Programma van 8 tot 12 apr. 1923



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#491

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LA MA­CHI­NE PER­SON­NEL­LE

SIM­PLE

RO­BUS­TE

COM­PAC­TE

Mai­son DESOER

21, rue Ste Véro­ni­que, LIÈGE

BRUXEL­LES:: AN­VERS:: GAND:: CHAR­LE­ROI NAMUR

L'UN­DER­WOOD

POR­TA­TI­VE

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Con­tre: MAU­VAIS TEINT. BOU­T­ONS, TA­CHES DE ROUS­SEUR, ÉPI­DER­ME RU­GUEUX

Le rêve pour ic bum ue von . enrt

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Ciné-Re­vue

EDI­TEUR: J. MEU­WIS­SEN

Ciné-Re­vue est le plus lu des or­ga­nes cinéma­to­grap­hi­ques bel­ges

Rédac­ti­on et Ad­mi­ni­stra­ti­on:

10-12, rue Char­les de Cos­ter Tél. 316.78 BRUXEL­LES

Achil­le GE Y Z EN

178, RUE ROY­A­LE, BRUXEL­LES

Téléphone B 98.04 — Télégram­mes: Oey­zel­la­B­ruxe­lIes

:: * Suc­cur­sa­le: 13, RUE DE JESUS, AN­VERS::

AGENT GE­NE­RAL POUR LA BEL­GI­QUE DU CÉLÈBRE PIANO

"Au­gust Förster,,

THE AU­TO­PI­A­NO Kästner & C° Lld

MONTÉ EN MÉTAL m

TOU­JOURS EN MA­GAS­IN - 20.000 ROU­LEAUX -DE 65 ET 88 NOTES

3* Anne«. — W* 2. — 1923

Edi­teur: J. MEU­WIS­SEN, rue Char­les De Cos­ter, TO et 12, Biuxe/les. — Téléphone 37678

MOTQ.E VE­DET­TE

Com­ment cet autre ‘ gros paquet de rires », émule de Ro­scoe Ar­buckle, a-t-il pu s’in­tro­dui­re au stu­dio pour y cher­cher for­tu­ne? C’est ce qu’il nous sera donné d’ap­pren­d­re en com­pul­sant quel­ques notes con­cer­nant ce bon vi­vant de Wal­ter. Au moins, des gens de tel­les pro­por­ti­ons, engagés dans la carrière de l’écran, sa­vent-ils immédia­te­ment à quoi s’en tenir: soit que, les trou­vant en­com­brants, in­com­mo­des et in­u­ti­les, on les roule en de­hors de ren­cein­te; soit que leur ro­ton­dité même trou­ve un em­ploi ingénieux dans l’une on l'autre comédie.

Cea der­nier cas fut celui de Hiers, qui — de­vant l'ob­jec­tif — con­nut déboi­res et bon­heurs amou­reux; se vit ra­brou­er par cinq fois par Ethel Clay­ton, dans cinq pro­duc­ti­ons consécu­ti­ves; mais eut l’heur in­sig­ne de plai­re un jour à la toute belle Wanda Haw­ley: tout cela sous les feux des suns­hi­ne, bien en­ten­du.

Et ce seul succès, auprès d’une

vrai « fat-ty­pe » (type gras) que me voilà un jour at­ten­dant le bon plai­sir de M. Grif­fith, qui de­vait m'ou­vrir à deux bat­tants la porte du succès. Le maître parut enfin, après une lon­gue at­ten­te, et me salua de ces: « Hello, Fatty (grais­seux, gras), pen­ses-tu que tu pour­ras tenir un rôle de gros pay­san? » Cette offre ne fut pas sans me décon­tenan­cer, d'au­tant que le puis­sant réali­sa­teur l’avait ac­com­pagnée d’un im­men­se éclat de rire, qui réveil­la les échos du hall, et fit que bientôt m’en­tourèrent cent pai­res d'yeux, et cent bou­ches hi­la­res. Mon co­pain Wil­fred me pous­sait du coude, — et ma foi, bra­ve­ment, j’ac­cep­tai. Me voilà bientôt af­fu­blé dune che­mi­se de toile écrue, de lourds « cro­que-nots », et de tout l’at­ti­rail com­po­sant l’ha­bil­le­ment d’un vrai cam­pag­nard. En­co­re fal­lut-il d'assez lon­gues re­cher­ches pour décou­vrir des vête­ments à ma tail­le: je pe­sais 250 li­vres, et le chef du ma­gas­in d'ha­bil­le­ment, si con­scien­cieux fut-il, sem­blait n e p a s

Wal­ter, âme poétique, cher­che des trèfles-à-qua­tre...

telle reine de beauté, con­so­le notre mo­der­ne Tar­tu­fe, un Tar­tu­fe à la Guit­ry, tru­cu­lent et coloré, «en­co­re que soigné et cor­rect en par­fait gent­le­man.

« Com­ment je me glis­sai dans la "carrière? nous dit Wal­ter Hiers. A vrai dire, je ne m’y glis­sai pas, mais j’y fus poussé par un ca­ma­ra­de d’uni­ver­sité, -que ma cor­pu­len­ce avait en­thou­si­asmé; il fit si bien, «ne prédisant un ac­cueil en­thou­si­as­te, grâce à mon

s’être douté que des gail­lards de ma trem­pe pus­sent pas­ser un jour par ses mains.

» Je fis donc mes premières armes avec le grand Grif­fith, pour pas­ser, six mois après, aux Mac-Sen­net-Co­me­dies, Ai-je dit que j’étais co­quet et méti­cu­leux? Il me fal­lait deux heures pour me gri­mer con­ve­na­ble­ment, et une heure pour re­pren­d­re mes traits na­tu­rels: ces soins ex­ces­sifs avai­ent le


Que choi­sir: la lour­de grap­pe, la poire sa­vou­reu­se... ou la pêche qui sem­ble s'of­frir '

' don de por­ter sur les nerfs de M. Sen­net, qui pour­tant me par­don­na lorsque, sous sa di­rec­ti­on, j’exécutai une « danse des scalps » qui fut un tri­omp­he de fou rire.

» L’un des meil­leurs « pro­du­cers », à cette époque, était le vieux Pap Lubin, prop­riétaire d’un stu­dio à Phi­l­a­delp­hie. Ethel Clay­ton tour­nait avec lui. Or, * Pap » m'of­frit un jour, d’en­thou­si­as­me, un beau con­trat de deux ans. Je sig­nai des deux mains, car les con­di­ti­ons étai­ent plus qu’alléchan­tes! Après ces vingt-qua­tre mois, où mon ta­lent mûrit, et où j’af­fir­mai mes dons per­son­nels, me voilà débar­quant au stu­dio Lasky, but et suprême pensée de tout ar­tis­te cinégrap­hi­que améri­cain ».

Ici se ter­mi­nent les con­fi­den­ces de Hiers. Il est vrai que les pro­duc­ti­ons — en­co­re que muet­tes — où il col­la­bo­re par­lent pour lui, de voix joy­eu­se et re­ten­tis­san­te. Les in­stants que Wal­ter passe de­vant l’ob­jec­tif sont au­tant d'accès de franc rire pour ses col­la­bo­ra­teurs, comme ils le seront pour ceux qui as­sis­teront à leur pro­jec­ti­on à l’écran. Les ac­ti­ons les plus sim­ples. Hiers les exécute en les ca­ri­ca­tu­rant de façon si drôle qu'elles soulèvent le rire de tous. Ne ci­te-t-on pas de lui une scène où il lui fal­lait tout bon­ne­ment mou­rir, avec un mi­ni­mum de ges­tes, et qu’il par­vint à tour­ner « avec hu­mour »; et le met­teur en scène de s'écrier, entre deux accès de fou rire: « Wal­ter, cette scène de mort est la

plus hi­la­ran­te de votre carrière ». — Et moi, dit naïve­ment Hiers, qui l’avait jouée le plus séri­eu­se­ment du monde, sans cher­cher le moind­re effet co­mi­que...

Comme d’au­tres n’ont qu’à paraître pour éveil­ler la pitié, le res­pect, la haine ou la peur, Wal­ter Hiers; par sa présence seule, donne un tour co­mi­que aux plus mor­nes ac­ti­ons. Il est avec Cha­ri­ot, Fatty, Cook, Max, Le­vesque, et quel­ques au­tres- hu­mo­ris­tes d’Amérique, de Fran­ce et d’ail­leurs, de ceux qui agi­tent en notus ce qu’il y a de plus hu­main — pour ce que rire est le prop­re de l’homme. M. K. —

li télépho­nie sans lil dans les théâtres cinéma­to­graphism

Les An­glais ne possèdent pas en­co­re à l'heure ac­tu­el­le de sta­ti­ons procédant régulièrement à des émis­si­ons, de télépho­nie sans fil, comme nous en avons à Paris. Mais, dans peu de temps, ils seront plus gâtés'que nous, car une gros­se com­pag­nie dit « Broad­cas­ting Co » fera des émis­si­ons, non seu­le­ment à Lond­res, mais dans plu­si­eurs cen­tres pro­vin­ci­aux. Chaque poste d’écoute pay­e­ra une re­de­van­ce à l’Etat et la Com­pag­nie en ques­ti­on a déjà concédé plu­si­eurs li­cen­ces ex­clu­si­ves. Aussi la Société Wal­tur­daw, mai­son d’ap­pareil­la­ge cinéma­to­grap­hi­que, a-t-el­le ac­quis la li­cen­ce ex­clu­si­ve de l’au­di­ti­on dans les sal­les cinéma­to­grap­hies.

qui s’apprête à la di­ri­ger, se trans­for­mera bientôt en une sorte de général ayant une au­to­rité ab­so­lue, et aussi une gran­de res­pon­sa­bi­lité; en effèt, le succès dépen­dra, . pour beau­coup, de la façon dont il di­ri­ge­ra le film. L’ani­ma­teur passe généra­le­ment, si tou­te­fois ce­lui-ci est homme con­scien­cieux, ses loi­sirs en­fermé dans son ca­bi­net de tra­vail, avec le ma­nu­scrit; là, il l’étudie la­bo­ri­eu­se­ment, voy­ant vivre scène par scène pen­dant la lec­tu­re, se jou­ant à lui-mème le film. Ce qui fait que le jour où il se pla­ce­ra à côté de l’ap­pareil braqué sur la scène à tour­ner, il saura par­fai­temént ce qu’il veut; il de­vien­dra un \éri­ta­ble sug­ge­s­ti­on­nis­te qui com­mu­ni­que­ra à ses in­ter­prètes com­ment il en­tend voir jouer ia scène.

Voici le jour de la première répéti­ti­on; eh! oui, on répète les scènes d’un film tout comme au théâtre; ce procédé n’est pas em­ployé par­tout, il est vrai, mais cer­tains grands ani­ma­teurs de ta­lent en­ten­dent tra­vail­ler ainsi, au fait cette méthode n’est pas mau­vai­se.

On vient an­non­cer au réali­sa­teur l’arrivée des décors; immédia­te­ment ce­lui-cii avise le chef ma­chi­nis­te du stu­dio et fait dis­po­ser les châssis aux en­droits par lui in­di­qués. Ce tra­vail exécuté, le pein­tre déco­ra­teur vient jeter un der­nier coup d’oeil sur son œuvre et, au be­soin, re­tou­cher cer­tains par­ties du décor.

Le décor bien placé, on procède aux es­sais d’éclai­ra­ge; ici, le met­teur en scène étudie, en col­la­bo­ra­ti­on étroi­te avec son opéra­teur de

M. J.-L. Thomp­son, chef du dépar­te­ment de sculp­tu­re, aux ate­liers annexés au stu­dio Lasky d’Hol­ly­wood.

111.

Au stu­dio. — Prépa­ra­tifs do mise en scène. — Tra­vail de jour et de nuit. — Le coif­feur. — L’ar­m­u­rier. — L’ac­ces­soi­ris­te.

Les décors et les cos­tu­mes sont en bonne voie d'achève­ment; on tra­vail­le avec ar­deur dans les ate­liers du pein­tre déco­ra­teur et dans ceux du cos­tu­mier; le met­teur en scène n’a pas manqué de faire les plus gran­des re­com­man­da­ti­ons de di­li­gen­ce aux chefs de «ces deux dépar­te­ments.

Quant au scénario, le met­teur en scène prend ses dernières dis­po­si­ti­ons quant à l'agen­ce­ment des coins du stu­dio, qui seront uti­li­ses pour le filma­ge du scénario. Le réali­sa­teur fait préparer les lam­pes à arc et les lam­pes à va­peurs de mer­cu­re qui ser­viront à î’éclai­ra­ge des scènes d’intéri­eurs. Si, d’après le ma­nu­scrit il y;a des scènes extéri­eu­res et de nuit à fil­mer, il fait éga­le­ment équi­per un matériel de lampe sur ca­mi­on au­to­mo­bi­le, ainsi que les grou­pes élec­trogènes qui ser­viront à four­nir l’éner­gie. Le met­teur en scène

Un ma­gas­in d’an­ti­quités? le bu­reau d’un na­tu­ra­lis­te ou de

Iuel­que ama­teur de fol­klo­re? Non pas: ce n’est qu’un coin es sal­les d’ac­ces­soi­res, dans un grand stu­dio ca­li­for­nien

PI­A­NOS RON1SCH

« rr- MI­CHEL MAT­THYS =—

16, Rue de Stas­sart, BRUXEL­LES Téléphone: 153.92


Et ceci, c'est en­co­re une an­nexe du dépar­te­ment d’ac­ces­soi­res, as­sem­bla­ge hétéro­cli­te de tous us­ten­si­les, vases, sta­tu­es, bi­be­lots et or­ne­ments, pro­p­res à compléter le cadre de tou­tes espèces de film.

prise de vues, les ef­fets de lumière ou les .'< con­tre-jours » à don­ner; c’est aussi une par­tie fort im­por­tan­te que celle de l’éclai­ra­ge, car de ce­lui-ci dépend aussi la pho­to­grap­hie du film. Le met­teur en scène cher­che par­fois pen­dant de lon­gues heures, la lumière à don­ner à une scène. Ajou­t­ons que ce tra­vail est fort pénible et qu’il ne peut “s’exécuter sans

avoir pris la précau­ti­on de se protéger les. yeux au moyen de lu­net­tes mu­nies de ver­res noirs ou verts foncés, les fai­sceaux lu­mi­neux des lam­pes étant ex­ces­si­ve­ment puis­sants.

Main­te­nant, c’est le cos­tu­mier qui ap­por­te une par­tie du matériel de cos­tu­mes; ceux-ci sont aussi dis­posés,en plei­ne lumière afin dose ren­d­re comp­te de l’effet ob­te­nu.

(Voir suite page IO)

Voici une ca­ru­vel­le, qui ser­vit au cours des pri­ses de vue de Mi­les­to­nes: vo­gu­ant sur les flots, elle nous don­ner» l’il­lu­si­on de voir un ba­ti­ment de pro­por­ti­ons na­tu­rel­les. Mais quel souci n’a-t-il pas fallu à l’ar­ti­san qui con­fec­ti­on­na ce petit chef-d’œuvre de mi­nu­tie, pour qu’aucun détail de con­struc­ti­on ne trou­ble l’il­lu­si­on du spec­ta­teur!

Pi­a­nos FEU­RICH

æ MI­CHEL MAT­THYS ——

16, Rue de Stas­sart, BRUXEL­LES Téléphone : 153.62

PI 10,000 fran­cs de prix en espèces Nom­breux prix en na­tu­re

Hu­guet­te Dul­les — Agnès Ayres

Con­cours de la cTem­me Pelge la plus cl)elle et la plus Pho­togénique

Malgré la bonne vo­lonté évi­den­te, de mil­liers de jeu­nes fil­les s’of­frant chaque jour pour l’in­ter­préta­ti­on de films, il est sou­vent dif­fi­ci­le aux met­teurs en scène de trou­ver un élément réunis­sant tou­tes* les qua­lités dési­ra­bles pour faire une bonne ar­tis­te cinéma­to­grap­hi­que.

Pour per­met­tre aux fem­mes bel­ges, qui se croi­ent des dis­po­si­ti­ons pour Ja carrière dès stu­dios, de se faire connaître et s’as­su­rer peut-être un ave­n­ir bril­lant, CINÉ-RE­VUE a décidé d'or­ga­ni­ser le Con­cours de la femme la plus pho­togénique.

Cette compéti­ti­on intéres­se­ra tou­tes les clas­ses de la société, puis­qu'elle don­ne­ra à toute can­di­da­te les mêmes chan­ces de réus­si­te, et que seront ad­mi­ses à con­cou­rir tou­tes cel­les qui sui­vront les données fa­ci­le­ment exécu­ta­bles de son règle­ment.

Ciné-Re­vue fera paraître /es port­raits de tou­tes les can­di­da­tes; de plus, les pho­tos ori­gi­na­les des compéti­tri­ces seront réunies dans un album, mis à la dis­po­si­ti­on des met­teurs en scène bel­ges et étran­gers, leur per­met­tant de juger des trésors de beauté et de grâce dont dis­po­se la Bel­gi­que.

Après un pre­mier tria­ge, un cer­tain nom­bre de can­di­da­tes seront représentées à l’écran, et parmi cel­les-ci le pu­blic sera chargé de désig­ner la femme la p/us pho­togénique.

11 sera alloué pour ce Con­cours 10.000 fran­cs de prix en espèces et de nom­breux prix en na­tu­re. Enfin la jeune fille ou femme la plus pho­togénique qui aura réuni le plus de suf­fra­ges, sera pro­clamée: La femme beige la plus pho­togénique, et (si elle mon­tre des dis­po­si­ti­ons pour le tra­vail cinéma­to­grap­hi­que) un en­ga­ge­ment lui sera assuré pour tour­ner un grand film.

Règle­ment pour les Can­di­da­tes

1" Peu­vent pren­d­re part au Con­cours, tou­tes les fem­mes ou jeu­nes fil­les de na­ti­o­na­lité belge, ayant at­teint l’âge de 16 ans au l*r mars 1923, et qui se con­for­meront aux di­rec­ti­ves con­te­nues dans le présent règle­ment.

2° La can­di­da­te fera par­ve­nir à l’adres­se de Ciné-Re­vue:

a) Deux de ses port­raits, l’un de face, l’autre de pro­fil, for­mat car­te-pos­ta­le, mais de telle sorte que le vi­s­a­ge ait au moins deux cen­timètres de hau­teur;

b) Le bon à déta­cher de Ciné-Re­vue, dûment rem­pli (voir page 12). L'en­ve­lop­pe, con­te­nant port­raits et bon, devra por­ter à l’adres­se sui­van­te: CINÉ-RE­VUE, 70-12, rue Char­les De­cos­ter, Bruxel­les, et l’in­di­ca­ti­on: Con­cours de Ja femme beige la plus pho­togénique.

3“ Les en­vois dont il est fait men­ti­on à l’ar­ti­cle 2 seront reçus à par­tir du 1*' mars jusque et y com­pris le 15 mai 1923. — Passée cette date, nulle can­di­da­tu­re ne sera prise en con­sidéra­ti­on. Au fur et à me­sure de leur récep­ti­on, les port­raits des can­di­da­tes paraîtront dans Ciné-Re­vue.

4° Un jury com­posé de: Trois cinému­to­graphis­tes; trois ar­tis­tes bel­ges; trois écri­vains ou jour­na­lis­tes bel­ges, sera chargé de faire un pre­mier tria­ge des mil­liers de can­di­da­tu­res, et de désig­ner 20 can­di­da­tes parmi lesquel­les le pu­blic belge sera chargé d’élire la femme belge la plus pho­togénique.

Ces 20 can­di­da­tes seront con­vo­quées aux frais de Ciné-Re­vue, pour être filmées; elles seront, en effet, présentées à la fois à l’écran et dans les numéros de Ciné-Re­vue, de manière à fa­ci­li­ter le choix des vo­tants.


Do­di­ca­do al dis­tin­gui­do senor Da­nie­le PIZ­ZO­LI

FRIO

TANGO MI­LON­GA

Piano Con­duc­teur

Roger DUPAS Orel).par G Smet

Tempo di Tatig'o

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io A TRA­VERS UN STU­DIO

No­tons que les étof­fes ayant servi à'ia con­fec­ti­on de ceux-ci, ont été choi­sies parmi les tein­tes les plus pho­togéni­ques; tou­te­fois, l'ani­ma­teur exige tou­jours de jeter un der­nier coup d'oeil, è la lumière, des cos­tu­mes entièrement ter­minés.

Le coif­feur est le col­la­bo­ra­teur du cos­tu­mier; c’est lui qui four­ni­ra les per­ru­ques qui sont néces­sai­res,, selon le style, l’époque du film.

C’est un autre ar­tis­te, à sa manière. On exige de lui une con­nais­san­ce par­fai­te des modes de tous temps, du goût, de l'ingéni­o­sité et sur­tout beau­coup de pa­ti­en­ce, car mes­si­eurs les ac­teurs et mes­da­mes les ac­tri­ces sont vo­lon­tiers exi­ge­ants; la chose est plus ou moins compréhen­si­ble, cha­cun cher­che à être mieux à son avan­ta­ge; nous som­mes à peu près tous Comme ça! Ce n'est pas une plai­san­te­rie pou­lie chef coif­feur que de mon­ter un film où il y a 400 à 500 fi­gu­rants; il est vrai qu’il es* tou­jours ac­com­pagné d’une vingtai­ne d’as­sis­tants dans pareil cas. Comme le cos­tu­mier et le déco­ra­teur, le coif­feur a, dans les dépen­dan­ces du stu­dio, un ate­lier qui lui est réservé et où il exécute son tra­vail. Il faut qu'il soit éga­le­ment, comme le déco­ra­teur, le cos­tu­mier et le chef ma­chi­nis­te, homme de res­sour­ces.

Comme il s'agit de la réali­sa­ti­on! d’un film à cos­tu­mes, l’ar­m­u­rier lui aussi as­sis­te aux der­niers prépa­ra­tifs de mise en scène; bien sou­vent le stu­dio possède un ma­gas­in d’armes que l’on petit assez com­pa­rer à un petit muséum. Avec le souci d'exac­ti­tu­de ap­porté dans les réali­sa­ti­ons, on ne peut plus se con­ten­ter d’à-peu près; on exige l’exac­ti­tu­de, pour ar­ri­ver au sum­mum de réalité pour toute chose.

C’est ainsi que l’on con­sta­te bien sou­vent qu’il y a de très bel­les armes, em­ployées dans les films, re­pro­duisant par­fai­te­ment des pièces de col­lec­ti­ons, et qui va­lent un prix même très élevé

11 y a aussi au stu­dio un chaus­seur qui sera chargé de four­nir les chaus­su­res de sty­les aux in­ter­prètes; comme le per­ru­qui­er et l'ar­m­u­rier, le chaus­seur dis­po­se d'un ma­gas­in

et d’un ate­lier de répa­ra­ti­ons in­stallés dans les dépen­dan­ces du stu­dio.

On trou­ve au ma­gas­in d'ac­ces­soi­res, tout ce que l’on peut ima­gi­ner. Il y a au stu­dio un em­ployé, le garçon d’ac­ces­soi­res, qui a pour mis­si­on de réunir, d’après une liste re­mi­se au chef ac­ces­soi­ris­te par l’as­sis­tant met­teur en scène ou par un régis­seur, tous les ob­jets qui doi­vent ser­vir au cours du tra­vail de la journée; après l'exécu­ti­on de la prise de vues, ce même garçon d’ac­ces­soi­res ren­tre les ob­jets, au ma­gas­in en ayant soin d’en faire l’inven taire.

(A sui­vye.) Henry A. PARYS.

ECHOS

Le per­son­nel de cinéma a décidé, en sa séance du 25 -mars der­nier, d’en­voy­er aux Mi­ni­stres du Tra­vail et des Fi­nan­ces la let­tre dont copie ci-après:

« Mon­si­eur le Mi­ni­stre,

» Les sous­signés, délégués des Cinémas de Bruxel­les et fau­bourgs, tant en leur mom per­son­nel qu’au nom des grou­pe­ments qu’ils représen­tent. ont l’hon­neur d’at­ti­rer votre baute et bien­veil­lan­te at­ten­ti­on sur la si­tu­a­ti­on désastreu­se qui me­na­ce de leur être faite par la fer­me­ture éven­tu­el­le au 30 avril pro­chain des Cinémas.

» Ils se per­met­tent de vous sig­na­ler, Mon­si­eur le -Mi­ni­stre, que la grève du spec­ta­cle, si elle de­venait inévi­ta­ble, entraîne­rait, non seu­le­ment pour les mem­bres des grou­pe­ments, de l’ag­gloméra­ti­on bruxel­loi­se, au nom­bre de

3,000, mais en­co­re pour tous les tra­vail­leurs du Cinéma dans la Bel­gi­que entière, un chômage dont il est im­pos­si­ble de prévoir la durée et qui plon­ge­rait d'in­nom­bra­bles fa­mil­les dans la misère.

» Ils osent espérer que votre puis­san­te in­ter­ven­ti­on auprès de Mon­si­eur 1-e Mi­ni­stre du Tra­vail (des Fi­nan­ces) au­quel ils adres­sent la môme requête, saura leur éviter la ca­ta­strop­he qu’ils re­dou­tent, et d-ams cette pensée-ils vous prient de vou­loir bien agréer, Mon­si­eur le Mi­ni­stre, l’ex­pres­si­on res­pec­tu­eu­se de toute leur gra­ti­tu­de. »

(Com­mu­ni­qué.)

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Ce­pen­dant, quel­que bon mu­si­cien que soit celui qui choi­sit les mor­ceaux à exécuter pen­dant la

La Mai­son des Trois jeu­nes Pil­les, film mer­veil­leux, à con­di­ti­on d'être con­ve­na­ble­ment ac­com­pagné.

pro­jec­ti­on cinéma­to­grap­hi­que, il reste, malgré tout, une ano­ma­lie grave qu il faud­rait s’ef­for­cer d'an­nu­ler. La voici:

Le met­teur en scène, le scéna­ris­te, les ac­teurs ani­ment l'œuvre d’une même compréhen­si­on de sen­ti­ments. L’adap­ta­teur, qui ne les connaît pas, qui ne les a pas vus tra­vail­ler, qui n'a pas lu le scénario, qui, en un mot, ne connaît le film'qu'après une sim­ple vi­si­on, et sans les détails, l'adap­ta­teur aura peut-être, et c’est presque cer­tain, vu l’exi-guité de son champ d’ac­ti­on et les bor­nes imposées, une compréhen­si­on tout autre que celle des in­ter­prètes. Désor­mais, plus d’unité, plus de ryth­me; et la mu­si­que, au lieu de soulig­ner, de ren­for­cer les émo­ti­ons que la bande pro­vo­que en nous, in­ter­prète de façon différente, et en­gen­d­re le chaos.

Voila un im­men­se défaut, car le man­que de ryth­me est cer­tai­ne­ment l’un des pires agents de dépréci­a­ti­on.

Quel­ques sug­ge­s­ti­ons à pro­pos des adapta­ti­ons mu­si­ca­les.

Si la littéra­tu­re, dans un opéra, ne joue qu’un rôle tout à fait se­con­dai­re, on peut dire qu’à l’écran ce rôle n’est pas beau­coup plus con­sidérable; du moins, il en de­vrait être ainsi, car, quoi de plus déplo­ra­ble qu’un bon film dont l’ac­ti­on, sa­vam­ment déve­loppée, est hachée par des sous-ti­tres in­u­ti­les le plus sou­vent?

Quant à la mu­si­que, ca­pi­ta­le dans le pre­mier genre, elle a éga­le­ment une place extrême­ment im­por­tan­te au cinéma; si im­por­tan­te même que ce n’est ja­mais que grâce à une adapta­ti­on mu­si­ca­le in­tel­li­gen­te, qu’un film peut pro­dui­re le maxi­mum d’effet re­cherché par le met­teur en scène.

En effet, quel­le im­pres­si­on donne une bande, quel­que dra­ma­ti­que, quel­que at­ta­chan­te que soit l’ac­ti­on, si elle n’est pas ha­bil­le­ment se­condée par cette suc­ces­si­on de sons qui doit frap­per l’ouïe du spec­ta­teur de la même manière que frap­pent sa vue les ima­ges défi­lant à l’écran?

Il est évi­dent qu’une mau­vai­se adapta­ti­on ren­dra vains, dans le plus beau film, les trois quar­ts des ef­forts pour ar­ri­ver à un résul­tat sa­tis­fai­sant.

Tout le monde sait, par expérien­ce, le déplo­ra­ble effet, que produit au cinéma une scène tra­gi­que ac­com­pagnée par un or­ches­tre exécu­tant un « step * en­dia­blé. C’est, hélas, trop sou­vent le cas!

Mais s’il est de mau­vai­ses adapta­ti­ons,’il faut être juste et re­con­naître que cer­tains di­rec­teurs de

S’il est un filin qui néces­si­te une adapta­ti­on mu­si­ca­le par­fai­te, c'est bien Ot­hel­lo

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12 II est fa­ci­le de tail­ler, dit-on, mais re­coud­re est plus dif­fi­ci­le, sur­tout lorsqu'il s’agit de le faire en cor­ri­ge­ant les er­reurs.

A notre avis, deux so­lu­ti­ons se présen­tent; tou­tes deux, cor­rol­lai­res d’une seule et même in­ter­ven­ti­on qui doit être ad­mi­se: c’est l’ad­jonc­ti­on à toute im­por­tan­te com­pag­nie d’édi­ti­on de films cinéma­to­grap­hi­ques, d'un ou de plu­si­eurs mu­si­ciens con­sommés.

Ceux-ci as­sis­te­rai­ent à la genèse de chaque film, ils en connaîtrai­ent la fi­nes­se, ils en com­pren­drai­ent les détails en as­sis­tant à tou­tes les répéti­ti­ons; dès lors, dèux thèses ad­mis­si­bles:

La première: ils n’au­rai­ent pas de dif­fi­culté d’adap­ter à une oeu­vre com­pri­se, une mu­si­que en rap­port avec l'in­ter­préta­ti­on donnée. Ils de­vrai­ent donc, dans ce cas, pen­dant la pro­jec­ti­on du film, (cor­rigé et présenté de la façon, dont il le sera au pu­blic), noter pour chaque par­tie, les cou­pu­res et les mor­ceaux, s’adap­tant le mieux à l'es­prit de l’in­ter­préta­ti­on. De cette façon, leur rôle se borne à requérir du bon goût, une con­nais­san­ce de nom­breu­ses oeu­vres mu­si­ca­les, une compréhen­si­on iden­ti­que à celle des in­ter­prètes de la pro­duc­ti­on.

La se­con­de thèse re­qui­ert un ef­fort plus con­sidérable et des con­nais­san­ces plus ap­pro­fon­dies

d’or­ches­tra­ti­on et d’har­mo­nie: il s’agi­rait, en effet, d’écrire pour un film ter­miné, une adapta­ti­on com­posée ex­pressément pour lui.

Ce se­cond moyen paraît à première vue im­pra­ti­ca­ble, à cause de l'in­ten­se pro­duc­ti­on cinéma­to­grap­hi­que. Il y a là un véri­ta­ble obsta­cle, mais il est évi­dent que ce procédé ne s’ap­pli­que­rait qu’aux films les meil­leurs, dont la mu­si­que con­sti­tue un complément na­tu­rel­le­ment néces­sai­re.

Adop­ter cette manière de faire au­rait pour les mai­sons d’édi­ti­on cet im­men­se avan­ta­ge d éviter la dépréci­a­ti­on d’un bon film par une in­ter­ven­ti­on mu­si­ca­le d’un goût dou­teux, car il est évi­dent que les ban­des ne pour­rai­ent être ven­dues sans que l’ache­teur con­sentît à faire exécuter l'adapta­ti­on ou l'œuvre qui ac­com­pag­ne le film, pen­dant sa pro­jec­ti­on.

Il ne nous reste qu’un es­poir à for­mu­ler en ter­mi­nant; c’est qu’un remède, quel qu’il soit, mette fin à cet état de cho­ses. Nous avons donné plus haut deux moy­ens d'y remédier: Ils ont des défauts, mais il n’est pas im­pos­si­ble de les met­tre ' exécu­ti­on. En tous cas, il y en a peut-être d'autrf il faut cher­cher jusqu’au mo­ment où l’on trou­ve­ra une so­lu­ti­on sa­tis­fai­san­te et pra­ti­que à la fois.

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allées en­sem­ble jusqu’au seuil de l'im­men­sité de sable, de­vant ces va­gues mou­van­tes comme les va­gues de la mer, de­vant cet ho­ri­zon perdu au loin dans un ray­on­ne­ment gris de so­leil, j’éprou­ve tou­jours un grand fris­son.

— Moi aussi. Miss Wood, j’éprou­ve un grand fris­son. Mais le fris­son n’est pas le même. Ce qui m’émeut, moi, c’est le mystère du Sa­ha­ra, c’est la vie rêveuse des oasis, c'est l’in­con­nu.. Un in­vin­ci­ble at­trait me fas­ci­ne.

‘ — Dieu nous protège, Diana! Cette con­ver­sa­ti­on se dérou­lait dans un coin du ca­si­no de Bis­kra, sous les pal­miers, parmi l’ani­ma­ti­on d’une fête de nuit, où se coudoy­ai­ent les mem­bres de la co­lo­nie européenne et les hom­mes d’Af­ri­que.

Miss Diana Mayo était bien la plus char­man­te An­glai­se que l’on eût en­co­re admirée à Bis­kra. Son vi­s­a­ge, aux lig­nes pures, reflétait en même temps un tempéra­ment de vo­lon­tai­re et une âme sen­ti­men­ta­le. Ses yeux noirs avai­ent la pro­fon­deur d’un ciel de lune. Ses che­veux som­bres, tor­dus négli­gem­ment sur la nuque, jetai­ent, sous la lumière des lustres, de sin­gu­liers re­flets bleus. Tout son corps n’était qu’une har­mo­nie.

— Nous par­ti­rons demain matin. Miss Wood.

— Est-il pos­si­ble, Diana?

— Il est cer­tain. Miss Wood.

— Avez-vous bien réfléchi à tous les dangers qui vous at­ten­dent?

— J’ai réfléchi.

— Il n’y a rien qui me fasse peur comme cet épou­van­ta­ble désert. Chaque fois que nous som­mes

CHEIK

Le Cheik Ahmed Ben Assan

Miss Diana Mayo.


14 Que! ata­vis­me loin­tain la pous­sait vers le Sud?

Elle avait quitté l’An­g­leter­re, avide de sen­sa­ti­ons nou­vel­les, pour cette Af­ri­que, où l’un de ses ancêtres peut-être, avait'perdu la vie dans quel­que ex­plo­ra­ti­on au­da­ci­eu­se.

Ce peuplé éton­nant, à l’âme sin­gu­lière, on peut haïr son égoïsme de mar­chand âpre au gain, sa bru­ta­lité de conquérant bâtis­seur d’em­pi­re, on ne peut s’empêcher d’ad­mi­rer la force de sa vo­lonté agis­san­te et cette éner­gie in­las­sa­ble, ob­stinée, mise au ser­vi­ce de son rêve de décou­ver­te et de do­mi­na­ti­on.

Quel­que chose de cet es­prit agi­tait l’âme dé Diana.

Tan­dis que de ses yeux pro­fonds, elle sui­vait le bal, sans y par­ti­ci­per, malgré les nom­breu­ses in­vita­ti­ons reçues des of­fi­ciers français, jeu­nes et élégants, et même de quel­ques Seig­neurs des sa­bles pro­chains, elle ne voy­ait guère la foule animée, qui cha­toy­ait. de­vant elle; ses yeux pour­sui­vai­ent le rêve com­mencé.

Là - bas, s’en­fon­cer dans les sa­bles. Quit­ter la vie ci­vi­lisée avec tous ses ar­ti­fi­ces et tou­tes ses con­ven­ti­ons. Pénétrer au cœur du mystère. Gag­ner quel­que oasis, où des êtres hu­mains vi­vent aussi, mais près de la na­tu­re, sans fard et sans gri­ma­ces, d’une vie autre, djine vie sim­ple et nue, de la vie!

Les dangers?

Quels dangers pou­vai­ent l’at­ten­d­re? Elle se­rait armée. D'ail­leurs, elle ne fe­rait d'abord que des ex­cur­si­ons d’ex­plo­ra­ti­on sous la con­dui­te du vieux guide, qu’elle avait engagé la veil­le.

Les dangers?

Si elle avait été moins ab­sorbée par son rêve, elle au­rait pu voir, non loin de la table où elle

Pri­son­nière.

était as­si­se, un jeune Af­ri­cain d’une gran­de beauté. Il était vêtu somp­tu­eu­se­ment et por­tait des armes de prix à la cein­tu­re. Un chef assurément. Sur son vi­s­a­ge, doré par le so­leil, pas­sait par­fois une ex­pres­si­on d’une indéfi­nis­sa­ble dou­ceur. Il re­gar­dait Diana. On eût dit qu'il vou­lait met­tre dans

ses yeux tout le mystérieux appel de l’amour. A d’au­tres mo­ments, les traits chan­ge­ai­ent. Dans les yeux, sur les lig­nes de la bou­che, écla­tait avec force, l’im­pres­si­on d’une sau­va­ge­rie for­cenée.

Diana avait vu le jeune chef tour­ner au­tour d’elle.

Mais quoi I

Elle était ha­bi­tuée à ces hom­ma­ges muets des hom­mes séduits par sa beauté.

Un de plus I

Rien d’autre.

Le lend­emain, la ca­ra­va­ne se mit en mar­che de grand matin. Le vieux guide pro­me­t­tait d’ar­ri­ver sans en­com­bre jusqu'à la première oasis où vi­vait une tribu sou­mi­se. Aucun danger ne menaçait les pro­me­neurs.

— Dieu nous garde 1 s’ex­cla­mait de temps en temps Miss Wood.

Mais Diana sou­ri­ait, un pli dédaig­neux au coin des lèvres. ,

Soud­ain, de derrière une large dune de sablt sur­gi­rent les ca­va­liers du Cheik Ahmed Ben Has­san. Une cour­te lutte. Quel­ques coups de re­vol­ver, d’ail­leurs sans effet. Et Diana, en­roulée dans de longs voi­les blan­cs, se sen­tit em­por­ter d’un trot rapi­de vers le fond du désert. JEAN BLAI­SE.

Pour notre Con­cours

Nous te­n­ons à at­ti­rer l’at­ten­ti­on de nos lee-tri­ces sur ce fait que plu­si­eurs d’entre elles me nous ont pas fait par­ve­nir d’une façon complète les renseig­ne­ments per­met­tant de pren­d­re part au Con­cours de la Femme belge la plus belle et la plus pho­togénique.

Rap­pel­ons que le bon dûment rem­pli doit renseig­ner les noms et prénoms, âge et do­mi­ci­le de la can­di­da­te, et que deux port­raits, (l’un de face, l’autre de pro­fil) doi­vent nous être envoyés. Déjà de nom­breu­ses répon­ses, et de très intéres­sants mi­nois nous sont par­ve­nus: nous en pu­blie­rons très pro­chai­ne­ment une série.

Le Cheik a la tête des siens.

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Pro­gram­me du 8 au (2 avril

CRAIN­QUE­BIL­LE

RE­SU­ME:

Gjain­que­bi­lie est un vieux mar­chand des qua­tre-sai­sons, brave homme, honnête et borné. Un jour, il reçoit de l’agent 64 l’ordre de « cir­cu­ler » mais comme il at­tend qua­tor­ze sous qu’une clien­te est allé cher­cher, il ne peut obéir immédia­te­ment L’agent ver­ba­li­se et croit en­ten­d­re le cri de « Mort aux va­ches! » Crain­que­bil­le est in­culpé d'avoir proféré ce cri et amené au poste, complète­ment ahuri — Crain­que­bil­le dans sa cel­lu­le, la trou­ve mag­ni­fi­que et la vie de pri­son bien agréable. Par con­tre la gran­di­o­se et gran­di­lo­quen­te cérémonie du tri­bu­nal cor­rec­ti­on­nel le frap­pe de ter­reur et d’ad­mi­ra­ti­on.

Les juges lui ap­pa­rais­sent comme des ido­les ma­jes­tu­eu­ses et gi­gan­tesques. L’agent 64 est in­ves­ti de toute la puis­san­ce de la loi. Malgré le témoig­na­ge fa­vo­ra­ble de l’émi­nent Doc­teur Ma thieu qui a vu la scène et qui prévint même le fa­meux agent 64 de son er­reur, mais maladroi­te­ment défendu Crain­que­bil­le est con­damné à if> jours de pri­son et 5o fr. d’amen­de. C’est dans une sorte d’éblouis­se­ment qu’il subit son in­ter­ro­ga­toi­re et qu’il en­tend son ju­ge­ment... Quin­ze jours plus tard, pous­sant sa char­ret­te, il ren­tre joy­eu­se­ment dans la vie et re­prend son métier d’au­tre­fois. Mais tout le monde lui tour­ne le dos... Crain­que­bil­le ne peut sup­por­ter les coups du sort, il va chez le bi­stro, se met è boire. Et un soir d’hiver le pau­vre vieux, désor­mais sans cou­ra­ge irait se jeter à la Seine, si la « Sou­ris » un petit ga­vro­che souf­fre­teux qui a lui-même bien du mal à gag­ner s* vie, ne le sau­vait en lui ren­dant un peu d’espérance. ..

Tu ver­ras Mont­mar­tre . Ch. Bore

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l’ng­ni­i­inia van 8 loi 12 April

1. Tu ver­ras Mont­mar­tre . Ch. Bore!

mar­sch

2 ( ET ON­BE­KEN­DE PRO­VEN­CE

Oor­kon­de

3. Faust (valse) .... Ch. Gou­nod

4 Op de ma­nier van d’Ar­tag­nan

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G. Verdi

CRAIN­QUE­BIL­LE

Naar het werk van Ana­to­le FRAN­CE met Mauri­ce de FÉRAUDI in den ti­tel­rol

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CRAIN­QUE­BIL­LE

KORTE INHOl D:

Crain­que­bil­le is een oude rond­ven­ter van frui een door­bra­ve, eer­lij­ke kerel. Op ze­ke­ren dag is hij aan de wil­le­keur over­ge­le­verd van agent n. 64 die hem ver­biedt op den weg te blij­ven te staan met zijn wa­gen­tje. Wan­neer deze zelf­de agent plots een schim­pend « Dood aan de rat­ten » hoort, dan wordt Crain­que­bil­le van die « mis­daad » ver­dacht en in het ge­vang ge­stopt, zon­der an­de­re plichts-ple­gin­gen. Crain­que­bil­le vindt zijn cel prach­tig het leven daar heel aan­ge­naam. Het bc­la­che­lijk-the­a­traal groot­sche van de ce­re­mo­nie in de recht­bank, ver­vult hem met ont­zet­ting en be­won­de­ring, te­vens. De rech­ters schij­nen hem reus­ach­tigc af­gods­beel­den toe. agent 64 de le­ven­de wet. Niet­te­gen­staan­de de ge­tui­ge­nis ten ont­las­te van den groo­ten Dok­ter Ma­thieu die toe­val­lig het be­wus­te toon­cel had bij­ge­woond en dén be­ruch­ten agent zelfs zijn mis­sing had doen in­zien, wordt Crain­que­bil­le ver­oor­deeld tot i4 dagen ge­vang en 5o frank boet. t Is in een dróóm dat hij zijn on­der­vra­ging on­der­gaat en zijn von­nis hoort... Veer­tien dagen later, keert hij, blij­ge­zi­ud terug lot het ge­wo­ne leven, her­neemt zijn al­le­daag­sche doe­ning. Maar ie­der­een keert hem den rug toe... Cram­que-billé kan de sla­gen van hel lot niet on­der­staan en hij gaat zich aan den drank ver­sla­ven...

En met een grim­mi­gen win­ter­avond wou do on­ge­luk­ki­ge 011de, moe­de­loos en tri­stig een einde maken aan zijn el­len­de. Doch op het oog­en­blik dat hij zich in de Seine wil wer­pen redt hem een klei­ne ga­vro­che, die zelf moei­te heeft om door hel leven te gaan. Maar toch zal hij den ouden Crain-que­vil­le wat moed en hoop geven. Bei­den zul­len bij el­kaar blij­ven...

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..​EMGELSCH HOE­DEN­MAGÂZIJN.. VON­DELSTR., 19 CAUS Uabij St.. Jarp­plaats)

Oe lauts­te nieu­wig­he­den in Vil­ten Hoe­den

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Ziet Éta­la­ge