Programme de 2 à 8 mars 1934



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#984

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Pro­gramme 22

Ven­dredi f% Samedi »x Dimanche a Lundi ç? Jeudi Q mars tq-ia

Vri­j­dag & Zater­dag Zon­dag Maan­dag 3 Don­der­dag Maart

1. Eclair-Jour­nal 1. Eclair-Nieuws­be­rich­ten

Actua­li­tés sonores Aktua­li­tei­ten op den klank­film

2. Les Boud­dahs de la Jungle 2. De Boud­dahs der Wil­der­nis

Docu­men­taire Doku­ment­film

3. NOCES et BAN­QUETS 3. Huwe­lij­ken en Ban­ket­ten

Sketsch avec Schetch met

Pau­lette DUBOST - Maxi­mi­lienne MAX " Claude LEH­MANN

Disques A JT LOF* H ONE- Gram­mo­foon­pla­ten

"AIDA'' par ” ETOILE DE VALEN­CIA"

Jean KIE­PURA par Bri­gitte HELM

B 17188 B 85681

s. L’ETOILE DE VALEN­CIA 3 Oe STER van VALEN­CIA

Pro­duc­tion Pro­duc­tie

Alfred ZEIS­LER

DRA­MA­TIS PER­SONÆ

Marion Save­dra . . . . . . BRI­GITTE HELM

Pedro Save­dra . . .

Capi­taine Men­dozza . . .

Patesco

Capi­taine Rus­tan ....

Le Com­mis­saire de Police . Roger Karl

Lieu­te­nant Diaz ....

KERCK­HO­VE’8 HOE­DEN

__ DE BESTE

10


" De Ster van Valen­cia''

tfr

Pedro, offi­cier-meca­ni­cien aan boord van het poli­tie­vaar­tuig « Le Leone », heeft een jaar gele­den zijne vrouw, Marion, ver­la­ten. Een zij­ner kame­ra­den had hem gezegd, dat Marion hem bedroog.

Dien dag onder­zocht Pedro « Dte Ster van Valen­cia », een ver­dacht schip op de reede van Palermo en ont­moet er, als matroos, zijn maat die hem het wan­ge­drag van Marion mede­deelde.

De maat bekent aan Pedro dat die las­ter enkel « eene goede grap » was en dat Marion hem altijd trouw was. Na zijn kame­raad eene wel­ver­diende straf gege­ven te heb­ben, gaat Pedro op zoek naar zijne vrouw. Marion is als dan­seres aan­ge­wor­ven in het « Para­di­sio », een huis van ple­zier, bes­tuurd door den geheim­zin­ni­gen Patesco en zijne vrouw Eli­nor. Pedro vindt zijne vrouw in het « Para­di­sio », ver­zoent zich met haar en bes­luit haar aan dit mid­den te ontruk­ken.

Maar de hou­ders van het huis heb­ben het zoo ges­chikt dat Marion bij hen diep in de schuld staat en niet kan ver­trek­ken zon­der deze eerst te beta­len. Pedro zal zich het ont­bre­kende geld bezor­gen met eene machien te hers­tel­len aan boord van « De Ster van Valen­cia », waar hem eene groote som gebo­den wordt voor een onbe­dui­dend werk. Natuur­lijk is de kapi­tein

van «De Ster van Valen­cia» Pates­co’s mede­plich­tige en wordt Pedro in een val­strik gelokt.

Hij gelukt erin te onts­nap­pen en wil nu met geweld zijne vrouw teru­gheb­ben. Maar Pedro is in onge­wet­tigde afwe­zi­gheid en in het « Para­di­sio » ont­moet hij zijn kapi­tein die hem naar zijn post terug­zend.

De kapi­tein van « Le Leone » wil ook de vrouw van zijn onder­ges­chikte ver­los­sen; een twist onts­taat met Patesco tij­dens dewelke de kapi­tein gedood wordt. Patesco gelukt erin Marion ervan te over­tui­gen dat haar echt­ge­noot de moor­de­naar is. Hij jaagt haar schrik aan door met de poli­tie te drei­gen en, om haar in vei­li­gheid te bren­gen, stelt hij haar voor aan boord te gaan van « De Ster van Valen­cia », waar dien avond een feest plaats heeft waa­raan al de dan­se­res­sen van het « Para­di­sio » zul­len deel­ne­men.

Eens op « De Ster » inges­cheept, bemer­ken de dan­se­res­sen dat het schip zee kiest... voor welke bes­tem­ming?

Geluk­ki­glijk gaat « Le Leone », onder bevel van lui­te­nant Diaz en Pedro, uit ter ach­ter­vol­ging der tra­fi­kan­ten en, na een home­rische strijd, gelukt de poli­tie erin het schip te ente­ren en de men­sche­lijke lading van « Db Ster van Valen­cia » te ver­los­sen.

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L'Etoile de Valen­cia"

Pedro, offi­cier-méca­ni­cien à bord d’un navire de la police mari­time, "« Le Leone », a aban­donné, voici un an, sa femme Marion. Un de ces cama­rades lui avait dit que Marion le trom­pait. Aujour­d’hui Pedro visite un navire sus­pect en rade de Palma, «L’Etoile de Valen­cia», et retrouve, marin à bord, le copain qui lui avait dénoncé l’in­con­duite de Marion. Le copain avoue à Pedro que cette calom­nie était une « bonne blague » et que Marion ne l avait jamais trompé. Après avoir cor­rigé comme il le méri­tait son cama­rade, Pedro part à la recherche de sa femme. Marion, vient d’en­trer comme dan­seuse au <( Para­di­sio», lieu de plai­sir dirigé par l’in­qué­tant Patesco et sa femme Eli­nor. Pedro retrouve sa femme au « Para­di­sio », se recon­ci­lie avec elle et décide de l’ar­ra­cher à ce milieu.

Mais les tenan­ciers se sont arran­gés pour que Marion ait chez eux des dettes assez coquettes et ne lui per­mettent pas de quit­ter le local si elle ne s’est pas libé­rée. Pedro se pro­cu­rera la somme qui lui manque en répa­rant une machine à bord de « L’Etoile de Valen­cia » où on lui offre une somme impor­tante pour un tra­vail insi­gni­fiant. Natu­rel­le­ment, le capi­taine de « L’Etoile de Valen­cia » a par­tie liée avec Patesco et c’est dans un guet-apens que Pedro a été attiré.

11 par­vient à s’échap­per et veut, par la force, sor­tir sa femme du «Para­di­sio». Mais Pedro est en absence illé­gale et au « Para­di­sio » il ren­contre son capi­taine, qui le ren­voie à son poste.

Le capi­taine du-« Léonè» veut, lui aussi, déli­vrer la femme de son subor­donné, il s’en­suit une bagarre avec Patesco au cours de laquelle le capi­taine est tué. Patesco arrive à per­sua­der Marion que c’est

son mari le meur­trier. Il l’ef­fraie en évo­quant les enquêtes de la police et, pour la mettre à l’abri, pro­pose de l’em­bar­quer sur « L’Etoile de Valen­cia », où aura lieu ce soir une fête à laquelle par­ti­ci­pe­ront les dan­seuses du «Para­di­sio».

Les dan­seuses embar­qués sur « L’Etoile » s’aper­çoivent que le navire prend la mer... vers quelle des­ti­na­tion?

Heu­reu­se­ment «Le Léone», com­mandé par le lieu­te­nant Diaz et par Pedro, part à la pour­suite des tra­fi­quants, et après une lutte épique la police par­vien­dra à abor­der « L’Etoile de Valen­cia » et à sau­ver sa car­gai­son humaine.

Noces et Ban­quets

Madame Parent et son fils Eugène tiennent un res­tau­rant pour « Noces et Ban­quets ». Eugène, brave gar­çon, mais très timide, sur­tout avec les femmes, fait le déses­poir de sa mère qui vou­drait le voir marié. Eugène aime la fille de gros com­mer­çants, Made­moi­selle Leplat, qui doit épou­ser le fils de Mon­sieur Radi­cal, maire de l’en­droit. Bien entendu le repas de noces doit avoir lieu au res­tau­rant de Madame Parent. Le grand jour arrive. Le cui­si­nier de « Noces et Ban­quets » s’est sur­passé.

Au der­nier moment le fiancé fait faux bond, il est parti pour Paris en com­pa­gnie de la ven­deuse du maga­sin de Mon­sieur Radi­cal. Gros émoi, la fian­cée s’éva­nouit.

Le jeune Eugène, étouf­fant sa timi­dité, se pré­sente aux parents éplo­rés et se pro­pose çomme rem­pla­çant. Il est accepté avec enthou­siasme.

Tout finit pour le mieux et l’ex­cellent déjeu­ner ne sera pas perdu.


BRI­GITTE HELM

Op a beau­coup parlé ces temps der­niers, de la belle vedette inter­na­tio­nale Bri­gitte Helm, qui avait connu un très gros suc­cès avec son inter­pré­ta­tion des deux grands films de la Ufa « Adieu les beaux jours » et « L’Etoile de Valen­cia ». Cette der­nière pro­duc­tion consti­tue, au dire de cha­cun, une créa­tion par­ti­cu­liè­re­ment émou­vante de Bri­gitte Helm.

Il m’a été donné de pou­voir appro­cher la grande artiste, non pas seule­ment au milieu de la fié­vreuse acti­vité des stu­dios, mais au contraire dans le calme de son inté­rieur, calme plus pro­pice aux inter­views et aux confi­dences. Dans un cadre moderne aux lignes simples et dépouillées, la jeune femme me reçoit avec la même grâce char­mante qui a contri­bué à sa réus­site sur l’écran. Elle m’en­traîne vers une pièce lar­ge­ment éclai­rée par de grandes baies don­nant sur un bal­con fleuri. Aux murs, des pein­tures de Fou­jita attestent l’in­té­rêt que prend Bri­gitte à tout ce qui Concerne le pays du soleil levant. Mais, au moment de poser les ques­tions tra­di­tion­nelles sur ce qu’on pour­rait appe­ler le « cur­ri­cu­lum vitae » de 1 actrice, je m’aper­çois que mon ques­tion­naire va être bien faci­lité par un objet inat­tendu que Bri­gitte Helm me désigne en sou­riant. C’est un tapis de table sur lequel se trouvent bro­dés en soies de cou­leurs vives et dif­fé­rentes, les titres de tous les films que la vedette a inter­pré­tés depuis ses débuts. Je relève des noms qui sont autant de titres de gloire du pal­ma­rès ciné­ma­to­gra­phique! Métro­po­lis, Man­dra­gore, Le Yacht des 7 Péchés, Le mer­veilleux men­songe de Nina Petrovna, L’Amour de Jeanne Ney, Crise, Le Scan­dale de Baden-Baden, L’Ar­gent, Mano­lesco, roi des voleurs, La ville qui chante, La Com­tesse de Monte-Christo; et, au hasard des cou­leurs (rouge, vert, bleu, blanc) c’est chaque fois une per­son­na­lité dif­fé­rente de l’ar­tiste qui se révèle: sacri­fice, pas­sion, souf­france, amour, tous les sen­ti­ments qu’un être humain peut éprou­ver!

« Mais, chère Madame, le public s est posé la ques­tion et je me suis moi-même

étonné de la rapi­dité avec laquelle vous avez appris le fran­çais que vous par­lez d’une manière par­faite. Pou­vez-vous me dire quelle méthode accé­lé­rée vous avez sui­vie? »

Avec un sou­rire mys­té­rieux, Bri­gitte Helm se lève et va vers un petit meuble qu elle ouvre: c'est un phono. « Voilà mon pro­fes­seur de fran­çais », me dit-elle en me ten­dant des disques: « chaque jour, au lieu d’écou­ter de la musique de jazz ou d’opéra, je mets en marche l’ap­pa­reil et j’ai ainsi, à domi­cile, un pro­fes­seur par­ti­cu­lier auquel je peux faire répétçr jus­qu’à 20 fois la même phrase sans fatigue pour

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lui et sans impa­tience pour moi! Mais, at- Bri­gitte Helm se recueille et c*est cette ten­dez; pour vous je vais mettre un dis- der­nière image que j emporte d elle: le que que vous connais­sez sûre­ment...» beau pro­fil régu­lier de H vedette rêvant Grave et pas­sion­née, la voix de Lucienne g devant les paroles de la chan­teuse: « Par-Boyer s’élève dans la pièce, pen­dant que lez-moi d amour... »

Châ­teau de Rêve

C’est un magni­fique film que nous vous pré­sen­tons la semaine pro­chaine sur notre écran.

Le scé­na­rio de Zer­lett est animé et cap­ti­vant, et le met­teur en scène G. de Bol­vary, qui a donné de si édi­fiantes preuves déjà de son talent inven­tif et disert, en tire le meilleur parti. La tech­nique de ce film est abso­lu­ment remar­quable, et le rhythme est à la fois exal­tant et expres­sif. Les pho­tos sont de toute beauté; les éclai­rages savam­ment dis­po­sés, la mise en page du meilleur style et les décou­pages fort réus­sis. L a musique de Grothe ajoute encore à l’im­pres­sion déli­cate de cette pro­duc­tion, dont les dia­logues et l’as­sis­tance pour la ver­sion fran­çaise furent confiés à Mi. Clou­zot.

Bref, une bande qui béné­fi­cia des soins les plus atten­tifs, et qui ne man­quera pas

de four­nir une brillante car­rière, d’au­tant plus qu’elle est défen­due par des inter­prètes de tout pre­mier rang, avec Edith Me-ra et Lucien Baroux, en vedette. Oti sait le talent de ces artistes éprou­vés, leur jeu sobre et natu­rel, leur charme et le pho­to­gé­nique aspect de leurs atti­tudes, comme la souple aisance qu ils déploient à l’écran. Ils sont entou­rés de la façon la plus par­faite, par Dan­nielle Dar­rieux, Le Gallo, Roger Dann, Mar­cel André, Pierre Ser­geol, Vivian Grey.

Jaques Cate­lain figure aussi en vedette dans ce film, pour lequel, déci­dé­ment, les pro­duc­teurs ont mis les petits plats dans les grands.

Un film ravis­sant, aux péri­pé­ties constam­ment atta­chantes, et qu’une jolie fraî­cheur de sen­ti­ments anime d’un bout à l’autre.


SEMAINE PRO­CHAINE

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ANVERS


L 'eau qui Cor­rige les écarts de régime

N euba­hels­berg

Je ne connais pas de nom qui puisse s’ap­pli­quer plus judi­cieu­se­ment aux immenses stu­dios que pos­sède la Ufa à quelques 25 kilo­mètres de Ber­lin. La nou­velle Babel...

En effet, dans chaque ate­lier, ce qui me frappe au pre­mier abord, c’est la diver­sité des langues que I on parle autour de moi: alle­mand, fran­çais, anglais, russe, espa­gnol, ita­lien et même... chi­nois. Je dis bien: chi­nois, car une véri­table colo­nie d'A.​siatiques s’est ins­tal­lée aux stu­dios de la Ufa pour la réa­li­sa­tion db4u bout du monde, un film qui recons­ti­tue [ atmo­sphère de révo­lu­tion et de guerre civile, où se débat la Chine moderne.

Cepen­dant, cha­cun s’en­tend foil bien, car le per­son­nel employé est poly­glotte et parle au moins l’al­le­mand, le fran­çais et l’an­glais, et c’est suf­fi­sant pour se faire com­prendre dans le monde entier.

Au hasard de ma pro­me­nade à tra­vers cette véri­table ville qui com­porte sa cen­trale élec­trique spé­ciale, ses res­tau­rants, son acti­vité per­son­nelle, je tra­verse dans la por­tion consa­crée aux exté­rieurs des rues entières, dont les mai­sons s’ar­rêtent à hau­teur des pre­miers étages et se ter­minent en écha­fau­dages héris­sés de lattes, de planches et de plâtre. Ici, c est une rue de Paris avec — oh! nos­tal­gie — un auto­bus qui semble sor­tir des garages de la T. C. R. P.; plus loin une rue de Londres avec la recons­ti­tu­tion fidèle de la façade du Savoy Hôtel, centre des élé­gances du Strand et de Fic­ca­dilly. 1 outes ces rues ani­mées, sillon­nées en tous sens de pro­me­neurs qui vont, viennent, sortent du « champ » et rebroussent che­min pour retour­ner sur leurs pas et créer ainsi, par ce va-et-vient, l’illu­sion d’une foule dense et

nouve He B abel

agi­tée. Sur la chaus­sée, des taxis sta­tionnent ou cir­culent selon la même for­mule d aller et retour, que règlent conscien­cieu­se­ment des régis­seurs sérieux comme des agents de la cir­cu­la­tion. Au milieu de ce désordre orga­nisé, un char­riot se glisse, sup­por­tant la camera, deux assis­tants et le met­teur en scène qui réa­lise un « tra­ve­ling » par­ti­cu­liè­re­ment déli­cat. Poussé à bras d’homme, le char­riot monté sur roues caou­tchou­tées, des­ti­nées à amor­tir tous les chocs qui pour­raient déré­gler la camera, évo­lue dans la cohue et suit pas à pas l’in­ter­prète prin­ci­pal, dont le rôle est de tra­ver­ser cette rue. Le micro sus­pendu au-des­sus des têtes suit éga­le­ment le mou­ve­ment et la mise au point de toutes ces diverses actions paral­lèlent demande de nom­breux tâton­ne­ments avant la per­fec­tion totale d’une scène qui, à la pro­jec­tion, durera quelques secondes et aura néces­sité toute une jour­née de tra­vail!

A l’in­té­rieur de chaque stu­dio, c’est un décor dif­fé­rent qui a été construit spé­cia­le­ment pour le film en cours; dans le grand stu­dio cen­tral, voici la repro­duc­tion abso­lu­ment exacte et minu­tieuse d’un immense labo­ra­toire moderne, muni de tous les per­fec­tion­ne­ments élec­triques néces­saires à la divi­sion des atomes. On a uti­lisé pour cette véri­table usine qui doit pro­duire l’or syn­thé­tique, des ins­tru­ments et des appa­reils authen­tiques, dont la valeur seule atteint presque deux mil­lions de francs.

Dans un stu­dio voi­sin, c est un châ­teau entier qui se reflète dans une pièce d’eau, d eau véri­table, où, sur un léger canot, Kate de Nagy et Jean-Pierre Aumont échangent « les ser­ments que I on fait à vingt ans! ».


Et, tra­ver­sant un cou­loir, je heurte un petit jeune homme blond, moulé dans un habit impec­cable et l’air bien imper­ti­nent sous le maquillage...

— Par­don, mon­sieur.

— Mon­sieur! Tu ne me recon­nais donc plus, toi aussi!

Ce tutoie­ment, cette voix... Je regarde de plus près l'im­per­ti­nent jeune homme.

— Mais, ma parole, c’est Meg; Meg Lemon­nier. Et tes che­veux?...

— Cou­pés, col­lés, cala­mis­trés... Oh! c’est toute une his­toire... Ecoute...

Et Meg m’en­traîne en me deman­dant le secret le plus absolu... Donc, ne vous atten­dez à aucune confi­dence savou­reuse... Pour savoir le fin mot de 1 his­toire, il vous fau­dra attendre la sor­tie de Georges et Geor­gette, dont le moins que je puisse dire est que vous assis­te­rez à une série de com­pli­ca­tions et de qui­pro­quos tous plus affo­lants les uns que les autres.

Ma visite se pour­suit jusqu au soir, et tan­dis que je m’éloigne, l’usine aux chi­mères conti­nue à vivre d une vie intense et fébrile que la nuit n’ar­rête pas, cette nuit qui ne pénètre jamais dans ces stu­dios, où la lumière des soleils arti­fi­ciels (sun­lights) rem­place celle de l’astre dis­paru.

Van ailes en nog wat over M allorca

door Paul WES­TER­MEIER.

een sprookje. Het was mid­den Decem­ber, men

Het begon al onge­veer

liep heen en weer tus­schen film en too­neel, en was eigen­lijk aldoor bezorgd, dat men zich de onver­mi­j­de­lijke D'ecem-ber-ver­koud­heid op den hals zou halen. Op een mor­gen trof ik Alfred Zeis­ler. « Wes­ter­meier, ik wou je juist van­daag opbel­len. Ik heb een prach­tige rol voor je in mijn nieuwe film « De Ster van Valen­cia ».

Nu, als acteur ben je altijd blij, als je weet wat er de vol­gende maand gebeurt. «*D[us», vroeg Zeis­ler, «kun je je eind Dte­cem­ber vrij maken? Wij gaan name­lijk dade­lijk na Kerst­mis weg om de film op Mal­lorca te draaien. »

Ik slikte nog net een ver­ruk­ten kreet in. Men moet n.l. met zijn toe­kom­sti­gen regis­seur altijd voor­zich­tig zijn, zoo­dat een uit­druk­king als « heer­lijk » of « fijn » later niet omge­keerd even­re­dig met het sala­ris wordt gemaakt! Ik dacht dus: « Fijn! » en zei op gewild zake­lij­ken toon: « Goed, ik doe mee. »

De dagen in Ber­lijn gin­gen snel voor­bij. Zoo kwam spoe­dig de dag, waa­rop Zeis­ler en zijn staf afscheid namen: « Wij varen alvast voo­ruit om een ges­chikte plaats te zoe­ken en jij, Wes­ter­meier, komt ons vier dagen later ach­terna met je col­le­ga’s Peter Erke­lenz en Eduard Wese­ner.n

Men­schen, zoo n film­reis mid­den in den win­ter naar het zon­nige Zui­den en naar een eiland, dat, zooals ikzelf op de land­kaart heb uit­ge­me­ten, zoo sym­pa­thiek tus­schen Spanje en Afrika ligt, dat is je ware! Dte blauwe lucht en de blauwe zee, mid­den in den win­ter een vrije gele­gen­heid om te baden!

De stad Ber­lijn toon.​de zich op den dag van onze afreis van haar bes­ten kant: een stra­lende, zon­nige dag. In Parijs begon het al te rege­nen, in Tou­louse was het onaan­ge­naam koel en toen wij in Bar­ce­lona aank­wa­men, lag er zoo n dikke mist over de stad, zooals wij drieën nog nooit van ons leven had­den gezien. Doch — aldus ver­ze­kerde ons de dikke por­tier in ons Spaansche hotel — tegen elf uur zou de

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Nevens de Wets­traat

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Le Globe est une bois­son rafraî­chis­sante d’une pureté et d’une finesse incom­pa­rables.

Son goût exquis, son par­fum suave et sa déli­cieuse fraî­cheur, lui ont valu son sur­nom —

L'AME DU CITRON

mist op trek­ken. En hij had gelijk.

’s Avonds laat gin­gen wij aan boord van het schip naar Palma de Mlal­lorca; de maan scheen hel­der en spie­gelde zich in het klare, rus­tige water van de zee! Wij waren moe van de reis en gin­gen spoe­dig na het ver­trek naar onze hut­ten.

Mid­den in den nacht werd ik wak­ker en bedacht: « Waar ben je nu eigen­lijk? Alle­mach­tig, er moet een aar­dig stormpje staan bui­ten, want de boot slin­gert op een ver­schrik­ke­lijke manier. »

Ik stond op om eens te kij­ken hoe de Mïd­del­landsche Zee, waar­van de teere, blauwe rust ons sinds onze kin­der­ja­ren uit boe­ken is ingeprent, er bij storm uit­ziet.

's Mor­gens vroeg kwa­men wij te Palma aan. Zeis­ler ont­ving ons met de woor­den: «Tot gis­ter­mid­dag is het schit­te­rend weer geweest; nu regent het natuur­lijk.» Nu, dat had­den wij, de drie nieu­we­lin­gen, bij het bin­nen­va­ren van de haven ook wel gemerkt!

Zoo kwam het dat wij tijd had­den om Palma te bezich­ti­gen, de voors­tad Terre -no en het heele eiland. Het was heer­lijk, want op de regen­da­gen maak­ten wij de mooiste uits­tapjes. Het waren er niet veel, maar toch vol­doende om de zeer afwis­se­lende schoon­heid van het eiland te bezien.

Ik zal nu maar geen Bae­de­ker over Mal­lorca gaan schri­j­ven, maar een paar klei­ni­ghe­den, die mij zijn opge­val­len, moet ik toch even memo­ree­ren.

Wij woon­den in de voors­tad Ter­reno, twin­tig minu­ten tram­men van Palma af. Ter­reno is een soort vil­las­tadje, zooals dat vaak bij groote ste­den voor­komt. Den eers­ten dag ging ik met den came­ra­man Brandes in de tram, die maar drie cent kost, om mij een beetje onder het «Spaan-sche» volk te bewe­gen. Merk­waar­dige typen. Voo­raan zat een magere, geheel gri­jze Span­jaard, die er uit­zag als een « Grande », daa­rach­ter een zon-ver­brand echt­paar, blijk­baar Spaansche let­ter­kun­di­gen, dan een paar zeer ele­gante Spaansche dames, teza­men onge­veer twin­tig per­so­nen.

Jk maakte een kleine stu­die. Toen zei ik tegen Brandes — wij ston­den beide op het voor-bal­con —: « Kijk toch eens naar die prach­tige Spaansche typen! »

Brandes keek ver­baasd om.

« Spaansche typen? Ik zie geen enke­len Span­jaard, behalve den contro­leur. »

En toen bleek, dat de Spaansche «Grande» een Engelsch majoor van 72 jaar was, die hier zijn leven­sa­vond door­bracht. Het bruin ver­brande echt­paar was de bekende Duitsche schri­j­ver Wil­helm Schmidt­bonn en zijn vrouw. De Spaansche dames waren drie Fransche onder­wi­j­ze­resjes van een meis­jes­kost­school en ook het andere publiek ont­popte zich bij nadere infor­ma­tie als Hol­lan­ders, Driit­schers en voo­ral Engel­schen.

Nog dien­zelf­den dag hoorde ik in ons hotel, dat er op Mal­lorca 30.000 vreem­de­lin­gen woon­den.

Doch ook wij heb­ben een bij­zon­de­ren indruk gemaakt en wel op onzen chauf­feur Alfonso. Hoe­wel onze reis­gids, de Spaansche acteur Felix de Pomes, lang en breed had uit­ge­legd, waa­rom wij alleen bij slecht weer uits­tapjes kon­den maken, schudde hij steeds weer het hoofd, als hij ons op een rege­nach­tige mor­gen afhaalde. Pomes ver­telde ons, dat Alfonso ons van harte bek­laagde (hoe­wel hij bij regen voor iede­ren tocht tien pese­ta’s meer rekende). «Waa­rom zou een mensch leven, als je altijd wer­ken moet, als de zon schi­jnt? »

Dit is nu een vrij bewerkt vers­lag van! mijn eigen erva­rin­gen tus­schen de opna­men van de Ufa-toon­film « 13e ster van Valen­cia», die voor een groot deel spéélt in de haven van Palma de Mlal­lorca.


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