Programma van 10 tot 14 dec. 1922



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#352

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Pensez-

Vous

L’ave­n­ir de sa fa­mil­le est le souci de tout homme de cœur •

Si vous ve­niez à mou­rir, dans quel­le si­tu­a­ti­on lais­se­riez-vous votre femme et vos en­fants?

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ßes cJo­lies ßtfo­des

de Mart's

Toute la mode en 24 pages ri­che­ment il­lu­strées des plus beaux modèles de Paris, Lond­res et New-York: voilà ce que nous offre Les Jo­lies Modes, le bel album men­su­el édité par la mai­son J. Felix, de Bruxel­les.

Disons sur­tout l’élégante sim­pli­cité de ces 100 modèles, se dis­tin­gu­ant aussi par le goût et le sens pra­ti­que qui présidèrent à leur éla­bo­ra­ti­on. Dans ce choix de man­teaux d’été et de tail­leurs, de robes de soirée, de pro­me­na­de ou d’intérieur, de cha­peaux de tou­tes for­mes et de tou­tes nu­an­ces, de toi­let­tes de jeu­nes fil­les et d’en­fants, d’élégan­tes lin­ge­ries, enfin dans cet as­sem­bla­ge choi­si de tout ce qui est création des meil­leurs cou­tu­riers, mo­dis­tes et lingères, nos lec­tri­ces sauront trou­ver ce qui s’har­mo­ni­se le mieux avec la per­son­na­lité de cha­cu­ne.

Les Jo­lies Modes ai­dent la femme de Bel­gi­que à se parer, à se faire aimer, à plai­re.

Get album se vend 1 fr.50, qu’il suf­fit d’en­voy­er par man­dat-pos­te à l’adres­se ci-join­te:

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2« Année. — N° 3T. — 1922.

Edi­teur: J. MEU WIS­SEN, rue Char­les De Cos­ter, 10 et 12, Bi­uxel­les. — Téléphone 31678

Ne pas en­co­re être au seuil de la tren­tai­ne, et comp­ter déjà parmi les « vétérans » dans le per­son­nel ar­tis­ti­que d’une gran­de mai­son d’édi­ti­on de films tel que Pa­ra­mount, c’est un hon­neur qui ne se­rait point du goût de main­te pe­ti­te ve­det­te de chez nous; car parmi la jeu­nes­se fémi­ni­ne qui s’adon­ne au Ben­ja­min des Arts, on n’aime point faire connaître son âge, per­suadé, sem­ble-t-il, qu’une étoile de ciné a le de­voir de res­ter tou­jours aux alen­tours de vingt prin­temps...

Quoi qu’il en soit. Miss Clay­ton est une beauté fort prisée par les met­teurs en scène d’ou­tre-At­lan­ti­que, au­tant pour ses traits pho­togéni­ques que pour son ta­lent très per­son­nel. C’est pen­dant la période d’évo­lu­ti­on du cinéma, il y a quel­que dix ans, quel­le passa au stu­dio; c'est en jou­ant la comédie The Coun­try Boy que notre gra­ci­eu­se héroïne at­ti­ra l’at­ten­ti­on des met­teurs en scène de cinéma. Et peu de temps après, on la voy­ait évo­lu­er à l’écran.

Pen­dant ses trois premières années de cinéma. Miss Clay­ton parut dans seize grands films. Mais les deux œuvres qui con­tri­buèrent le plus à faire apprécier Ethel Clay­ton sous son vrai jour de gran­de étoile fu­rent: Le grand Par­ta­ge et Les Dol­lars et la Femme. Ce der­nier film fut mis en scène par le re­gretté Jo­seph Kauf­man, qui fut un met­teur en scène fa­meux de « Pa­ra­mount », et dont Ethel Clay­ton est la veuve.

Voici ce qu’écri­vait d’elle un de nos confrères de la pres­se de New-York:

« Miss Clay­ton est d’une beauté re­mar­qua­ble, elle est âgée de 28 ans, me­sure 1 m. 67 et pèse 65 ki­logs. Elle a une che­ve­lu­re blond doré, d’im­men­ses yeux bleus et elle eàt éton­nam­ment pho­togénique. Elle monte à che­val, nage et conduit son auto avec une rare maes­tria. En un mot, c’est une fer­ven­te adep­te de tous les sports. De plus, c’est une pi­a­nis­te émérite et ses com­po­si­teurs fa­vo­ris Sont F. Cho­p­in et De­bus­sy.

Nous avons tenu à il­lu­strer nos pages de quel­ques beaux clichés, tirés d’œuvres in­ter­prétées par Miss Ethel Clay­ton. Nos lec­teurs re­ver­ront sans aucun doute avec une rémi­nis­cen­ce des plai­sirs

MOTRE VE­DET­TE

Ethel Clay­ton


Une scène de Le Ser­pent, pro­duc­ti­on Lasky, avec Ethel Clay­ton.

vi­su­els qu’elle nous pro­cu­re, celle qui tri­omp­ha dans L'An­gois­se, L'An­ti­quai­re, La Rançon, L'Art de payer ses det­tes, La Bonne Manière, La Dou­lou­reu­se Etape, Mère Dou­lou­reu­se; pour ne citer que les ti­tres des prin­ci­pa­les pro­duc­ti­ons de cette ve­det­te qui il­lu­strèrent nos écrans bel­ges. MARh'IX.

O O oo oooo oooo ooooo

Le* grands problèmes tech­ni­ques du Ciné

L’in­flam­ma­bi­lité des­films

Le cel­lu­loïd est cette matière transpa­ren­te, dure et ma­nia­ble dont est faite la pel­li­cu­le. Com­posé de camphre et de ful­mi-co­ton, il s’en­flam­me avec une ef­frayan­te fa­ci­lité.

Une pel­li­cu­le qui brûle ne peut être étein­te, et sous la forte cha­leur de la lampe de pro­jec­ti­on le feu gran­dit en in­ten­sité.

Etouf­fe­rait-on les flam­mes, que le film se con­su­me­rait en­co­re en une com­bus­ti­on intéri­eu­re rapi­de avec déga­ge­ment de gaz et de fumée. La pel­li­cu­le plongée dans l’eau, ce tra­vail de­struc­teur se pour­s­uit; mise en boîte, la com­bus­ti­on va son train, jusqu'au mo­ment où les gaz par leur pres­si­on font écla­ter l'en­ve­lop­pe. Pour prévenir ces gra­ves dangers

on prend force précau­ti­ons con­cer­nant l'ap­pa­red de pro­jec­ti­on et la pièce où ce­lui-ci se trou­ve. So­li­de­ment bâtie, cette dernière ne com­mu­ni­que avec la salle que par l’ou­ver­tu­re néces­sai­re au pas­sa­ge des ray­ons de l’ob­jec­tif. En­co­re cette ou­ver­tu­re est-el­le dotée d’un verre résis­tant et d’un volet de fer. Les ap­pareils sont munis d'un dis­po­si­tif spécial les arrêtant aus­sitôt pour éviter d’ac­ti­ver le feu.

Pour ab­sor­ber les ray­ons de cha­leur, on a re­cours à l’eau cou­ran­te, ne di­mi­nu­ant en rien la lu­mi­no­sité et ab­sor­bant au

Eas­sa­ge les ray­ons ther­mi­ques.

'"au­tres systèmes en­co­re sont uti­lisés en vue d'éloig­ner la cha­leur et di­mi­nu­er par­tiel­le­ment les dangers d’in­cen­die.

D’autre part, il con­vient de veil­ler à ne pas met­tre en rapf>ort la pel­li­cu­le et la sour­ce de umière; aussi cou­vre-t-on cette dernière d’une toi­tu­re métal­li­que li­vrant pas­sa­ge à un cou­rant froid.

On tra­vail­la le cel­lu­loïd: ce fut au détri­ment de ses qua­lités.

On en vint alors à son­g­eT à son rem­pla­ce­ment. On mit en avant la géla­ti­ne: dans l’eau elle se défor­mait, à la cha­leur elle s’amol­lis­sait.

De tous les es­sais (ci­tons parmi ceux-ci le film in­in­flam­ma­ble Pathé), aucun n’abou­tit: le temps les détrui­sit, et le cel­lu­loïd règne tou­jours.

Ro­bert-V. d. P.

Miss Ethel Clay­ton.

CINÉ

de Mauri­ce WIDY:

UN LIVRE QUI VIENT A SON HEURE

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Une sec­ti­on du ma­gas­in d’ac­ces­soi­res où l’on trou­ve la plus pe­ti­te chose dont on peut avoir be­soin. Stu­dio Lasky.

(Cliché ex­trait de Ciné, par Mauri­ce Widy).

Notre ami et col­la­bo­ra­teur Widy nous fait par­ve­nir un exem­plai­re de son der­nier ou­vra­ge, nou­veau-né dont l’as­pect et la fac­tu­re sont faits pour nous plai­re.

Ciné est un vo­lu­me co­quet­te­ment présenté, dans une cou­ver­tu­re en deux cou­leurs, et pour­vu de nom­bre d’intéres­san­tes il­lu­stra­ti­ons. Après un clair aperçu de l’édi­teur, M. Bie­le­veld, démon­trant l’uti­lité de lec­tu­re des­tinée aux cinéphi­les, M.​Widy nous dit, au cours de 24 cha­pit­res, les débuts de la cinéma­to­grap­hie, son état ac­tu­el dans les différents cen­tres d’Eu­ro­pe et d’Amérique; puis, pas­sant aux détails d'exécu­ti­on, l’au­teur ex­pli­que, dans une lan­gue clai­re et sans préten­ti­on, ce que sont les stu­dios, com­ment s'ob­ti­en­nent les éclai­ra­ges, les pri­ses de vue; com­ment doit s’éla­bo­rer un scénario, com­ment il sied de met­tre le film en scène, etc., enfin, des détails con­cer­nant le syn­chro­nis­me cinéma­to­grap­hi­que, le cinéma sci­en­ti­fi­que, le film ex­pres­si­on­nis­te, etc. Les dernières pages du vo­lu­me sont con­sa­crées aux adres­ses des « pi­on­niers et défen­seurs du 7« art », en Fran­ce et en Bel­gi­que.

Il sied de féli­ci­ter M. Widy et

son édi­teur d’avoir osé lan­cer sur le marché belge une bro­chu­re de ce genre, qui sera pour les cinéphi­les un précieux va­de-me­cum. L'œuvre peut paraître à d'au­cuns in­com­plète, mais com­ment l'au­teur eût-il pu trou­ver tous les détails du cinéma, dans un li­vret d’une cen­tai­ne de pages, et qui fût ac­ces­si­ble au pu­blic belge en­co­re si ig­no­rant de cho­ses du 7« art? D'ail­leurs, à côté de généralités, M. Widy émaillé ses cau­se­ries d’aperçus pit­to­resques, de quel­ques sta­tis­ti­ques de détails frap­pants, nous fai­sant pénétrer çà et là plus avant dans le vaste do­mai­ne de la cinéma­to­grap­hie. Et par­ti­cu­lièrement les pages con­sa­crées à cette in­du­strie chez nous, auront l’heur d’intéres­ser et de plai­re. Ciné — dans l’idée de son au­teur — est des­tiné à ou­vrir la voie à une série d’œuvres trai­tant des ima­ges animées. Nous sou­hai­tons au cher ca­ma­ra­de Widy la bonne réus­si­te qu’il y a lieu d'espérer et re­com­man­dons son livre à l’at­ten­ti­on de nos lec­teurs.

On peut se pro­cu­rer l’ou­vra­ge à notre bu­reau au prix de 5 fran­cs. Ciné-Re­vue.

L’ate­lier de con­struc­ti­on des décors au Stu­dio Lasky. Ou­vriers po­sant des ba­guet­tes sur un chas­sis. (Cliché ex­trait de Cine, par Mauri­ce Widy).

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?: le Fils de l’Oncle Sam; chez res Aïeux

E* Le jeune cl fou­gueux Améri­cain Mar­lin Ga­ven-«* is dish est amou­reux de Betty, la gen­til­le secrétaire *t? de sa mère. Les pa­rents de Mar­tin, en­tichés de no­bles­se, ont réussi à fi­an­cer leur fils à l’aris­to-cra­le Lady Gor­don Gray. La veil­le du ma­ria­ge, Mar­tin passe une par­tie de la nuit â lire un roman de son au­teur fa­vo­ri Mark Twain. Dans le livre, l’au­teur conte les ave­n­tu­res hu­mo­ris­ti­ques d’un Améri­cain ul­tra-mo­der­ne trans­porté en Fran­ce à la cour du roi Arthur de Bretag­ne, en 1 an Ü28.

La lec­tu­re est in­ter­rom­pue par l’arrivée d’un cam­bri­o­leur. Après une lutte acharnée avec Mar­tin,

' le ban­dit décro­che d’une pa­nop­lie une tance moyenâgeuse et en ap­puie la poin­te sur la poitri­ne de Mar­tin. Ce der­nier, épuisé par la lutte, perd con­nais­san­ce et tombe à la ren­ver­se. Son choc est éclairé par les tren­te-six chan­del­les clas­si­ques qui lui per­met­tent de s’aper­ce­voir bientôt que la lance qui l’a abattu n’est pas tenue par un cam­bri­o­leur, mais bien par un che­va­lier en ar­m­u­re, Es­cra­houil­las­se le Vail­lant, en per­son­ne.

Bon gré, mal gré, Mar­tin doit aller au château du roi Arthur, où sa pe­ti­te mousta­che mai­g­re et son smo­king font sen­sa­ti­on. Nos aïeux con­sidèrent le fils de l’Oncle Sam avec crain­te et cir­con­cep­ti­on. L’En­chan­teur Mer­lin sent qu’un rival dange­reux a surgi. Il y a gran­de per­tur­ba­ti­on parmi les Che­va­liers de la Table llondc.

Mar­tin, qui de­vait être brûlé, a sim­ple­ment arrêté le so­leil pour in­ti­mi­der ses bour­reaux; alors le roi l’a nommé pre­mier mi­ni­stre ma­gi­cien. Fort de ce titre, le fils de l’Oncle Sam in­troduit dans le roy­au­me les der­niers per­fec­ti­on­ne­ments de la sci­en­ce et de la méca­ni­que: l’auto, le téléphone, la se­mai­ne an­glai­se et le Zan­zi­bar.

Nous nous re­fusons à décrire les mille ave­n­tu­res fan­tas­ti­co-liéroïques de notre héros et com­ment, fait pri­son­nier avec le roi par une mau­vai­se reine qui l’ai­mait trop, il leva une armée de deux mille pneüs-cl­te­va­liers qui vin­rent les déli-\rer à mo­to­cy­clet­te. Dans son rêve, Mar­tin a re­trouvé et sauvé une mal­heu­reu­se et douce sup­pli­ciée qui n’était autre, sans doute, que l’ancêtre de la pe­ti­te secrétaire qu’ii aime tant. A son réveil, éclairé et in­struit par cette gran­de page d’his­toi­re qu’il a vécue, il com­prend que Betty est réel­le­ment la femme qu’il doit épou­ser et, malgré le scan­da­le et une niche post­hu­me de l’en­chan­teur Mer­lin, il abou­tit à réali­ser son bon­heur qu’il a si gran­de­ment mérité.

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8 Le Fils de l’Oncle Sam Chez nos Aïeux

Prop» mu II) (ni If llm­li­ir

CI­NE­MA i

nfare en Sol­da­tenk ior it’’Faust,, . . . . . Gou­nod

RI­GOUIL­LARD HEEFT ER GE­NOEG VAN

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De Zoon van Oom Sam Bij onze Voor­ou­ders

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De Zoon van Oom Sam bij onze Voor­ou­ders

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De jonge en on­stui­mi­ge Ame­ri­kaan Mar­tin Ca­ven­dish is ver­liefd op Betty, de be­koor­lij­ke se­cre­ta­res­se zij­ner moe­der. De ou­ders van Mar­tin, op­ge­zwol­len van adel, zijn er in ge­lukt hun zoon te ver­lo­ven aan de aris­to­cra­ti­sche Lady Gor­don Grey.

Den voor­avond van liet hu­we­lijk brengt Mar­tin een deel van den nacht door met een roman te lezen van zijn lie­ve­lings au­teur: Mark Twain.

In dil boek ver­telt de be­roem­de schrij­ver de won­der­ba­re, hu­mo­ris­ti­sche lot­ge­val­len van een ul­tra-mo­de­men Ame­ri­kaan, over­ge­bracht aan het Hof van Ko­ning Arthur van Bre­tan­je in het jaar 028. Zijn lek­tuur wordt on­der­bro­ken door de komst van een in­bre­ker. Na een ver­woed ge­vecht met Mar­tin, haakt dc ban­diet een mid­del­eeuw-sche lans van een wa­pen­ver­za­me­ling af en drukt de punt ervan tegen de borst van Mar­tin.

Deze laat­ste, uit­ge­put door de wor­ste­ling, valt neer, be­wus­te­loos. Zijn val wordt ver­licht door de klas­sie­ke zes-en-der­tig kaar­sen. Zoo ziet hij dat de lans die hem om­ver­sloot­te, niet in de hand was van een boos­doe­ner, maar wel van een rid­der in volle wa­pen­rus­ting, « Ecra­boel­li­as­si­um de Moe­di­ge » in hoogst­ei­gen per­soon. Goed­schiks, kwaad­schiks moet Mar­tin naar liet kas­teel van Ko­ning Arthur gaan, waar zijn klei­ne snor en zijn smo­king ophef maken.

Onze voor­ou­ders be­kij­ken den zoon van Oom Som met vrees en wan­trou­wen. De toovenaar Mer­lijn voelt dat een ge­vaar­lij­ke me­de­din­ger is op­ge­doemd. Er li­eers­clit een groote ver­war­ring bij de Rid­ders van de Ta­fel­ron­de... Mar­tin, die le­vend ging ge­roos­terd wor­den, vindt niets beter dan heel een­vou­dig de zon te doen stil­staan om zijn beu­len schrik op het liif te jagen; dan heeft de Ko­ning hem eer­sten mi­nis­ter toovenaar be­noemd.

Fier en sterk door dien roem­rij­ken titel, voert de Zoon van Oom Sam in het ko­nink­rijk de laat­ste uit­vin­din­gen en ver­be­te­rin­gen van de we­ten­schap en de me­ka­niek in: de au­to­mo­biel, de te­le­foon, de en­gel­sche week en de Zan­zi­bar .

En zoo vol­gen de dui­zen­den fan­tas­tisch-iield­haf-ti­ge avon­tu­ren van onzen held zich op, lot hij met den ko­ning door een slech­te ko­nin­gin die hem te veel be­min­de, ge­van­gen ge­no­men wordt en (lui oen heel leger van twee dui­zend rid­ders-met-rle-Ilan­den op­tromm­clL om lien te komen ver­los­sen... per mo­tocv­clet.

Tn zi’m droom heeft Mar­tin een on­ge­luk­ki­ge en zoete Ge­fol­ter­de her­von­den en gered, én zij kan nie­mand an­ders zijn als de voor...​zuster van de / £ klei­ne se­cre­ta­res­se welke hii zoo vurig be­mint.??

Bij. ziin ont­wa­ken, ver­licht en in­ge­licht door? i* deze groote blad­zij­de dér Ge­schie­de­nis welke hij rr heeft door­leeft, ver­staat hij dat Betty wer­ke­lijk de rif vrouw is die hij huwen moet en niet­te­gen­staan­de 8* r het schan­daal en een na­ge­la­ten hin­der­laag van r i* den toovenaar Mer­lijn, ge­lukt hij er in zijn geluk r r dat hij zoo hard heeft ver­diend, te ver­v­ve­zen­lij­ken. s

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D’après la nou­vel­le d’Al­fred de Mus­set, M. Guy de Pre­snay a fait une comédie dra­ma­ti­que filmée, œuvre gra­ci­eu­se, malgré son al­lu­re de drame, et fort plai­san­te à sui­vre.

Il y avait sans doute des dif­fi­cultés à vain­cre, pour ren­d­re digne de notre at­ten­ti­on blasée, un conte léger que le poète avait écrit dans un mo­ment de bonne hu­meur, et qui ne tire sa con­sis­tan­ce que de la façon dont il nous est narré. Cette idyl­le pro­vin­ci­a­le quel­que peu désuète, Guy de Fre­snay a su en faire une pe­ti­te œuvre fort bien ac­com­modée pour le ciné, et répon­dant suf­fi­sam­ment «ux exi­gen­ces de la photo animée.

Le réali­sa­teur choi­sit bien ses in­ter­prètes: de Mar­got, in­carnée par Gina Pa­ler­me, on ne s’étonne point que le bon­hom­me Picdel­leu s’écrie avec un grain d’iro­ni­que amer­tu­me: « Je ne sais, ma foi, com­ment ma femme s’y est prise pour me faire cette en­fant, mais c’est bien la plus amu­san­te jeu­nes­se du can­ton ». Oui, c’est une très belle Mar­got, en­co­re qu’elle nous ait paru exagérer un peu le côté fil­let­te de son rôle: jouer les Mary Pick­ford n’est point donné à tou­tes les jeu­nes fem­mes, quel que soit leur ta­lent et leur beauté; et pour­quoi imi­ter, quand oh a fait mon­tre de tant de char­me et de na­tu­rel, dans plu­si­eurs très agréables comédies.

Pi­a­nos FEU­RICH

* 16, Rue de Sta­seart, BRUXEL­LES Téléphone : 152.92


Ce bon M. de Var­cel­les.

et le décor. Et c’est tou­jours à cela que 1 'In­di­a­na, de Ge­or­ges Sand, doit d’avoir été filmé avec succès. »

Le ro­man­tis­me — nou­vel­le mine ex­ploitée par les réali­sa­teurs de Fran­ce et d’ail­leurs — sem­ble, en effet, de­voir con­ten­ter long­temps le goût du pu­blic. Et n'est-ce pas une preu­ve de plus de la ver­sa­ti­lité de notre temps, ce fait que, tan­dis qu’en littéra­tu­re, cer­tains « jeu­nes » sa­lu­ent de leurs vœux la venue d’un néo-clas­si­cis­me, en art cinégrap­hi­que le genre ro­man­ti­que connaît un re­gain d’ac­tu­a­lité et de succès.

En résumé, Mar­got est une jolie pro­duc­ti­on que nous avons vue avec intérêt et plai­sir; et dont nous ai­mons ici faire rap­port à nos lec­teurs, en­co­re que notre opi­ni­on s’émail­le de quel­que cri­ti­que.

MAR­NIX.

De ba­lay­eur à gran­de ve­det­te

Stro­heim, l’homme qui * cher­che à se faire haïr » ce qui sera la preu­ve qu’il in­ter­prète à mer­veil­le les rôles an­ti­pa­thi­ques qu'on lui con­fie,- au­rait dit à un re­por­ter:

« J’ai com­mencé ma carrière dans le cinéma, dit Stro­heim, en me ivant littéra­le­meftt de tout. Pen­dant deux mois j'ai fait à pied deux fois par jour les dix kilomètres sépa­rant mon stu­dio de ma pen­si­on de fa­mil­le Fi­na­le­ment, désespérant de faire quoi que ce soit, j'ai émis quel­ques cri­ti­ques sur John Emer­son, alors occupé à met­tre en scène Ghosts. Je con­nais bien les déco­ra­ti­ons mi­li­tair/ étrangères et j’ai dit à Emer­son qu’un ordre Scan­di­na­ve qu’il venait de faire imi­ter était loin d’être précis. Emer­son ac­cep­ta l’ob­ser­va­ti­on et au lieu de me met­tre à la porte me pria de lui pro­cu­rer cette déco­ra­ti­on. Je pus le faire en em­prun­tant de l’ar­gent à ma prop­riétaire. Emer­son m’en­ga­gea en­s­ui­te comme as­sis­tant et je com­mençai par ba­lay­er le stu­dio, puis je fus em­ployé à mon­ter les décors. Je gag­nais 18 dol­lars par se­mai­ne. Plus tard j’ai tenu des rôles dans Hearts of the World et Heart of Hu­ma­ni­ty, puis j’ai écrit le scénario de Blind Hus~ bands que j’ai montré à Lae­mm­le, di­rec­teur de l’Uni­ver­sal. Ik m’au­to­ri­sa à met­tre en scène ce film qui fut suivi de Devil's Pas­skey. Je crois que le grand tri­omp­he de ma vie sera Fol/ish Wives, que j’ai mis un an à réali­ser et dont la seule re­con­sti­tu­ti­on des scènes de Monte Carlo a coûté cin­quan­te mille li­vres.

Si cette his­toi­re de gros sous vous amuse, rien ne vous empêche de cal­cu­ler com­bien cela fait de fran­cs bel­ges ou français, de marks, voire de rei& de cour­on­nes ou de rou­bles. Nous pou­vons ajou­te* pour avoir l’oc­ca­si­on d’écrire de gros chif­fres, que le film Fol­lish Wives a coûté en tout 300.000 li­vres. Si cela ne vous per­su­a­de pas de sa haute va­leur, c’est que vous êtes bien dif­fi­ci­le à con­vain­cre et re­bel­le è com­pren­d­re les beautés du bluff yan­kee.

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La Ja­lou­sie d'Ot­hel­lo

Ainsi chan­te le beau con­teur, tan­dis que les gen-tes dames et

les no­bles seig­neurs rêvent sous la nuit bleue. — Iago veil­lait.

Iago, c’est le traître, c’est l'homme de la nuit, c’est la ven­ge­an­ce hi­deu­se et som­bre.

Car il a voulu de­venir le li­eu­te­nant d’Ot­hel­lo, et ce­lui-ci lui a préféré le loyal Cas­sio, brave gu­er­ri­er, digne de de­venir un chef.

Iago a juré de se ven­ger des deux no­bles sol­dats. Ah! la som­bre trame 1 Comme elle est bien ma­chinée!

Le traître Iago

cœur loyal et fidèle, fie sens-tu pas la traîtrise sous les fleurs, le poi­son dans les com­pli­ments, la faus­seté sous les ap­pa­ren­ces du vrai? Pour­quoi t’intéres­ser ainsi à Cas­sio? Parce qu’il est brave sol­dat et fidèle ami du héros? Parce que Iago vante ta bonté ten­d­re et ton pou­voir sur le cœur du maître? Et pour­quoi te trou­bles-tu, quand Ot­hel­lo te réclame ce mou­choir brodé qu’il t’a donné comme un ta­lis­man et que tu ne re­trou­ves plus? Si tu lui disais sim­ple­ment la vérité, cer­tes il te croi­rait, il ou­blie­rait ses soupçons. Mais tu ne lui par­les pas selon ton cœur parce que, sans le sa­voir, tu sens déjà sur toi la main frémis­san­te du des­tin.

La som­bre mort peut-el­le souf­frir long­temps le’ bon­heur qu'ap­por­te l’amour?

Iago en effet s’est in­si­nué dans le cœur du More de Ve­ni­se. 11 a com­mencé par des pa­ro­les miel-

Cas­sio et Ro­dri­go

Comme les per­son­na­ges agis­sent con­formément à l'im­pul­si­on donnée par le traître, comme des pantins qui font les ges­tes com­mandés par les fi­cel­les.

Toi, Cas­sio, qui viens d’être des­ti­tué de ton grade pour avoir, dans ton ivres­se, que­rellé le Gou­ver-' neur, ne sais-tu pas que c’est Iago qui t’as grisé, que c’est Iago qui te pres­se de de­man­der l’in­ter­ven­ti­on de la noble Desdémone, la femme chérie d'Ot­hel­lo? Ne vois-tu pas comme il t’entraîne?

Et toi, Desdémone, femme généreuse et pure.

leu­ses où le mens­on­ge se mêlait en se ca­chant. Il a dosé gout­te à gout­te la ca­lom­nie, in­ter­prétant à mal et tra­hi­son les moind­res démar­ches de Cas­sio et de Desdémone. C’est lui qui a fait ravir à la noble femme par sa ser­van­te le mou­choir brodj et qui l’a déposé dans l'ap­par­te­ment de Cas­sio afin de four­nir un corps aux soupçons dont il est lui-même l'ex­ci­ta­teur.

Hélas! la ja­lou­sie ronge le cœur d’Ot­hel­lo.

Dans la nuit, il pénètre jusqu’à la cham­bre de sa

AU­TO-PI» DU­CA­NO­LA FEÜRICB Te.

Rue de Stas­sart, BRUXEL­LES Téléphone: 15.92


Prends garde!

Le ciel peut bien per­met­tre un in­stant la vic­toi­re du mal. 11 prend bientôt sa re­van­che. Les for­ces de la nuit qui ram­pent dans l’ombre peu­vent l'em­por­ter sur les for­ces du jour. Bientôt re­vient Pam­p­re et la lumière avec les chan­sons du ciel bleu.

Prends garde!

Ecou­te comme Emi­lia parle au More et célèbre sa maîtres­se: « Tu viens de tuer, dans ta femme in­no­cen­te, la pu­deur, la vertu, la fidélité, l’amour. »

Prends garde!

Emi­lia, qui fut ta .upe, va ra­con­ter com­ment tu ma­chi­nas l’af­fai­re du mou­choir brodé, com­ment tu trom­pas tour a tour tes vic­ti­mes Cas­sio, Ro­dri­go Desdémone, Ot­hel­lo lui-même.

Prends garde, misérable!

Un long sup­pli­ce t’est réservé. .

Quant au héros, le généreux gu­er­ri­er, il re­prend* peu à peu ses sens et domp­te le noir démon qui le possède.

— « Seig­neur, dit-il à l’envoyé de Ve­ni­se, je crois avoir bien servi l'Etat. Pas­sons. Quant au meur­tre que je viens de com­met­tre, con­tez-le dans sa vérité cer­tai­ne. J'ai­mais Desdémone, ma douce femme. Je l’ai­mais trop peut-être. Je l’ai­mais sans me­sure et sans sa­ges­se. A l'heure où le doute entra dans mon coeur, par l’effet de ce misérable lago, je de­vins stu­pi­de. Pareil à ces héros an­ti­ques qui lut­tai­ent en vain con­tre leur des­tinée, j'ai subi moi aussi mon tri­ste des­tin. »

Il dit, se frap­pe d’un poig­nard et vient ex­pi­rer sur le corps de Desdémone, pour le suprême et der­nier bai­ser.

Jean BLAI­SE.

12 femme et com­men­ce le som­bre dia­lo­gue de la ja­lou­sie meur­t­rière avec l’in­no­cen­ce étonnée.

— Ah! ma fon­tai­ne d’amour, dit le More, que je croy­ais si pure et si in­ta­ris­sa­ble, com­ment sup­por­ter la pensée de n’y plus trou­ver qu'un clo­aque de fange.

— Hé quoi I répond la douce Desdémone, quel crime ai-je com­mis? Vous ai-je à mon insu of­fensé, mon cher seig­neur?

— Elle m'in­ter­ro­ge, pour­s­uit le gu­er­ri­er. Femme éhontée qui s'est vautrée dans le déshon­neur, elle ose en­co­re me par­ler!

Le ten­ta­teur

Au pa­lais de Chy­p­re

— Je suis chréti­en­ne, ri­pos­te la pau­vre femme, et de­vant Dieu, je suis tou­jours restée fidèle à mon amour. Je ne suis pas infâme. Vous vous êtes mépris. Mon seig­neur, vous êtes re­dou­ta­ble. Votre œil bril­le. J’ai peur. Pour­quoi fai­tes-vous peur à votre femme qui vous aime?

— Pour cet amour même, tu vas mou­rir, s’écrie le mal­heu­reux en proie à la som­bre déesse.

Et Ot­hel­lo se jette sur la noble femme qui se débat entre ses mains. Le More est en furie. Il n’en­tend plus la voix si douce qui char­mait au­tre­fois ses oreil­les. Il ne voit plus les beaux yeux clairs où il mi­rait son amour pal­pi­tant comme un oi­se­au qui sort du nid. Ses mains qui s’étai­ent accou­tumées aux ca­res­ses, les voici qui se cris­pent sur la gorge ha­le­tan­te. Ses yeux sont révulsés, sa bou­che se tord en un ric­tus de rage. La pas­si­on ja­lou­se a déformé le vi­s­a­ge de cet homme jadis plein de no­bles­se et de fierté, main­te­nant mas­que de colère et d’hor­reur.

Sois con­tent, lago!

Sa­vou­re ta ven­ge­an­ce!

La haine a été plus puis­san­te que Ta­mour.

Tu tri­omp­hes.

Avant le crime

De­vant sa vic­ti­me

Il paraîtra un peu vain, peut-être, de re­mon­ter jusqu'à Ra­be­lais pour par­ler de l’hu­mour à l’écran, mais quel­que étran­ge que puis­se sem­bler cette façon d'agir, je ne man­que­rai pas de citer deux vers célèbres de l’au­teur de Pan­tag­ru­el:

Mieulx est de ris que de lar­mes es­cri­re Pour ce que rire est le prop­re de l'homme! I

Ra­be­lais, donc, re­con­nais­sait l’ab­so­lue néces­sité de la plai­san­te­rie, et, de­puis que l'es­prit français exis­te, exis­te l’hu­mour français, fin, ai­ma­ble, léger, élégant comme le peu­ple même dont il reflète les sen­ti­ments et le ca­ractère spi­ri­tu­el:

L'An­glais plus posé, plus froid en ap­pa­ren­ce, mais peut-être plus sen­si­ble au fond qu’on ne le croit généra­le­ment, voit tout son hu­mour synthétisé dans Dic­kens, qui, tout en plai­san­tant, nous mon­tre, et avec quel­le sen­si­bi­lité, la vie telle qu’elle est.

Quand à l’hu­mour améri­cain, il est jeune, comme le peu­ple dont il est sorti. C’est une plai­san­te­rie très forte, sou­vent très drôle, mais qui, par­fois, pour­sui­vant l’es­prit at­tra­pe la gros­se bouf­fon­ne­rie. Cet hu­mour-là est exac­te­ment le mi­roir dans le­quel se reflète l'es­prit de Marc Twain.

L’hu­mour exis­te donc dans la littéra­tu­re; il de­vait éga­le­ment ar­ri­ver à l'écran le même que nous l’avons vu dans les œuvres de nos prin­ci­paux hu­mo­ris­tes.

Nous re­trou­vons les mêmes ca­rastéris­ti­ques.

Lorsqu’on voit Sept ans de mal­heur de Max Lin­der, on est frappé de la fi­nes­se de l’in­ven­ti­on.du spi­ri­tu­el que ren­fer­me cette bande, et, com­ment ne pas pen­ser alors à un Xan­rof, à un Veber, à un Cami en re­trou­vant chez l’ac­teur la même fi­nes­se et les mêmes qua­lités que chez ces écri­vains

Com­ment qua­li­fier la fa­meu­se scène du mi­roir brisé dans Sept ans de mal­heur et que dire des dra­mes co­mi­ques de Cami ou de n’im­por­te le­quel

Cette cau­se­rie de l'Hu­mour h l'écran se doit évi­dem­ment d’être il­lu­strée du port­rait de maître Cha­ri­ot, roi des hu­mo­ris­tes.

Voici donc une des dernières pho­tos du maître Char­lie Chap­lin.

de ses ro­mans, sinon qu’ils par­vi­en­nent à dérider le plus mo­ro­se.

Voilà donc un pa­rallélisme com­plet entre le cinéma et la littéra­tu­re en Fran­ce, où l’un et l’autre de ces gen­res se ser­vent des mêmes procédés pour ar­ri­ver au même effet: pro­vo­quer le rire.

Quels sont ces procédés? La fi­nes­se d’in­ven­ti­on, l’es­prit qui se dégage de tous les détails, et enfin, ce qui fait le vrai succès de cet hu­mour, c'est la vrai­sem­blan­ce qui l'ac­com­pag­ne ou son abra­ca­da­bran­te im­pos­si­bi­lité: il n’y a pas de mi­li­eu chez l'hu­mo­ris­te français.

La même res­sem­blan­ce exis­te en An­g­leter­re: Dic­kens est tou­chant presque au­tant qu’hu­mo­risr tique, et ce même ca­ractère se re­trou­ve chez le plus grand ac­teur co­mi­que de l’écran: Char­lie Chap­lin, qui garde son tempéra­ment bien an­glais, quoi­que na­tu­ra­lisé améri­cain; c’est, en somme, un fla­con dont l’éti­quet­te a changé, tan­dis que son con­te­nu est resté le même.

The Kid, le chef-d’œuvre de l'ar­tis­te, possède deux ac­ti­ons bien dis­tinc­tes; la première, la vie, ac­com­pagnée de tous ses tracas, d’un pau­vre dia­ble et de son gosse, par­tie réel­le­ment dra­ma­ti­que; la se­con­de, du plus haut co­mi­que: les ave­n­tu­res avec l’agent de po­li­ce, l’athlète, le rêve du pau­vre dia­ble, etc.

En­co­re une fois, la res­sem­blan­ce entre la littéra­tu­re et la cinéma­to­grap­hie est frap­pan­te et nous pour­rons tirer une règle générale, lorsque nous au­rons vu qu'aux Etats-Unis l’hu­mour à la Marc Twain se reflète par­fai­te­ment chez les Du­du­le, les Pi­cratt, les Fatty, les Zi­go­to.

En effet, la gros­se bouf­fon­ne­rie ca­ractérise la pro­duc­ti­on de ce littéra­teur améri­cain, et qui a lu la Gren­ouil­le sau­teu­se re­con­naît sans dif­fi­culté le même genre d’es­prit que celui qu’on re­trou­ve dans

IDÉALES! CHAR­MAN­TES! RA­VIS­SAN­TES!

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ROS­SE­RIE

Nyla, la séduisan­te femme de. l’Esquim­au Nan­ouk, a con­quis les spec­ta­teurs par sa grâce naïve et son jeu sans apprêts.

C'est une ar­tis­te « na­tu­re » sim­ple et gra­ci­eu­se; elle ne nous cacha rien de sa luisan­te per­son­ne.

Pour se met­tre au lit, elle se dévêtit tout bon­ne­ment et quel­qu’un de mur­mu­rer dans la salle:

— C’est comme dans 1’« At­lan­ti­de ». Voyez, ce sont les mômles seins.

L’ob­scu­rité me nous per­mit pas de re­con­naître cet in­dis­cret à la mémoire si précise.

Fatty!

En son genre le meil­leur, ex­cel­le dans la plai­san­te­rie . bouf­fon­ne — et par­fois très fine.

Ceux qui veu­lent une pu­bli­cité pro­duc­ti­ve s’adres­sent à CINÉ-RE­VUE.

Puis­que nous par­lons Hu­mour, re­voy­ons le pro­fil sym­pa­thi­que de Max Lin­der, tel que nous Va présenté Ex­port-Film,. dans un de ses récents numéros.

les films d’un Clyde Cook ou d’un Harry Semon On peut Sans dif­fi­culté con­clu­re que l’hu­mour de chaque peu­ple reste ca­ractérisé par les mêmes traits dans les di­ver­ses bran­ches de son ex­pan­si­on, La psy­cho­lo­gie de la race se reflète dans les œuvres qui en sor­tent sans ja­mais chan­ger.

Di/férente pour chaque peu­ple, elle en trace le port­rait véri­ta­ble, nous mon­tre sa men­ta­lité, son ca­ractère par­ti­cu­lier sans ja­mais men­tir.

Ainsi, dans quel­que bran­che que ce soit, où se donne carrière l’hu­mo­ris­te français, il sera tou­jours spi­ri­tu­el et fin; l’An­glais pla­ce­ra tou­jours à côté du grand co­mi­que un trait de vie dou­lou­reu­se, par cela complète­ment opposé à l’hu­mour améri­cain qui lui, re­cher­che­ra tou­jours la plai­san­te­rie la plus bouf­fon­ne qu’il pour­ra trou­ver.

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