Programma van 14 tot 18 jan. 1923



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#341

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L'homme à la -chou­et­te.

De­puis que « Fool's I’'tra­di­ae » a vu l’écran en Bel­gi­que, il nous tarde de présen­ter à nos lec­teurs quel­ques détails bi­o­grap­hi­ques de ce grind gent­le­man, si pho­togénique d’al­lu­res, si maître de lui, si ha­bi­le à ex­pri­mer tous les sen­ti­ments hu­mains.

Pour ceux qui n’avai­ent pas en­co­re vu Con­rad Nagel dans d’au­tres rôles, le « Pa­ra­dis d’un fou » fut une révéla­ti­on; et même aux vrais cinéphi­les, aux­quels rien de l’art oiné-grap­hi­que ne sau­rait res­ter étran­ger, cette pro­duc­ti­on pro­cu­ra une in­ten­se émo­ti­on ar­tis­ti­que. C’est que, parmi l’in­ter­préta­ti­on choi­sie qui évo­lu­ait de­vant nous, Con­rad se dis­tin­gu­ait par un jeu sûr, sobre, com­plet, qui fait que son nom est dit désor­mais d’une ha­lei­ne avec ceux des meil­leurs ac­teurs de Ca­li­for­nie.

, Con­rad connaît de­puis long­temps déjà le succès, à la scène comme à l’écran. Dès l’âge de ddx-sept ans, au sor­tir du collège de High­land-Park,,il jou­ait dans l’in­ti­mité, pour im cer­cle de pro­ches et d’amis. Un en-» gag erne nt en li­on­ne et due forme lui échut bientôt, pour la trou­pe de comédiens de Des Moi­nes, -et moins d’une sai­son ne s’était pas écoulée, que les rôles de jeu­nes-pre­miers lui étai­ent confiés. Tour à tour, notre jeune ar­tis­te ibrL­Ha dans le vau­de­vil­le, puis dans le drame, pour tor­nier enfin, et bien sans avoir préparé de tels débuts, dans la carrière ciné-mat ograp bique.

On in­ter­prétait alors « Expérien­ce », une très gran­de et belle pro­duc­ti­on new-yor­kai­se; l’ac­teur chargé dû rôle de «Jeu­nes­se», s’étant trouvé ma­la­de, Nagel fut sol­li­cité pour lui ser­vir de «dou­blu­re». Il faut croi­re qu’il s’ac­quit­ta avec izèle et ta­lent de cette tâche imprévue, puis­que la com­pag­nie éditri­ce vou­lut s’as­su­rer sa col­la­bo­ra­ti­on con­ti­nue; et voilà donc notre nou­vel­le ve­dettê à un nou­veau film: «For ever After», avec pour lea­ding-wo­man, Miss Alice Brady en per­son­ne. Les


La "Vis Co­mi­ca,, améri­cai­ne

Rire, a dit Ra­be­lais, est le prop­re de l'homme.

De­puis tou­jours les par­ti­sans de la gros­se gaieté po­pu­lai­re fu­rent légion; de­puis tou­jours clow­ne­ries, jong­le­ries, pit­re­ries attirèrent la gran­de foule, pu-b ic fa­ci­le s'il en fût.

Le cir­que tom­be­ra, le clown char­mera long­temps en­co­re pe­tits et grands, plèbe, bour­geoi­sie et no­bles­se. So­leil par de­vant, lune par derrière, con­stellé d’étoi­les, ru­ti­lant de mille feux, mi­roi­tant de mille fa­cet­tes; éblouis­sant de clarté, de lumière et de cou­leur, étour­dis­sant de verve, d'exo­tis­me, de drôlerie dans son dia­lo­gue fan­tai­sis­te avec son bénévole compère, M. Loyal, il con­ti­nue fièrement la glo­ri­eu­se lignée

séances de pri­ses de tues étai­ent prés de finir, quand Con­rad Nagel dut aban­don­ner le stu­dio, pour faire jouer soq rôle dans le grand Drame Mon­di­al: les « Moulins à café » meur­t­riers des Bo­ches — c’est dès mi­trail­leu­ses que nous en­ten­dons par­ler — Jp '

al­lai­ent pour quel­que dr

tren­te mois rem­pla­cer le ÆÊÈf

tour­ni­quet des appa- SW reils de prise de .0-' vues. Con­rad re- bf­fl-vint sain et sauf

à l’ar­mis­ti­ce. / Le stu­dio le réprit.

Miss Brady re­trou­va son « lea­ding man », suf­fi­sam­ment frais pour re­pren­d­re l’ac­ti­on du drame à l'en-' droit aban­donné.

Puis, notye héros, ayant at­taché pour quel­que temps sa for­tu­ne à celle de la « Fa­mous Play­ers Las-ky Cor­po­ra­ti­on »tour­na « The Figh­ting Chan­ce », « Mid­s­um­mer Mud­ness », « What every woman knows», et d’au­tres pro­duc­ti­ons. Le tout der­nier film de Nagel est «Nice Pe­o­p­le », traité par le réali­sa­teur Wil­li­am De Mille. Emka.

Ine sale bla­gue feite à un ca­ma­ra­de croy­ant ma­nier sans danger le porte voix...

bades éche­velées, cris dis­cor­dants, gros­ses trou­vail­les et pu­blic bon en­fant. C’est le bon gros rire fait de bruit, de coups, de gros­ses plai­san­te­ries usées jusqu'à la corde et sans sel...

Le film co­mi­que re­prit lui aussi les tra­di­ti­ons de Mas­ter Clown, mais il les mo­der­ni­sa par l’ap­port de moy­ens matériels con­sidéra­bles et sur­tout du tru­qua­ge qui libère sa fan­tai­sie. Ce film co­mi­que-là, c'est celui qui nous vient d’Amérique, jeune de cœur et d'es­prit. Le rire du film co­mi­que français

Con­rad aime la plai­san­te­rie.

très rare d'ail­leurs

est tout dans l’ac­ti­on et le dia­lo­gue, le rire du film améri­cain hu­mo­ris­ti­que réside dans les à-côtés.

— « C'est idiot! Ça n'a aucun sens, di­sent les déli­cats, et ils rient, ils rient comme ils ri­ai­ent aux facéties d’un Footitt. Aucun sens? Soit. Et com­ment en pour­rait-il être au­tre­ment! On tour­ne 1,000-ou T,200 mètres de ces péripéties incohéren­tes qui ont coûté à de pau­vres dia­bles un rude tra­vail d’ima­gi­na­ti­on et on les décom­po­se en trois ou qua­tre Chris­tie, Suns­hi­ne ou Mac Sen­nett - Co­me­dies. Avec le frais ba­tail­lon des ba­thing-girls, une poignée de trucs qui ont fait leurs preu­ves, quel­ques ef­fets neufs, et par­fois l’un ou l’autre clou sen­sa-

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6 ti­on­nel, le succès est assuré. On brode là-des­sus une ac­ti­on ul­tra-fan­tai­sis­te qui a — que c’est heu­reux! — un rap­port très peu accusé avec ce que nos yeux voi­ent, et le texte fort sou­vent est en­ri­chi — oh! com­bien — de mots d’es­prit aux­quels il ne man­que qu'une seule chose: c’est d’être spi­ri­tu­els...

Qui court après l’es­prit at­tra­pe la sot­ti­se, a dit fort jus­te­ment je ne sais plus quel mo­ra­lis­te.

Ro­bert V. d, P.

Jack Pick­ford, dans * Gar­nis­son's Fi­nish

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Une scène de The Young’ Rajah; Ru­dolph Va­len­ti­no agit sur la queue du tigre, pour ar­ra­cher de ses grif­fes la déli­ci­eu­se Mar­jo­rie Bon­ner.

Echos d'Amérique

Jack Pick­ford marié, Char­lie en passe de l’être avec la belle Po­lo­nai­se Pola Negri, Ru­dolph Va­len­ti­no nou­vel­le­ment promu au rang d'époux de la plus déli­ci­eu­se des fem­mes d'Amérique! Un vent de con­jun­go souf­fle sur les plai­nes de Ca­li­for­nie... Tout cela n’en­tra­ve d'ail­leurs en rien les tra­vaux de ces gent­le­men et la­dies dévoués à l’art muet; on nous an­non­ce la pa­ru­ti­on pro­chai­ne de mer­veil­leux films des Dou­g­las et Pick­ford, de Va­len­ti­no, d'Alice Brady, enfin, des maîtres de l’écran améri­cain. En at­ten­dant que nous en puis­si­ons par­ler à loi­sir, voici un joli port­rait de notre ami Jack, sœur de Mary Pick­ford, et un avant-goût de ce que nous réser­vent les pro­chai­nes pro­duc­ti­ons d’Alice Brady et de Va­len­ti­no.

Nous avi­ons Les Trois Mousque­tai­res, de Dia­mant-Ber­ger; ceux de Dou­g­las; les Deux et demi, de Cami; et voici que la pa­ro­die de­puis si long­temps an­noncée de Max vient aug­men­ter en­co­re l’im­po­sant pe­lo­ton: tant mieux, puis­que de la sorte il nous est donné d'ad­mi­rer tour à tour le drame de Dumas à la manière française, à la sauce yan­kee, enfin aux con­di­ments imprévus d'une bonne gaîté améri­ca­no-gau­loi­se; et puis­que nous pour­rons apprécier à nou­veau l’ex­cel­lent Lin­der, qui ne peut qu'avoir gagné à frot­ter sa plai­san­te gaîté à l’hu­mour sec et pi­quant de nos amis yan­kees.

Le film qui parut ou­tre-At­lan­ti­que sous l’ap­pel­la­ti­on: The Three must get here n’est pas à pro­p­re­ment par­ler la pa­ro­die de l'œuvre écrite, mais plutôt un fort co­cas­se démar­qua­ge du drame de cape et d'épée,de Fair­banks; les Améri­cains, plus heu­reux que nous, auront pu apprécier à fond le mor­dant

de la spi­ri­tu­el­le pa­ro­die; mais telle que nous la voy­ons, l'œuvre de Max at­teint plei­ne­ment son but, puis­qu’elle éveil­le en nous, in­ex­tin­gui­ble­ment, ce qui reste. Dieu merci, le plus prop­re à l’homme.

On nous présente un roi Lou­lou XIII, sous des traits d’hi­la­rant poi­vrot; il est marié à la reine Ana­nas d’Au­tri­che, plai­san­te pimbêche; et son mi­ni­stre est l'austère car­di­nal de Pau­vre­li­eu.

On nous présente, d’autre part, Max Lind'Er­ta-gnan, fils d’un pay­san gas­con, parti cher­cher for­tu­ne à Paris. Son vénérable père lui a, au départ, donné l’épée fa­mi­li­a­le, en l’ad­ju­rant de com­bat­tre pour trois cau­ses; « déjeu­ner, diner et sou­per ».

En .route, Max ren­con­tre « l’homme de Meung », avec le­quel il se bat en duel non sans succès. Monté

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ROYAL - ZOOL­OGIE CI­NE­MA

ROGER - LA - HONTE

Roger La­ro­que doit rem­bour­ser une somme de 100,000 fran­cs à un cer­tain La­rou­et­te. Pour lui c’est la ruine. Or, une nuit La­rou­et­te est as­sas­siné. Tous les soupçons tom­bent sur Roger qui est arrêté et con­damné.

I ne ie mua 1 f Tulia et rlo 1 J aider Tulia 1 J* loo.​ooo frai

Pro­gram­me ilu H au 18 jan­vier

Et dix années s’écou­lent. Un in­cen­die au péni­ten­cier per­met à La­ro­que’de s’évader, tout en pas­sant pour mort. Il va en Amérique et y fait rapi­de­ment for­tu­ne, puis il re­vient en Eu­ro­pe sous un faux nom: Wil­li­am Far­ney, s’in­stal­le dans le midi de la Fran­ce, à Mai­son Plan­che, avec Su­zan­ne qui est main­te­nant une gran­de et belle fille.

Au cours de ses pro­me­na­des, Su­zan­ne fait la con­nais­san­ce d’un jeune ca­va­lier et s’en éprend. Un ac­ci­dent de che­val de Su­zan­ne va per­met­tre au jeune homme de res­ser­rer une af­fec­ti­on nais­san­te. Mais le jeune ca­va­lier n’est autre que Ray­mond, le fils de Lu­cien de Noir­vil­le. Et lorsque Ray­mond an­non­ce à sa mère son in­ten­ti­on d’aller de­man­der en ma­ria­ge celle qu’il croit être une Améri­cai­ne. Mme de Noir­vil­le s’af­fo­le, sup­plie, veut s'op­po­ser à celle de­man­de. Car Mme de Noir­vil­le sait main­te­nant que la jeune fille n’est autre que la fille de Roger, dit la Honte, que l'on croy­ait mort, ce Roger La­ro­que qui fut au­tre­fois son amant et qui la re­pous­sa après (tue la gu­er­re eut ci­menté, entre lui et son mari, la plus gran­de af­fec­ti­on.

Mais Ray­mond décou­vre dans la poche de la robe d’avo­cat que por­tait son père, la fa­meu­se let­tre toute froissée et il sur­prend ainsi le ter­ri­ble se­cret du drame d’au­tre­fois.

Roger en­tend une con­ver­sa­ti­on entre Ray­mond et Su­zan­ne et ap­prend ainsi que sa fille n’a pas oublié la tragédie qui tra­ver­sa son en­fan­ce et qu’elle croit son père cou­pa­ble. Loy­a­le­ment, elle révèle ce qu’elle sait à son fiancé et lui rend sa pa­ro­le. Mais le coup est trop dur pour Su­zan­ne qui tombe gra­ve­ment ma­la­de.

Entre temps, Roger La­ro­que a chargé deux détec­ti­ves de pour­sui­vre une enquête qui doit faire écla­ter la vérité sur le crime d’au­tre­fois. Et les détec­ti­ves par­vi­en­nent à re­con­sti­tu­er le drame et Roger à démas­quer celui qui, pro­fi­tant d’une res­sem­blan­ce, avait fait le coup.

Or. l’au­teur du crime, un cer­tain Lu­ver­san, avait été au­tre­fois un ar­dent ad­mi­ra­teur de la belle Tulia de Noir­vil­le; il con­nais­sait la li­ai­son de le Roger, il sa­vait aussi que Roger, pour ia pour un achat per­son­nel, lui avait prêté fran­cs. Et lorsque Tulia ap­prit la ruine de Roger, elle vou­lut ren­d­re cet ar­gent à son ex-amant. Ce fut Lu­ver­san qui prêta les ioo.​ooo fraucs à Tulia de Noi­vil­le pour lui per­met­tre de se libérer de- sa dette, mais l’ar­gent prêté n’était autre que celui volé à La­rou­et­te.

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Le temps, ce grand guéris­seur, ap­por­te­ra enfin le calme dans mai­son de Roger.

Tulia ex­pie­ra dans la dou­leur, sa fri­vo­lité et son in­con­scien­ce et s’étein­d­ra quel­que temps après. Mais deux êtres jeu­nes s’uniront et fon­deront un nou­veau foyer rem­pli d’amour et de con­fi­an­ce.

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ROGER DE GE­SCHAND­VLEK­TE

Roger La­roc­que moet aan een ze­ke­ren La­rou­et­te een ge­leen­de som terug be­ta­len. Voor hem is het de on­ver­mij­de­lij­ke on­der­gang. Op oen nacht wordt La­rou­et­te ver­moord. Alle ver­moe­dens val­len op Roger die na een lang on­der­zoek tot de ga­lei­en wordt ver­oor­deeld.

Tien jaar zijn voor­bij.

Op ze­ke­ren dag breekt er brand uit in de straf­ko­lo­nie waar La­ro­que zijn mis­drijf boet. Na bo-ven­men­sche­lij­ke po­gin­gen ge­lukt hij erin te ont­snap­pen, maar ie­der­een denkt dat hij dood is. Hij gaat naar Ame­ri­ka, bouwt er snel een nieu­we for­tuin op, komt terug naar Eu­ro­pa onder een val-schen naam: Wil­li­am Far­ney, en gaat wonen in het Zui­den van Frank­rijk met Su­zan­ne die nu een groot en mooi meis­je ge­wor­den is. — Bij een ha-rcr wan­de­lin­gen maakt Su­zan­ne ken­nis met een jonge rui­ter en wordt er dol op ver­liefd. Een paar­don­ge­val gaat voor den jon­ge­ling een ge­le­gen­heid zijn om de ont­lui­ken­de ge­ne­gen­heid te doen ob­bloein. Maar de jonge rui­ter is Ray­mond, de zoon van Lu­cien de Noir­vil­le. En wan­neer Ray­mond aan zijn moe­der me­de­deelt dat hij de­ge­ne ten hu­we­lijk wil vra­gen die hij een Ame­ri­kaan-sclie denkt, dan ver­liest Mw de Noir­vil­le het hoofd, smeekt, wil zich tegen dien echt ver­zet­ten. Want Mw de Noir­vil­le weet nu dat het jonge meis­je de doch­ter is van Roger, van Roger, ge­zegd de ge­schand­vlek­te dien men dood waan­de; die Roger La­ro­que die eens haar min­naar was en die haar ver­sloot­te wan­neer tus­schen hem en haar man dn in­nig­ste vrien­den­han­den waren ge­klon­ken. Maar ook Ray­mond vindt het ge­heim door het pa­pier in den zak van zijn vader. — Roger hoort een ge­sprek tus­schen Ray­mond en Su­zan­ne en zoo ver­neemt hij dat zijn doch­ter de tra­ge­die niet heeft ver­ge­ten die zich eens in haar jeugd af­speel­de en dat zij tiaar vader schul­dig denkt. Open­har­tig ver­o­pen­baart ze haar ge­lief­de wat zij weet. en geeft hem zijn woord terug. Maar te hard was de slag voor Su­zan­ne en nu kwijnt ze weg in een al­mach-li­ge ziek­te. — In­tus­schen heeft Roger La­ro­que twee de­tec­tie­ven ge­last een on­der­zoek in te stel­len die de waar­heid over de oude mis­daad moet bren­gen. En de de­tec­tie­ven ge­luk­ken er in het drama w eer voor te stel­len en zoo kan Roger den-ge­ne ont­mas­ke­ren, die ge­bruik ma­kend van een tref­fen­de ge­lij­ke­nis, de slag had ge­waagd. En de mis­da­di­ger, een ze­ke­re Lu­ver­son, was vroe­ger de vu­ri­ge be­won­de­raar ge­weest van de mooie Tulia de Noir­vil­le, hij kende de li­ai­son van Tulia en Roger, en wist ook dat Roger, om lulia te hel­pen in een per­soon­lij­ke aan­ge­le­gen­heid ioo.​ooo frank had ge­leend. En wan­neer Julia de on­der­gang van Roger ver­nam wou zij haar vroe­ge­ren min­naar het geld weer­ge­ven.

Het was Lu­ver­son die de xoo.​ooo frank aan Tulia leen­de om haar too te laten haar schuld te ver­ef­fe­nen, maar het ge­leen­de geld was slechts het ge­sto­le­ne van La­rou­et­te.

Na zoo­ve­le stor­men, zoo­veel lij­den en smart bracht de Tijd, die groote troos­te­res, de bal­sem van de kalm­te in het huis van Roger.

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Le car­di­nal de Pau­vre­li­eu.

Max Lind’Er­tagnùn se fâche f

sur un mulet, il ar­ri­ve enfin à Paris, où il fait con­nais­san­ce des trois mousque­tai­res roy­aux: Athos, Por-thos et Ara­mis.

Ces trois re­dou­ta­bles épées, déjà, le pro­vo­quent en duel, et les ren­con­tres au­rai­ent lieu « derrière l’Odéon », si les gar­des du car­di­nal de Pau­vre­li­eu ne sur­gis­sai­ent. Lind'Er­ta-gnan fait face aux hom­mes du Prin­ce de l’Eg­li­se, et avec l’aide des trois mousque­tai­res, répand la con­ster­na­ti­on et la mort dans les rangs en­ne­mis. Peu après, Lind’Er­tag­nan ren­con­tre Con­stan­ce Bon­ne-aux-Fieux, lingère de la reine Ana­nas d’Au­tri­che, dont il tombe éper­du­ment amou­reux. Elle lui ap­prend que l’hon­neur de la Reine est en péril, et le décide à se ren­d­re immédia­te­ment à Lond­res, auprès du Duc de Bouc-qui-Gag­ne, l'amou­reux de la Reine, pour lui re­pren­d­re la bro­che que cel­le-ci lui a re­mi­se en gage d’amitié, mais que le roi Lou­lou XIII exige qu’elle porte au bal de la Cour. Lind’Er­tag­nan, ac­com­pagné d’Athos, Por­thos et Ara­mis, part alors pour l’An­g­leter­re. Les gar­des du Car­di­nal, in­formés de ce départ par un coup de téléphone, les pour­sui­vent en mo­to­cy­clet­te.

Malgré de nom­breu­ses péripéties, notre Gas­con ar­ri­ve auprès de Bouc-qui-gag­ne, qui lui rend la bro­che. Lind’.Er­tag­nan re­prend sans tar­der la route de Paris. Il ar­ri­ve au Pa­lais à l’heure où

com­men­ce le bal. Il se­rait tué par les gar­des du Car­di­nal, si Con­stan­ce ne sur­venait au mo­ment pro­pi­ce pour lui sau­ver la vie.

Dans la salle du bal, la Cour est occupée à cher­cher la bro­che per­due par la Reine.​Lind’Er­tag­nan feint de la re­trou­ver. L’hon­neur de la Reine est sauf. Pour récom­pen­ser le Gas­con, le Roi l’au­to­ri­se à épou­ser Con­stan­ce et le reçôit mousque­tai­re.

Avons-nous dit que les ca­ri­ca­tu­ra­les fi­gu­res des pre­miers rôles étai­ent à mou­rir de rire? Si non, jugez, lec­teurs, par les pho­tos il­lu­strant les présen­tes. Mais ce que vous ne sau­rez goûter à sou­hait d’après les clichés, c’est la fou­gue co­mi­que, le bur­lesque à-pro­pos, l’in­ven­ti­on co­cas­se de cet autre d’Ar­tag­nan; il con­ser­ve, à tra­vers la trame héroïco-bur­lesque de l’ac­ti­on, cette élégance de « gent­le­man français », et ce pa­na­che (au vrai et au figuré, d’ail­leurs) apa­na­ge du genre co­mi­que que créa Max Lin­der.

Non, nous ne pou­vons ici détail­ler ce que fait Max, au long des kilomètres de film; ce sont cho­ses à ne sa­voir détail­ler ni décrire: des ges­tes, des re­gards, des ex­pres­si­ons de phy­si­o­no­mie, qui sont eux-mêmes des ana­chro­nis­mes, des ex­ploits qui sont des trou­vail­les, comme les ex­cel­lents tex­tes de Jean Bas­tia qui les ac­com-

Pis que la “ botte de Ne­vers „.

De­vant l'au­ber­ge de Meung.

Lind’Er­tag­nan —co­quet spadas­sin — se frise au petit fer.

, Le roi l nul'.mi XÏII.


Et pour­tant il en réchap­pe

Équit­ati­on et équi­li­bris­me.

pag­nent. Témoin, cette pro­po­si­ti­on d’échan­ge: « mon mulet con­tre un com­plet ves­ton », que fait notre héros pour pou­voir s’équi­per. Témoin, le dis­cours que tient’le nabot Tréville aux trois mousque­tai­res:

— J'ai pro­mis à l'en­tre­pri­se des pom­pes funèbres, dont je suis le, représen­tant, beau­coup plus de morts par jour que vous n'en four- \ nis­sez. Vous êtes des pro­p­res à rien! vous n’irez plus vous bat­tre en duel I

Témoin aussi « le der­nier che­veu du père ca­pu­cin », que réclame Lind’Er­tag­nan pour prix de ses ex­ploits. Il y a aussi les scènes déso­pi­lan­tes où Max Lind’Er­tag­nan re­vient d’An­g­leter­re, por­teur de la fa­meu­se bro­che at­ten­due par la reine Ana­nas; les gens du Car­di­nal dres­sent mille embûches au héros, afin de re­tar­der sa mar­che: n'ima­gi­nent-ils pas de faire à sa mon­tu­re la sale bla­gue d’une piqûre de morp­hi­ne: après quoi che­val et ca­va­lier, comme sous l’effet de quel­ques mou­ches tsé-tsé, n’avan­cent qu'au ra­len­ti. Et que dire de ces inénar­ra­bles scènes de duels, de gran­des ga­lo­p­a­des, de sang­lan­tes fer­rail­la­des, d’énor­mes galéjades, prétex­tes à sauts en hau­teur et en lar­geur, et à mille pit­re­ries di­la­teu­ses de rate!

Voilà donc ce que le Prin­ce des co­mi­ques a rap­porté du Far-West. L’homme qui fit une gran­de par­tie de la for­tu­ne de. la Lan­ter­ne Ma­gi­que, au temps où les mo­des­tes ray­ons de cel­le-ci con­ten­tai­ent le pu­blic, est re­ve­nu d'Amérique pour ven­d­re très cher, comme il se doit, les fruits d’années d'ef­forts. Puis, exilé vo­lon­ta­tre, puis­qu’en son pays nul nep.​araît avoir em­ployé son ta­lent, il a re­pris le che­min des stu­dios de Ca­li­for­nie.

Ainsi, l’An­cien Monde, saigné pour­tant et at­teint dans tou­tes ses sour­ces vives, lais­se s’échap­per, chaque jour, des meil­leurs d’entre ses pro­duc­teurs; ainsi s'écoule de notre vieux Con­ti­nent des gout­tes d’un suc vi­vi­fi­ant qui font dans tous les do­mai­nes plus luxu­ri­an­tes chaque année, les ri­ches mois­sons que nous fait payer très cher l’Amérique... MAR­NIX.

La Aai­son des Trois Jeu­nes Fil­les

Elles étai­ent trois.

Elles s’ap­pe­lai­ent An­net­te. Je­an­net­te et Na­net­te.

Ceux qui vi­si­tai­ent -par­fois la mai­son du vieux Mühl, maître-ver­ri­er de la Cour de Vi­en­ne, se de­man­dai­ent com­ment -la na­tu­re avait -donné pour fil­le-s à ce bon­hom­me au vi­s­a­ge jaune, par­che­miné, ridé, ces trois fleurs blon­des, -ri­eu­ses et chan­tan­tes, comme trois fées prin­ta­nières.

Elles étai­ent trois.

Quand on les voy­ait ha­billées de même,

F. Schu­bert.

pro­me­nant leurs grâces dans les rues de la ville, on sou­ri­ait, comme on sou­rit aux fleurs éclo­ses sous le bai­ser du so­leil. Et les jeu­nes gens les re­gar­dai­ent pas­ser. Et quand elles étai­ent passées, ils res­tai­ent son­g­eurs, comme si la vi­si­on de ces trois fleurs s’im­pri­mait dou­ce­ment dans -leur sou­ve­nir.

Elles étai­ent trois.

Je­an­net­te et Na­net­te avai­ent des amou­reux. An­net­te était en­co­re libre. Mais elle ac­com­pag­nait ses soeurs dans leurs ren­dez-vous. Et les trois jeu­nes fil­les du père Mü-hl s’en al­lai­ent sou­vent en­sem­ble jusqu’à -la mai­son d’un mu­si­cien be­sog­neux qui s’ap­pe­lait Franz Schübert. Elles re­trou­vai­ent là, dans la cham­bre ac­cu­eil­lan­te de l’ar­tis­te pau­vre, les deux jeu­nes amou­reux. Et tan­dis que Je­an­net­te et

Na­net­te se lais­sai­ent con­ter fleu­ret­te par leurs tour­te­reaux, An­net­te, de­bout près du piano de Schu­bert, écoutait -les chan­sons frémis­san­tes.

Dans les fleurs.

— Voici le « Roi des Aimas •», lui disait Schübert. J’ai passé lès nuits dernières à veil­ler l’en­fant -ma­la­de -du pein­tre voi­sin. Le pau­vre petit était dans un délire af­freux. Il

Les Trois sou­ri­res.

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Les Amou­reux.

voy­ait une sorte de géant qui l’ap­pe­lait dans uin som­bre roy­au­me. Il sup­pli­ait son père de le sau­ver. Ecou­tez.

'Et le mu­si­cien génial jou­ait ce « Roi des Aunes », si ex­pres­sif, qui ti­rait des lar­mes des yeux de la jeune fille et qui est resté comme un chant de ter­reur mystéri­eu­se et sacré.

Ainsi naquit dans le cœur du mu­si­cien pau­vre, un amour ten­d­re et pro­fond pour la fil­let­te aux yeux bleus qui écoutait avec tant de dévo­ti­on ses mélo­dies et ses chants.

S’il avait osé!

Mais Franz Sehübert souf­frait d’une ti­mi­dité ex­ces­si­ve. Il avait beau se trou­ver mêlé aux com­pli­ca­ti­ons amou­reu­ses des sœurs d’An­net­te, il ne pou­vait se résoud­re à par­ler. 11 lui sem­blait tou­jours que le sou­ri­re de la jeune fille se nuançait d’iro­nie à son égard. Et il souf­frait en si­len­ce.

Un jour qu’il ac­cu­eil­lait les trois sœurs avec les jeu­nes gens accou­tumés, il of­frit à An­net­te _la dernière page qu’il venait de com­po­ser. C’était sa « chams­oli d’amour » dédiée à An­net­te Mühl.

— Ma dernière œuvre, dit-il. Il au­rait voulu met­tre dans ces sim­ples mots toute la flam­me

— Scho­ber, ohan­tez-nous cela, dit la jeune fille; Franz vous ac­com­pag­ne­ra.

Et la ch an som. d’amour se déroula dans la cham­bre, avec ses élans de feu, avec ses pro­mes­ses de bon­heur et de vo­lupté, si bien que les trois jeu­nes fil­les frémis­sai­ent sous le char­me.

Q-uand le der­nier ac­cord tomba dans le si­len­ce et que Sehübert se tour­nait vers ses au­di­teurs pour jouir dejur sur­pri­se heu­reu­se, il

Les der­niers jours.

vit la jeune An­net­te se lever et, comme in­stinc­ti­ve­ment, se jeter dans les bras du chan­teur.

Pau­vre poète-mu­si­cien! Ainsi, ses mélo­dies par­lai­ent au cœur des jeu­nes fil­les, ses lie­de­ren em­plis­sai­ent d’émois les âmes sen­ti­men­ta­les; mais ces émois, ces élans déchaînés, ce n’était pas vers lui qu’ils se ten­dai­ent. Et Franz Schu­bert, ce jour-là', con­nut la gran­de mi­nu­te de décou­ra­ge­ment des ar­tis­tes. Ils œuvrent pour les au­tres. Ils ne jouis­sent pas eux-mêmes des succès qu’iis pro­dui­sent. Leur âme est plei­ne d’aveux, de tend­tes­se, d’amour;

Con­seils.

bou­tonnée à gau­che par trois bou­t­ons de co-ro­zo as­sor­tis dis­si­mu­le cette jonc­ti­on. Le col large et mon­tant ainsi que les pa­re­ments légèrement évasés en gan­te­lets sont en as­tra­kan noir. Une cou­ran­te en points al­longés de gros­se laine mar­ron sil­lon­ne la cein­tu­re et les pan­neaux rap­portés aux côtés de la jupe.

Métr.: 3 m. 50.

1107. — Tail­leur pra­ti­que en lai­na­ge brun. Jaquet­te droi­te et fermée gar­nie de points de soie mar­ron. Elle se borde de lapin rasé as­sor­ti au tissu.

Métr.: 3 m. 50 en 1 m. de large.

1105. — Elégant et svel­te tail­leur de ve-lou­ti­ne bleu an­cien. La jupe est droi­te, de forme clas­si­que. La jaquet­te lon­gue et fermée se réchauf­fe d'un col droit de lapin brûlé. De gra­ci­eux los­an­ges en sou­ta­che bleu an­cien dis­posés au­tour de la tail­le très basse sont coupés d'une cein­tu­re de peau de daim.

Métr.: 3 m. 75 en 1 m. 30 de large.

1106. — Très sey­ant man­teau de dra­pel­la beige à cor­sa­ge rap­porté âvec ampleur sur jupe plate. Une large cein­tu­re en forme et

Pri­mes à nos lec­tri­ces.

Un ac­cord avec la Mai­son J, FELIX, édi­teurs de jour­naux de mode, nous per­met de faire à nos lec­tri­ces f agréable t prise sui­van­te: Les pa­trons découpés en gran­deur

surpn­si

la femme peu­vent être ob­te­nus, dans des con­di­ti­ons ex­tra­or­di­nai­res de bon marché. Au lieu de J à J fran­cs pour ob­te­nir le pa­tron d'un modèle, nos lec­tri­ces pour­ront dès à présent ob­te­nir un pa­tron soit de blou­se, de jupe, de robe, de man­teau ou de tail­leurau prix mo­di­que de Un franc (tout frais com­pris). Il leur suffît de met­tre sous en­ve­lop­pe à l'adres­se de M. J. FELIX, rue Tho­mas VJnçotte. 18, Bruxel­les:

I) le bon tri­an­gu­lai­re fi­gu­rant au bas et à gau­che de notre Page de la femme; 2) le numéro du modèle dont on désire re­ce­voir le pa­tron découpé; 3) le nom et l'adres­se de la des­ti­na­tai­re; 4) Un franc en man­dat

ou tim­bres-pos­tes.

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mais tout cela ne par­vient à s’extéri­o­ri­ser que dans cette sorte de décla­ra­ti­on ano­ny­me qu’est leur art. et tout cela fait la vie, le sang, l’âme de leur art.

Com­ment, après ce coup, Sohübert tomba ma­la­de, com­ment il re­fu­sa de se soig­ner parce qu’il n’avait plus d’espérance, com­ment; sa vie s'en alla peu à peu, de­cres­cen­do, tan­dis que sa re­nommée crois­sait et que ses œuvres répan­dai­ent au loin sa gloi­re, qu’im­por­te! Le mu­si­cien gran­dis­sait, l’homme mou­rait len­te­ment, ap­pe­lant dans son délire la blon­de An­net­te, l’élue de son coeur.

Quand elle re­vint au che­vet du mu­si­cien, ce­lui-ci n’avait plus qu’un souf­fle. Mais alors il osa, dans des aveux en­tre­coupés de sanglots, dévoi­ler cet amour se­cret dont il mou­rait. Et soud­ain An­net­te com­prit. Elle avait passé à côté du bon­heur. Dans son in­sou­ci­an­ce légère, elle n’avait pas répondu à la chan­son d’amour.

Jean BLAI­SE,

La bagne de Nita Naldi.

« Pho­to­play » rap­por­te une an­ec­do­te assez cu­ri­eu­se sont Mlle Ni t'a Naldi —- rôle d’une femme fa­ta­le dans «Sang et Sable» — a été l’héroïne. Fred Niblo, met­teur en scène du film avait prié Mlle Nita de re­ti­rer de son doigt sa bague de ma­ria­ge pour jouer quel­ques scènes d’amour avec Ru­dolph Va­len­ti­no, Nita re­fu­sa net, décla­rant qu’elle ne se sépa­rait ja­mais de ce bijou con­ju­gal. « Vous devez être très sen­ti­men­ta­le, lui dit Ru­dolph Va­len­ti­no, et très fidèle aussi puis­que vous ne vous séparez ja­mais de votre bague. J’avoue que j’ig­no­rais pour­tant que vous fus­siez mariée.» Et, Mlle Nita Naldi de répond­re: «Vous n’y êtes pas. Je ne suis plus mariée, mais je garde ma bague parce qu’elle me sert de sou­ve­nir, comme un bout de lien au doigt. Elle m'empêche d’ou­blier com­bien je fus sotte en me ma­ri­ant et comme je suis très im­pul­si­ve je crains de céder en­co­re une fois en me sépa­rant de cet an­neau.

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A LUTTE CON­TRE L’OMBRE

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est vic­to­ri­eu­se dans la lutte con­tre l'ombre.

Par sa lumière dif­fu­se, et à la fois douce et agréable aux yeux, elle éclai­re mieux que n’im­por­te quel­le autre lampe.

Elle ne pro­jet­te au­cu­ne ombre

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est d'ap­pli­ca­ti­on générale.