Programma van 26 tot 31 aug. 1922



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#383

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2« Année. — 22. — 1322

Avec la grâce de son sou­ri­re et la fraîcheur de ses vingt ans, Marie Prévost ap­por­te à l’écran les res­sour­ces d’une ori­gi­ne mi-la­ti­ne et mi-an­glo-saxon­ne. Née en Montréal en 1900, de père français et de mère an­glai­se, la jolie pe­ti­te étoile des comédies Mack Sen­nett pra­ti­qua dès son plus jeune âg< les sports de grand air, et gran­dit en force et beauté au point d’être comptée à l’heure ac­tu­el­le parmi les plus ha­bi­les athlètes fémi­ni­nes d’Eu­ro­pe çt d’Amérique.

A sa sor­tie du cou­vent, celle qui bril­le­rait plus tard dans Prin­cess Vir­tue et Moon­light Po­lies s'était ren­due, un jour, à Los An­ge­les;; comme elle y vi­si­tait, en com­pag­nie / quel­ques amis, le stu­dio Mack Sen­net, un Y.-ct­teur en scène fut frappé de ses gra­ci­eu­ses at­ti­tu­des et de ses traits pho­togéni­ques, et, d'emblée, osa lui pro­po­ser de « tour­ner » un film qu'il était en train de mon­ter. Miss Prévost, ayant ob­te­nu l'agrément des siens, se trou­va ainsi si rapi­de­ment ac­tri­ce, qu'elle en ou­blia, dit-on, de dis­cu­ter la ques­ti­on des ap­poin­te­ments: faut-il dire que si ceux-ci ne fu­rent pas élevés pour notre débu­tan­te, elle eut de­puis cent oc­ca­si­ons de se faire aug­men­ter...

, Pen­dant la première période de son ad­misi­on au stu­dio, notre fu­tu­re ve­det­te ne tour­na que des rôles se­con­dai­res. Mais après six mois, elle fut jugée digne d’in­car­ner les per­son­na­ges prin­ci­paux dans de gran­des pro­duc­ti­ons. Et avec son ta­lent, gran­dit sa réputa­ti­on, qui vint jusqu’à nous par la voix élo­quen­te de l’écran, cet in­ter­prète do­ci­le de l’arf muet.

Cette re­nommée de la jolie ar­tis­te, elle la doit en gran­de partié à sa col­la­bo­ra­ti­on aux comédies de Mack Sen­net, l'inéga­la­ble met­teur en scène de pièces co­mi­ques, qui tra­vail­le de­puis des annéts déjà sous la bannière de Pa­ra­mount: Tail­leur pour Dames, Tournée Mi­ra­bel­le, Kidi-

OTfôE VE­DET­TE HZ

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Marie PRÉVOST

DANS

‘The dange­rous litt­le ‘Demon

La jolie pe­ti­te étoile des comédies 'Pa­ra­mount Mack Sen­net dans:

91er ‘-Night

Nights

Bouf­fe­ton, Sa­lo­me, ce sont au­tant de plai­san­tes fresques tra­gi-co­mi­ques, frappées au coih du meil­leur hu­mour. De tel­les pro­duc­ti­ons fu­rent une bonne école pour notre ve­det­te, qui demain se fera connaître dans d'au­tres œuvres, de plus large •nver­gu­re.

On nous sig­na­le, en effet, que Miss Prévost a tourné Prin­cess Vir­tue,

Moon­light Fo­lies et No­bo­dy’s Fool, pour comp­te d’une autre gran­de com­pag­nie améri­cai­ne, 1’ « Uni­ver­sal »; de ces pro­duc­ti­ons, nos pages re­pro­dui­sent quel­ques scènes intéres­san­tes, où le cray­on de l'ar­tis­te a su cro­quer les bel­les at­ti­tu­des et les for­mes sculp­tu­ra­les de la gra­ci­eu­se ve­det­te. Bientôt, il nous sera donc donné d’ad­mi­rer, in­car­nant un rôle de tout pre­mier plan dans Prin­cess Vir­tue, celle que le pu­blic ne>.-yor­kais ap­pel­le avec amou­reu­se sym­pa­thie « our very pret­ty girl ». MAR­NIX.

Le "Di­rec­tor* Ge­or­ge Fitz­mauri­ce et son opéra­teur de prise de vues prépa­rant une scène de "The Man from Home* une pro­chai­ne pro­duc­ti­on Pa­ra­mount.

L’homme in­dis­pen­sa­ble, le plus im­por­tant de tous au < stu­dio », celui qui est res­pon­sa­ble de la photo des films, c’est un ar­tis­te.

L’opéra­teur est le pre­mier levé, tou­jours à la be­sog­ne; après la prise de vues, il passe aux ma­ni­pu­la­ti­ons pho­to­grap­hi­ques, au 'abo­ra­toi­re. C’est aussi lui ( ui, aidé du met­teur en scène, fait le mon­ta­ge du «pic­tu­re», petit tra­vail très agréable qui con­sis­te à pla­cer les scènes et les sous-ti­tres dans l’ordre du scénario. Voici com­ment un « ca­me­ra­man » opère: '

Il fixe tout d’abord son ap­pareil sur son pied, en­s­ui­te il di­ri­ge l’ob­jec­tif vers l’en­droit ou est l’objet à en­re­gi­strer et re­gar­de s’il se trou­ve bien dans le « champ ».

Comme pour la pho­to­grap­hie or­di­nai­re, 1 éclai­ra­ge ne doit pas venir de face, et les meil­leurs résul­tats sont ob­te­nus quand l’éclai­ra­ge vient des « pla­fon­niers» et de côté; la plei­ne lumière so­lai­re n’est nul­le­ment néces­sai­re; les ima­ges à fort re­lief sont ob­te­nues par un jour bien clair.

Il est par­fois néces­sai­re, j>our la prise d’une vue, de

faire poin­ter le « ca­me­ra » vers le bas ou vers le haut; de toute façon ses côtés ho­ri­zon­taux doi­vent tou­jours être de ni­veau. Le réglage de l'ad­mis­si­on de la lumière peut être ob­te­nu en agis­sant soit sur l'obtu­rat.eur, soit sur le dia-hrag­me; tou­te­fois il est de eau­coup préférable d'opérer avec l’obtu­ra­teur à gran­de ou­ver­tu­re et de dia-hrag­mer légèrement si on présume avoir excès de lumière dans l’ob­jec­tif.

Met­tre l’ai­guil­le du comp­teur métri­que sur le zéro du ca­dran in­di­ca­teur de métrage. Blo­quer les vis du ied et bien s’as­su­rer de ab­so­lue sta­bi­lité de son «ca­me­ra». Tour­ner la ma­ni­vel­le avec la plus gran­de régu­la­rité pos­si­ble et ce à rai­son de deux tours à la se­con­de, ce qui cor­res­pond à dix-huit ima­ges à la se­con­de, soit un em­ploi de 20 mètres de négatif à la mi­nu­te, la bo­bi­ne de 120 mètres per­met­tant donc une prise de vues de 6 mi­nu­tes en­vi­ron.

Voilà le rôle prin­ci­pal de l’opéra­teur de prise de vues.

Henry A. PARYS.

Où l'on voit que la prise de vues n'est pas une sinécure: Ray­mond Hitch­cock, qui tour­ne le “lea­ding* rôle dans “The Beau­ty Shop „ rem­p­laçant ie ca­me­ra­man, au pied levé, s'en tire fort mal, et s'em­brouil­le dans la pel­li­cu­le I


En Fran­ce, aux Etats-Unis, ail­leurs, et enfin chez nous, des prêtres et des prêtres­ses de Terp­si­cho­re tour­nent les yeux et of fient leur ta­lent au der­nier venu des arts, celui qui, dans une cer­tai­ne me­sure, est ou sera demain la synthèse ide tous les au­tres: le cinéma.

Et Ge­or­ges Tel­lier, notre com­pa­tri­ote, suit 'l’exem­ple des Naz­k­no­va, des Va­len­ti­no, des Mi­loi­wan­of; celui qui con­quit les fa­veurs Hu pu­blic dans main­te création chorégraplhi j (« La Danse folle », « Ori­gin all Stepp », « Ryth­me Havaïan Ideal! », etc.), ap­por­te à l’écran l'ar­tis­ti­que beauté de ses at­ti­tu­des, la sou­ples­se de ses mem­bres ner­veux, la ligne de son sou­ple corps.

La con­nais­san­ce qu’a Tel­lier des exi­gen­ces et des goûts du pu­blic, les ca­ractéris­ti­ques de ses traits, enfin son réel ta­lent de mime, sont pour notre jeune com­pa­tri­ote des gages de réus­si­te dans sa nou­vel­le carrière.

Nous nous en ren­drons oomp­te quand sera présentée l’œuvre à la­quel­le tra­vail­le Pauli Lion et sa trou­pe, « Bru­ges la Morte », film qui pro­met d’être un chef-d'œuvre du genre. Ge­or­ges Tel­lier y joue un rôle de jeune pre­mier, comme nous le mon­trent tes pho­tos de notre page 7. Mar­nix.

àlhil m ioit;

IT­TI­AR­CEL­LE de. POR­TE­RE GE­OR­GE/TEL­LIER.

Une fu­tu­re Étoile cinégrap­hi­que

J’ai ren­con­tré, au ha­sard d'une ' pro­me­na­de, M“* Mar­cel­le de Portère, dans le décor en­chan­teur de notre Bois de la Cam­bre. Mar­cel­le de Portère,

3ue j’avais con­nue à Paris, il y a un an, m’avait éjà fait part à cette époque de son en­thou­si­as­me pour le « mo­ving pic­tu­re art »; au­jourd'hui, de nou­veau ses premières pa­ro­les sont pour le cinéma. Comme le Bois est un en­droit peu pro­pi­ce pour cau­ser, ma char­man­te in­ter­lo­cutri­ce m'in­vi­te à venir pren­d­re le thé chez elle. Ren­dez-vous est donc pris. Exact comme en af­fai­res, je suis au ren­dez-vous de ma ca­ma­ra­de. Dans une char­man­te mai­son, meublée avec in­fi­ni­ment de bon goût, Mar­cel­le de Portère me reçoit.

— Le cinéma — me dit de Portère — que j’ai tou­jours con­sidéré non comme sim­ple déri­va­tif, mais comme un art véri­ta­ble, m’intéresse au plus haut point. J'ai pris la réso­lu­ti­on de m'es­say­er comme in­ter­prète de l’écran!

Cette dernière phra­se ne m’étonne nul­le­ment puis­que, à plu­si­eurs re­pri­ses déjà, Mm

— Le moyen le plus sim­ple pour ar­ri­ver à mes fins — con­ti­nue la maîtres­se de céans — était de tour­ner pour mon comp­te per­son­nel; la chose est au­jourd’hui éta­blie. Je com­men­ce­rai, vers la fin juil­let, la réali­sa­ti­on de mon pre­mier film.

(Voir suite pû£*‘ 70.)

BRU­GES LÀ MORTE

Tourné en Bel­gi­que, par le met­teur en scène PAUL FLON

Photo prise au stu­dio pen­dant le déjeu­ner des ar­tis­tes; on re­con­naît de gau­che à droi­te les ar­tis­tes bel­ges (1) A. Jac­quemins, di­rec­teur ar­tis­ti­que; (2) Su­zan­ne Christy; (3) Alex de Va­le­ri­o­la; (4) Fran­cis Mar­tin; (5) Ge­or­ges Tel­lier»

Une scène de Brug­jes /a Morte, telle qu'elle paraîtra à l’écran * Ge­or­ges Tel­lier et Fran­cis Mar­tin à l'avant plan, S gau­che.


I, Harry CAREY, dit Chey­en­ne HARRY.

9. Lon CHA­NEY.

10. Vi­vi­an RICH.

11. Frit­zie BRU­NET­TE.

2. Lila LEE.

3. Le­a­tri­ce JOY.

4. Shir­ley MASON.

12. Glo­ria SWAN­SON et Minor GLYN, en­ca­drées par Ru-dolph VA­LEN­TI­NO, et leur di­rec­teur Sam WOOD.

5. Agnès AYRES et Cas­son FER­GUS­SON.

6. Mae Mc AVOY.

13. Celui qui- ne nt que peu, mais crée le rire chez au­trui. (Des­sin de Hayes. — Cliché Cinéa.)

7. Agnès AYRES et Ru­dolph VA LEN­TI­NO.

8. Pris­cil­la DEAN.

— Je ris, donc je, suis.

Dou­g­las FAIR­BANKS.

Le grand res­sort du ciné est le rire. Quand sur las lèvres du spec­ta­teur s’esquis­se un sou­ri­re dis­cret, la par­tie est gagnée: car le pu­blic qui se déride mon­tre de la sorte son ac­cepta­ti­on du film.

D’autre part, est-il gamme plus riche que celle des sou­ri­res ciné-grap­hi­ques? Quel­le di­ver­sité d’ex­pres­si­on se des­si­ne sur les traits des ar­tis­tes! Les ca­ta­lo­gu­er se­rait chimérique, chaque grou­pe de tête en­glo­bant lui-même une armée de sou­ri­res déli­ca­te­ment nuancés. Un détail in­fi­me, une

cir­con­stan­ce fort­uite ouvré à un sou­ri­re un monde de sig­ni­fi­ca­ti­ons, et le ciné qui n’ombre ja­mais met à nu tou­tes les sub­ti­lités du sou­ri­re. A l’écran la joie doit jail­lir na­tu­rel­le­ment. Est-il rien de plus déplai­sant que le rire forcé? Et si le scénario exige un sou­ri­re rail­leur ou cruel ou per­si­fleur, le na­tu­rel en­co­re doit l'em­por­ter; l’ac­teur prou­ve­ra ainsi la pénétra­ti­on complète du rôle qui lui est dévolu. Du na­tu­rel

naît le ca­ractère com­mu­ni­ca­tif du rire; en ce cas il ex­cu­se bien des cho­ses, ne se­rait-ce que la trame médi­o­cre de beau­coup de scénarii.

Les stars d’ou­tre-At­lan­ti­que do­tent le do­mai­ne du sou­ri­re de spéci­mens nom­breux et variés. Le ba­tail­lon serré des déli­ci­eu­ses ingénues améri­cai­nes, genre Mary Miles, nous offre avec leur fraîcheur le type du sou­ri­re fa­das­se de la comédie sen­ti­men­ta­le (en 4 par­ties) un peu bébête mais saine tou­jours et fran­che, ce sou­ri­re stéréotypé à gar­der, sur l’ordre du met­teur én scène, en toute cir­con­stan­ce. ,

Les cow-boys ont le rire bon en­fant et bru­y­ant des gens sim­ples: Harry Carey, dit Chey­en­ne Harry, quand il a réussi un tour à sa façon, rit de tou­tes ses rides.

Les héroïnes des films à épi­so­des, genre Ann Litt­le du < Ren­ard bleu », ont le sou­ri­re soulagé et résigné à la fois d’une jeune per­son­ne à qui une mi­nu­te de répit est ac­cordée entre une sca­breu­se des­cen­te en pa­ra­chu­te et une hal­lu­ci-


10 ri­an­te cour­se à la mort. La toute mig­non­ne Olive 1 homas riait de tout cœur en décou­vrant la blan­cheur de ses jo­lies dents et l'espiègle­rie de son ca­ractère.

Au­tant de ve­det­tes, au­tant de sou­ri­res net­te­ment définis.

Théodore Ro­berts, quand il est sa­tis­fait, s’arrêtera — oh! pour un in­stant seu­le­ment — de mâchon­ner son re­dou­ta­ble bout de ci­ga­re.

Et Pris­cil­la Dean: ses yeux pro­fonds s'ani­ment d’un feu in­accou­tumé, ses lèvres min­ces lais­sent fil­trer un rire si­len­cieux, un peu ner­veux, qui re­po­se sa phy­si­o­no­mie impénétra­ble de vier­ge de Stam­boul.

Et Lon Cha­ney — Satan — a le ri­ca­ne­ment démo­ni­aque; ses traits ac­cen­tués se cris­pent en un rire cruel et bes­ti­al.

Et d’au­tres! Et d’au­tres!

Il est des rires qui in­diffèrent, d’au­tres qui font mal. Les pre­miers sont ceux de com­man­de, les se­conds ceux de con­train­te.

Sig­no­ret a dans son sou­ri­re un quel­que chose de dou­lou­reux qui vous pince le cœur: sa face clow­nesque gri­ma­ce­pin sou­ri­re qui n'est plus qu’un ric­tus.

André Nox a le sou­ri­re las et poig­nant. Van Daële sou­rit avec l’ex­ta­se d'un il­lu­miné et Eve Fran­cis nous envoûte d’un sou­ri­re, celui de la femme fa­ta­le, et..i Et d’au­tres! Et d’au­tres!

Les gran­des Ita­li­en­nes vous déco­chent comme une œil­la­de équi­vo­que un sou­ri­re per­vers et cas­ca­deur qui pro­met beau­coup et donne peu.

Cha­ri­ot... Non, il ne rit pas.

Il crée le rire et c’est la clé du se­cret du grand

maître des co­mi­ques. Avec lui, le rire homérique est débou­lonné.

Vous tous qui cher­chez en vain le bon­heur, mo­de­lez-vous sur Doug et Mary: lui n’est qu’un sou­ri­re exubérant et en­com­brant, et elle la tendres­se qui sou­rit... R.-V. de P.

Une fu­tu­re Étoile cinégrap­hi­que

(Suite, voir page 6)

Comme tout cela m’intéresse beau­coup, je de­man­de plus de détails, et quel sera votre pre­mier film, que genre al­lez-vous abor­der?

— Un scénario basé sur un événe­ment au­then­ti­que de mon exis­ten­ce. Le thème du ma­nu­scrit sera conçu d’une façon tout à fait mo­der­ne, je veux voir régner dans mes mises en scène la même am­bi­an­ce que dans cel­les des films « yan­kee ».

— Et où l’œuvre se­ra-t-el­le réalisée?

— Tou­tes mes scènes de stu­dio seront filmées è Paris, tan­dis que mes scènes de plein air le seront à Dau­vil­le.

— Et les in­ter­prètes?

— Je ne puis en­co­re rien vous dire à ce sujet, puis­que même mon met­teur en scène n’est pas en­co­re engagé et c'est lui seul qui sera ca­pa­ble de choi­sir mes par­te­nai­res.

J’en sa­vais assez pour mon pre­mier ar­ti­cle et je pris congé de la fu­tu­re « star » en lui pro­me­t­tant de venir la re­voir quel­ques jours avant l’éta­blis­se­ment de ses pro­jets. Ge­or­ges KAHN.

— L'ÉCRAN

Un lec­teur nous écrit:

Le théâtre clas­si­que se meurt. Une des rai­sons de son déclin, c’est qu’il ne peut élar­gir que re­la­ti­ve­ment l’unité de « temps, d’es­pa­ce et d'ac­ti­on v, qui fut son prin­ci­pe.

Son cadre n’est plus adéquat au style de notre époque éprise de mou­ve­ments et de ryth­mes. Tou­tes sor­tes d'en­tra­ves matériel­les et tech­ni­ques en­ray­ent son essor. Aussi l’art dra­ma­ti­que an­cien ne fut-il qu’un al­li­a­ge assez mitigé entre la fan­tai­sie créatri­ce et l’épopée his­to­ri­que.

Le film a détrôné le théâtre. S’il n'a pas le verbe, il a la mui­til­or­mité. Or le verbe n'est pas l'uni­que tran­smet­teur d’idées ou de sen­ti­ments. Le mot décrit, plutôt qu’il n’évoque. Pour le ciné, l’es­pa­ce et le temps, qui de­vant la rampe gar­dent forcément un sens ab­so­lu, de­vi­en­nent des éléments pure­ment re­la­tifs.

Il va de soi que le pre­mier geste après l’avène­ment du ciné a été son adapta­ti­on uu théâtre. Pro­fon­de er­reur, que l’expérien­ce cor­ri­gea. Trans­po­ser en film, une pièce des­tinée à la rampe, ou un roman imagé c’est réduire le film à l’état il­lu­stra­tif. Un roman ne vit que par le verbe; or le ciné est un art muet. Ce n’est pas un défaut. J'ai hor­reur des films à con­tex­te ex­pli­ca­tif. Ils ne font qu’en­ta­mer l’art cinéma­to­grap­hi­que pur. Il est plus que ri­si­ble de

voir les Français ob­stinément con­fier l’in­ter­préta­ti­on de leurs films à des étoi­les de la rampe. Les ac­teurs ne désap­pren­nent pas leur rou­ti­ne. C’est un va-et-vient con­ti­nu­el, des pro­pos dont le spec­ta­teur ne sai­si­rait rien, si le texte ne com­blait pas cette la­cu­ne. Le film doit suggérer. Son rôle est stric­te­ment évo­ca­tif. Le geste net, le mas­que ex­pres­sif. Le film doit se résig­ner à être un art muet. Ceux qui s’in­sur­gent con­tre cette évi­den­ce et qui veu­lent le met­tre au même ni­veau que le théâtre, font faus­se route et ne pro­dui­sent que du Sur­ro­gat imi­ta­tif.

L’ex­pres­si­on, parce qu’elle ne peut s’y ma­ni­fes­ter que dans le champ vi­su­el du spec­ta­teur, doit au vrai sens du mot sau­ter aux yeux. Ce que l’on doit viser sur l’écran c’est l’extéri­o­ri­sa­ti­on immédiate des états d’âme. Une ten­ta­ti­ve lou­a­ble a été faite dans Le Foyer détruit, dont les données ont eu un déve­lop­pe­ment exempt de tous com­men­tai­res ex­pli­ca­tifs. Que les met­teurs en scène s’en­ga­gent donc dans cette voie. Elle mène au but.

Les seuls at­tri­buts du ciné sont le geste et la mi-mi­oue pour la révéla­ti­on des sen­ti­ments, les jeux de lumière pour har­mo­ni­ser un mi­li­eu adéquat. Et grâce au si­mul­tanéisme de son ima­ge­rie, qui em­bras­se les plus vas­tes per­spec­ti­ves en un clin, d’œil,

f>ar son don d’ubi­quité, il possède un apa­na­ge, que e théâtre ne peut lui con­tes­ter.

Vic­tor J. BRUNCLAIR.

(pour nos Be­dri­ces

AF AF

Çloria ôman­son

in­no­ve une nou­vel­le mode de coif­fu­re. L’élégante 've­det­te ca­li­for­ni­en­ne a dit adieu aux on­du­la­ti­ons Mar­cel et aux ban­deaux: c’est là un événe­ment qui a son im­por­tan­ce, si Ton con­sidère l’in­flu­en­ce que cette créatri­ce de tant de grands rôles à l’écran n’a cessé d’avoir sur la mode, dans tous les pays où elle a ap­porté, avec la vi­si­on de son ta­lent, celle de son bril­lant ap­pareil de toi­let­tes et de pa­ru­res.

Nous don­nons ci-ides­sus le der­nier port­rait (est-ce ja­mais le der­nier? pensez qu’elle ne cesse de « tour­ner » pour Pa­ra­mo­ni) de miss Swan­son. On re­mar­que­ra — dit el­le-même notre in­no­va­tri­ce — qu’en déga­ge­ant les oreil­les, le lobe de cel­les-ci est mis en va­leur, et les bi­joux que Ton y at­ta­che, al­lon­gent d'har­mo­ni­eu­se façon l’ovale du vi­s­a­ge. IJ sied d’ail­leurs d’ac­cor­der coif­fu­re et toi­let­te, c’est Ta b c d’une par­fai­te élégante. Pour le •soir, il est préférable de « bâtir en hau­teur », ce qui donne à l’en­sem­ble un ca­chet peut-être bi­zar­re, mais qui n’ex­clut pas une sorte, •de pi­quan­te ori­gi­na­lité.

(Mes­da­mes, fai­tes votre pro­fit de ces con­seils, qui vous vi­en­nent par notre en­tre­mi­se, de la plus élégante des gran­des ve­det­tes d’Amérique. M.

S3u ‘SFioe O ’Clock clea

de cU)iI­li­am Llox

De­puis quel­ques mois, Bruxel­les reçoit la vi­si­te de nom­breux cinéastes. Après Jac­ques de Baron cell il et Henry Rous­sel, le généra) di­rec­tor de la « Fox Film », Wil­li­am Fox.

Comme ses pirédéces­seurs, Wil­li­am Fox a pris do­mi­ci­le au Pala­ce Hotel.

Aver­ti de son arrivée, nous nous fai­sons trans­por­ter immédia­te­ment place Ro­gier.

— Allo!... le 265... Par­fait, M. Fox peut-il nous re­ce­voir?... Le rédac­teur. Merci.

Le lift­man nous mène jusqu’au deuxième étages. Nous in­ter­pel­lons une femme de cham­bre:

— M. Wil­li­am Fox, s’il vous plaît?

— La cin­quième porte, à droi­te.

(Les do­mes­ti­ques sont tou­jours rapi­de­ment et par­fai­te­ment renseignés.)

L’in­stant d’après, nous som­mes aux côtés du général di­rec­tor.

Tail­le moy­en­ne, beaux yeux bruns, front large, crâne dévasté, mousta­ches de poils rai­des, pe­ti­te; ce prin­ce du cinéma d’ou­tre-At­lan­ti­que nous est, à première vue, ex­ces­si­ve­ment sym­pa­thi­que.

Wil­li­am Fox est un sim­ple: son re­gard est franc, son élégance est sobre, ses ges­tes sont nets, pas brusqués.

Nous ne nous trom­pons pas, car il nous tend déjà la main.

— You are re­por­ter?

— Well.

Celui qui fut, jadis, net­toy­eur de cou­pons


d’étoffe dans une fa­bri­que de East Side, n’a pas renié son ori­gi­ne. Son titre d’an­cien pau­vre, de ma­nu­el, est, au­jourd'hui, le témoig­na­ge de son cou­ra­ge, de son âpre la­beur, de ses lut­tes, de son in­tel­li­gen­ce.

Au mo­ment de la joie, il songe à la peine. De­puis qu’il Est... il se rap­pel­le qu’il Fut...

Le général di­rec­tor nous fait as­seoir.

Notre con­ver­sa­ti­on se fait ex­clu­si­ve­ment en an­glais. (Notre in­ter­lo­cu­teur ne par­lant que l’an­glais et l’al­le­mand.)

— Votre opi­ni­on sur le marché améri­cain du film?

— Le film améri­cain est pro­jeté sur tous les écrans du globe. Il a le don de plai­re. Tous les jours, nous améli­orons la pro­duc­ti­on na­ti­o­na­le, tant au point de vue tech­ni­que qu’ar­tis­ti­que. Nous vou­lons des scéna­ri­os mieux traités; nous met­tons tout en œuvre >pour par­ve­nir à ce résul­tat.

— Con­nais­sez-vous la crise?

— Oui. On produit trop. Il y a abon­dan­ce de pel­li­cu­les. Les mai­sons d'édi­ti­on écou­lent pins dif­fi­ci­le­ment leurs pro­vi­si­ons. De vas­tes stu­dios, à New-York et à Los Angel ès, sont, fermés. En Fran­ce, la si­tu­a­ti­on est plus pénible en­co­re. (Il y a de très beaux films français. J’ai vu « Vi­s­a­ges voilés.. Ames clo­ses »,

— Que pensez-vous du film his­to­ri­que?

— Le film his­to­ri­que m’intére­si­se. Les ban­des de ce genre doi­vent néces­sai­re­ment com­por­ter une vaste ac­ti­on qui ne peut fai­blir un seul in­stant. On nous re­pro­che la cour­se des chars in­ter­calée dans « The Queen of Sheba ». Croy­ez-vous que nous avons com­mis une er­reur grave en film­ant pareil­le per­for­man­ce? Cette épreu­ve spor­ti­ve con­sti­tu­ait à elle seule un clou qui a intéressé tous les pu­blics. On-nous a dit aussi: « Sa­lo­mon avait une barbe.» Con­ce­vez-vous un amou­reux, jeune pas­si­onné, dont le vi­s­a­ge s'or­ne­rait d’une énorme barbe? Les fou­les au­rai­ent ri. De même, une reine de Saba, per­son­ni­fiée par une négres­se. S) nous n’avons pas tou­jours scru­pu­leu­se­ment suivi l’His­toi­re, nous avons peit­mis tout au moins aux différen­tes clas­ses de la société de mieux aimer et de mieux com­pren­d­re te film. Un film his­to­ri­que peut tou­jours se ven­d­re, s’il est bien char­penté, et à des prix très avan­ta­geux.

Ici, l’heure du thé.

Wil­li­am Fox se lève et sonne le garçon.

Dès que nous eûmes ab­sorbé en si­len­ce quel­ques gâteaux secs arrosés de thé tiède, nous po­sons de nou­vel­les ques­ti­ons.

— L’idée d’une cam­pag­ne par le film pour la paix uni­ver­sel­le vous paraît-ell­le intéres­san­te? Croy­ez-vous à ses chan­ces de réus­si­te?

Le général di­rec­tor réfléchit un in­stant.

—. Cette idée — celle de D. W. Grif­fith — est mer­veil­leu­se. Rien n’est im­pos­si­ble au cinéma­to­grap­he. Pareil­le cam­pag­ne peut réussir. Tou­te­fois, il (faud­rait un con­cours fi­nan­cier im­por­tant, de nom­breu­ses sym­pa­thies dans te monde des in­tel­lec­tu­els et l’aide de tous les gou­ver­ne­ments de bonne vo­lonté.

— Que pensez-vous du film français?

— Le film français mérite une gran­de at­ten­ti­on. Nous lui - re­pro­chons pour­tant de ne pas être assez in­ter­na­ti­o­nal; en­ten­dez par llà le décor, le plein air, l'ac­ti­on. Ah! que les scéna­ri­os sont com­pli­qués! Plus de vie à l'écran. Les intéri­eurs sont bien ob­s­curs.

— Vos pro­jets?

— In­tro­dui­re des films français en Amérique, pour au­tant qu’ils soi­ent méri­tants. Nous achète­rons tout ce qui nous sem­ble­ra par­fait. En Fran­ce, on ne fait pas assez de réclame pour les ve­det­tes. Vous com­pre­nez, de la réclame, de la réclame! Nous décla­rons nos désirs: Une en­ten­te étroi­te entre la Fran­ce, l'Amérique, l’An­g­leter­re, l’Al­le­mag­ne, la Bel­gi­que. N’ou­bli­ons pas non plus cette pau­vre Ita­lie. Libre échan­ge des films cinéma­to­grap­hi­ques. Ac­cords avec les pro­duc­teurs. La pa­trie de Lin­coln a pour pre­mier de­voir: Nous aider.

Voici Mme Fox et ses deux jeu­nes fil­les. Présen­ta­ti­ons. Echan­ges de com­pli­ments ai­ma­bles.

Nous pren­ons congé.

Fn nous re­con­duisant, le général di­rec­tor nous con­fie ses im­pres­si­ons:

— Bel­gi­an work is every res­pect,. Is most in­te­res­ting, Clean coun­try, kind pe­o­p­le. Bel­gi­um. wat a sour­ce of ener­gy!

Le tra­vail belge est, intéres­sant et res­pec­ta­ble. Pays prop­re, bon­nes gens. Bel­gi­que, quel­le sour­ce d’éner­gie!)

Wil­li­am Fox nous sem­ble être un fort brava homme.

Jo­vi­al, af­fa­ble, il se présente en mil­li­on­nai­re démo­cra­te.

Que ne le sont-ils tous ainsi!

Mauri­ce WIDY.

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LES POIDS LOURDS

À L'ECRAN

En Fran­ce, tout finit par des chan­sons! En Amérique, tout débute, s'am­pli­fie, se con­so­li­de, pour et par la pu­bli­cité. La preu­ve? Ce bon, cet ex­cel­lent, ce bluf­feur de Fatty n’a-t-il pas em­ployé ses ave­n­tu­res et mésa­ven­tu­res — plus sen­sa­ti­on­nel­les que cel­les qu'il anime à l'écran — à aug­men­ter en Eu­ro­pe — et peut-être, quoi­qu'on dise, en Amérique — sa po­pu­la­rité! La Re­nommée aux cent bou­ches el­le-même n’en eût pu faire au­tant, si tant est qu'elle se dérange pour les ac­teurs de cinéma d’ou­tre-At­lan­ti­que, qui sem­blent en bons Yan­kees bu­si­ness-men avoir assez de sens pra­ti­que pour s’en tirer seuls avec des moy­ens up to date plus pra­ti­ques mille fois que ceux de la my­tho­lo­gi­que déesse.

Mais re­ven­ons à notre doux mou­t­on de Fatty et à ses frères adi­peux. Si nous avons ras­sem­blé sur cette page ce trio dodu, c’est moins pour éveil­ler

chez nos lec­teurs une cu­ri­o­sité ex­pli­ca­ble vers ces gros paquets de rire (en­co­re que ce fût là aussi notre but) que pour sus­ci­ter à quel­que édi­teur de films de Los An­ge­les ou d’ail­leurs, la fer­ti­le pensée de les faire évoluêr en­sem­ble sur l’écran. En les casant ju­di­ci­eu­se­ment dans le champ de l'ap­pareil (la chose néces­si­te­ra évi­dem­ment quel­que ef­fort, sans le­quel rien ne réussit ici-bas) on par­viendrait à faire tour­ner nos map­pe­mon­di­ques ve­det­tes dans une seule et même scène.

A nos lec­teurs à trou­ver scénario adéquat; nous le sou­met­trons à qui de droit, si notre pro­po­si­ti­on ren­con­tre autre chose qu’une mépri­san­te incrédulité.

Dans le médail­lon de peu­che: Ro­scoe AR­BUCKLE, dit FATTY (le grais­seur).

Au-des­sous: Wal­ter HIERS, autre ve­det­te Pa­ra­mount.

Au-des­sus: le héros des Sun­beam Co­me­dies, Patty FIL­BERT.

Mar­cel L'Her­bier à l'œuvre

M. Mar­cel L'Her­bier va d’ici peu de jours com­men­cer la réali­sa­ti­on de Phèdre. La ve­det­te femme en sera Emmy Lynn, la gran­de in­ter­prète de la Dixième Symp­ho­nie, La Vérité, etc...

Phèdre une fois ter­minée, la « Pa­ra­mount > édi­te­ra une autre pro­duc­ti­on « Cinégrap­hic » (telle est la nou­vel­le rai­son so­ci­a­le des pro­duc­ti­ons Mar­cel L’Her­bier). Cette deuxième oeu­vre sera in­ter­prétée

par Jaque Ca­te­lain et Mar­cel­le Pra­dot, qui fu­rent les deux col­la­bo­ra­teurs de la précédente série des films de l'ha­bi­le met­teur en scène: le Car­na­val des Vérités, l'Homme du Large, El­do­ra­do, Don Juan et Faust. Ce nou­veau film s'ap­pel­le­ra le Mar­chand de Plai­sirs, comédie dra­ma­ti­que. Il sera mis en scène par Jac­que Ca­te­lain lui-même et su­per­visé par Mar­cel L’fier­bier.

(La Cinéma­to­grap­hie Française.)


14

Les héros des /y Cen­tu­ry Co­me­dies

Ils ne sont pas au com­pel et. quoi­que déjà les plus intéres­sant fas­sent des cratères dans l’écorce ter­re­stre, pour nous sa­lu­er de leur amu­san­te et pho­togénique phy­si­o­no­mie. Il y a Baby Peggy, le (ben­ja­min des ar­tis­tes de cinéma hu­mains, créateur de « Sea Shore S hopes », « A mui­di­dy Bride ». « Get-Rick-Quick Peggy », et d'au­tres amu­sants sket­ches.

Puis Jo­h­n­ny Fox, nou­veau venu à l'écran. déjà très goûté des ama­teurs de « comédies ». El, Lee Moran, qui, hier, évo­lu­ait aux côtés d’Rd­l­die Lynn, et qui de­puis créa de nom­breux et ex­cel­lents sket­ches, seul ou en col­la­bo­ra­ti­on avec Harry Sweet. Enfin, la gent ani­ma­le, représentée ici par Brow­nie, héros de « Some Class », Sic Eva Brow­nie » et « Ghier-fuId Cre­dit », ainsi que d’au­tres déli­ci­eu­ses ban­des où il donne la répli­que«au singe Joë Mar­tin.

Enfin, voici — last not least — le che­vall-ve­det­te, au­quel il ne man­que rien (pas môme la pa­ro­le, in­u­ti­le dans ce cas) pour réussir au stu­dio: le film qu’il in­ter­prète avec ses amis, qua­dru­ma­nes, qua­drupèdes ou bipèdes, en est la preu­ve écla­tan­te.

Pour tout ce qui con­cer­ne /'AD­MI­NI­STRA­TI­ON, la Rédac­ti­on, la Pu­bli­cité de CINÉ-RE­VUE, s'adres­ser à l'Édi­teur, M. J. MEUWTS­SEN, rue Char­les De Cos­ter, 10 et 12. — Téléphone L. 1678.

Peut-on rire?

A LA CUI­SI­NE (Des­sin de Frank Hart).

La femme de cham­bre — Toute la fa­mil­le s'en va le 15.

Le maître d’hôtel. — Ma­da­me vous l'a-t-el­le dit el­le-même ou bien avez-vous écouté à la porte?

(Lon­don Opi­ni­on.)

" Tu as d’abord été révo­lu­ti­on­nai­re, puis libéral, puis ra­di­cal, puis so­ci­a­lis­te, et enfin bloc na­ti­o­na­lis­te: tu chan­ges donc con­ti­nu­el­le­ment d’opi­ni­on? „.

" Je n’ai ja­mais changé d'opi­ni­on, mdn cher; j'ai tou­jours voulu être aéputé

(Le Rire).

CHINE

Nous avi­ons des films ja­po­n­ais, nom­breux, intéres­sants, mais pas de films chi­nois, avec scénario par un au­teur chi­nois, in­ter­prété par une trou­pe chi­noi­se et présenté par une çom-ag­uie chi­noi­se d’édi­ti­on. Cette la­cu­ne, est comblée.

« La Fleur de Lotus » a eu sa première à l’Al­ham­bra Théâtre de Los An­ge­les. Le pu­blic fit à ce film un ac­cueil cha­leu­reux et, ce­pen­dant, il était présenté de­vant un pu­blic dif­fi­ci­le.

NEM­M­QUEZ PAS KMI­JEU­VOIR

CIE

HU NI VER­SAL FILM C.​DU BOIS-40 RUA Ed­fuXEL­LEE

FILM QUE TOUT LE MONDE DOIT vom


16

Ln ac­cord avec la Mai­son J, FELIX, édi­teurs de jour­naux de mode, nous per­met de faire à nos lec­tri­ces l’agréable sur­pri­se sui­van­te: Dès ce jour, les pa­trons découpés, en gran­deur cTexécu­ti­on, des modèles pa­rais­sant sur notre Pape de la femme pour­ront être ob­te­nus, dans des con­di­ti­ons ex­tra­or­di­nai­res de bon marché. Au lieu de débour­sa e 3 à 5 fran­cs pour ob­te­nir le pa­tron d’un modèle, nos lec­tri­ces pour­ront dès à présent ob­te­nir un pa­tron soit de blou­se, de jupe, de robe, de man­teau ou de tail­leur, au prix mo­di­que de Un franc (tout frais com­pris). Il leur suf­fira à cet effet de met­tre sous en­ve­lop­pe à l’adres­se de M. J. FELIX, rue Tho­mas Vinçotte. 18; 1) le bon tri­an­gu­lai­re fi­gu­rant au bas et à gau­che de notre Page de la femme; 2) le numéro du modèle dont on désire re­ce­voir le pa­tron découpé; 3) lë nom et l'adres­se de la des­ti­na­tai­re; 4) Un franc en man­dat ou tim­bres-pos­tes.

T Nous ne dou­t­ons pas que nos lec­tri­ces ne ti­en­nent à pro­fi­ter, nom­breu­ses, de ces avan­ta­ges, et nous y* nous pro­po­sons d’en of­frir bientôt d’au­tres éga­le­ment intéres­sants è tous ceux qui ai­ment et li­sent O assidûment Ciné-Re­vue. La Di­rec­ti­on.


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ROYAL - ZOOL­OGIE CI­NE­MA

PRO­GRAM­ME du 26 au 31 AOUT

PRO­GRAM­MA van 26 tot 31 AU­GUS­TUS

1. Une Femme qui passe ....​Ch. Bor­cl-fle­ce

2. Do­cu­men­tai­re

3. La Dame en rose....J. Ca­ryll

(Valse sur les mo­tifs de l’opérette)

4. RI­GOUIL­LARD PO­LI­CE­MAN

Co­mi­que en 2 par­ties

5. Les Con­tes d’Hoff­mann ....J. Of­fen­bach

(In­termède et bar­ca­rol­le)

6. LA VOIX DU SANG

Drame en 2 par­ties in­ter­prété par ART-ACORD

7. Dédé....H Chris­tiné

(Fan­tai­sie sur l’opérette)

8. La Muet­te de Por­ti­ci....​Auber

(Ou­ver­tu­re)

9. LA MUET­TE DE POR­TI­CI ;.:(f

Grand drame en 7 par­ties d'après l’Opéra d’Auber. Adapta­ti­on mu­si­ca­le syn­chro­ni­que complète pour Chœur mixte et Grand Or­ches­tre sous la di­rec­ti­on du M. H. CEU-LE­MANS. le, 2e, 3e et 4e par­ties.

10. Plai­sir du rang suprême....​Mme Clau­wens-Mat­tees­sen

11 LA MUET­TE DE POR­TI­CI

5e, 6e et 7e par­ties

mimmmmmmm­mimm­mimmm

SE­MAI­NE PRO­CHAI­NE Hoot GIB­SON DANS LE GRAND FILM HORS SÉRIE

LA FORET EN FEU

1. Une Femme qui passe ....​Ch. Bo­rel-Clerc

2. Do­cu­men­tai­re

(Wals uit de ope­ret­te)

4. RI­GOUIL­LARD PO­LI­CI­MAN

Klucht in 2 dee­len

5. Hoff­mann’s ver­tel­lin­gen ....J. Of­len­bach

(tus­schen­spel en bar­ca­rol­le)

6. DE STEM DES BLOEDS

Drama in 2 dee­len ver­tolkt door ART-ACORD

7. Dédé....​IL Chris­tiné

(Fan­ta­sie op de ope­ret­te)

8. De Stom­me van Por­ti­ci....​Auber

(Ope­ning­stuk)

9. DE STOM­ME VAN POR­TI­CI

Oroot drama in 7 dee­len raar het opera van Auber, Al­ge­hee­le en ge­lijk­tij­di­ge tnu-zie­k­aan­pas­sing voor Ge­mengd koor en Groot Or­kest onder de lei­ding van den Heer H. CEU­LE­MANS. Ie, 2e, 3e, en 4e dee­len.

10. Plai­sir du rang suprême....​Mme Clau­wens-Mat­tees­sen

11. DE STOM­ME VAN POR­TI­CI

5e, 6e en 7e dee­len

AAN­STAAND!-: WEEK Hoot GIB­SON IN DEN GR. FILM BUI­TEN REEKS

HET WOUD IN BRAND

Im­pri­me­rie do Cen­tre, 26. Rem­part Kip­dorp, An­vers