Programma van 11 tot 16 maart 1922



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#427

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I« Anne«. — A*0 BO. — 1922.

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lütcru­tu­re

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Cùjucd­Wiy

Nous sa­vi­ons qu’ils mou­rai­ent, nous sa­vi­ons que la fa­mi­ne la plus épou­van­ta­ble des temps mo­der­nes fau­chait h lar­ges brassées dans ce vaste réser­voir d’hom­mes et d’éner­gie qu'est /'im­men­se em­pi­re russe; nous sa­vi­ons qu’il fal­lait agir vite pour sau­ver une race: et nous hési­ti­ons en­co­re!

Au­jourd’hui, plus que ja­mais, toute hésita­ti­on est in­ter­di­te; après ce qui. nous a été conté, ce que nous avons vu surf écran, do­cu­ments vi­vants, vi­si­ons d'enfer de la plus atro­ce tragédie mo­der­ne, il faut agir.

Dans les lig­nes qui vont sui­vre, notre confrère Fred re­tra­ce à lar­ges traits ce que nous vîmes et en­tendîmes lors de la conférence dernière du Dr René Sand. CINÉ-RE­VUE a tenu, comme d’au­tres or­ga­nes de tous par­tis et de tou­tes con­vic­ti­ons, à ou­vrir lar­ge­ment ses co­lon­nes a l’exposé de la misère russe.

...​Car il est un mot qui, par des­sus la mêlée d’opi­ni­ons, résume tout com­men­tai­re, fait taire scep­ti­cis­me, doute et pas­si­ons:

PITIÉ!

Ce petit être de dou­leur ne pjeut plus être sauvé: en­co­re quel­ques, heures, quel­ques jours peut-être d'atro­ce ago­nie causée par la, faim, puis ses yeux seront clos à..​jamais,'

ôn ris­quant sa oie,

dans un éclair de grand al­truis­me, l’honnête homme sauve son sem­bla­ble..

cJfom ne vous de­man­dons de cou­rir nul danger;

Seu­le­ment que vous sa­cri­fiez le prix drune soirée, le prix d'une bou­teil­le de choix,, le prix du moind­re objet de luxe, le prix du moind­re su­per­flu.

Qua­ran­te fran­cs

envoyés au * Comité de Se­cours aux En­fants Rus­ses „ Ban­que d'Out­re­mer, Bruxel­les,

(Sau­vent une vie hu­mai­ne

Le Ciné an se­cours de la Rus­sie

SCI les fa­mi­nes du Moyen Age, ni la di­set­te du X.​VU» siècle, ni la misère des pays occupés pen­dant 1» Gran­de Gu­er­re., ni la détres­se, toute pro­che' et en­co­re présente, de la ca­pi­ta­le au­tri­chi­en­ne, nul ca­ta­clys­me his­to­ri­que ne peut don­ner une idée de la tragédie ef­f­roy­a­ble qui se joue», au­jourd'hui, dans l’an­cien em­pi­re des tsars.

Dana les plai­nes de la Volga, ces contrées si fer­ti­les, qu’elles ali­men­tai­ent au­tre­fois la. Rus­sie tout», entière et même une par­tie des pays d’Eu­ro­pe, tren­te: mil­li­ons d’êtres hu­mains sont privés de toute nour­ri­tu­re. La terre, cal­cinée par la séche­res­se, a refusé de don­ner son. blé. Et voici qu’à, l’été ter­ri­ble, un hiver ri­gou­reux a succédé, cou­vrant les step­pes d’une cou­che de glace, déro­bant aux hom­mes jusqu’aux her­bes sau­va­ges qui étai­ent leur salut, Les mal­heu­reux- ha­bi­tants de ces régions mau­di­tes ont dévoré le bétail,, les che­vaux exténués* Us. ont mangé le chau­me qui cou­vrait leurs chau­mières. Au moyen, de feuil­les sèches, d écorées d'ar­bres et de seraeôçes de tour­ne­s­ol, ils ont fa­bri­qué une pâte in­fec­te, bientôt trop préci­eu­se, d'ail­leurs, et à la­quel­le ils ont ajouté de l’ar­gi­le. Et puis, ils. sont par­tis, oi». exode dou­lou­reux, vers les vil­les loin­tai­nes, presque chiméri­ques, affamées el­le-mêmes d’’ail­leurs, où les .pre­miers arrivés fu­rent reçus à coups d» mi­trail­leu­ses, aft» qu’ils re­tour­nas­sent à leur pays d'épou­van­te, lia er­rent, à présent, par les 3tep­pes, mar­quant leur pas­sa­ge, dfc ca­da­vres nue, décharnés et gelés sou» le ciel im­pi­toy­a­ble. G’est: là que doi vent las rejoind­re les traîneaux, de se­cours de» So­viets, eo des mis­si­ons étrangères, Mais, quoi que l’on puis­se faire, des mil­li­ons de ces vie* time»-, sont con­damnées à mou­rir.

Seu­les les généra­ti­ons fu­tu­res, sans doute, pour­ront con­ce­voir l’éten­due de ce désastre,


Les mal­heu­reux ha­bi­tants de ces régions mau­di­tes ont dévoré le bétail, les che­vaux exténués. Ils ont mngé le chau­me qui cou­vrait leurs chau­mières. Au moyen de feuil­les sèches, d’écor­ces d’ar­bres et de se­men­ces de tour­ne­s­ol, ils ont fa­bri­qué une pâte in­fec­te, bientôt trop préci­eu­se d’ail­leurs, et à la­quel­le ils ont ajouté de l’ar­gi­le...

La fa­mi­ne a passé, la mort n'a suivi que bien après; car il a d'abord fallu à ces êtres, souf­frir tout ce que peu­vent souf­frir les hom­mes, dans l'es­poir de se­cours — venus trop tard — pour qu'ils pus­sent enfin à ja­mais goûter le repos de la mort...

Deux ago­ni­sants, réduits à l'état sque­let­ti­que, auprès de leurs pa­rents im­puis­sants: vi­si­on d’hor­reur dépas­sant

toute ima­gi­na­ti­on I


Ces en­fants, comme les nôtres, lec­teurs, ôtai­ent l'es­poir de leur fa­mil­le, de leur race, de l'hu­ma­nité: la mort, causée par la faim, n'a voulu d'eux qu"après qu'ils eus­sent passé par les af­fres extrêmes-de la dou­leur. Pour des mil­li­ons d’au­tres pe­ti­ots, les se­cours viendront-ils a temps?

ét déter­mi­ner .'sés-cau­ses na­tu­rel­les, po­li­ti­ques et1 ééôrièm Iqu es.

Notre de­voir est adiré. Nous ne som­mes pAs les his­to­riens, mats les Spec­ta­teurs du drame. De ta côte où nous nous trou­vons, nous Aper-oovdrts Un na­vi­re qui som­bre. Ëst-ce ta faute du "ca­pi­tai­ne] -Da scute chose qui im­por­te, e'est que lös pas­sa­gers mul­ti­plient leurs ap­pels au se­cours, c'est que nous SA'vgiïs qu:i 1 y a là des hom­mes, des fem­mes, des en­fants, des hom­mes comme nos frères et nos pères, des fem­mes comme nos mères et nos soeurs, des en­fants comme les nôtres. Quel­le se­rait leur malédic­ti­on, ét quel­le aérait notre con­scien­ce, si. nous at­ten­di­ons un mo­ment pour com­men­cer Pt­eu­vro de sau veta­ge

On sait, par les jour­naux quo­ti­diens, que l'ex­plo­ra­teur norvégien Nah­sen, après un séjour sur le Volga, vient d'en­tre­pren­d­re en Eu­ro­pe une vaste croisa­de pour hâter l’envoi de se­cours. 1! ap­por­te avec lui des films qu’il

tournés lui-même ou fait tour­ner par ses col­la­bo­ra­teurs. Ainsi, grâce au cinéma, cette arme puis­san­te de pro­pa­gan­de, les hor­reurs Aux­quel­les un sim­ple récit pour­rait nous lais­ser in­différents, sont, là, sous nos yeux, af­fir­mant. la néces­sité d’une in­ter­ven­ti­on ur­gen­te, large, sans aucun cal­cul d’au­cu­ne sorte. Les dons re­cu­eil­lis, ar­gent ou dons en na­tu­re, sont immédia­te­ment con­sa­crés, par la Croix-Rou­ge Iii­ter­na­ti­o­na­le, à sau­ver les vies hu­mai­nes que l'on peut espérer sau­ver en­co­re.

La première « conférence Na­n­sen » fut donnée, le di­man­che: 19 février, au cinéma de la Mon­naie, sous les aus­pi­ces de la Croix-Rou­ge de Bel­gi­que, par le -Dr René Sand, secrétaire général de la Ligue des Croix-Rou­ge. Le Roi et le Prin­ce Léopold avai­ent tenu à mar­quer, par leur présence, l'intérêt qu’ils pren­nent à cette œuvre. Le prin­ce est d’ail­leurs prési­de­nt du Comité de se­cours aux en­fants rus­ses.

Après la conférence, des u»ms fu­rent pro­jetés, suc­ces­si­on de scènes hor­ri­fi­an­tes, mon-

Ces in­stal­la­ti­ons de pre­mier ordre font l’ad­mi­ra­ti­on des tein­tu­riers spéci­a­lis­tes.

Par procédé bre­veté les vête­ments sont lavés en plei­ne ben­zi­ne, tout en gar­dant les cou­leurs.

Mai­son prin­ci­pa­le:

93, 95, Chaussée de Ma­li­nes

Vue

des nou­vel­les In­stal­la­ti­ons

VAN WEE­REN


ROYAL - ZOOL­OGIE CI­NE­MA

Cor­jFJîts de ïrçeurs

La mine de San Cle­men­to, est régié par te di­rec­teur général Men­den­hall et par t'iag; lieur Spen­cer. À la suite d’une déc u ver te de mi­ne­rai précieux dans une par­tie de ta um«, Spen­cer, l’homme des in­tri­gues lou­ches, pro­po­se à Men­den­hall de for­cer la main au prop­riétaire Arm­strong, afin de se ren­d­re acquéreurs, à vil prix, de cette par­tie de la mine. Afin de don­ner une moins-va­lue à l’ex­ploita­ti­on, Spen­cer fo­men­te­ra une grève, ce qui lui est d’au­tant plus fa­ci­le qu’il a refusé aux ou­vriers des écha­fau­da­ges so­li­des pour sou­te­nir les ga­le­ries. De plus, Spen­cer a. fait pla­cer un engin d’ex­plo­si­on qui doit écla­ter au mo­ment de la relève des équi­pes et ne faire que des dégâts matériels; ceci dans le but de déclan­cher plus vite la .grève et de pro­vo­quer des trou­bles. Tou­te­fois, la mèche de l’engin est mal réglée, l’ex­plo­si­on se produit avant la sor­tie do l’équipe du jour et fait de nom­breu­ses vic­ti­mes.

Sàm Wig­fall, le doyen des mi­neurs, homme juste et réfléchi, déclare la grève pour son équipe.

Lorsque Arm­strong, Te prop­riétaire de la mine, re­vient, con­scient d’avoir tou­jours traité loy­a­le­ment ses ou­vriers, il décide de rem­pla­cer les gré-, vi­sies par des « jau­nes ».

A quel­que dis­tan­ce de la mine vit, tant bien que mal, Dick Rain­boldt, un bohème qui a la pas­si­on du jeu. A présent, il a faim — et plus rien à ba­zar­der. Aussi se présen­te-t-il au bu­reau d’em­bau­cha­ge. Avant de par­tir, nous le voy­ons sau­ver des mains d'une pour­voy­eu­se d’hôtel lou­che, une jeune jX'rson­n­ne qui se trou­ve être la pe­ti­te-fil­le de Sam Wig­fall, le doyen des mi­neurs.

Arrivé â San Cle­men­to, il voit, par l’ac­cueil hos­ti­le que la po­pu­la­ti­on fait aux « jau­nes », pour quel genre de tra­vail il a été em­bauché; et ses yeux se sont sur­tout ou­verts en re­voy­ant la jeune fille qu’il a sauvée du déshon­neur, la pe­ti­te-fil­le de Sam Wig­fall, le doyen des mi­neurs. C’est, alors qu’il prend la réso­lu­ti­on, bien qu’engagé par la sig­na­tu­re de son con­trat de tra­vail, dé tâcher d’apla­nir le con­flit entre em­ploy­eur et tra­vail­leurs.

Après que Dick a eu une bret­te assez Vi­o­len­te avec Con­nor, le chef des « jau­nes », ce­lui-ci le désigne h Spen­cer pour com­met­tre une in­fa­mie, no­tam­ment pour faire sau­ter le tun­nel de drai­na­ge, méfait qui sera en­dossé aux grévis­tes. Dick fait sem­blant d’ac­cep­ter, et le tun­nel saute en effet; mais Dick s’est ar­rangé pour que la four­be­rie de Sp­pn­cer et de Men­den­hall soit, dévoilée; le prop­riétaire Arm­strong a tout com­pris, lui aussi, et, pour récom­pen­ser celui qui a dénoncé le com­plot in­fa­me et décidé les ou­vriers à re­pren­d­re le tra­vail, il lui donne une si­tu­a­ti­on supéri­eu­re dans son ex­ploi­tai ion. De in sorte, Dick re­ver­ra sou­vent les jolis yeux de Katie Wig­fall — car il a tou­jours gardé le sou­ve­nir de sa première ren­con­tre avec elle, et peut-être même ver­ra-t-il ses beaux yeux pour tout le reste de son exis­ten­ce.

Pro­gram­me ilii 1! mi II) Mars

KIXE­TO S

Revue sci­en­ti­fi­que

CON­FLITS de MI­NEURS

Grand drame so­ci­al en 5 p.

Hary CAREY dans le rôle prin­ci­pal

EPOU­SE SE­CRE­TE

Su­per­be comédie dra­ma­ti­que iuter­prétée door Edith RO­BERTS

par

Pro­gram­ma van 11 lot 10 Maart

O

We­ten­schap­pe­lijk

Mi­in­wer­kers Kon­flik­ten

Groot so­ci­aal drama in 5 d.

Hary CAREY in de hoofd­rol

GE­HEI­ME ECHT­GE­NOOTE

Dra­ma­tisch tooneel­spel ver­tolkt door Edith RO­BERTS

A PAR­TIR DE LA SE­MAI­NE PRO­CHAI­NE

Trois spec­ta­cles sen­sa­ti­on­nels ( HENNY c POR­TEN Trois chefs-d’œuvre de la cinéma­to­grap­hie mo­der­ne

dans le rôle ti­tu­lai­re du grand film d’art

ANNE DE BO­LEYN

Un drame qui lève le voile du passé, et mon­tre! vi­vants: les amours, les in­tri­gues et le pou­voir de deux fi­gu­res les plus ro­ma­ni sques dans This­toi­re du monde.

PRIS­CIL­LA DEAN

Dans sa dernière création

Su­per­be drame en 7 par­ties.

Gran­di­o­se ac­ti­on dra­ma­ti­que

LADY HA­MIL­TON

Grand drame his­to­ri­que nous mon­trant: Sa vie. Le der­nier amour de l’ami­ral Nel­son. Sa mort. For­mi­da­ble mise en scène.

De mijn van San Cle­men­to wordt be­stuurd door den al­ge­mee­nen be­stuur­der Men­den­hall en den in­ge­ni­eur Spen­cer. Na eene ont­dek­king van kost­baar me­taal in een ge­deel­te der mijn, stelt Spen­cer aan Men den­hall voor, den ei­ge­naar Arm­strong voor te zijn, en dit ge­deel­te der mijn aan klei­nen prijs aan Ie schaf­fen. Om het ter­rein in waar­de te doen ver­min­de­ren zal Spen­cer eene werk­sta­king uit­lok­ken. Hij heeft een ont­plof­fings-. toe­stel in de gan­gen ge­plaats, welke op het oogen-blik dat de ploe­gen af­ge­lost wor­den, moet ont­plof­fen. Maar de wiek van het tuig is slecht ge­re­geld en het toe­stel ont­ploft voor den tijd, en maakt tal­rij­ke slacht­of­fers. Sam Wig­fall, de oud­ste der mijn­wer­kers ver­klaart de sta­king voor zijne ploeg, wan­neer Arm­strong, ei­ge­naar der mijn, zeker zijn­de al­tijd eer­lijk ge­han­deld te heb­ben, de werk­lie­den ver­vangd.

Op eeni­gen af­stand der mijn woont Dick Rain­boldt, een bo­he­mer welke van het spel leeft. Op het oog­en­blik heeft hij hon­ger, en niets meer te ver­koop­en; en trekt naar de mijn om werk. Al­vo­rens te ver­trek­ken zien wij hem de klein­doch­ter van Sam Wig­fall red­den. Te San Cle­men­to aan­ge­ko­men ziet hij, door het ont­haal der be­vol­king aan de « rat­ten », voor welk soort werk hij aan­ge­no­men is. Hij neemt het be­sluit, niet­te­gen­staan­de hij door zijn kont­rakt ge­bon­den is, het kon­flikt tus­schen werk­ge­vers en wer­kers uit den weg te rui­men. Na eene he­vi­ge woor­den­wis­se­ling met Con­nor, het hoofd der « rat­ten » wijst deze hem aan Spen­cer aan, om eene slech­te daad te ver­rich­ten, na­me­lijk den gang te doen sprin­gen, mis­daad welke dan op den rug der werk­sta­kers zal ge­scho­ven wor­den. Dick neemt in schijn aan, maar hij heeft het zoo ge­re­geld dat de mis­daad Van Spen­cer en Men­den­hall aan het licht komt. Den ei­ge­naar Arm­strong heeft alles ver­staan, en om Dick te be­dan­ken geeft hij hem eene goede be­trek­king in zijne zaken. En zoo zal Dick, dé schoo­ne oogen van Katie dik­wijls en zelfs voor al­tijd te­rug­zien.

Im­pri­me­rie du Cen­tre, 26. Rem­part Kip­dorp, An­vers.


Ces sque­let­tes in­for­mes et lo­que­teux, c’est tout ce qu’il reste d’une fa­mil­le prospère, d’une mère ai­man­te, d’en­fants jadis pleins d’es­poir et de vie: si nous le vou­lons, il en est temps en­co­re, des mil­li­ons d’aqtres mères, des mil­li­ons d'en­fants re­nai­tront à la vie après l’enfer de la fa­mi­ne.

trant, sou­vent, tir tel­les uet­res­ses, que les lar­mes jail­lis­sai­ent 'les jeux des spec­ta­teurs.

Pour faire com­pren­d­re l’éten­due de la ca­ta­strop­he. le film nous mon­tre une meule oe sei­gle pas plus haute qu’une porte: c’est le .produit, in­fi­me, de to hec­ta­res de terre cul­tivée. Et voici les gran­ges vides, les éta­bles dépeuplées, des chau­mières dont le chau­me a été ar­raché. Puis, c’est l’exode na­vrant de ceux qui fui­ent la mort pour aller vers des se­cours sans doute il­lu­soi­res. - Et voici, dans un re­fu­ge, qui lui-même man­que du. néces­sai­re, des en­fants ra­massés dans les rues: leurs joues émaciées, leurs yeux agran­dis par la fièvre «li­sent le long mar­ty­re. Cer­tains ont une ex­pres­si­on de pe­ti­tes bêtes sau­va­ges. Sur des traîneaux à peine cou­verts, on conduit au < i me­tier«; ceux dont la Mort a eu pitié. Au ci­me­tière de Bo­zu­luk. on n’a pu en­ter­rer tous 'es morts. Ils gi­sent en tas. amon­cel­le­ment ter­ri­fi­ant. héca­tom­be de deux journées. Mais la plume se re­fu­se à décrire tout cela.

A l'issue de cette première séance, une col­lec­te fut or­ga­nisée auprès des six cents per­son­nes qui y as­sis­tai­ent: elle pro­dui­sit ein « mille cinq cents fran­cs. C’est assez dire «pie chez ceux qui ont vu, le cœur a parlé.

On peut donc espérer que la tou­te-puis­san­ce

évo­ca­tri­ce du cinéma déliera les bour­ses en­co­re

fermées. 11 faut des mil­li­ons, beau­coup de mil-* . lions. Na­n­sen, par­lant à Paris, a dit que nous

som­mes seu­le­ment au- seuil de la fa­mi­ne. Seul l’ef­fort de cha­cun, dans l’extrême me­sure «lu pos­si­ble, et com­biné avec les sub­si­des des pou­voirs pu­blics, peut arrêter, au bord «lu néant, un peu­ple mar­tyr. Et per­son­ne, nous en avons l’as­su­ran­ce,, ne se re­fu­se­ra à ce geste d’élémen­tai­re hu­ma­nité. FEED.

Prière d'adres­ser les dons à M. Henri Le-bœuf, tréso­rier du Comité «1<- Se­cours aux En­fants Eus­ses, Ban­que d’Ou­tre-Mer, Bruxel­les.

Les dons en na­tu­re sont reçus à la Croix-Bou­ge, rue de Li­vour­ne, 80, Bruxel­les.


Voici un petit sque­let­te qui renaît à lu vie, voici une ombre qui demain pour­ra à nou­veau être comptée parmi les vi­vants; une sour­ce d éner­gie qu avec des soins con­stants on pour­ra ur­ra­cher en­co­re à lago­nie que cuusa la faim. Qu a-t-il fallu pour mener à bien ce résul­tat: le dévou­e­ment de ceux qui se donnèrent à cette œuvre sal­va­tri­ce, 1 écot mi­ni­me de qua­ran­te fran­cs qui ren­dit pos­si­ble l'envoi de se­cours de­vant as­su­rer le sau­veta­ge d'une vie hu­mai­ne!


Jjet­teu­ru en Scene dtS­uro­pa­etc/Am­en­qu

Un des plus grands noms de la cinéma­to­grap­hie, un de ceux qui s’ingénient à re­ti­rer aux premières ap­pli­ca­ti­ons de la nou­vel­le in­ven­ti­on, son ca­ractère pure­ment com­mer­ci­al, et d'en faire réel­le­ment un art, au­quel il pût con­sa­crer son ta­lent, ses idées, son génie-

David Wark Grif­fith est ori­gi­nai­re du Ken­tuc­ky, et avant de s’intéres­ser aux tra­vaux de stu­dio, il fut re­por­ter dans plu­si­eurs jour-ne­oux améri­cains, puis passa au théâtre.

Ce n’est que quel­ques années avant la gu­er­re, — période de stag­na­ti­on pour le mou­ve­ment cinéma­to­grap­hi­que d'Oc­ci­dent, mais de prépa­ra­ti­on et de gran­de ac­ti­vité pour les stu­dios d’Amérique, comme de cer­tains pays neu­tres — que Grif­fith com­mençu cette belle carrière qui de­vait en faire un des maîtres les plus émi­nents du septième art. L’an­ci­en­ne Com­pag­nie Bi­o­graph pro­fi­ta de ses premières pro­duc­ti­ons; en 1912-1013, il passa à la Re­li­an­ce-Ma­jestic, et prit la di­rec­ti­on de Tri­an­g­le. Dès ce mo­ment, Grif­fith avait réalisé des pos­si­bi­lités ar­tis­ti­ques de l’écran; mais pour don­ner libre essor à son ori­gi­na­lité, à ses pro­jets de réfor­mes — il voy­ait beau et vaste — il s ir­ri­tait de voir lu cinéma­to­g­ru­p­hie s'en­glou­tir dans ‘l’ornière com­mer­ci­a­le, il dési­rait que l’on sa­cri­fiât tout d’abord le côté pure­ment pécu­nier aux pos­si­bi­lités ar­tis­ti­ques; se ren­dant comp­te que le goût et le bon sens pu­blics se fa­tigue­rai­ent bientôt du ciné, si l'on ne s’at­ta­chait pas dés le début à créer des ban­des d’une cer­tai­ne va­leur ar­tis­ti­que, Grif­fith or­ga­ni­sa sa prop­re com­pag­nie.

Le résulat de ses ef­forts, de son au­dace, fut une des plus bel­les pro­duc­ti­ons présentées à l écran, elle con­sa­cra son génie et le pro­cla­ma le muître in­con­testé de la cinéma­to­g­ru­p­hie mo­der­ne. Puis vint le grand film à spec­ta­cle In­to­le­ran­ce, qui fut une des premières pro­duc­ti­ons cinéma­to­grap­hi­ques qui sut foire naître la cri­ti­que des grands quo­ti­diens po­li­ti­ques et d’in­for­ma­ti­ons. Le grave Temps, par lu plume au­to­risée de M. Vuil­ler­nuz, écri­vait à ce pro­pos: « Une oc­ca­si­on uni­que s offre en en ce mo­ment: que les poètes, que les pein­tres.

que les dra­mu­tur­ges, attirés par l’énigme de l’écran ail­lent étu­dier le film de Grif­fith, Intolérance, qui tour­ne à Ma­ri­vaux de­vant des sal­les où la sur­pri­se, la stu­peur, l’ex­ta­se, la colère, l'émer­veil­le­ment, l’in­dig­na­ti­on, la déri­si­on et l’en­thou­si­as­me com­po­sent une ath­mosphère émin­em­ment fa­vo­ra­ble aux fécon­des es­car­mou­ches de l’esthétique. Qu’ils ail­lent voir Intolérance, qu’ils ail­lent sur­tout le re­voir. C’est un en­seig­ne­ment, c'est un cours. C’est le ma­nu­el le plus com­plet qu'on ait jo-mais édité sur < ce qu'il faut « faire et ce qu i! ne faut pas faire » dans le do­mai­ne du cin­quième art. »

« Intolérance mar­que une date dans l'his­toi­re de l'écran, no­tait de son côté T Œuvre du 11 mai 1919. 1! faut que nos ar­tis­tes en fas­sent une étude ap­pro­fon­die, et que sa leçon ne soit pas per­due pour ceux qui croi­ent à l’ave­n­ir de cet art naisssant qui sort enfin de 1a période des tâton­ne­ments, et peut of­frir aux créateurs un mode d'ex­pres­si­on d’une sou­ples­se et d une ri­ches­se in­com­pa­ra­bles. »

Intolérance fut suivi par les Cœurs du Monde, su­per­be film de pro­pa­gan­de alliée, tourné pen­dant la gu­er­re; enfin, le meil­leur peut-être, au point de vue art, « Bro­ken Blos­soms, Le Lys Brisé.

De­puis, les réali­sa­ti­ons de ce géant ne se comp­tent plus; ci­tons parmi quel­ques unes dés plus mar­quan­tes, Ju­dith ol Be­tu­lia, Home Sweet Home, The Great Loss, Way Down Bart.

Et lu série con­ti­nue, nous ap­por­tant sans cesse des trou­vail­les nou­vel­les, intéres­san­tes au point de vue de l idée créatri­ce, au­tant que des procédés tech" ni­ques et ar­tis­ti­ques qui aidèrent à leur réali­sa­ti­on.

Bientôt, nous présen­te­rons à nos lec­teurs une des dernières pro­duc­ti­ons du Maître, tournée sous les uus­pi­ces des Uni­ted Ar­tists. Le « Métier » mer­veil­leux de l’au­teur s’y re­trou­ve, mais in­fi­ni­ment plus dis­cret. Nos lec­teurs en ju­geront par les pages que nous con­sa­cre­ri­ons à cette pro­duc­ti­on, La Rue des Rêves, pâle re­flet des im­pres­si­ons que l’on res­sent à la vi­si­on de ce film re­mar­qua­ble.

Muims.

Au siècle der­nier, sur­tout à l’époque du ro­man­tis­me, le moind­re com­mis de phar­ma­cie vou­lait écrire des vers et les pu­blier à Paris. Les succès bru­y­ants de Vic­tor Hugo, le gilet écar­la­te de Théop­hi­le Gau­thier, la mélan­co­lie élégante d'Al­fred de Mus­set avai­ent fait tour­ner tou­tes les têtes. Et c'est alors que Ton vit tous ces poètes-misère, qui se fus­sent assuré des ren­tes en ven­dant de la ca­mo­mil­le, mou­rir sur un lit d’hôpital en mau­dis­sant leur temps, dont ils ac­cu­sai­ent le prosaïsme. Cer­tains d’entre eux, d'ail­leurs, comme Au­gus­te Le Bras, Vic­tor Es­cous­se, Elisa Merc­ceur, Louis Berthaud, ne man­quai­ent point d’un ta­lent qui leur eût valu des hon­neurs, au fond de leur pro­vin­ce, s’ils avai­ent pu bor­ner leur am­bi­ti­on et se con­ten­ter des succès qui étai­ent à leur portée.

Au­jourd’hui, c'est une autre mu­si­que. Cha­cun veut faire du cinéma. Tri­omp­her à l’écran, voila le rêve, avoué ou non, de nos jeu­nes gens et de nos jeu­nes fil­les.

Dame! La chose est ten­tan­te. Pour qui n’a point pénétré dans les cou­lis­ses du ciné, le métier d'in­ter­prète n’offre rien que d’agréable. Quel­ques ges­tes seu­le­ment, quel­ques jeux de phy­si­o­no­mie, et vous êtes, pour la foule, une reine aux char­mes irrésis­ti­bles, un élégant du der­nier mo­der­nis­me. Et puis, il y a les voy­a­ges, en des com­par­ti­ments con­for­ta­bles, le séjour fêté dans les pala­ces, sous les ciels bleus du Midi, parmi les splen­deurs de l’Ita­lie. Lorsque vous réus­sis­sez — ét vous réus­si­rez sans doute, — vous êtes la ve­det­te adulée, dont le nom dévore les af­fi­ches que le pu­blic réclame et que les di­rec­teurs s’ar­ra­chent, à l’aide de chèques fa­bu­leux.

Alors, un jour, à l’in­stant précis de votre tri­omp­he ima­gi­nai­re, une af­fi­che vous in­ter­pel­le, entre un titre de Cha­ri­ot et un sou­ri­re de Dou­g­las. Ou bien c’est une an­non­ce, ha­bi­le­ment in­si­nuée parmi cel­les où peut-être vous cher­chez un gag­ne-pain;

Vou­lez-vous être une ve­det­te de l’écran?

Sui­vez les cours de l’Académie...

Suit le nom d’une école dont les « bril­lants succès » s’ap­puy­ent de « nom­breu­ses at­te­sta­ti­ons ».

Déjà votre siège est fait. C’est la gloi­re qui vous tend les bras. Qui ne s’y jet­te­rait avec aban­don?

Après quel­ques dis­cus­si­ons, agrémentées par-


fois, de lar­mes, vous fi­nis­sez par vain­cre les résis­tan­ces pa­ter­nel­les. Vous vous êtes in­formé, d’ail­leurs. L’ap­pren­tis­sa­ge n'est pas fort long. Le pla­ce­ment est ga­ran­ti. Et l’on con­sent, chez vous, à un der­nier sa­cri­fi­ce qui doit vous ou­vrir la carrière.

A l’académie de cinéma. Le bu­reau où l’on vous reçoit, fort gen­ti­ment, du reste, avec les égards qui sont dus à une réputa­ti­on fu­tu­re, est ta­pissé d’af­fi­ches énor­mes, mul­ti­co­lo­res, qui pro­cla­ment la gloi­re des as de l’écran. Votre es­poir y trou­ve, déjà, comme une con­fir­ma­ti­on. Plus tard, d'au­tres « nou­veaux » viendront s’in­scri­re ici, et c’est votre image à vous qui les récon­for­te­ra.

On vous mon­tre des référen­ces, que vous ne véri­fiez pas. On vous en­cou­ra­ge de mille manières, à vous qui vivez déjà dans l’il­lu­si­on de la for­tu­ne. Puis vi­en­nent les con­di­ti­ons, qui va­rient à l’in­fi­ni, et qui, d’ail­leurs, vous sem­blent légères. Cela peut vous coûter de cin­quan­te à deux cents fran­cs par mois, sui­vant le nom­bre de leçons.* Au bout de quel­ques mois, vous en sau­rez assez pour abor­der le stu­dio. Et, si vous êtes pho­togénique, on vous en­ver­ra à Paris, où, moy­en­nant sept cent cin­quan­te fran­cs par mois (pen­si­on com­pri­se) vous pour­rez par­fai­re votre édu­ca­ti­on, avant les débuts qui ne man­queront pas d’être sen­sa­ti­on­nels.

Si vous êtes pho­togénique... Ce si est plein de conséquen­ces. C’est que, pour plai­re au ciné, pour sup­por­ter l’épreu­ve de l’écran, il faut avoir le vi­s­a­ge modelé d’une cer­tai­ne manière. On est pho­togénique ou on ne l’est pas. C’est la con­di­ti­on première. C’est la seule, pour­rait-on dire, qui décide de l’ave­n­ir d’un sujet. C’est de cel­le-là sur­tout que se préoc­cu­pent les met­teurs en scène pour for­mer une fu­tu­re ve­det­te. Or, à l’académie dont je parle, on vous fixe­ra là-des­sus au bout

de quel­ques mois, lorsque vous aurez con­sa­cré votre temps, votre ar­gent, votre ar­deur à pren­d­re des leçons qui auront de gran­des chan­ces de n’avoir servi à rien. Et il se­rait si sim­ple de vous dire tout de suite si vous l’êtes, pho­togénique! Pour le pro­fes­si­on­nel ha­bi­le, un sim­ple re­gard suf­fit. Lisez, à ce sujet, les in­ter­views de Cha­ri­ot, les études de Grif­fith. Il est vrai que ceux-là ne di­ri­gent point des écoles qui ne vi­vent, en somme, que d'es­poirs sans cesse déçus...

Car, dans la plu­part des cas, l'académie de ciné n’est q'u’un mi­roir aux al­ou­et­tes. C’est une ex­ploita­ti­on, pas très prop­re mais fort lu­cra­ti­ve, de ces rêves de gloi­re dont je par­lais plus haut.

D'uil­leurs, même s’il est prouvé que vous êtes pho­togénique, ne par­tez pas à Paris sans avoir pris, tout d'abord, des renseig­ne­ments com­plets sur la pro­fes­si­on que vous abor­dez. Les bon­nes pla­ces sont rares et dis­putées. Il y a, dans la Vil­le-Lu­mière, dix mille ac­teurs ou fi­gu­rants de ciné sans em­ploi-. Ils vi­vent, tant bien que mal, de « métiers d’at­ten­te ». De temps à autre, il leur échoit un ca­chet de cin­quan­te oude soixan­te fran­cs par jour. Mais ces bon­nes au­bai­nes se comp­tent sur les doigts. Et les pau­vres al­ou­et­tes, pri­ses au mi­roir du ciné, con­nais­sent sou­vent une misère atro­ce. C’est parmi tout cela qu’il faut se créer un che­min, si l’on veut réussir. Vous voyez que ce n’est pas chose aisée.

Voilà, sans doute, de dures vérités. Mais il im­por­tait qu’elles fus­sent dites. Et je n’aurai point perdu mon temps si j’ai des­sillé les yeux à quel­ques-uns de ceux qui se des­ti­nent à un art dont ils ig­no­rent l’en­vers et se prépa­rent ainsi d’amères désil­lu­si­ons. FRED.

LES AR­CHI­VES ANIMÉS

Sous ce titre, notre confrère « La Na­ti­on Belge » préco­ni­se l'in­stau­ra­ti­on à Bruxel­les d’une bi­bli­othèque in­ter­na­ti­o­na­le du film qui se­rait une belle réserve d’ar­chi­ves pour l’ave­n­ir.

« Bruxel­les, dit l’au­teur de l’ar­ti­cle, ca­pi­ta­le de notre mi­nus­cu­le pays, de­vrait ten­d­re, pour re­cu­ler ses fron­tières, à de­venir le syn­di­cat de tous les grou­pe­ments d’ini­ti­a­ti­ves in­tel­lec­tu­el­les de la planète. Syn­di­cat noble entre mus! Dès lors, ces bor­nes qui nous font nom­mer en sou­ri­ant: les pe­tits Bel­ges! s’élar­gi­rai­ent à rinfind.Et pour­quoi pas? Pour­quoi ne pas re­pren­d­re entre d’au­tres, et en­co­re d’au­tres idées nou­vel­les, celle, mag­ni­fi­que, de ce

pa­lais qu'on ne connaît pas assez et de­venir la ca­pi­ta­le idéale des mou­ve­ments col­lec­tifs en avant? Notre si­tu­a­ti­on géograp­hi­que cen­tra­le uni­que, notre po­si­ti­on mo­ra­le in­com­pa­ra­ble, com­ment n’en pas pro­fi­ter? Et dans la bran­che res­trein­te d’ac­ti­vité qui est notre spéci­a­lité. que n’y a-t-il pas à ten­ter?

» Puis­se la Bi­bli­othèque in­ter­na­ti­o­na­le du Film s’éta­blir à Bruxel­les et non seu­le­ment sur fi­ches mais ef­fec­ti­ve­ment, par suite d’un ar­ran­ge­ment spécial avec cha­cu­ne des na­ti­o­na­lités qui y con­ser­ver­ait ses do­cu­ments filmés ou. leurs dou­bles, in­am­ovi­bles sans sa per­mis­si­on, mais ser­vant à réunir en un en­sem­ble l’his­toi­re mo­der­ne de l'hu­ma­nité. »

• s /z'lm do­cu­men­tair1'

La leçon des cho­ses, par la pho­to­grap­hie animée, pour les jeu­nes cer­veaux comme pour ’es es­prits mûris, c’est en­co­re le moyen le plus pra­ti­que de s’in­cul­quer des con­nais­san­ces.

On a dit avant nous, que le théâtre était des­tiné à faire place entièrement à l’écran, dans un ave­n­ir re­la­ti­ve­ment rap­proché; et dans un même ordre d’idées, on a dit l’in­u­ti­lité de nom­breux traités de sci­en­ce, quand le film péda­go­gi­que se sera adapté aux exi­gen­ces des pro­gram­mes d’études.

En at­ten­dant que se for­ment des cinéthèques mu­ni­ci­pa­les et sco­lai­res, où tous les avi­des de sa­voir pour­ront re­cu­eil­lir une do­cu­men­ta­ti­on aisément as­si­mi­la­ble, il sied de féli­ci­ter lefc édi­teurs de pro­duc­ti­on cinéma­to­grap­hi­ques qui ont com­pris que toute ac­tu­a­lité sci­en­ti­fi­que de­vait être relevée par l’ob­jec­tif, pour ser­vir la cause de l’en­seig­ne­ment. Dans cet ordre d’idées, des pri­ses de vues comme cel­les fai­tes au cours du Voy­a­ge du due de Con-naugh aux Indes, ou de l’Expédi­ti­on Shac­kle-ton au Pôle, nous pa­rais­sent des do­cu­ments d’in­esti­ma­ble va­leur.

11 en est de même d’une pro­duc­ti­on cinéma­to­grap­hi­que dont on an­non­ce la pa­ru­ti­on ces der­niers mois, et qui trai­te des Gran­des chas­ses de la faune af­ri­cai­ne.

Rap­pel­ons que c’est à l’ex­plo­ra­teur Louis Smith que nous som­mes re­de­va­bles de ce précieux ap­port. Deux ans, fusil en mains et ap­pareil braqué, l’intrépide chas­seur ex­plo­ra le con­ti­nent noir dans le seul but de révéler au monde la vie de la faune équa­to­ri­a­le. 11 gagna les brous­ses sau­va­ges, les pla­teaux her­beux, les forêts vier­ges à tra­vers lacs, rivières tu­mul­tu­eu­ses et tor­rents en furie.

Smith par­tit à la tête de 150 hom­mes et resta deux ans au sein des dangers. Et l’écran nous fait as­sis­ter à ses chas­ses, mou­ve­mentées, et nulle pa­ro­le ne peut peind­re l’an­gois­se étreig­nant le spec­ta­teur à la vue des périls con­nus par ces héros.


Ils s’at­ta­quent à des ani­m­aux assez peu dange­reux pour com­men­cer; gnous, péli­cans, oryx, gi­ra­fes, kong­o­nis, zèbres, ibis, an­ti­lo­pes, hyènes, cha­cals; mais en­s­ui­te, ils tuent ou cap­tu­rent des bêtes in­fi­ni­ment plus re­dou­ta­bles, et cette par­tie est de beau­coup la plus intéres­san­te du film; nous les voy­ons suc­ces­si­ve­ment aux pri­ses avec des hip­po­po­ta­mes, éléphants, ser­pents py­thons, rhi­nocéros, etc.

Des scènes de la vie des indigènes s’in­ter­ca­lent dans ce film et en font un do­cu­men­tai­re de pre­mier ordre; c’est ainsi que nous voy­ons les hom­mes de la trou­pe se régaler de moel­le

de gi­ra­fe, re­cu­eil­lir, faire sécher et cla­ri­fier le sel, dan­ser, etc.

Louis Smith a rendu un grand ser­vi­ce à la sci­e­nee en or­ga­ni­sant cette expédi­ti­on et a doté la cinéma­to­grap­hie d’un film re­mar­qua­ble que tout le monde devra voir.

Louis Smith a ajouté un vo­lu­me nou­veau à la cinéthèque péda­go­gi­que mon­di­a­le. Quand demain, chez nous, comme en Al­le­mag­ne, en Fran­ce, en Suède, on se préoc­cu­pe­ra de manière ac­ti­ve à ras­sem­bler les matières pro­p­res à in­strui­re par le film, l’œuvre de Louis Smith fi­gu­re­ra en bonne place parmi les plus im­por­tan­tes pro­duc­ti­ons do­cu­men­tai­res. EMKA.

A tra­vers la Pres­se

In­no­va­ti­on.

On mande de Port-Saïd que les pas­sa­gers du ' paque­bot Or­mon­de, cing­lant vers l’Orient, pu­rent as­sis­ter en plei­ne mer à une séance de cinéma à bord.

L’écran avait été tendu entre l’un des mâts et les agrès et les spec­ta­teurs firent un vrai succès au défilé des ac­tu­a­lités de la se­mai­ne.

Cette exécu­ti­on des représen­ta­ti­ons cinéma­to­grap­hi­ques en mer, paraît une heu­reu­se ad­jonc­ti­on au pro­gram­me des dis­trac­ti­ons of­fer­tes jusqu’ici aux pas­sa­gers de tou­tes clas­ses, en­tre­pre­n­ant des voy­a­ges. .

(Le Cour­ri­er cinéma­to­grap­hi­que.)

Films guéris­seurs.

M. Winik ayant con­staté com­bien étai­ent ex­cel­lents sur le pu­blic les ef­fets d’un non rire, a voulu en étu­dier aussi l’ef­fi­ca­cité sur des ma­la­des. En conséquen­ce, il a généreu­se­ment ar­rangé de don­ner à l’Hôpital Juif des In­cu­ra­bles, aux Sept Sœurs, une séance de cinéma. Les ma­la­des eu­rent d'abord un ex­cel­lent dîner, puis M. Winik leur fit re­met­tre à cha­cun une pe­ti­te bro­chu­re dans la­quel­le il leur de­man­dait de se sou­ve­nir que leur vo­lonté

de­vait contrôler leurs maux. En somme, M. Wi-​r.​ik leur prêchait la sci­en­ce chréti­en­ne. Puis vin­rent les films at­ten­dus... et le grand guéris­seur fut Cha­ri­ot.

De­vant les bons résul­tats ob­te­nus, c’est-à-dire la tristes­se un mo­ment ban­nie de ce mi­li­eu de souf­fran­ce, M. Winik a pris la réso­lu­ti­on de pour­sui­vre son œuvre, et une autre joy­eu­se entrée aura lieu le 23 cou­rant et sera sui­vie d’une véri­ta­ble série.

C’est un noble ef­fort, et une voie nou­vel­le ou­ver­te au cinéma.

(Le Cour­ri­er cinéma­to­grap­hi­que. )

Vic­ti­me du de­voir.

Mme Ber­the Dag­mar, ai­ma­ble ar­tis­te de cinéma, a été vic­ti­me dernièrement à Nice d’un ac­ci­dent, en tour­nant un film com­posé par son mari, et dans le­quel fi­gu­rai­ent deux panthères.

Au mi­li­eu de l’ac­ti­on, l’un des fau­ves se préci­pi­ta sur l’ar­tis­te et la mor­dit griève­ment au cou et à la tête.

M. Mar­cel Mar­ceau, qui « tour­nait » avec la blessée et le doc­teur Fi­an­chi, eu­rent beau­coup de mal pour la dégager. Mme Ber­the Dag­mar, dont l’état est grave, est soignée à son do­mi­ci­le.

(Le Cour­ri­er cinéma­to­grap­hi­que.)

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Cou­teaux ' Ca­nifs - Ra­soirs - Ci­se­aux

COU­VERTS EN TOUS GEN­RES

ûrfèwerie de Crl­stel­le de Paris