Programma van 25 febr. tot 1 maart 1923



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#513

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ROYAL - ZOOL­OGIE CI­NE­MA

La Mai­son dans la Forêt

Ma­da­me An­di­ni­an vit avec ses deux fils, Ge­or­ges et Char­les. Au­tant Char­les est actif, tra­vail­leur, au­tant Ge­or­ges est in­sou­ci­ant et pa­res­seux. Et ce­pen­dant c’est lui que Ma­da­me An­di­ni­an préfère. Char­les est fiancé à la fille d’un co­lo­nel de l’armée an­glai­se, Lucie. Miss Blake, une amie de la fa­mil­le, est ja­lou­se et secrète­ment dépitée de n’avoir pas été choi­sie par Char­les h la place de Lucie. Ge­or­ges, lui, passe ses journées chez une voi­si­ne que Ma­da­me An­di­ni­an re­fu­se de re­ce­voir, à cause de son hum­ble ori­gi­ne.

Or, un jour un télégram­me an­non­ce qu’un cou­sin fort riche vient de mou­rir, .léguant à Ge­or­ges tous ses biens. Ma­da­me part aus­sitôt et prévient Char­les, Le soir, ce­lui-ci ren­tre en auto et sur la route, dans la nuit, il aperçoit un homme entre deux po­li­ce­men. En ar­ri­vant chez lui, le do­mes­ti­que ra­con­te que Ge­or­ges, dans un accès de ja­lou­sie, avait tué un jeune étu­di­ant qu’il avait sur­pris dans les bras de Rose Tur­ner. On avait arrêté Ge­or­ges, et c’est lui qu’il avait croisé sur la route. Ge­or­ges est con­damné à la déten­ti­on perpétu­el­le dans la pri­son de Port­land. Sa mère part s’in­stal­ler à Wey­mouth, non loin de Port­land, dans l’es­poir de com­mu­ni­quer avec son fils. Là elle fait la con­nais­san­ce d’une vieil­le femme dont le fils est éga­le­ment détenu, et elles déci­dent de ten­ter l’éva­si­on des pri­son­niers. Une nuit l’éva­si­on a lieu, mais l’éveil est aus­sitôt donné. Plu­si­eurs pri­son­niers sont frappés à mort. On ramène à Port­land les ca­da­vres. Ma­da­me An­di­ni­an vient iden­ti­fier son fils complète­ment défiguré.

Char­les, dont les fiançail­les avai­ent été rom­pu­es à la suite 'du meur­tre com­mis par son frère, voit l’es­poir renaître pour lui. 11 renoue les re­la­ti­ons avec Lucie et fixe même la date de son ma­ria­ge, ün soir d’orage Ma­da­me An­di­nia révèle iî son fils un ter­ri­ble se­cret que sa femme el­lo-inême ne devra pas connaître. Après la mort de la mère le jeune cou­ple s’in­stal­le à Fox­wood en com­pag­nie de Miss Blake. Cel­le-ci re­mar­que vite les ha­bi­tu­des in­so­li­tes de Char­les. Tl se rend chaque soir dans une par­tie du do­mai­ne «le La­by­rin­the». Un soir elle le suit, et décou­vre une mai­son qu’elle croy­ait aban­donnée et y aperçoit à l’intérieur une jeune femme blon­de. Croy­ant que Char­les a in­stallé lii cette femme, elle prévient Lucie, et cel­le-ci somme son mari de ren­voy­er l’in­con­nue, mais il s'v re­fu­se. Désor­mais le cœur de Lucie est brisé.

C’est alors que nous re­trou­vons dans « la Mai­son dans la Forêt » Char­les An­di­ni­an, Rose Thin­ner et... Ge­or­ges qui a pu s’évader et esl venu se ca­cher lii, et vit comme une bête traquée, an­goissé par le danger qui le guet­te. Le tra­gi­que se­cret ne tarde guère, en effet, à inquiéter le pays. Des ru­meurs cir­cu­lent; la po­li­ce décide de faire une enquête. Le po­li­cier Tat­ton est envoyé

rail» iln 25 fn­ti­cr au I mata

H. De Bozi

The Prin­ces­se

(Ore Step)

KI­NE­TO

Revue sci­en­ti­fi­que

Les Con­tes d’Hoff­mann J.​Offenbach

La Mai­son dans la Forêt

Drame en 7 par­ties avec Jean AN­GE­LO dans le rôle prin­ci­pal

r). La vie de Bohème

Puc­ci­ni

(Fan­tai­sie)

La Mai­son dans la Forêt

7. Salut d’amour . . .

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Co­mi­que avec Clyde COOK

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1. The Prin­ces­se

(One Step)

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We­ten­schap­pe­lijk

H. De Bozi

Hoff­man’s Ver­tel­lin­gen

J. Of­fen­bach

Het Huis in het Woud

Drama in 7 dee­len met Jean AN­GE­LO in den hoofd­rol

5 Bo­he­mer­le­ven

Puc­ci­ni

(Fan­ta­sie)

Het Huis in het Woud

Lief­de­groet....​Elgar

Du­du­le Ma­troos

Klucht met Clyde COOK

SE­MAI­NE PRO­CHAI­NE

HER­BERT RA WL­IN­SON

dans

S0LJS LÄ ME­NA­CE

Gran­di­o­se ac­ti­on dra­ma­ti­que en 6 par­ties

Pro­chai­ne­ment le film sen­sa­ti­on­ne!

« WAY DOWN EAST»

(A tra­vers l’Orage)

Chef-d’œuvre cinégrap­hi­que en io par­ties de D. W. Grif­fith

sur les lieux. Lorsque ce­lui-ci fait une des­cen­te dans la Mai­son de la Forêt, il y trou­ve Rose, une ser­van­te et un vieux jar­di­nier, qui n’était autre que Ge­or­ges. On le voit après le départ de la po­li­ce, quand il ar­ra­che sa faus­se barbe, et prend sa femme dans les bras. Mais ces émo­ti­ons l’ont miné et un soir il meurt dans une ago­nie douce entre sa femme et son frère. Char­les révèle à Lucie le se­cret qui les a séparés, et le bon­heur va renaître pour le jeune cou­ple si dure­ment éprouvé.

Het Huis in het Woud

Mev. An­di­ni­an heeft twee zonen: Karel en

Ge­or­ges. De eer­ste is ern­stig en werk­zaam; de twee­de zor­ge­loos en vad­sig. Op ze­ke­ren dag ver­rast deze laat­ste Rosa Tur­ner — door ie­der­een als zijn ver­loof­de aan­zien — in de armen van een stu­dent: Ge­or­ges doodt zijn .me­de­din­ger. Ver­oor­deeld, zoo wordt hij naar de ga­lei­en ge­zon­den; hij ont­snapt, maar men waant hem dood. Me­vrouw An­di­ni­an heeft ech­ter haar zoon in een een­zaam huis in het woud ver­bor­gen ge­hou­den. Daar leeft Ge­or­ges een treu­rig, som­ber be­staan, naast Rosa Tur­ner, die in wer­ke­lijk­heid de vrouw was waar­me­de hij in het ge­heim was ge­huwd, vóór zijn mis­daad. Karei, die hel vree­se­lij­ke ge­heim ver­nam, heeft ge­zwo­ren te zwij­gen, zelfs bij zijn ver­loof­de. Zijn nach­le­lij­ke toch­ten zwee­pen de ja-loer­sch­heid op van Miss Blake, een vrien­din van het gezin. De po­li­tic wordt ver­wit­tigd, stelt een on­der­zoek in. maar Karei, om zijn broe­der te red­den, ver­klaart den­ge­ne Ie zijn die men bij Rosa Tur­ner zag in het ge­heim­zin­ni­ge huis. Dooi­de ziek­te en de he­vi­ge ont­roe­rin­gen on­der­mijnd, sterft Ge­or­ges An­di­ni­an in de armen van zijn vrouw en zijn broe­der. Karei zal nu zijn ver­loof­de hel ge­heim kun­nen ver­ra­den, een ge­heim waar­door hun lief­de, één oog­en­biik, was ge­bro­ken ge­wor­den, en Rosa Tur­ner zal aan dien vrien­de­lij­ken, pas op­ge­bouw­den haard, de eeni­ge vreug­de ken­nen die zij van het leven nog ver­wach­ten kan.

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De­puis son récent succès rem­porté dans Hu­mo­resque, Gas­ton Glass est con­sidéré, en Amérique, comme un des pre­miers stars de l’écran. Plu­si­eurs grands quo­ti­diens et » ma­ga­zi­nes » mêmes, pro­cla­ment M. Glass comme le suc­ces­seur dé Ro­dolp­he Va­len­ti­no (sur­tout, de­puis les « va­can­ces forcées » de ce der­nier). Aussi, les grands pro­duc­teurs et com­pag­nies cinéma­to­grap­hi­ques se le dis­pu­tent... Ai­mant trop sa li­berté, le jeune star français n’a pas en­co­re jugé utile de se lier par un con­trat. Il préfère, malgré les splen­di­des pro­po­si­ti­ons qui lui sont Fai­tes à di­ver­ses re­pri­ses, res­ter « free-lan­cer », et tour­ner seu­le­ment des films dont le scénario lui plaît, et non pas ceux qu'un con­trat le for­ce­rait à jouer.

Né à Paris le 31 décem­bre 1898, Gas­ton Glass est le star le plus jeune de la co­lo­nie du film, d’Hol­ly­wood.

Après avoir suivi les cours des écoles de la rue Pi­chet et de la rue Po­pin­court, il décro­cha ’son c bac », après avoir tra­vaillé aux lycées Col­bert et Chap­tal.

De­puis long­temps, Gas­ton Glass ca­res­sait le désir de de­venir ar­tis­te dra­ma­ti­que, et bientôt, il entra au Con­ser­va­toi­re de Paris. Peu de temps

après, il débuta au Théâtre des Variétés de Paris, où il in­ter­préta le rôle du chas­seur dans Le Din­don, de Fey­deau. Il avait alors 17 ans.

Il passa en­s­ui­te au Théâtre de la Re­nais­san­ce, où il joua suc­ces­si­ve­ment: L'Hôtel du Li­b­re-Echan­ge, Une Nuit de Noce, La Puce à T Oreil­le, etc.

Son ser­vi­ce mi­li­tai­re ac­com­pli, Gas­ton Glass fut engagé par Mme Sarah Bern­hardt, qui l’em­me­na en tournée pour deux ans en Amérique du Sud, en Amérique Cen­tra­le, aux Etats-Unis et au Ca­na­da. Du­rant ses séjours à New-York et à Los An­ge­les, il s'était intéressé à la cinéma­to­grap­hie. Aussi, lorsqu’il fit part aux pro­duc­teurs améri­cains qu’il avait l’in­ten­ti­on de faire du ciné, ces der­niers — qui l’avai­ent dis­tin­gué lors de ses représen­ta­ti­ons avec Sarah Bern­hardt — ac­cu­eil­li­rent son pro­jet cha­leu­reu­se­ment, et Gas­ton Glass débuta bientôt dans Divorçons! aux côtés de Mar­gu­e­ri­te Clark. Avec Hélène Fer­gus­son, il tour­na Le Ba­tail­lon Perdu, Oh! les fem­mes /, Open Your Eyes, Mo­thers of Men, puis The Woman of Lies.

Le succès rem­porté dans ces ban­des lui valut le rôle de Léon Kan­tor dans Y Hu­mo­resque, de la Pa­ra­mount: son plus grand tri­omp­he cinégra-phi­que jusqu’à ce jour.


Venu à Hol­ly­wood en mars 1921, il tour­na Win-ning Way avec Mary Miles Min­ter, There are no Vil­lains avec Viola Dana, et Song of Life, chez Fox, avec Grace Der­mond. Pour « Métro », il tour­na Glass Hou­ses avec Viola Dana, en­s­ui­te Litt­le Miss Smile (Fox Film), Dans la ver­si­on améri­cai­ne de Mon­te-Cris­to (Fox), Gas­ton Glass joua le rôle d'Al­bert de Mor­cerf.

Après avoir ter­miné I am the Law, Rich men's Wifes, The King­dom Within et The Hero, M. G. Glass vient de sig­ner un con­trat avec M. Bon­nie Zeid­man, le plus jeune pro­duc­teur indépen­dant d’Hol­ly­wood.

Le film qu'il tour­ne pour les « Zeid­man-Pro­duc­ti­ons » est in­ti­tulé: L'Araignée et la Rose, et la trame se passe aux jours de l’oc­cu­pa­ti­on es­pag­no­le, en Ca­li­for­nie.

Gas­ton Glass n’a que vingt-qua­tre ans, et les tri­omp­hes qu’il a rem­portés sur l’écran, du­rant ces dernières années, le font esti­mer par tous ses ca­ma­ra­des — fort nom­breux, d’ail­leurs —, les stars d’Hol­ly­wood... Alex. KLIP­PER.

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Le grand Sa­vant au cinéma

Lorsqu’on étudie l’œuvre de Pas­teur, disait un de ses dis­ci­ples à l’oc­ca­si­on du cen­te­nai­re, on est étonné qu’un homme ait pu faire tant de cho­ses et de si gran­des.

La vie sci­en­ti­fi­que du grand sa­vant français fut en effet d’une fécon­dité mi­ra­cu­leu­se, de­puis ses premières décou­ver­tes, quand il était en­co­re élève à l’Ecole nor­ma­le supéri­eu­re, jusqu'à cette apothéose de 1892, quand tous les sa­vants de la Fran­ce et du monde ren­di­rent un hom­ma­ge pu­blic à cet ad­mi­ra­ble génie français.

Il était né à Dole, en 1822.

Il des­cen­dait de ces ten­a­ces Com­tois qui, sous Louis XI, se laissèrent mas­sa­crer plutôt que de se ren­d­re. Il reçut en héri­ta­ge leur force de vo­lonté et leur cou­ra­ge à la peine. Dès ses études, il mit en va­leur, avec une ténacité qui ne de­vait ja­mais se démen­tir, les dons heu­reux qu’il avait reçus de la na­tu­re.

Ses pre­miers tra­vaux eu­rent pour objet les

M. Jean Ep­stein, réali­sa­teur du film Pas­teur.

Le petit Meis­ter re­mer­ci­ant Pas­teur, son sau­veur, avant de re­tour­ner en Alsa­ce.

phénomènes de la po­la­ri­sa­ti­on des li­qui­des. Mais bientôt il passa à l’étude des fer­men­ta­ti­ons et fut amené par de nom­breu­ses expérien­ces à prou­ver l'er­reur des par­ti­sans de la généra­ti­on spon­tanée.

11 étudia les fer­men­ta­ti­ons du vin, du vi­nai­g­re et de la bière ef ren­dit par là de sig­nalés ser­vi­ces aux vig­nerons, aux fa­bri­cants de vi­nai­gres et aux bras­seurs.

On lui de­man­de de se ren­d­re dans le Midi, où sévit une ma­la­die de vers à soie qui me­na­ce de ruinèr la séri­ci­cul­tu­re française. Il se rend dans le Midi et après plu­si­eurs années d’ob­ser­va­ti­ons et d’expérien­ces sauve la séri­ci­cul­tu­re française.

Les mou­t­ons pren­nent la ma­la­die du char­bon dans les prai­ries et les champs de la Beau­ce. Pas­teur se rend sur place, décou­vre le procédé de la vac­ci­na­ti­on char­bon­neu­se et sauve en­co­re l’éle­va­ge de cette riche pro­vin­ce.

Mais la plus écla­tan­te décou­ver­te de Pas­teur

PI­A­NOS RON1SCH

—= MI­CHEL MAT­THYS

16, Rue de Stas­sart, BRUXEL­LES Téléphone: 153.92


c’est le virus con­tre la rage. Déjà le sa­vant avait opéré une mul­ti­tu­de de chiens mor­dus. Il avait ob­te­nu des résul­tats con­clu­ants sur les ani­m­aux. Mais l’homme? C'est un petit Als­a­cien, Meis­ter, qui avait reçu 14 mor­su­res d’un chien enragé, qui fut amené à Pas­teur et in­o­culé le 6 juil­let 1855. L’en­fant fut sauvé. Pen­dant trei­ze jours et trei­ze nuits le sa­vant avait été dans l’an­gois­se. Enfin la sci­en­ce tri­omp­hait

Que de guérisons de­puis!

Que de vies sauvées!

Que d’au­tres décou­ver­tes fai­tes en­s­ui­te, par les dis­ci­ples du Maître, mais dont l'idée vient de la sour­ce géniale de Pastur.

Et quel­le ad­mi­ra­ble vie à don­ner en exem­ple en ces temps de fièvre, d’am­bi­ti­on, de cu­pi­dité 1

Aussi faut-il sa­voir gré à M. Jean Ep­stein, qui a réalisé, pour l’édi­ti­on française cinéma­to­grap­hi­que, le film Pas­teur, si sai­sis­sant de vie, exécuté d’ail­leurs avec un souci d’exac­ti­tu­de et de vérité qui en fait un véri­ta­ble film d'art, puis­sant comme un mag­ni­fi­que poème.

Ceux qui sou­hai­tent au Cinéma de voir déve­lop­per son rôle édu­ca­tif, ne man­queront pas d’ap­plau­dir à cette idée heu­reu­se, d’évo­quer de­vant nos yeux, les bel­les et gran­des fi­gu­res de la Sci­en­ce, de l'Art ou de l’His­toi­re.

Edou­ard NED.

Grâce aux décou­ver­te* de Pas­teur; on a su trou­ver con­tre le croup un remède au­quel des mil­liers d’en­fants

doi­vent au­jourd'hui la vie.

Dans le médail­lon: Pas­teur in­carné par l'ex­cel­lent comédien Char­les Mes­nier.

Pe­ti­tes nou­vel­les des stu­dios

*** Les met­teurs en scène améri­cains sont des gens vrai­ment pra­ti­ques! Al­bert Kog­gel! di­ri­ge ac­tu­el­le­ment lâmise en scène de « The Gre­a­test Me­na­ce », drame de pro­pa­gan­de « .an­ti-dro­gues »: pour étu­dier pro­fondément la na­tu­re et les manières des cocaïno­ma­nes, morp­hi­no­ma­nes, etc., M. Rog­gell n’a pas hésité un in­stant à se faire en­fer­mer pen­dant huit jours au... « Coun­ty Jail » (pri­son) de Los Angelès, afin d’y acquérir l’expérien­ce

néces­sai­re à la mise en scène de sa pro­duc­ti­on. Mrs. An­ge­la C. Kauf­man, l’au­teur du scénario, est une dame de la haute société de Los Angelès, et a écrit « The Gre­a­test Me­na­ce» afin de prévenir le monde en­tier du grand danger qui le me­na­ce. Avant de com­men­cer à tour­ner la pro­duc­ti­on,- elle a sou­mis son œuvre à la cen­su­re, à la po­li­ce et à la Ligue des pro­fes­seurs des Uni­ver­sités améri­cai­nes. De par­tout, Mrs. Kauf­man a reçu de nom­breux en­cou­ra­ge­ments et ap­pro­ba­ti­ons una­ni­mes.

Choi­sis­sez deux jeu­nes fil­les ou fem­mes, jo­lies et gra­ci­eu­ses, mais de type différent — et pour fixer les idées du lec­teur, pre­nez-les parmi votre en­tou­ra­ge...

La première per­son­ne se plaint auprès de ses amies d’un « gros ennui »: les port­raits suc­ces­sifs qu’elle a fait faire de son agréable per­son­ne, en tous for­mats, cou­leurs, poses et prix, ont tou­jours été plus ou moins « ratés », ou du moins ce ne fu­rent que de pâles re­flets de son écla­tan­te beauté.

L'autre jeu­nes­se, dont les traits sont peut-être moins clas­si­que­ment purs, n'a ja­mais ren­con­tré tels déboi­res. Au con­trai­re: on di­rait que ses traits, en pas­sant' par les bains et vi­ra­ges pho­to­grap­hi­ques, ont gagné en cap­ti­van­te ori­gi­na­lité; le plus petit car­ton sen­si­bi­lisé re­pro­duisant sott image, est une déli­ca­te mi­ni­a­tu­re, vi­van­te comme pétil­lan­te d’ejf­prit et de char­me.

Il y a donc des per­son­nes qui « don­nent bien en pho­to­grap­hie »; d’au­tres qui « ne don­nent pas ». Com­ment ex­pri­mer cela sans lon­gues périphra­ses? C’est bien si­id­ple, si l’on ose se ser­vir d’un vo­ca­ble nou­veau. La première jeune per­son­ne citée plus haut n’est pas, jla se­con­de est très * pho­togénique ».

Sans être complète­ment muet sur la sig­ni­fi­ca­ti­on du mot, le dic­ti­on­nai­re sem­ble en ig­no­rer la va­leur en tant que terme cou­rant des stu­dios.

< Pho­togénique: qui a rap­port > aux ef­fets chi­mi­ques de la lu-» mière sur cer­tains corps; qui » a la prop­riété de pro­dui­re ces ef­fets — qui im­pres-» si­on­ne bien’la pla­que pho­to­grap­hi­que: le bleu est » très pho­togénique. »

Bien im­pres­si­on­ner la pla­que pho­to­grap­hi­que — ou le négatif du film — c’est l’a. b. c. in­dis­pen­sa­ble pour un ac­teur ou une ac­tri­ce de cinéma. On cher­che sou­vent des beautés pour rem­plir les rôles féminins; mais parmi les mil­liers de jolis mi­nois des can­di­da­tes, il n’en est qu’un par-ci par-là qui plai­se au « met­teur en scène », ju­ge­ant que tel petit mas­que don­ne­ra des ef­fets très marqués et très ori­gi­naux sur l’écran.

« Être ou ne pas être... pho­togénique »: c’est la

pier­re de tou­che pour tou­tes cel­les — et elles se

comp­tent par mil­li­ons, sur les deux hémisphères —

qui se croi­ent des dis­po­si­ti­ons pour le Ben­ja­min des

arts.

Sans doute, la gran­de ma­jo­rité des' ar­tis­tes que

Pi­a­nos FEU­RICH A

MI­CHEL MAT­THYS

16, Rue de Stas­sart, BRUXEL­LES Téléphone: 153.92


nous avons groupées sur ces trois pages comme exem­ples de * pho­togénie », sont des beautés. Il y a de blon­des An­glo-Saxon­nes, yeux bleus et teint clair, des * An­da­lou­ses au teint bruni », le front en­ca­dré de bou­cles noi­res; des Fla­man­des fraîches, des Sla­ves rêveu­ses, des Améri­cai­nes pro­vo­can­tes, des Françaises ri­eu­ses; mais tou­tes ont, à un haut degré, outre une grâce et une jo­lies­se de vi­s­a­ge et d’al­lu­re, un mas­que ex­pres­sif et ori­gi­nal, sur le­quel se réper­cu­tent in­tensément Jes états d’âme à peind­re; le vi­s­a­ge de ces fem­mes est, comme toute leur per­son­ne, un in­stru­ment qui nous joue tour à tour la joie, l’amour, l’hor­reur, la fai­bles­se ou la colère, ou cent au­tres sen­ti­ments hu­mains, et cela avec des moy­ens so­bres mais ex­pres­sifs; ces ex­pres­si­ons de phy­si­o­no­mie ont frappé la géla­ti­ne sen­si­bi­lisée du film vier­ge, et vi­en­nent à présent frap­per notre rétine. Ef­fets de la pho­togénie.

On s est ulaint sou­vent dans les mi­li­eux einen .oto­grap­hi­ques, et par­ti­cu­lièrement dans les grands cen­tres de pri­ses de vue, du peu de jeu­nes fil­les vrai­ment pho­togéni­ques dont pou­vai­ent

dis­po­ser les met­teurs «*»"«

qui fut éga­le­ment pho­togénique et montrât des dis­po­si­ti­ons pour le tra­vail du stu­dio, ce fut par­fois une déli­ca­te et dif­fi­cul­tu­eu­se tâche. ...

Nos mai­sons d’édi­ti­ons d’Eu­ro­pe n’ont pas en­co­re, comme en Amérique, leur « cas­ting di­rec­tor », dont le tra­vail con­sis­te à tenir un re­gi­stre de tou­tes les per­son­nes dési­reu­ses de faire du ciné, avec pho­tos, et tous détails pro­p­res à juger immédia­te­ment si le can­di­dat pour­rait ou non con­ve­nir pour tel ou tel rôle.

Si le di­rec­tor hésite à en­ga­ger un ac­teur ou une ac­tri­ce pour un type, il a re­cours à la boîte du cas­ting di­rec­tor. Il est bien rare qu’il n’y trou­ve pas ce qu’il cher­che. S’il s'agit d’un ac­teur de pre­mier plan, on étudie, avant de se décider, les di­vers côtés du rôle (phy­si­ques et ex­pres­sifs).

Dans l’intérêt même des réali­sa­teurs bel­ges et étran­gers, et pour ou­vrir la voie à cel­les de nos com­pa­tri­otes f se sen­tent des dis­po­si­ti­ons pour la carrière des stu­dios, il entre dans nos in­ten­ti­ons de con­sti­tu­er un album des beautés pho­togéni­ques dont dis­po­se notre pays. La façon dont nous réali­se­rons cette idée sera ||l\ ex­pli­quée très pro­chai­ne­ment à nos lec­teurs et lec­tri­ces... MAR­NIX.

Bi­i­i­i­i­i­i­i­i­i­ill­lil­li­i­i­li­illl­li­i­i­i­i­i­i­i­i­i­ii­ui­i­i­i­i­lilll­ti­i­i­i­i­i­i­i­i­i­i­i­i­i­m­i­i­i­i­i­i­n­i­i­i­i­i­i­i­i­i­i­i­i­fl

en scène. Trou­ver un élément jeune et beau,

\

#'II­UI­I­I­I­I­I­I­I­I­II!llllllll!!lll­li­nillllllllllll!lll>Ml­lill­lUI­UI­II!lllllll

XT. Bou­quet de ve­det­tes, choi­sies parmi les plus pho­togéni­ques des stu­dios d’Eu­ro­pe et d’Amérique:

Nita Naldi, Eve Fran­cis, Mary Clark, Ra­quel Mel­ler, Madys, Mar­qui­set­te Bosky, Vir­gi­nia Vaili, Pris­cil­la Dean, Lyade Putti, Elena Tar­zia, fcmmy Lynn, Wanda Haw­ley.


Pe­ti­tes Nou­vel­les et Échos de Stu­dios

De notre cor­res­pon­dant spécial h Hol­ly­wood:

Ger­tru­de Astor, la « Vénus des Stars ». est une ar­tis­te fort occupée. En même temps qu’elle tour­nait « Alice Adams », aux côtés de Flo­ren­ce Vidor, elle tra­vail­lait la nuit à la réali­sa­ti­on de « Ru­pert of Hen­zau », pour Sel­z­nick, La sym­pa­thi­que ar­tis­te, après avoir ter­miné une autre bande pour les « King Vi­dor-Pro­duc­ti­ons ». sig­ne­ra un con­trat avec la Pa­ra­mount, pour tour­ner un film aux stu­dios de cette com­pag­nie à Long-Is­land (New-York).

*** Mary Miles 'Min­ter, la pe­ti­te Star de 1« Pa­ra­mount, vient d’ache­ter un nou­veau « home » sur Ar­gy­le Ave­nue.

*** Lois Wil­son tour­ne ac­tu­el­le­ment « The co­ver­ed wagon » pour la Pa­ra­mount.

« Bull » Mon­t­a­na fait ac­tu­el­le­ment une bande in­ti­tulée « Rob’ Em Good », comédie-pa­ro­die du fa­meux « Robin Hood » de Doug. *** Ru­pert Hug­hes a ter­miné le choix des pro­ta­go­nis­tes pour « Souls for Sale » (Ames à ven­d­re) pour la Gol­dwyn: Clai­re Winds­or, Ri­chard Dix, Frank Mayo et Lew Cody. Voilà ce qui s’ap­pel­le un « all-star cast ».

*** Ge­or­ges Walsh in­ter­prétera le rôle d’un of­fi­cier an­glais dans la nou­vel­le pro­duc­ti­on de Hugo Ba'llin pour la Gol­dwyn.

*** Knid Ben­nett, la déli­ci­eu­se pro­ta­go­nis­te de « Dou­g­las Fair­banks dans Robin Hood », vient d’être engagée par les « Sa­wy­er-Lul­bin » Pro­duc­ti­ons, pour in­ter­préter le rôle prin­ci­pal féminin dans « Your Friend and Mine »,

Monty Banks, le célèbre petit comédien de l’écran améri­cain, wient de subir une opéra­ti­on chi­rur­gi­ca­le à New-York.

*** .lack Holt a com­mencé à tour­ner « The Ti­gers Claw » (La grif­fe du Tigre) pour la Pa­ra­mount, tan­dis qu’Eva Norak tra­vail­le dans « Ma­king a Man », au même Stu­dio. *** Dès le re­tour de Mabel Nor­mand, la dels ci­eu­se star de Mack Sen­net­te tour­ne­ra «Mary Ann », ac­tu­el­le­ment en prépa­ra­ti­on.

*** Dans « The Litt­le Church Around the Cor­ner », la récente pro­duc­ti­on de War­ner Bro­thers, une mine ar­ti­fi­ciel­le dut être con­strui­te sur le « stage ». Une équipe de 160 ou­vriers y tra­vaillèrent pen­dant trois jours et deux nuits, et rien que pour ce décor, la co­quet­te somme de $ 25,000.— fut dépensée!... *** Lon Cha­ney, 1’« homme aux mille faces », \ient de ter­mi­ner « Sha­dows » où il joue le rôle d'un. hor­ri­ble Chi­nois! Lon vient d’être engagé par Uni­ver­sal pour jouer le rôle du bossu dans « No­tre-Da­me de Paris », d’après l’im­mor­tel chef-d’œuvre de Vic­tor Hugo.

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Al­lons, voilà une bonne répli­que à ceux — et ils sont nom­breux parmi les cinéphi­les comme parmi les sports­men — qui se plaig­nent que « le cinéma ne fait quasi rien pour les sports »

— et les sports rien pour le cinéma. Nous pour­ri­ons rap­pe­ler les ser­vi­ces que se ren­dai­ent déjà l’un à l’autre ces deux mo­der­nes ex­pres­si­ons d’ac­ti­vité, évo­quer les films où Cur­pen­tier, Dem­psey et d'au­tres nous ont fa­mi­li­a­risés avec le « noble art ». Et re­di­re com­bien fut par­fois préci­eu­se l’in­ter­ven­ti­on de la photo animée, lors de mat­ches ou de tour­nois de foot­ball re­ten­tis­sants; le film ra­len­ti, entre au­tres, a été par­fois un fac­teur d’indénia­ble va­leur pour l’éta­blis­se­ment des res­pon­sa­bi­lités, et de la vérité... Mais tout cela, c'est une autre his­toi­re...

Celle qui nous oc­cu­pe au­jourd'hui, est un récit filmé évo­quant les mi­li­eux de boxe; étude fouillée, et vrai­ment la première en son genre, tant par sa con­cep­ti­on et son in­ter­préta­ti­on, que par la façon

dont elle est traitée. Met­teur en jscène et ar­tis­tes se sont •ef­forcés, après avoir créé les ca­dres adéquats à l’ac­ti­on, de nous mon­trer avec sincérité ces ma­na­gers, ces boxeurs, et ce pu­blic des po­pu­lai­res, qui se lais­se char­mer et en­thou­si­as­mer par les prou­es­ses du gant rem­bourré. D'ail­leurs, le thème qui se déve­lop­pe à nos yeux est fait de sen­ti­ment, d’émo­ti­on, de comédie et par­fois de drame in­ten­se. Il n’y a pas jusqu'aux ex­pres­si­ons tech­ni­ques ou ar­go­ti­ques des sous-ti­tres qui n’ai­dent à don­ner l’am­bi­an­ce; d’un bout à l’autre c’est de la vérité — bru­ta­le, âpre ou douce — et c’est de la vie.

Dirons-nous tout le scénario? les mots las­se­rai­ent, tan­dis que l’ac­ti­on à l’écran est des plus cap­ti­van­te. Décou­pons seu­le­ment la fin des ave­n­tu­res de Kid Ro­berts, au mo­ment où il va se me­surer avec Bands­man Schay­ne, cham­pi­on d’An­g­leter­re.

Kid Ro­berts se rend à Li­ver­pool afin de dis­pu­ter le cham­pi­on­nat d’An­g­leter­re.

On ar­ri­ve à Li­ver­pool, où Kid Ro­berts se met aus­sitôt à l’entraîne­ment en vue de se me­surer avec


42 Bands­man Schay­ne, cham­pi­on d’An­g­leter­re. Joe Murp­hy se mon­tre fort in­qui­et de ce cham­pi­on, qu’il n'a ja­mais vu, sur­tout de ce fait qu’il le sait « ma­na­ge » par cette cra­pu­le de Jimmy War­ney.

Précisément, parmi les entraîneurs de Kid Ro­berts, un cer­tain Gun­ner En­right se fai­sait re­mar­quer au­tant par ses qua­lités très réelles que par le

crie­rai « go » et tu le frap­pe­ras de tou­tes tes for­ces à la poin­te du men­ton. » Ainsi dit, ainsi fait. Quel­ques in­stants plus tard, Bands­man Schay­ne s’écrou­lait pour le comp­te: Kid Ro­berts était cham­pi­on d’An­g­leter­re.

Ce court exposé d'un des < rounds » — il y en a

mystère de sa per­son­na­lité.

Le soir du grand com­bat, les deux ad­ver­sai­res mon­tent sur le ring. D’un côté, Kid Ro­berts; de l’autre, un homme qui est évi­dem­ment cham­pi­on d’An­g­leter­re, mais qui se cache os­ten­si­ble­ment le vi­s­a­ge. Au mo­ment où les deux hom­mes appelés par l’ar­bi­tre se trou­vent face à face, Kid Ro­berts, ahuri et in­digné, re­con­naît dans son an­ta­go­nis­te son mystérieux entraîneur. Sui­vant les in­struc­ti­ons de Jimmy War­ney, Bands­man Schay­ne, cham­pi­on d’An­g­leter­re, avait entraîné Kid Ro­berts sous le nom de Gun­ner En­right, afin de connaître à fond le jeu de son ad­ver­sai­re.

Bien qu’han­di­capé for­te­ment par la manœuvre déloy­a­le du cham­pi­on an­glais, Kid Ro­berts se met cou­ra­geu­se­ment au tra­vail. Un de ses coups, heu­reu­se­ment arrivé, se­coue la mâchoi­re de son an­ta­go­nis­te et lui ébran­le une dent. « At­ten­ti­on, — dit Joe Murp­hy, — quand il cra­che­ra sa dent, je te

six, ou plutôt six épi­so­des — donne un avant-goût de ce qu’est la pro­duc­ti­on entièf re. Auprès du gros pu­blic, ce film d'ac­ti­on sera un succès, car au point de vue sport et péripéties, il ne souf­f­re nulle cri­ti­que. La mise en scène est soignée, sa tech­ni­que mérite tous éloges, des. ef­fets Co­mi­ques l'émail­lent heu­reu­se­ment.

Les ti­tres enfin, ornés de sa­vou­reux des­sins de Sach, ap­pel­lent le fou rire.

In­ter­préta­ti­on très bonne, en tête de la­quel­le il faut citer Kid Ro­berts, gent­le­man et sports­man par­fait.

L’ « Uni­ver­sal »• qui nous donne, en une bande de bel­les pho­tos, cette ori­gi­na­le pro­duc­ti­on, a bien mérité du cinéma comme du sport.

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*** Tout est préparé pour le re­tour des sœurs Tal­m­ad­ge aux Uni­ted Stu­dios. Le pre­mier film que Norma Tal­m­ad­ge fera dès son re­tour d’Eu­ro­pe, est in­ti­tulé « Within the Law»,qui sera ( uivi de près de «The Gar­den of Allah » (Le Jar­din d’Allah).

*** Le 27 no­vem­bre, Wal­la­ce Beid com­men­ce­ra à tour­ner « Mr. Bil­lings Spends His Dine », d’après la nou­vel­le de Dana Bur­nett, publiée récem­ment par la « Sa­tur­day Eve­ning Post ». *** Anna Q. Nüssen et Mil­ton Sills seront les pro­ta­go­nis­tes de la pro­duc­ti­on de Mauri­ce Tour­neur pour M. C. Levee (Uni­ted Stu­dios Pro­duc­ti­ons) «LT-le des Vais­se­aux Per­dus ».

*** Le nou­veau « 5-ree­ler » de Ha­rold Lloyd, «Dok­tor Jack»,

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tour­ne de­puis trois se­mai­nes déjà au « Mis­si­on The­a­ter » à Los An­ge­les, un des plus chics théâtres de notre ville.

*** Clara Kim­ball Young vient de com­men­cer sa . nou­vel­le pro­duc­ti­on pour Metro, « La Femme de Bron­ze », d’après le célèbre roman d’Henry Kis­te­mac­kers.

*** Le ménage co­mi­que, Mr. et Mrs. Car­ter De Haven tour­nent ac­tu­el­le­ment la septième comédie de leur série de 12 «2-ree­lers» pour Ro­bert­son-Co­le: « Lucky Dog ».

*** Ir­vings Cum­mings prépare le scénario de «Les der­niers jours de Pompéi’ ». Plu­si­eurs scènes seront tournées en Ita­lie, à l’en­droit même où eut lieu la ter­ri­ble ca­ta­strop­he décrite dans le livre de Lyt-ton.


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*** Doro­thy Phil­lips est au Ca­na­da. Elle y tour­ne « The White Flo­wer » sous la di­rec­ti­on de Allen Hel­lubar, le célèbre met­teur en scène de la « First Na­ti­o­nal ».

*** Monte Blue a été « signé » par War­ner Bros pour in­ter­préter le rôle prin­ci­pal dans « Main Street », drame de la vie améri­cai­ne, adapté du roman de Ju­lien Jo­seph-son. « Main Street » est la dernière de la série des sept pro­duc­ti­ons an­noncées par War­ner Bro­thers pour la sai­son 1922-23.

*** Ha­rold Lloyd — Lui — après avoir passé ses va­can­ces à New-York, va re­ve­nir à Hol­ly­wood, et se met­tra immédia­te­ment au tra­vail. *** Dans le rôle de Betty Bel­low (« The Im­pos­si­ble Mrs. Bel­low), Glo­ria Swan­son porte les différen­tes toi­let­tes qu’elle a rap­portées de Paris, lors de son récent voy­a­ge en Eu­ro­pe.

*** Chez « Uni­ver­sal » on est ac­tu­el­le­ment occupé à con­strui­re les décors pour « Notre/ Dame de Paris ». Lon Cha­ney jou­e­ra Qua­si­mo­do.

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