Programma van 29 apr. tot 3 mei 1923



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#479

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Ciné-Re­vue à Mu­si-do­ra. — « Je viens vous in­ter­vie­wer. »

Mu­si­do­ra. — « Que vou­lez-vous que je vous dise? »

Ciné-Re­vue. — « Com­ment vous avez débuté? »

Mu­si­do­ra (très vite et sans lais­ser le temps de par­ler à Ciné-Re­vue). — s Au théâtre? »

Ciné-Re­vue.— « Non. »

Mu­si­do­ra. — « Au mu­sic-hall? a

Ciné-Re­vue.— « Non. »

Mu­si­do­ra. — « Au ca­ba­ret? »

Ciné-Re­vue.— « Non.

Ciné-Re­vue.— « Non. »

Mu­si­do­ra (d’une seule trai­te et comme une leçon ap­pri­se). — « A trois ans, douée pour le des­sin, j’ai déclaré que je vou­lais être pein­tre; à cinq ans, je vou­lais être dans un bu­reau de poste pour ven­d­re des tim­bres derrière les gui­chets; à dix ans, je di­ri­ge­ais un théâtre-cir­que, ce qui fai­sait l’ad­mi­ra­ti­on de tous mes pro­fes­seurs; à quin­ze ans, je pen­sais être in­sti­tutri­ce dans un vil­la­ge de pro­vin­ce, dans une mi­nus­cu­le mai­son où il y avait un ro­sier grim­pant.

» Puis j’ai lu Th. Gau­thier. J’ai choi­si le nom de l’héroïne * Mu­si­do­ra », et j'ai com­mencé à vivre dans du rêve.

» J’ai été touchée par la foi. La scène, le ri­de­au qui se lève, la rampe, le ma­quil­la­ge et les décors, toute cette « re­li­gi­on du fac­ti­ce » j’ai voulu la ser­vir. ' Et je la sers en­co­re avec cette même ar­deur, cette fou­gue intéri­eu­re qui per­met de vivre en tra­vail­lant -et d'aimer son tra­vail.

» J’ai ap­pris mon métier comme un ar­ti­san. J’ai ap­pris à dire des vers... et j’ai débuté dans La Nuit de Noces. J’ai joué le vau­de­vil­le... Et un homme est venu me cher­cher pour jouer le drame... Un -au­tre qui m'avait vue dans le drame m'a entraîné dans la revue... Celui qui m’avait vue dans la revue

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Mu­si­do­ra dans Pour Don Car­los, rôle d’Aleg­na

m’a écrit: Le cinéma est un art, venez faire du cinéma.

» Et ceux qui m’ont vue au ciné m’ont dit: « Ici » c’est un café-con­cert... » Ici c’est un mu­sic-hall... » Ici c’est un ca­ba­ret... » Venez, vous ferez un » tour de chant... Venez, » vous pas­se­rez dans un » sketch... Venez, vous di-» rez des chan­sons...

» Et comme je fi­nis­sais de dire mes chan­sons, un ar­tis­te m’of­frait de jouer dans une pan­to­mi­me... C'est alors qu’un poète m'a de­mandé: « Venez jouer dans une pièce en vers. Vous y serez char­man­te. »

»Mais que vou­lez-vous: mon voy­a­ge à Ma­drid, ma vi­si­te au Prado m’ont en­cou­ragée dans la pein­tu­re et le salon des hu­mo­ris­tes a bien voulu me re­ce­voir... » (Ici, fa­ti­guée de tant de vo­lu­bi­lité, Mu­si­do­ra s’arrête.) Ciné-Re­vue peut enfin pla­cer une pa­ro­le.

Ciné - Revue, ti­mi­de­ment et ahuri de tant de dépla­ce­ments. — « Mais per­met­tez I Je voud­rais sim­ple­ment vous in­ter­vie­wer sur le cinéma! » Mu­si­do­ra. — « Voilà... il fal­lait donc le dire tout de suite: J’ai détesté le cinéma parce qu’il fal­lait se lever de bonne heure. Parce que ma fi­gu­re était pho­togénique, mon bon maître Feuil­la­de est venu me cher­cher pour créer La Vie de la Vier­ge en Pa­les­ti­ne. Mais la gu­er­re éclata, et j'ai créé Tes Vam­pi­res.

» Feuil­la­de m’a dit un matin: Je fais un scénario d'ave­n­tu­res à épi­so­des, veux-tu jouer la femme méchan­te ou la femme mar­ty­re? J’ai répondu sans hésiter: La méchan­te... c’est bien plus amu­sant.

» Alors j’ai tué par le poi­son, par le fer, par l’eau; j’ai as­sas­siné sans relâche, j’ai roulé un œil féroce. Et ja­mais je ne me suis au­tant amusée.

» A la fin de mes atro­cités, je suis même montée dans un pa­nier à sa­la­de... un vrai... et... j’ai été


Mu­si­cio­ra dans So/ y Som­bras.

tuée... plus tard... d’un coup de re­vol­ver à bout por­tant dans une cave en car­ton peint.

» Puis Feuil­la­de m’a fait renaître dans./uc/e.r que j'ai pour­sui­vi de ma haine. Et j’ai re­com­mencé dans ma «réin­car­na­ti­on » à tuer par l’eau, par le fer, par le poi­son, et je suis morte noyée...

» Fraya, li­sant dans ma main, ne m'avâit-il pas assuré que je chan­ge­rais d’art, c’est-à-dire que je fe­rais autre chose que du théâtre et que je se­rais, un jour, célèbre après un coup de re­vol­ver et une noy­a­de...

» Fraya avait rai­son!...

» Et ƒ ai quitté mon grand-ami Feuil­la­de, grâce à qui j'ai pu par­tir sans être inquiétée pour tant de cri­mes... Et j ai tourné Pour Don Car­los, et j’ai en­co­re as­sas­siné... au cou­teau! parce que je ne sais plus faire de bon­nes ac­ti­ons... Et je suis morte... en­co­re... d’un coup de fusil dans la poitri­ne. Est-ce que vous croy­ez que mes cri­mes sont intéres­sants?»

Ciné-Re­vue, qui se re­cu­le légèrement à l’énuméra­ti­on de tous ces cri­mes. — « Mais oui, mais oui, le fait di­vers, tout est là ». Puis po­li­ment: « Voyez Land­ru, Bes­sa­ra­bo... Voyez Dem­psey... Voyez vous-même. Il me sem­ble que le com­ble de tous les cri­mes est de s’as­sas­si­ner soi-même, comme vous l’avez fait dans Sol y Som­bras. Merci de tout ce que vous me dites.

» Don­nez-moi vos men­su­ra­ti­ons, mes lec­tri­ces seront con­ten­tes de sa­voir votre en­ver­gu­re, votre tour de poig­net, votre tour de han­che, votre hau­teur de cui­s­se. Mon­trez-moi vos cou­teaux, vos re­vol­vers,, vos fla­cons, vos lu­net­tes, votre mas­que à gaz... Et votre mail­lof de soie... votre fa­meux et célèbre mail­lot. Mon­trez-moi les en­droits de votre corps où vous avez eu des ci­ca­tri­ces, que j’y fasse des pe­tits ronds numérotés... Mon­trez-moi votre ap­par­te­ment, votre cham­bre à cou­cher, votre cui­si­ne. Di­tes-moi lé nom de votre bot­tier, de votre crémier, de votre con­cier­ge. Di­tes-moi vos jour­naux préférés, la mar­que de votre piano, la hau­teur de votre pla­fond. Di­tes-moi... si vous êtes céli­ba­tai­re, mariée, ou sim­ple­ment amou­reu­se. »

Mu­si­do­ra. — « Pas d’in­dis­crétion, ce que je peux vous dire, c’est que dans mon pro­chain film, il y aura un enlève­ment à che­val qui fera quel­que sen­sa­ti­on, je l’espère. On m'enlève au pays des to­re­ros, car j’ai trouvé en Es­pag­ne les plus for­tes sen­sa­ti­ons, j’ai même reçu un coup de corne qui m’a valu du célèbre « Guérita » les féli­ci­ta­ti­ons pour le cou­ra­ge dont j’ai fait preu­ve.Main­te­nant, je parle l’es­pag­nol.»

Après un Sou­pir, Mu­si­do­ra ajou­te: « J’ai en­co­re tant de pays à vi­si­ter. En voy­a­ge­ant c’est le plus sûr moyen de ne ja­mais vieil­lir, puis­que les voy­a­ges ne for­ment que la jeu­nes­se. » C.-R.

Mu­si­do­ra et le to­re­ro An­toi­ne Ca­ne­ro, dans Sol y Som­bras,

âancr de antra. En mqoh de enenm de feu

Pho­to­grap­hie prise du­rant la pro­jec­ti­on de La Flam­me de la Vie, avec Pris­cil­la Dean, sur le train de Chi­ca­go à Saint Louis, La Com­pag­nie "Uni­ver­sal Pic­tu­res Cor­po­ra­ti­on „ de con­cert avec " The Chi­ca­go and Alton Rail­road Co „ avai­ent

or­ga­nisé'cette séance en wagon.

M. Pier­re Re­gi­naud nous écrit de New-York:

« Dernièrement, étant dans le train se ren­dant de Chi­ca­go à Saint-Louis, je fus d’abord très sur­pris quand on annonça que l’on al­lait don­ner une représen­ta­ti­on cinéma­to­grap­hi­que, dans le but de dis­trai­re les voy­a­geurs qu’un long voy­a­ge au­rait pu fa­tiguer. Etant moi-même de ce nom­bre, je ne me fis pas prier, et me ren­dis dans le wagon désigné. Je vous as­su­re que je n’était pas seul, et que déjà presque tous les sièges avai­ent été pris d’as­saut.

Ce ne fut pas long. Tout avait été aménagé à cet effet. C’était un wagon or­di­nai­re dans le­quel on avait adapté un petit écran, de façon à ce que chaque per­son­ne présente puis­se voir net­te­ment, même en étant très rap­prochée de la toile, la­quel­le était sus­pen­due assez haut pour ne pas gêner la cir­cu­la­ti­on des voy­a­geurs tra­ver­sant le wagon. Deux ma­chi­nes por­ta­ti­ves de pro­jec­ti­on avai­ent été aussi in­stallées à l’autre extrémité de la voi­tu­re, et c’était tout. Vous pou­vez voir que c’est très sim­ple et que c’est éton­nant que l’on n’ait pas pensé plus tôt à dis­trai­re les voy­a­geurs de

cette façon. Mais c’est comme l’œuf de Chris­top­he Co­lomb, il fal­lait y pen­ser.

On fit l’ob­scu­rité dans le wagon et la pro­jec­ti­on com­mença. Tour à tour, on nous mon­tra une déso­pi­lan­te comédie avec Baby Peggy, le petit pro­di­ge des Cen­tu­ry Co­me­dies, puiä vint « La Flam­me de la Vie », un drame splen­di­de et plein de force dans le­quel Pris­cil­la 'Dean, la célèbre tragédi­en­ne de l’écran, te­nait le rôle stel­lai­re; enfin, pour ter­mi­ner le pro­gram­me, les In­ter­na­ti­o­na­les News pou» trans­portèrent tour à tour en Suis­se, à Con­stan­ti­nop­le, et enfin dans la Vallée de la Ruhr, où se pour­s­uit l’oc­cu­pa­ti­on française.

Après deux heures de spec­ta­cle vrai­ment récon­for­tant, tous les voy­a­geurs présents fu­rent d’ac­cord pour re­con­naître les bien­faits de cette in­no­va­ti­on; car désor­mais il sera plus fa­ci­le de sup­por­ter sans trop s’en­nuy­er les cinq jours de tra­jet qui sépa­rent New-York de San-Fran­cis­co.

J’ai aussi réussi à me pro­cu­rer une pho­to­grap­hie prise du­rant la pro­jec­ti­on, la­quel­le je m’em­pres­se de joind­re à cet ar­ti­cle afin que vous puis­siez vous ren­d­re comp­te plus fa­ci­le­ment. »

PI­A­NOS RON1SCH

——. MI­CHEL MAT­THYS —

16, Rue de Stas­sart, BRUXEL­LES Téléphone: 153.92


000 fran­cs de prix en espèces

prix en na­tu­re

Mar­qui­set­te

Malgré la bonne vo­lonté évi­den­te, de mil­liers de jeu­nes fil­les s’of­frant chaque jour pour l’in­ter­préta­ti­on de films, il est sou­vent dif­fi­ci­le aux met­teurs en scène de trou­ver un élément réunis­sant tou­tes les qua­lités dési­ra­bles pour faire une bonne ar­tis­te cinéma­to­grap­hi­que.

Pour per­met­tre aux fem­mes bel­ges, qui Se croi­ent des dis­po­si­ti­ons pour la carrière des stu­dios, de se faire connaître et s'as­su­rer peut-être un ave­n­ir bril­lant, CINÉ-RE­VUB a décidé d’or­ga­ni­ser le Con­cours de la femme la plus pho­togénique.

Cette compéti­ti­on intéres­se­ra tou­tes les clas­ses de la société, puis­qu'elle don­ne­ra à toute can­di­da­te les mêmes chan­ces de réus­si­te, et que seront ad­mi­ses à con­cou­rir tou­tes cel­les qui sui­vront les données fa­ci­le­ment exécu­ta­bles de son règle­ment.

Ciné-Re­vue fera paraître les port­raits de tou­tes les can­di­da­tes; de plus, les pho­tos ori­gi­na­les des compétit rices seront réunies dans un album, mis à la dis­po­si­ti­on des met­teurs en scène bel­ges et étran­gers, leur per­met­tant de fuger des trésors de beauté et de-grâce dont dis­po­se la Bel­gi­que.

Après un pre­mier tria­ge, un cer­tain nom­bre de can­di­da­tes seront représentées à l’écran, et parmi cellés-ci le pu­blic sera chargé de désig­ner la femme la plus pho­togénique.

U sera alloué pour ce Con­cours 10.000 fran­cs de prix en* espèces et de nom­breux prix en na­tu­re. Enfin la jeune fille ou femme la plus pho­togénique qui aura réuni le. plus de suf­fra­ges, sera pro­clamée: La femme belge la plus pho­togénique, et (si elle mon­tre des dis­po­si­ti­ons pour le tra­vail cinéma­to­grap­hi­que) un en­ga­ge­ment lui sera assuré pour tour­ner un grand film.

Règle­ment pour les Can­di­da­tes

1“ Peu­vent pren­d­re part au Con­cours, tou­tes les fem­mes ou jeu­nes fil­les de na­ti­o­na­lité belge, aÿant- at­teint l'âge de 16 ans au Iw mars 1923, et qui se con­for­meront aux di­rec­ti­ves con­te­nues dans le présent règle­ment.

2° La can­di­da­te fera par­ve­nir à l'adres­se de Ciné-Re­vue:

a) Deux de ses port­raits, l’un de face, l'autre de pro­fil, for­mat car­te-pos­ta­le, mais de telle sorte que le vi­s­a­ge ait au moins deux cen­timètres de hau­teur;

A) Le bon à déta­cher de Ciné-Re­vue, dûment rem­pli (voir page T4). L’en­ve­lop­pe, con­te­nant port­raits et bon, devra por­ter à l'adres­se sui­van­te: CI­NE-RE­VUB, 10-12, rue Char­les De­cos­ter, Bruxel­les, et l’in­di­ca­ti­on: Con­cours de la lèmme belge la plus pho­togénique.

3° Les en­vois dont il est fait men­ti­on à l'ar­ti­cle 2 seront reçus à par­tir du 1" mars jusque et y com­pris le 15 mai 1923. — Passée cette date, nulle can­di­da­tu­re ne sera prise en con­sidéra­ti­on. Au fur et à me­sure de leur récep­ti­on, les port­raits des can­di­da­tes paraîtront dans Ciné-Re­vue.

4° Un jury com­posé de: Trois cinéma­to­graphis­tes; trois ar­tis­tes bel­ges; trois écri­vains ou jour­na­lis­tes bel­ges, sera chargé de faire un pre­mier tria­ge des mil­liers de can­di­da­tu­res, et de désig­ner 20 can­di­da­tes parmi lesquel­les le pu­blic belge sera chargé d’élire la femme belge la plus pho­togénique.

Ces 20 can­di­da­tes seront con­vo­quées aux frais de Ciné-Re­vue, pour être filmées; elles seront, en effet, présentées à la fois à l’écran et dans les numéros de Ciné-Re­vue, de manière à fa­ci­li­ter le choix des vo­tants.

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DAX

Ce n’est pas le jeune pre­mier pâle et étriqué — c'est le bel ar­tis­te français, sain, fort, sou­ple et ar­dent, que nous avons ap­pris à esti­mer après ses ma­gi­stra­les créati­ons dans Roi de Paris, L' As­som­moir, Près des Cîmes et Son Crime.

Il était utile et plein d’intérêt de connaître l'opi­ni­on de cet homme sur le mou­ve­ment ciné-grap­hi­que français. Sur sa compréhen­si­on de l’art muet, son rôle, ses pos­si­bi­lités, son œuvre.

Et nous avons prié M. Jean Dax de re­tra­cer pour les lec­teurs de « Ciné-Re­vue » les pen­sers qui l’ani­ment et qui sont le le­vier de son fer­ti­le ta­lent; et voilà com­ment, dans un lan­ga­ge clair, ac­ces­si­ble à tous, le grand ar­tis­te français s’ex­pri­me:

« A mon hum­ble avis, le cinéma est un art très dif­fi­ci­le. Le grand tort que nous avons en Fran­ce est de le croi­re très sim­ple et ac­ces­si­ble à tous 1 Gros­sière er­reur. Rai­son indénia­ble d'une pro­duc­ti­on sou­vent défec­tu­eu­se. Tout le mondé fait du « ciné », n’im­por­te qui peut être scéna­ris­te, met­teur en scène ou in­ter­prète.

» Et les cours de cinéma [Quel­le vaste plai­san­te­rie pro­fi­ta­ble seu­le­ment aux pro­fes­seurs 1 Com­bien de jeu­nes cer­vel­les mises à l’en­vers, grâce à cette très cou­pa­ble in­du­strie! Croy­ez-moi, l’art muet de­man­de bien plus.

» Le théâtre a le verbe; avec un phy­si­que et une jolie voix, on s’en tire tou­jours. Pour la pensée, c’est moins fa­ci­le. L’ar­tis­te, vi­vant, hu­main, qui ap­por­te à l’écran quel­que çhose, ne peut

Jean Dark dan Près (ii* b Ci

le faire qu'avec son cer­veau et ses yeux.

» Vou­lez-vous connaître une autrp chose qui me met hors de moi ( C’est quand je Iis les ar­ti­cles trai­tant de l’art muet et ses in­ter­prètes! Ar­ti­cles signés le plus sou­vent de noms con­nus. Quel­les di­a­t­ri­bes sur le théâtre 1 Sur les ac­teurs fil Pau­vres de nous, qu’est-ce que nous pren­ons f Pour ces mes­si­eurs — nul­le­ment qua­li­fiés d’ail­leurs pour par­ler d’un art que trop sou­vent ils ig­no­rent — tant que les ac­teurs tour­neront des films, la pro­duc­ti­on française sera une pau­vre chose emp­ha­ti­que et lar­moy­an­te qui fi­ni­ra la­men­ta­ble­ment sous les rires!... Merci.

» Mais je suis orfèvre, comme, M. Josse, et à ces bons prophètes, je réponds: Avant d'être pein­tre, il faut ap­pren­d­re à des­si­ner. Or, je prétends que le théâtre est le des­sin du cinéma. J’in­sis­te, je sou­tiens qu'il n’y a pas deux façons d’être vrai et ' hu­main, l'une pour la scène, l'autre pour l’écran. Le théâtre est un mot! qui de nos jours n’a plus de sig­ni­fi­ca­ti­on — parce que la vie y est entrée!

» L'ac­teur qui souf­f­re, qui rit, qui vit avec son cœur et ses . nerfs n’est plus un ac­teur, c’est ùn homme.

» L'écran n'en de­man­de pas da­van­ta­ge! Cer­tes, il y a en­co­re mal­heu­reu­se­ment beau­coup d'ac­teurs qui ne vi­vent pas; ceux-lh, inexi­s­tants sur la scène, n’ap­por­tent rien à l’écran et fe­rai­ent mieux de n’y point venir.

» Mais il faut tout de même bien re­con­naître — au­tre­ment ce se­rait étaler une mau­vai­se foi

3* période

ï)ax dans l'As­som­moir, rôle de Cou­peau Tr* période

2* période


Dax (à droi­te) dans un rôle d comédie

évi­den­te ou une in­com­préhen­si­on to­ta­le des cho­ses » J'ai­mais beau­coup le théâtre avant 1914; à mon de l'écran — que les stu­dios d’Amérique, de Suède, re­tour en 1919, j’ai trouvé tant de mu­fle­rie auprès d'Al­le­mag­ne, de Bel­gi­que, de Fran­ce et d’Ita­lie ne de cer­tain di­rec­teur et une telle in­différence parmi

comp­tent que des ar­tis­tes cinégrap­hi­ques qui vien- mes nent du théâtre. Tou­tes les premières pla­ces sont à eux.

» Pour ma part, je ne vois pas en­co­re quels sont les ama­teurs ca­pa­bles de les leur pren­d­re. Qu’en pen­sent les en­ne­mis du théâtre et des ac­teurs?

» La gran­de, l’in­ou­blia­ble Réjane, quel­ques mois avant sa mort, était venue à l'art muet. Dans • Mi­ar­ka la ß/Ie à Fours, elle vi­vait aussi hu­mai­ne­ment, aussi splen­di­de­ment qu'elle le fai­sait sur la scène I.

» Comme je re­gret­te qtie le plus grand de tous:

Lu­cien Guit­ry ne veuil­le se décider à tour­ner un film! Voilà un cer­veau et des yeux qui par­le­rai­ent sur l’écran.

» Sur­tout n'allez pas me pren­d­re pour F Al­ces­te du cinéma I Que non! J'aime la vie 1 la mer, la boxe et l’auto. J’adore Cha­ri­ot qui a du génie. J’aime aussi tous les clowns qui me font rire.

» Je voud­rais ne ja­mais m’arrêter de tour­ner et tou­jours des bons­hom­mes différents. Un désir ten­a­ce: Réali­ser un film dont je se­rais le scéna­ris­te, l’ani­ma­teur et le prin­ci­pal per­son­na­ge.

» Enfin! qu’est-ce que le cinéma?

» Pour ceux qui com­pren­nent: Le cinéma, c'est un im­men­se pays en­so­l­eillé où des hom­mes sains et ac­tifs tra­vail­lent, dans la joie, har­mo­ni­eu­se­ment guidés par la Vie, l’Art et la Beauté.

» Pour ceux qui ne com­pren­nent pas! Le cinéma c’est une pe­ti­te ville de pro­vin­ce grise et tri­ste, où quel­ques prêteurs à la pe­ti­te se­mai­ne vi­vent chi­che­ment, parmi des ha­bi­tants bornés et rétro­gra­des ».

In­ter­rogé par nous sur sa prop­re carrière,

M. Jean Dax sa­tis­fait comme il suit à notre cu­ri­o­sité:

« Je suis né le 77 sep­tem­bre 879.

ca­ma­ra­des... pa­ci­fi­ques! que j’ai été pris de

Dex (rôle du "vieux com­po­si­teur,,).

dégoût, alors j’ai opté 1 De­puis je me con­sa­cre ex­clu­si­ve­ment à F Art muet, qui peut dire tant de bel­les cho­ses.

» Avec Jas­set, Ma­chin,

Cap­pel­la­ni, Cal­met­tes, de Morl­hon, Deno­la, Le­prin­ce,

Vanyll, etc., comme met­teurs en scène, j’ai tourné quan­tité des films avant 1974, les prin­ci­paux sont:

La Grot­te des sup­pli­ces,

L'Epi, Le Luthier de Crémone, Fer­ra­gus, L Abime,

La Folle de Pen­mar­ck,

Le Nabab, Le Roi du bagne, La Prin­ces­se noire,

La Jolie bre­ton­ne, L'In lamie d'un autre, L'Es­car-. po­let­tes tra­gi­que. Sa­cri­fi­ce

' sur­hu­main, La Fleu­ris­te de

To­ne­so, Une Brute hu­mai-. ne. Le Pont Fatal, Çe R ion qui tue, Sa­cri­fi­ce Fra­ter­nel, etc.

» Mes oc­cu­pa­ti­ons théâtra­les, quoi­que très ab­sor­ban­tes à ces épo­ques, me lais­sai­ent, comme on le voit, le temps de tour­ner! 11 est évi­dent que l’on était, à ce mo­ment-là, moins dif­fi­ci­le-qu’au­jourd’hui. A mon avis, on ne l’est pas en­co­re assez!

» Re­tour des armées, en 7919, je tour­ne avec Le­prin­ce: La Folie du doute; puis, avec Ba­ron-cel­li, Maud­ru, Schef­fer, Saidreau, A. Di­eu­donné, etc.: La Ra­fa­le, Le Lys Rouge, Près des Cimes, Le Lys du Mont St- Mi­chel, La Nuit de la St-Jean, Son Crime, L'As­som­moir, Roi de Paris. De­puis peu, je suis de re­tour de Po­log­ne où, avec Do­na­tien, j’ai tourné La Che­vauchée blan­che ».

Re­mer­ci­ons M. Jean Dax de nous avoir do­cu­menté de si co­pi­eu­se manière, et sur­tout d'avoir . ex­primé “ avec sincérité, comme il nous le dit au cours d'une ai­ma­ble let­tre, son opi­ni­on sur le cinéma. Nous lui sa­vons aussi gré de F intéres­san­te do­cu­men­ta­ti­on pho­to­grap­hi­que qu’il vou­lut bien

nous con­fier; et sou­hai­tons 9 que son es­prit riche, sa compréhen­si­on Fer­ti­le de:; ca­ractères hu m'a ins, lui per­met­tent de con­ti­nu­er la belle tâche ar­tis­ti­que dont est Faite sa vie. C. R.

QUE CHA­CUN CUL­TI­VE SON CHAMP

... C’est toute l’his­toi­re et les cho­ses de Fran­ce que je trouvé in­sup­por­ta­ble de voir ex­pli­quées au monde par des étran­gers, même bien in­ten­ti­onnés comme Grif­fith. Hier, c’était les Trois Mousque­tai­res tournés en Amérique avec Dou­g­las Fair­banks en d’Ar­tag­nan.Et j’ai déjà pro­testé con­tre l’abra­ca­da­bran­te vi­si­on de nos vil­la­ges de Fran­ce en 7974 tra­ves­tis en bour­ga­des du Moy­en-Age, qu’un autre film améri­cain eut le front de venir im­po­ser en pet état sur notre plus beau théâtre du bou­le­vard.

Il faut ab­so­lu­ment réagir. Cho­ses et gens de Fran­ce doi­ves* être ex­pli­qués au monde par des films français. On ob­jec­te­ra que, même par des films étran­gers, c’est tou­jours de la pro­pa­gan­de. Mais d’abord une pro­pa­gan­de ca­ri­ca­tu­ra­le est plus nui­si­ble qu’utile; et enfin, que cha­cun cul­ti­ve son champ! Nos gloi­res his­to­ri­ques, nos cités pit­to­resques, nos ri­ches­ses littérai­res, c’est à nous de les ex­ploi­ter. Com­mer­ce et pa­tri­otis­me sont ici d’ac­cord.»

Ce cri de M. Mauri­ce de Wale fie dans Pa­ris-Mi­di:

" Que cha­cun cul­ti­ve son champ, puis­se-t-il être en­ten­du aussi chez nous, pour qu un en­cou­ra­ge­ment sérieux soit donné aux réali­sa­teurs bel­ges! „

Jean Dax. «u na­tu­rel.

Jean Dax, dans Son Crime

Jean Dax, dans Roi de Paris


10

AIBS­VEBS UN STU­DIO

PAß. HENEY A PAßIJS, ßEAUSÄTEUß CI­MEG­BAP­HI­QUE

CO­RY­BIGHT BX li-A-PAßlJS

La réali­sa­ti­on. — Le dépar­te­ment de la pu­bli-cité. — La présen­ta­ti­on du film.

Nous voici, enfin, arrivés au jour de la réali­sa­ti­on, tout est prêt, elle va com­men­cer dans quel­ques mi­nu­tes.

Fai­sons un tour au stu­dio, ce­pen­dant que le met­teur en scène sur­veil­le la mise au point de mille pe­tits détails, mais qui ont une gran­de im­por­tan­ce. Le met­teur en scène s'as­su­re que tous ses in­ter­prètes sont bien arrivés, mais la plu­part des ac­teurs se trou­vent au stu­dio bien avant 1 heure in­di­quée, ceux-ci ai­mant avoir assez de temps de­vant eux pour se ma­quil­ler, cette opéra­ti­on étant lon­gue et mi­nu­ti­eu­se; il a été prouvé que le ma­quil­la­ge est un art véri­ta­ble. Lon Cha­ney, sur­nommé le roi du ma­ke-up (ma­quil­la­ge) en est le meil­leur exem­ple; vous com­pren­d­rez main­te­nant pour­quoi ce tra­vail exige beau­coup de pra­ti­que de la part de l’ac­teur avant d’ob­te­nir l'effet voulu. Il n’est pas rare de ren­con­trer des ar­tis­tes qui ne met­tent pas moins de trois heures à se ma­quil­ler et à s'ha­bil­ler, les pro­fes­si­on­nels qui liront ces lig­nes ne trou­veront pas la chose exagérée,

Ce ne sont, main­te­nant, qu’allées et ve­nues des régis­seurs, ac­teurs, opéra­teurs, fi­gu­rants, ma­chi­nis­tes, ac­ces­soi­ris­tes, élec­tri­ciens, per­ru­qui­ers, cos­tu­miers, fem­mes de cham­bre des « stars » et ce que nous ren­con­trons sur­tout, ce sont des gens in­u­ti­les, invités à as­sis­ter à la prise de vues, soit par le met­teur en scène, le di­rec­teur ou une des ve­det­tes du film.

Pour mu part, je ne con­nais rien de plus désagréable que la présence de ces oi­sits au stu­dio.

Mais voici qu'un stri­dent coup de sifflet vient met­tre un peu d’ordre dans cette cohue, c’est le coup de sifflet aver­tis­seur: « On va tour­ner! ».

Cha­cun rejoint son poste res­pec­tif, le met­teur en scène se place à côté de l'ap­pareil de prise de

vues; de cet en­droit, il di­ri­ge­ra la réali­sa­ti­on de la scène, les élec­tri­ciens se met­tent aux ta­bleaux de dis­tri­bu­ti­on, les ac­teurs sont sur le pla­teau du stu­dio et n’at­ten­dent que les or­d­res de leur réali­sa­teur. En un mot, cha­cun s’apprête à coopérer de son mieux au tra­vail qui va s'exécuter.

Le réali­sa­teur règle vi­ve­ment la scène, les éclai­ra­ges et les écrans sont mis au point, on répète une dernière fois la scène, et sur le com­man­de­ment, « on tour­ne », du met­teur en scène, le calme se fait) les lam­pes à arcs et a va­peur de mer­cu­re ainsi que l’énorme fai­sceau de lumière des « Sun­light lamps * in­on­dent de leur in­ten­sité lu­mi­neu­se lé « champ de l’ac­ti­on», ce­pen­dant que les opéra­teurs de pri­ses de vues en­re­gi­strent la scène. Par­fois même, s’il y a ur­gen­ce, ce tra­vail se pro­lon­ge­ra jusqu'à la nuit, tom­ban­te, ou, par­fois aussi, on ter­mi­ne­ra à l’au­ro­re, pour re­com­men­cer quel­ques heures plus tard.

Le dépar­te­ment de la pu­bli­cité d’une com­pag­nie cinégrap­hi­que doit être con­sidéré comme fac­teur in­dis­pen­sa­ble au succès de bonne 'réus­si­te d’une en­tre­pri­se de ce genre. Le succès d’un film ne dépend-t-il pas, presque tou­jours, de la pu­bli­cité faite au lan­ce­ment de ce­lui-ci?

Aux Etats-Unis, le Pu­bli­ci­ty and Ad­ver­ti­sing De­part­ment est une im­por­tan­te bran­che de l’ad­mi­ni­stra­ti­on d’une com­pag­nie, c’est de là que des mil­liers de pho­to­grap­hies d’ar­tis­tes, films, in­stal­la­ti­ons, stu­dios, ar­ti­cles bi­o­grap­hi­ques des « stars » de la mai­son, clichés, scéna­ri­os il­lu­strés, etc., seront envoyés aux édi­teurs de jour­naux et re­vues cinégrap­hi­ques du Vieux Monde et du Nou­veau.

Ce mer­veil­leux procédé de pu­bli­cité d’une ef­fi­ca- -cité cer­tai­ne coûte des som­mes fa­bu­leu­ses, mais y, cela était prévu au bud­get réservé au lan­ce­ment des pro­duc­ti­ons.

Tou­tes les jo­lies pho­to­grap­hies qui agrémen­tent le texte, sou­vent la­co­ni­que, des re­vues cinégra-

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Sou­vent même les fir­mes éditri­ces possèdent une feuil­le, pa­rais­sant heb­do­ma­dai­re­ment et don­nant les in­for­ma­ti­ons complètes du mou­ve­ment des stu­dios et ses dépen­dan­ces, ornés de nom­breux clichés pho­to­grap­hi­ques et de bon nom­bre d’an­ec­do­tes ou con­tes écrits par les ac­teurs eux-mêmes. Ainsi nous con­nais­sons The Stu­dio Ske­le­ton, (Le Sque­let­te du Stu­dio), or­ga­ne heb­do­ma­dai­re de la « Gol­dwyn Pic­tu­res Corp », édité en Ca­li­for­nie, et le « Pa­ra­mount Over-Seas Ma­ga­zi­ne » et « Pa­ra­mount Over-Seas News Let­ter ».

Ces pe­ti­tes feuil­les ne man­quent ja­mais d’intérêt pour toute la cor­po­ra­ti­on cinégrap­hi­que, tant pour

mem­bres de la gran­de fa­mil­le qu’est l’in­du­strie du film.

Tout le monde des gran­des représen­ta­ti­ons est là, à l’heure exac­te men­ti­onnée sur l’in­vita­ti­on, le met­teur en scène prin­ci­pal, res­pon­sa­ble du. succès ou du four, que va bientôt connaître son tra­vail. Une ani­ma­ti­on bru­y­an­te règne dans la salle, l’au­teur du scénario est anxieux de l’im­pres­si­on que son ma­nu­scrit pro­dui­ra, les ar­tis­tes sont éga­le­ment tous présents, les cou­loirs du ciné, où la présen­ta­ti­on a lieu, se trou­vent animés par une foule bru­y­an­te, com­posée sur­tout de jour­na­lis­tes. Mais voilà que l’ob­scu­rité se fait dans la salle, l’écran s'anime, cha­cun re­gag­ne sa place, c’est la présen­ta­ti­on qui com­men­ce 1

Mais voici la dernière scène du film. Lu lumière se fait au mi­li­eu d’ap­plau­dis­se­ments; immédia­te-

" On tour­ne I „ — Une scène de A Kis in time, du­rant une réali­sa­ti­on plutôt ma­laisée. De uttwçhe à droi­te, on re­mar­que: le met­teur en scène Tho­mas Hef­fon; Miss Wanda Awley (dans la li­mou­si­ne); le lea­ding man T. Roy Bar­nes (le re­vol­ver à la main); dans la se­con­de voi­tu­re Wal­ter Hiers atend son tour d’en­trer dans le champ de l’ob­jec­tif..

les édi­teurs de jour­naux et re­vues que pour les lou­eurs de films et ex­ploi­tants du cinéma.

Le film est ter­miné, le met­teur en scène a com­mencé ce tra­vail fa­tiguant au­tant que désagréable que l’on nomme le mon­ta­ge, c’est-à-dire faire la mise en ordre des scènes et in­ter­ca­la­ti­on des sous-ti­tres. Ce tra­vail ter­miné, l’œuvre est présentée aux Di­rec­teurs de la com­pag­nie et à tous les in­ter­prètes de la bande; là on juge s’il y a quel­que chan­ge­ment in­dis­pen­sa­ble à faire avant la présen­ta­ti­on du film de­vant la cor­po­ra­ti­on cinégrap­hi­que. Le film étant complète­ment ter­miné et bien au point, on décidé du jour où il sera pro­jeté de­vant les représen­tants de la pres­se, les ex­ploi­tants de cinémas et au­tres

ment après, quel­ques in­ti­mes des ac­teurs et du met­teur en scène en­tour­ent ceux-ci, les ac­ca­blen* de com­pli­ments et de nom­breux con­seils pour leur in­car­na­ti­on fu­tu­re. Après une présen­ta­ti­on, tout le monde se croit vo­lon­tiers compétent en matière cinégrap­hi­que! -

Enfin le film a ob­te­nu un franc succès, l’œuvre sera donc appelée à une bril­lan­te carrière.

A l’extérieur du cinéma, en­co­re, les dis­cus­si­ons vont leur train, les réflexi­ons s’échan­gent, cha­cun émet sa pe­ti­te appréci­a­ti­on, on est ra­re­ment in­dul­gent, car c'est connu, le pu­blic des présen­ta­ti­ons cinégrap­hi­ques a un art uni­que pour trou­ver les défauts; mais tout cela n’empêchera pas le film de faire belle carrière.

(Fini. HENRY A. PARYS.

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ECHOS

— Gas­ton Glas?, le sym­pa­thi­que jeune pre­mier français d’Hol­ly­wood, vient de gag­ner un procès con­tre la Com­pag­nie des Tram­ways Elec­tri­ques de Los An­ge­les. Au mois de décem­bre de l’année dernière, un tram­way tam­pon­na l’auto de Mr. Glass, démo­lis­sant entièrement la ma­chi­ne et bl­es­sant griève­ment le jeune star. M. Glass dut pas­ser plu­si­eurs se­mai­nes à l’hôpital, et lorsque le procès ni lieu, il y a huit jours, le tri­bu­nal at­tri­bua 3,500 dol­lars de dom­ma­ges-intérêts au sym­pa­thi­que ac­teur.

— Eve­lint Brent, la nou­vel­le « décou­ver­te » de Dou­g­las Fair­banks, vient d’ar­ri­ver de New-York. Elle jou­e­ra le rôle prin­ci­pal aux côtés de Doug, dans son pro­chain « pic­tu­re ». Dou­g­las Fair­banks ayant l’in­ten­ti­on de tour­ner une his­toi­re de pi­ra­tes pro­chai­ne­ment, ce sera pro­ba­ble­ment son beau-frère, Jack Pick­ford, qui tour­ne­ra « Mon­si­eur Beau­cai­re ».

— Un « All Star Cast », en Amérique, sig­ni­fie une « Dis­tri­bu­ti­on » in­ter­prétée par uné com­pag­nie d’ac­teurs et d’ac­tri­ces, dont cha­cun est con­sidéré comme « Star ». Un ex­cel­lent exem­ple d’un « all Star Cast » nous est donné par la « Sel­z­nick », qui a engagé les ar­tis­tes sui­vants pour tour­ner « Ru­pert of Hen­zau », d’après le roman d’An­tho­ny Hope. Des noms non moins célèbres qu’Elai­ne Ham­mer­stein, Bert Ly­tell, Ger­tru­de Astor, Lew Cody, Clai­re Winds­or. Ir­ving Cum­mings, Elmo Lin­coln, Bry­ant Wash­burn, Mar­jo­rie Daw;, Adolp­he Men­jou, Mit­chell Lewis, Nigel De Brulier et James Mar­cus fi­gu­rent sur la liste des per­son­na­ges. Et lorsqu’on pense que cha­cun de ces stars est payé à rai­son de deux ou trois mille dol­lars par se­mai­ne, et que la « Sel­z­nick » tour­ne déjà près de six se­mai­nes à cette pro­duc­ti­on, nos lec­teurs pour­ront se faire une pe­ti­te idée où l’ar­gent va, lorsqu’un pro­duc­teur an­non­ce un film qui lui a coûté « des mille et des cents ». (

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ROYAL - ZOOL­OGIE CI­NE­MA

L’Em­pe­reur clu Monde est à l’apogée de sa puis­san­ce. Néron, mon­stre d’or­gueil, tyran re­douté, adulé cl haï, règne sur la Ville Eter­nel­le qui frémit au moind­re de ses ca­pri­ces.

Tul­li­us, son cour­ti­san fa­vo­ri, met au ser­vi­ce de son maître une ima­gi­na­ti­on déli­ran­le. Pour gar­der les fa­veurs de l’Em­pe­reur, cet es­cla­ve tout puis­sant ne peut être rebuté par au­cu­ne be­sog­ne vile.

Néron est adoré par Actée, une an­ci­en­ne es­cla­ve grec­que qui l’aima de tout temps, alors que Néron, élevé en exil, était pau­vre, mais de­puis long­temps, le rôle de la mal­heu­reu­se reine est effacé à la Cour.

I ne autre femme, à Rome, rêve à Néron: c’est l’or­gu­eil­leu­se Poppée, la femme d’Othon. Poppée, avec la com­pli­cité de Tul­li­us, ima­gi­ne de se faire en­le­ver nuitam­ment par les sol­dats de Néron et d’être en­fermée dans le pa­lais impérial. La nuit, les gar­des se' sai­sis­sent de toute femme qui ose s’ave­n­tu­rer sur les voies, pour ser­vir aux ca­pri­ces du Maître du Monde.

Après avoir pro­mis à Tul­li­us de le faire nom­mer Gou­ver­neur de Tile de Chy­p­re si elle ar­ri­vait à sub­ju­gu­er Néron, Poppée est mise en présence de l’Em­pe­reur. Le tri­omp­he de la cour­ti­sa­ne or­gu­eil­leu­se ne tarde pas et, bientôt, elle est toute puis­san­te.

Un des généraux les plus célèbres de l’armée Ro­mai­ne, Galba, char­ge son ai­de-de-camp fa­vo­ri, Hora lins de se sai­sir de la fille du roi vain­cu Van-ni­an et de la con­dui­re en otage à Rome.

Ho­ra­ti­us, vain­queur de l’Ibérie, se met en routé et s’em­pa­re de la Prin­ces­se Mar­cia. Mais la grâce et la beauté de la fille du roi Van­ni­anfont gran­de im­pres­si­on sur lui et il éprou­ve pour elle un amour aussi vi­o­lent qu’impéris­sa­ble.

A Galba il con­fes­se qu’il veut sui­vre Mar­cia. Mais le vieux général qui connaît les colères ter­ri­bles de Néron en dis­su­a­de son jeune ami. L’Ibé-rie s’est révoltée. Qu’Hora.​tius aille l’as­ser­vir une se­con­de fois et alors, tout auréolé d’un nou­veau tri­omp­he, le jeune général vic­to­ri­eux pour­ra oser de­man­der la main de l’otage.

Ce­pen­dant Poppée est de­venue la véri­ta­ble Impéra­tri­ce, de Rome. Néron est tout à sa dévo­ti­on mais déjà l’at­trait du nou­veau l’at­ti­re. Ses pro­ches ont péri pour sa­tis­fai­re à l’impétu­eu­se am­bi­ti­on de l’impériale cour­ti­sa­ne.

Ho­ra­ti­us domp­te à nou­veau l’Ibérie et re­vient plein de gloi­re. Poppée s’éprend du jeûne général. Une fêle est donnée pour ho­ho­rer le vain­queur.

Or, Ho­ra­ti­us s’est attiré la colère de la toute puis­san­te fa­vo­ri­te de Néron dont il a re­poussé les avan­ces.

Tul­li­us jure de la faire sup­plan­ter dans l’es­prit de Néron par quel­que nou­vel­le beauté et c’est la prin­ces­se Mar­cia qu’il amène à l’Em­pe­reur, le jour même où elle doit être donnée à Ho­ra­ti­us.

Le duel entre Néron le ma­ni­aque et Ho­ra­ti­us va écla­ter.

Les Légions ro­mai­nes sont à la discrétion entière de leur idole, Ho­ra­ti­us le vic­to­ri­eux. Va-t-il fal­loir avoir re­cours à elles pour tran­cher le différend

Pro­gram­me iln avril au 3 mal

1. Le Régi­ment de Sam­bre et Meuse

R. Plan­quet­te

mar­che

KI­NE­TO

Revue sci­en­ti­fi­que

Reine de Saba

In­tro­duc­ti­on

Ch. Gou­nod

Grand drame Ro­main îmerprété par les ar­tis­tes Français Jac­ques GRE­TIL­LAT e: Pau­let­te DUVAL

Adapta­ti­on mu­si­ca­le spéciale pour

CHŒUR - MIXTE et GRAND OR­CHES­TRE

sour la di­tec­ti­on de Mr H. Ceu­le­mans

Pro­gram­ma van 29 April loi 3 Soi

Het Re­gi­ment van Sam­ber en Maas

mar­sch

K.​NETO

We­ten­schap­pe­lijk

Reine de Saba

In­lei­ding

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Ch. Gou­nod

NERO

Groot Ro­mein­sch drama met

Jac­ques CRE­TIL­LAT en Pau­let­te DUVAL

in de hoofd­rol­len

Bij­zon­de­re mu­ziek­aan­pas­sing voor

GE­MENGD KOOR en GROOT OR­KEST

onder de lei­ding van den Fleer H. Ceu­le­mans

entre les deux hom­mes éga­le­ment épris de ir-cia?

Une tempête éclate brusque­ment et Ho­ra­ti­us peut fuir em­por­tant celle qu’il aime.

Néron de plus en plus névrosé rêve d'un ca­ta­clys­me for­mi­da­ble qui pour­rait (de dis­trai­re».

Ho­ra­ti­us, malgré son amour, ne peut tri­omp­her des dernières résis­tan­ces de Mar­cia con­ver­tie de­puis peu à la nou­vel­le Loi di­vi­ne, le Chris­ti­a­nis­me. Elle ne sera pas au héros quTel­le aime si un apôlrc ne peut les ma­rier après avoir fait du général un Chrétien.

Tul­li­us, ma­chi­avélique, a conçu un plan cri­mi­nel qui réjoui­ra Néron. La de­struc­ti­on de Troie que le tyran re­gret­te de n’avoir pu ad­mi­rer n’est rien auprès du spec­ta­cle que le cour­ti­san va lui of­frir.

Rome va brûler! Les sol­dats de Tul­li­us met­tent le feu à cent en­droits et, de­vant cette vi­si­on gran­di­o­se de l’in­cen­die de la Ville Eter­nel­le, Néron in­spiré chan­te et est heu­reux!

Ce­pen­dant la fu­reur du peu­ple gron­de. Les légions ro­mai­nes sont mécon­ten­tes.

«A mort Néron l’in­cen­di­ai­re!», s’écrie-t-on.

Rem­pli de crain­te le tyran trem­ble et, pour don­ner / 1 proie à la haine po­pu­lai­re, il ac­cu­se les

Chre- ns.

Et les Chrétiens seront ex­ter­minés sans pitié.

Malgré l’in­ter­ven­ti­on d’Ho­ra­ti­us, Mar­cia, flan­quée d’un seul es­cla­ve est mise dans l’arène en face du lion le plus féroce.

Ho­ra­ti­us veut in­ter­ve­nir en vain. L’es­cla­ve ac­com­plit le pro­di­ge de vain­cre le fauve. Mais, quand même, Néron donne l’ordre de sa­cri­fier Mar­cia malgré l’appel désespéré d’Ho­ra­ti­us, l’idole des sol­dats.

L’armée sur­git. Galba à la tête des légions révoltées, aidé d’Othon, le mari de Poppée.

L’as­saut des légions est irrésis­ti­ble. Galba est pro­clamé Em­pe­reur. On pour­s­uit le plus grand des cri­mi­nels pour le met­tre à mort,

Néron, le tyran, Néron qui a envoyé des mil­liers de vic­ti­mes à la mort se cache et fuit, blême de ter­reur. Lâche deux fois il châtie Poppée ou­t­ra­geu­se­ment et doit avoir re­cours à l’as­sis­tan­ce d’un sol­dat pour quit­ter le monde qu’il a il­lu­stré de sa toute puis­san­te et or­gu­eil­leu­se gloi­re.

Ce­pen­dant que pour la gra­ci­eu­se Prin­ces­se Mar-cia et son héros vain­queur s’ouvre l’ère du bon­heur.

Te mid­den van teu­gel­looze zin­ne­lijk­heid en van wil­le­keu­ri­ge dwin­ge­lan­dij be­reikt Nero het hoog­te­punt van zijn heer­schap­pij. Zijn wensch is wil en zijn woord is wret. Niet­te­gen­staan­de Actea, een oud Grick­sche slaaf den Cesar be­min­de toen hij nog in bal­ling­schap, el­len­dig werd op­ge­voed, heeft de on­ge­luk­ki­ge ko­nin­gin uit­ge­daan. De ij­de­le, per­ver­se Pop­pea heeft haar plaats in­ge­no­men bij den Kei­zer en heer­scht al­mach­tig, over het Ro-mein­sche Rijk. In­tus­schen­tijd heeft Ge­ne­raal Galba den bloe­di­gen op­stand in Iberië ge­dempt en nu be­vecht hij zijn veld­heer Ho­ra­ti­us, de doch­ter van den over­won­nen ko­ning Van­ni­an — Mar­cia — als gij­ze­laar­ster op te ei­schen en ze naar Rome te voe­ren. Ho­ra­ti­us gaat er heen doch Mar­cia’s on­ein­di­ge schoon­heid be­toovert hem en een gren­ze­loozé lief­de sluipt in zijn hart.

Aan Galba be­kent hij de waar­heid: hij wil Mar­cia tot vrouw, maar de oude ge­ne­raal die Nero’s grim­mi­ge woede kent, raadt het zijn jon­gen vriend af. Iberië is weer in op­stand. Dat Ho­ra­ti­us een nieu­we zege be­voch­te en dan om­kranst van lau­we­ren kan hij Nero de hand van hel meis­je vra­gen. Ho­ra­ti­us keert over­win­nend weer en Pop­pea, wulp­sche cour­ti­sa­ne, steeds zoe­kend naar af­wis­se­ling, wil den roem­rij­ken veld­heer in haar strik­ken van­gen. Een groot feest zal te zij­ner eer plaats heb­ben en dan zal hij zijn duur­baar­ste wensch uit­spre­ken, niet­te­gen­staan­de de ver­lok­kin­gen van Pop­pea die dan in haar trots ge­trof­fen, op wraak zint En in haar ra­zer­nij be­gaat zij de on­voor­zich­tig­heid Tul­li­us te be­schim­pen. Tul­li­us, de ver­trou­we­ling van Nero, de­ge­ne die haar voor het eerst den Cesar voor­stel­de, wijl zij hem de heer­schap­pij over Chy­pra be­loof­de zoo zij eens Nero’s vrien­din werd.

Tul­li­us zweert, ze bij Nero te laten ver­drin­gen door een nieu­we schoon­heid en het is de prin­ses Mar­cia, die hij den Kei­zer voor­brengt, den dag zelf dat zij Ho­ra­ti­us zou ge­ge­ven wor­den.

De twee­kamp tus­schen Nero en Ho­ra­ti­us gaat los­bar­sten. Nero steunt op zijn on­be­perk­te wil­le­keur en macht; Ho­ra­ti­us op de Ro­mein­sche le­gi­oe­nen w ier afgod hij is. Een plol­se storm breekt los en Ho­ra­ti­us kan met zijn be­min­de vluch­ten.

Nero, meer en meer zie­ke­lijk van geest, droomt van een ti­ta­ni­sche ramp die hem «ver­ma­ken» zal on ter­zelf­der­tijd een poëma in­ge­ven, een poëma zoo mach­tig dat hij Hom­eros zelf over­vleu­ge­len zou. En Rome wordt in vuur en vlam gezet. Nero zingt en is ge­luk­kig, maar de volks­woe­de gromt en barst uit: « Ter­dood, Nero de brand­stich­ter! Op­ge­zweept door ont­zet­ting en schrik en om de ge­moe­de­ren te be­da­ren, be­schul­digt hij de Kris­te­nen den brand te heb­ben ont­sto­ken. De Kris­te-te­nen den brand te heb­ben ont­sto­ken.

Nero's ster ver­bleekt: hij vlucht weg, bleek van schrik, wreekt zich laf­har­tig op Pop­pea en roept de hulp in van een sol­de­nier om hem den dolk in het hart te stoo­ten.

En ter­wijl de tyran sterft gaan Mar­cia en haar ze­ge­vie­ren­de held hun duur ge­kocht en hoog geluk te ge­moet...

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