro­ns à ge­n­oux notre par­don.

... Œuvre d'une haute mo­ra­lité. Que nous voici loin du sen­ti­men­ta­lis­me com­pli­qué, de la comédie fade: Mon­si­eur, Madam.è et son Amant, de l'amour ro­man­ti­que ex­primé du bout des lèvres. MAURI­CE WIDY.

Ciné Jour­nal - Bruxel­les.

Maman! C’est un chef-d'œuvre.

Ciné-Re­vue.

Maman est l'un des films qui nous firent l'im­pres­si­on la plus poig­nan­te, qui nous fut la plus sa­lu­tai­re des leçons: c'est une dès œuvres scéni­que­ment les mieux traitées et les plus par­fai­tes au point de vue de l'in­ter­préta­ti­on. Il faud­rait citer tous les ar­tis­tes l'in­car­na­ti­on de Maman, par Mary Carr et de Jean (le bon fils), de Pier­re (l’égoïste), sont des rôles tenus ma­gi­stra­le­ment, en­co­re qu'avec me­sure.

Décors sim­ples, parce que ac­ti­on sim­ple. Photo très bonne. Maman est une œuvre en tout point réussie, et qui mérite le grand succès que Over the Hill „ rem­por­ta outre At­lan­ti­que. MAR­NIX.

Ciné-Re­vue

EDI­TEUR: J. MEU­WIS­SEN

10-12, rue Char­les de Cos­ter Tel. 316.78 BRUXEL­LES

Ciné-Re­vue

UIT­GE­VER: J. MEU­WIS­SEN

10-12, Karel de Cos­ter­straat Tel. 316.78 BRUS­SEL

Maman, le pre­mier mot du nou­veau-né rieur...

Le re­fu­ge des pe­tits, et des grands, dans la peine...

Maman, toute la dou­ceur...

L’ul­ti­me sanglot des hom­mes, des héros que la mi­trail­le a fauchés et qui répètent « Maman » pour en­dor­mir leur souf­fran­ce et en­trer dans le Ciel comme ils ont com­mencé sur la terre.

« Maman » Vous qui êtes la bonté, la beauté, le sa­cri­fi­ce et la no­bles­se.

Vous dont l’ême ren­fer­me la plus belle ex­pres­si­on de Dieu.

Vous dont le cœur est le plus grand amour du monde.

Re­ce­vez ici l’hom­ma­ge uni­ver­sel de vos en­fants in­grats mais at­ten­dris.

Het eer­ste woord van 'n pas­ge­bo­ren wicht...

De toe­vlucht voor klein en groot...

Moe­der, even­beeld der zacht­heid...

De laat­ste snik der man­nen, dor hel­den door het schroot neer­ge­maaid en welke « Mos­der » her­ha­len, om hunne smar­ten te ver­ge­ten, en in den Hemel te komen zooals zij op de Aarde be­gon­nen waren...

Moe­der, Gij die de Goed­heid, de Schoon­heid en Edel­heid be­li­chaamdt.

Gij wier geest de schoon­ste uit­druk­king Gods is.

Gij wier hart de hoog­ste lief­de der we­reld is.

Ont­vang hier het al­ge­meen hul­de­be­toon uwer on­dank­ba­re, maar be­rouw­vol­le kin­de­ren;

Van allen die zich her­in­ne­ren, en zich schul­dig voe­len wel­eens yer­ge­ten te heb­ben wat ze II te


dan­ken had­den, te zeker dat zij waren van uwe eeu­wi­ge ver­gif­fe­nis.

Moe­der, voor U bui­gen wij diep. Zoo gij, in deze ge­schie­de­nis, den naam draagt van Mary Ben­ton, 't doet niets ter zake. Is niet het hart van ééne Moe­der, dat aller moe­ders? Dus waart gij ook onze Moe­der.

En elk onzer was een uwer kin­de­ren, uwer zes klei­ne dui­vels met hunne vele ge­bre­ken en wei­ni­ge deug­den.

Vol­gens ons tem­pe­ra­ment waren wij Jean de ei­gen­wij­ze jon­gen, wis­pel­tu­rig maar goed­har­tig. Wij waren Pier­re, de oud­ste, ik­zuch­tig en ge­nie­pig; of Karei, de klei­ne kun­ste­naar; een wei­nig zwak; of Tho­mas, Su­zan­na of Lucy...

Me­vrouw Ben­ton's haard had de onze kun­nen zijn. Nie­mand dacht er aan een « rol » te spe­len. Wij zien het wer­ke­lij­ke leven wan­neer Moe­der met hare zes kin­de­ren zich af­slooft bij

het werk, ter­wijl vader meer op­ti­mist, het leven op­neemt zooals het komt.

Twin­tig jaar later vin­den wij allen terug.

Moe­der is nog slechts eene goede oude vrouw met wit haar. De kin­de­ren zijn ge­huw­de man­nen en vrou­wen ge­wor­den. Jean, al­leen, is bij de ou­ders ge­ble­ven.

Het lot was hem niet gun­stig. Hij had er niet kun­nen toe be­slui­ten verre weg te gaan om for­tuin te zoe­ken, zijne Moe­der en Isa­bel­la te ver­la­ten — zijne klei­ne ver­loof­de welke hem reeds op school hielp, bij het op­los­sen van vraag­stuk­ken.

Moe­der s naam­dag brengt alle kin­de­ren en klein­kin­de­ren weer eens in het ou­der­lijk huis. Het feest zal vier dagen duren. Allen zijn uit­ge­la­ten, be­hal­ve vader die de on­kos­ten moet be­ta­len. En se­dert lang drijft vader een ge­mak­ke­lij­ken han­del welke min­der kracht­in­span­ning vergt dan eer­lijk werk: hij gaat 's nachts paar­den ste­len...

Dien nacht waren de gen­dar­men op post. Jean keert terug van zijne zoete Isa­bel­la met wie hij 'n te­de­ren eed wis­sel­de, en be­trapt zijn vader op hee­ter­daad. Hij wil de vlucht zijns va­ders be­voor­dee­len. Doch hij wordt ver­rast en aan­ge­hou­den. Jean zal ech­ter zwij­gen.

De be­rouw­vol­le vader moet dit aan­ne­men, maar hij sterft van ver­driet en wroe­ging ter­wijl Jean zijne ' 3 jaar ge­vang uit­doet.

Alles gaat voor­bij... Jean komt zijne oude moe­der \ cr­ras­sen. Hij heeft vader s schuld aan de maat­schap­pij be­taald. De kort­ston­di­ge ver­ee­ni­ging brengt een wei­nig geluk in den steeds meer en meer ver­la­ten ouden haard.

Jean kan in het land niet blij­ven waar ie­der­een hem zou be­spot­ten.

Al­vo­rens te ver­trek­ken ont­moet hij zijn broe­der Pier­re en be­veelt hem aan goed voor moe­der te zor­gen aan wie hij bo­ven­dien elke maand het non;ge geld zal zen­den voor haar on­der­houd.

De tous ceux qui se sou­vi­en­nent et s’ac­cu­sent d’avoir oublié par­fois qui vous êtesi et ce que vous valez, sûrs qu'ils étai­ent de votre éter­nel par­don.

Et cha­cun de nous a été un de vos en­fants. Un de vos six pe­tits dia­bles avec ses défauts et ses qua­lités.

Selon notre tempéra­ment, nous avons été Jean « l'en­fant ter­ri­ble » tur­bu­lent et bon cœur. Nous avons été Pier­re, l’aîné, égoïste et sour­nois, ou Char­les le, petit ar­tis­te un peu veule, ou Tho­mas, ou Su­zan­ne, ou Lucy...

Le foyer de Mœe Ben­ton au­rait pu être le nôtre. Per­son­ne n'a songé à « in­ter­préter » un rôle. C’est la vie même qui nous est « ser­vie » lorsque Maman, avec sa lour­de nichée de six bam­bins, s’exténue de tra­vail et que papa plus op­ti­mis­te ac­cep­te le des­tin comme il vient...

Vingt ans après, nous re­trou­vons tout notre monde.

Maman n'est plus qu’une bonne vieil­le à che­veux blan­cs. Les en­fants sont de­venus des hom­mes et des fem­mes et se sont mariés. Jean, le seul, est resté près de ses pa­rents. La for­tu­ne ne lui a pas souri. Il n’a pu se décider à ten­ter la for­tu­ne au loin, à quit­ter Maman et Isa­bel­le, sa pe­ti­te fiancée de tou­jours qui lui souf­flait déjà les répon­ses de ses problèmes sur les bancs de l'école.

La fête de Maman a réuni tous ses en­fants au­tour d'elle. La bom­ban­ce du­re­ra qua­tre jours. C’est la joie pour tout le monde, sauf pour papa qui doit four­nir l'ar­gent qu'il faut.

Et papa, de­puis long­temps, se livre à un « com­mer­ce > fa­ci­le qui lui de­man­de moins d'ef­forts qu’un tra­vail honnête: il va voler des che­vaux la nuit.

Cette nuit-là, les gen­dar­mes sont postés. Jean, re­tour de chez sa douce Isa­bel­le avec qui il vient d'échan­ger dés ser­ments,

sur­prend son père en fla­grant délit. Il s'in­ter­po­se. Il veut faire ren­trer les che­vaux et fa­vo­ri­ser l’éva­si­on de son père.

C'est lui qui est sur­pris et arrêté, et il ne" dira rien, parce que la faute d’un en­fant, une bre­bis ga­leu­se dans un trou­peau n'est rien; mais le déshon­neur du père re­jail­li­rait sur toute la fa­mil­le.

Le papa re­pen­tant doit ac­cep­ter cela mais il meurt de dou­leur et de re­gret tan­dis que Jean subit sa peine de trois années d’em­pri­son­ne­ment.

Tout passe... Jean vient sur­pren­de sa vieil­le Maman. Il a payé sa dette à la Société.

La réunion, pas pour long­temps, remet du bon­heur dans le vieux foyer de plus en plus aban­donné.

Jean ne peut pas res­ter dans le pays où il se­rait en butte aux quo­li­bets.

Avant de par­tir, il ren­con­tre son frère aîné Pier­re et lui re­com­man­de de pren­d­re soin de Maman à qui d'ail­leurs, il en­ver­ra chaque mois une somme d'ar­gent suf­fisan­te pour son en­tre­tien.

Jean parti, les au­tres en­fants déci­dent que Maman * à son âge » ne peut plus tenir sa mai­son pour


elle seule. Tout ce qu'elle possède est par­tagé.

Elle va vivre d'abord eben Char­les, l’ar­tis­te dont la femme est fri­vo­le et méchan­te. Maman ne tarde pas à y être Con­sidérée comme une sim­ple do­mes­ti­que et même, bientôt, elle est mise dans l'obli­ga­ti­on de s’en aller.

Chez sfl fille Su­zan­ne où elle se tue de tra­vail et de pri­va­ti­ons. Maman ne peut durer que quel­ques mois. On a appelé Pier­re en con­sulta­ti­on. L’aîné prétexte qu’il a deux en­fants et qu’il n’est pas riche.

Maman le prie de la re­cu­eil­lir pour quel­ques jours, le temps d’avoir les répon­ses aux let­tres qu’elle écrit à ses deux der­niers en­fants qui ha­bi­tent la cam­pag­ne et ont de plus gran­des fa­ci­lités.

Les répon­ses vi­en­nent, en­thou­si­as­tes, en­flammées!,..

Mais dans la première, on dit à Maman qu’il fait trop froid et que ce se­rait mau­vais pour elle; et dans l’autre, plei­ne de pro­te­sta­ti­ons non moins ai­man­tes, on lui ex­pli­que que la sai­son des for­tes cha­leurs com­men­ce jus­te­ment, et que sa santé ne pour­rait pas sup­por­ter un tel cli­mat.

Maman ne se plaint pas!

Sa vie rt’a-t-ei­le pas tou­jours été un cal­vai­re? Et, pour­vu que tous les en­fants soi­ent bien, n'est-ce pas l'es­sen­tiel?

Ce­pen­dant, Pier­re ex­pli­que qu'il ne peut con­ti­nu­er son « sa­cri­fi­ce ». Non seu­le­ment il ment, mais en­co­re, de­puis que Jean est parti, il em­po­che régulièrement le chèque qu'il adres­se chaque mois à sa mère, sous prétexte que lui, Pier­re, à souf­fert du préju­di­ce causé par l’ar­re­sta­ti­on de « l’en­fant ter­ri­ble », le voleur de che­vaux.

Et « Maman », tri­ste chose, pau­vre épave, échoue à l’asile des vieil­lards. En route, la bonné Isa­bel­le, la prie de res­ter avec elle jusqu’au re­tour de son Jean en qui elle a tou­jours foi.

Maman n’ac­cep­te pas. Par fierté, elle ne dit pas où elle va. Ses pe­tits... elle ne leur en veut pas! Ils ne sont pas méchants. Ils font de leur mieux...

Et Jean, Jean le ter­ri­ble et bon garçon de tou­jours, re­vient alors qu’on ne l’at­ten­dait pas.

Il croit d’abord que Maman est morte. Puis il finit par dévoi­ler la cu­pi­dité de son frère et l’in­fa­mie de tous les au­tres. Sa colère est gran­de. Il sai­sit Pier­re et le frap­pe. Il va le traîner jusqu’à l’asile des vieil­lards pour qu’il Tille im­plo­rer son par­don.

Wan­neer Jean ver­trok­ken is, oor­dee­len de an­de­re kin­de­ren dat Moe­der te oud is om het huis voor haar al­leen te hou­den en alles wordt ver­deeld. Zij gaat eerst in­wo­nen bij Karei, den kun­ste­naar* wiens vrouw licht­zin­nig en boos­aar. dig is. Moe­der wordt er wel­dra als eene een­vou­di­ge dienst­meid aan­zien en is spoe­dig ver­plicht te ver­trek­ken.

Bij hare doch­ter Su­zan­na, waar zij zich door wer­ken en ont­be­ring on­der­mijnt, kan goe­der het slechts en­ke­le maan­den vol­hou­den. Men heeft Pier­re te rade ge­vraagd. Deze be­weert ech­ter twee kin­de­ren te heb­ben en niet rijk te zijn.

Moe­der smeekt hem haar voor eeni­ge dagen op te nemen: de tijd om het ant­woord af te wach­ten, der twee laat­ste kin­de­ren welke den bui­ten be­wo­nen en het dus ge­mak­ke­lij­ker heb­ben haar te her­ber­gen.

De ant­woor­den zijn en­thu­si­as­tisch...​Maar in het eer­ste zegt men dat het te­koud is voor Moe­der en dus on­ge­zond; in het an­de­re, met niet min­der lief­de­be­tui­gin­gen, wordt uit­ge­legd dat het sei­zoen der he­vi­ge wamr­te aan­staan­de is en zij on­mo­ge­lijk zulk kli­maat zou kun­nen ver­dra­gen...

Moe­der klaagt niet. Was haar leven niet al­tijd een kal-va­rie­berg? En in­dien al de kin­de­ren slechts te­vre­den zijn, is dit niet het voor­naams­te? Pier­re legt haar uit dat hij zich on­mo­ge­lijk nog ver­der kan " op­of­fe­ren „. Niét al­leen liegt hij, maar se­dert Jean ver­trok­ken is, strijkt hij re­gel­ma­tig alle maan­den het geld op dat Jean naar zijne moe­der stuurt, onder voor­wend­sel dat hij, Pier­re, scha­de ge­le­den heeft door de aan­hou­ding van Jeän, den paar­den­dief.

En moe­der, de ver­schop­pe­lin­ge, het ouwë wrak. komt in het ou­der­lin­gen­huis te­recht. On­der­weg vraagt haar de goede Isa­bel­la bij haar te blij­ven tot Jean te­rug­komt.

Moe­der neemt ech­ter niet aan. Uit fier­heid zegt zij niet waar­heen zij gaat. Hare kin­de­ren... Zij neemt het hun niet euvel. Zij zijn niet kwaad en doen hun best...

Er Jean, Jean de ver­schrik­ke­lij­ke en al­tijd goede jon­gen komt terug wan­neer men hem niet meer ver­wacht­te. Hij denkt eerst dat moe­der dood is. Maar ont­mas­kert ten slot­te zijns broe­ders schraap-

Jean »rai­nant son frère Pier­re à l'Asile des Vieil­lards afin de de­man­der par­don à “ Maman „

zucht, als­ook de eer­loos­heid der an­de­re. Groot is 7 zijn gram­schap. Hij j'rijpt Pier­re vast en slaat hem; en zal hem naar het ou­der­lin­gen­huis sleepen en hem daar op de knieën ver­gif­fe­nis doen vra­gen. Doch on­der­weg ont­moet hij Isa­bel­la welke haar Jean tot kalm­te brengt en hem belet dit tooneel voort te zet­ten dat voor­ze­ker moe­der’s hart zou bre­ken, moest zij het zien.

Jean loopt naar het huis der armen êri néémt zijne goede oude moe­der mede welke hij daar vond ter­wijl zij op de knieën bezig was een par­ket­vloer té schu­ren! Moe­der welke niet al te goed meer ziet, her­kent hem eerst niet. Door­heen harer tra­nen van geluk raadt zij haren klei­nen jon­gen welke haar me­de­voert.

Bij al de kin­de­ren wor­den moe­der’s meu­be­len te­rug­ge­haald. En al de broe­ders en zus­ters komen zich met be­rouw­vol hart rond haar scha­ren en zij ver­geeft hun, en zij be­mint hen en in haar hart maakt zij niet het min­ste on­der­scheid tus­schen hare « klei­nen » aan wie zij toe­be­hoort en voor wie zij nog steeds, alles zou lij­den, opdat zij maar wel te­vre­den en ge­luk­kig zou­den zijn.

Su­per­pro­duc­tie:

FOX-FILM.

MARY CARR

à ge­n­oux. Il le traînera en dépit des gens ameutés, et même si Pier­re doit en mou­rir.

Mais, en route, Isa­bel­le Sur­vient qui calme son Jean et l’empêche de con­ti­ner cette scène qui bri­se­rait le coeur de Maman si elle la voy­ait.

Jean côurt à la mai­son des pau­vres. Il enlève la bonne vieil­le qu’il a sur­pri­se, à ge­n­oux, bros­sant et les­si­vant un par­quet.

Maman, qui n’y voit plus très bien, ne le re­con­naît pas tout d’abord. A tra­vers ses lar­mes de bon­heur, elle de­vi­ne son petit qui l'em­por­te en cou­rant.

Des déména­geurs ont re­pris chez tous les en­fants les meu­bles de Maman. Sa mai­son re­de­vient à vue d’œil comme elle était au­tre­fois.

Le foyer est re­con­sti­tué.

Et tous les frères et sœurs re­pen­tants vi­en­nent au­tour d’elle et elle leur par­don­ne, et elle les aime, et elle ne fait dans son cœur au­cu­ne différence entre eux, ses en­fants, ses pe­tits, à qui elle ap­par­tient, pour qui elle end­ure­rait en­co­re tou­tes les souf­fran­ces, pour­vu qu'ils soi­ent bien, et con­tents et heu­reux, Su­per­pro­duc­ti­on :

FOX-FILM.


* Cri­ti­que de l’œuvre einéma­to­grap­Di­que “ maman ”

Pro­duc­ti­on Fox-Film.

Il est de vieil­les gens dont les for­ces se sont usées pur un ef­fort in­ces­sant pour as­su­rer le bon­heur et l'ai­san­ce de leur nom­breu­se nichée. Les che­veux ont blan­chi, le cœur est resté plein de clai­re af­fec­ti­on pour les pe­ti­ots, de­venus des hom­mes et des fem­mes con­scients de leur tâche de ci­toy­en — mais ou­bli­eux de leurs de­voirs de fils.

Nous con­nais­sons aussi des ma­mans qui passè-

Be­ooi­dee­i­ing van 't cl­ne­ma­to­grap­nisct) werk moe­der’

Fox-Film pro­duc­tie

Zulke oude, af­ge­sloof­de oude vrouw­tjes be­staan er, he­laas! die gansch hun leven ge­wijd heb­ben aan de op­voe­ding van haar kroost. Heur sla­pen zijn be­sneeuwd, doch het hart bleef warm klop­pen, vol toe­wij­ding en lief­de voor de klei­ne kleu­ters, die thans vol­was­sen man­nen en vrou­wen wer­den, hun bur­ger­plich­ten in­dach­tig, doch vaak hun kin­der­plicht ver­ge­tend.

rent leurs dernières années chez l’un, puis chez l’autre de leurs en­fants — comme un meu­ble en­com­brant dont on a hâ?te de se défaire — pour échou­er enfin dans des mains mer­ce­nai­res et par­fois à l’hos­pi­ce...

Heu­reux en­co­re quand, comme dans le récit filmé qui nous oc­cu­pe, un des en­fants — un seul — rachète un peu de l’in­gra­ti­tu­de de tous les au­tres, et fait qu’après un long cal­vai­re, la vieil­le et vail­lan­te femme peut ache­ver ses jours, en­tourée de calme et d’af­fec­ti­on!...

Le film Maman, présenté par Fox, s’émail­le de vingt dures vérités, qui nous font à tous faire un juste re­tour sur nous-mêmes.

Wij ken­nen zulke « moe­der­tjes » die van het eene huis­ge­zin naar het an­de­re gin­gen, en ner­gens bij haar kin­de­ren, er­ken­te­lijk­heid en me­de­voe­len von­den; en men haasie zich ze gauw weg te heb­ben, als een las­tig plaats­ne­mend meu­bel­stuk.

Ge­luk­kig nog wan­neer — als in het hier­be­spro-ken film­stuk, één der kin­de­ren zich om moe­ders lot ont­fermt, en de on­dank­baar­heid der an­de­re helpt weg­ve­gen; na een lange kal­va­rie­berg, vindt ein­de­lijk dan de oude vrouw, kalm­te en lief­de, tot het graf haar de eeu­wi­ge rust biedt.

De film * Moe­der », is voor ons allen een harde


PNE ARME FOK­MI­DA­BLK I!!

Con­tre: MAU­VAIS TEINT, BOU­T­ONS, TA­CHES DE ROUS­SEUR, ÉPI­DER­ME RU­GUEUX

Z.c ïf\'t pour le bain de u** hèhét

AH­TX­CLK8 K KCOM­MANDK»:

Savon Den­ti­fri­ce DIVA , Peig­nes d'art DIVA

Ver­nis pour on­g­les DIVA Épingles et fi­lets DIVA Fi­lets de sports CO­LO­RIÉ De­man­dez nos Produits DIVA à votre Coif­feur ou Par­fu­meur N* DE LA MAR­QUE DÉPOSÉE 25.923

Ciné-Re­vue

EDI­TEUR: J. MEU­WIS­SEN

Pour la PU­BLI­CITÉ s’adres­ser à

Tél. 316.78

17, rue des Pâque­ret­tes BRUXEL­LES

hi­tri­ne Opu­len­te

en 2 mois par les Pi­lu­les Oaléjines. Les Pi Iules Galéginos sont in­com­pa­ra­bles pour déve­lop­per et raf­fer­mir les seins, ef­fa­cer les sail­lies os­seu­ses, com­bler les salières ei don­ner à la poitri­ne des con­tours har­mo­nieux et séduisants. Elles sont ab­so­lu­ment in­of­fen­si­ves et elles réus­sis­sent aussi bien chez la femme que la jeune fille Trai­te­ment fa­ci­le à sui­vre en se­cret. Prix: 5 fran­cs dans tou­tes les bon. pharm, et au dépôt général Pharm. Mon­di­a­le, 65, rue Ant.-Danäaert, Bruxel­les. Méfiez-vous des con­tre­façons sans valei

LIEGE: Pli­arm. Goos­sens, 98, rue de la Cathédrale. AN­VERS: Phar­ma­cie-Dro­gu­e­rie, 115, rue Mon­tig­ny GAND: Pharm. Ver­gae­len, 45, rue des Champs I CHAR­LE­ROI: Pharm. Sohet, 15, rue de Mar­ci­nel­le. | NAMUR: Pharm. Chisognc, 2, rue Go­de­froid. MONS: Pharm. Her­mans, 19, rue de l’Athénée. OS­TEN­DE: Pharm. Ha­le­wy­ck, Place d’Ar­nies, 12.

Pour tout ce qui con­cer­ne J'Ad­mi­ni­stra­ti­on, Ja Rédac­ti­on, Ja Pu­bli­cité de CI NÉ-REV UK, s'adres­ser à l’Édi­teur, M. J. MEU­WIS­SEN, IO et 12, rue Char­les De Cos­ter. — Téléphone L. 1678.

Achil­le G E Y Z EN

178, RUE ROY­A­LE, BRUXEL­LES

Téléphone B 98.04 — Télégram­mes: Gey­zel­la-Bruxel­les

:: Suc­cur­sa­le: 13, RUE DE JESUS, AN­VERS::

AGENT GÉNÉRAL POUR LA BEL­GI­QUE DU CÉLÈBRE PIANO

"Au­gust Förster,,

THE AU­TO­PI­A­NO Kästner & C° Ltd

MONTÉ EN MÉTAL □n

TOU­JOURS EN MA­GAS­IN - 20.000 ROU­LEAUX -DE 65 ET 88 NOTES

2« Année. — N° A6. — 1923

F dit eut ./ MB U WIS­SEN, rue, Char­les De Cos­ter, 10 et 12, Bi­uxel/es. — Te­lep­ho­ne 3167o

Notre cor­res­pon­dant spécial à Hol­ly­wood, M. Alexan­d­re Klip­per, ini­ti­ant Miss Ruth Roland, la reine des Sériais,

aux beautés de Ciné-Re­vue.

Une après-mi­di chez Ruth Roland

(De notre cor­res­pon­dant spécial h Hol­ly­wood.)

...​Pendant qu’une sou­bret­te nous ver­sait le thé. Miss Roland prit, dans sa bi­bli­othèque, un gros ca­hier relié de cuir.

— Je ne dirai pas que « je me rap­pel­le... ». Mais voyez vous-même, me dit-el­le en ou­vrant le ca­hier à une cer­tai­ne page, voici le < Jour­nal de Vie » de ma mère...

Je lus: « Mon désir le plus ar­dent est que Ruth puis­se se lan­cer dans une carrière d’ar­tis­te... »

— Et son sou­hait s'est réalisé, fit Ruth Roland. A six mois, je fréquen­tais déjà le théâtre de San Fran­cis­co où ma mère était « pri­ma-don­na ». J’avais mon ber­ceau dans un coin de sa loge et pen­dant les entr'actes.​je goûtais la joie des ca­res­ses ma­ter­nel­les.

» A l’âge de deux ans, j’étais la ben­ja­mi­ne d'une

école de danse. J'y dan­sais le pa­pil­lon et j’y réci­tais de pe­tits poèmes. A trois ans, j’af­fron­tais, pour la première fois, les feux sacrés de la rampe, dans le rôle de Cen­dril­lon.

» On dut l’em­por­ter de force de la scène, dit le jour­nal de ma mère; déjà elle était grisée du succès et des ap­plau­dis­se­ments de l’au­di­toi­re...

» Gri­se­rie char­man­te qui ne man­qua pas de se renou­ve­ler, quand après quel­ques dan­ses et de 1>e-tits numéros de réci­ta­ti­on, je de­vins célèbre sous le nom de « Baby Ruth », et que mon nom fi­gu­ra comme «head­liner» (at­trac­ti­on prin­ci­pa­le) sur les af­fi­ches des grands Mu­sic-halls. J’avais alors six ans...

» Un en­ga­ge­ment de six se­mai­nes, bientôt pro­longé jusqu’à six mois, m’em­me­na à Ho­no­lu­lu (Iles Hawaï), où je fus le pre­mier bébé à la scène. J’y fu s comblée de fri­an­di­ses et d’ar­gent. J’étais 1’« ar­tis­te » la mieux payée: je re­ce­vais 250­dol­lars par se­mai­ne...

> Ma mère morte, ma tante, Mrs Edith Thomp­son,


Queen et The Ridd­le of the Range. Ac­tu­el­le­ment, je tra­vail­le Les Mil­li­ons de Ruth, qui sera suivi de Lu Vallée Hantée.

» En quel­ques mots, j’ai dans ma vie, joué ou tourné n'im­por­te quel rôle ima­gi­na­ble, mais j’ai dû tra­vail­ler pour en ar­ri­ver au point où j’en suis ac­tu­el­le­ment!... »

Ruth Roland est une des stars les plus ri­ches de la co­lo­nie du film, à Hol­ly­wood. Outre sa déli­ci­eu­se rési­de­n­ce au n* 605 S. Nor­ton Ave, elle possède plu­si­eurs bâti­ments dans la ville de Los-An­ge­les, sans comp­ter les ter­rains et mai­sons dont elle est prop­riétaire à Hol­ly­wood, Glon­da­le et Brent­wood.

Aussi cow-boy que les cow-boys eux-mêmes. Miss Roland ex­cel­le dans tuus les sports.-

me re­cu­eil­lit à Los-An­ge­les. Je ne l’ai ja­mais quittée.

> A l’âge de neuf ans, lors d’une vi­si­te à San Fran­cis­co avec une de mes cou­si­nes, l’envie me prit de re­pa­raître sur la scène. Un fa­meux im­pre­sa­rio, au cou­rant des succès de * Baby Ruth », me pro­cu­ra un en­ga­ge­ment de neuf se­mai­nes, et me four­nit les ac­ces­soi­res néces­sai­res.

»Vous le voyez, à tous ces détails de ma jeu­nes­se: de­puis ma nais­san­ce, je n’ai fait que pas­ser du « mu­sic-hall » au théâtre, et du théâtre à l’opéra. Car j’ai fait de l'opéra éga­le­ment à Los-An­ge­les.

(Miss Roland possède, en effet, une su­per­be voix de con­tral­to).

» De re­tour à Los-An­ge­les, je fus placée à la High-School » et, quel­ques années après, on m’of­frit .me « chan­ce » de faire du film...

» Je tour­nai mon pre­mier « drame » en une pt avec l’an­ci­en­ne « Kalem Com­pa­ny »: The Ch Shot, à rai­son de 35 dol­lars par se­mai­ne!

» Mais que m’im­por­tait le sa­lai­re! Je fai­sais du cinéma! C’était, de­puis long­temps, un de mes ar­dents désirs...

» Après les films « ccw-boy », vin­rent les comédies, et mon sa­lai­re fut porté à 40, à 50 dol­lars par sëmaine. Mac Sen­nett m’of­frit même 85 par se­mai­ne, mais la « Kalem », que je préférais ne pas quit­ter, m’of­frit 90 dol­lars p ar se­mai­ne, et je pus con­ti­nu­er à tour­ner des comédies pour elle.

> Je fus con­nue sous le nom de la « Kalem Girl ». Je con­ti­nu­ai à jouer la comédie jusqu’au mo­ment où vint la mode des tar­tes à la crème, que les pro­ta­go­nis­tes se lançaient à la tête; ce sport-là ne m’al­lait pas, oh! mais pas du tout! Je­tie­man­dai à re­pren­d­re mes rôles dans le drame.

» Je com­mençai, dès lors, à tour­ner mon pre­mier sérial, que « Pathé » s'of­frit à ex­ploi­ter. Mon bre­mier •grand succès pour cette firme fut Hands llp, suivi de près du Tigre Sacré.

> Je fon­dai bientôt ma com­pag­nie per­son­hel­le, et sans l’as­sis­tan­ce au­cu­ne de no­tai­res ou d’avo­cats, je par­vins à con­dui­re ma com­pag­nie au point où elle en est au­jourd’hui. J’ai fait un con­trat avec « Pathé », qui ex­ploi­te mes sériais. De­puis le Tigre Sacré, j'ai fait The Ad­ven­tu­res of Ruth, Ruth of the Roc­kies, The Ave­n­ging Arrow, White Eagle, The Tim­ber

Miss Roland donne des or­d­res un in­stant avant la prise de vues.

artie,

ance

L'héroïne de Hunds ll/j et du 1 tgre .Sacré, dite en Amérique la Reine des Sériais.

pi­a­nos RON1SCH

11 16, Rue de Staisart, BRUXEL­LES Téléphone: 153.92


Beau­coup, parmi les films qui plai­sent au pu­blic, doi­vent leur succès au scénario, du moins quand ce­lui-ci est bien con­struit, et qu’il sig­ni­fie quel­que chose —ce qui n’est pas tou­jours le cas.

Si au scénario écha­faudé sur un fond intéres­sant, se joint une bonne in­ter­préta­ti­on, la bande a des chan­ces d’être un chef-d’œuvre.

Pour les scéna­ri­os, il est bien dif­fi­ci­le de choi­sir un sujet qui puis­se plai­re à tous, mais il est in­con­tes­ta­ble que les films les plus goûtés de la ma­jo­rité des spec­ta­teurs, sont les films à in­tri­gue ro­ma­nesque.

Cer­tains font ex­cep­ti­on. Tous les films de Jac­kie Coo-gan ont un scénario plus que médi­o­cre. Ils doi­vent leur succès à l’ex­tra­or­di­nai­re ta­lent du jeune ac­teur.

J'en­ten­dais dire récem­ment à la sor­tie d’un cinéma où le Gosse pa­rais­sait à l'écran: « Quand donc jou­e­ra-t-il dans un scénario con­ve­na­ble? » Je crois pou­voir répond­re que ce sera bientôt. Alors,

vrai­ment, nous pour­rons juger du réel ta­lent de l’ar­tis­te, mis en va­leur par une in­tri­gue due à la plume du plus

frand .écri­vain an­glais du IX* siècle, Char­les Dic­kens. Fin et hu­mo­ris­te au­tant que tou­chant et ob­ser­va­teur, l’ex­cel­lent ro­man­cier a forgé le per­son­na­ge d’Oli­vier Twist avec la même maes­tria que s’il avait vu le Gosse d» ses meil­leures pro­duc­ti­ons, .. que s’il avait voulu créer ce rôle pour lui, répon­dant tout à fait à son ca­ractère, et con­ve­nant entièrement à son mode d’in­ter­préta­ti­on.

Qu’est-ce que Oli­vier Twist t Un roman d’in­tri­gue sim­ple, se pas­sant dans les bas-fonds de Lond­res, où échoue le petit Oli­vier. En effet, fu­y­ant les bru­ta­lités d’un dépôt de men­di­cité où la mort de sa mère, in­con­nue, l’a jeté, il ar­ri­ve dans la gran­de ville, conduit par un vau­rien, jeune voleur, élève de l’im­mon­de juif Fagin, qui a sous ses or­d­res une bande de chen­apans des deux sexes, exerçant leur « art » dans Lond­res. Alors, ce

L’ap­pa­ri­ti­on du Troi­sième Es­prit, dans le “ Christ­mas Card, de Dic­kens.

M. Pickwick, sous ie " Mist­le­toe „, est un des plus po­pu­lai­res héros de Dic­kens.

sont les mal­heurs d'Oli­vier Twist qui, malgré son tout jeune âge, a l'âme suf­fi­sam­ment élevée pour re­fu­ser de voler. Bru­ta­lisé, obligé d'en­trer dans une mai­son par la fenêtre pour per­met­tre aux com­pli­ces de Fagin d'y pénétrer après lui, dange­reu­se­ment blessé, har­celé par le des­tin, il finit.​par trou­ver l’amour d'une fa­mil­le adop­ti­ve, amour que ja­mais en­co­re il n’a connu.

Tel est le sujet sim­ple que Dic­kens a déve­loppé avec sa fan­tai­sie mer­veil­leu­se et cette douce mélan­co­lie qui nu­an­ce tou­tes ses œuvres.

Met­tre Oli­vier Twist a l’écran est une idée su­per­be et qui sera d'un rap­port mag­ni­fi­que si le film s’har­mo­ni­se au roman.

Les vues des bas quar­tiers de Lond­res, dans lesquels se déroule l’ac­ti­on toute entière, plairont au

est tenu par Ge­or­ges Seig­man, qui est l'exac­te re­pro­duc­ti­on, phy­si­que et mo­ra­le — à l'écran du moins — du Bill Sikes que le roman nous décrit. Quand au be­de­au de la pa­rois­se où est né Oli­vier, Mis­ter Bum­ble, ses jam­bes sup­por­tent avec peine son im­po­san­te nul­lité.

Il ne nous reste plus qu'un es­poir à for­mu­ler: c’est que, lorsque le film pas­se­ra chefc nous, les sous-ti­tres soi­ent en rap­port avec le texte de Dic­kens et que l’il­lu­s­tre écri­vain y garde son sou­ri­re mélan­co­li­que, par­fois rail­leur et sou­vent sa­ti­ri­que, sans quoi ils de­viendrai­ent des ta­ches.

En tout temps, Dic­kens fut fort goûté du pu­blic. Espérons que son succès au cinéma sera au moins aussi grand que ses succès littérai­res.

On tour­ne beau­coup de films dont le fond lui est O ——— —- —-—- -w

Une scène d'Oli­vier Twist, avec Jac­kie Coo­g­an dans ie rôle prin­ci­pal. Oli­vier est chargé par ses ca­ma­ra­des de récla­mer une ra­ti­on supplémen­tai­re.

pu­blic par leur pit­to­resque, et, comme l’in­ter­préta­ti­on du pre­mier rôle, celui d’Oli­vier, est confiée à l’un des « as » de l’écran, nous ne vou­lons pas dou­ter du succès.

Enfin, Jac­kie Coo­g­an jou­e­ra un rôle digne de lui!

Quand aux per­son­na­ges se­con­dai­res, qui­con­que a lu Dic­kens se ren­dra comp­te par les pho­tos que les types sont ad­mi­ra­ble­ment croqués: Lon Cha­ney, dans le rôle de Fagin est tout sim­ple­ment ig­no­ble, ce qui est, en l’oc­cur­ren­ce, le plus bel éloge. Le rôle de son ami et com­pli­ce. Bill Sikes,

dû: David Cop­per­field est en prépa­ra­ti­on, et, si nous pou­vons en juger par les quel­ques vues que nous avons sous les yeux, cette pro­duc­ti­on ne le cédera en rien à Oli­vier Twist. Gran­des Espéran­ces, Le Gril­lon du Foyer sont au­tant de ban­des qui pro­me­t­tent d'être des chefs-d’œuvre.

At­ten­dons-nous donc à voir d’ici peu à l’écran un Oli­vier Twist dépas­sant même nos espéran­ces, et qui sera l’un des plus beaux films con­nus, de même que le roman res­te­ra tou­jours le plus beau fleu­ron de la cour­on­ne littéraire de Char­les Dic­kens.

Pi­a­nos FEU­RICH

16, Rue de Sti­siert. BRUXEL­LES Téléphone: 153.92


Pour­quoi se plaind­re en­co­re — car c’est un con­stat au­quel se plai­sent maints réali­sa­teurs — que le cinéma ne réus­sis­se pas à émou­voir, à cap­ti­ver le pu­blic, à égal degré que le théâtre ou la mu­si­que? Si cela est, il n’en faut pas ac­cu­ser < le peu de compréhen­si­on des mas­ses, dont l’édu­ca­ti­on vi­su­el­le est en­co­re à faire » — comme le di­sent Mes­si­eurs les esthètes cinéastes; don­nez au pu­blic des récits filmés au scénario intéres­sants l'in­ter­préta­ti­on sincère ex­clu­ant tout ca­bo­ti­na­ge.

et vous le ver­rez vi­brer comme ont vibré les ar­tis­tes in­car­nant leurs rôles: Si vis me Here flen­dum est.

Ce préam­bu­le me pa­rais­sait venir à point, pour la présen­ta­ti­on d’un film qui réunit les qua­lités maîtres­ses at­ten­dues d’une œuvre de l’écran.

Et d'abord, c’est une pro­duc­ti­on dra­ma­ti­que où le fac­teur décors na­tu­rels n'a pas été négligé ni écourté; ici les cho­ses, dont le rôle est im­men­se dans la vie et dans l’art, re­trou­vent leur vraie rai­son d’être et leur

élo­quen­ce fa­ti­di­que. Puis l’in­ter­préta­ti­on est toute à sa tâche, à la lutte, à la vie qu’elle crée: Loui­se Glaum et House Pe­ters ty­pent des ca­ractères déci­sifs; et leurs com­par­ses complètent heu­reu­se­ment l’ac­ti­on.

Le thème qui s’anime de­vant nos yeux nous mon­tre John Cul­bert­son, émis­sai­re se­cret d'une forte puis­san­ce étrangère, arrivé à Baju­ma, point de ral­lie­ment des ca­ra­va­nes. Il a mis­si­on de se ren­d­re au roy­au­me du roi af­ri­cain M'Tela, roy­au­me que con­voi­te éga­le­ment

une autre puis­san­ce européenne. A Baju­ma se trou­ve éga­le­ment * Ma­da­me », agent de ser­vi­ce d’es­pi­on­na­ge de la puis­san­ce ri­va­le. Elle a ordre de détrui­re Cul­bert­son ét sa ca­ra­va­ne, afin que son com­pa­tri­ote à elle puis­se at­t­eind­re le but de l’expédi­ti­on.

Cette es­pi­on­ne, jolie et séduc­tri­ce, sui­vra pas à pas la mis­si­on Cul­bert­son, pour réussir en­s­fei­te à s’y im­mis­cer. Déjà, une ten­ta­ti­ve d’as­sas­si­nat avait échoué à Baju­ma. Cul­bert­son, ayant eu con­nais­san­ce de ce


que la ca­ra­va­ne qui sui­vait était dans l'em­bar­ras, s’offre à son chef, la jolie es­pi­on­ne, qui re­fu­se avec hau­teur ses ser­vi­ces. Par la suite, obligée d’ac­cep­ter cette aide pro­vi­den­tiel­le, elle con­sta­te que son amour pour Cul­bert­son gran­dit de jour en jour. Cul­bert­son, séduit par la grâce féline de la jolie femme, se prend à l’aimer, mais, dans un mo­ment de folle pas­si­on, il la re­pous­se pour ne point fai­blir. « Ma­da­me » en conçoit un tel dépit qu'elle or­don­ne à Chaké, son fidèle ser­vi­teur, de tuer le jeune ex­plo­ra­teur. Grâce à une er­reur, c’est un nègre qui est tué. Cul­bert­son, au cou­rant du crime com­mis, or­don­ne la pen­dai­son du cou­pa­ble. « Ma­da­me » s'em­pres­sant d’in­ter­ve­nir, Cul­bert­son ap­prend d’elle que la ten­ta­ti­ve de meur­tre était dirigée par elle et con­tre lui.

Précisément, un détail nou­veau in­ter­vient. Cul­bert­son, frappé de glau­co­se, cécité pro­dui­te par la réverbéra­ti­on so­lai­re, sol­li­ci­te l’aide de la jeune femme. Cel­le-ci, croy­ant le for­cer à aban­don­ner le but de son expédi­ti­on, brise le fla­con qui au­rait pu lui ren­d­re la vue. Mais Cul­bert­son per­sis­te et après des jours épou­van­ta­bles, ar­ri­ve à M’Tela où il est reçu avec joie par le roi indigène.

La belle es­pi­on­ne veut réparer le mal qu’elle a causé; aussi a-t-el­le dépêché Chaké vers le camp an­glais, éloigné de plu­si­eurs li­eu­es, avec mis­si­on de ra­me­ner un médecin. Ce­lui-ci ar­ri­ve en ca­ra­va­ne. Cul­bert­son, au cou­rant, ne re­fu­se­ra pas le par­don et c’est, scellée par un bai­ser d’amour, l’aube d’une com­mu­ne félicité. EMKA.

IDÉALES! CHAR­MAN­TES! RA­VIS­SAN­TES

AUX FA­BRI­CANTS SUIS­SES RÉUNIS (( 12, RUE DES FRI­PIERS, 12 :: BRUXEL­LES 12. MAR­CHE AUX SOULIERS, 12 :: AN­VERS

Fatty réha­bi­lité par ses pairs

Will IL Hays, le grand pa­tron de l'In­du­strie Cinéma­to­grap­hi­que améri­cai­ne, a (pour la se­con­de fois cette sai­son) rendu vi­si­te à Hol­ly­wood. Il a eu plu­si­eurs en­tre­tiens avec «Fatty» Ro­scoe Ar­buckle et a of­fi­ciel­le­ment an­noncé que, comme étren­nes pour . 1923, il ac­cor­dait au gros comédien la per­mis­si­on de re­ve­nir à l’écran. Comme il fal­lait s’y at­ten­d­re, des ob­jec­ti­ons s’élevèrent de tous les côtés, et spéci­a­le­ment de la part de l’Eg­li­se et des « Woman’s Clubs » (Club des Fem­mes). Malgré son ac­quit­te­ment, « Fatty » est tou­jours con­sidéré comme l'as­sas­sin (?) de Miss Vir­gi­nia Rappe. « Vivre et lais­ser vivre ». est la seule réponse que Will Hays donna aux qua­tre prêtres que les in­sti­tu­ti­ons re­li­gi­eu­ses de Los An­ge­les déléguèrent pour, es­say­er de dis­su­a­der le « Tzar of the Mo­vies » de re­pren­d­re à l’écran le gros Fatty. «De­puis son ac­quit­te­ment, la con­dui­te de Ro­scoe Ar­buckle est ex­cel­len­te, fit M. Hays, et cette con­dui­te mérite l’in­dul­gen­ce du pu­blic améri­cain ».

Mardi pro­chain, le 27 décem­bre, une réunion mon­stre a été an­noncée par «Fatty» Ar­buckle, à la­quel­le le gros comédien as­sis­te­ra en per­son­ne; à cette oc­ca­si­on, « Fatty » a fait sa­voir par la voie des jour­naux, que ce jour-là. il se tien­dra à la dis­po­si­ti­on de ceux qui voudront lui poser n’im­por­te quel­le ques­ti­on, et qu’il répon­dra à tou­tes les ob­jec­ti­ons. M. Jo­seph M. Schenk, le prési­de­nt des « Tal­m­ad­ges Pro­duc­ti­ons », a of­fert un con­trat à Ro­scoe Ar­buckle, et Josse L.​Lasky, le vi­ce-prési­de­nt des Fa­mous Play­ers-Las­ky (Pa­ra­mount) est éga­le­ment fa­vo­ra­ble au re­tour de l’in­i­mi­ta­ble Fatty.

Le procès Rudy"Lasky

Ro­dolp­he Va­len­ti­no a perdu sort procès con­tre la Fa­mous Play­ers-Las­ky. Tout penaud, te beau « Rudy » devra re­com­men­cer à tour­ner pen­dant deux ans en­co­re, pour la Pa­ra­mount, à rai­son d’un sa­lai­re de S 1,250.— par se­mai­ne.

SER­RU­RES

UPS

SÉCURITÉ

AB­SO­LUE

BRUXEL­LES

AU­TO-PUIS DU­CA­NO­LA FEU­RICH

MI­CHEL MAT­THYS

16, Rue de Stets* rt, BRUXEL­LES x Téléphone: 153.92


GOL­DWYN, à vol d'oi­se­au...

M. Al. Klip­per, cor­res­pon­dant spe­ci­al de Ciné-Re­vue à Hol­ly­wood, et M. Rob. Flo­rey, jour­na­lis­te français; derrière.​eux s'étend le pa­no­ra­ma des stu­dios de Gol­dwyn.

In­stallés sur le toit du bâti­ment prin­ci­pal, avéc M. Jack­son, di­rec­teur du Dépar­te­ment de la Pu­bli­cité, nous eûmes l'oc­ca­si­on, Ro­bert Flo­rey et moi-même, d’ad­mi­rer, à vol d'oi­se­au, l’en­sem­ble des stu­dios, ate­liers et bu­reaux, dont se com­po­sent les « Gol­dwyn-Sfu­dios », à Cul­ver City (Calif.).

L’im­por­tan­ce de l’in­du­strie cinéma­to­grap­hi­que, ac­tu­el­le­ment cotée comme étant la sixième in­du­strie mon­di­a­le, est fort bien il­lu­strée par le splen­di­de spec­ta­cle qui s’étend à nos pieds, cou­vrant une surfa­ce de plus de 50 acres. Peu se ren­dent comp­te du nom­bre

d’éléments que l’art muet re­qui­ert, au cou­rant de la fa­bri­ca­ti­on d’un de ses films. Je n’ai nul­le­ment l’in­ten­ti­on d’ap­pren­d­re ce qu’est le cinéma améri­cain aux spéci­a­lis­tes de chez nous, et en­co­re moins, de leur don­ner une leçon en leur ex­pli­quant les métho­des améri­cai­nes. Non; cet ar­ti­cle n’est qu’une étude do­cu­men­tai­re plutôt dédiée aux pro­fa­nes du septième art.

L’in­stal­la­ti­on ori­gi­na­le de « Gol­dwyn » re­mon­te à. 1915, et a coûté à ce mo­ment, plus

De gau­che à droi­te; MM. Ro­bert Flo­rey, jour­na­lis­te français; J. Jack­son, di­rec­teur de ia pu­bli­cité Gol­dwyn stu­dios; AI. Klip­per, notre cor­res­pon­dant spécial à Hol­ly­wood, sur le toit du bâti­ment prin­ci­pal des Gol­dwyn-stu­dios.

« lec­teurs » s’oc­cu­pent de la lec­tu­re de tous 15 les scéna­ri­os sou­mis au stu­dio. En même temps, ils par­courent un grand nom­bre de nou­veaux li­vres et ma­ga­zi­nes, à ta re­cher­che de matériel et d’idées ap­prop­riées.

Les met­teurs en scène

Parmi ceux qui s’oc­cu­pent du mélange des scéna­ri­os, his­toi­res, ac­teurs, ap­pareils de prise de vues et lumières élec­tri­ques, pour, en­s­ui­te, en tirer un film présen­ta­ble, « Gol­dwyn » comp­te les plus émi­nents met­teurs en scène de nos jours: Ru­pert Hug­hes, Mar­shall Nei­lan,

R. A. Walsh, E. Mason Hop­per, Mauri­ce Tour­neur et Allen Ho­lubar.

Ru­pert Hug­hes, écri­vain très connu en Amérique, écrit et di­ri­ge ses pro­p­res his­toi­res et scéna­ri­os, entre au­tres: « The Old Nest »,

« Dange­rous Curve Ahead ». « From The

Ground Up ». « Scratch My Back », « Re­mem­bran­ce », etc., etc.

Mar­s­hal! Nei­lan et R. A. Walsh ont été engagés récem­ment par Gol­dwyn. et leur ha­bi­leté comme met­teurs en scène de « Dinty »,

« Daddy Long Legs », « Car­men ». «The Oath»,

« Se­re­na­de », etc., plai­de pour eux.

Mauri­ce Tour­neur fut engagé pour la di­rec­ti­on du « Chrétien » et vient de ren­trer d’An­g­leter­re, où il avait emmené sa com­pag­nie pour la prise des « extéri­eurs », à Elle de Man.

Parmi les films dirigés par M. Tour­neur, nous comp­tons « Pru­nel­la», « Vic­toi­re», «Le Der­nier des Mo­hi­cans », etc., etc.

fA sui­vre) A. KLIP­PER.

De gau­che à droi­te: MM. Ro­bert Flo­rey et Al. Klip­per.

de S 500,000.—. De­puis 1915, des chan­ge­ments, ad­di­ti­ons et améli­o­ra­ti­ons, fu­rent ef­fec­tués, s’éle­vant à 8 100,000.—.

I En­vi­ron 3,5 kilomètres de rou­tes et trot­toirs ci­mentés tra­ver­sent les ter­rains, bordés des deux côtés par 42 bâti­ments prin­ci­paux, et par d'au­tres, de se­con­de im­por­tan­ce. Ces bâti­ments ren­fer­ment 100 loges d’ar­tis­tes, ainsi que deux im­men­ses sal­les pour les « ex­tras », 75 bu­reaux, dont 22 dépar­te­ments prin­ci­paux, se sub­di­visant, en différen­tes bran­ches et dépar­te­ments se­con­dai­res.

L’année dernière, la co­quet­te somme de $ 200,000.— fut, dépensée pour la con­struc­ti­on de décors, représen­tant des rues ita­li­en­nes, rus­ses, es­pag­no­les, françaises, chi­noi­ses, des quar­tiers de New-York, bars de « cow-boys », etc. Chaque se­mai­ne, une moy­en­ne de 50 nou­veaux décors sont con­strui­ts, en­s­ui­te démolis après usage, car ja­mais le même décor ne sera em­ployé pour deux films différents.

De­puis quel­ques mois, un im­men­se la­bo­ra­toi­re fut bâti, où 150,000 pieds (en­vi­ron 50.000 mètres) de film peu­vent être ma­ni­pulés en 24 heures.

Dans les bu­reaux du « cas­ting di­rec­tor », douze mille noms et, adres­ses d’ac­teurs et fi­gu­rants sont en­re­gi­strés, et une moy­en­ne de 3,960 coups de téléphone ont été en­re­gi­strés jour­nel­le­ment par les deux opéra­teurs ma­ni­pu­lant 62 com­mu­ni­ca­ti­ons et 8 lig­nes prin­ci­pa­les du­rant 11 heures de tra­vail par jour, soit une moy­en­ne de 6 coups de téléphone par mi­nu­te!

Le dépar­te­ment des scéna­ri­os

Ce dépar­te­ment est dirigé par Paul Bern, jeune homme ayant déjà un 'bril­lant passé dans les « pic­tu­res », comme ac­teur, exjiert tech­ni­que et édi­teur. Sous sa di­rec­ti­on, et avec l’aide de deux as­sis­tants, une dou­zai­ne de


14

MÊMES MAI­SONS

AN­VERS LIEGE NAMUR

80, pl. de Meir HT, r. de la Cathédrale Rue de la Mon­naie

£es Bi­joux et Ob­jets d’Art es­pag­nol

Voila ce qui con­sti­tue le Ca­deau Idéal a of­frir h une Femme de Goût et à un Homme Chic.

Rien de plus Joli, de plus Élégant et de Moins Cher Plus de 5000 modèles •

Les Poupées Es­pag­no­les “ PAGÈS „

In­cas­sa­bles, en tis­Sus, sont la de/nière mer­veil­le en cet ar­ti­cle pour 1 s dames élégan­tes et les en­fants Plus de 8000 modèles

Aux Ma­gasins TO­LE­DO

39, PLACE DE BROU­CKÈRE

MONS VER­VIERS (Hôtel Métro­po­le)

H4, r. de la Chaus­see 172, r. Spint ay BRUXEL­LES

Pe­ti­tes Nou­vel­les et Échos de Stu­dios

De notre cor­res­pon­dant spécial h Hol­ly­wood:

Gas­ton Glass, le jeune héros de « Hu­mo­resque», dont plu­si­eurs jour­naux français avai­ent récem­ment -an­noncé la mort, est ac­tu­el­le­ment guéri. Après un séjour de plu­si­eurs -se­mai­nes à l'hôpital, les doc­teurs onl déclaré que le sym­pa­thi­que jeune pre­mier était ab­so­lu­ment bor-s de -danger. De­puis le jour où les jour­naux an­noncèrent que M. Glass avait été mordu par des -ser­pents à son­net­tes, le jeune Star reçut des cen­tai­nes de let­tres de ses ad­mi­ra­teurs du monde en­tier, lui de­man­dant de ses nou­vel­les!...

Gas­ton Glass a ac­tu­el­le­ment ter­miné « L’Araignée et la Rose » (titre pro­vi­soi­re) pour les « Bon­nie Zoi-dmàn Pro­duc­ti­ons », et, a signé un bril­lant con­trat de trois ans qvec les « Schul­berg Pro­duc­ti­ons ». M. Glass vient de se met­tre au tra­vail, et tour­ne « Tiie Girl Who Came B-ack », sous la di­rec­ti­on de l'émi­nent. met­teur en scène Tom For­man.

David W. Grif­fith a com­mencé la réali­sa­ti­on de sa pro­chai­ne pro­duc­ti­on’ in­ti­tulée pro­vi­soi­re­ment « The White Bose » (La Rose Blan­che) avec Mac Mar­sch et Iv-er No­vel­lo, jeune pre­mier an­glais, comme pro­ta­go­nis­tes.

Le célèbre met­teur en scène Ru­pert Hug­hes, est parti pour Palm Springs avec sa com­pa- ( gnie. Il y réali­se­ra les prin­ci­pa­les scènes d’«' extéri­eurs*» pour son nou­veau film, «Souls for Sale » (Gol­dwyn-Pic­tu­re), avec Mac Busch et Ri­chard Dix comme pro­ta­go­nis­tes.

Ma­da­me N-azi­mo­va a quitté l’écran pour une période indéfinie. Elle joue ac­tu­el­le­ment «Dag­mar » sur la scène, à New-York.

Wal­la­ce Beery, le célèbre ac­teur améri­cain qui in­ter­préta le rôle de Ri­chard Cœur de Lion dans « Robin Hood », fut engagé par Dou­g­las Fair­banks pour jouer le rôle prin­ci­pal dans un drame spéci­a­le­ment écrit pour lui. et in­ti­tulé « Les Ave­n­tu­res de Ri­chard Cœur de Lion ». Cette pro­duc­ti­on est ac­tu­el­le­ment en prépa­ra­ti­on, et Wal­la­ce Beery y jou­e­ra le rôle stel­lai­re.

La première pro­duc­ti­on que Eric Von Stro­heim réali­se­ra pour la Goid­wym, est in­ti­tulée « Mc Tea­gue », adapté du roman por­tant le même titre.

Bus­ter Ke­a­ton, Baby Ke­a­ton, Nat­ha­lie Ke­a­ton (née Tal­m­ad­ge), Norma et Con­stan­ce Tal-ma­d­ge, sont re­ve­nus à Hol­ly­wood, -après un voy­a­ge de plu­si­eurs mois en Eu­ro­pe.

Alex KLIP­PER.

OU So.

CHAM­PAG­NE CA­ZA­NO­VE

ße plus apprécié *1 V dans le monde en­tier

di­ixlS jr\a rne

Mai­son cle

Fondé« à AVIZE «n 1811

Agent général dépo­si­tai­re pour la Bel­gi­que et le Congo:

Léon de BUE­GER 59> RUE

De­man­dez renseig­ne­ments à Mr VAN DEN DRIES­SCHE Téléphone 187.99 Rue du Lom­bard, 71, BRUXEL­LES Téléphone 187.99


LE CI­GA­RE A UN FRANC QUI EN VAUT DEUX::::

Er­nest Tin­CHANT:: An­vers

ME­LI­OR