Programme de 14 à 18 janv. 1923



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#341

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L'homme à la -chouette.

Depuis que « Fool's I’'tra­diae » a vu l’écran en Bel­gique, il nous tarde de pré­sen­ter à nos lec­teurs quelques détails bio­gra­phiques de ce grind gent­le­man, si pho­to­gé­nique d’al­lures, si maître de lui, si habile à expri­mer tous les sen­ti­ments humains.

Pour ceux qui n’avaient pas encore vu Conrad Nagel dans d’autres rôles, le « Para­dis d’un fou » fut une révé­la­tion; et même aux vrais ciné­philes, aux­quels rien de l’art oiné-gra­phique ne sau­rait res­ter étran­ger, cette pro­duc­tion pro­cura une intense émo­tion artis­tique. C’est que, parmi l’in­ter­pré­ta­tion choi­sie qui évo­luait devant nous, Conrad se dis­tin­guait par un jeu sûr, sobre, com­plet, qui fait que son nom est dit désor­mais d’une haleine avec ceux des meilleurs acteurs de Cali­for­nie.

, Conrad connaît depuis long­temps déjà le suc­cès, à la scène comme à l’écran. Dès l’âge de ddx-sept ans, au sor­tir du col­lège de High­land-Park,,il jouait dans l’in­ti­mité, pour im cercle de proches et d’amis. Un en-» gag erne nt en lionne et due forme lui échut bien­tôt, pour la troupe de comé­diens de Des Moines, -et moins d’une sai­son ne s’était pas écou­lée, que les rôles de jeunes-pre­miers lui étaient confiés. Tour à tour, notre jeune artiste ibrLHa dans le vau­de­ville, puis dans le drame, pour tor­nier enfin, et bien sans avoir pré­paré de tels débuts, dans la car­rière ciné-mat ograp bique.

On inter­pré­tait alors « Expé­rience », une très grande et belle pro­duc­tion new-yor­kaise; l’ac­teur chargé dû rôle de «Jeu­nesse», s’étant trouvé malade, Nagel fut sol­li­cité pour lui ser­vir de «dou­blure». Il faut croire qu’il s’ac­quitta avec izèle et talent de cette tâche impré­vue, puisque la com­pa­gnie édi­trice vou­lut s’as­su­rer sa col­la­bo­ra­tion conti­nue; et voilà donc notre nou­velle vedettê à un nou­veau film: «For ever After», avec pour lea­ding-woman, Miss Alice Brady en per­sonne. Les


La "Vis Comica,, amé­ri­caine

Rire, a dit Rabe­lais, est le propre de l'homme.

Depuis tou­jours les par­ti­sans de la grosse gaieté popu­laire furent légion; depuis tou­jours clow­ne­ries, jon­gle­ries, pitre­ries atti­rèrent la grande foule, pu-b ic facile s'il en fût.

Le cirque tom­bera, le clown char­mera long­temps encore petits et grands, plèbe, bour­geoi­sie et noblesse. Soleil par devant, lune par der­rière, constellé d’étoiles, ruti­lant de mille feux, miroi­tant de mille facettes; éblouis­sant de clarté, de lumière et de cou­leur, étour­dis­sant de verve, d'exo­tisme, de drô­le­rie dans son dia­logue fan­tai­siste avec son béné­vole com­père, M. Loyal, il conti­nue fiè­re­ment la glo­rieuse lignée

séances de prises de tues étaient prés de finir, quand Conrad Nagel dut aban­don­ner le stu­dio, pour faire jouer soq rôle dans le grand Drame Mon­dial: les « Mou­lins à café » meur­triers des Boches — c’est dès mitrailleuses que nous enten­dons par­ler — Jp '

allaient pour quelque dr

trente mois rem­pla­cer le ÆÊÈf

tour­ni­quet des appa- SW reils de prise de .0-' vues. Conrad re- bffl-vint sain et sauf

à l’ar­mis­tice. / Le stu­dio le réprit.

Miss Brady retrouva son « lea­ding man », suf­fi­sam­ment frais pour reprendre l’ac­tion du drame à l'en-' droit aban­donné.

Puis, notye héros, ayant atta­ché pour quelque temps sa for­tune à celle de la « Famous Players Las-ky Cor­po­ra­tion »tourna « The Figh­ting Chance », « Mid­sum­mer Mud­ness », « What every woman knows», et d’autres pro­duc­tions. Le tout der­nier film de Nagel est «Nice People », traité par le réa­li­sa­teur William De Mille. Emka.

Ine sale blague feite à un cama­rade croyant manier sans dan­ger le porte voix...

bades éche­ve­lées, cris dis­cor­dants, grosses trou­vailles et public bon enfant. C’est le bon gros rire fait de bruit, de coups, de grosses plai­san­te­ries usées jus­qu'à la corde et sans sel...

Le film comique reprit lui aussi les tra­di­tions de Mas­ter Clown, mais il les moder­nisa par l’ap­port de moyens maté­riels consi­dé­rables et sur­tout du tru­quage qui libère sa fan­tai­sie. Ce film comique-là, c'est celui qui nous vient d’Amé­rique, jeune de cœur et d'es­prit. Le rire du film comique fran­çais

Conrad aime la plai­san­te­rie.

très rare d'ailleurs

est tout dans l’ac­tion et le dia­logue, le rire du film amé­ri­cain humo­ris­tique réside dans les à-côtés.

— « C'est idiot! Ça n'a aucun sens, disent les déli­cats, et ils rient, ils rient comme ils riaient aux facé­ties d’un Foo­titt. Aucun sens? Soit. Et com­ment en pour­rait-il être autre­ment! On tourne 1,000-ou T,200 mètres de ces péri­pé­ties inco­hé­rentes qui ont coûté à de pauvres diables un rude tra­vail d’ima­gi­na­tion et on les décom­pose en trois ou quatre Chris­tie, Sun­shine ou Mac Sen­nett - Come­dies. Avec le frais bataillon des bathing-girls, une poi­gnée de trucs qui ont fait leurs preuves, quelques effets neufs, et par­fois l’un ou l’autre clou sensa-

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6 tion­nel, le suc­cès est assuré. On brode là-des­sus une action ultra-fan­tai­siste qui a — que c’est heu­reux! — un rap­port très peu accusé avec ce que nos yeux voient, et le texte fort sou­vent est enri­chi — oh! com­bien — de mots d’es­prit aux­quels il ne manque qu'une seule chose: c’est d’être spi­ri­tuels...

Qui court après l’es­prit attrape la sot­tise, a dit fort jus­te­ment je ne sais plus quel mora­liste.

Robert V. d, P.

Jack Pick­ford, dans * Gar­nis­son's Finish

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Une scène de The Young’ Rajah; Rudolph Valen­tino agit sur la queue du tigre, pour arra­cher de ses griffes la déli­cieuse Mar­jo­rie Bon­ner.

Echos d'Amé­rique

Jack Pick­ford marié, Char­lie en passe de l’être avec la belle Polo­naise Pola Negri, Rudolph Valen­tino nou­vel­le­ment promu au rang d'époux de la plus déli­cieuse des femmes d'Amé­rique! Un vent de conjungo souffle sur les plaines de Cali­for­nie... Tout cela n’en­trave d'ailleurs en rien les tra­vaux de ces gent­le­men et ladies dévoués à l’art muet; on nous annonce la paru­tion pro­chaine de mer­veilleux films des Dou­glas et Pick­ford, de Valen­tino, d'Alice Brady, enfin, des maîtres de l’écran amé­ri­cain. En atten­dant que nous en puis­sions par­ler à loi­sir, voici un joli por­trait de notre ami Jack, sœur de Mary Pick­ford, et un avant-goût de ce que nous réservent les pro­chaines pro­duc­tions d’Alice Brady et de Valen­tino.

Nous avions Les Trois Mous­que­taires, de Dia­mant-Ber­ger; ceux de Dou­glas; les Deux et demi, de Cami; et voici que la paro­die depuis si long­temps annon­cée de Max vient aug­men­ter encore l’im­po­sant pelo­ton: tant mieux, puisque de la sorte il nous est donné d'ad­mi­rer tour à tour le drame de Dumas à la manière fran­çaise, à la sauce yan­kee, enfin aux condi­ments impré­vus d'une bonne gaîté amé­ri­cano-gau­loise; et puisque nous pour­rons appré­cier à nou­veau l’ex­cellent Lin­der, qui ne peut qu'avoir gagné à frot­ter sa plai­sante gaîté à l’hu­mour sec et piquant de nos amis yan­kees.

Le film qui parut outre-Atlan­tique sous l’ap­pel­la­tion: The Three must get here n’est pas à pro­pre­ment par­ler la paro­die de l'œuvre écrite, mais plu­tôt un fort cocasse démar­quage du drame de cape et d'épée,de Fair­banks; les Amé­ri­cains, plus heu­reux que nous, auront pu appré­cier à fond le mor­dant

de la spi­ri­tuelle paro­die; mais telle que nous la voyons, l'œuvre de Max atteint plei­ne­ment son but, puis­qu’elle éveille en nous, inex­tin­gui­ble­ment, ce qui reste. Dieu merci, le plus propre à l’homme.

On nous pré­sente un roi Lou­lou XIII, sous des traits d’hi­la­rant poi­vrot; il est marié à la reine Ana­nas d’Au­triche, plai­sante pim­bêche; et son ministre est l'aus­tère car­di­nal de Pau­vre­lieu.

On nous pré­sente, d’autre part, Max Lin­d'Erta-gnan, fils d’un pay­san gas­con, parti cher­cher for­tune à Paris. Son véné­rable père lui a, au départ, donné l’épée fami­liale, en l’ad­ju­rant de com­battre pour trois causes; « déjeu­ner, diner et sou­per ».

En .route, Max ren­contre « l’homme de Meung », avec lequel il se bat en duel non sans suc­cès. Monté

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ROGER - LA - HONTE

Roger Laroque doit rem­bour­ser une somme de 100,000 francs à un cer­tain Larouette. Pour lui c’est la ruine. Or, une nuit Larouette est assas­siné. Tous les soup­çons tombent sur Roger qui est arrêté et condamné.

I ne ie mua 1 f Tulia et rlo 1 J aider Tulia 1 J* loo.​ooo frai

Pro­gramme ilu H au 18 jan­vier

Et dix années s’écoulent. Un incen­die au péni­ten­cier per­met à Laro­que’de s’éva­der, tout en pas­sant pour mort. Il va en Amé­rique et y fait rapi­de­ment for­tune, puis il revient en Europe sous un faux nom: William Far­ney, s’ins­talle dans le midi de la France, à Mai­son Planche, avec Suzanne qui est main­te­nant une grande et belle fille.

Au cours de ses pro­me­nades, Suzanne fait la connais­sance d’un jeune cava­lier et s’en éprend. Un acci­dent de che­val de Suzanne va per­mettre au jeune homme de res­ser­rer une affec­tion nais­sante. Mais le jeune cava­lier n’est autre que Ray­mond, le fils de Lucien de Noir­ville. Et lorsque Ray­mond annonce à sa mère son inten­tion d’al­ler deman­der en mariage celle qu’il croit être une Amé­ri­caine. Mme de Noir­ville s’af­fole, sup­plie, veut s'op­po­ser à celle demande. Car Mme de Noir­ville sait main­te­nant que la jeune fille n’est autre que la fille de Roger, dit la Honte, que l'on croyait mort, ce Roger Laroque qui fut autre­fois son amant et qui la repoussa après (tue la guerre eut cimenté, entre lui et son mari, la plus grande affec­tion.

Mais Ray­mond découvre dans la poche de la robe d’avo­cat que por­tait son père, la fameuse lettre toute frois­sée et il sur­prend ainsi le ter­rible secret du drame d’au­tre­fois.

Roger entend une conver­sa­tion entre Ray­mond et Suzanne et apprend ainsi que sa fille n’a pas oublié la tra­gé­die qui tra­versa son enfance et qu’elle croit son père cou­pable. Loya­le­ment, elle révèle ce qu’elle sait à son fiancé et lui rend sa parole. Mais le coup est trop dur pour Suzanne qui tombe gra­ve­ment malade.

Entre temps, Roger Laroque a chargé deux détec­tives de pour­suivre une enquête qui doit faire écla­ter la vérité sur le crime d’au­tre­fois. Et les détec­tives par­viennent à recons­ti­tuer le drame et Roger à démas­quer celui qui, pro­fi­tant d’une res­sem­blance, avait fait le coup.

Or. l’au­teur du crime, un cer­tain Luver­san, avait été autre­fois un ardent admi­ra­teur de la belle Tulia de Noir­ville; il connais­sait la liai­son de le Roger, il savait aussi que Roger, pour ia pour un achat per­son­nel, lui avait prêté francs. Et lorsque Tulia apprit la ruine de Roger, elle vou­lut rendre cet argent à son ex-amant. Ce fut Luver­san qui prêta les ioo.​ooo fraucs à Tulia de Noi­ville pour lui per­mettre de se libé­rer de- sa dette, mais l’ar­gent prêté n’était autre que celui volé à Larouette.

Cava­le­rie lé;

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Le temps, ce grand gué­ris­seur, appor­tera enfin le calme dans mai­son de Roger.

Tulia expiera dans la dou­leur, sa fri­vo­lité et son incons­cience et s’étein­dra quelque temps après. Mais deux êtres jeunes s’uni­ront et fon­de­ront un nou­veau foyer rem­pli d’amour et de confiance.

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ROGER DE GES­CHANDV­LEKTE

Roger Larocque moet aan een zeke­ren Larouette een geleende som terug beta­len. Voor hem is het de onver­mi­j­de­lijke onder­gang. Op oen nacht wordt Larouette ver­moord. Alle ver­moe­dens val­len op Roger die na een lang onder­zoek tot de galeien wordt veroor­deeld.

Tien jaar zijn voor­bij.

Op zeke­ren dag breekt er brand uit in de straf­ko­lo­nie waar Laroque zijn mis­drijf boet. Na bo-ven­men­sche­lijke pogin­gen gelukt hij erin te onts­nap­pen, maar iede­reen denkt dat hij dood is. Hij gaat naar Ame­rika, bouwt er snel een nieuwe for­tuin op, komt terug naar Europa onder een val-schen naam: William Far­ney, en gaat wonen in het Zui­den van Fran­krijk met Suzanne die nu een groot en mooi meisje gewor­den is. — Bij een ha-rcr wan­de­lin­gen maakt Suzanne ken­nis met een jonge rui­ter en wordt er dol op ver­liefd. Een paar­don­ge­val gaat voor den jon­ge­ling een gele­gen­heid zijn om de ont­lui­kende gene­gen­heid te doen obbloein. Maar de jonge rui­ter is Ray­mond, de zoon van Lucien de Noir­ville. En wan­neer Ray­mond aan zijn moe­der mede­deelt dat hij degene ten huwe­lijk wil vra­gen die hij een Ame­ri­kaan-sclie denkt, dan ver­liest Mw de Noir­ville het hoofd, smeekt, wil zich tegen dien echt ver­zet­ten. Want Mw de Noir­ville weet nu dat het jonge meisje de doch­ter is van Roger, van Roger, gezegd de ges­chandv­lekte dien men dood waande; die Roger Laroque die eens haar min­naar was en die haar vers­lootte wan­neer tus­schen hem en haar man dn innig­ste vrien­den­han­den waren gek­lon­ken. Maar ook Ray­mond vindt het geheim door het papier in den zak van zijn vader. — Roger hoort een ges­prek tus­schen Ray­mond en Suzanne en zoo ver­neemt hij dat zijn doch­ter de tra­ge­die niet heeft ver­ge­ten die zich eens in haar jeugd afspeelde en dat zij tiaar vader schul­dig denkt. Open­har­tig vero­pen­baart ze haar geliefde wat zij weet. en geeft hem zijn woord terug. Maar te hard was de slag voor Suzanne en nu kwi­jnt ze weg in een almach-lige ziekte. — Intus­schen heeft Roger Laroque twee detec­tie­ven gelast een onder­zoek in te stel­len die de waa­rheid over de oude mis­daad moet bren­gen. En de detec­tie­ven geluk­ken er in het drama w eer voor te stel­len en zoo kan Roger den-gene ont­mas­ke­ren, die gebruik makend van een tref­fende gelij­ke­nis, de slag had gewaagd. En de mis­da­di­ger, een zekere Luver­son, was vroe­ger de vurige bewon­de­raar geweest van de mooie Tulia de Noir­ville, hij kende de liai­son van Tulia en Roger, en wist ook dat Roger, om lulia te hel­pen in een per­soon­lijke aan­ge­le­gen­heid ioo.​ooo frank had geleend. En wan­neer Julia de onder­gang van Roger ver­nam wou zij haar vroe­ge­ren min­naar het geld weer­ge­ven.

Het was Luver­son die de xoo.​ooo frank aan Tulia leende om haar too te laten haar schuld te veref­fe­nen, maar het geleende geld was slechts het ges­to­lene van Larouette.

Na zoo­vele stor­men, zoo­veel lij­den en smart bracht de Tijd, die groote troos­teres, de bal­sem van de kalmte in het huis van Roger.

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Le car­di­nal de Pau­vre­lieu.

Max Lin­d’Er­tagnùn se fâche f

sur un mulet, il arrive enfin à Paris, où il fait connais­sance des trois mous­que­taires royaux: Athos, Por-thos et Ara­mis.

Ces trois redou­tables épées, déjà, le pro­voquent en duel, et les ren­contres auraient lieu « der­rière l’Odéon », si les gardes du car­di­nal de Pau­vre­lieu ne sur­gis­saient. Lin­d'Erta-gnan fait face aux hommes du Prince de l’Eglise, et avec l’aide des trois mous­que­taires, répand la conster­na­tion et la mort dans les rangs enne­mis. Peu après, Lin­d’Er­ta­gnan ren­contre Constance Bonne-aux-Fieux, lin­gère de la reine Ana­nas d’Au­triche, dont il tombe éper­du­ment amou­reux. Elle lui apprend que l’hon­neur de la Reine est en péril, et le décide à se rendre immé­dia­te­ment à Londres, auprès du Duc de Bouc-qui-Gagne, l'amou­reux de la Reine, pour lui reprendre la broche que celle-ci lui a remise en gage d’ami­tié, mais que le roi Lou­lou XIII exige qu’elle porte au bal de la Cour. Lin­d’Er­ta­gnan, accom­pa­gné d’Athos, Por­thos et Ara­mis, part alors pour l’An­gle­terre. Les gardes du Car­di­nal, infor­més de ce départ par un coup de télé­phone, les pour­suivent en moto­cy­clette.

Mal­gré de nom­breuses péri­pé­ties, notre Gas­con arrive auprès de Bouc-qui-gagne, qui lui rend la broche. Lind’.Erta­gnan reprend sans tar­der la route de Paris. Il arrive au Palais à l’heure où

com­mence le bal. Il serait tué par les gardes du Car­di­nal, si Constance ne sur­ve­nait au moment pro­pice pour lui sau­ver la vie.

Dans la salle du bal, la Cour est occu­pée à cher­cher la broche per­due par la Reine.​Lind’Er­ta­gnan feint de la retrou­ver. L’hon­neur de la Reine est sauf. Pour récom­pen­ser le Gas­con, le Roi l’au­to­rise à épou­ser Constance et le reçôit mous­que­taire.

Avons-nous dit que les cari­ca­tu­rales figures des pre­miers rôles étaient à mou­rir de rire? Si non, jugez, lec­teurs, par les pho­tos illus­trant les pré­sentes. Mais ce que vous ne sau­rez goû­ter à sou­hait d’après les cli­chés, c’est la fougue comique, le bur­lesque à-pro­pos, l’in­ven­tion cocasse de cet autre d’Ar­ta­gnan; il conserve, à tra­vers la trame héroïco-bur­lesque de l’ac­tion, cette élé­gance de « gent­le­man fran­çais », et ce panache (au vrai et au figuré, d’ailleurs) apa­nage du genre comique que créa Max Lin­der.

Non, nous ne pou­vons ici détailler ce que fait Max, au long des kilo­mètres de film; ce sont choses à ne savoir détailler ni décrire: des gestes, des regards, des expres­sions de phy­sio­no­mie, qui sont eux-mêmes des ana­chro­nismes, des exploits qui sont des trou­vailles, comme les excel­lents textes de Jean Bas­tia qui les accom-

Pis que la “ botte de Nevers „.

Devant l'au­berge de Meung.

Lin­d’Er­ta­gnan —coquet spa­das­sin — se frise au petit fer.

, Le roi l nul'.mi XÏII.


Et pour­tant il en réchappe

Équi­ta­tion et équi­li­brisme.

pagnent. Témoin, cette pro­po­si­tion d’échange: « mon mulet contre un com­plet ves­ton », que fait notre héros pour pou­voir s’équi­per. Témoin, le dis­cours que tient’le nabot Tré­ville aux trois mous­que­taires:

— J'ai pro­mis à l'en­tre­prise des pompes funèbres, dont je suis le, repré­sen­tant, beau­coup plus de morts par jour que vous n'en four- \ nis­sez. Vous êtes des propres à rien! vous n’irez plus vous battre en duel I

Témoin aussi « le der­nier che­veu du père capu­cin », que réclame Lin­d’Er­ta­gnan pour prix de ses exploits. Il y a aussi les scènes déso­pi­lantes où Max Lin­d’Er­ta­gnan revient d’An­gle­terre, por­teur de la fameuse broche atten­due par la reine Ana­nas; les gens du Car­di­nal dressent mille embûches au héros, afin de retar­der sa marche: n'ima­ginent-ils pas de faire à sa mon­ture la sale blague d’une piqûre de mor­phine: après quoi che­val et cava­lier, comme sous l’ef­fet de quelques mouches tsé-tsé, n’avancent qu'au ralenti. Et que dire de ces iné­nar­rables scènes de duels, de grandes galo­pades, de san­glantes fer­raillades, d’énormes galé­jades, pré­textes à sauts en hau­teur et en lar­geur, et à mille pitre­ries dila­teuses de rate!

Voilà donc ce que le Prince des comiques a rap­porté du Far-West. L’homme qui fit une grande par­tie de la for­tune de. la Lan­terne Magique, au temps où les modestes rayons de celle-ci conten­taient le public, est revenu d'Amé­rique pour vendre très cher, comme il se doit, les fruits d’an­nées d'ef­forts. Puis, exilé volon­tatre, puis­qu’en son pays nul nep.​araît avoir employé son talent, il a repris le che­min des stu­dios de Cali­for­nie.

Ainsi, l’An­cien Monde, sai­gné pour­tant et atteint dans toutes ses sources vives, laisse s’échap­per, chaque jour, des meilleurs d’entre ses pro­duc­teurs; ainsi s'écoule de notre vieux Conti­nent des gouttes d’un suc vivi­fiant qui font dans tous les domaines plus luxu­riantes chaque année, les riches mois­sons que nous fait payer très cher l’Amé­rique... MAR­NIX.

La Aai­son des Trois Jeunes Filles

Elles étaient trois.

Elles s’ap­pe­laient Annette. Jean­nette et Nanette.

Ceux qui visi­taient -par­fois la mai­son du vieux Mühl, maître-ver­rier de la Cour de Vienne, se deman­daient com­ment -la nature avait -donné pour fille-s à ce bon­homme au visage jaune, par­che­miné, ridé, ces trois fleurs blondes, -rieuses et chan­tantes, comme trois fées prin­ta­nières.

Elles étaient trois.

Quand on les voyait habillées de même,

F. Schu­bert.

pro­me­nant leurs grâces dans les rues de la ville, on sou­riait, comme on sou­rit aux fleurs écloses sous le bai­ser du soleil. Et les jeunes gens les regar­daient pas­ser. Et quand elles étaient pas­sées, ils res­taient son­geurs, comme si la vision de ces trois fleurs s’im­pri­mait dou­ce­ment dans -leur sou­ve­nir.

Elles étaient trois.

Jean­nette et Nanette avaient des amou­reux. Annette était encore libre. Mais elle accom­pa­gnait ses soeurs dans leurs ren­dez-vous. Et les trois jeunes filles du père Mü-hl s’en allaient sou­vent ensemble jus­qu’à -la mai­son d’un musi­cien beso­gneux qui s’ap­pe­lait Franz Schü­bert. Elles retrou­vaient là, dans la chambre accueillante de l’ar­tiste pauvre, les deux jeunes amou­reux. Et tan­dis que Jean­nette et

Nanette se lais­saient conter fleu­rette par leurs tour­te­reaux, Annette, debout près du piano de Schu­bert, écou­tait -les chan­sons fré­mis­santes.

Dans les fleurs.

— Voici le « Roi des Aimas •», lui disait Schü­bert. J’ai passé lès nuits der­nières à veiller l’en­fant -malade -du peintre voi­sin. Le pauvre petit était dans un délire affreux. Il

Les Trois sou­rires.

AllTO-PIAIOS OUCA­NOLA EEiimca

MICHEL MAT­THYS

16, Rue de Stas­sart, BRUXELLES Télé­phone: 153.92


Les Amou­reux.

voyait une sorte de géant qui l’ap­pe­lait dans uin sombre royaume. Il sup­pliait son père de le sau­ver. Ecou­tez.

'Et le musi­cien génial jouait ce « Roi des Aunes », si expres­sif, qui tirait des larmes des yeux de la jeune fille et qui est resté comme un chant de ter­reur mys­té­rieuse et sacré.

Ainsi naquit dans le cœur du musi­cien pauvre, un amour tendre et pro­fond pour la fillette aux yeux bleus qui écou­tait avec tant de dévo­tion ses mélo­dies et ses chants.

S’il avait osé!

Mais Franz Sehü­bert souf­frait d’une timi­dité exces­sive. Il avait beau se trou­ver mêlé aux com­pli­ca­tions amou­reuses des sœurs d’An­nette, il ne pou­vait se résoudre à par­ler. 11 lui sem­blait tou­jours que le sou­rire de la jeune fille se nuan­çait d’iro­nie à son égard. Et il souf­frait en silence.

Un jour qu’il accueillait les trois sœurs avec les jeunes gens accou­tu­més, il offrit à Annette _la der­nière page qu’il venait de com­po­ser. C’était sa « cham­soli d’amour » dédiée à Annette Mühl.

— Ma der­nière œuvre, dit-il. Il aurait voulu mettre dans ces simples mots toute la flamme

— Scho­ber, ohan­tez-nous cela, dit la jeune fille; Franz vous accom­pa­gnera.

Et la ch an som. d’amour se déroula dans la chambre, avec ses élans de feu, avec ses pro­messes de bon­heur et de volupté, si bien que les trois jeunes filles fré­mis­saient sous le charme.

Q-uand le der­nier accord tomba dans le silence et que Sehü­bert se tour­nait vers ses audi­teurs pour jouir dejur sur­prise heu­reuse, il

Les der­niers jours.

vit la jeune Annette se lever et, comme ins­tinc­ti­ve­ment, se jeter dans les bras du chan­teur.

Pauvre poète-musi­cien! Ainsi, ses mélo­dies par­laient au cœur des jeunes filles, ses lie­de­ren emplis­saient d’émois les âmes sen­ti­men­tales; mais ces émois, ces élans déchaî­nés, ce n’était pas vers lui qu’ils se ten­daient. Et Franz Schu­bert, ce jour-là', connut la grande minute de décou­ra­ge­ment des artistes. Ils œuvrent pour les autres. Ils ne jouissent pas eux-mêmes des suc­cès qu’iis pro­duisent. Leur âme est pleine d’aveux, de tend­tesse, d’amour;

Conseils.

bou­ton­née à gauche par trois bou­tons de co-rozo assor­tis dis­si­mule cette jonc­tion. Le col large et mon­tant ainsi que les pare­ments légè­re­ment éva­sés en gan­te­lets sont en astra­kan noir. Une cou­rante en points allon­gés de grosse laine mar­ron sillonne la cein­ture et les pan­neaux rap­por­tés aux côtés de la jupe.

Métr.: 3 m. 50.

1107. — Tailleur pra­tique en lai­nage brun. Jaquette droite et fer­mée gar­nie de points de soie mar­ron. Elle se borde de lapin rasé assorti au tissu.

Métr.: 3 m. 50 en 1 m. de large.

1105. — Elé­gant et svelte tailleur de ve-lou­tine bleu ancien. La jupe est droite, de forme clas­sique. La jaquette longue et fer­mée se réchauffe d'un col droit de lapin brûlé. De gra­cieux losanges en sou­tache bleu ancien dis­po­sés autour de la taille très basse sont cou­pés d'une cein­ture de peau de daim.

Métr.: 3 m. 75 en 1 m. 30 de large.

1106. — Très seyant man­teau de dra­pella beige à cor­sage rap­porté âvec ampleur sur jupe plate. Une large cein­ture en forme et

Primes à nos lec­trices.

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la femme peuvent être obte­nus, dans des condi­tions extra­or­di­naires de bon mar­ché. Au lieu de J à J francs pour obte­nir le patron d'un modèle, nos lec­trices pour­ront dès à pré­sent obte­nir un patron soit de blouse, de jupe, de robe, de man­teau ou de tailleu­rau prix modique de Un franc (tout frais com­pris). Il leur suf­fît de mettre sous enve­loppe à l'adresse de M. J. FELIX, rue Tho­mas VJn­çotte. 18, Bruxelles:

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Nous rie dou­tons pas que nos lec­trices ne tiennent h pro­fi­ter, nom­breuses, de ces avan­tages, et nous nous pro­po­sons d en offrir bien­tôt d autres ega­le­ment inter­es­sants a tous ceux qui aiment et lisent “Ç assi­dû­ment Ciné-Revue. La Direc­tion.


SER­RURES

LIPS

SÉCU­RITÉ

ABSO­LUE

BRUXELLES

mais tout cela ne par­vient à s’ex­té­rio­ri­ser que dans cette sorte de décla­ra­tion ano­nyme qu’est leur art. et tout cela fait la vie, le sang, l’âme de leur art.

Com­ment, après ce coup, Sohü­bert tomba malade, com­ment il refusa de se soi­gner parce qu’il n’avait plus d’es­pé­rance, com­ment; sa vie s'en alla peu à peu, decres­cendo, tan­dis que sa renom­mée crois­sait et que ses œuvres répan­daient au loin sa gloire, qu’im­porte! Le musi­cien gran­dis­sait, l’homme mou­rait len­te­ment, appe­lant dans son délire la blonde Annette, l’élue de son coeur.

Quand elle revint au che­vet du musi­cien, celui-ci n’avait plus qu’un souffle. Mais alors il osa, dans des aveux entre­cou­pés de san­glots, dévoi­ler cet amour secret dont il mou­rait. Et sou­dain Annette com­prit. Elle avait passé à côté du bon­heur. Dans son insou­ciance légère, elle n’avait pas répondu à la chan­son d’amour.

Jean BLAISE,

La bagne de Nita Naldi.

« Pho­to­play » rap­porte une anec­dote assez curieuse sont Mlle Ni t'a Naldi —- rôle d’une femme fatale dans «Sang et Sable» — a été l’hé­roïne. Fred Niblo, met­teur en scène du film avait prié Mlle Nita de reti­rer de son doigt sa bague de mariage pour jouer quelques scènes d’amour avec Rudolph Valen­tino, Nita refusa net, décla­rant qu’elle ne se sépa­rait jamais de ce bijou conju­gal. « Vous devez être très sen­ti­men­tale, lui dit Rudolph Valen­tino, et très fidèle aussi puisque vous ne vous sépa­rez jamais de votre bague. J’avoue que j’igno­rais pour­tant que vous fus­siez mariée.» Et, Mlle Nita Naldi de répondre: «Vous n’y êtes pas. Je ne suis plus mariée, mais je garde ma bague parce qu’elle me sert de sou­ve­nir, comme un bout de lien au doigt. Elle m'em­pêche d’ou­blier com­bien je fus sotte en me mariant et comme je suis très impul­sive je crains de céder encore une fois en me sépa­rant de cet anneau.

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