Programme from 12 to 18 June 1925



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#783

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Vous sou­venez-yous d’Ari­zona-Bill, cheva­lier de l'écran, sans peur et sans re­proche, qui, après trois cents mètres de folles ran­données équestres, de sauts périlleux sans chiqué, d’aven­tures non pareilles, ne man­quait ja­mais d’at­tirer con­tre son gilet de peau de buf­fle, la blonde ingénue; l’ingénue pour l’amour de qui il eût tout osé, fors lui avouer son amour. Joë Ham­man, l’unique cow-boy

français, fît, au temps héroïque du cinéma, son­ner le gong des saines et fortes émo­tions dans nos cœurs. Courageux et fort, il ter­rasse des tau­reaux; agile et sou­ple, il tri­om­phe dans tous les sports, ou presque; ac­teur ha­bile, il s’en­tend à nu­ancer son jeu et ses jeux de phy­s­ionomie avec un à-pro­pos et une ai­sance que lui envie maint autre artiste, moins spécialisé dans les ex­er­ci­ces physiques.

Sa carrière écranesque, longue déjà de trois lus­tres, est toute bourrée d’aven­tures, au point qu’on ne sait si l’on pour­rait en un seul film — et à plus forte rai­son au cours d’un seul ar­ti­cle de Ciné-Re­cue — enévo­quer les phases prin­ci­pales.

Dès l’âge de dix-sept ans, notre ami quit­tait Paris pour

Joë HAM­MAN

HIS­TOIRE ET AVEN­TURES D'UN COW-BOY FRANÇAIS...:

Quelque» cliché» bien choi­sis, tiré» de la série de» “Ari­zona-Bill,., film» du Far-West... tournée aux en­vi­rons de Fontainebleau!

Le médail­lon représente notre ami, cos­tume en Peau-Rouge, et se bal­adant au Boi» de Boulogne: c’est à la suite d’un pari que le héros s'amusa à une telle mas­ca­rade; il avait parié de vis­iter Paris, ha­billé en Sioux, et tint la gageure, tenue pour im­pos­si­ble par ceux en­vers lesquels il s’était engagé.


ROYAL. - ZO­OLO­GIE CIN­EMA

Le Bébé de 5 Dol­lars

Un pau­vre hère ayant dormi à la belle étoile, trouve dans un panier, qu'il croy­ait con­tenir des vivres, un bébé! Dans le même panier sc trouve tin bil­let de la mère, pri­ant celui qui trou­verait son en­fant, d’en pren­dre grand soin; et, lorsque le gosse aura dix-huit ans, le?.t\ décem­bre- 1921, son père adop­tif pourra présen­ter 5 la Har­ris­son Na­tional Bank, une at­tes­ta­tion Jointe à la let­tre, afin de re­cevoir sa récom­pense.

Mais le vagabond trouve qu’at­ten­dre dix-huit ans, c’est un peu long; aussi bien, il a une idée lu­mineuse en voy­ant l’en­seigne d’un prêteur sur gages: « Ben Shap­in­sky. Je prête de l’ar­gent sur tout. »

Le traîne-sa­vate, présente donc Je bébé en gage è l’Oncle Ben; celui-ci croit que c’est une farce que veut lui jouer un ami et avance cinq dol­lars sur ce gage inusité.

Douze ans ont passé et Bet­sie, c’est le nom que Ben a donné à l’en­fant engagé, a pris une place im­por­tan­ta­nte dans la vie du vieux prêteur sur gages, qui est un bien brave homme.

Il aime le « bébé de cinq dol­lars » au point de vivre dans la crainte con­tin­uelle que l’homme qui est venu lui ap­porter l’en­fant vi­enne le léclamer.

Bet­sie a deux ca­ma­rades: Eddie Don­avon, fils de l’ad­joint de po­lice qui est l’ami in­time de Ben, et Brahm Wolff, dont le père tient un ma­g­a­sin de sol­des dans le quartier... La pe­tite Es­ther, une israélite,, éprouve une grande sym­pa­thie pour Eddie, qui, toute­fois, lui préfère Bet­sie... Celle-ci est envoyée dans un pen­sion­nat pour par­faire son éduca­tion, mais lorsqu’elle at­teint ses dix-huit ans, la veille de la Noël, elle re­vient char­mante jeune fille.

Quant au pau­vre hère qui avait mis l’en­fant en gage, il se présente à la Banque Har­ris­son pour re­cevoir sa récom­pense, mais grand est son désap­pointe­ment lorsqu’il lit dans la let­tre qu’il re­cevra sa récom­pense... au ciel!.\. Dans l’idée de pou­voir soutirer de l’ar­gent à l’Oncle Ben, il va lui réclamer son gage...

Ben est désespéré: il ne saurait aban­don­ner sa chère pe­tite Bet­sie; aussi bien, le, vagabond lui pro­pose de lui ven­dre la re­con­nais­sance dix mille dol­lars.

Bet­sie sur­prend la con­ver­sa­tion et, oulrée du procédé du vagabond, elle enlève les dix mille dol­lars du cof­fre-fort pour que Ben né puisse pas

A Eddie tient en re­spect le rôdeur et lui enlève sa A re­con­nais­sance du gage et les autres doc­u­ments A qui prou­vent sa mau­vaise foi.... v L’Oncle Ben sera désor­mais le « Père Ben du V**" Bébé de Cinq Dol­lars ».

PRO­GRAMME du 12 au 18 JUIN

l. Marche Fla­mande....G. Marie

2 PATHE - REVUE

Ter­ri­bles Con­cur­rents

comédie comique

Le Bébé de 5 Dol­lars

grande comédie in­terprétée par

Viola Dana

Pen­dant la Pause

Récital pour Orgue

PRO­GRAMMA van 12 tot 18 JUNI

Vlaam­sche March....G. Marie

PATHÉ - REVUE

Ver­schrikke­lijke Mededingers

kluchtig tooneel­spel

De 5 Dol­lars Baby

groot tooneel­spel ver­tolkt door

Viola Dana

Ti­j­dens de Poos

Récitaal voor Orgel

Se­maine prochaine

ANNA Q.​fNILSSON

dans

IN­NO­CENCE

grand drame mondain

dat liij deze... in de wolken kan bekomen. Dan »J

met bet oog Ben af te trugge­len, eis­cht hij zijn ç-,

pand terug. Ben is wan­hopig., De an­dere maakt

er ge­bruik van en stelt voor de erken­ning in te ruilen (egen 10.000 dol­lar. Dan kan Bet­sie voor eeuwig bij hem bli­jven. Ben stemt toe. Doch wan­neer ’s an­der­daags de bandiet om zijn geld komt hoort Bet­sie het gesprek af. Opdat Ben het geld niet aan den el­len­del­ing over­handige neemt zij het uit het geld­kof­fer en snelt naar Eddie Don­avon, zoon van een poli­tiead­junkt en dien zij be­mint, om zijn hulp in te roepen. Eddie dient den hartëlooze een afransel­ing van be­lang toe, waarna Don­avon, door Bet­sie ver­wit­tigd, hem wil aan­houden, nadat Eddie hem zijn pand­briefje en an­dere doku­menten, ge­tu­igend van zijn kwaden trouw ont­nomen had. Bet­sie smeekt hem vrij te laten. Zij wil geen enkele schaduw aan haar geluk. Oom Ben zal vcor­taan « Vader Ben van het Vi­jf­dol­lar­bahy » zijn, ter­wijl Eddie ervan de gelukkige echtgenoot wordt.

De 5 Dol­lar Baby

Een arme duivel vindt op zek­eren dag een baby in een korf en daar­bij een briefje w-aarmede de pleeg­vader van den von­del­ing een rijke be­loo-ning kan bekomen bij de Har­ris­son Na­tional Bank wan­neer het wachtje acht­tien jaar oud zou gewor­den zijn. Liever een vogel in de band dan tien in de lucht denkt hij. Hij gaat naar een pand-leener Ben Shap­in­sky en ver­pandt het kind, onder de voor­waarde dat hij het steeds kan terug hebben mits be­tal­ing der ontleende som. Bij Ben groeit het kind op en Bet­sie, zooals men haar ge­noemd beeil, neeml nu twaalf jaar later een aanzien­lijke plaats in het leven van den ouden pan­dleener, die nu leeft in een voort­durende vrees dat een dag do recht­matige eige­naar « zijn pand kome aflossen ». Zoo nadert de lang verwachte dag dat Bet­sie acht­tien lentes zal tellen.

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l’Amérique; deux séjours consécu­tifs aux States l’initièrent à la vie pit­toresque des cow-boys et des derniers Peaux-Rouges dans le loin­tain Far-West.

Revenu en France en 1910, Joë Ham­man débute au cinéma, à 1’ “Eclair,,; et ce fut cette série Ari­zona-Bill, censée se dérouler dans l’Ouest Améri­cain, et qui fut tournée... peut-on le dire?... aux en­vi­rons de Fontainebleau. Ces films n’en furent pas moins les dignes pen­dants de la fameuse série des Bruneto-Billy, de G. M. An­der­son, vrai­ment tournée celle-là aux lieux où se situe leur ac­tion.

Deux ans après, c’est sous la di­rec­tion de Louis Feuil­lade et de Jean Du­rand, que Ham­man tourne avec Modot et Berthe Dag­mar. Le Rail­way de la Mort, Mort ou Vif, La Mort qui Frôle, Le Col­lier Vi­vant, Dans la Brousse et d’autres fort re­mar­quables pro­duc­tions où s’af­firme le tal­ent de comédien

A gauche.. Le cow-boy français, tel qu'il ap­paraît dans la série des " Ari­zona-Bill „ . nerveux, sportif, plein de fougue et d'en­train.

Ci-dessus: Joë Ham­man dans une des plus im­pres­sion­nantes scènes de £XCireille, ter­ras­sant un tau­reau ca­mar­guais.

d’écran, où se main­ti­en­nent les qualités sportives de notre héros, sont de cette époque qui va jusqu’à août 1914. Car la guerre le prend, et ce n’est qu’en 1920 que une nou­velle oeu­vre, digne de sa valeur: Guardian, avec Hélène Darly et Gas­ton Jacquet, de L’Étrange Aven­ture, tournée en Italie, par Péguy, avec Suzanne Talba et Franceschi.

(Voir suite page 12.)

Dans l'ovale: Une scène de Les Fils du Ciel,, avec Joë Ham­man.

Ci-dessous • La tra­versée du Rhone, dans Le Gar­dian, par Joë Ham­man.

A droite Notre héros dan* L'fi frange Aven­ture.

NOTRE VEDETTE

Buster Keaton

Les titres de roi et d’em­pereur des comiques étant pris par d’autres — par beau­coup d’autres, et ne dis­ons point lesquels de peur d’éveiller les sus­cep­ti­bilités tou­jours en éveil,— con­tentons-nous de réserver pour Keaton —- Buster pour les dames — l'ap­pel­la­tion plus mod­este de prince des pince-sans-rire: puis ex­am­inons à loisir ce que cette

altesse a bien fait en bien et en mal pour mériter tels fleu­rons à sa couronne.

On la dit née le 4 no­vem­bre 1895 à Pic­quay, dans le Kansas; on ajoute — mais faut-il y chercher une suite de cause à effet? — que quelques mois après, un cy­clone détru­isit son vil­lage

natal. On prétend enfin que dès l’âge de six mois, le petit Keaton se livrait aux joies de l’ac­ro­batie, et que son surnom de Buster date de cette époque.

Voici les faits: le gosse pre­nait ses ébats au sein d’un beau désor­dre de décors et d’ac­ces­soires, quand un faux pas ma­len­con­treux — c’est ex­cus­able à cet âge — précipita le bébé du haut en bas d’un es­calier! Mais notre fu­ture étoile se rel­eva in­demne, sans un cri.

—Quel Buster „ (traduisez: quel type!) son père. Puis: “ ma foi, Buster est

un nom qui me botte et lui va comme un gant; nous l’ap­pellerons Buster, ce nom n’est pas plus ridicule qu’un autre Ainsi fut bap­tisé, dans l’in­timité et sans pompe, celui qu’il nous plait de saluer comme le prince des pince-sans-rire!

En 1917, le jeune Keaton s’en­gagea et par­tit pour la France. A son re­tour, il tra­vailla pen­dant dix-huit

Les il­lus­tra­tions de cette page et de la suiv­ante sont toutes em­pruntées à l’un des tous derniers films camiques de (Buster Keaton, in­ti­tulé Sher­lock Ju­nior, détec­tive, dont nous es­quis­sons le scénario au cours de cet ar­ti­cle en page 7.


La pop­u­larité de Keaton ne fai­sait que grandir avec chaque nou­velle pro­duc­tion, et à l'ex­pi­ra­tion du con­trat avec la Metro „, il signa un ac­cord avec le pro­duc­teur Schenck pour la pro­duc­tion de ses films par la “ First Na­tional Au cours de l'as­so­ci­a­tion avec cette com­pag­nie, Buster ap­parut dans The Play­house, The Boat, Day Dreams, The Loue Nest, The Elec­tric, Cops, The Black­mitj? et The Bal/oonatic.

Les comédies de Keaton étaient

mois au bout desquels lui fut of­fert un en­gage­ment de $ 750 par se­maine pour jouer au Jardin d’Hiver de Hu­bert Win­ter, à New-York. Mais d’autre part, un autre en­gage­ment l’amena, pour S 40 par huitaine, a s’es­sayer au stu­dio. Buster ap­parut avec Roscoe Ar­buckle dans des comédies s’y dis­tin­gua au point d’obtenir un con­trat en règle et le rang envié de “ Star „. A titre d’essai, on lui avait donné pour parte­naire William Crane: Buster mon­tra qu'il était à la hau­teur de sa tâche, et prit bientôt la di­rec­tion de sa pro­pre com­pag­nie; c’est avec le pro­duc­teur Joseph M. Schenck qu’il fit sa première comédie en deux rouleaux One Week, qui fut suivie de The Scarcerow, des Neigh­bours, et de quelques six à sept autres pro­duc­tions dont s’enorgueil­lit à bon droit la “ Metro „

em­preintes d’une telle saveur et d’une telle orig­i­nalité que tout le monde lui con­seilla de faire un essai dans le do­maine de la grande comédie, et peu de temps après Mr Buster pro­duisit par la Metro Three Ages, une satire sur la civil­i­sa­tion à tra­vers les âges; dans cette pro­duc­tion; nous voyons Mr Keaton dans le rôle d’un homme des cav­ernes, puis d'un galant cav­a­lier ro­main, et enfin dans le rôle d’un jeune homme mod­erne.

Keaton était lancé pour de bon: ses 7hree Ages l’imposèrent à l’at­ten­tion de tous, par sa compréhen­sion très spéciale, et surtout très orig­i­nale de l’hu­mour à l’écran.

La sec­onde grande comédie de notre héros fut Les Lors de VHos­pi­talité. Cette fois, Mr Keaton in­terprète fidèle­ment le récit d’une haine mortelle entre deux familles du Sud, une espèce de guérilla sans merci, comme il s’en trou­vait en­core dans la première moitié du XIXe siècle. Mr Keaton nous ap­paraît cette fois dans le rôle du dernier représen­tant d’une il­lus­tre famille. Il prend le pre­mier chemin de fer de 1830 pour se ren­dre de New-York au Ken­tucky, son pays natal, en ou­bliant complètement que tous les mem­bres mas­culins de sa famille y furent tués par une autre grande famille du même pays. Ce film est une fine satire sur l’époque et non pas une vul­gaire farce cinématographique, Keaton sut y in­ter­caler quelques pas­sages émou­vants. Cette sec­onde grande pro­duc­tion ne fit que ren­forcer se pop­u­larité.

un coup d’œil sur l’écran pour voir ce que fait le héros du film, et se lais­sant guider par son ex­em­ple, il l’imite dans son geste.

Quelques détails complémen­taires con­cer­nant Buster s’im­posent. Les voici donc:

Le 31 mai 1921, Mr Keaton épousa Miss Nathalie Tal­madge, la sœur’de Norma Tal­madge, et le 2 juin 1922 à Los An­ge­les, vint au monde Buster Keaton Jeune, puis le 3 février 1924, un sec­ond en­fant mas­culin.

Le père et la mère de Buster Keaton vivent auprès de lear fils à Los An­ge­les. Etant donné qu’ils ap­par­ti­en­nent au monde du théâtre, ils eu­rent une grande in­flu­ence sur leur fils Buster et sur le car­actère de son genre théâtral.

Si Buster ne sourit ja­mais, c’est à la suite de l’entraîne­ment que lui firent subir ses par­ents dont la théorie était qu’il de­vait faire rire à ses dépens, mais rester lui-même sérieux comme un pape.

Buster Keaton dans une «cène de Our Hos­pi­tal­ity, l’un de« trois grands films de sa dernière série, et qui fut mis en scène par

Joseph M. Schenck; pour compte de la Metro.

Enfin, Sher­lock Ju­nior détec­tive vit l’écran, film conçu selon un thème complètement nou­veau. Le scénario tient en peu de mots: Fils de par­ents pau­vres, mais mal­honnêtes, Buster Keaton est garçon à tout faire dans un cinéma de province; il est am­bitieux, il voudrait épouser la belle du vil­lage.

Une mon­tre est volée. Buster Keaton se charge des recherches. Il donne l’ordre de fouiller toutes les per­son­nes présentes En cela, il suit fidèle­ment les in­struc­tions du traité “ Com­ment de­venir détec­tive „. Le voleur a cepen­dant eu le temps de glisser dans la poche de Buster la re­con­nais­sance prou­vant que la mon­tre a été engagée au Mont-de-Piété. Mau­vais début!

Ce soir-là, Buster doit passer le film Cœurs et per­les. Au ron­ron de l’ap­pareil, il s’as­soupit, il rêve; il lui sem­ble qu’il est le héros du film, le grand détec­tive, Sher­lock Ju­nior.

. Mais tout songe a une fin. Buster se réveille, il n’est qu’un sim­ple opéra­teur de cinéma et un bien médiocre détec­tive. Pour­tant, celle qu’il aime se trouve près de lui, elle vient lui an­non­cer qu’il est réha­bilité dans l’es­prit de son père et lui de­mande par­don Buster jette

Le jeu préféré de Buster est le “ Base Bail „ auquel il s’adonne aux mo­men­tanée loisir entre deux films. Tous les mem­bres de son équipe — char­p­en­tiers, pein­tres, ainsi que l’équipe tech­nique ont été choi­sis parmi des joueurs de basse-bail et l’équipe sportive de Buster Keaton est la meilleure de toute la côte. Jusqu'à présent elle n’a en­core ja­mais été battue dans les par­ties dis­putées à l’intérieur.

Buster a une Cadil­lac, une Mercier, une Ford et un tri­cy­cle. Son in­stru­ment de musique fa­vori est “ Ukulele Il aime les chats et adore les chiens. Aussi a-t-il deux chiens berg­ers alle­mands “Sergeant „ et “Lady,,.

Buster déteste les travaux des champs; en art culi­naire, il a des goûts mod­estes; le pois­son bouilli est un de ses plats fa­voris.

Et puisque nous en sommes aux détails in­times, sig­nalons pour ceux que la chose intéresse, que notre ami coiffe 6 7/8 pouces, que son poids est de 146 livres, qu’il mesure 5 pieds 6 pouces, que ses cheveux sont noirs et ses yeux bruns, et qif’enfin il fume des Egyp­ti­ennes, mais que le ca­po­ral léger a aussi ses sym­pa­thies. MARCO.


Le vieux — un vieux cabotin on n’en pou­vait douter, on l’au­rait re­connu même dans un autre en­droit, à toute son al­lure, à ses manières d’an­cien matuvu tombé dans la crotte, mais ici, sur le seuil du bu­reau di­rec­to­r­ial du Nou­veau-Théâtre, il parais­sait si bien de la mai­son, non en beau évidem­ment, en ruine, si vous voulez, que l’on cher­chait dans son sou­venir un nom à ap­pli­quer sur cette face ravagée et décrépite — le vieux sor­tit en trem­blant, et après quelque hési­ta­tion, lente­ment, avec ef­fort, comme s’il avait hon­tei

di­recteur au­rait frémi aussi de pitié, d’une im­mense pitié.

— Je suis Car­leton, di­s­ait-il; Barry Car­leton. Vous n’êtes pas sans avoir en­tendu par­ler de Barry C ar­leton et de la façon dont il tenait le rôle du Roi Lear.

—; Sans doute, sans doute, repre­nait le di­recteur. Vous avez eu votre heure, mon ami; elle est passée, voilà tout. Vous me de­man­dez un rôle? Je n’en ai pas. Vous crevez de faim? Ac­ceptez ce que je vous offre, l’em­ploi d’ha­billeur de Gilbert Gor­don, la nou­velle vedette, qui va tenir votre rôle. Je ne puis rien d’autre...

Il avait ac­cepté.

Ah! les vain­cus de la vie! Il était bien à ce mo­ment l’artiste fini, l’homme dégradé, la loque hu­maine, et il de­vait en­fer­mer en lui les plaintes, les longues plaintes frémis­santes, pareilles aux cris de détresse du vieux Roi Lear re­poussé par ses filles, qu’il je­tait jadis de la scène sur le pub­lic em­poigné.

Au­jourd’hui, il était l’ha­billeur du nou­veau Roi Lear, dé ce jeune Gor­don dont la renommée mon­tait et à côté de qui se lev­ait une nou­velle Cordelia, étoile elle aussi, belle et géniale, Rose Ran­dolph.

Il ad­mi­rait les deux je­unes gens. Il se mit à les aimer, parce qu’il était bon et qu’il avait beau­coup souf­fert, et parce qu’ils étaient beaux et je­unes et qu'ils s’aimaient. Il sem­blait re­vivre sa je­unesse. Il se revoy­ait dans ses créations célèbres avec cette autre Cordélia dont il n’avait plus en­tendu -«o-par­ler et cette pe­tite fille qu’il fai­sait

sauter sur ses genoux. Mau­vais sou­venir ‘ que celui-là... Sa pe­tite fille!...

jf' * * . — EU auiait vingt ans L,

pi­rait.

Jean BLAISE.

se dirigea vers l’es­calier qui mène aux loges des artistes

Ce vieux était Barry Car­leton.

Ça ne vous dit rien, ce nom-là?

Ça ne vous rap­pelle pas la célèbre vedette, le tragédien fameux, le mag­nifique in­terprète de Shake­speare, qui fit courir pen­dant des années tout ce que Lon­dres compte d’amis du grand Will. Sa création du Roi Lear surtout l’avait classé parmi les plus hautes gloires de la rampe. Il vous avait une façon de dire:

— Ne riez pas de moi. Car aussi vrai que je suis un homme, je crois qye cette dame est ma fille Cordélia.

Et après:

*— Je vous en prie, ne pleurez pas. Si vous avez du poi­son pour moi, je le boirai.

Il di­s­ait cela d’un ac­cent qui trans­portait toute la salle. On frémis­sait d’épou­vante. On éprou­vait le fris­son de la pe­tite mort. Moi qui vous parle, je suis allé l’en­ten­dre vingt fois. Et chaque fois, l’im­pres­sion ressen­tie était telle qu’il me sem­blait la ressen­tir pour la première fois.

Il y avait aussi, pour lui don­ner la réplique, une Cordélia ..

Au fait, cette Cordélia, il l’avait, ma foi, épousée, une bien jolie fille et bonne ac­trice. Fut-elle bonne femme, j’en­tends bonne épouse? Est-ce lui qui, adulé, choyé, fêté, ne put résis­ter aux mille ten­ta­tions?... Je ne sais. Tou­jours est-il que quelques années après son mariage, son ménage était connu pour un enfer, son art en souf­frit, sa répu­ta­tion baissa, et un jour...

Un jour, sa femme, s’en­fuit em­por­tant sa fil­lette, Rose Car­leton.

Que c’est loin tout ça!

Au­jourd’hui le vieux Car­leton est au bout de son rouleau. Qui au­rait en­tendu la con­ver­sa­tion qu’il vient d’avoir avec le


*** D’après les ren­seigne­ments reçus de Hol­ly­wood, la pro­duc­tion La Ruée vers VOr prochaine­ment ter­minée, s’an­nonce comme étant la plus grande comédie de Char­lie Chap­lin à ce jour. On manque d’ailleurs de mots pour décrire les scènes dro­la­tiques qui ont été filmées. Nous serons à nou­veau en présence de notre fameux comique, dans le genre qui l'a rendu célèbre. Ce sera le Chap­lin avec l’insépara­ble canne, les étranges souliers et les pan­talons démesurément grands d’autre­fois.

' Le scénario de La Ruée vers VOr nous trans­porte au Klondike et nous met en présence de cette folle course vers l’Alaska avec cette seule idée en tête: trou­ver de l’or. Ce film nous décrit les pri­va­tions et les fa­tigues sup­portées par les pre­miers chercheurs d’or qui se sont cfirigés vers cette contrée per­due dans les glaces.Chap­lin dans le rôle prin­ci­pal nous dépeint avec un réal­isme touchant cette vie dure et périlleuse La scène des mineurs qui, au­da­cieuse­ment, se risquent à franchir les hau­teurs glacées in­ac­ces­si­bles, malgré la neige, 1* famine et la mort, est re­pro­duite de façon telle­ment dra­ma­tique que l’his­toire, tout en ren­fer­mant des pas­sages très amu­sants, ne sera cepen­dant pas moins sen­sa­tion­nelle qu’un drame émou­vant.

Cette pro­duc­tion de Chap­lin est re­mar­quable par sa grandeur et sa beauté, et elle s’an­nonce comme étant la plus sen­sa­tion­nelle parue à ce jour,

* * * Parmi les films à succès qui nous vi­en­nent d’Amérique, il y a lieu de citer par­ti­c­ulière­ment un Larry Semon (le Zig­oto bien connu) dont le titre orig­i­nal est The Wiz­ard of Oz. C’est Eq­ui­table Film qui contrôle cette pro­duc­tion en France, et qui en fera connaître prochaine­ment le titre français.

* * * Suzanne Christy et Paul Flon vi­en­nent de quit­ter

la Côte d’Azur pour se ren­dre à Paris où le réal­isa­teur d* Un foyer sans maman com­mencera le mon­tage de son film.

Larry Semon (le bien connu Zig­oto) dan» »on dernier grand film The Wiz­ard of Oz. Le titre français »era an­noncé très prochaine­ment par "Eq­ui­table Film» ...

(Dans

rond)

Charles Puffy. un autre Fatty, ou un autre Wa I ter Hiers, comme on voudra: c’est une nou­velle re­crue de rUni­ver­sal, qui se dit-tingue, et par son poids, et parait-il par son jeu très per­son­nel, dans City (Bound.

La lutte con­tre la vague d( \\ chaleur l — James Cruze, le célèbre réal­isated / de La Car­a­vane vert l’Ouest, ne croit point déchoir en met­tant lui-même la main à la pâte, en ar­rosant sa pro­priété de Flen­tridge, en Cal­i­fornie.

Mintinguett dans une scène du Jardin qui pousse de la grande revue Bon­jour Paris, du Casino de Paris, Film en re­lief et en couleur» de Paris-Film*.

Paul Flon, le réal­isa­teur de Un Foyer sans Maman, film tourné à la Côte d’Azur, et dont on exécute en ce

mo­ment le mon­tage à Pari».

* * * Après sept mois de tra­vail Max Lin­der vient de ter­miner son scénario Le Cheva­lier Barkas.Ce film ne man­quera pas d’orig­i­nalité: nous ver­rons la Place de l’Opéra, les Champs-Elysées de nos jours, l’époque de la Re­nais­sance Ital­i­enne, les cinquante plus beaux châteaux de France, des tournois, des batailles et Max dans un rôle tragi-comique. Ce scénario a été écrit par les cinquante meilleurs au­teurs de Paris et un prix de 20.000 francs sera donné le soir de la première représen­ta­tion,à l’au­teur qui aura eu la meilleuré idée. C’est un film français.

Max Lin­der, car­i­ca­ture de Spat On »ait que le grand comique vient de ter­miner son Cheva­lier Barkas, dont nous don­nons quelques détails ci-con­tre.

LUITZ

Allo! Ciné-Re­vue! Luitz-Morat î Et quelques min­utes après ces paroles incohérentes, Luitz-Morat. le grand réal­isa­teur français, voulut bien ac­corder une in­ter­view au rédac­teur de Ciné-Re­vue. Claque­ments de portes ou­vertes, refermées paroles à un valet au sourire stéréotypé, grince­ment doux des ressorts d’un club, bris­to­lage des noms, sourires, poignées de mains.

— Alors, vous désirez jn­naitre mon his­toire?

'‘me* de­mande mon char­mant in­ter­locu­teur en souri­ant.

— Voilà: Sorti du con ser­va­toire avec un prix, je jouai aux côtés de Sarah Bern­hardt le rôle d’Ar­mand Duval dans la Dame aux Camélias, et de Met­ter­nich dans VAiglon; puis je passe au Théâtre Réjane et j’y reste jusqu’à la guerre; j’y in­terprète le policier Bed­ford dans Raf­fles, André Gar­dannes dans La Passerelle le rôle créé p îr Gui­try dans La Femme Nue, et voilà pour la scène....

— Et quels furent vos débuts au Ciné?

— J’ai débuté comme in­terprète et je tour­nai divers films de court métrage, entre autres:

Le Départ dans la Nuit,

Fan­tomas, fille de Prince..,

—1 Films qui sont restés dans la mémoire des cinégra-histes de première heure...

( — Je fis en­suite de la mise

en scène en tour­nant de pe­tits films de 300 mètres et vous devinez le chef-d’œuvre qui me retint du­rant qua­tre ans sur le plateau, et qui fut, hélas, plus long en­core à réaliser que la Roue d’Abel Gance...

— La guerre?

— Oui, 1* guerre, le front...

Ver­dun. . L’Al­sace... les ci­ta­tions... le re­tour au foyer... oui, la guerre qui per­mit aux Améri­cains de dépasser notre in­dus­trie cinématographique hand­i­capée par... la guerre... tou­jours la guerre..

— Après avez-vous repris

le théâtre? -

— Non, j’aban­don­nai la scène pour me con­sacrer unique­ment au stu­dio, car j’es­time que l’on ne peut faire de bon tra­vail qu’en s’oc­cu­pant ex­clu­sive­ment d’une chose;

MORAT

donc je me con­sacrai au ciné et tour­nai Les Cinq Gen­tle­men Mau­dits; ce fut le pre­mier film français vendu dans le monde en­tier...

— Et Régine Du­mien? Ce fut alors que je

ren­con­trai sur ma route une pe­tite gosse haute comme trois t pommes, avec des yeux comme des phares de 50 C. V., et je tour­nai un film avec elle. La bande s’ap­pelait Pe­tit-Ange, et Elle, Régine Du­mien; en­couragé par ces succès, je mis en scène La Terre du Di­a­ble ..

— Qui vous a causé quelques dif­fi­cultés?

— Ah oui, pas mal! Car nous de­scen­dions jusqu’à 300 mètres de pro­fondeur dans les cratères au mi­lieu des fumées as­phyxi­antes; mais, an­cien poilu, j’avais gardé mon

masque à gaz! Une seule chose était à crain­dre; la dé-sen­si­bil­i­sa­tion de la pel­licule par les vapeurs de soufre; j’y remédiai en faisant trans­porter les boîtes, immédi­ate­ment avant et après l’im­pres­sion, hors des cratères en érup­tion; par­fois nous étions séparés de la terre ferme par des coulées de lave bouil­lante et nous de­vions nous en­fuir au moyen de longues cordes; enfin, malgré de mul­ti­ples en­nuis, nous eûmes la joie de présen­ter une œuvre inédite au pub­lic... Puis vint le Sang d'Allah; pour tourner ce film j’obtins une fig­u­ra­tion d’en­v­i­ron 1 8 000 hommes...

Mais vous ne par­lez pas de Petit Ange et son 'Pan­tin?

— J’y ar­rive; ce film m’avait été de­mandé par la ma jeure par­tie des ex­ploitants et ce fut avec grand plaisir que je le tour­nai dans un ordre d’idées très différent des précédents; vous au­rez-pu re­mar­quer une ten­dance à sup­primer les sous-titres et à les rem­placer par des tableaux animés: j'ai hor­reur des sous-titres préten­tieux...

— En effet, j’ai beau­coup admiré la scène représen­tant de Gravone, ou plutôt le pan­tin, pris dans l’en­grenage...

— Enfin vous avez vu La Cité Foudroyée, avec Mendail-le et Jane Mague­nat, tous deux hors pair, Caza­lis, Ghane, le célèbre bary­ton de î’Opcra-Comique, et le cham­pion de boxe Paul Journée.

Made­moi­selle Si­mone Jadic, une de» nou­velles in­terprètes de M. Luitz Morat.


12 Dans ce film une moitié de Paris se trouve anéantie, et les chûtes d’eau que l’on y voit sont prises aux pertes du Rhône et d’une force de 800.000 H. P....

— Que fites vous en­suite?

— Vous avez sans doute vu Sur­couf.

— Quel nom évo­ca­teur!

— J’ai essayé de ren­dre sa vie de cor­saire, de gen­til­homme de for­tune, lut­tant et batail­lant con­tre les en­ne­mis de sa pa­trie, je n’en dis pas plus, car vous vous sou­vien­drez bien de ce film. J’avais égale­ment l’in­ten­tion de tourner deux pro­duc­tions in­ti­tulées la première Nou­velle His­toire de Barbe-Bleue, et la sec­onde Le Hibou Noir; c’est dans un de ces deux films que Si­monne Judic,*cette artiste déjà célèbre sur la scène, de­vait faire ses débuts à l’écran; mais ayant reçu d’autres propo­si­tions, je ne sais si je réalis­erai ces pro­jets, et voilà toute mon his­toire.

Claque­ment de portes ou­vertes et refermées, sourires de larbin obséquieux; de­hors il vente, et chez moi, je vais écrire ce pa­pier, non sans ajouter que dans un film ce n’est pas unique­ment l’in­terprète qui compte, mais l’an­i­ma­teur: n’est-ce pas lui qui in­suf­fle aux artistes tour à tour la joie, la douleur, lui le grand dis­pen­sa­teur de ce qu’on ap­pelle les sen­ti­ments hu­mains qui ne sont que les réac­tions du “ Strug­gle for Life „ dans son sens le plus large. R. RASSENDYL.

* * * La Lib­erté Mu­si­cale, édi­tion de musique an­ci­enne et mod­erne, sans droits d’au­teur, in­forme MM. les Com­pos­i­teurs qu elle achète et paie bien toute musique d’ac­com­pa­g­ne­ment pour le Cinéma et aussi de bonne musique de danses mod­ernes: tan­gos, fox-trot, one step, etc., etc. S’adresser et faire of­fres à M. Des­jardins, Di­recteur, 199, rue Saint-Mar­tin, Paris, 3e Ar.

(Com­mu­niqué).

On dit, on prétend, on as­sure que:

*.* * La grande vedette française, le chim­panzé Au­guste, vien­dra elle même présen­ter à Paris son dernier film Le Cœur des Gueux, avec Mau­rice de Féraudy, Ginette Mad­die et le petit Glo­clo, le Jackie Coogan français. En vue de ce très prochain voy­age, Au­guste pas­set outes ses journées chez son tailleur de Nice et chez son chape­lier.

* * * Rin-Tin-Tin, le fameux chien-loup, vedette du cinéma améri­cain, vient de ter­miner un nou­veau film cGhe Light­house by the Sea (Le Phare).

A ce pro­pos, il nous faut établir un petit point d’his­toire cinématographique. On parle sou­vent des artistes français émigrés aux Etats-Unis et de­venus des étoiles au pays du dol­lar. On cite Charles de Rochefort, Andrée La Fayette, Adolphe Men­jou, Renée Adorée, de Canouge, etc..., mais on ou­blie tou­jours le plus célèbre outre-At­lan­tique, le fameux chien Rin-Tin-Tin.

Car Rin-Tin-Tin, comme son nom l’in­dique, est français. 11 fut trouvé en 1918, dans les en­vi­rons de Saint-Michel par des sol­dats améri­cains.

Il était alors âgé de quelques mois et s’était réfugié dans une tranchée en com­pag­nie d’une jeune chi­enne du même âge, sa sœur prob­a­ble­ment.

Les deux “ chiots,, furent adoptés par un sol­dat nommé Lee Dun­can qui les bap­tisa des noms des fétiches à la mode à cette époque: Nénette et Rin-Tin-Tin.

Après la guerre, les deux chiens furent démo­bilisés en même temps que leur maître et par per­mis­sion spéciale s’em­barquèrent pour l’Amérique. Mais, seul Rin-Tin-Tin ar­riva au pays des dol­lars, Nénette était morte pen­dant la tra­versée.

Le jeune chien, primé à plusieurs reprises dans des con­cours de sauts en hau­teur et de dres­sage, fut re­marqué pa*- un met­teur en scène et con­quit rapi­de­ment le titre de “ star .,.

Au­jourd’hui, Rin-Tin-Tin gagne 40,000 francs par se­maine et signe lui-même les traités passés avec les grandes com­pag­nies améri­caines en y ap­posant l’em­preinte de sa patte trempée dans l’encre.

His­toire et aven­tures d’un cow-boy français...:

- Joë HAM­MAN -

(Suite de la p. 4)

Ces pro­duc­tions, de même que celles qui suivirent (Mireille, par Servaës, où Ham­man rem­plit le rôle d’ “ Our­rias „; Rouletabille chez les Bohémiens, avee Joubé et Gravone; Tab, YEn­fant-Roi; Les Fils du Soleil; Le Stig­mate, j’en passe et non ' des moin­dres) sont l’oc­ca­sion pour notre héros d’aven­tures et d’in­ci­dents, dont nous nous en voudri­ons de ne point re­later les prin­ci­paux.

C’est ainsi que, lors d’un film Ari­zona-Bill, Joë de­vait sauter d’une passerelle sur un train en marche.

Le chef de gare et les mécani­ciens avaient été priés de ralen­tir la vitesse. La lo­co­mo­tive s’avance, mais il sem­ble à l’artiste qu’elle a bien la vitesse nor­male, et ne sem­ble pas décidée à ralen­tir; Joë n’en bon­dit pas moins sur le toit d’un wagon, au risque de se casser les os; mais le train, au lieu de s’arrêter quelques mètres-— plus loin, con­tinue en forçant sa vitesse, aban­don­nai met­teur en scène et opéra­teurs, en proie au plus pro'TT'iJ fond étpn­nement. A la prochaine gare, de son per­choir; ' Joë aperçoit une cer­taine ef­fer­ves­cence, le train s’arrête, un mon­sieur décoré, et par conséquent à l’air im­por­tant, en de­scend et men­ace notre ami d’amendes, de procès et autres amusettes. C’était un in­specteur de la Com­pag­nie qui se trou­vait dans le train; ce fait avait empêché les braves mécani­ciens de ralen­tir et d’arrêter; le saut avait été ef­fectué à 40 km. à l’heure, oblig­eant Ham­man à ris­quer bien in­utile­ment sa vie.

Tous les ex­ploits de­mandés à nos artistes sont assez dif­fi­ciles, parce que très sou­vent exécutés, soit avec des chevaux médiocres que l’on ne connaît pas, soit dans des ter­rains dan­gereux, exécutés trop vite et mal mis en valeur. Ceci n’est pas évidem­ment tout le cin­ema, mais con­tribue large­ment au succès de cer­tains films. Ham­man eut avant la guerre, un “ bronco „ véri­ta­ble cheval sauvage d’Amérique, à peu près dressé, mer­veilleux dans les films, mais bien dan­gereux les jours de prom­e­nade et de mau­vaise humeur. Ne se précipita-t-i! point un jour dans le lac de Boulogne après avoir franchi la bor­dure de fils de fer!

En Algérie, ayant quelques dif­fi­cultés pour tourner dans un campe­ment de no­mades. Ham­man eut l’idée de cav­al­cader en vue du camp en ra­mas­sant des mou­choirs au galop. Les Arabes intéressés sor­taient peu à peu di leurs ca­chettes, et, séduits par ces ex­ploits qui éveil­laient leurs sym­pa­thies, lui firent le meilleur ac­cueil. Le chef, qui, un quart d’heure plus tôt sem­blait ne pas com­pren­dre le français, se mit à lui par­ler de l’Yser et de la Somme et décou­vrit une croix de guerre sous son burnous.

Et voici une dernière anec­dote. Au Maroc, pen­dant la réal­i­sa­tion des Fils du Soleil, des pe­tites sang­sues qui s’étaient sournoise­ment collées au dos de notre ami pen­dant qu’il de­vait faire le mort dans une rivière, le firent brusque­ment se relever, amenant une panique parmi les femmes et les en­fants du vil­lage voisin, très at­ten­tifs à cette scène pathétique.

Joë Ham­man est le meilleur cow-boy que je con­naisse, et cepen­dant il est Français; c’est lui qui lutte avec les tau­reaux et qui les ter­rasse par une tor­sion du cou. Rap­pelez-vous Ta mort d’Hu­bert dans Rouletabille chez les Bohémiens; ce rôle était tenu, par Joë Ham­man, n’est-ce pas un chef-d’œuvre du genre?

Les Mix, les Gib­son, les Rio-Jim ont fait aussi bien peut-être, ja­mais mieux! Qu’en dit le lecteur?

R. RASSENDYL.

BOITE AUX LET­TRES

Bappc Rutina. — I C’est un film réalisé avec goût et dans lequel Rudolph Valentino s’est montré ex­cel­lent artiste. Il est très sym­pa­thique dans le rôle de M. Beau­caire; 2 Voici les adresses de­mandées: Rudolph Valentino: 7139 Hol­ly­wood Boule­vard, Los An­ge­les, Regi­nald Deny, Uni­ver­sal Stu­dios, Uni­ver­sal City; Ramon No­varro, Metro Stu­dios, Hol­ly­wood; Dou­glas Fair­banks, Fair­banks Stu­dios, Hol­ly­wood; Con­racf Nagel, 1846, Cberoke Av­enue, Los Angelès; Mae Mur­ray, Gold­wyn Stu­dios, Cul­ver City; 3 J’ig­nore quelle sera Fa prochaine pro­duc­tion de cet artiste.

Nemo. — « Le Chemirf'de Rose­lande » a été édipar la Société 'Su­per­film, 8ôij, cité Trévise, à Paris.

Lisette aux yeux rieurs. — 1 Non Jaque Cate-lain n’est pas marié; 2 Le film a été tourné dans le maquis corse par le ban­dit Ro­manetti... c’est tout. C’est na­turelle­ment une . série d’aven­tures re­pro­duisant en par­tie tout au moins la vie du célèbre ban­dit.

Al­aba-$asa. — Lu­cien Dal­sace doit avoir en­v­i­ron 35 ans; 2 J’ig­nore s’il est marié; 3 Son adresse, 4, rue Four­croy. Etes-vous sat­is­faite, jeune curieuse?

Samoun. — Cet artiste n’est pas marié, que je sache; 2 II doit avoir en­v­i­ron 36 ans; 3 II tourne actuelle­ment « Le Dou­ble Amour » sous la di­rec­tion de Jean Ep­stein.

Brin d’Amour. — 1 Je ne saurais vous dire si Ra-quel Meller en­voie sa photo. Vous pou­vez tou­jours lui écrire, 18, rue Ar­men­gault, Saint-Cloud; 2 Viola Dana vous en­verra peut-être sa photo, mais je doute qu’elle vous écrive. Son adresse est, 70 Franklin Av­enue, Los Angelès. Joignez à votre de­mande 2 ou 3 francs pour les frais de poste.

Bouclette. — Oui, Georges Vaultier est marié, mais 13 j’ig­nore si sa femme est artiste égale­ment. L’adresse que vous m’in­diquez est ex­acte.

Mau­rice Van­damme. — Si vous avez du temps, de l’ar­gent, et la vo­ca­tion artis­tique, peut-être pour­rez-vous faire quelque chose au cinéma, cepen­dant je n’ose vous l’af­firmer. Tous les jours, c’est par douzaines que nous re­cevons des de­man­des de ce genre et vous pensez bien qu’il nous est im­pos­si­ble de recom­man­der aux met­teurs en scène de nos amis,- tous les as­pi­rants vedettes. Je vous répète d’ailleurs ce que j’ai déjà dit à beau­coup d’autres: la carrière d’artiste cinématographique est des plus dif­fi­cile et pleine d’aléas. Même avec du tal­ent on n’est ja­mais sûr du lende­main, et beau­coup de ceux qui l’ont em­brassée voudraient pou­voir revenir en arrière et ex­ercer par ex­emlple, bien pais­i­ble­ment la pro­fes­sion pa­ter­nelle.

En ce qui vous con­cerne et puisque vous avez une sit­u­a­tion assurée, ce serait cer­taine­ment le parti le plus sage.

Marot. —- Merci pour vos dessins que nous avons trans­mis à la di­rec­tion du jour­nal. Com­ment voulez-vous que je vous in­dique le meilleurs artistes du monde > Les ex­cel­lents artistes d’écran sont plus nom­breux que cela, Dieu merci, et beau­coup d’entre eux peu­vent être jugés de valeur égale. En tout cas, c’est. un pal­marès dif­fi­cile à établir, car pour le tal­ent, ainsi que pour la beauté, il y a une ques­tion de goût per­son­nel qui empêche cha­cun de nous d’être un juge im­par­tial.

Sanh-Sou-Sih. —- I Voici les adresses qui vous intéressent: Ramon No­varro, Metro Stu­dios, Hol­ly­wood; An­to­nio Moreno, Ath­letic Clulb, Los Angelès; Mae Mur­ray, Gold­wyn Stu­dios, Cul­ver City: Gloira Swan­son, Lasky Stu­dios, 6284 Sel­mor Av­enue Hol­ly­wood; Lil­ian Gish, In­spi­ra­tion Pic­tures, 565,

Firfth Av­enue, New-York; 2 Je ne sais si ces artistes en­voient leur photo. En tout cas, joignez .à cha­cune de vos de­man­des le mon­tant des frais de poste, c’est-à-dire 2 ou 3 francs.

Ad­mi­ra­teur de Bouboule. — Bouboule a été « sor­tie » par Louis Feuil­lade, René Poyein, 151, rue de Belleville; Gabriel Sig­noret, 84, rue de Mon­ceau.

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OPIN­ION DU CORPS MÉDICAL

Les Doc­teurs G.-P. TRI­FONOFF, CEC­CA­LDI. DUCHE. VERGNES. Th. GAU­THIER, de Paris, après avoir con­staté les résul­tats de mon EX­U­BER. en déclar­ent la pleine ef­fi­cacité et le recom­man­dent à leurs clientes.

BON GRA­TUIT

Les lec­tri­ces de Ciné-Re­vue re­cevront ver­bale­ment, 11, rue de Miromes­nil, ou par la poste, sous en­veloppe ca­chetée, sans signe extérieur, les détails de la méthode de M« Hélène DUROY, Prière de rayer d’un trait la méthode qui ne vous intéresse pas.

DÉVELOPPE­MENT — RAF­FER­MISSE­MENT

à en­voyer dès au­jourd’hui à Mme Hélène DUROY, 11, rue de Miro­raes­nil, Di­vi­sion 412 C, PARIS (3e)