Programma van 22 tot 26 okt. 1922



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#366

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Pensez

Vous

L’ave­n­ir de sa fa­mil­le est le souci de tout homme de cœur

Si vous ve­niez à mou­rir, dans quel­le si­tu­a­ti­on lais­se­riez-vous votre femme et vos en­fants?

C" d’As­su­ran­ces sur la Vie “U T R EC HT,,

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AGENT GÉNÉRAL POUR LA BEL­GI­QUE DU CÉLÈBRE PIANO

"Au­gust Förster

THE AU­TO­PI­A­NO Kästner & C° L'd

MONTÉ EN MÉTAL

2* Année — N“ 30 — 1922

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Bdi­teui: J. MEU WIS­SEN, rue Char­les De Cos­ter, 10 et 12, Bi­uxel­les. — Téléphone 31Ö78

Pour ce jour, c'est à l'ar­tis­te choi­sie pour être présentée au lec­teur, que nous ‘lais­se­rons la pa­ro­le. Miss Valli, l'étoile déjà célèbre en Eu­ro­pe, et dont l'ap­pa­ri­ti­on à l'écran est tou­jours un succès; la char­mantè et ta­len­tu­eu­se “lea­ding woman,, de « La Tour­men­te », nous dira ici quel­ques sou­ve­nirs de jeu­nes­se et de ses débuts stu­dio.

La meil­leu­re manière de faire faire A un en­fant gâté ce que vous désirez qu’il fasse, est de le lui défen­d­re. Si les Par­ques avai­ent -con­spiré è me ren­d­re folle du théâtre, elles n’au­rai­ent pu mieux agir. iMies pa­rents n’ap­prou­vai­ent point mes goûts et ne trou­vai­ent non plus aucun intérêt au cinéma­to­grap­he. Sa­chant que j’avais tou­jours désiré jouer sur tes plan­ches, ils pensèrent étouf­fer mon désir -en m’en­voy­ant dans un cou­vent où l’étude et

NOT­RES

VE­DET­TE

Vir­gi­nia

\VALLI

les oc­cu­pa­ti­ons oc­cu­pe­rai­ent, pen­Sai­ent-ilev tout mon temps.

En théorie, c’était fort bien, mais* pra­ti­que­ment le moyen fit fail­li­te et ne fit qu’ai­gui­ser mes goûts, au grand dam des bon­nes sœurs! Le cinéma­to­grap­he était na­tu­rel­le­ment in­ter­dit au cou­vent. Avec l'ob­sti­na­ti­on prop­re à notre sexe, plu­si­eurs d'entre mes com­pag­nes, de­vin­rent « toquées du cinéma » et firent comme moi, l’im­pos­si­ble pour s’ap­prop­rier des ma­ga­zi­nes clnéma­to­grap­hi­queis que nous li­si­ons le soir dans nos dor­toirs, tou­tes lumières étein­tes. Les plus cou­ra­geu­ses d’entre nous ca­chai­ent même les pho­to­grap­hies de leurs ac­teurs préférés dans leurs li­vres d’école, tout comme un 'petit ’garçon cache son roman à dix sous, sous la cou­ver­tu­re de son atlas.

Conséquem­ment, la première chose que je fis après avoir quitté le cou­vent à Chi­ca­go, fut de cou­rir à New-York et cher­cher è tra­vail­ler dans un des nom­breux stu­dios du cinéma de Fort Lee. Cette co­lo­nie du film, ce­pen­dant, était presque mirte, et ne pro­dui­s­ait quasi rien.; bien à re­gret, je re­tour­nai à Chi­ca­go et à la mai­son. Mais la chan­ce était pour moi. Le jour de mon arrivée, je vis une réclame de­man­dant das jeu­nes fil­les présen­tant bien pour tra­vail­ler dans la « Mil­wau­kee Stock Com­pa­ny ». Il est pro­ba­ble que je n’avais pas au­tant de ta­lent que je me le fi­gu­rais, mais j’étais cer­tai­ne­ment su­rabon­dam­ment douée de « sans-gêne». Je me présen­tai donc, et, exagérant mes con­nais­san­ces en la matière — con­nais­san­ces tou­tes ima­gi­nai­res d’ail­leurs — je fus ac­ceptée. Je res­tais avec cette com­pag­nie six mois et le virus du cinéma me fut bel et bien in­o­culé à ja­mais!

Après cela, des che­vaux enragés n’au­rai­ent pu me faire quit­ter le monde des stu­dios. I.a sai­son ter­minée, je pris le pre­mier train pour Ho My wood, le pa­ra­dis ter­re­stre de tout être toqué du cinéma. Un vieux fer à che­val était tou­jours mon por­te-bon­heur. Bientôt après j’étais pro­mue première. Je jouai avec F.​ssa-


nay, Metro, Fox et Gol­dwyn. Alors vint la gran­de chan­ce, je fus sacrée «lea­ding woman» dans «L'Orage». Et main­te­nant, après des années d’es­poir et de rêves, on m’offre un con­trat avec l’Uni ver­sai. Je suis cer­tai­ne­ment chan­ceu­se! Vir­gi­nia VALU.

CRI D'ALAR­ME I

Or, on as­su­re que (les droits d’ex­clu­si­vité de l'en­sem­ble des œu vres de Jules Verne vont pas­ser aux mains d’une firme étrangère — améri­cai­ne ou al­le­man­de, on ne sait pas en­co­re!

Jules Verne! Est-il rien de plus français que le genre à la fois ai­ma­ble et grave, sérieux et léger créé par cet écri­vain qui était si bien de chez nous avec tou­tes l'es qua­lités tout en­sem­ble pro­fon­des et su­per­fi­ciel­les de notre race? Jules Verne, c’est le génie français de sci­en­ce, de- réflexi­on et de di­vi­na­ti­on qui se dis­si­mu­le sous la pa­ru­re char­man­te d’un récit plein de fan­tai­sie, de bonne hu­meur et d’agréments pit­to­resques ou spi­ri­tu­els. De­puis l’im­mor­tel « Mi­chel Strogoff » jusqu’aux ou­vra­ges de vul­ga­ri­sa­ti­on sci­en­ti­fi­que tels que « Vingt mille li­eu­es sous les mers », « Cinq se­mai­nes en bal­lon », « Les en­fants du Ca­pi­tai­ne Grant », etc., etc., que d’œuvres pas­si­on­nan­tes et déli­ci­eu­ses! Et comme il nous est cruel de pen­ser que de lour­des mains vont peut-être s’en em­pa­rer, qui sont étrangères à notre goût, à notre es­prit, à notre sen­si­bi­lité!

N’y a-t-il rien à faire pour empêcher ce que, pour notre part, nous n’hési­tons pas’ à con­sidérer comme un véri­ta­ble van­da­lis­me? Et as­sis­te­rons-nous tou­jours im­puis­sants à cette désastreu­se ex­prop­ri­a­ti­on des œuvres les plus ca­ractéris­ti­ques, les plus fa­meu­ses de notre pa­tri­moi­ne littéraire?

(« L'a Cinéma­to­grap­hie Française. »1

À LA " BEL­GA-FILM „

Jac­ques de Ba­ron­ce­Hi a achevé une pe­ti­te comédie sen­ti­men­ta­le, « Amour ».

Il com­men­ce main­te­nant les intéri­eurs de son nou­veau film. « Le Ca­ril­lon de Mi­nuit », que nous avi­ons an­noncé sous le titre: « La Tour du Si­len­ce ». Les extéri­eurs ont été réalisés dans la tour de Ma­ti­nes, sur la grand’-pla­ce d’Alost, à Bru­ges et à Noyon.

« Amour » et « Le Ca­ril­lon de Mi­nuit » sont in­ter­prétés par Maggy Thery. Eric Bar­clay et Sovet. Nous les ver­rons cet hiver.

La mise à la portée de la masse, des théories d’Ein­stein, ne se pou­vait ob­te­nir, ni par la pa­ro­le, ni par l’écrit seuls L'image parle mieux à notre en­ten­de­ment de pro­fa­ne. Et comme cette fa­meu­se théorie est es­sen­tiel­le­ment basée sur le mou­ve­ment, c’est au film- que l’on eut re­cours.

Qua­tre sa­vants s’attelèrent à cette tache et réus­si­rent à poser dans les es­prits des spec­ta­teurs les basés de la théorie Ein­s­lei­ni­en­ne.

Nous avons cru utile d'éclai­rer nos lec­teurs à notre tour, en pu­bli­ant dans ces co­lon­nes le très intéres­sant exposé de Li­o­nel Land­ry, paru dans Cinéa, revue de grand intérêt au point de vue art, décou­ver­te, tech­ni­que et sci­en­ces cinéma­to­grap­hi­ques, en l’il­lu­strant de clichés qu’a bien voulu met­tre à notre dis­po­si­ti­on Al. Dell­nc, le dis­tin­gué di­rec­teur de Cinéa.

Avant d’in­di­quer la 'manière dont les théories d’Ein­stein ont été mises à l’écran, il est in­dis­pen­sa­ble de rap­pe­ler en quel­ques mots

ce que cha­cun est censé sa­voir sur ces théo-

PI­A­NOS RON1SCH

ries, en com­mençant par les expérien­ces qui en ont été l’ori­gi­ne, et tout d’abord par celle d e Mi­chel son.

Cel­le-ci con­cer­ne, on le sait, l’in­flu­en­ce que peut avoir Me mou­ve­ment de la terre sur la vi­tes­se ap­pa­ren­te des ray­ons Lu­mi­neux: un exem­ple fera com­pren­d­re la po­si­ti­on du problème.

(Sup­po­sons deux ob­ser­va­teurs placés à l’avant et a l’arrière d’une péniche amarrée dans un fleu­ve, pa­rallèle­ment à une voie ferrée qui court sur la rive. Con­nais­sant la lon­gueur de la péniche, ils déter­mi­nent, la vi­tes­se des trains, et con­sta­tent no­tam­ment qu'à une cer­tai­ne heure, un train A passe à La­va­nt de la péniche en même temps qu’un train B à l’arrière, et (pie A ar­ri­ve à l’arrière en même temps que B à l’avant; ils -en con­clu­ent, ce qu’ils sa­vent par ail­leurs, que les deux trains ont la même vi­tes­se.

Mais la péniche est mise en mar­che au mo­ment précis où les trains A et B ar­ri­vent res­pec­ti­ve­ment à l’avant et à l’arrière. A. dont le tra­jet croi­se celui de la péniche ar­ri­ve­ra à Carrière avant que B. dont le tra­jet suit celui de la péniche, n’ar­ri­ve à .l’avant.

Au train, su list it lions les ray­ons lu­mi­neux, au yacht la terre en mou­ve­ment dans l’es­pa­ce, mou­ve­ment dou­ble, de ro­ta­ti­on au­tour du so­leil, dont les com­po­san­tes tantôt s’a jou­den et tantôt se re­tran­chent et dont la vi­tes­se .est. par suite es­sen­tiel­le­ment va­ria­ble. Il sem­ble que la différence des vi­tes­ses ter­re­stres d’une époque de l’année à l’autre de­vrait entraîner une va­ri­a­ti­on de la vi­tes­se ap­pa­ren­te des ray­ons lu­mi­neux, c’est sur ce point que porte la célèbre expérien­ce de Mie­hel­son.

La fi­gu­re 1 H-des­sus en in­di­que les dis­po­si­ti­ons schéma­ti­ques de l’expérien­ce, basée sur les prop­riétés d’une pla­que de verre ar­gentée qui reçoit un pin­ceau lu­mi­neux, le di­vi­se en deux fai­sceaux, Tun réfléchi, l’autre réfracté (haut) en­voie ces deux fai­sceaux sur des mi­roirs qui les reflètent (mi­li­eu) les reçoit et les ras­sem­ble çle nou­veau (bas). Des deux

MI­CHEL MAT­THYS

Rue de Stas­sart. BRUXEL­LES Téléphone: X52.92


fai­sceaux l’un mar­che per­pen­di­cu­lai­re­ment à ia di­rec­ti­on de;la terre et n’est donc pas af­fecté par son mou­ve­ment; l’autre dont la mar­che est, sui­vant les épo­ques, de même sens ou de sens con­trai­re à celui du globe, de­vrait être comme pour les train dont il est parlé plus haut —- décalé par rap­port au pre­mier. Or il n’en est rien, et des expérien­ces plu­si­eurs fois répétées con­fir­ment cette ano­ma­lie.

Pour l’ex­pli­quer, doit-on sup­po­ser que la terre entraîne dans son mou­ve­ment l’éther qui ser­vi­rait de mi­li­eu tran­smet­teur aux ray­ons lu mieux? Le phénomène bien connu •de l’aber­ra­ti­on prou­ve le con­trai­re; lorsque des ray­ons lu­mi­neux pénètrent dans le tube d’une lu­net­te qui tour­ne avec la terre (fig. 2, haut), ils con­ti­nu­ent leur tra­jet indépen­dam­ment du mou­ve­ment de la lu­net­te et sans subir d’entraîne­ment en au­cu­ne manière (fig. 2, mi­li­eu), et il en résulte un écart appréci­a­ble entre la di­rec­ti­on où l’on voit l’éto-ile et celle où elle se trou­ve réel­le­ment (fig. 2, bas).

11 faut donc re­non­cer à l’idée de l’entraîne­ment, mais d’au­tres ex­pli­ca­ti­ons sur­gis­sent à l’es­prit. Si la lon­gueur de notre base — le ba­teau' dans l’exem­ple ci-des­sus — se trou­vait va­ria­ble, si par exem­ple le mou­ve­ment

lui fai­sait subir une véri­ta­ble con­trac­ti­on alors il de­viendrait im­pos­si­ble à l’ob­ser­va­teur de con­sta­ter l’effet de ce mou­ve­ment, et ceci ex­pli­que­rait l’expérien­ce de Mi­chel-son.

La fi­gu­re 3, il­lu­s­tre cette hy­pothèse, qui est celle de’ Lo­rentz, en mon­trant un so­li­de qui subit des apla­tis­se­ments crois­sants sui­vant qu’il met un temps plus ou moins con­sidérable à fran­chr un es­pa­ce déter­miné. Si étran­ge qu’elle fût, cette con­cep­ti­on a dominé dans la sci­en­ce jusqu’à ce qu’elle fut rem­pacée par cel­les d’Ein­stein.

Ce der­nier, avec Min­kow­ski, in­troduit une consdéra­ti­om nou­vel­le basée sur une no­ti­on har­die de la va­leur sci­en­ti­fi­que du temp T Quand nous vou­lons déter­mi­ner les re­la­ti­ons de deux phénomènes, nous les défi­nis­sons par leur in­ter­val­le dans l’es­pa­ce, ex­primé au moyen de trois nom­bres cor­res­pon­dant aux trois di­men­si­ons, et par leur in­ter­val lie dans te temps, cha­cu­ne de. ces me­sures — es­pa­ce et temps — pa­rais­sant ap­par­te­nir à un do­mai­ne par­ti­cu­lier, impénétra­ble.

( Voir suite pope 70.)

Au cours d’un ar­ti­cle paru dans nos pages, présen­tant Ru­dolph Va­len­ti­no au lec­teur, nous avi­ons déjà donné un aperçu de ce que se­ra­jt la belle oeu­vre de Ge­or­ges Melf­ord. Va­len­ti­no y joue, en effet, le rôle prin­ci­pal, avec pour par­te­nai­re la belle et sculp­tu­ra­le Agnès Ayres, déjà « lea­ding woman » dans Le Cœur nous trom­pe et Les Af­fai­res d'Ana­to­le.

Est-il be­soin de re­di­re ici ce scénario, dont

l’ac­ti­on se situe « au Pays de la Soif », parmi la splen­deur des décors de mi­ra­ge, et si loin de nous. Oc­ci­den­taux, que l’on conçoit qu’entre l’im­men­sité du désert d’or, et l’im­men­sité d’un ciel uni­formément bleu, s'évan­ouis­sent les con­ven­ti­ons de notre monde ci­vi­lisé...

Et là, c’est la ren­con­tre de deux vo­lontés, — l'une, blon­de fille d'Al­bi­on, ca­pri­ci­eu­se, riche et désirée; l’autre. Orien­tal raf­finé, beau comme un

Pi­a­nos FEU­RICH

MI­CHEL MAT­THYS —-—

16, Rue de S tassa rt, BRUXEL­LES Téléphone: 152.92


jeune dieu, et dont grand est l'as­cen­dant sur lui comme sur son en­tou­ra­ge.

Au cours d'une lo­te­rie, dont les prix étai­ent des fem­mes. Diana Mayo s’est in­tro­dui­te dans la salle de jeu, in­ter­di­te aux Europ iens. Mais le Cheik — le maître — l'a décou­ver­te, j 1 sera son maître. Et, malgré la fuite de la jeune fet'nr e; ces deux êtres, que sépa­rent race et croyan­ces, idéals?t édu­ca­ti­on, se re­trou­veront, don­neront libre cours à leur amour.

Car le Cheik a at­ta­qué la ca­ra­va­ne dont fai­sait par­tie la fu­gi­ti­ve; il en fera sa fa­vo­ri­te, malgré ses premières répul­si­ons. Son pro­jet est pour­tant con­tre­carré par un Français; le chef orien­tal, sur les in­stan­ces de son ami, rend la li­berté à sa cap­ti­ve, mais ce n’est que pour la voir tom­ber aux mains d’un pi’’ 'rd cruel. Enf- le Cheik Ah-

,e proie pre'

med peut ravir à ces h .ns bru­ta­les i

ci­eu­se... Mais, blessé lui-même, notre héros ne se re­con­naît plus de droits de conquête sur la belle Européenne. Ces sen­ti­ments che­va­le­resques, c’est à son as­cen­dan­ce qu’il les doit: Ahmed n’est autre, en effet, qu’un Européen ara­bisé qui hérita des biens de son père adop­tif. Pour­tant, libre à présent, c’est de toute sa vo­lonté et de . tout son amour que Diana s'of­fri­ra à son sau­veur, à son maître, et ac­cep­te­ra d’être sa com­pag­ne.

Le Désert, cadre idéal pour la présen­ta­ti­on de ca­ractères, de pas­si­ons et de rêves! Faut-il s’éton­ner que

Elle est belle et fière, cette pensée de la femme d’Eu­ro­pe, qui, con­train­te, se re­fu­se, et, libéréé, con­sent à lais­ser par­ler son cœur. Et le ca­ractère d’Ahmed n’est pas moins élevé: il sait ju­gu­ler sa pas­si­on, plutôt que d’im­po­ser sa vo­lonté à l’être aimé; et cela sous des cieux tor­ri­des, dans une at­mos­phère lour­de de par­fums et de vo­lupté, comme celui des oasis ver­doy­an­tes, im­men­ses fleurs dans l'im­men­sité ar­den­te du bled!


10 de­puis Vi­s­a­ges voilés... Ames clo­ses, de­puis L'At­lan­ti­de, des réali­sa­teurs aient com­pris les res­sour­ces qu'of­frent le Pays de la Soif? Je ne sais ni ne veux sa­voir si ces scènes ont été vrai­ment tournées au désert, ni si ces gour­bis, ces ten­tes, ces pa­lais, sont truqués.

L’en­sem­ble sa­tis­fait: il y a des ta­bleaux d’une in­di­ci­ble sérénité, tel celui final où, es­cla­ve de son amour, la femme a vain­cu sa pu­deur, sa fierté, et s’offre à son maître adoré; il y a des che­vauchées

et vi­brer intéri­eu­re­ment au ryth­me puis­sant des pas­si­ons soulevées.

Est-ce parce que, comme toute pro­duc­ti­on améri­cai­ne qui se res­pec­te, une pu­bli­cité sa­van­te a en­touré la nais­san­ce de cette oeu­vre? Est-ce parce que le film co­lo­ni­al est à la mode? Est-ce parce que les noms des deux ar­tis­tes en ve­det­te en fa­ci­litèrent la présen­ta­ti­on, que cette belle fresque connaîtra le succès? Non... sa réus­si­te peut avoir par­tiel­le­ment pour base ces rai­sons, mais son plus

ga­lo­pan­tes, des per­spec­ti­ves de ten­tes, des éten­dues déser­ti­ques, qui défient toute de­scrip­ti­on; il y a, enfin, le jeu si émo­ti­on­nant des ar­tis­tes, — et même de cer­tains rôles re­con­dai­res — qui nous font vivre

grand mérite est d’être une oeu­vrj par­fai­te­ment con­di­ti­onnée au point de vue tech­ni­que, ma­gi­stra­le­ment conçue, et in­ter­prétée avec un con­stant souci d’art, d’émo­ti­on et .de beauté! MAR­NIX.

Ein­stein au Cinéma

(Suite, voir page 5)

Min­kow­ski et Ein­stein con­sidèrent que c’est là une er­reur; que l’élément in­va­ria­ble, l’in­ter­val­le d’uni­vers -est sus­cep­ti­ble de com­por­ter, pour des ob­ser­va­teurs animés de mou­ve­ments différents, des ex­pres­si­ons mul­ti­ples dans lesquel­les la part de l’Es­pa­ce et celle du Temps seront va­ria­bles.

Soi­ent -deux faits qu’un oh­ser­va­te-ur im­mo­bi­le con­sidère comme séparés par une se­con­de de temps et 300,000 km. d’es­pa­ce; à un ob­ser­va­teur animé d’une vi­tes­se égaie à ce der­nier chif­f­re — celle de la lumière — les deux faits ap­pa­raîtront si­mul­tanés, le fac­teur temps dis­pa­raîtra -de l'équa­ti­on, le fac­teur es­pa­ce sera mo­di­fié en conséquen­ce; il en résul­te­ra une ex­pres­si­on -différente de da. première et ce­pen­dant équi­va­len­te. La con­trac­ti­on de Lo­renz sub­sis­te donc, non comme une défor­ma­ti­on que 'su­bi­r­ai­ent réel­le­ment les ob­jets -en mou­ve­ment, -mais comme une ap­pa­ren­ce sous la­quel­le l'ob­ser­va­teur ne sau­rait se dis­pen­ser de les voir.

On sai­sit l’extrême -dif­fi­culté qu’il y av-ait à il­lu­strer cinéma­ti­que­me-nt de tel­les théories et de cet-t-e il­lu­stra­ti­on, comme des théories el­les-mêmes, le présent ar­ti­cle ne peut don­ner qu’un très su­per­fi­ciel aperçu. Il suf­fira néan­moins à faire juger du ca­ractère de l’œuvre en­tre­pri­se, de la manière dont elle a été com­pri­se et réalisée, et du très réel intérêt qu’elle présente. -Li­o­nel LAND­RY.

Ana­sta­sie

L’Ana­sta­sie est de tous les pays: la vieil­le darne aux grands ci­se­aux est cos­mo­po­li­te! Il y a la Cen­su­re ja­po­n­ai­se, la Cen­su­re améri­cai­ne, la Cen­su­re ca­na­di­en­ne, la Cen­su­re française, la Cen­su­re belge; quand nous se­rons à cent... sûr que la liste n’en sera pas clo-se: Ana­sta­sie do­mi­ne le monde. Il se­rait exagéré de dire qu’elle est in­u­ti­le; il -se­rait in­jus­te de préten­d­re qu’elle est tou­jours in­tel­li­gen­te. Elle a assez de pro­tec­teurs of­fi­ciels — pour la dé-

Ar.​astasie, dite “ Contrôle

fen­d­re — pour que les a-rti-stes, en général, -et le monde du cinéma en par­ti­cu­lier, aient le droit de sou­te­nir qu’elle est par­fois ab­sur­de.

L'In­spec­teur

On sait les exagéra­ti­ons qu’elle a com­mi­ses chez -nou-s, et -ses mesqui­ne­ries, et ses in­conséquen­ces. Les or­ga­nes de la pre-sse cinégra-phi­que (dont Ciné-Re­vue) en ont far* res­sor­tir le-s ca­pri­ces, par­fois coûteux aux lou­eurs et aux ex­ploi­tants. I.’his­toi­re de ses fan­tai­sies rem­pli­rait un vo­lu­me, dont -on em­prun­te­rait lés cha­pit­res à (’his­toi­re an­ec­do­ti­que de tous les pays où le cinéma -a fait'son che­min — c’est-à-dire, re­con­nais son s-le, par le monde en­tier. Mais les arrêts d’Auasta­sie — la­quel­le Vieil­le Dame exer­ce chez -nous, d'ail­leurs, plutôt un contrôle qu’une cen­su­re — s’ils sont par­fois sévère-s, sont jus­tes: les deux -di­rec­teur d’un cinéma à An­vers en sont une des dernières preu­ves: pour­sui­vis -de­vant, le tri­bu­nal de po­li­ce -d’Anv-ers p-o-ur in­frac­ti­on à la loi sur la cen­su­re en matière cinéma­to­grap­hi­que, ils ont été con­damnés cha­cun -à une amen­de de 15 fran­cs. Le 18 mai der­nier un in­spec­teur était entré dans leur éta­blis­se­ment et avait con­staté qu’m y don­nait -un film non cen­suré. Alors l’in­spec­teur avait, par com­pen­sa­ti­on sans doute, cen­suré les deux di­rec­teurs — et le juge avait «'cor­rob­oré », comme on dit dans 1’ « Et­in­cel­le ».

Bri­ga­dier... avez-vous rai­son?

- La nou­vel­le régle­men­ta­ti­on de la cen­su­re cinéma­to­grap­hi­que en Fran­ce aura -ceci -de bon qu’elle met­tra les di­rec­teurs de cinémas pro­vin­ci­aux à l’abri des fan­tai­sies ad­mi­ni­stra­ti­ves. Sou­vent un maire, de sa prop­re au­to­rité, se per­met­tait d’in­ter­di­re lu pro­jec­ti­on -d’un film, alors que cette pro­jec­ti­on était ad­mi­se sur tout le reste du ter­ri­toi­re. Il se pas­sait quel­que­fois des scènes inénar­ra­bles. L’été -der­nier. un bri­ga­dier -de gen­dar­me­rie vint trou­ver le prop­riétaire d’un cinéma am­bu­lant qui -don­nait des représen­ta­ti­ons dans les vil­la­ges d’un dépar­te­ment du cen­tre -de la Fran­ce et lui tint ce lan­ga­ge ahu­ris­sant:

« Il y a dans votre pro­gram­me une his­toi­re dont la fin est cho­quan­te. Vous allez la mo­di­fier. sans quoi j’in­ter­dis la représen­ta­ti­on.»

[ 1010-PlU­OS DUCft­NO­LA FEOtiÈT 16, Rue de Stas­sart, BRUXEL­LES Téléphone: 152.92


12 On ne par­vint pas à faire com­pren­d­re au brave pan­do­re qu’il était im­pos­si­ble de chan-ger quel­que chose à ce film. Le représen­tant de l’au­to­rité ne vou­lut rien en­ten­d­re et le

Bri­ga­dier... avez-vous rai­son?

cinéma am­bu­lant dut trans­por­ter ses pénates ail­leurs. Il avait dû fer­mer il­li­co sa boîte... â cause de Pan­do­re.

Ils en ont aussi... en An­g­leter­re

La cen­su­re an­glai­se ex­pli­que ses in­ter­dits au moyen d'ar­gu­ments phi­lo­so­p­hi­ques... avec le motif. « Il y a de­puis la gu­er­re dit un ju­ge­ment récent — une ner­vo­sité générale qu’il est in­u­ti­le de sur­ex­ci­ter par des spec­ta­cles de cruauté et de ter­reur. » La ner­vo­sité con­statée chez les An­glais n’est pas spéciale à nos voi­sins. Kl le exis­te chez nous aussi. Et c’est pour­quoi, comme le con­sta­te un confrère, la généralité du pu­blic vent ou des émo­ti­ons for­tes ou du gros rire. La psy­cho­lo­gie nuancée, lu de­mi-tein­te ne le sa­tisfont plus... Et la cen­su­re londo­ni­en­ne in­ter­dit des pièces qu’elle juge trop réalis­tes... pour notre époque si réalis­te el­le-même.

Une ligue sous les ver­rous

Il est évi­dent qu’un spec­ta­cle aussi uni­ver­sel que le cinéma — et dont la clientèle en­fan­ti­ne est im­por­tan­te (une récente enquête faite aux Etats-Unis sur lia fréquen­ta­ti­on des cinémas par les en­fants a établi que sur 3.000 en­fants, 87 p. c. al­lai­ent au cinéma une fois par se­mai­ne et une pro­por­ti­on assez gran­de une fois par jour) — doit être régle­menté. .'.Mais les défen­seurs que la mo­ra­le se donne sont par­fois sur­pris en bien étran­ge pos­tu­re. L’hi­is­toâire la plus amu­san­te est celle de cette ligue qui s’était con­sti­tuée à l’ini­ti­a­ti­ve de trois per­son­nes armées de lis­tes de Sou­s­crip­ti­on. K’actL vite de cette ligue:se borna à en­cais­ser trent( cinq mille fran­cs et tes trois mo­ra­li­sa­teurs ont été con­damnés par le tri­bu­nal cor­rec­ti­on­nel de iBuxel­les à qua­tre, deux et un ans de pri­son pour es­cro­que­rie.

.Mo­ra­li­sa­teur, cen­su­re-toi d’abord toi-même!

« Tou­tes les scènes sug­ges­ti­ves et im­mo­ra­les, toute mo­que­rie du ma­ria­ge, tou­tes vues représen­tant des scènes de vice et de crime, les scènes ma­ca­bres ainsi que les scènes d’exécu­ti­on, les scènes in­ju­ri­eu­ses pou­vant por­ter Om­bra­ge au pa­tri­otis­me, le di­vor­ce ou les en­cou­ra­ge­ments au di­vor­ce comme moyen de dis­soud­re les liens du ma­ria­ge, l’usage des armes à feu. des poig­nards et de la dy­na­mi­te au point de vue cri­mi­nel » sont in­ter­dits de par la Com­mis­si­on de Cen­su­re de la pro­vin­ce de Québec. Ca­na­da, après avoir dressé une liste complète des cas d’in­ter­dic­ti­on — qu’il ne siérait pas tout de même d’ap­pli­quer avec ri­gueur, car une revue améri­cai­ne prou­vait dernièrement qu’en ce cas. au­cu­ne piéc( n’ob­tiendrait le visa. Une cer­tai­ne in­dul­gen­ce

— dit le sévère régle­ment ca­na­dien lui-même

— est re­com­mandée aux cen­seurs dans l’ap­pli­ca­ti­on de ce « Standard ». en ce qui re­gar­de no­tam­ment l’exa­men des comédies pour le­quel on devra se rap­por­ter sur­tout au bon ju­ge­ment.

Le bon ju­ge­ment: voilà ce qu’on de­man­de à Ma­da­me Ana­sta­sie. et voilà ce que nous es-_ pérons qu’elle aura chez nous.

Le cinéma­to­grap­he dans les écoles... de Paris.

Le Con­seil mu­ni­ci­pal de Paris vient d’in­vi­ter l’ad­mi­ni­stra­ti­on à trai­ter avec la « Coopéra­ti­ve de l’En­seig­ne­ment par Je cinéma­to­grap­he » en vue de l'or­ga­ni­sa­ti­on de deux séances cinéma­to­grap­hi­ques dans soixan­te-dix-huit écoles de la ville de Paris, choi­sies à rai­son d’une par quar­tier.

Par­fait!

Mae MUR­RAY

Elle est blon­de et pâle. Ses grands yeux de poupée tour à tour can­di­des et séduc­teurs, don­nent une flam­me de vie à sa beauté presque en­dor­mie! Son corps har­mo­nieux ne peut se

«L’Homme qui as­sas­si­na», «Le Loup de den­tel­le» et «L’Idole d’Ar­gi­le », où son in­ter­préta­ti­on re­mar­qua­ble mon­tre de Mae Mur­ray n’est pas seu­le­ment une adep­te de l’art chorégrap­hi­que, mais en­co­re une des meil­leures ac­tri­ces d’écran. Dans cette dernière pro­duc­ti­on Mae Mur­ray n’ine­a­me-t-el­le pas par­fai­te­ment l’in­no­cen­ce dupée; à cer­tai­ne scène, elle a même ac­quis quel­ques qua­lités d’ingénuité puérile la rap­pro­chant de Mary Pick­ford: poupée aux yeux de por­ce­lai­ne, elle sem­ble ra­jeu­nir dans ses rôles d’ndo­ra­ble ga­mi­ne.

Cette pe­ti­te per­son­ne (1 m. 60) bien que légère (58 kg.) a su as­su­mer une « lour­de » tâche et acquérir entière li­berté pour la réa-de ses films; elle a fondé les « Tif-ny Pro­duc­ti­ons », et a choi­si comme met­teur en scène M. Ro­bert Léonard, son mari ac­tu­el; je dis «ac­tu­el», car avant d’ètre Mistress Léonard, Miles Mur­ray fut mariée deux fois, mais comme elle ha­bi­te New-York, qu’elle est Améri­cai­ne, dan­seu­se et ve­det­te à l’écran, il est fort ad­mis­si­ble que ses élans ma­tri­mo­ni­aux ne se bor­nent pas au chif­f­re 3.

Celle qui in­ter­prète avec tou­tes ses res­sour­ces de grâce et de compréhen­si­on ar­tis­ti­que, « Pe­a­cock May », œuvre que nous vîmes il y a une huit­ai­ne à Bruxel­les, au cours d’une représen­ta­ti­on de Au­bert, sem­ble avoir donné dans cette dernière œuvre la complète me­sure de son ta­lent. En at­ten­dant qu’elle ap­pa­rais­se aux spec­ta­teurs anxieux dans son in­car­na­ti­on du Paon, voici une photo qui en dira plus long que vingt pages de texte, sur la beauté et les at­ti­tu­des pho­togéni­ques de cette prin­ces­se aimée de stu­dios ca­li­for­niens.

Alice LIBFîY.

Mae Mur­ray dans Au Paon.

mou­voir que par ryth­me chorégrap­hi­que: pas un pas, pas un geste, rien sans danse!

Elle danse toute, ses ac­ti­ons s’ac­com­plis­sent en dan­sant,, ses yeux mo­bi­les dan­sent sous les lar­ges paupières. Sa pa­ro­le danse sur ses lèvres et son coyps trad­uit le ryth­me qui berce son âme.

La grâce, la svel­tes­se et la fraîcheur sont trois prêtres­ses aux pieds de cette di­vi­nité.

Si elle est par­fai­te de corps, elle l’est au­tant de jeu. Nous l’avons admirée (et peut-être adorée!?) dans Li­li­a­ne, son tri­omp­he; nous la pour­sui­vons du même en­thou­si­as­me dans

L’écran moyen d’iden­ti­fi­ca­ti­on.

Soixan­te sol­dats ca­na­diens ont perdu la mémoire par suite de bles­su­res de gu­er­re. Les moy­ens ha­bi­tu­els d’iden­ti­fi­ca­ti­on n’ayant donné aucun résul­tat, on vient d'avoir re­cours à l’écran. Tous les cinémas du Ca­na­da pas­seront le port­rait filmé de ces mal­heu­reux si tri­ste­ment mutilés et l’on espère tou­cher ainsi la po­pu­la­ti­on entière afin d’ai­guil­ler les re­cher­ches.

Une Po­lo­nai­se dans le stu­dio ca­li­for­nien

Pola Negri, l’ex-étoile du film al­le­mand, engagée par le Pro­du­cer Lasky, vient d’ar­ri­ver à New-York à bord du « Ma­jestic ». Elle a com­mencé à tour­ner immédia­te­ment dans les stu­dios de Long-Is­land, sous la di­rec­ti­on du met­teur en scène français Ge­or­ge Fitz-mauri­ce. R. M.


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lave le linge sans déchi­rer un seul fil, sans aucun méca­nis­me intérieur pou­vant en­dom­ma­ger les tis­sus.

Pas de bil­les, pas de res­sorts, pas de rou­leaux.

L’eau de savon est chassée à avers le linge de gau­che à droi­te, de droi­te à gau­che, du mi­li­eu vers les côtés et de bas en haut.

Le la­va­ge ne de­man­de que six mi­nu­tes. Plus de cui­s­son néces­sai­re. La ma­chi­ne est mise en mou­ve­ment par son prop­re poids.

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La Bour­se of­fi­ciel­le du Tra­vail de l'ar­ron­dis­se­ment de Bruxel­les, sous le contrôle du mi­nistère de l'In­du­strie et du Tra­vail, vient d'in­sti­tu­er, d’ac­cord avec les di­rec­teurs de spec­ta­cles et la Fédéra­ti­on des Em­ployés et Ou­vriers du Spec­ta­cle, une Bour­se pa­ri­tai­re ayant pour objet de ser­vir d’in­termédiai­re le plus rapi­de­ment et le plus éco­no­mi­que­ment pos­si­ble entre les di­rec­teurs de 'spec­ta­cles, théâtres, cinémas, mu­sic-halls, etc,, et les em­ployés et ou­vriers de la pro­fes­si­on.

La Com­mis­si­on pa­ri­tai­re a été in­stallée •of­fi­ciel­le­ment le 30 sep­tem­bre, par M. Jean Pla-det, prési­de­nt de la Bour­se of­fi­ciel­le du Tra­vail. Elle fonc­ti­on­ne­ra sous la prési­de­n­ce de

M. Fer­nand Ber­nier, é che vin des fi­nan­ces et des régies 'de la com­mu­ne de Saint-Gil­les, et est com­posée comme suit:

.M. Jean Van Glub­be­ke, di­rec­teur du théâtre de la Mon­naie; M. Luc Mal­per­tuis, prési­de­nt du Con­seil d’ad­mi­ni­stra­ti­on du Pa­lais d’Eté; (M. 'Henri M oriel, di­rec­teur des Eta­blis­se­ments V$in Goit­sen­ho­ven (cinémas); IM. Pier­re Schlos­ser, ou­vrier élec­tri­cien; M. Fer­nand Go­vaert, chef Ope­ra­teur; M. Henri Fats, ma­chi­nis­te.

Les ser­vi­ces de la Bour­se pa­ri­tai­re du Spec­ta­cle, qui fonc­ti­on­neront à dater du 16 oc­to­b­re pro­chain, sont ab­so­lu­ment gra­tuits.

Les 'gui­chet, pour les de­man­des et les of­fres d’em­plois, sont ou­verts tous les jours non fériés, de 8 à 12 heures et de 14 à 17 heures, sauf le sa­me­di, de 8 à 13 heures, 65, rue du Midi, à Bruxel­les. (Com­mu­ni­qué.),.

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Le rapi­de des Ab­ruz­zes em­por­tait à toute vi­tes­se la de­mi-mon­dai­ne Gaby Prin­temps, qu’ac­com­pag­nait par in­sig­ne fa­veur, son éter­nel sou­pi­rant André Max. En tra­ver­sant ces contrées sau­va­ges, la ca­pri­ci­eu­se Gaby éprou­va le désir de vi­si­ter Scan­no, vieux vil­la­ge ayant con­servé les ha­bi­tu­des et les mœurs des temps passés. A la gran­de sur­pri­se d’André, Gaby des­cen­dit pen­dant l’arrêt à peine sen­si­ble du train dans cette lo­ca­lité, con­seil­lant à son sou­pi­rant de con­ti­nu­er seul le voy­a­ge. A Scan­no, Gaby ren­con­tre­ra Ro­bert Lan­drier qui ha­bi­te le vil­la­ge avec son père et sa mère. Eile éprou­ve­ra pour lui un sen­ti­ment nou­veau, celui de l’amour, et Ro­bert se sen­ti­ra attiré par la beauté, l’élégance de cette jeune femme. Pour elle il aban­don­ne­ra sa fa­mil­le, sa fiancée Hélène. La pre­n­ant pour une veuve d’une par­fai­te mo­ra­lité, son amour sera pro­fond. Ils goûteront ainsi une bon­heur sans mélange jusqu’au jour où le père de Ro­bert, ayant ap­pris par ha­sard la véri­ta­ble con­di­ti­on de cette femme qui lui avait dérobé l’af­fec­ti­on de son fils, dévoi­le­ra son passé à Ro­bert et lui bri­se­ra son idole. Une ex­pli­ca­ti­on poig­nan­te s’en sui­vra. Gaby avou­e­ra l’avoir trompé, mais elle Ta fait parce qu’elle l’aime, parce qu’elle a cru avoir le droit d’aimer comme les au­tres fem­mes. La pas­si­on l’em­por­te­ra chez Ro­bert sur la rai­son. Il pren­dra dans ses bras celle qu’il adore malgré tou­tes les tares d’un passé que tant de gens con­nais­sent et .que nul ne peut ef­fa­cer- Mais Gaby com­pren­dra qu’elle n’a pas le droit d’aimer et que ja­mais Ro­bert n’aura le cou­ra­ge de se séparer d’elle. Gaby ac­com­pli­ra donc son de­voir en aban­don­nant Ro­bert après avoir prévenu son père, qui ar­ri­ve­ra à temps pour le con­so­ler et l’empêcher de la mau­di­re.

- ZOOL­OGIE CI­NE­MA

Pri­pi­i­i­i­i­ie Un 22 ait 2D oc­to­b­re

1. Mar­che de Boc­ca­ce

Con­fu­si­on d’iden­tité

in­ter­prétée par Jac­kie

Comédie en Saun­ders.

4 part.

La Tosca....G. Puc­ci­ni

(Fan­tai­sie)

4. CON­FU­SI­ON D’IDEN­TI­TE

5. Lo­hen­grin .... R. Wag­ner

(In­tro­duc­ti­on 3e acte et chœur des fiançail­les)

Gaby Prin­temps

Comédie dra­ma­ti­que en 6 part, avec Maria JA­CO­BI­NI dans le rôle prin­ci­pal

Vi­o­lon solo: Mr. E. DIN­QE­MANS j

8. GABY PRIN­TEMPS

Pro­gram­ma van 22 im 2D Ok­to­ber

1. March uit Boc­ca­ce

F. v. Suppe

tlen­zel­vig­heids­ver­war­ring

Tco­neel­spel in 4 d. met Jac­kie Saun­ders in de hoofd­rol.

La Tosca

(Fan­ta­sie)

G. Puc­ci­ni

4. EEN­ZEL­VIG­HEIDS­VER­WAR­RING

Lo­hen­grin .... R. Wag­ner

(In­lei­ding 3e akt en ver­loo­vings­koor)

Gaby Prin­temps

Dra­ma­tisch tooneel­spel in 6 d. met Maria JA­CO­BI­NI in de hoofd­rol.

Her­in­ne­ring . . Viool solo: Hr. E.

... Fr. Drdla DIN­QE­MANS.

8. GABY PRIN­TEMPS

Se­mai­ne pro­chai­ne à l’oc­ca­ti­on de la TOUS­SAINT di­man­che 29 oc­to­b­re à 3 et 8 h. lundi 30 à 8 h., mer­cre­di 1 et jeudi 2 no­vem­bre à 8 h pro­gram­me sen­sa­ti­on­nel

Shir­ley Mason dans ’’Ja­net­te, poupée chi­noi­se”

Su­per­be comédie dra­ma­ti­que en 5 par­ties

A la Conquête du Cer­vin par la Neige et la Tempête

Une œuvre uni­que et gran­di­o­se en 4 par­ties

Gaby Prin­temps

De snel­trein der Ab­ruz­zen voer­de Gaby Prin­temps, door haren eeu­wi­gen aan­bid­der André Max ver­ge­zeld, mede. Met deze wilde stre­ken te door­trek­ken, kreeg de ei­gen­zin­ni­ge Gaby lust om Scan­no, een oud dorp welk de ge­woon­ten en zeden van het ver­le­den be­hou­den had, te be­zoe­ken. Tot groote ver­won­de­ring van André stap­te Gaby in. deze plaats af, hem zeg­gen­de van al­leen de reis te ver­vol­gen. Te Scan­no zal Gaby Ro­bert Lan­drier ont­moe­ten welke daar met vader en moe­der woont. Zij zal voor hem de ge­voe­lens der lief­de koes­te­ren en Ro­bert zal door de schoon­heid dezer jonge vrouw aan­ge­trok­ken wor­den. Voor haar zal hij zijne fa­mi­lie en zijne ver­loof­de, Hélène, ver­la­ten. Haar voor eene on­be­ris­pe­lij­ke-we­du­we ne­men­de, zal zijne lief­de diep­zin­nig zijn. Zij leven alzoo ge­luk­kig tot den dag dat de vader van Ro­bert den wèrke­lij­ken stand der vrouw, welke hem de ge­ne­gen­heid van zij­nen zoon ont­no­men had, ver­neemt en hem haar ver­le­den be­kend maakt. Eenen hart­roe­ren­den uit­leg is er het ge­volg van. Gaby be­kent dat zij hem be­dro­gen heeft, maar zij heeft het ge­daan omdat zij hem be­min­de, en zij het recht had te be­min­nen zooals de an­de­re vrou­wen. Bij Ro­bert zal de lief­de het op de rede win­nen. Hij zal die welke hij be­mint in zijne armen op­ne­men, niet­te­gen­staan­de haar slecht ver­le­den. Maar Gaby ver­staat dat zij het recht niet heeft te be­min­nen, en dat Ro­bert nooit den moed zal heb­ben haar te ver­la­ten. Zij zal dus haren plicht doen en Ro­bert ver­la­ten, na zij­nen vader ver­wit­tigt te heb­ben, welke juist bij tijds zal komen om hem te troos­ten en te be­let­ten haar te ver­vloe­ken.

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