Programme de 11 à 15 janv. 1925



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#847

Ce texte a été généré automatiquement sur la base des pages numérisées, en utilisant la technologie ROC. En raison des polices de caractères historiques utilisées dans les livrets de programmes, les résultats ne sont pas sans fautes.

Consultez les images de ce livret de programme



Sténo - Dac­tylo "Comp­ta­bi­lité - Langues

Cour* pri­vés, col­lec­tifs et par cor­res­pon­dance

INS­TI­TUT

ELI­SA­BETH

12, rue d'Aren­berg, 12

BRUXELLES

Pros­pec­tus n° 4 gra­tis

Eau de Colo­qne

exquise]*«

PAR­FUM ET

RAFRAI­CHIT' DELI­CIEU­SE­MENT

Mai­son du "

11, rue des Sablons, BRUXELLES

(Prè* du Conser­va­toire)

Tout ce qui concerne la Musique

AUX BELLES COU­LEURS

Tein­tu­re­rie A. De Geest

H. HEES, Suc­ces­seur

39-41, tue do l’Hô­pi­tal - Tel. 259,78

BRUXELLES

SES NET­TOYAGES . SES DÉTA­CHAGES - SES TEIN­TURES - LE FIN! DE SON TRA­VAIL

PRISE ET REMISE A DOMI­CILE ENVOI SOI­GNÉ EN PRO­VINCE

SAVON CRÈME POUDRE

entre­tiennent le teint frais et l’as­pect juve­nil

EN VENTE PAR­TOUT

Annuaire Com­mer­cial Turc

CONSTAN­TI­NOPLE. Edi­tion 1924/25. Fr. 100.— Agent: J. Maré­chal, Bruxelles, 34, av.​de l’Hip­po­drome On accepte la publi­cité pour l’édi­tion 1926

ÉTA­BLIS­SE­MENTS SAINT-SAU­VEUR

Mon­tagne-aux-Herbes-Pota­gères, BRUXELLES

H11U P les plus luxueux, les plus confor­tables. DHIIlO Bains chauds. Bains de nata­tion. Bains turcs, Bains russes. Bains de lumière. Douches, Mas­sage, Salon de coif­fure pour Mes­sieurs et Dames, Pédi­cure, Manu­cure, etc.

5 pistes amé­ri­caines régle­men-taires.Thé dan­sant. Bar amé­ri­cain. Orchestre de pre­mier ordre.

La salle la plus vaste et la plus fraîche de Bruxelles. Deux grands orchestres.

BOW­LING

PALAIS DE LA DANSE

Bv î:

LE MOU­LIN ROUGE

DE BRUXELLES 25, rue de Maline»

THÉS D'APRÈS-MIDI DE 4 A 7 H. ENTRÉE LIBRE

FÊTES DE NUIT, DE 8 H. A 3 H. DU MATIN

RES­TAU­RANT AU 1er ETAGE

(Genre Abbaye de Thé­lème de Paris)

AVEC LES PLUS JOLIES FEMMES DE BRUXELLES

ATTRAC­TIONS DEUX GRANDS

DE 1" ORDRE ORCHESTRES

OUVRAGES DE DAMES

OUVRAGES DES­SI­NÉS

LAINES, soies, cotons, couvre-lits, nappes, STORES, BON­NET­TE­RIE A LA MAIN,

DEN­TELLES, JUM­PERS

MAI­SON EMMA

HAND­WER­KER

3 WOL, ZIJDE, KATOEN, BED­SPREIEN, TAFEL-KLEE­DE­REN, STORES, KAN­TEN, HAND­BREI­GOED, JUM­PERS

Anvers, Rue Von­del­straat, 15, Ant­wer­pen

ALLE ELE­GANTE DAMEN KOO­PEN HUNNE

PEL­SEN

Pels­man­tels, Boas en Mara­bous

in het

Huis ANNA

. Die­pesl­raat, 140 - ANT­WER­PEN .

HJII[I III III INI III llllll INI

MEUBLES 1

= Les plus grands Maga­sins en Bel­gique = I 9 Longue rue des Claires 9 |

(près Meir)

I Grand choix de gar­ni­tures, 200 salles à man­ger, I g chambres à cou­cher, salons, cui­sines, veran­dah's, | I bureaux, lite­ries, chaises-longues, etc. etc.

liai­son Amé­ri­caine

Meilleur mar­ché qu’ailleurs I Ouvert tous les jours jus­qu’à 8 h. s. j 1 Maga­sin fermé |

Autos poui Céré­mo­nies. Mariages. Bap­têmes et Fêtes

Garage J. & H. DEHU

Télé­phone 3107

42, Canal des Bri­seurs - ANVERS

VOYAGES A L’ÉTRAN­GER - EXCUR­SIONS PRIX A FOR­FAIT

2, ecu UIl ULqe£jp&yt>>— A. e"Woo s -

xl E M êïïüre sr rmt20

BRO­DE­RIES-PER­LAGES

ancienne

Mm RYCKAERT

A. Cau­che­teux, suc­ces­seur

Rue Rubens, 17 - Télé­phone 12217 Rue Porte St. Georges, 27 - Tél. 12218

ANVERS

MAI­SON DE CONFIANCE

Ate­liers de „Plis­sage et Points-clairs

.. ENGELSCH HO

VON­DEL­STR., 19

CAUS

(nabij St. Jans­plaatsi

De laatste nieii­wi­ghe­den in Vil­ten Hoe­den

Rüiîr)e keus Ziet Eta­lage

SW cAl­TRv „

As

13620433


ROYAL - ZOO­LO­GIE CINEMA

La Che­vau­chée Blanche

PRO­GRAMME du 11 au 15 JAN­VIER

Le fils dévoyé d’un excellent sei­gneur pos­sède un pour­voyeur de ses mul­tiples et constantes orgies Or, le dit pour­voyeur remarque un jour la jolie l'illë d’un brave bûche­ron, et sur le récit que lui fait son com­plice, le prince désire la jeune fille, lin soir, trois hommes l’en­lèvent de la cabane du bûche­ron, qui demeure à demi-mort sur le sol, tan­dis que les rafales de neige entrent dans l’humble logis. Au pavillon de chasse le prince et ses amis jouent aux dés la jeune fille éva­nouie, et le prince est le gagnant de cette hou­leuse par­tie. Mais son cou­sin arrive, gagne à son tour, un duel s’en­suit el le parent du prince est gra­ve­ment blessé.

Cepen­dant le misé­rable ne s’em­pare pas de son butin, la jeune fille mena­çant de se tuer à son approche.

Le len­de­main, le bûche­ron qui est allé se plaindre est roué de coups, convaincu de men­songe en jus­tice par le prince; mais le pour­voyeur, châ­tié pour n’avoir pas su pré­pa­rer un stu­pé­fiant pour . la‘fille du bûche­ron, dénonce par ven­geance au sei­gneur du pays la conduite de son fils.

Le soir venu, nou­velle orgie au pavillon de chasse. La jus­tice légale va châ­tier le misé­rable, mais la jus­tice pri­vée la devance. Tan­dis que la jeune fille, dont la rai­son est éga­rée par un breu­vage, danse sur une table parmi les convives, son père abat, la cloi­son à coups de hache, tue des gar­diens et des sol­dais et emporte sa fille. Fou de honte et de rage, il la traîne dans la neige mal­gré ses pro­tes­ta­tions, et au cours du long tra­jet, où son corps .creuse un sillon dans l’im­men­sité blanche elle rend le der­nier sou­pir.

L’aube paraît: le prince et son pour­voyeur remontent dans leur traî­neau, qui part à une allure ver­ti­gi­neuse sous les oups furieux du cocher emmi­tou­flé dans ses four­rures. Le prince en sou­le­vant la cou­ver­ture, aper­çoit avec stu­pé­fac­tion le corps déli­cat, -objet de sa convoi­tise. Ses lèvres cherchent les lèvres du cadavre, et sou­dain il sur­saute d’ef­froi en pré­sence de la mort. Il veut jeter le corps, mais celui-ci reste accro­ché au traî­neau qui Le cahote affreu­se­ment. Ils veulent arrê­ter le cocher, mais en vain, et ils recon­naissent, avec hor­reur le père de la vic­time. Une sorte de ter­reur mys­tique s’em­pare des deux hommes au milieu de cette che­vau­chée ter­rible, conduite par le spectre du châ­ti­ment jus­qu’au moment où le convoi tombe dans un ravin que la neige recouvre peu à peu. Et à cette place, chaque année, pousse depuis une fleur de neige.

E. A iidran

1 • La Mas­cotte ....

Ouver­ture

2 Dudule à Mont­martre

Comé­die

3 MARCHE INFAME

comé­die dra­ma­tique avec Eva NOVAK et Wal­lace BEERY

4 PATHÉ - REVUE

La Che­vau­chée blanche

Grand drame

Pen­dant la Pause

Réci­tal pour Orgue

PRO­GRAMMA van 11 tot 15 JANUARI

1. De Mas­kotte . . E. Audran

Ope­ning­stuk

2 /Vidule te Mont­martre

Too­neels­pel

3 SCHAN­DE­LIJKE KOOP

Dra­ma­tisch too­neels­pel met Eva NOVAK en Wal­lace BEERY

4 PATHE - REVUE

5 Het Witte Rit

Groot drama

Tij­dens de Poos

Réci­taal voor Orgel

Semaikj prd­haine

Le plus grand évè­ne­ment ciné­gra­phique de la sai­son 24 - 25

Ven­dredi 16 jan­vier 1925

GRANDE SOI­RÉE DE GALA

Pre­mière repré­sen­ta­tion à Anvers du film sen­sa­tion­nel

LES DEUX GOSSES

d’après le célèbre roman popu­laire de P. DECOUR­CELLE

avec

YVETTE GIL­BERT et GABRIEL SIGNO­RET

dans le rôle de dans le rôle de

ZÉPHI­RINE LA LIMACE

Het Witte Rit

Een wel­lus­tige, gewe­ten­looze prins laat de jonge, mooie en onschul­dige doch­ter van een hou­thak­ker scha­ken. Ter­wijl 'zij bewus­te­loos in een een­zaam jacht­pa­vil­joen wordt gedra­gen, wer­pen de prins en zijn vrien­den de teer­lin­gen: het lot zal aan­dui­den wie het arme meisje zal bezit­ten. De prins is de over­win­naar in dit weer­zin­wek­kend spel; toch maakt hij zich niet mees­ter van zijn buit, daar het meisje dreigt zich te doo­den zoo hij haar nade­ren durft. Opges­lo­ten zal zij bli­j­ven en bewaakt. Den vol­gen­den dag geeft men haar een drank die alles ver­ge­ten doet.

Maar dien­zelf­den avond, mid­den de teu­gel-looze orgie, waar­bij het meisje, onbe­wust, voor de onmen­schen danst, dringt de vader bin­nen, vers­plins­te­rend met zijn bijl al wat hem den weg vers­pert, doo­dend de bewa­kers en mee­voe­rend zijn doch­ter. Dol van razer­nij sleept hij haar mee in den sneeuw, trots haar smee­ken en haar kre­ten. En met dat lange hal­lu­ci­nante tocht, wan­neer het lichaam van het onge­luk­kige meisje als een diepe, groote groeve trekt in die witte sneeu­wo­nein­di­gheid, geeft zij den geest...

Dage­raad. De prins en zijn ver­trou­we­ling ver­trek­ken in hun slede. Wil­der en wil­der jaagt de voer­der de paar­den op: liet wordt een wilde, vaarl. Daar ziet plols de prins, onder een deken, het meisje zij­ner begeer­ten. Hij wil ze vast­gri­j­pen. Een lijk, en voor den dood staat hij hul­pe­loos en vol afgri­j­zen. Hij wil het lijk'weg­wer­pen doch het bli­jft vas­tha­ken aan de slede die het alzoo vóort­trekt in ake­li­gen dans. De man­nen willen de voer­der doen stil­staan. Doch dan her­ken­nen zij, ver­schrik­ke­lijk en boven­mensche-lijk de vader van het slach­tof­fer.

Een mys­tische ont­zet­ting gri­jpt hen aan in dat vree­se­lijke, heische rit, als geleid door de Schim der ono­ver­ko­me­lijk Ver­gel­ding.

Tot de spooks­lede neers­tort in den afgrond, lang­zaam verd­wi­j­nend onder den sneeuw die neer­valt, traag en onvers­toor­baar.

En op die plaats bloeit, ieder jaar, een sneeuwk­lokje.

Impri­me­rie du Centre. 26. Rem­part Kip­dorp Anvers


POUR AVOIR UNE BIÈRE BONNE ET SAINE

Adres­sez-vous à la Bras­se­rie

VAN HOM­BEECK

BER­CHEM - Tél. 5210

ltli:iii:s en BOU­TEILLES - en FUTS

HABILLEZ

VOS

ENFANTS

BRI­TAN­NIA

17, Longue rue d’Ar­gile

Mai­son BEB.​THY |

106, rue de l’Eglise, 106 (

Grand choix en toutes sortes de

FO U Fin U FIKS

Man­teaux et casa­quins à par­tir de îr. 37 5

la Minium Géné­rale Aii­tuiuo­lille

12, rue Van Ert­born Tél. 2921 ANVERS Tél. 2921

Agence pour la Pro­vince d’An­vers du Vrai "FERODO"

Agence pour Anvers des Rou­le­ments à billes S. K. F.

Agence géné­rale pour la Bel­gique du Dia­mond et Noble’s Polish

La seule mai­son de la place four­nis­san aux garages aux prix de gros

PHO­TO­GRA­VEURS

DES­SI­NA­TEURS

Champ Vle­mi­nekx.6 ANVERS

4« ANNEE

N* 40

Çiryé -

CrL­jonL cjft­vud, Wtoe de (cuir euv­dr­rux toqru.​phtcjilg

Edi­teur"* J MEU­WIS­SEN, 10-1$. rue Charles de Cosier, Ti'uxeUes Télé­phone: 310 78 Compte chèques pos­taux ; 46 332

heb­do­ma­daire illus­tré parais son! le ven­dredi L Abon­ne­ment annuel '25 francs

Super­sti­tions

d’au­tre­fois et d’au­jour­d’hui

appe­lés augures, étaient char­gés de dévoi­ler les volon­tés divines. Ces hommes por­teurs d’in­sigpes spé­ciaux, obser­vaient trois ordres de signes: le vol et le cri des oiseaux; les éclairs; l’ap­pé­tit des pou­lets sacrés.

Nous sommes depuis long­temps reve­nus de tout cela, s’écrie le lec­teur. Sans doute, notre esprit n’ad­met plus que la marche des évè­ne­ments dépende du plus ou moins d’ap­pé­tit d’un gal­li­nacé. Et pour­tant, Pierre Louys n’a-t-il

pas un peu rai­son, quand il pré­tend que nous n’avons en somme rien appris ni rien oublié de ce qui était connu il y a vingt siècles 1? Sa démons­tra­tion touche, par plus

Betty Comp­son dans The White Haver.

Il est des esprits cha­grins qui déplorent, non sans rai­son, l’im­piété des temps. A mesure que la vraie foi s’en va, les croyances ridi­cules gagnent du ter­rain, disent-ils. Et là des­sus, de par­tir en guerre contre la super­sti­tion, les fétiches, gri-gri, hob­bies, dégé­né­res­cences de la vraie foi, tristes fruits de l’édu­ca­tion moderne.

Il est vrai que sous le rap­port de la super­sti­tion, nous parais­sons n’avoir pas gagné beau­coup depuis nos ancêtres grecs, gau­lois et romains. D’ailleurs les croyances de ceux-ci avaient au moins le mérite d’être empreintes d’une cer­taine poé­sie, d’une gran­deur, qui en étaient quelque peu l’ex­cuse. Avant d’en­tre­prendre une action impor­tante, les Anciens tenaient à se rendre les dieux favo­rables en leur offrant des sacri­fices. De plus, des prêtres spé­ciaux.

Betty Cor­rip­son, la petite super­sti­tieuse, dans The Rustle of Silk.


d'un point au para­doxe, mais elle a l'avan­tage de rabais­ser notre orgueil d’homme moderne. On a beau rem­pla­cer cer­taines croyances et théo­ries par d’autres, la ques­tion est de savoir si nos nou­veau­tés sont autre chose que des vieille­ries enro­bées d'un ver­nis tape-à-l’ceil!

Ainsi, tenez, pour en reve­nir au cha­pitre super­sti­tions: nous refu­sons tout pou­voir aux gri-gri, aux fétiches, aux porte-bon­heur. Et pour­tant, comme le remar­qué fine­ment Salo­mon Rei­nach, si l’on s’avi­sait àd’im­pro­viste de fouiller nos poches, d'exa­mi­ner nos chaînes de montre ou nos bijoux, quelle mois­son d’amu­lettes on y pour­rait faire!

Bien sûr, nous pro­tes­tons. Il ije s’agit pas d’amu­lettes, mais de simples « sou­ve­nirs. », de riens aux­quels nous tenons en rai­son de leur valeur artis­tique, leur forme « drôle », ou de quelque autre rai­son, n’ayant de rap­ports que bien loin­tains avec ce qui est dit rai­son­nable.

Ne nous défen­dons pas: le sen­ti­ment qui nous attache à ce gri-gri moderne — coli­fi­chet, médaille, trèfle-à-quatre, — n’est qu’une sur­vi­vance du féti­chisme

Pola Négri, polo­naise.

ances­tral. Tout comme le nègre crée de toutes pièces un fétiche, dans lequel lui-même loge un « esprit »; tout comme le gosse prête des ver­tus mer­veilleuses à un joli caillou blanc trouvé au bord du che­min; nous autres aussi, nous croyons qu’un * esprit » aux mer­veilleuses ver­tus, habite le brim­bo­rion joli, bizarre ou « amu­sant » auquel s’est atta­chée notre fan­tai­sie. Et qu’est-ce autre qu’un fétiche, cher Mon­sieur, ce tout petit gant par­fumé d’une in* connue, qui tapisse votre gous­set1} et ce petit carré d’onyx, que vous avez trouvé blotti entre mille choses dis­pa­rates, chez un anti­quaire, Madame; et le bijou très com­mun en somme dont la forme vous plut, et qui jamais ne quitte votre espiègle per­sonne. Made­moi­selle.

Allons, la cause est enten­due. Il m’est per­mis d'avouer mon inten­tion pre­mière: dire quels sont les fétiches favo­ris de ceux et de Celles vers qui, comme un encens, monte l'ad­mi­ra­tion des ciné­philes, mil­liers de fidèles d’un autre culte, celui du Sep­tième Art, où peut-être aussi, il

a quelque féti­chisme...

Un maga­zine ciné­ma­to­gra­phique amé­ri­cain « Pho­to­play », vient d'on-vrir une enquête auprès des vedettes de l'écran amé­ri­cain, pour savoir quel est leur fétiche favori.

On est aussi super­sti­tieux dans le monde du cinéma amé­ri­cain, que dans le monde théâ­tral, s’il faut en croire des réponses, que publie cette revue:

Norma Tal­madge: estime qu’elle doit à un dia­mant et à un

A gauche: Conrad Nagel et Conrad Nagel junior.

saphir accou­plé, la chance qui Ta favo­ri­sée jus-, qu'ifci, et elle ne se sépare de ce bijou dans aucun film.

Col­leen Moore: elle porte autour du cou, un cor­don de satin noir, auquel est atta­chée une petite, bille d’ivoire, tirée de la défense d’un élé­phant sacré.

Conrad Nagel: conserve pré­cieu­se­ment un bou­ton de col en or ayant appar­tenu au grand acteur Edwin Booth.

Doro­thy Mac­kail: se etoit pro­té­gée du mau­vais sort par un gri­gri d’In­dien, consti­tué par un curieux bra­ce­let d'os­se­lets.

Anita Ste­wart: dans sa valise, emporte tou­jours un petit sou­lier d’en­fant porté par son frère lorst’il était bébé.

Pola Negri: porte au doigt une che­va­lière ancienne où sont gra­vées les armes de sa famille: deux pigeons tenant un fer à che­val Tun dans ses pattes, l’autre dans son bec.

Betty Comp­son: croit à la vertu d’un sca­ra­bée 5 égyp­tien, entouré d’éme­raude, qui lui fut donné par un égyp­to­logue.

Lilian Gish: son talis­man est une pou­pée repré­sen­tant un petit gnome à longue barbe blanche et vêtu de rouge, pré­sent d’une admi­ra­trice romaine.

Bus­ter Kea­ton: lui se contente de croire au pou-voir Tgeux du petit cha­peau plat, qui Ta rendu popu­laire dans ses films.

Tho­mas Mei­ghan: dans son gous­set glisse une vieille pièce de mon­naie gallo-romaine.

Constance Tal­madge: est per­sua­dée que ses perles en col­lier et en bra­ce­let lui porte bon­heur. Quand elle ne peut les por­ter dans un film, elle les enferme dans un petit sachet, pendu sur sa poi­trine.

Rod La Rocque: conserve avec soins un baton de rouge aux lèvres qui lui­j­ser­vit à se maquiller pour son pre­mier film.

John Gil­bert: conti­nue à employer sa pre­mière boîte à maquillage. DIEP.

uiiiiiiiiiii>iiiiiiiii­tiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii­Miiiiiiiiiii­miiii|iiiiiiiiiiu

L’his­toire des films comiques par Bus­ter Kea­ton

rriiiiiii­Miiiii­Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii­Miiiir,

Bus­ter Kea­ton, l’ex­cellent comique de la Metro- A ce moment l'in­dus­trie auto­mo­bile enre­gis­tra Goldwyn, dont un des der­niers films « Les Lois de dans ses sta­tis­tiques une aug­men­ta­tion sen­sible

l’Hos­pi­ta­lité » passe en ce moment sur les bou- dans la vente des voi­tures auto­mo­biles et les sta­tis­le­vards et que la cri­tique fran­çaise se plait à dési­gner comme un nou­vel humo­riste de talent, s’est amusé à rétra­cer l’his­toire des films comiques, depuis l’in­ven­tion du cinéma.

Cette his­toire ne forme pas un volume impo­sant, comme on pour­rait le croire.

Bus­ter Kea­ton s’est contenté de la résu­mer en six cha­pitres, dont cha­cun ne dépasse guère une dizaine de lignes, mais qui dési­gnent clai­re­ment les dif­fé­rentes phases par les­quelles est pas­sée l’évo­lu­tion du film comique.

L’fige de l’ex­plo­sion

Les pre­miers films comiques étaient basés sur des effets d’ex­plo­sion. On ne voyait que mai­sons dyna­mi­tées, bombes et cor­deaux bick­ford. C'est à cette période que nous devons l’ha­bi­tude d'em­ployer des dou­blures pour rem­pla­cer les vedettes, qui se sou­ciaient peu d’être expé­diées dans le ciel pour flir­ter avec les anges, par la force de l’ex­plo­sion.

L’âge du « cop » (poli­ce­man)

Un beau jour on s’aper­çut que l'homme le plus sérieux, vêtu en poli­ce­man deve­nait immé­dia­te­ment d’une drô­le­rie irré­sis­tible. Les films comiques alors ne mirent plus en scène que des poli­ce­men et leurs aven­tures, fai­saient rire aux larmes ceux-là même qui auraient dû consi­dé­rer les agents d’un œil plein de res­pect.

On dut à ce genre de film une recru­des­cence d'agres­sions noc­turnes. Les malan­drins en sor­tant du cinéma, déva­li­saient, le sou­rire sur ses lèvres,, les per­sonnes mêmes qui s’étaient réjouies à côté d'eux au spec­tacle, des mal­heurs des « cops ».

L’âge de l’au­to­mo­bile

En dehors de l’in­ven­tion du cinéma lui-même, rien n'a été plus utile au déve­lop­pe­ment du film comique que l’au­to­mo­bile.

Ce fut la période des films mon­trant les plus invrai­sem­blables < tacos » et les déboires des mal­heu­reux qui se ris­quaient à en prendre le volant.

tiques offi­cielles accu­sèrent une dimi­nu­tion de la nata­lité. Les gens pré­fé­raient ache­ter une voi­ture qui pou­vait les conduire au cinéma, plu­tôt que d'avoir des enfants qui les obli­geaient à res­ter à la mai­son.

L’âge du fro­mage blanc

Ce fut l’âge où Ton pou­vait voir un film comique dont les acteurs ne se bom­bar­daient que de pro­jec-, tiles divers, tartes à la crème, pâte de gui­mauve et sur­tout fro­mages blancs. Cette période eut du moins, un résul­tat utile; elle forma d’ex­cel­lents lan­ceurs de gre­nades dont les talents firent mer­veille pen­dant la der­nière guerre.

L’âge du cos­tume de bain

Vous pre­niez à cette époque deux jolies filles, > trois jolies filles ou quatre, ou plus, vous les « dévê­tiez » d’un maillot de bain et vous leur sug­gé­riez d’ima­gi­ner un ins­tant qu elles avaient six ans et qu’elles devaient s'amu­ser comme telles et vous aviez un film comique.

, Les mar­chands de maillots ' de bains firent des affaires d'or et les com­pa­gnies de che­mins de fer abou­tis­sant en Cali­for­nie etissi.

Toutes les jeunes filles bien faites ache­taient un maillot, pre­naient un- ticket pôur­Los Angeles et se croyaient déjà pro­mues étoiles.

L’âge actuel

On a' com­pris que le film comique deman­dait autre chose: de l’hu­mour.

On a com­pris que pour faire un bon film comique, il fal­lait, non seule­ment un bon artiste et un bon scé­na­rio, mais encore de l’hu­mour et tou­jours de l’hu­mour.

Ce n’est pas tâche aisée que de rendre la vie plus drôle qu’elje ne Test. Mais les comiques amé­ri­cains ont com­pris qu'il y avait quelque chose de nou­veau à trou­ver dans le domaine du film comique et ils,


Ayez tou­jours l’air heu­reux

Rien ne réus­sit comme le suc­cès

« Rap­pe­lez-vous bien cela, et la for­tune vous sou­rira, nous dit Adolphe Man­jou qui joue avec Pola Negri dans For­bid­den Para­dise (Para­dis Défendu), le nou­veau film de Para­mount.

Man­jou peut par­ler, car l’as­cen­sion de sa renom­mée depuis cinq ans a été ver­ti­gi­neuse. Il com­mença à faire du cinéma juste après la guerre, où il ser­vit comme capi­taine.

anglais, tra­vaille les scènes de la Révo­lu­tion russe avec une grande figu­ra­tion de foule pour son nou­veau film Le Vaga­bond. Miss Jane Novak, la célèbre star amé­ri­caine, qui a été enga­géa pour le rôle prin­ci­pal, est arri­vée à Ber­lin et a déjà com­mencé son tra­vail.

Ben­ja­min Chris­ten­sen est actif avec le film de la Ufa The woman who did pour lequel on a édi­fié dans le plus grand stu­dio de Tem­pel­hof des décors de grandes dimen­sions et d’ün luxe inouï.

Arri­vée d'Hu­guette Duflos et du petit Sigrist à Bruxelles. Récep­tion à la gare du Midi.

« Ayez l'air heu­reux, riches, par­lez comme si vous 1 étiez. Ne faites pas allu­sion à vos mal­heurs, car on vous évi­te­rait. Cha­cun a ses sou­cis. Habillez-vous aussi bien que pos­sible, même si cela devait vous occa­sion­ner des pri­va­tions. Evi­dem­ment si vous avez des sou­cis d’ar­gent, vous ne pou­vez les igno­rer, mais ne lais­sez pas voir aux autres que vous en avez ».

Eva Novak et d’autres à la Ufa

Dans les ate­liers de la Ufa à Tem­pel­hof, pas moins de quatre grands films sont en. fabri­ca­tion en ce moment. Gra­ham Cutts, le met­teur en scène

Les inter­prètes prin­ci­paux de la comé­die La Fian­cée Trou­vée, sont Xenia Desni, André Mat­toni, Wal­ter Slez­nak et Lydia Pote­china, le met­teur en scène est Rochus Gliese. Der­niè­re­ment on a tourné à Neu­ba­bels­berg des prises de vues de rues encom­brées de foule et d’au­to­mo­biles.

Bom­ton-Beckers, est occupé à une nou­velle comé­die pour la Ufa, Le Mon­sieur sans Loge­ment qui se passe à Vienne. Les exté­rieurs ont été tour­nés dans la capi­tale autri­chienne. Parmi les inté­rieurs il faut citer la salle de bal avec un groupe des Ame­ri­can Dan­cing Girls, le Jazz-Band des For­mig-gini et des cen­taines de jolies Vien­noises.

Ama­teurs, vous trou­ve­rez A LA TOUR EIF­FEL

50, rue du Bailli, BRUXELLES Télé­phone 40.851.

Tout ce qui concerne la Télé­pho­nie et la Télé­gra­phie sarft fil.

Une Nuit Mouue­men­tée

aL ül

Il ne sera peut-être pas super­flu de rap­pe­ler ici les phases ini­tiales de la car­rière de Grif­fith, réa­li­sa­teur du film pré­senté dans nos pages: il n'est bon ciné­phile qui ne se doive d'ho­no­rer et de connaître la marche ascen­dante du pre­mier des met­teurs en scène de ciné d’Améiique, et peut-être du monde!

David Wark Grif­fith débuta, ainsi que tant d'autres, comme artiste de second rang; îst en T912 qu’il vint aux Movies.

C’est de cette époque que date son pre­mier scé­na­rio, qui fut refusé d’ailleurs, mais per­mit à son auteur de se voir ouvrir les portes du stu­dio en qua­lité d'as­sis­tant. Le met­teur en scène étant tombé inopi­né­ment malade, notre simple petit aide-régis­seur s'of­frit à le rem­pla­cer, ce qui lui fut accordé.

Grif­fith réa­lisa ainsi sa pre­mière bande, à la satis­fac­tion des direc­teurs, non sans y avoir ajouté deux inno­va­tionsde son cru, savoir: le « close up » (agran­dis­se­ment des visages, per­met­tant une mimique ren­for­cée), et le «Sou­ve­nir» (scène que Tun des per­son­nages évoque ou se rap­pelle).

Bien­tôt l’ac­ti­vité du néo­phite n’eut point de cesse; il employa et forma nombre d’ar­tistes qui par la suite devinrent ses dis­ciples, et por­taient loin par delà les fron­tières, la renom­mée du ciné amé­ri­cain; citons parmi eux, les Pick­ford et les Gish, les Kee­nan, les Reid et les Ince.

Longue est la liste de ses films: The Aven­ging Conscience, Anna­bel Lee, The Tell­tale Heart, The Birth of a Nation, Into­le­rance, Heart's of the World, Bro­ken Blos­soms, Dreams Street et son triomphe Way Down East, etc. • 1

Le génie de Grif­fith s’est atta­ché à tous les genres; ni l’his­toire, ni la comé­die, ni le drame, ni l’aven­ture, ne semblent avoir de secrets pour lui. Il n’est pas jus­qu'au genre vau­de­ville où il ne se soit essayé, réa­li­sant de véri­tables petits chefs-d'œuvre comme celui qui fait l’ob­jet des pré­sentes pages.

One Exci­ting Night, le plus récent film de Grif­fith qu’il nous fut donné de voir, sinon le der­nier en date, repose sur un scé­na­rio de Irène Sin­clair, la répu­tée scé­na­riste amé­ri­caine; il est inter­prété par un « cast » choisi, qui groupe les noms de: Carol Demps­ter, Henry Hull, Por­ter Ttrong, Mor­gan Waliace, C. H. Cro­cker-King,, Mar­ga­ret Dale, Frank She­ri­dan, Frank Wun­der­lee, Grace Gris­wold, Irma Har­ri­son, Her­bert Sutch, Percy Carr, Charles E. Mack.


Le' récit filmé nous trans­porte tout d’abord en quelque loin­tain pays, comme nous l’ap­pren­dront les scènes qui vont suivre. Puis, nous assis­tons aux affres et aux doutes d’une belle jeune « girl », dont la mère veut sacri­fier la jeu­nesse et la grâce, en l’unis­sant à un vil mar­chand. Agnès Har­rig­ton n’éprouve que répu­gnance pour le vieux Roch­maine, mais crois bien faire en sui­vant les conseils des siens...

Dans la mai­son conti­guë, habite le jeune John Fair­fax, jeune homme aven­tu­reux et brave, — rien du dandy ni du jeune pre­mier de comé­die — revenu d’un long voyage, on lui a assuré que cette mai­son était han­tée, — mais il se rit de ces rado­tages.

John a ren­con­tré Agnès, ils se sont par­lés, ils se sont plu. La jeune fille n’a pour­tant rien dit à son nou­vel ami, de la pro­messe de mariage qui lui avait été arra­chée. Et un espoir de bon­heur sans bornes gonfle le cœur de Fair­fax; il obtient de la maman de pou­voir accom­pa­gner Agnès à un bal,,et s’em­ploie à détruire les bar­rières qui le séparent de

l’ai­mée: car n’a-twl pas lu dans ses beaux _ __

yeux qu'elle aussi se sen­tait atti­rée lui?

Or, il appert que la mai­son, don­née par John durant son absence, est deve­nue le repaire d'une bande de contre­ban­diers en spi­ri­tueux. John­son, chef de cette entre­prise clan­des­tine, vou­lant se sau­ver avec le butin, est pour­suivi par la police; et plus tard, il est trouvé mort dans une des chambres de Fair­fax.

La décou­verte du cadavre met John en bien vilaine pos­ture; tout semble tour­ner contre lui et l’ac­cu­serdu crime.

Dans la mai­son habi­tée par Fair­fax, loge aussi

une jolie mulâ­tresse; et un sang mêlé à la peau très fon­cée, hante éga­le­ment ces lieux, aux fins d'y être accepté comme valet de chambre. Les mau­vais bruits cir­cu­lant au sujet du crime, incitent le sang mêlé à ne pas insis­ter pour obte­nir la place offerte, mais la vue de la jolie mulâ­tresse le fait chan­ger d’avis: se dévouer pour elle devient son point d’hon­neur et sa rai­son de vivre.

Mais l’im­bro­glio se com­plique: des ombres passent dans la nuit, le hasard met en pré­sence Miss Har­ring­ton et son ado­ra­teur, tan­dis que le sombre domes­tique et son swea­thart au teint bruni, pensent mou­rir de peur à la vue des choses étranges dont cette mai­son est le théâtre. Ajou­tons que par­mi’ les fan­tôtnes entre­vus, l’un d’eux n'est autre qu’un nègre du plus beau noir, fai­sant les fonc­tions de som­me­lier.

Il est impos­sible de nar­rer les aven­tures et qui­pro­quos qui se jouent dans la pénombre de cette « nuit mou­ve­men­tée ». L'ap­pa­ri­tion du nègre aux doigts cro­chus, s’ap­pro­chant en tapi­nois de la couche de Agnès endor­mie, n’est pas une des scènes les moins pathé­tique de cet ahu­ris­sant vau­de­ville dont l’ac­tion dra­ma­tique cap­tive au plus haut point.

C’est au point que dénoue­ment imprévu ne se sau­rait expli­quer sans un luxe fas­ti­dieux de détails. Il nous faut nous bor­ner à ces rapides notes, enga­ger le lec­teur à étu­dier les illus­tra­tions tirées de la pro­duc­tion, et... l’en­ga­ger à juger de visu, lors de la pro­chaine pré­sen­ta­tion de cette bande, une des meilleures du grand Grif­fith.

Ce qu’il importe de dire encore cepen­dant, c’est la façon par­faite dont les inter­prètes secondent le réa­li­sa­teur: Carol Demps­ter,

Henry Hull, Por­ter Strong, Mor­gan Wal­lace,

C. H. Cro­cker-King, Mar­ga­ret Dale, Frank She­ri­dan, Frank Wun­der­lee, Grace Gris­wold,

Irma Har­ri­son, Her­bert Sutch,

I Percy Carr, Charles E. Mack, l’hom­mage du spec­ta­teur, vous l’avez tous mérité. De même d’ailleurs que tous ceux qui col­la­bo­rèrent à cet excellent film. M. K.


10

Fabrique de Fau­teuils bas­cu­lants

POUR SALUES DE SPEC­TACLES

Modèles cou­rants tou­jours en stock Chaises et tables pliantes pour ter­rasses et jar­dins

Plus de 100 modèles dif­fé­rents

SALLE D’EX­PO­SI­TION

Bruxelles-Midi66 RUE DU

CROIS­SANT

Télé­phone* 434.27 et 492.61

Nou­velles et Anec­dotes

Col­la­bo­ra­tion Belge

Nous sommes heu­reux d'ap­prendre que la Direc­tion de la nou­velle société de pro­duc­tion belge a été confiée à M. J(çan Theys, très connu dans le monde théâ­tral et ciné­ma­to­gra­phique.

C'est lui qui lança chez nous les vedettes amé­ri­caines si popu­laires: Eddie Polo — Marie Wal-camp — Elmo Lin­coln — William Des­mond — Baby Peggy — Harry Car­rey — Pris­cilla Dean — Art Accord — en somme tous les « as » des célèbres pro­duc­tions « Uni­ver­sal ».

De plus, nous croyons savoir que M. Jean Theys est en pour­par­ler avec M. Paul Flon, le réa­li­sa­teur de Bruges-la~Morle pour lui confier la mise en scène de son pre­mier film.

Voilà certes, deux col­la­bo­ra­teurs qui pro­mettent de la bonne besogne. (Com­mu­ni­qué).

Madame Sans-Gêne

Grâce au concours du Gou­ver­ne­ment Fran­çais et des direc­teurs de Musées, les cos­tumes et les bijoux qui furent la pro­priété de Napo­léon Bona­parte, de l’Im­pé­ra­trice José­phine, de Marie-Louise, sont uti­li­sés dans Madame Sans-Gêne.

M. René Hubert, qui a pré­paré tous les prin­ci­paux cos­tumes de Mon­sieur Beau­caire, est chargé du même tra­vail pour Madame Sans-Gêne. M. Hubert s’est assuré la col­la­bo­ra­tion de M. Bou­ché, direc­teur du Musée Car­na­va­let, qui ren­ferme la plus jolie col­lec­tion de sou­ve­nirs de l’Em­pire.

Le fameux cos­tume du sacre porté par Napo­léon lors­qu’il fut, ainsi que José­phine, cou­ronné à l'église Notre-Dame, et qui a été admi­ra­ble­mént conservé, est un des tré­sors que les Fran­çais prê­tèrent à Para­mount. Des tabat­tières ornées de 1« N » impé­rial en pierres pré­cieuses et qui furent la grande vogue

au moment où Napo­léon monta sur le trône, onté(||p emprun­tées aux musées et aux col­lec­tions pri­vées.

Une régence, ser­tie d’une éme­raude, que l’on retrouve sur de nom­breux tableaux de Napo­léon, don d'un khé­dive d’Egypte, un éven­tail de plumes porté par Marie-Louise d’Au­triche à la pre­mière récep­tion de l’Em­pe­reur après leur mariage, et plu­sieurs réti­cules por­tés par des dames de la Cour, vont avoir leur place dans cette atmo­sphère de génie créée par les met­teurs en scène.

Pour les autres cos­tumes et effets de mise en scène à obte­nir, M. Hubert recherche des docu­ments dans de vieux livres des musées fran­çais qui ren­ferment des détails com­plets, non seule­ment sur les cos­tumes, mais aussi sur les manières de l’époque.

Les débuts de Pola Négri h l’écran

Les jours où la faim se fit sen­tir furent nom­breux pour Pola Negri et Lubitsch qui la dirige au stu­dio de Para­mount dans For­bid­den Para­dise (Para­dis Défendu), lors­qu’ils com­men­cèrent tous deux leur ascen­sion à la gloire.

Le pre­mier film qu’ils firent en com­mun fut Eyes of the Mummy (Les Yeux de ia Momie), un suc­cès; ensuite, Car­men, qui fut accueilli par le public avec plus d’en­thou­siasme encore.

« Nous tra­vail­lions ferme au début, dit Miss Negri., Per­sonne ne nous connais­sait, pas plus l’un quef l’autre, dans ce temps-là. Il nous arriva de tra­vailler sou­vent tout un jour sans man­ger gran­d’chose, et une bonne par­tie de l'émo­tion que nous met­tions dans nos films étaient ins­pi­rée par la faim que nous res­sen­tions. Le ravi­taille­ment était dif­fi­cile en Alle­magne, et sans les colis que ma mère m’en­voyait de Pologne, je me demande ce que je serais deve­nue.

J’en par­ta­geais sou­vent le contenu avec Lubitsch. Nous plai­san­tions là-dessüs, mais c’était une réelle

SER­RURES

LIPS

SECU­RITE

ABSO­LUE

Rue Royale,222 Bruxelles

Encore à pro­pos des “ Dix Com­man­de­ments „

PRÉ­PA­RA­TION DU FILM

Après huit mois de mise au point sur papier, nous allâmes dans un pays déser­tique à peu près sem­blable à ceux que connut l'Exil du pëuple d’Is­raël. 2.500 per­sonnes furent employées au pro­logue biblique.

Il fal­lut décou­vrir le moyen de repré­sen­ter le pas­sage de la Mer Rouge. Le désastre des armées de Pha­raon; construire la ville de Ram­sès avec ses 24 Sphynx, 4 colosses; ins­tal­ler des habi­ta­tions pour tout le monde; conver­tir le lac du Moyave, heu­reu­se­ment cimenté, en piste pour les courses de chars du Pha­raon; construire la val­lée du Sinaï où '( ,5.000 ido­lâtres devaient périr. La par­tie moderne du

' film com­porta la prise de vue de la construc­tion de

Camp de Mille. — Réser­voir; jeux d'eau divers: capa­cité, 35.000 litres par jour; élec­tri­cité, 1.000 kwts par jour; 2 réfec­toires, 1.000 places chaque; 2.500 lits de camps.

Ravi­taille­ment. — 5 ani­maux à abattre et 3 tonnes de diverses nour­ri­tures par jour; 47 motos et traî­neaux à sable; 5 mil­liers de mètres de caille­bo­lis; 850 machines; 125 cui­si­niers et aides; 250 agents de police, pom­piers et sol­dats.

Cos­tumes. — 25 kilo­mètres de tis­sus; 3000 cos­tumes; 3 tonnes de cuir trans­formé en 250 har­na­che­ments de che­vaux à l’égyp­tienne; 2 tonnes de talc pour blan­chir les faces des acteurs; 500 litres de gly­cé­rine pour hui­ler leur corps; 200 livres d’épingles de sûreté pour dra­per les cos­tumes.

Moïse sur le Sinaï. — Sui­vant le sou­hait exprimé par de nom­breux lec­teurs, nous repro­dui­sons ici une des plus magis­trale scène du film Les Dix Com­man­de­ments.

la Cathé­drale Saint-Pierre et Saint-Paul, à San Fran­cisco; vues prises de la flèche et en haut de la nef; des scènes d’orages ou de nau­frages furent

Çrises en Mer — même le quar­tier chi­nois de New-ork décou­vrit cer­tains de ses replis secrets en l'hon­neur du film.

Quant à la par­tie res­ti­tu­tion, des égyp­to­logues y tra­vaillèrent. Avant la prise de vue, l’on exposa dans l’hô­tel Astor les des­sins, modèles et orne­ments des cos­tumes; des mil­liers de cou­tu­riers, des­si­na­teurs de modes, artistes et curieux vinrent la visi­ter.

UN APERÇU DES ACCES­SOIRES 15 tonnes de terre argi­leuse à mode­ler; 300 tonnes de plâtre; 120.000 mètres de che­vron; 25.000 livres de clous et vis; 100 kilo­mètres de câble et fil de fer furent uti­li­sés; poids des Spyhnx, 4 tonnes, hau­teur des Colos­sés, 12 mètres.

Cava­le­rie. — 900 che­vaux, 200 mulets, 50 cha­meaux, 1.000 bœufs, 500 mou­tons et chèvres, 300 poules, coqs d’Inde et canards, 50 chiens; en dehors du grain, il fal­lut 10 tonnes de foin par jour.

Israé­lites de toute ori­gine ayant une Syna­gogue, école dans le camp, 60 enfants de moins de 14 ans diri­gés par 7 pro­fes­seurs.

Un orchestre de 10 musi­ciens avec M1,e Dickey.

2.500 per­sonnes en tout: dont 220 Israé­lites d’Eu­rope; 850 archi­tectes, artistes, sol­dats, doc­teurs, ingé­nieurs hydrau­liques, poli­ciers, pom­piers, cui­si­niers, sté­no­graphes, habilleurs, élec­tri­ciens, tis­seurs, char­pen­tiers, maçons, plâ­triers, ouvriers en fer, plom­biers, sel­liers, bour­re­liers, fabri­cants de tentes, for­ge­rons, char­rons, cor­nacs, chauf­feurs, vachers, méca­ni­ciens, ber­gers, éle­veurs de volaille.

173, rue de Lae­ken - Bruxelles ORCHES­TRIONS

Pia­nos élec­triques

Pho­no­graphes


j2 0°ooooooooo«ooooooooooeoooooo6ooo*oo*ooooeoooooooooooo*oooooooooooooooooo*oooooQ**oaooo*oooooo*o*oo*o*(Ç

I - Ses­sue Haya­kawa à Bruxelles - |

OOOOOOOOOOOOOOOÖ000*°!

Il vous a été donné de venir saluer les pro­ta­go­nistes de La Bataille et c’est parce que vous les avez vus comme moi que je ne vous les décri­rai pas. Parmi vous il en est certes qui n'ont pu assis­ter à leur arri­vée, que ceux-là soient per­sua­dés que Mon­sieur Haya­kawa et Madame Tsuru Aoki sont abso­lu­ment pareils, dans la vie réelle, à ce que l’écran nous révèle d'eux habi­tuel­le­ment.

L'ac­cueil enthou­siaste qui leur fut réservé est déjà connu de tous et je tiens ici à vous dire com­bien ces deux repré­sen­tants excep­tion­nels de l'art muet ont été tou­chés de cette mani­fes­ta­tion.

A peine arri­vés à l'Hô­tel Métro­pole, la presse entoure les « stars » et les pré­sen­ta­tions ont lieu; enfin Mon­sieur Haya­kawa exprima sa recon­nais-ance à ses admi­ra­teurs en, ces termes:

« Nous sommes vrai­ment heu­reux et sur­pris de la cha­leu­reuse récep­tion qui nous est faite ici à Bruxelles et nous avons si bien com­pris la sin­cé­rité de cette mani­fes­ta­tion que notre émo­tion ne fut pas loin des larmes. Aussi, s'em­presse-t-il d’ajou­ter, nous espé­rons que ce niest pas la der­nière fois que nous vien­drons en Bel­gique. »

Ce speech ter­miné, nos hôtes ciné­ma­to­gra­phiques, quoique fati­gués par la cohue enthou­siaste à la gare du Midi, firent bon accueil à tous leurs admi­ra­teurs: Mon­sieur Ses­sue signant inlas­sa­ble­ment des pho­tos et Mrs. Tsuru pro­met­tant inter­views et pho­tos à tous leurs nou­veaux amis.

Quelques per­son­na­li­tés célé­brèrent adroi­te­ment le pro­di­gieux talent des deux mimes en speechs tant élo­quents qu’im­pro­vi­sés.

AU LUTE­TIA.

Jamais il n'y eut à Bruxelles de pré­sen­ta­tion mieux don­née. D'ailleurs le seul fait de la pré­sence des inter­prètes du film J'ai tué était le mobile de cette pré­sen­ta­tion et les applau­dis­se­ments qui les accueillirent, démon­trèrent suf­fi­sam­ment com­bien grande est leur popu­la­rité en Bel­gique.

En plus de cette pré­sence « stel­laire », * l’au­guste » pré­sence de Son Excel­lence Mon­sieur le Mar­quis Ambas­sa­deur du Japon et Madame

Adatci, r. eus u..​Ura com­bien le Japon estime le repré­sen­tant de sa race dans le domaine du Cinéma.

Et la soi­rée débute par les pré­sen­ta­tions des inter­prètes à la scène:

Le déli­cieux émule de Jackie ' Coogan, Mau­rice Sigrist chanta la Bra­ban­çonne et sou­leva de vifs applau­dis­se­ments dans la salle.

Madame Huguette Duflos, qui inter­prète d'une façon éion­nante le rôle de Madame Dumon­tal, nous récita Un Lam­beau de Patrie de Verhae­ren avec l'ex­pres­sion de cette dic­tion si pure et si fran­çaise * que nous lui connais­sons; Mimi Pin­son, d’Al­fred

de Mus­set, fut dit avec une verve et une jeu­nesse désin­voltes.

Au cours de la soi­rée, M">« Duflos a bien voulu me signer une jolie photo que nos lec­teurs ver­ront, en ajou­tant que le suc­cès qu’elle a rem­porté à cette soi­rée l’avait vive­ment émue, et que les Belges la rever­ront encore, mais Mme Duflos oublia de me dire qu’elle nous avait trans­por­tés aux cimes de l’émo­tion dans le récit des vers de notre Verhae­ren.

JAMES CRUZE EN PLEINE ACTION.

Des méga­phones l'en­tourent de toutes parts: et pour­tant, dans sa haïe de cor­ri­ger quelques détails de mise en scène, le voilà don­nant la pré­fé­rence., au méga­phone de nos pères, — la main mise en cor­net devant la cavité buc­cale I

Enfin Ses­sue Haya­kawa nous offre le spec­tacle de son allure calme et céré­mo­nieuse et, s’ex­cu­sant au public de ne pou­voir s'ex­pri­mer en fran­çais,* adresse encore ses plus cha­leu­reux remer­cie­ments. Les quelques mots que le grand tra­gé­dien pro­nonça rem­portent autant d'ap­plau­dis­se­ments qu'un long speech, car déjà l’as­sis­tance l’ap­plau­dis­sait pour l’in­ter­pré­ta­tion jus­te­ment augu­rée « par­faite » du film J'ai tué qui enfin paraît à l’écran. Ce film nous apprend com­ment un met­teur en scène fran­çais peut réa­li­ser une œuvre lors­qu'il a à sa dis­po­si­tion

OU TROUVE-T-ON

EN DÉGUS­TA­TION: Glace fine. — Pra­lines fines. — Fruits fins.

A EMPOR­TER: Vins fins par bou­teilles. — 11

'.: 11 Tous les vins et cham­pagnes au prix de gros.

38-40, RUE DE LA BOURSE

Où allez-vous après le spec­facle???

12, Rue de la Bourse

53, Bou­le­vard Ans­pach

EVO dégus­ter

ses vins fins

des col­la­bo­ra­teurs aussi pré­cieux et des aides tels que M»' Huguette Duflos et M* Ses­sue Haya­kawa. Ces deux inter­prètes, bien que d’école tout à fait dif­fé­rente, ont cepen­dant réussi à créer une atmo­sphère d'ho­mo­gé­néité dans leur inter­pré­ta­tion telle qu’on ne l’at­ten­dait peut-être pas!

Ce fut un véri­table suc­cès de l’art ciné­ma­to­gra-( phique fran­çais, et pour le cou­ron­ner, la soi­rée se ter­mina en ban­quet, où furent pro­non­cés des dis­cours char­mants de part et d'autre.

Confi­dences de Madame Tsuru Aoki.

Comme pro­mis, la toute char­mante Madame Tsuru Aoki me reçoit cet après-midi et me confie bien des choses, qui sont dignes d’éveiller votre curio­sité:

Après La Bataille le mar­quis et la mar­quise Yori­saka rede­vinrent Ses­sue Haya­kawa et Tsuru Aoki enga­gés par la Stall Film de Londres et durant six mois, la Stall eut la faveur d’abri­ter sous ses stu­dios le tra­vail des grands mimes japo­nais pour la réa­li­sa­tion de San Yen's diva­tion et Great Prince Schap, deux films qui paraî­tront bien­tôt.

Mais Paris récla­mait encore ses héros d’hier et la réa­li­sa­tion de J'ai tué fut déci­dée, et diri­gée par la main de ce nou­veau maître Roger Lion. Le grand mime et sa char­mante épouse ne sont pas encore déci­dés au repos et le film que M. Jules Rau­court va vous conter en est la preuve.

Tan­dis que M. Ses­sue donne des détails sur ce dit film à mon col­lègue, Mrs. Haya­kawa m’avoue ses pré­fé­rences en tant que « stars » d’Amé­rique; dont voici la nomen­cla­ture: Pau­line Fré­dé­rick — Bes­sie Love — Alla Nazi­mova et Flo­rence Vidor. Char­lie Cha­plin — Tho­mas Mei­ghan, puis tant d’antres encore qui' sont des visi­teurs assi­dus de « Glen­glarry Castle » Mrs. Haya­kawa me fait trêve de confi­dence et m'avoue qu elle pense retour­ner au Japon et y éta­blir l’art muet à la japo­naise.

A grand regret je prends congé du plus grand tra­gé­dien que l’écran nous a révélé et je serre les petites mains d’une grande artiste digne héri­tière du talent de Sada Yacco et du suc­cès de Kawa Kami, non sans être encore sous l’im­pres­sion du regard impé­né­trable et scru­ta­teur du grand mime qu est M. Ses­sue et du sou­rire si ave­nant et cour­tois de Mrs. Tsuru. Alice LIBRY.

PETITES NOU­VELLES

* * * Regi­nald Bar­ker, met­teur en scène de la grande com­pa­gnie amé­ri­caine Metro-Goldwyn, va réa­li­ser un nou­vean film inti­tulé Dixie, tiré d’un roman de Gerald Beau­mont, publié par un maga­zine amé­ri­cain.

Le prin­ci­pal rôle de Dixie sera inter­prété par Frank Koo­nan.

* * * But­cher’s Film Ser­vice, Ltd „ va pré­sen­ter une pro­duc­tion anglaise, de la mai­son “ David­son inter­pré­tée par Mary Odette, Ste­wart Rome, Ger­trude Mc Coy, Came­ron Carr, Judd Green et Regi­nald Fox... tous bons artistes.

Mary Odette est d’ori­gine fran­çaise, son vrai nom étant Goim­bault; mais elle est deve­nue une des. vedettes du cinéma anglais. Ce film est inti­tulé Nets of Des-tiny (Les Filets du Des­tins): scé­na­rio de Eliot Stan­nard, d’après le roman de Mau­rice Drake; pro­duc­tion de Arthur Rooke. C’est un drame de la mer... mais, natu­rel­le­ment, il s’y trouve une scène de caba­ret!

" PETITE ET POUR­TANT DES PLUS BELLES „: C'est la déli­cieuse Vera Rey­nolds qui s'offre sans fard à nos regards admi­ra­tifs. On sait que cette talen­tueuse étoile de Para­mount tourne en ce moment Fui of Clay, une adap­ta­tion de la nou­velle du même nom de Mar­ga­re­tha Tuthle..

* * * Norma Tal­madge est sur le point de par­tir pour Londres et Paris, accom­pa­gnée de son mari, Joseph Schenck, de sa sœur Constance et de Mme Mar­ga­ret Tal­madge. Elle pense pas­ser deux ou trois mois de vacances. Madame de ‘Pom­pa­dour est le titre de sa pro­chaine pro­duc­tion, pour laquelle elle va cher­cher des cos­tumes à' Paris. Qni sera met­teur en scène de ce film? On peut trou­ver des met­teurs en scène à Paris, ainsi que des cos­tumes...


MÀI50M5 GEC0MMÀN­DÉE5

ra Ar Rue de Spa, nédée GYTIER FOUR­REUR — Les plus belles — Les moins chères 3 7 Bruxelles COMP­TOIR B DES PATRONS DE MODES jg Patrons les meilleurs et les moins chers •"— { fll­herl de Lalour, 16 Bruxelles -— | IH 11 Mlrw­KhA­Ji­lir

L AINIOS

DÉS­IN­FEC­TANT LIQUIDE

TUE

le microbe

nÉOAILLC ÂTOUTES flfMBRE OU JURY USfX­POS­mONS HORS CONCOURS

CONTROLE PAR LE GOUVT BELGE

lHY­GIIH

DÉS­IN­FEC­TION GÉNÉ­RALE

90/90 = Rni­lY­FIIPQ TÉLÉ­PHONE RLE G RA/ DkUAlLLlJ 1355 52

REINS - VES­SIE

Organes géni­taux et uri­naires

MATRICES - HÉMOR­ROÏDES

g** iiâ­mi­câm rapide et com­plète par les extraits vllfl vll­SOll de plantes, sans se dépla­cer, de toutes les mala­dies de ces organes

mêmes les plus anciennes, telles que albu­mi­ne­rie, néphrite aiguë et chro­nique, doul et envies fréq. d'uri­ner, incon­ti­nence la nuit chez les enfants, urines troubles, puru­lentes, etc., goutte le matin, fila­ments, pros­ta­tite, dif­fi­culté d’uri­ner, jet faible, pertes blanches chez la femme, dou­leur dans bas ventre, hémor­ra­gie, suites de couches, inflam­ma­tion du vagin et des par­ties externes, déman­geai­sons, etc

Ecrire, en expli­quant bien la mala­die, au

Grand Ins­ti­tut Médi­cal

76, rue du Trône, sec­tion 15, Bruxelles, pour rece­voir gra­tui­te­ment une bro­chure avec preuves des remar­quabes gué­ri­sons obte­nues.

ENSEI­GNE­MENT

ou par Cor­res­pon­dance

lance] I

ÏMPÏ FT

ENSEI­GNE­MENT SCIEN­TI­FIQUE & COM­PLET

Méca­nique géné­rale - Elec­tri­cité - -Métal­lur­gie - Chi­mie Mines - Construc­tion métal­lique - Béton armé - Archi­tec­ture - Chauf­fage cen­tral - Appa­reils de levage -- .Com­mer­ce'- Banques - Mathé­ma­tiques

PRÉ­PA­RA­TION AUX EXA­MENS

m. progr. n° 2, ou voyez cours

l’Ins­ti­tut d’Etudes Poly­tech­niques

60, rue de Stas­sart

BRUXELLES

MACHINE A ECRIRE SUPÉ­RIEURE

fkuüllfbj

RÉGU­LA­RITÉ DE FRAPPE - NET­TETÉ DE LA COPIE

Son méca­nisme est robuste, simple et indé­ré­glable La “Triumph,, est la machine la plus robuste, la plus simple, la plus rapide NOM­BREUSES RÉFÉ­RENCES Pour prix et ren­sei­gne­ments s’adress­ser à

BURMA ”, Société de Machines de Bureau

34, Mon­tagne aux Herbes Pota­gères -- Télé­phone 293.75 -- BRUXELLES


jß lfiiiiiiillil|iliii­Miillil­lllll­liiiii­liiii|lllil­li­liiiiiiii­liiiiiiilliii­lii­liiiilliilliiiiii­liiiiiii­liiilH­l­l­i­i­l­l­l­i­i­i­i­l­i­i­i­i­i­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­l­lll|lliiilliii­lil­llM­lii

I N’ache­tez jamais une FORD j

I sans deman­der les condi­tions de paie­ment

et les offres à for­fait faîtes par les

11111111

Éta­blis­se­ments FÉLIX DEVAUX I

— Dis­tri­bu­teur offi­ciel direct des pro­duits FORD — S

— 63, chaus­sée d’Ixelles, 63 —

91-93, bou­le­vard Adolphe Max |

Z

J Tous Modèles Sur­baissse Garage pour 600 Voi­tures j

M111111111111 i 11111111 II 11111 111111 i 1111111 i 11111111 f! I II 1111111111111111U11M111111111 ir