Programma van 16 tot 21 sep. 1922



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#377

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dote

ï VE­DET­TE'

« Ma carrière cinéma­to­grap­hi­que débuta par une plai­san­te­rie: n’es­say­ez sur­tout pas de dire qu elle con­ti­nue d’en être une! Non, elle s’est déve­loppée de­puis en une des cho­ses les plus séri­eu­ses du monde. »

C'est en ces ter­mes que com­men­ce une cour­te au­to­bi­o­grap­hie de Gla­dys Wal­ton, dont nous nous plai­sons, au cours du présent ar­ti­cle, à tra­d­ui­re quel­ques intéres­sants pas­sa­ges à l'adres­se de nos lec­teurs, fri­ands de détails an­ec­do­ti­ques con­cer­nant les jo­lies ve­det­tes d’Amérique.

« Il y a un peu moins de deux ans, nous dit la belle étoile de l’Uni­ver­sal, je venais d’ache­ver la clas­se élémen­tai­re de l’Ecole Supéri­eu­re de Port­land. Ma mère m’em­me­na vi­si­ter mes grands-pa­rents à San Fran­cis­co; c’est au cours

Gla­dys Wal­ton, Uni­ver­sal-star.

de ce séjour que je fus amenée à vi­si­ter les stu­dios de Los Angelès. Un de mes on­cles, — le plus ta­quin qui se puis­se ima­gi­ner — suggéra que j’étais faite pour le cinéma, me con­dui­sit de force plutôt que de gré au stu­dio Bill Hart... où Ton ne con­sen­tit pas à avoir re­cours à mon ta­lent! Mais comme je me prépa­rais à ren­trer à la mai­son, un ami de la fa­mil­le me donna un mot d’in­tro­duc­ti­on pour Hamp­ton Del Ruth. J'y allai, pen­sant com­bien bis­que­rai­ent mes com­pag­nes de clas­se, quand elles ap­pren­drai­ent que j’avais « tourné ». Bien m’en prit, puis­que Hamp­ton m’en­ga­gea pour jouer les comédies à 25 dol­lars par se­mai­ne. »

Il paraît que le jeune ta­lent de Gla­dys eut l’heur

de plai­re à son met­teur en scène; après quel­ques mois, en effet, ayant an­noncé qu’elle de­vait re­pren­d­re ses études, la jolie débu­tan­te se vit re­te­nue par l’appât d'un con­trat en règle pour jouer les rôles prin­ci­paux. Quels du­rent être, dès lors, l’éba­his­se­ment et la ja­lou­sie des bon­nes pe­ti­tes amies de Gla­dys 1 Sans doute se firent-el­les une rai­son, car c’était aussi un hon­neur que d’avoir été la com­pag­ne de clas­se de celle qui, bientôt, créa La Lu­cil­le, Le Don se­cret, et d’au­tres pro­duc­ti­ons em­prun­tant leur succès autarü au ta­lent de leur inter* préta­ti­on qu’à celui de leur ha­bi­le décou­pa­ge et à leur


aol­led up', The Man hamer,

Short skii ts. Rich girl Poor girl, et d’au­tres pro­duc­ti­ons dont nous préférons ne don­ner que le titre an­glais, ig­no­rant en­co­re sous quel­le

ap­pel­la­ti­on ils ver­ront l'écran chez nous. Deux très intéres­san­tes comédies de ca­ractère nous sont en­co­re an­noncées, éditées par 1'« Uni­ver­sal », et où Gla­dys Wal­ton tri­omp­he dans un rôle à sa tail­le. C’est d'abord The Gut­ter­sni­pe (La Bécasse), dont la di­rec­ti­on fut assumée par MM. Dal­las Fitz-Gerald ot Wal­la­ce Clif­ton. Puis Kind deeds (Bon­nes ac­ti­on l’his­toi­re d’une jeune per­son­ne pétrie de bon­nes in­ten­ti­ons ’qui vou­lut réali­ser la de­vi­se scout: « une bonne ac­ti­on chaque jour ». Cela pro­met des péripéties dra­ma­ti­ques, d’au­tres amu­san­tes; le scénario fut, d'ail­leurs, écrit spéci­a­le­ment pour notre gra­ci­eu­se ve­det­te: c’est là, en Amérique, où tout — per­son­na­ges se­con­dai­res, ef­fets de lumière, décors, décou­pa­ge du scénario — tend à met­tre en ve­det­te l'in­ter­prète prin­ci­pa­le, la consécra­ti­on du succès, et sou­vent le début de la gloi­re. Il n'est .. donc pas im­pos­si­ble que bientôt le nom de la sémil­lan­te et très pho­togénique Gla­dys ait, aux yeux des vrais cinéphi­les, la va­leur de celui de Mary Pickfôrd, Glo­ria Swan­son ou Betty Bly­the.

MAR­NIX.

tech­ni­que par­fai­te. Des pro­duc­ti­ons de Miss Wal­ton, quel­ques-unes tra­versèrent l’At­lan­ti­que, d’au­tres sui­vront, le pu­blic d’Eu­ro­pe ayant d’emblée pro­di­gué ses suf­fra­ges aux pro­duc­ti­ons dont Gla­dys est l’héroïne. Nous ver­rons donc bientôt, il le faut espérer, sur les écrans bel­ges: Pink Tights, AU

LE JAR­DIN ZOOL­OGI­QUE = ....​TviimvF­PAi CITY.

Une des cages de lions du Jar­din zool­ogi­que d’Uni­ver­sal City.

Dans notre précédent numéro, trai­tant entre au­tres de la ca­pi­ta­le du film, cité où sont représentées tou­tes les races d'hom­mes, dans le cadre na­tu­rel de leur pays d’ori­gi­ne, nous avi­ons pro­mis au lec­teur de don­ner quel­ques détails ayant trait à quel­ques-uns des coins les plus intéres­sants de cet uni­vers en réduc­ti­on.

Arrêtons-nous cette fois au jar­din zool­ogi­que, où voi­si­nent ti­gres et lions, hyènes et panthères, à côté de cent exem­plai­res d'espèces plus pai­si­bles. Ce sont là tous in­ter­prètes dont la col­la­bo­ra­ti­on est préci­eu­se, pour l’éla­bo­ra­ti­on de cer­tains films où le règne ani­mal tient une place im­por­tan­te.

11 y a évi­dem­ment là notre ami Joë Mar­tin, dont l’édu­ca­ti­on « ar­tis­ti­que » de­man­da huit années d'ef­forts, de sa part comme de celle de ses précep­teurs; mais la peine prise a été cour­onnée de succès comme en font foi les déli­ci­eu­ses pro­duc­ti­ons où notre frère inférieur évolue aux côtés de Brow­nie, le « won­der-dog » et Queen­ie, le che­val au­quel il ne man­que même pas la pa­ro­le pour être un par­fait ar­tis­te de cinéma, tout ba­bil­la­ge étant su­per­flu aux mimes de l’art muet. On pense si de tels réci­pien­dai­res sont l’objet de soins at­ten­tifs de la part du per­son­nel at­taché à leur préci­eu­se per­son­ne.

Des cen­tai­nes d’ani­m­aux sont en­tre­te­nus de la sorte dans l’arène d’Uni­ver­sal City où ils de­meu­rent quand ils ne tra­vail­lent pas de­vant le ca­me­ra. Nour­ris sci­en­ti­fi­que­ment et pansés régulièrement, ces ani­m­aux sont d’une con­di­ti­on phy­si­que splen­di­de.

Un grand nom­bre de lions, ti­gres, sin­ges, loups, un éléphant in­dien, des ours, pumas, cha­meaux, lamas, rep­ti­les et une quan­tité de chiens de l’Alas­ka à de­mi-sau­va­ges se trou­vent parmi les pen­si­on­nai­re du zoo d’Uni­ver­sal City.

Cette im­men­se ména­ge­rie est une des cho­ses les plus coûteu­ses de n'im­por­te quel stu­dio cinéma­to­grap­hi­que du monde. Au fait, il n’y a pas d’autre mai­son fa­bri­quant des films en Amérique qui puis­se se van­ter d’avoir un jar­din zool­ogi­que même de moitié aussi com­plet que celui d'Uni­ver­sal City. Les dépen­ses ne sont pas seu­le­ment causées par l'ap­pri­voi­se­ment des ani­m­aux, mais en­co­re pour leur nour­ri­tu­re et les soins qu’ils de­man­dent. Des cen­tai­nes de dol­lars sont con­sa­crés chaque jour en vi­an­des, foins, avoi­nes et autre nour­ri­tu­re prop­re à sa­tis­fai­re les différents goûts des'hôtes

Sou­vent une se­mai­ne entière s’écoule sans qu’un seul ani­mal soit appelé à jouer dans un film; ils

PI­A­NOS RON1SCH " —. MI­CHEL MAT­THYS:=-

* --•••= »VVi­Uk­J­Vil 16, Rue de Stas­sart, BRUXEL­LES Téléphone: 152.92


n'en sont pas moins tenus « en forme » afin d’être prêts à tra­vail­ler après un préavis de quel­ques mi­nu­tes. L’Uni­ver­sal per­met sou­vent à d’au­tres com­pag­nies cinéma­to­grap­hi­ques de se ser­vir de son in­ter­préta­ti­on ani­ma­le, et l’on peut dire que 80 p. c. des ani­m­aux sau­va­ges que l’on voit dans les films améri­cains sont ori­gi­nai­res du jar­din zool­ogi­que d’Uni­ver­sal City.

Ste­ker, le su­per­in­ten­dant du zoo et l’édu­ca­teur de Joë Mar­tin, est le des­cen­dant d’une lon­gue lignée de domp­teurs d’ani­m­aux. Son beau-père est Rex Ros­sel­li, à présent ac­teur, mais au­pa­ra­vant re­con­nu comme le meil­leur domp­teur d’ani­m­aux du monde. C’est d<-lui que Stec­ker, en­co­re en­fant, ap­prit l’art péril­leux de se faire obéir et craind­re des hôtes de la jun­gle.

Et voilà, en quel­ques notes hâtives, de brefs détails con­cer­nant un des coins les plus intéres­sants de l’im­men­se cité. Nous vi­si­te­rons Uni­ver­sal City plus en détail au cours d’une autre ran­donnée, qui s’émail­le­ra de vi­si­ons don­nant un aperçu des plus pit­to­resques contrées du Globe. EMKA.

Joë Mar­tin, le qua­dru­ma­ne ve­det­te uni­ver­sel­le­ment connu.

An­ec­do­tes de "Cinéarr

Deux cinéastes français qui pas­sai­ent pour amis vou­lu­rent adop­ter le même jour Manon Les­caut avec leurs ve­det­tes res­pec­ti­ves. Ils de­vin­rent aus­sitôt en­ne­mis et se lancèrent dans un com­bat qui amusa bien la ga­le­rie, car ils avai­ent cha­cun un ar­sen­al assez varié.

Pour les dépar­ta­ger, un cinéaste im­pro­visé s’en prend à la même héroïne. Il an­non­ce quel­ques mil­li­ons et choi­sit pour star Hu­guet­te Du­flos. Que vont dire Gina Pa­ler­me, Eve Fran­cis, Nat­ha­lie Ko­van­ko, De­ni­se Lorys, et les au­tres que pres­sen­ti­rent les deux cinéastes?

Oui, mais que dira le qua­trième, M. X..., qui a décidé la se­mai­ne dernière de fil­mer les amours de Manon et qui a tou­tes les chan­ces d’ar­ri­ver avant les au­tres?...

— « Je n’y com­prends rien » disait cette pe­ti­te blon­de, par­lant d'un des der­niers films de David Po­well, « il porte une pe­ti­te mousta­che et c'est lui qui sauve la jeune fille de mille dangers! »...

Brow­nie “ the won­der dog „ et Queen­ie, le che­val au­quel il ne man­que même pas la pa­ro­le pour être un par­fait ' in­ter­prète... d’art muet.

Il est de vieil­les gens dont les for­ces se sont usées par un ef­fort in­ces­sant pour as­su­rer le bon­heur et l’ai­san­ce de leur nom­breu­se nichée. Les che­veux ont blan­chi, le cœur est resté plein de clai­re af­fec­ti­on pour les pe­ti­ots, de­venus des hom­mes et des fem­mes con­scients de leur tâche de ci­toy­en — mais ou­bli­eux de leurs de­voirs de fils.

Nous con­nais­sons ainsi des ma­mans qui passèrent leurs dernières années chez l’un, puis chez l’autre de leurs en­fants — comme un meu­ble en­com­brant dont on a hâte de se défaire — pour échou­er enfin dans des mains mer­ce­nai­res, et par­fois à l’hos­pi­ce...

Heu­reux en­co­re quand, comme dans le récit filmé qui nous oc­cu­pe, un des en­fants — un seul — rachète un peu de l’in­gra­ti­tu­de de tous les au­tres, et

fait qu’après un long cal­vai­re, la vieil­le et vail­lan­te femme peut ache­ver ses jours, en­tourée de calme et d’af­fec­ti­onj...

Le film Maman, présenté par Fox, s’émail­le de

vingt dures vérités, qui nous font à tous faire un

juste re­tour sur nous-mêmes; car tous n'avons-nous

pas conduit la bar­que de notre exis­ten­ce de telle

sorte que léga­le­ment rien ne nous puis­se être

re­proché, négli­ge­ant seu­le­ment de rem­plir comme

il sied d’au­tres de­voirs que nulle loi hu­mai­ne ne

nous empêche de trans­gres­ser; nulle loi écrite —

seu­le­ment la voix de notre con­scien­ce...

Maman! Comme ces ga­mins tur­bu­lents et ces fil­let­tes ba­bil­lar­des, nous avi­ons la nôtre, et si dans

Pi­a­nos FEU­RICH

88 MI­CHEL MAT­THYS

* * 16, Rue de Stas­sart, BRUXEL­LES Téléphone: 152.92


l’his­toi­re présente vous vous 9 ap­pe­lez Mary Ben­ton, le nom n’y fait rien. Votre cœur était celui de tou­tes les mères, et celui de la vôtre. Maman!

Selon notre tempéra­ment, nous avons été Jean« l’en­fant ter­ri­ble » tur­bu­lent et bon cœur. Nous avons été Pier­re, l’aîné, égoïste et sour­nois, ou Char­les le petit ar­tis­te un peu veule, ou Tho­mas, ou Su­zan­ne, ou Lucy...

Le foyer de Mœ« Ben­ton au­rait pu être le nôtre. Per­son­ne n’a songé à « in­ter­pré-ir > un rôle. C’est la vie même qui nous est « ser­vie » lorsque Maman, avec sa lour-cjé( nichée de six bam­bins, s exténue de tra­vail et que papa plus op­ti­mis­te ac­cep­te le des­tin comme il vient...

Vingt ans après, nous re­trou­vons tout notre monde.

Maman n'est plus qu’une bonne vieil­le à che­veux blan­cs.

Les en­fants sont de­venus des hom­mes et des fem­mes qui se sont mariés. Jean, le seul, est resté près de ses pa­rents.

La for­tu­ne ne lui a pas souri.

Il n’a pu se décider à ten­ter for­tu­ne au loin, à quit­ter Maman et Isa­bel­le, sa pe­ti­te fiancée de tou­jours qui lui souf­flait déjà les répon­ses de ses problèmes sur les bancs de l'école.

La fête de Maman a réuni tous ses en­fants et pe­tits-en­fants au­tour d'elle. La bom­ban­ce du­re­ra qua­tre jours. C’est la joie pour tout le monde, sauf pour papa qui doit four­nir l’ar­gent qu'il faut. Et papa, de­puis long­temps, se livre à un « com­mer­ce » fa­ci­le qui lui de­man­de moins d’ef­forts qu’un tra­vail honnête: il va voler des che­vaux la nuit.

Cette nuit-là, les gen­dar­mes sont postés. Jean, re­tour de chez sa douce Isa­bel­le avec qui il vient d'échan­ger des ser­ments, sur­prend son père en fla­grant délit. Il s’in­ter­po­se. Il veut faire ren­trer les che­vaux et fa­vo­ri­ser l’éva­si­on de son père.

C’est lui qui est sur­pris et arrêté, et il ne dira rien, parce que la faule d'un en­fant, une bre­bis ga­leu­se dans un trou­peau n'est rien; mais le déshon­neur du père re­jail­li­rait sur toute la fa­mil­le.

Le papa Re­pen­tant doit ac­cep­ter cela; mais il meurt de dou­leur et de re­gret tan­dis que Jean subit sa peine de trois années d'em­pri­son­ne­ment.

Tout passe et s’aténue: Jean est venu re­pren­d­re sa place au foyer fa­mi­li­al, mais cette heu­reu­se réunion sera cour­te. Pour échap­per aux re­gards nar­quois des voi­sins, il faut que Jean quit­te le pays: il tra­vail­le­ra dur, et en­ver­ra à son frère Pier­re une


bonne part de ses sa­lai­res pour l’en­tre­tien de sa maman. Le frère aisé, chargé par Jean de sub­ve­nir avec cet ar­gent aux be­soins de la bonne vieil­le, néglige cette pro­mes­se, em­po­che même les chèques envoyés par Jean; entre temps, les en­fants, de com­mun ac­cord, déci­dent que Maman * à son âge » ne peut tenir sa mai­son à el­le-seu­le, et se par­ta­gent son' mo­deste mo­bi­lier. Puis cette mère qui s’usa pour sub­ve­nir aux be­soins des siens, passe comme un objet en­com­brant chez l’un puis chez l’autre de ses en­fants; mais Char­les ne la peut gar­der, car sa com­pag­nie n’est pas tolérée par sa jeune femme; Su­zan­ne la fait tra­vail­ler comme une do­mes­ti­que; Pier­re enfin ne la veut gar­der qu’un mois; et comme les deux au­tres en­fants, ha­bi­tant la cam­pag­ne, s'em­pres­sent de lui re­fu­ser asile (sous un flot de pro­te­sta­ti­ons d’af­fec­ti­ons) force est à la pau­vre âme de de­man­der son ad­mis­si­on à l'hos­pi­ce.

Et tou­jours sans nou­vel­les de Jean, — Pier­re ou­vrait et dépouil­lait le cour­ri­er qui lui était des­tiné, — notre Maman con­ti­nue son cal­vai­re. Tri­ste chose, pau­vre épave, elle échoue à l'asile de vieil­lards.

En route, la bonne Isa­bel­le la prie de res­ter avec elle jusqu’au re­tour de son Jean, en qui elle a tou­jours foi.

Maman n’ac­cep­te pas. Par fierté, elle ne dïCpas où elle va. Ses pe­tits... elle ne leur en veut pas! Ils ne sont pas méchants. Ils font de leur mieux...

Et Jean, Jeun le ter­ri­ble et bon garçon de tou­jours, re­vient alors qu'on ne l'at­ten­dait pas.

Il croit d’abord que Maman est morte. Puis il finit par dévoi­ler la cu­pi­dité de son frère et l’in­fa­mie de tous les au­tres. Sa colère est gran­de. 11 sai­sit Pier­re et le frap­pe. II va le traîner jusqu'à l’asile

des vieil­lards pour qu’il aille im­plo­rer son par­don, à ge­n­oux. Il le traînera en dépit des gens ameutés, et même si Pier­re doit en mou­rir.

Mais, en route, Isa­bel­le sur­vient qui calme son Jean et l'empêche de con­ti­nu­er cette scène qui bri­se­rait le cœur de Maman si elle la voy­ait.

Jean court à la mai­son des pau­vres. Il enlève la bonne vieil­le qu’il a sur­pri­se, à ge­n­oux, bros­sant et les­si­vant un par­quet.

Maman, qui n’y voit plus très bien, ne le re­con­naît pas tout d’abord. A tra­vers ses lar­mes de bon­heur, elle de­vi­ne son petit qui l’em­por­te en cou­rant.

Des déména­geurs ont re­pris chez tous les en­fants les meu­bles de Maman. Sa mai­son re­de­vient à vue d'œil comme elle était au­tre­fois. Le foyer est re­con­sti­tué.

Et tous les frères et sœurs re­pen­tants (?) vi­en­nent au­tour d’elle et elle leur par­don­ne, et elle les aime, et elle ne fait dans son cœur au­cu­ne différence entre eux, ses en­fants, ses pe­tits, à qui elle ap­par­tient, pour qui elle end­ure­rait en­co­re tou­tes les souf­fran­ces, pour­vu qu’ils soi­ent bien, et con­tents, et heu­reux...

Re­li­sant ce scénario,' comme vous ap­pa­raît pau­vre la séche­res­se des mots. Ce court exposé ne dit pas au centième ce qu’il y a d’émo­ti­on, d’amour, de beauté dans cette ad­mi­ra­ble fresque. Over the Hill, c’est le titre ori­gi­nal de la pro­duc­ti­on. Maman, est l’un des films qui nous firent l’im­pres­si­on la plus poig­nan­te, qui nous fut la plus sa­lu­tai­re des leçons: c’est une des œuvres scéni­que­ment les mieux traitées et les plus par­fai­tes au point de vue de l’in­ter­préta­ti­on. Il faud­rait citer tous les ar­tis­tes; l’in­car­na­ti­on de Maman, par Mary Can, et de Jean (le bon fils), de Pier­re (l’égoïste), sont des rôles tenus ma­gi­stra­le­ment, en­co­re qu’avec me­sure.

Décors sim­ples, parce que ac­ti­on sim­ple. Photo très bonne. Maman est une œuvre en tout point réussie, et qui mérite le grand succès que Over the Hill rem­por­ta outre At­lan­ti­que.

MAR­NIX.

Ge­or­ges Car­pen­tier sau­ve­teur.

C’est un quo­ti­dien de Lond­res qui nous conte le fait. On sait que le cham­pi­on français séjour­ne ac­tu­el­le­ment en An­g­leter­re. Il y as­sis­tait à Ni­ce-Pala­ce (Hamp­shi­re), à une prise de vue, au cours de la­quel­le la ve­det­te, miss Clare le Bri­ton, de­vait tra­ver­ser, as­si­se dans une cais­se, une rivière d’une cer­tai­ne lar­geur. Ce­pen­dant, les van­nes ayant été ou­ver­tes, notre ar­tis­te courut le danger de se noyer; Ge­or­ges Car­pen­tier se préci­pi­ta et par­vint à ar­ra­cher miss Clare des flots prêts à l’en­glou­tir.

La plus forte émo­ti­on de ma vie.

Notre pe­ti­te chro­ni­que précédente, fruit de quel­ques in­ter­vie­wes auprès de ve­det­tes améri­cai­nes, a-t-el­le eu l'heur de vous plai­re? Son ton an­ec­do­ti­que nous in­ci­te à croi­re qu’elle fut du goût de nos lec­tri­ces, fri­an­des de ces détail» ty­pi­ques émail­lant la vie des « as » de l’écran, et si vous le vou­lez bien nous con­ti­nu­erons notre enquête sur « la plus forte émo­ti­on » res­sen­tie par les stars de première gran­deur des stu­dios ca­li­for­niens.

La pa­ro­le est à Wal­ter Hiers, le map­pe­mon­di­que héros de vingt at­trayants sketchs, et qui malgré ses res­pec­ta­bles pro­por­ti­ons, évolue sur l’écran comme un monde dans l’in­fi­ni des es­pa­ces. Il est deux fois « star », puis­que ar­tis­te de ciné d’abord, et presque ap­pa­renté par son vo­lu­me aux plus pe­ti­tes planètes...

Hiers nous fait part que, pour ce qui le con­cer­ne, «la plus forte émo­ti­on», cela doit s’en­ten­d­re au plu­riel, ou du moins au « duel »: il nous com­mu­ni­que donc deux traits sail­lants de sa vie d’ar­tis­te qui firent époque dans sa vie tout court.

« La première — ici nous lui aban­don­nons la plume — la première de ces ave­n­tu­res im­pres­si­on­nan­tes, c’est en tour­nant Jimmy, dans Bought and Paid For, sous la di­rec­ti­on de Wil­li­am de Mille. Or, le fait d’être choi­si parmi de nom­breux au­tres ar­tis­tes pour rem­plir ce rôle, me causa une des gran­des joies ar­tis­ti­ques de nia carrière; le per­son­na­ge était un type qui, bien campé, as­su­re­rait mon succès auprès du pu­blic, et me per­met­tant d’autre part de me pro­dui­te de façon intéres­san­te sous le dra­peau de W. de Mille. Et voilà pour­quoi je dit que ce fut là une des deux plus for­tes et meil­leures émo­ti­ons de ma vie.

Wal­ter Hiers, un autre Fatty, qui nous conte quel fut le "big­gest trill„ de son exis­ten­ce.

» La se­con­de se présenta à in­ter­va­les répétés, chaque fois que le di­rec­teur, entre deux pri­ses de vues où je de­vais « tour­ner », me ren­voy­ait à mes loi­sirs. Ceux-ci, en espèce, c’étai­ent les par­ties de foot­ball. Ce di­ver­tis­se­ment répété d’un sport dans le­quel j'ex­cel­le — ma mo­des­tie dut-el­le en souf­frir, pour­quoi ne point con­ve­nir de la vérité quand cel­le-ci est à mon avan­ta­ge — j'ac­quis dans ce jeu une maîtrise telle que je comp­te les mo­ments passés à faire des gaols, pour les plus émo­ti­on­nant qu’il m’ait été donné de vivre ».

Ce Hiers, me sem­ble se fi­cher un peu de nous, lec­tri­ces, et en tous cas un pince sans rire d’une rare force, sous son en­ve­lop­pe grais­seu­se. Mais lais­sons cela; et in­vi­tons la toute gra­ci­eu­se Wanda à nous faire ses con­fi­den­ces. Miss Haw­ley, dont nous tra­duisons ci-après la con­fes­si­on, qui débute par un préem­bu­le phi­lo­so­p­hi­que dont nous fai­sons au lec­teur nous parle en ces ter­mes:

« J’avais décidé de me prêter à ce que me de­man­dait une cer­tai­ne com­pag­nie, dont le but était de lan­cer dans le pu­blic, des poupées re­pro­duisant mes traits. A cet effet, ce­pen­dant, il fal­lait per­met­tre que l’on coula du plâtre sur mon vi­s­a­ge, qu’en dur­cis­sant re­pro­dui­rait exac­te­ment mes traits. L’opéra­ti­on sem­ble sim­ple et sans grand intérêt, au pre­mier abord. Le modèle in­cli­ne la tête, on lui place de pe­tits tubes dans les na­ri­nes qui lui per­met­tront de res­pi­rer du­rant l’opéra­ti­on. La pâte se moule sur la face, dont ils re­pro­dui­sent les moind­res traits. La com­bi­nai­son chi­mi­que mêlée au plâtre, cause ce­pen­dant une réac­ti­on qui glace et échauf­fe tour à tour la tête.

Wanda Haw­ley, une des plus élégan­tes et des plus ta­len­tu­eu­ses ar­tis­tes du cinéma ca­li­for­nien, nous dit, elle aussi, quel­le fut la plus forte énjo­ti­on res­sen­tie au cours des

vingt prin­temps de sa vie.

» Pour ce qui me con­cer­ne, j’eus d'abord intéri­eu­re­ment froid, et il m’était di­fi­ci­le de res­pi­rer sous cette ca­ra­pa­ce de plâtre.

» Je de­vais me tenir par­fai­te­ment im­mo­bi­le.

AU­TO-PI­A­NOS DU­CA­NO­LA FEU­RI­Ci

—= MI­CHEL MAT­THYS

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Le Cinéma et les Sports

Notre confrère français Lumière, dont nous ai­mons re­la­ter les heu­reu­ses sug­ge­s­ti­ons ayant trait aux films d'en­seig­ne­ment, aux pro­duct ions édu­ca­ti­ves, aux ima­ges animées créés avec souci d'art, ap­pel­le l'at­ten­ti­on de ses lec­teurs sur le problème de la col­la­bo­ra­ti­on du cinéma et du sport. Voici, entre au­tres, les intéres­san­tes re­mar­ques fai­tes dans Je der­nier numéro de cette intéres­san­te pu­bli­ca­ti­on, sous le titre évo­ca­teur Lumière spor­ti­ve:

L’écran pour­rait ser­vir ad­mi­ra­ble­ment la cause des sports. Mal­heu­reu­se­ment le cinéma spor­tif n'exis­te pas en Fran­ce (non plus qu’en Bel­gi­que d'aij­leurs, nq, te de C. R.) A peine, au ipi­li­eu d’un pro­gram­me, dans les ac­tu­a­lités, avons-nous le temps « d’ad­mi­rer » (?) le pas­sa­ge ultra rapi­de d’une mo­to­cy­clet­te, bo­li­de qu'on ne peut dis­tin­gu­er, le démar­ra­ge de cou­reurs à pied, leur pas­sa­ge in­com­préhen­si­ble dans un sous bois et le gros pre­mier plan du vain­queur ca­mou­flé et sou­ri­ant.

C'est tout. C’est peut-être quel­que chose, mais ça n’est pas du sport.

Le spec­ta­teur qui connaîtrait d’avan­ce le ré-sul­tat, n'as­sis­te­rait qu au départ et à l'arrivée d’une épreu­ve, n’éprou­ver­ait, évi­dem­ment, au­cu­ne émo­ti­on spor­ti­ve et l’intérêt pour lui de la dite épreu­ve se­rait nul.

Or, c’est exac­te­ment la si­tu­a­ti­on de ce spec­ta­teur qui est of­fer­te au client de salle cinéma­to­grap­hi­que au­quel on donne pour tout spec­ta­cle spor­tif le frag­ment d’ac­tu­a­lité précité.

Un spec­ta­cle spor­tif doit com­por­ter, que ce soit à l’écran ou sur le ter­rain, tou­tes las’ pha­ses de la lutte, lais­ser même pos­si­ble place au doute quant à l'issue de

la compéti­ti­on. Or, qu’avons-nous fait en ce sens? Rien ou à peu près rien. 11 y a bien quel­ques films de boxe parce que ce sport est d’es­sen­ce fi­nan­cière. Nous avons sig­nalé en leur temps, les ten­ta­ti­ves heu­reu­ses du P. C. C. mo­bi­li­sant pour le Grand Stee­ple d’Au­teuil un pe­lo­ton d’opéra­teurs afin de présen­ter à l'écran tous les détails de l’épreu­ve, mais nulle étude si­mi­lai­re n’exis­te des cour­se à pied, cy­clis­tes, des grands matchs de foot­ball ou de rugby, de pe­lo­te bas­que, de ten­nis... Pour­quoi ce mer­veil­leux in­stru­ment de dif­fu­si­on qu’est le cinéma n’a-t-il pas en­co­re com­pris que les émo­ti­ons in­ten­ses res­sen­ties pour les fou­les im­men­ses qui se pas­si­on­nent pour ces sports vrai­ment « sports«, ceux-là, pour­rai­ent être com­mu­ni­qués aux spec­ta­teurs des sal­les, sus­ci­tant là aussi, par conséquent, un intérêt bien supérieur à celui de la ma­jeu­re par­tie des dra­mes, comédies ou ro­mans cinémas dont on les sa­tu­re.

Et ce­pen­dant la cinéma­to­grap­hie doit beau­coup à l'idée spor­ti­ve sci­en­ti­fi­que. L’étude du mou­ve­ment est à la base,à l’ori­gi­ne même de la pho­to­grap­hie animée. Les fa­meu­ses études fai­tes aux en­vi­rons de 1870 du galop du che­val de cour­se sont dans tou­tes les mémoi­res. L’étude de la décom­po­si­ti­on du vol de J’oi­se­au, qui ser­vit aux re­cher­ches sur l’avi­a­ti­on, sont elles aussi émin­em­ment cinéma­to­grap­hi­ques.

Pour­quoi, par exem­ple, ne tour­ne-t-on pas au « ra­len­ti » les différents coups du bil­lard? Le cinéma se­rait Je meil­leur des pro­fes­seurs et même les pro­fa­nes s’intéres­se­rai­ent à voir les cu­ri­eu­ses évo­lu­ti­ons des bil­les qui sem­ble­rai­ent être comme en­sor­celées.

Puis­que nous par­lons sport et cinéma, permct­tez-nous de présen­ter ici Wal­la­ce Reid dans le rôle prin­ci­pal du Cham­pi­on, une Pa­ra­mount-Pic­tu­re. Wally, très spor­tif à l’écran, l'est plus en­co­re dans la vie réelle.

une des cho­ses les plus dif­fi­ci­les qui soi­ent, pour un être hu­main.

» De plus, l’un des pe­tits tubes s’éch­ap­pa de mon nez, tan­dis que l’autre na­ri­ne sem­blait être ob­struée à cause du froid. 11 m'était presque im­pos­si­ble d’as­pi­rer l’air, et il me sem­blait que j'étais en­terrée à cent pieds sous terre. L’opéra­ti­on me sem­bla durer de lon­gues heures, et lorsqu’enfin on me débar­ras­sa du mas­que de plâtre, ce fut avec un in­di­ci­ble soula­ge­ment que je sa­lu­ai la lumière. De

tel­les sen­sa­ti­ons lais­sent après elle une lon­gue dépres­si­on, et la pensée d’avoir été le jouet d’émo­ti­ons im­pos­si­bles à décrire...»

Nous croi­rons vo­lon­tiers la jolie ve­det­te sur pa­ro­le, peu dési­reux de nous plier à l’expériep­ce qui lui valut sa po­pu­la­rité et sa déli­ca­te beauté. A un pro­chain ar­ti­cu­let, si ce sujet plait à notre lec­teur, la con­ti­nu­a­ti­on de notre enquête sur « My big­gest trill », chez quel­ques grands ar­tis­tes du ciné améri­cain. MAR­NIX.

Pour nos lec­tri­ces.

La Mode à l'Ecran

Sous ce titre. Ex­port Film nous re­tra­ce chaque se­mai­ne le fruit d'in­ter­views auprès d'ar­tis­tes, de cou­tu­riers, de met­teurs en scène, dont f opi­ni­on fait loi en matière de mode ou de cinéma. Cette se­mai­ne nous avons trouvé dans les co­lon­nes de notre confrère les lig­nes sui­van­tes, in­spirées par l'opi­ni­on de Mme Ger­mai­ne Dulac sur ce sujet d'im­por­tan­ce:

Pour Mœ' Ger­mai­ne Dulac, la robe joue un rôle pri­mor­di­al. N'ha­bil­le-t-el­le pas l'ar­tis­te et ne révèle-t-el­le pas la psy­cho­lo­gie du per­son­na­ge? Mais, si la pho­togénie des cou­leurs est au­jourd’hui chose con­nue, la ligne idéale pour l’écran n'est pas en­co­re trouvée, parce que cette ligne n’est pas im­mu­a­ble. Le pein­tre sil­hou­et­te ou ac­cu­se la ligne de ses pre­miers plans en rap­port avec la per­spec­ti­ve du ta­bleau.

Le met­teur en scène sincère voit dans sa pensée le déve­lop­pe­ment de l’ac­ti­on; il com­bi­ne pour chaque cinéphase l’en­sem­ble du décor, les jeux de lumière, l’ex­pres­si­on de ses in­ter­prètes, il les, voit ha­billés d’une cer­tai­ne manière, sa vi­si­on est nette, par­fai­te; il faut donc que ce soit lui qui ha­bil­le ses ar­tis­tes, c'est-à-dire qu’il im­po­se au cou­tu­rier le

Voici Bob Lee, un as­sis­tant di­rec­tor de Pa­ra­mount, en­ca­dré de deux élégan­tes sil­hou­et­tes: Anna G. Nill­son et Bebe Da­niels.

On se ren­dra comp­te que les gra­ci­eu­ses ve­det­tes, malgré leurs jupes assez cour­tes et leurs robes point tout à fait au der­nier goût de Paris, n’en sont pas moins élégam­ment parées.

Mme Ger­mai­ne Dulac, un des meil­leurs met­teurs en scène français.

fruit de ses réflexi­ons, de ses veil­les, et que le cou­tu­rier concrétise l'idée abstrai­te du met­teur en scène, ani­ma­teur de la vi­si­on.

Donc, sui­vre telle ou telle mode, la prévoir même, sem­ble, dans la plu­part des cas, un non-sens, si cette mode ri­gi­de, bi-an­nu­el­le, ne s'har­mo­ni­se pas par­fai­te­ment avec le rôle, la scène à jouer. 11 faut la créer, il le faut d’au­tant plus, Mm* Dulac le répète, que la robe joue un rôle pri­mor­di­al.

Ce n’est pas en se jou­ant que l’on « fait » une robe pour l’écran; elle de­man­de au con­trai­re un ta­lent de con­cep­ti­on uni­que; son im­por­tan­ce est, je crois, de na­tu­re à im­po­ser tôt ou tard une col­la­bo­ra­ti­on in­ti­me entre le met­teur en scène, ar­tis­te de la vi­si­on, et le cou­tu­rier, ar­tis­te de la forme.

Autre rai­son aussi de col­la­bo­rer: la lumière, dont nul n’ig­no­re le rôle im­por­tant. Qui en est le maître? Le met­teur en scène, et n’ou­bli­ons pas qu’il faut « voir » le cos­tu­me par rap­port à l’éclai­ra­ge. Quel­les sont les étof­fes qui don­nent l’im­pres­si­on de somp­tu­o­sité? Cel­les qui reflètent la lumière.

Mais à côté de ce fait bru­tal, que de de­mi-tein­tes, de con­tre-jours où la même robe vit de différen­tes façons!!

On peut tru­quer le décor, dit M' Dulac, et à la ri­gueur em­ploy­er des meu­bles de car­ton, cela ne se voit guère; mais la robe est sacrée, parce que vi­vant avec le per­son­na­ge dont elle est le complément.

Mm* Marie Aliys, qui a déjà ha­billé avec beau­coup de goût et de vérité des ar­tis­tes de cinéma, de­man­de, elle aussi, la col­la­bo­ra­ti­on du met­teur en scène et la con­nais­san­ce ap­pro­fon­die du scénario.

La mode, ou plutôt ce que l’on désigne sous ce


lui chaque fois que vous sor­ti­rez: « Ne suis-je pas trop ma­quillée? » Prêtez aussi gran­de at­ten­ti­on à vos toi­let­tes. Elles doi­vent s'har­mo­ni­ser! avec le degré de ma­quil­la­ge dont vous usez. Soyez sévère dans le choix et sim­ple dans la rue. Gar­dez-vous sur­tout des toi­let­tes ex­tra­va­gan­tes.

Et Mlle Comp-son, qui ne man­que pas de psy­cho­lo­gie, con­clut:

« Ha­bil­lez-vous avec goût, ma­quil­lez-vous avec soin, et rap­pe­lez-vous que le meil­leur auxi­li­ai­re de la beauté est un ca­ractère agréable et heu­reux ».

que les Pa­ri­si­en­nes ca­chent ja­lou­se­ment la forme de leurs jam­bes, .les Améri­cai­nes con­ti­nu­ent de

s'ha­bil­ler « aux ge­n­oux ». Amélie de-BEAU­LI­EU.

Ajou­t­ons à ces données cel­les que nous four­nit Miss Betty Comp­son, in­ter­viewée au sujet du ma­quil­la­ge et de la toi­let­te fémi­ni­ne, « in the street » et à l'écran: -,

Nous te­n­ons de Mlle Betty Comp­son de préci­eu­ses con­fi­den­ces sur l'art de se ma­quil­ler et de se vêtir.

Mlle Comp­son esti­me que chaque femme a été créée pour ajou­ter à son char­me na­tu­rel par de menus ar­ti­fi­ces et quel­le ne sau­rait paraître aux yeux de tous sans avoir au préala­ble par­fait sa beauté par l'usage des fards, pâtes et poud­res, es­sen­tiels à la femme et impé ris­sa­bles. Tou­te­fois, ajou­te Mlle Comp­son, il y a une me­sure à con­ser­ver. Dans le ma­quil­la­ge, peu vaut mieux que trop. N'ou­bliez pas qu'un ma­quil­la­ge qui vous sied sous la lumière ar­ti­fi­ciel­le de votre bou­doir sera fâche­u­se­ment outré à la lumière crue delà rue. Et, au ris­que d'im­por­tu­ner votre mari, de­man­dez-

14 nom; la mode, au point de vue Art, ne subit pas de chan­ge­ments brusques. Chaque mai­son a son genre et ce n’est que par suite d’une en­ten­te ta­ci­te que l’at­mos­phère de Paris crée la mode, c’est-à-dire déter­mi­ne une ten­dan­ce vers tel ou tel sens. La robe de style sera tou­jours à la mode; mais rien n’empêche d'ail­leurs, con­nais­sant la date de sor­tie du film, d'ha­bil­ler les in­ter­prètes pour quel­les soi­ent ce que l’on est con­ve­nu d’ap­pe­ler à la mode de cette époque.

— Mais à l’étran­ger, le film ar­ri­ve quel­que­fois avec des re­tards d'un an?

— La mode aussi, répond Mra’ Mary Allys. Croy­ez-vous qu’à l’heure ac­tu­el­le, les Améri­cai­nes sui­vent la mode de Paris? Il n’en est rien: alors

Betty Comp­son, ar­tis­te cinéma­to­grap­hi­que et bonne mu­si­ci­en­ne; on lira dans nos co­lon­nes l'opi­ni­on de la gra­ci­eu­se ve­det­te sur le ma­quil­la­ge et la toi­let­te, à la ville et au stu­dio.

. m MA­CHI­NE A HAVER

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lave le linge sans déchi­rer un seul fil, sans aucun méca­nis­me intérieur pou­vant en­dom­ma­ger les tis­sus.

Pas de bil­les, pas de res­sorts, pas de rou­leaux.

L’eau de savon est chassée à tra­vers le linge de gau­che à droi­te, de droi­te à gau­che, du mi­li­eu vers les côtés et de bas en haut.

Le la­va­ge ne de­man­de que six mi­nu­tes. Plus de cui­s­son néces­sai­re. La ma­chi­ne est mise en mou­ve­ment par son prop­re poids.

Une femme peut la ser­vir, soit as­si­se, soit de­bout.

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Nous traiN­cri­vons ci-des­sous de jus­tes re­mar­ques fai­tes par A. Pif­fault, au cours d’un ar­ti­cle trai­tant du « Cinéma sco­lai­re », et paru dans l’ex­cel­len­te revue française Cinéopse: « Les fu­nes­tes ef­fets de cer­tains films ont été main­tes fois dénoncés; plus que cer­tains li­vres, pour­tant dange­reux, il en est dont le réalis­me ou les ten­dan­ces ont un effet moral re­dou­ta­ble. Mais le mal même qu’ils ont fait et font en­co­re per­met de con­ce­voir le bien moral que l’on peut espérer du cinéma mis au ser­vi­ce de l’édu­ca­ti­on. Les sal­les des cinémas po­pu­lai­res reçoi­vent d’or­di­nai­re un pu­blic d’en­fants at­ten­tifs et vi­brants, qui ne craig­nent pas d’af­fir­mer hau­te­ment leur ré-

pro­ba­ti­on pour le mal et leur ap­pro­ba­ti­on pour le bien. Ob­ser­va­teur régu­lier et scru­pu­leux d’un par­ter­re d’en­fants du peu­ple dans un cinéma pro­vin­ci­al, nous n’avons ja­mais vu. jusqu’ici s’y égarer la con­scien­ce en­fan­ti­ne: l’ad­mi­i­a­ti­on des pe­tits va tou­jours à l’honnête héros et leur sym­pa­thie à l’in­no­cen­te vic­ti­me; avec une spon­tanéité qui fait sou­ri­re et ras­su­re, ils crient leurs ju­ge­ments qui, pour s’ex­pri­mer en ter­mes brefs, éner­gi­ques, par­fois réalis­tes, n’en sont pas moins d’ac­cord avec la loi mo­ra­le de notre temps. En un mot. les faits prou­vent que le cinéma peut être un puis­sant in­stru­ment d’édu­ca­ti­on, mo­ra­le. »

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Pas­si­on Vain­cue

Col Gor­don qui meurt vic­ti­me de son in­tempérance, met en garde son fils aîné, Barry, con­tre le pen­chant très vif des Gor­don pour la bois­son; il le sup­plie de lut­ter de tou­tes ses for­ces con­tre la ten­ta­ti­on.

Après la mort de leur père, Barry et Tom ar­ri­vent dans le Mas­sa­chu­setts, chez Nat­ha­niel Beck­man, un vieil ami de Col Gor­don et son exécu­teur tes­ta­men­tai­re. Mu­riel Beck­man, sa fille, est aimée des deux frères; Barry croit que c’est Tom qu’elle aime. Kitty Van Ness, amie de Mu­riel, est d’un avis con­trai­re; elle entre en re­la­ti­ons avec Tom mais le dis­si­mu­le soig­neu­se­ment.

Un in­ci­dent sur­git, met­tant Tom et Mu­riel en danger; ils sont at­ta­qués par un tau­reau fu­ri­eux. Barry leur sauve la vie, mais Mu­riel, croy­ant que c’est Tom qui l’a sauvée, l’em­bras­se. Barry ne peut en sup­por­ter da­van­ta­ge; il quit­te le pays.

Trois ans plus tard, à Paris, où il a cherché en vain f’oubli dans l’orgie, il ap­prend par un jour­nal que Tom — qui avait été envoyé au Maroc par Nat­ha­niel Beck­man — est tombé entre les mains de pil­lards de désert qui exi­gent une rançon pour sa mise en li­berté. 11 cft­ble la nou­vel­le en Amérique en l’adres­sant à Mme Tho­mas Gor­don, car il croit Mu­riel et Tom mariés. A Tan­ger il re­qui­ert l’aide con­su­lai­re, et on lui ac­cor­de toute l’as­sis­tan­ce pos­si­ble. Après plu­si­eurs se­mai­nes d'in­fa­tiga­bles re­cher­ches, il re­tour­ne à Tan­ger pour y ren­con­trer Nat­ha­niel Beck­man, Mu­riel et Kitty qui vi­en­nent d’ar­ri­ver.

Une mois en­co­re se passe sans résul­tat; mais pen­dant ce temps, Barry et Mu­riel s’aperçoi­vent qu’ils s’ai­ment et déci­dent de s’unir le plus tôt pos­si­ble, malgré le re­mords qu’éprou­ve Barry qui croit son frère vi­vant. Le jour du ma­ria­ge on ap­prend par un mot du Con­su­lat que Tom est vi­vant. Par un sen­ti­ment de loyauté, Barry re­tar­de la cérémonie et com­men­ce de nou­vel­les re­cher­ches. Un usu­rier du nom de Kri­him, pour une forte somme, lui donne le moyen d’ar­ri­ver jusqu’à son frère, pour le voir seu­le­ment; mais en route Barry par­vient à cor­rom­p­re ses gar­des qui l’ai­dent à déli­vrer Tom.

Lui-méme est aux pri­ses avec les ma­ro­cains et ne ren­tre à Tan­ger qu’après des longs jours de souf­fran­ce.

Le vieux Kri­him, fu­ri­eux de la fuite de Tom, qu’il con­sidérait comme un riche otage, jure de sc ven­ger de Barry et cher­che à l’em­poi­son­ner. Tl pose de­vant lui Ta bois­son meur­t­rière et se re­li­re. Mais Barry n’y tou­che­ra pas, car il a vain­cu sa fu­nes­te pas­si­on. Af­fai­bli par les ran­données et les pri­va­ti­ons, il s’évan­ouit.

ht c’est dans les bras de Mu­riel qu’il re­prend con­nais­san­ce, Mu­riel qui, à présent, peut l’aimer, car il ne boira plus.

Pri­pi­i­i­nie iln 16 au 21 sij­Mirc i hi­i­pi­i­i­i­ia Viin 16 loi 21 Scui­eiif­cr

AP AP

I. Je NE PEUX PAS VIVRE I. Je NE PEUX PAS VIVRE

SANS AMOUR . . Gabe vche r SANS AMOUR . . Ga­ba­rocT

(Fox-trot) f ' y ox-trot)

2 Fatty Can­di­dat 2. Fatty Kan­di­daat

Vau­de­vil­le en 5 par­ties Blij­spel in 5 dee­len

3. L’Etran­ge valse .... . Yvain 3- L’Etran­ge valse .... . Yvain

4. Fatty Can­di­dat 4- Fatty Kan­di­daat

PAUSE POOS

5. Voy­a­ge en Chine . . . . . Bazin 5- Voy­a­ge en Chine .... Bazin

(Fan­tai­sie) (Fan­ta­sie)

6. PAS­SI­ON VAIN­CUE 6. OVER­WON­NEN DRIFT

Drame en 5 par lits in­ter­prété par Her­bert RAW- Drama in 5 dee­len met Her­bert RAWL­IN­SON

LIN­SON. de hoo'drol.

7. SÉRÉNADE . To­sel­li 7- Se­re­na­de Basin

Vi­o­lon solo: Mr. E. Dir­ge­maus Vi­o­lon solo: Mr E. Di­uge­mans

8. Pas­si­on Vain­cue 8. V Over­won­nen Drift

Se­mai­ne pro­chai­ne à l’oc­ca­si­on de l’ou­ver­tu­re de la sai­son d’hiver le célèbre film de D. w. GRIF­FITH “ La ÏSliC des Rêves ” chef- d’œuvre cinéma­to­grap­hi­que en io par­ties.

Pro­chai­ne­ment les films sen­sa­ti­on­nels 'é Folie <5 i%IB103I8

Loui­se CLAUM.

in­ter­prété par

“ La Vier­ge du Désert ”

avec la célèbre ac­tri­ce Pris­cil­la DEAN dans le rôle prin­ci­pal

Over­won­nen Drift

Col Gor­den, welke als slacht­of­fer zij­ner on­ma­tig­heid sterft, ver­wit­tigd zij­nen oud­sten zoon van de nei­ging der Gordons tot den drank, en smeekt hem zich met al zijne krach­ten tegen deze ver­lei­ding te ver­zet­ten. Na defi dood van hun­nen vader komen Barry en Tom bij eenen ouden vriend van Gor­don, Nat­ha­niel Beek­man, te Mas­sa­chu­setts aan. Ma­riel Beek­man, zijne doch­ter wordt door de twee broe­ders be­mint. Barry denkt dat zij op Tom ver­liefd is, doch Kitty Van Ness is van een ander ge­dacht; zij komt in be­trek­king met Tom maar ver­bergt het zorg­vul­dig.

Op eenen dag zijn Mu­riel en Tom in ge­vaar, zij wor­den door eenen stier over­val­len. Barry redt hun het leven doch Mu­riel den­ken­de dat het Tom is welke haar gered heeft, kust hern. Barry kan dit niet lan­ger uil­li­ou­den en ver­laat de streek. Drie jaar later ver­neemt hij te Pa­rijs dat Tom, welke door Nat­ha­niel Beek­man naar Ma­rok­ko ge­zon­den was, in de woes­tijn door ban­die­ten ge­van­gen ge­no­men is en eene groote som voor zijne vrij­heid ei­schen. Hij zendt het nieuws aan het adres van Me­vrouw Tho­mas Gor­don, den­ken­de dat Mu­riel en Tom ge­huwd zijn. Te Tan­ger roept hij de hulp van den Con­sul in, en na ver­schei­de­ne weken te ver­geefs ge­zocht te bob­ben, keert hij terug naar Tan­ger, waar hij Nat­ha­niel Beek­man, Mu­riel en Killy ont­moet.

Eene maand gaat er voor­bij zon­der uit­slag; ge­du­ren­de dien tijd on­der­vin­den Barry en Mu­riel dat ze el­kan­der be­min­nen. Den dag van het hu­we­lijk ver­neemt men dat Tom in leven is. Uit een ge­voel van eer­lijk­heid ver­daagd Barry hel hu­we­lijk, en be­gint op­nieuw te zoe­ken. Kri­him, eenen woe­ke­raar, geeft hem tegen een som geld het mid­del om bij zij­nen broe­der te ge­ra­ken; hij ge­lukt er in hem te ver­los­sen. Hij zelf is in aan­ra­king met de Ma­ro­ka­nen en komt te Tan­ger slechts na me­nig­vul­di­ge dagen ge­le­den te heb­ben.

Woe­dend dat Tom, welke hij als eenen rij­ken gij­ze­laar aan­zag, ge­vlucht is, zal de oude Kri­him zich op Barry wre­ken, en wilt hem ver­ge­ven. Hij zat het met gift ge­mengd drin­ken voor hem en ver­trekt. Maar Barry zal het niet aan­ra­ken, want hij heeft zijne slech­te drift over­won­nen. Door de ont­be­ring ver­zwakt valt hij in be­zwij­ming, en het is in de armen van Mu­riel dat hij ont­waakt, welke hem nu kan be­min­nen want hij zal niet meer drin­ken.

Im­pri­me­rie «lu Cen­tre. 26. Rem­part Kip­dorp. Anvet

Haai