Programme from 13 to 17 Apr. 1924



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#639

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LES ETUDES CHEZ SOI

prépar­ent à tous les ex­a­m­ens et as­surent les meilleures sit­u­a­tions:

1° Com­mer­ciales: Compt­able, loiféfti­e­tir roin­mer-cial;

2« In­dus­trielles:-Con­ducteiir et Ingénieur en Elec­tricité, Mécanique, Auto, Chimie, Arc hi­tec­ture; 3° Ad­min­is­tra­tives: Ex­a­m­ens de tous les Min­istères;

4" Artis­tiques: Dessin, Pein­ture, Piano, Vi­o­lon;

5° Uni­ver­si­taires: Philoso­phie. Droit, Sc iences.

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In­sti­tut Philotech­nique Buchet Frères

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Cours par cor­re­spond­nrh.e et Cours oraux

LES DERNIERS SUC­CES DES

Re­vues et Con­cepts MAI­SON DU CON­SER­VA­TOIRE

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SES NET­TOY­ACES - SES DÉTA. CHAGES - SES TEIN­TURES - LE ... v FINI DE SON TRA­VAIL

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L. Téléphone 3ÎÔ “ft Compte chèque» poreux: 46 352 L Abon­nement en­nuel 25 franc» J

Notre Vedette: Pearl WHITE

Une scène de Ter­reur, avec Pearl White.

Nous nous étions fait une fête de la revoir, de saluer d'un ac­ceuil en­t­hou­si­aste celle qui avec une maes­tria inégalée, au cours de fil­rps d’aven­tures dont elle est l’âme, nous di­ver­tit, nous em­plit d’an­goisse, nous flatte et tou­jours nous plait; celle dont nous avions gardé le plus précieux sou­venir depuis surtout ce bal Murger, où elle vint présen­ter au pub­lic quelques-uns des princes du ciné français; celle qui, sans re­nier ses orig­ines, et les car­actères de sa race, sut plier son tal­ent aux ex­i­gences des spec­ta­teurs français et rem­porter maints succès à la scène et à l’écran.

Mais las! un sort con­traire en a décidé autrement. At­teint d’uqe bron­cho-pneu­monie du car­actère le plus inquiétant, l’héroïne fêtée de tant d’aven­tures a été trans­portée à une clin­ique privée.

Et c’est sous le coup de cette af­freuse nou­velle, que nous avons as­sisté au dernier film de Pearl White: Ter­reur. Et il était para­doxal de voir, d’assez près sem­blait-il qu’on eut pu la toucher, la sou­ple sil­hou­ette moulée d’un jer­sey exact, évolu­ant dans ses ex­er­ci­ces d’ac­ro­baties, dans ses jeux sportifs, tan­dis que là-bas, sur sa couche blanche. Pearl White ag­o­ni­sait peut-être.

Mais n’est-ce point le sort de ces étoiles d’un éclat non pareil, de connaître les plus ar­dents tri­om­phes, et d’être frappées par­fois comme de sim­ples mor­tels, des hasards con­traires. En­core, peut-on espérer que notre vedette saura vain­cre la mal­adie, et ani­mer en­core, malgré ses traits pâlis, quelques belles fresques pleines de vie, d’art et d’ac­tion.

— » Lorsque, après des mois d'in­ac­tion, je vis la pos­si­bilité de « tourner » en Eu­rope, je décidai de chercher un scénario français con­venant à mon tempéra­ment; il ne me plait point de renon­cer en­core au genre qui m'est cher, et qui m’a fait apprécier des cinéphiles de partout.

» M. Gérard Bour­geois, au­teur du Fils de la Nuit, me lut un de ses récits, et j’en fus cap­tivée. Peu de temps après, des amis de France me fournirent les cap­i­taux néces­saires à la réal­i­sa­tion d’une jolie bande; je parvins à décou­vrir un stu­dio con­ven­able, et tout mar­cha à souhait. Pour le choix des artistes, je fus bien heureuse de con­stater que ma na­tion­alité ne m’aliénait nulle­ment les sym­pa­thies, au con­traire. Mes col­lab­o­ra­teurs dev­in­rent vite d'ex­cel­lents amis. »

Ainsi parla en teneur Miss Pearl White, lors d’un de ses derniers in­ter­vieuws. Et l'on com­pren­dra que nous fus­sions im­pa­tients d’as­sis­ter à la présen­ta­tion de son pre­mier film français, proclamé haute­ment tel.

Or, donc, le moins que l’on puisse dire, c’est que Pearl White a fait preuve d’au­dace. Sa ten­ta­tive —- « manière » améri­caine et col­lab­o­ra­tion française — mérite d’être en­couragée. Peut-être le scénario de Ter­reur n’a-t-il pas été suff­isa­ment tra­vaillé, peut-être le côté in­trigue et récit a-t-il


été quelque peu sac­rifié aux ac­ro­baties: il est en cette matière des dosages qu’on ne décou­vre pas, dès le pre­mier essai, mais, la ten­ta­tive, per­fectible de l'avis même de son au­teur, a pleine­ment droit à notre intérêt.

Quoi qu’il en soit, si la col­lab­o­ra­tion franco-améri­caine ou­vrent de nou­veaux champs è l’ex­por­ta­tion du film français pourquoi ne nous in­spire­ri­ons nous pas en Bel­gique de l’ex­em­ple des ciné-matographistes d’outre Quévrain.

Comme le di­s­ait très juste­ment le cor­re­spon­dant du Soir, dans un ar­tic­ulet écrit au sor­tir de la vi­sion de Ter­reur:

« 11 y a là, pour « ceux de chez nous », des per­spec­tives qui n’ont pas été en­visagées en­core, mais qui peu­vent s’ou­vrir, tout à coup à des cap­i­taux in­tel­li­gents — s’il en est — et quelque peu hardis.

Pearl White et Henri Baudin.

Pourquoi Pearl White — le tout serait de la con­ver­tir à l’idée — ne se ris­querait-elle pas à ten­ter ici ce quelle a si bien réussi chez nos voisins? Mais voilà! ob­tiendrait-elle de nos au­torités figées dans leurs règle­ments les au­tori­sa­tions si larges qu’elle obtint de la préfec­ture de la Seine? »

11 faut l’espérer, cepen­dant; il sembe qu’enfin les au­torités belges com­men­cent à com­pren­dre la néces­sité d’en­cour­ager l’ef­fort belge en matière de _ ciné. Et main­teifant quel est le hardi pi­o­nier qui met­tra à exécu­tion l’in­tel­li­gente sug­ges­tion de notre grand confrère.

M, Bour­geois tour­nant avec Paoli et Pearl White.

Nous avons quitté tout à fait, sem­ble-t-il, le sujet ini­tial du présent « pa­pier ». Mais la tal­entueuse vedette elle-même, en lisant ces lignes, sera la première à ap­prou­ver le ton de notre ar­ti­cle. Car que sert de redire la grâce juvénile, et pour­tant pleine de déci­sion et d’al­lure, de cette idéale princesse de l’écran? D’autres vedettes ont be­soin que leurs créations soient soulignées d’une réclame tapageuse; Pearl White nous sem­ble dédaigner ces ar­ti­fices. Elle nous ex­cusera donc de ne point in­sis­ter sur sa vie, sa carrière, ses nom­breuses in­terprétations, con­nues de tout cinéphile de Bel­gique et d’ailleurs. Ce qu’il nous plait à dire, ce sont les vœux ar­dents que font tous nos lecteurs et nous même pour le rétab­lisse­ment prompt et com­plet de La Perle, prêtant au­jourd'hui son doux éclat aux glo­rieux lau­ri­ers des œuvres cinégraphiques françaises.

MARNIX.

L’AGE DES FOLIES

avec Dori» MAY. Hal­lam COO­LEY. Oti» HAR­LAN. Arthur HOYT, Lil­ian WORTH el l'af­freux Bull MON­TANA

Ce­cily n'était pas con­tente d’elle-même, ni des autres d’ailleurs, ainsi qu’il ar­rive d'or­di­naire.

Elle n'était pas con­tente des autres.

Ni de Ger­ald, son fiancé, qui, par dépit sans doute, ou peut-être par haine de sa fiancée, car l’amour véri­ta­ble est frère de la haine, avait un flirt avec la danseuse Flossie De­vere.

n’avait pas été sub­lime. Elle n’avait fait le bon­heur d’aucun mal­heureux. Les théories de son pro­fesseur de Vie sub­lime seraient-elles de vaines utopies? Ou si elle-même ne possédait pas l’&me généreuse d’où s’ex­hale, comme de la fleur le par­fum, l'in­flu­ence bi­en­faisante et créatrice de joie?

Elle doutait.

Si rien de nou­veau ne sur­ve­nait pour ranimer en

Ni de Wilbur et de ses amis du Club « Soyez Unis » qui, pen­dant une soirée au Florid’s théâtre, avait­ent causé du scan­dale et attiré une in­ter­ven­tion de la po­lice.

Elle n’était pas con­tente d'elle-même.

Son apos­to­lat lui parais­sait rater jusqu’ici. Elle

elle la flamme vac­il­lante, la flamme al­lait s'étein­dre sous l’éteignoir du scep­ti­cisme.

Mais le nou­veau survint sous les ap­parences d’une son­nerie de téléphone.

— Allo’, allo! Miss Ce­cily.

— C’est moi, oui. A qui ai-je l’hon­neur...

MICHEL MATTHYS — PI­ANOS ELCKÊ, de Paria

16, Rue de Stas­sart, BRUX­ELLES Téléphone: 153.92 Première mar­que de répu­ta­tion un­lver­aelie


— Oh! Miss Ce­cily, je suis ce mal­heureux Hicks que vous avez vu si triste à cette soirée. Sauvez-moi, Ce­cily, sauvez-moi I

— Vous êtes donc en dan­ger?

— En dan­ger de mort, certes Ce­cily, je vais me brûler la cervelle si vous ne venez à mon sec­ours immédi­ate­ment.

— At­ten­dez. J’ac­cours,

Elle rac­crocha le récep­teur et en route pour l'ap­parte­ment de Hicks qui avait préparé une mise en scène de cir­con­stance. La cham­bre était en désor­dre. Des pa­piers déchirés en­com­braient le plancher, comme si le jeune homme avait voulu, avant de mourir, détru­ire des pa­piers im­por­tants. Un brown­ing était préparé sur la table. Hicks, plongé dans un fau­teuil club, la tête entre les mains, sem­blait la statue même du désespoir. Ses yeux ha­gards régar­daient dans le vide avec une sorte d'épou­vante. Certes, il y avait là quelqu’un à sauver. Ce­cily ne man­querait pas de trou­ver en la per­sonne de Hicks, de quoi al­i­menter son be­soin de dévoue­ment, sa flamme d’abnégation.

fille se mit à genoux près du jeune homme.

Elle lui prit les deux mains dans les si­ennes et, d’une voix qui son­nait faux, parce quelle ne fai­sait que répéter des phrases de son cours de morale so­ciale, elle com­mença un long dis­cours, moitié ex­hor­ta­tion, moitié con­so­la­tion, où s'en­tendaient des mots berceurs:

— Le but de l’homme est de de­venir une puis­sance pour la jus­tice, celui de la femme est d’ap­porter la puis­sance mystérieuse de l’amour.

Hicks, par­fois, arrêtait la jolie'prêcheuse:

— I Smour? Voilà précisément ce qui me manque. Si je sen­tais auprès de moi, liée à moi pour la vie, une âme pareille à la vôtre. Si vous vouliez, Ce­cily, si vous vouliez...

Bene­dict Hicks était en train, ma foi, de trahir son ami Ger­ald. Il était séduit par la grâce de Ce­cily. Il voulait main­tenant tra­vailler pour lui-même et voler la fiancée de son ami. Il y avait bien au fond de son être une voix qui cri­ait:

— Voleur! Ban­dit! Infâme.

Mais la présence de Ce­cily était plus forte. La jeune fille elle-même ne se lais­sait-elle pas aller à son na­turel con­fi­ant et généreux? Ne s'aban­don­nait-elle pas in­con­sciem­ment à l’at­trait de cette pas­sion nou­velle?

Elle al­lait con­sen­tir.

Elle était sur le point de don­ner sa foi à l’homme qu’elle croy­ait avoir sauvé de la mort, quand surv­in­rent M. Car;v, et Wilbur et Ger­ald. Ce fut une ex­pli­ca­tion générale et con­fuse, où les belles il­lu­sions de la jeune fille perdirent quelques plumes.

— C’est une folié, di­s­ait M. Carry, qui s’em­pare de nos je­unes filles améri­caines. Elles veu­lent être mis­sion­naires de bon­heur. Certes. Elles peu­vent et elles doivent ap­porter le bon­heur, puisqu’elles ap­por­tent l’amour. Mais celà doit se faire dans l’ordre et dans la mesure.

— Ce­cily, sup­pli­ait Ger­ald, je com­prends. Je

vous ai blessée d’abord en me mo­quant de vos élans généreux vers une vie de dévoue­ment, en­suite par ma con­duite peu digne avec Flossie De­vere. Mais songez que je vous aime, Ce­cily. Depuis un an, nous sommes fiancés. Et votre volonté de re­tarder notre mariage pour vous con­sacrer aux malchanceux m’a jeté dans le désespoir. Le plus malchanceux de tous, c’est main­tenant moi, Ce­cily. Par­don­nez-moi et réal­isons notre bon­heur com­mun par notre union.

Il fal­lut bien que Ce­cily se rendît.

Et comme cette fille était toute de pre­mier mou­ve­ment:

— Al­lons, Ger­ald, dit-elle. Allez chercher l’auto. Nous irons tout de suite chez le pas­teur.

Vous vous éton­nerez peut-être de cette subite volte (pce et plus en­core de cette célérité à traduire en réalités immédi­ates les souhaits de Ger­ald.

N'ou­bliez pas que nous sommes en Amérique.

Et parce que nous sommes en Amérique, ce mariage ex­press n’ira pas sans ac­croc. Hicks et Flossie qui se trou­veront à la minute psy­chologique chez le pas­teur pour es­sayer d’empêcher le mariage. C’est le sort lui-même qui aura fait ou­blier à nos deux tourtereaux le per­mis de mariage. C'est...

A quoi bon vous dire tous les ac­crocs sur­venus?

Vous savez bien main­tenant que nos deux héros se marieront et que la généreuse Ce­cily pourra désor­mais se con­sacrer à faire le bon­heur de son mari. JEAN BLAISE. * Il

Globe-Trot­ter* par le Ciné

11 n’y pas que les gens riches qui peu­vent se per­me­t­tre de voy­ager et de faire le tour du monde. Les opéra­teurs die cinéma sont parmi les plus heureux de la terre qui ont le rare privilège de pou­voir voy­ager vers les pays les plus loin­tains non seule­ment sans bourse délier, mais'en gag­nant beau­coup d’ar­gent.

Dernière­ment, se sont ren­contrés, dans les stu­dios de la Gold­wyn, Charles van Enger et John Boyle deux maîtres de l’ob­jec­tif.

Boyle, qui tourna Es­clave de son Désir, tiré du roman de Balzac, La Peau de Cha­grin, et adapté à l’écran par E. Gable, vient de ren­trer d’un voy­age en Aus­tralie, aux Iles Samoa, aux Indes néer­landaises et à la Nou­velle-Guinée, où il a tourné une tribu de can­ni­bales ef­fec­tu­ant une chasse dans les tra­di­tions du pays.

— Malgré que je n’ai pas froid aux yeux, a-t-il déclaré à ses ca­ma­rades, je vous as­sure que je ne me sen­tais pas dans mon assi­ette au mi­lieu d’hôtes aussi friands de viande... hu­maine!...

Il retra en Cal­i­fornie par la Chine et le Japon.

Actuelle­ment, Boyle se trouve en Italie, où il tourne Ben-Hur.

Van Enger, lui, qui a tourné avec Sjostrom Name the Man (Nom­mez l’Homme), n’a pas été si loin. En 1922, il vint en En­rope, pour tourner Le Chrétien pour le compte de la Gold­wyn.

Voy­ager dans ces con­di­tions, par les temps qui courent, est un luxe que ne peu­vent s’of­frir beau­coup de mor­tels

... ßü Cheva­lerie de l’écran: • •

1 I QUELQUES TYPES

Un des rôles des plus dif­fi­ciles à tenir à l'écran est cer­taine­ment celui de cow-boy.

Pour in­terpréter ce rôle, il ne faut pas seule­ment avoir la vo­ca­tion artis­tique, mais aussi une prédis­po­si­tion physique, car si les pre­miers plans ne man­quent pas dans les films du « Golden West », les clous et les ac­ro­baties n’en sont pas les moin­dres at­traits. Ceux-ci ex­i­gent de l’artiste un ef­fort con­sidérable, ceux-là requièrent une santé et des mus­cles de fer.

Les cow-boys sont tous des athlètes com­plets, et plus d’un compte à son actif un cham­pi­onnat.

Con­traire­ment à ce que beau­coup de per­son­nes croient, les clous et les ac­ro­baties que les cow-boys in­terprètent dans leurs films, ne sont nulle­ment du « truqué » et plus d’un de ces artistes s’est déjà blessé en risquant sa vie pour la plus grande gloire de l’écran.

Les « West­ern s » tournés sont telle­ment nom­breux, qu’il faut réelle­ment qu'ils sor­tent de l’or­di­naire, pour intéresser le pub­lic blasé par ce genre de films.

Je m’en voudrais de ne point citer quelques-uns de ces adroits cav­a­liers que l’on pour­rait en quelque sorte con­sidérer comme la cheva­lerie de l’écran.

William Far­num est le cow-boy ro­man­tique, sa création du Ser­ment de l'Or­phe­lin est de loin la meilleure.

Dou­glas Fair­banks, dont la carrière n’est plus à re­tracer, a débuté dans des » West­ern’s »; dans la Poule Mouillée il in­terprète avec brio le rôle d’un dandy de­venu cow-boy.

Joë Ham­man, dont on se rap­pelle — non sans plaisir — les films de la série Ari­zona Bill, est le meilleur cow-boy que je con­naisse et cepen­dant c’est un français; c’est lui qui lutte avec les tau­reaux. et qui les ter­rasse par une tor­sion du cou. Rap­pelez-vous la mort d’Hu­bert dans Rouletabille chez les Bohémiens, ce rôle* était tenu par Joë Ham­man, n’est-ce pas un chef-d’œuvre du genre? Et il est à espérer que nous rever­rons bientôt ce char­mant artiste dans un rôle qui lui per­me­t­tra de don­ner toute la mesure de ses ca­pacités.

Quoique né en 1890, Art Ac­cord est un vétéran de l'écran, il con­nut les durs débuts de le Cinématogra­phie à Los An­ge­les, et ce fut en < dou­blant » des artistes dans des sauts périlleux qu’il con­quit le rang de « star ».

(Voir suite page TO.)

Ai­ito­nio Moreno

Joë Ham­men

Buck Jones

William Far­num

- MICHEL MATTHYS Auto-Pil­nos DUCANOLA, PHILIPPS, Rouleaux

16, Rue de Stas­sart, BRUX­ELLES Téléph.: 153.92 PHILIPPS, avec re­pro­duc­tion du jeu de l’artiste


CE QUE NOUS VER­RONS SUR L’ÉCRAN:

LUXE ET MISÈRE

Com­bien est malaisé la tâche du pau­vre chroniqueur, en­tre­tenant ses lecteurs d’une ex­cel­lente pro­duc­tion, et ne pou­vant con­firmer ses dires par la présen­ta­tion de quelques jolies il­lus­tra­tions ex­traites du film.

Il fau­dra bien, lecteurs, que vous me croyez sur pa­role, quand je vous déclare que les pho­tos de cette bande sont d’une net­teté par­faite; faites con­fi­ance à votre petit « Ciné-Re­vue » et passez pour cette fois sur la mau­vaise présen­ta­tion de ces pages.

Car « Luxe et Misère » est une pro­duc­tion qui vaut qu’on s’y arrête. L’in­terprétation en a été confiée à d’ex­cel­lents artistes, fort pop­u­laires en Amérique, et'dont plusieurs sont très con­nus des

cinéphiles d’Eu­rope: cè sont Wess­ley Barry, Nills Welsch, Ruth Renick, Rus­sel Simp­son, Minna D. Red­man, Rubard Tucker et Eu­lalie Jensen.

Le récit lui-même tient en quelques lignes, mais est à l’écran des plus émo­tifs; le voici.

1 Le jeune Mar­maduke Clarke (Wess­ley Barry), est l’en­fant unique de riches par­ents; if ne rêve que d’aven­tures et de folies. Un beau soir — un très vi­lain " plutôt —, un cam­bri­oleur s’in­tro­duit ( dans la cham­bre du jeune homme. Celui-ci in­ter­rompant sa lec­ture, ne trouve rien de mieux que d’in­di­quer au gredin la place du cof­fret aux bi­joux, ceci à la con­di­tion de mon­trer com­ment il s’y prend pour fac­turer le cof­fre-fort. Mar­maduke, cepen­dant, sort pour chercher de la lumière, ét le cheva­lier de la, pince en prof­ite pour s’éclipser avec quelques valeurs.

Mar­maduke ne se le tient pas pour dit. II réussit à décou­vrir la re­traite du trop célèbre Zol­lani et de sa bande; au mi­lieu de ces es­carpes, le jeune

écervelé se trouve si bien qu’il ou­blie complètement le chemin du logis.

En­tretemps, ses par­ents ont fait an­non­cer qu’ils al­louent une bonne récom­pense pour celui qui les met­tra sur la trace de leur re­je­ton. Zol­lani voudrait bien palper la forte somme, mais son lieu­tenant Dump­beel ne l’en­tend pas ainsi. Il as­somme aux trois quarts son vénéré chef, le laisse pour mort sur place, et s'éloigne flanqué de Mar­maduke; et notre aven­tureux en­fant ne se tient pas de joie, de pou­voir enfin « vivre sa vie Ils vont, Dump­beel et lui, p'ar routes et chemins; ils vont, lassés et affamés, ils trou­vent enfin un gîte à la ferme de Collins; là, finj de rire; arrêtés comme vagabonds, on les fait tra­vailler dur pour mériter une sobre pi­tance.

Et bien non: l’op­ti­misme de Mar­maduke se rit de tout cela. C’est le re­frain aux lèvres qu’il fait le ( rude métier de char­bon­nier. Mais voilà Du­molell qui s’amourache de la jolie Mary Warde, fille

adop­tive du fer­mier, et qui l’entraîne à un bal! Arrivé là, notre es­carpe est bel et bien re­connu comme faisant par­tie de lu bande des cam­bri­oleurs, et l’on veut le faire sor­tir de lu salle de fêtes; le sher­iff in­ter­venant, le cof­fre comme il sied.

Les par­ents de Mar­maduke sont enfin ac­cou­rus à la ferme, et sup­plie leur fils de ren­trer au bercail.

Mar­maduke, cepen­dant, est tout à la joie et à l’hon­neur, car il a con­science d'avoir aidé à l’ar­resta­tion du dan­gereux ban­dit Dump­bell. Mais quel er­reur est la si­enne: Dump­beel, est le nom d’em­prunt de Talph Counor, qui n’est pas plus cam­bri­oleur que' vous ou moi, puisqu’il porte le titre et rem­plit à sat­is­fac­tion par­faite les fonc­tions de détec­tive, at­taché à la po­lice secrète. Et c’est grâce à lui que la bande de Zol­lani a pu être arrêtée.

Ainsi — à une décon­v­enue près pour l’amour pro­pre de notre aven­tureux héros — le film se ter­mine comme il se doit à la joie des bons et à la fureur des méchants. M. K.


810 aux Vi­o­lettes de Nice, Ly­a­tris du Japon, Cit­ror, etc.

Savon pour la barbe

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In­com­pa­ra­ble comme qualité Prix: Fr. 3.25

EN VENTE PARTOUT

DE­POSI­TAIRE POUR LA BEL­GIQUE:

E. HAA­NEN, par­fumeur, 51, rue Van­der­meerech, Brux­elles

Quelques types de l’Ouest (suite)

Juck Holt débuta par des rôles de « traîtres », actuelle­ment il in­carne des per­son­nages plus sym­pa­thiques; cet artiste adore son intérieur, il est marié et père de trois en­fants. Ses derniers films sont: The Wan­derer of the Waste­land, d'après la nou­velle de Zane Grey, lequel a été pro­duit en couleurs na­turelles et The Her­itage of the Desert, d'après la nöüvelle de Zane Grey, avec Ernest Tor­rence, Bebe Daniels, James Mason, Noah Beery et Lloyd Hughes, mise en scène d’Irvin Willat.

Dans /.es Pi­o­nniers du Far- West, on pourra ad­mirer une sil­hou­ette de cow-boy très orig­i­nale, c'est Cullen Lan­dis qui in­terprète ce rôle. Cet artiste est marié et père d’une char­mante pe­tite fille.

Hoot Gib­son est âgé de 27 ans, il prit part à la guerre en ser­vant dans le corps des tanks; il est marié avec Helen Holmes, il débuta dans un cirque avec lequel il voy­agea en Aus­tralie et en Amérique; son pre­mier film fut un sérial très mou­ve­menté. Hoot âdore faire de la vitesse dans son auto et connaît tous les policiers chargés de réprimer les excès de vitesse...

W.-S. Hart, l'homme aux yeux clairs, se maria avec Winifred West­over mais ne tardu pas à se séparer de sa femme; cepen­dant, la nais­sance d’un bébé paraît avoir remis les choses au point. Ses deux derniers films sont Wild Bill Hickok et Singer

Jim Mc Kee; le scénario de ce dernier film a été écrit par W.-S. Hart, sa dis­tri­b­u­tion compte Phyl­lis Haver, Ruth Miller.

La dis­tri­b­u­tion de La Car­a­vane vers T Ouest com­porte le nom d’un artiste qui, réelle­ment, a vécu son rôle, il s'agit d’Ernest Tor­rence, qui in­terprétait le rôle de Bill Hachson; cet in­terprète est .un artiste dans toute l'ac­cep­tion du mot, et le type de cow­boy qu’il a buriné dans The Cov­ered Wag­gon est inédit. Il reparaîtra dans Mag­no­lia, mis en scène par J. Cruce avec Mary Astor, Cullen Lan­dis, Phyl­lis Haver et Noah Beery. .

Tom Mix est né avec le désir de l'aven­ture; déjà lorsqu’il était petit, il ob­ser­vait la façon dont les cow-boys au ser­vice de son père mon­taient à cheval. Tom peut être appelé le cow-boy < ex­press »; ses films sont au cinéma ce qu’est le style télégraphique à la littéra­ture. Un de ses derniers films. Son Type est très orig­i­nal et présente la par­tic­u­larité de ne pas se ter­miner par le mariage d; héros uvec l'héroïne. Tom Mix tourne actuelle­men dans Mixed Man­ners avec Claire Adams.

Lester Cunéo, War­ren Ker­ri­gan, Ch'. Ogle, Irv­ing Cum­mings, Frank Mayo, House Pe­ters, W.-Mc Don­ald, Harry Car­rey, Jack Hoxie, Fr. Far­num ap­par­ti­en­nent égale­ment a la vail­lante pha­lange des cow-boys, qui font tout leur pos­si­ble pour faire re­specter et porter haut la bannière de l'écran.

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La ques­tion de l’ac­com­pa­g­ne­ment mu­si­cal du tif; comme l’in­dique l’analyse bergson­ni­enne elle

cinéma préoc­cupe les es­prits; elle a fait l’objet prépare, elle crée l’at­mo­sphère.

d'enquêtes — peu con­clu­antes en rai­son dé la Mais au profit de qui? En général (T) cette prise di­ver­sité des points de vue aux­quels se sont placés de pos­ses­sion préal­able des sens par l’effet du

les au­teurs de réponses — et d'ar­ti­cles parmi les- ry­thme an­noncé met en valeur une mélodie. Au

quels nous citerons ceux, fort ju­di­cieux, de.M. René cinéma, cet ac­com­pa­g­ne­ment an­nonce une image.

Jeanne. Elle est re­de­v­enue actuelle depuis que. Si l'image et la mélodie ar­rivent en même temps,

pour soutenir un film re­ten­tis­sant, un chef d’or- si le vi­o­lon et l’écran se dis­putent notre at­ten­tion,

ils se nuisent. (Quand naguère, à Mari­vaux, s'y joignait le pro­fil à la Bume Jones de la vi­o­loniste, que pou­vait-on faire con­tre trois?)

Il faut donc le proclamer avec M. Jean Epstéin: Un or­chestre de ciné ne doit pas préten­dre à des elfets. Qu'il four­nisse un ry­thme et de préférence mo­not­one.

Le problème, mu­si­cale­ment n'est pas nou­veau. Il est au moins deux gen­res de com­po­si­tions où l’ac­com­pa­g­ne­ment an­nonce autre chose qu'une mélodie.

La musique de bal­let a pour de­voir de soutenir la danse (ce qui in­dique com­bien il y a er­reur à porter sur la scène, à la russe, des œuvres sym­phoniques au­tonomes).

La musique de scène est des­tinée à en­vel­lop­per une décla­ma­tion parlée; le genre est dif­fi­cile, voisin de l’ac­com­pa­g­ne­ment du cinéma par le car­actère hétérogène des deux moyens d’ex­pres­sion. Le chef-d’œuvre en est peut-être le Man­fred de Schu­mann; L'évo­ca­tion d'Aslarté me paraît un bon modèle à imiter pour les mu­si­ciens de l’écran.

A dire vrai, les ques­tions d’esthétique pure, les

(1) Plus générale­ment en­core qu’on ne croit, et les œuvres les plus poly­phoniques sont as­su­jet­ties à cette esthétique de l’ac­com­pa­g­ne­ment. Dans un prélude de choral de Bach, c’est sim­ple­ment par un raf­fine­ment d'art que l’ac­com­pa­g­ne­ment ry­th­mique est fait des éléments, préformés ou déformés, du chant dom­i­na­teur.

:tre que l'on pou­vait croire mieux in­spiré a ressus­cité le genre « bruits de scène ».

Sur l’ac­tion même de la musique des choses fort justes ont été dites par M. Berg­son — si justes que je fus étonné, m’en­tre­tenant avec lui de cette ques­tion, voici bientôt trente ans, de l’en­ten­dre dire qu’il n’était pas mu­si­cien. Le pas­sage des Données immédi­ates de la con­science auquel je fais al­lu­sion est connu; je le cite néan­moins:

« En ce plaçant à ce point de vue, on s’apercevra, croyons-nous, que l'objet de l'art est d’en­dormir les puis­sances ac­tives ou plutôt résis­tantes de notre per­son­nalité, et de nous amener ainsi à un état de docilité par­faite où nous réal­isons l’idée qu'on nous suggère, où nous sym­pa­thisons avec le sen­ti­ment ex­primé... Ainsi en musique, le ry­thme et la mesure sus­pendent la cir­cu­la­tion nor­male de nos sen­ti­ments et de nos idées en faisant os­ciller notre at­ten­tion entre des points fixes et s’em­par­ent de nous avec une telle force que l’im­i­ta­tion, même in­fin­i­ment discrète, d’une voix qui gémit suf­fit à im-'s rem­plir d’une tristesse extrême ».

\ rap­procher d’une re­mar­que de M. Jean Ep­stein: La musique même dont on a T habi­tude n'est qu'un sur­croît d'anesthésie de ce qui n'est pas occu/aire. Elle nous délivre de nos or­eilles comme la pastille Valda nous délivre de notre palais. Mais la musique n’a pas que le rôle néga-

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12 « règles du genre » n’ont été ex­aminées qu’ac­ces­soire­ment. On a surtout dis­cuté l'op­por­tu­nité de faire com­poser pour chaque film une adap­ta­tion mu­si­cale spéciale.

La dif­fi­culté — dont pe sonne n’a trouvé la so­lu­tion — c’est que cinéaste et mu­si­cien pour­suiv­ent des ob­jec­tifs différents. L’un tra­vaille pour l'es­pace; il rêve d'être vu, huit jours tout au plus, dans cha­cune des villes de l’univers; l’autre pour le temps: il souhaite que sa par­ti­tion, re­streinte forcément à un nom­bre limité d’or­chestre, soit reprise sou­vent et longtemps.

Entre ces deux désirs, l'union est im­pos­si­ble; le di­vorce est inévitable; rien n’empêchera le com­pos­i­teur de faire sor­tir sa musique de ces limbes où ren­trent au bout de quelques se­maines, les films les meilleurs.

La mort même de Séverin-Mars n’a pu per­suader des di­recteurs de repren­dre La Dixième sym­phonie'; mais l’ac­com­pa­g­ne­ment mu­si­cal en a reparu; on l’en­tend partout, à tout bout de chatnp, au- point que lorsqu’on le réen­ten­dra avec le film il don­nera l’im­pres­sion de déjà connu qu’Un ac­com­pa­g­ne­ment spécial est précisément des­tiné à éviter.

Et puis, entre nous, est-il utile de prêter une vie, une orig­i­nalité ar­ti­fi­cielles à tant de cinédra-mes ou comédies médiocres, pau­vres répétitions d'ef­fets con­nus, en les en­velop­pant de belle musique? Et si c’est pour en créer de mau­vaise, il y en a déjà tant: au­tant celle que l'on connaît?

Sans doute, il est séduisant de sus­citer une at­mo­sphère rare et per­son­nelle au­tour d’un film de valeur: mais est-ce in­dis­pens­able? Je n’ài pas trouvé qu’£V Do­rado gagnât beau­coup à son ac­com­pa­g­ne­ment spécial; la musique de scène, com­posée pour la cir­con­stance, de Y At­lantide drame, ne valait pas celle, adaptée, de Y At­lantide film. Qui se sou­vient de la manière dont étaient ac­com­pagnés les Qua­tre Di­a­bles? Lors de la présen­ta­tion de Y In­ex­orable, une par­ti­tion bien choisie, mais qui ne com­por­tait au­cune révéla­tion a suffi à créer l’at­mo­sphère. En sens in­verse, on n’a pas oublié l’im­pro­vi­sa­tion dont M. Jean Wiéner en­toura Fièvre; mais cette so­lu­tion, à mon sen­ti­ment très désir­able, de l’im­pro­vi­sa­tion est toute différente de celle de l’ac­com­pa­g­ne­ment spécial.

Cette dernière ques­tion est étroite­ment liée à celles des salles spécialisées du réper­toire de l’écran, de la reprise des chefs-d'œuvre clas­siques, de l’éduca­tion du pub­lic, etc. C’est dire que nous ne sommes pas prêt de la voir aboutir.

LI­ONEL LANDRY.

L’adap­ta­tion de l’adap­tion

Un met­teur en scène bri­tan­nique va adapter à l’écran une pièce ayant obtenu un grand succès théâtral à Lon­dres et qui est elle-même tirée du Décameron de Boc­cace. Les prises de vues seront ef­fectuées en An­gleterre eten Italie

Dou­glas Fair­banks J» lut­tant avec Kala Pasha dans un film Para­mount.

Deux Pho­tos inédites

Léatric Joy et l'en­fant de sa mè~mère.

Une in­ter­vieuw intéressante

Bris­tol.-

Soleil prématuré de jan­vier.

Av­enue Louise aux per­spec­tives aris­to­cra­tiques et aux ax'bres élégants.

Bris­tol — un bar an­go­lais du West-End. Là, Jules Rau­court est seul dans une pénom­bre qui nous rap­pelle les tableaux de Durer.

Nous en­trons.

Et nous voici de­vant deux « black and white ».

Elancé, svelte, poitrine large, mem­bres longs, mains fines, Jules Rau­court est élégant comme Hérault de Séchelles, Brumell, ou Baude­laire à vingt ans. Feu­tre verdâtre, ra­bat­tant

Jules Rau­court.

ses ailes sur le front, col ’dont les deux tri­an­gles modem le gilet, cra­vate aux arabesques rouges et vertes, pan­talon au pli par­fait, guêtres, chaus­sures vernies, canne à pom­meau d’ivoire sculpté...

Le vis­age de cet artiste, qui hon­ore la cinématogra­phie belge, reflète des ex­pres­sions mul­ti­ples. Nez droit, lèvres sanglantes, men­ton carré in­di­quant la puis­sance et la volonté, les yeux noirs bril­lent dans J’ombre et ne veu­lent se détacher des nôtres.

Vous voilà, ami, nous dit-il, exact, au ren­dez-vous!

— L’ex­ac­ti­tude est la po­litesse des rois, dit un Vieil adage dont j’ai adopté le juste principe.

— Qu’allez-vous dire de moi aux lecteurs de « Ciné-Re­vue »?

, — Tout le bien que je pense de vous!

— Trop aimable!

— Et je serai en dessous de la vérité!

Con­ver­sa­tion à bâtons rom­pus.

— Mon vœu le plus cher, vous le con­nais­sez: une pro­duc­tion cinématographique belge. Il est grand temps que les écrans du monde en­tier reçoivent à leur tour un peu de nos sen­ti­ments, une par­celle de notre âme, et ad­mirent nos artistes de race, des cinémaitogra-phistes surtout; nous possédons de mer­veilleux ac­teurs, Eve Fran­cis, la belle in­terprète de: « El­do­rado », « Fièvre », « La Femme de Nulle part ». - - Mathot, ce Liégeois, dont chaque in­terprétation est bien, conçue. Jacques Fay­der, l’ex­tra­or­di­naire met­teur en scène de 1’« At­lantide », « Crain­que­bille » et tout dernière­ment de « Vis­ages d’en­fants »...

— Et vous, mon cher Rau­court! Vous dont l’ac­tivité cinématographique ne peut être passée sous si­lence, mais racon­tez-nous l’his­toire de vos débuts?

Rau­court fait un geste vers le bar­man, les ver­res se rem­plis­sent du br.​euvage coloré,

— En 1914. je me trou­vais à Brux­elles. La guerre déclarée, je«fus mo­bilisé et je re­joig­nis mon régi­ment. Je fis une par­tie de là cam­pagne. Blessé et envoyé en An­gleterre du­rant de longs mois, je restai à l'ombre des grands lits d’un hôpital parmi les mal­heureux mutilés et les vapeurs de l’éther.

En 1917, je débar­que à New-York, et bientôt je débute dans « The Out­cast » pour l’Em­pire-Mu­tual. En­suite, je passe à La Fa­mous Play­ers Para­mount où je de­viens l’in­terprète fa­vori du met­teur en scène français Mau­rice Tourneur. Je tourne « La Tosca » (Mario) aux côtés de Pauline Frédérick. «At First Sight» (Ralph) avec Mae Mur­ray; « Prunella », fan­taisie en im­ages, curieuse à divers points de vue, par ses décors et sa mise en scène ul­tra-mod­ernes. Dans l’en­sem­ble, ex­pres­sion cinégraphique vraimeni étrange, entière­ment neuve. Ex­iste-t-il une par­enté entre « Prunella » et « Cali-gari »? I/e pre­mier film est tourné trois ans avant l’autre.

— A Brux­elles, Paris et Lon­dres, «Cali­gari» a en­gendré des polémiques nom­breuses. Les prin­ci­paux cri­tiques des quo­ti­di­ens et des or­ganes cor­po­rat­ifs se sont querellés.

— A notre avis, « Cali­gari » provo­qua une révo­lu­tion dans l’art pic­tural ap­pliqué au cinématographe, mais il n’a ren­contré auprès du pub­lic qu’un, cer­tain succès de cu­riosité.

— Votre avis est le mien; cepen­dant, rien de pareil pour « Prunella »; dès la première représen­ta­tion, la presse new-yorkaise le con­sacra su­per-pro­duc­tion, et partout où 11 fut pro­jeté, il con­nut le tri­om­phe...

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— Pourquoi avez-vous quitté les Etats-Unis?

— Après l’armistice, j'eus hâte de revenir à Brux­elles afin d’em­brasser mes par­ents dont j'étais sans nou­velle depuis cinq ans.

— Et c’est ainsi que je vous vis à la Belga Films, créer le rôle de Gus­tave dans « Le Gen­til­homme Pau­vre », d’après l’œuvre de Henri Con­science, di­rec­tion Ar­mand Itu Plessy.

— Aus­sitôt ce film ter­miné, je par­tis pour Paris. Mme Ger­maine Dulac me fait tourner dans « La Cig­a­rette ». En février 1921, je créais un mémod­rame, « L’Ombré Rouge », aux côtés du célèbre Séverin. En 1922 j’étais le jour­nal­iste de la « Garçonne », Max de Laume...

— Et depuis « La Garçonne », avez-vous en­core tourné?

— Oui, « Old Chap » (Rau­court parle cor­recte­ment l’anglais) et je vous con­vie de­main à la vi­sion de « Frou-Frou », au Tri­anon Aubert Palace... vous savez... Frou-Frou de Meil­hac et Halévy...

— Mise en scène de...

— Guy Du Fres­nay, mais en dernière heure, il a refusé de signer son film.

__ Ah! Ah! Et quels sont les noms de vos

ca­ma­rades?

— Gina Pale.​rme. Frou-Frou.

— Suzanne Talba. sa sœur.

— André Du­bosc, le père.

— Et vous-même?

— Henri de Sar­to­rys. ,

— Henri de Sar­to­rys... c’est écrit... (

— A la vôtre!

Les ver­res tin­tent. Jules Rau­court se lève.

— Onze heures et demie, je vous laisse; surtout n’ou­bliez pas... de­main... Tri­anon Aubert...

Le lende­main, j’ai as­sisté à la première vi­sion en Bel­gique de « Frou-Frou », et je dois dire en toute im­par­tialité que Rau­court s’est révélé artiste de pre­mier ordre, et qu’il est sorti in­demne d’une rude épreuve.

En effet, le rôle du diplo­mate pondéré n’était pas tout à fait celui qui con­ve­nait à son tempéra­ment. Mais il a su, grâce à des qualités ac­quises par une longue expéri­ence, sil­hou­et­ter un per­son­nage de bonne aris­to­cratie.

Rau­court fait peu de gestes, toute son émo­tion con­centrée se reflète dans une at­ti­tude, dans un œil penseur.

Son masque est ex­pres­sif, un sourire léger peut de­venir aus­sitôt un ric­tus sin­istre; il sait être calme et doux, félin et bru­tal. Son corps d’athlète dom­i­nant les autres pro­tag­o­nistes, nous eûmes l'im­pres­sion qu’il écra­sait de toute sa per­sonne le cadre d'un écran trop étroit.

Jules Rau­court, une fois de plus, a montré que l’art cinématographique possède en lui un de ses meilleurs éléments, et aussi, car Jules Rau­court écrit, un de ses meilleurs défenseurs. Mau­rice WTDY.

Leur Idéal Féminin

« La na­ture savait cer­taine­ment ce qu’elle fai­sait quand elle doua cha­cun d’entre nous autres hommes d’un juge­ment, d’un goût par­ti­c­ulier dans l’apprécia­tion de la beauté et des qualités de la .-femme, de telle sorte que celle que cer­tains aimeront in­différera ou même répugn­era à d’autres, et v vice-versa ».

Il ne vit pas, en vérité, l’homme nor­mal qui n’est pas ca­pa­ble d’apprécier les femmes les plus dis­sem­blables, même s’il se sent attiré ulus par­ti­c­ulière­ment par le! ou tel type bien ( 'fini.

» Cha­cun sait que nos goûts changent avec le temps et surtout avec les expéri­ences faites. Quoi qu’il en soit, il nous ar­rive sou­vent de voir un géant en ado­ra­tion de­vant une Tana-gra vi­vante.; le con­traire se pro­duit avec la même fréquence. Des brunes ai­ment des blonds, des bruns ai­ment des rousses, etc... 11 sem­ble n’y «voit au­cune loi aux goûts de l’homme en dépit de la loi dar­wini­enne bien con­nue de la « sélec­tion na­turelle ».

» Four ma part, bien que je me con­sidère comme un peu « vieux jeu ». j’aime chez la femme celte ver­sa­tilité, ce change­ment qui déroute mais qui re­lient. Pour moi j’es­time le •cœur, l'af­fec­tion à un prix beau­coup plus élevé que tout autre at­trait, si séduisant soit-il. Physique­ment je puis dire que je me sens par-

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» Voilà pour moi, quel est l’idéal féminin.

» N’empêche, d’ailleurs, que, sans doute en rai­son de la loi énoncée par Dar­win, je suis tou­jours porté, lorsque pour un film j’ai à choisir une parte­naire, à fixer mon choix sur une jeune per­sonne de type ex­acte­ment opposé.

» Para­doxal? Ev­idem­ment... Mais n’est-ce pas ex­acte­ment ià ce que sont toutes les femmes? » Tom MIX.

« Un jour en­soleillé de Tn 1917 j’ai ren­contré cet « idéal féminin ». New-York, était alors dans toute la pompe et tout l’af­faire­ment d’une grande cérémonie et la Cinquième av­enue était bondée de spec­ta­teurs at­ten­tifs. Les Etats-Unis étaient depuis quelques mois en guerre mais n’y avaient pas en­core pris une part ac­tive. Le porte-mon­naie améri­cain avait fait ce qu’on pou­vait, souhaiter de lui, après les premières ru­ines en Bel­gique; mais le coeur améri­cain n’avait pas été réelle­ment at­teint. 11 al­lait être donné à cette splen­dide femme de le faire.

» Parmi la dou­ble rangée de foule im­mense, dans le son de l’hymne na­tional, tout au long de l’av­enue parut l’im­mense file blanche des femmes avançant ry­th­mique­ment et par ordre .Du­rant de longs in­stants on les vit passer de­vant la tri­bune cen­trale, la lueur de la réso­lu­tion et du sac­ri­fice dans le re­gard. La pensée me vint alors que, d'aussi près que pos­si­ble, cette femme améri­caine por­tant l’emblème de la' Croix-Rouge ap­prochait de mon idéal féminin. » Dou­glas FAIR­BANKS.

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«SIX HEURES»

Jacque­line Cham­bry a cté élevée très li­bre­ment par son père Vic­tor Cham­bry, au­teur célèbre, qui pose que cha­cun a droit de dis­poser li­bre­ment de sa vie. La jeune fille s’oc­cupe li­bre­ment de pein­ture, sous la di­rec­tion du pein­tre Pierre Niorot, qui égale­ment voit très large­ment. Vic­tor Cham­bry tra­vaille avec acharne­ment à un grand roman, étude sur la jeune fille mod­erne. Les édi­teurs hésitent malgré le nom de l’au­teur; mais leur représen­tant Jacques Mazion, amoureux de Jacque­line, y pousse beau­coup au con­traire. Ce jour-là Mazion a profité d’une récep­tion chez Cham­bry pour faire la. gour à .Tacu­ue­line, et celle-ci, en le rac­com­pa­g­nant à la gare, le voit dis­paraître avec une in­con­nue.

Jacque­line a quitté la mai­son pa­ter­nelle et se réfugie chez un ami, riche ban­quier sans scrupules, nommé Chabra­ham. Celui-ci prof­ite du désar­roi et ac­com­pa­gne Tac­que­line dans le monde de la Noce.

La jeune fille y fait une étude du inonde galant et y ren­con­tre son ex-fi­ancé avec sa maîtresse. Ecœurée par le spec­ta­cle, elle quitte à l’aube le tem­ple de la débauche, et en ren­trant chez elle fait une étude com­par­a­tive entre le monde uu’elle quitte et la foule des ou­vri­ers qui se ren­dent au tra­vail. Elle songe: d’un côté le plaisir... avec ses or­gies, de l’autre le tra­vail avec son repas moral.

ChaEre­ham re­lance Tac­que­line; mais elle désire se frayer un chemin unique­ment par son labeur. Tl lui ren­ren­dra une mai­son de cou­ture et elle pay­era des traites éch­e­lonnées. Toute l’af­faire est faite sous les con­seils d’un agent d’af­faires véreux: Parlât, nui s’arrangera pour que l’af­faire tombe et nue Tacu­ue­line, acculée, fasse la chute. Chabra­ham sera là cour la re­cevoir. Tout se nasse ainsi que l’ont nrévu les doux com­plices, lorsque l’in­ter­ven­tion de Noirot déjoue leurs plans.

Jacque­line a réagi; elle a pris comme as­sociée Loulou, la maîtresse de Mazion, son an­cien fiancé. Une fête a lieu pour fêter l’heureux re­tour à la for­tune et son père as­siste incog­nito au tri­om­phe de sa fille. Mazion fait la paix frater­nelle­ment avec Tac­que­line et Noirot, très amoureux, as­siste de loin à cette scène, com­prend mal le sen­ti­ment qui anime les an­ciens fiancés, s’en­fuit. Vic­tor Cham-b,ry a sorti son livre, mais ce n’est plus la jeune fille qu’il avait conçue qu’il dépeint, c’est l’âme de son en­fant, de la jeune fille mod­erne, énergique, fière, vrai­ment femme. Cepen­dant, Tac­que­line ap­prend le motif de la dis­pari­tion de Noirot; elle le cherche, et, à la même gare où mou­rut son amour, elle retrouve Noirot. Tan­dis que la vieille hor­loge égrène ses notes légères,, gaies... Car­il­lon de bon­heur, de l’amour, de la vie qui renaît...

» 1. La Chasse du jeune Henri

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2. ISourg la liresse

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3. Dédé mari modèle

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4. Chan­son joyeuse....P. Wachs

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grande comédie dra­ma­tique in­terprétée par M<4le Andrée Bra­bant

1. Jacht van den jon­gen Hen­drik

2. lSourg la Hresse

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dé model-echtgenoot

(Klucht)

4. Vroolijk lied . .

. P. Wachs V

Rio J m houdt woord

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groot drama­tisch toöneel­spel ver­tolk door MeJ Andrée Bra­bant

Se­maine prochaine deux films à grand succès

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La loi In­di­enne

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Frou--Frou

tirée de la célèbre pièce de MEIL­HAC et HALÉVY

Gere­ha­bili­teerd

Vic­tor Cham­bry, een beroemde let­terkundige, die zijn tal­ent steeds ten di­enst stelde van vooruit­strevende ideeën, woont met zijn dochter Mar­guerite, die van het leven een heel mod­erne op­vat­ting heeft, ge­di­end door haar uit­bundige jeugd.

Voor het oogen­blik werkt de meester aan een groot roman, van gew’aagde ten­denz, waarmede Jacques Mazion dweept, maar terzelfder­tijd aan Mar­guerite niet on­ver­schillig is. Een to­e­val brengt haar een bit­tere ont­goocheling: zij ziet Jacques een an­dere ver­voe­gen die hem afwachtte. Na een hevige wo­or­den­wis­sel­ing met haar vader verk­laart Mar­guerite dat zij zich aan alle gezag wil ont­trekken. Zij brengt een be­zoek aan den bankier Chabra­ham, wien zij een aanzien­lijke geld­be­leg­ging vraagt om een groot mod­e­huis over te nemen. Chabra­ham, ver­liefd, stemt toe. In­tuss­chen voert hij haar mee naar de nacht­bars en leert haar het schilterend-fac­tice, klat­crgcu­den groot-leven ken­nen. Mar­guerite walgt ervan en verk­laart den bankier dat zij niet zijn maîtresse wil zijn, maar dat zij wil werken. De bankier buigt voor haar wil, met de geheime gedachte dat haar han­deT­szaak een tegen­valler zijn zal, dat zij niet zal kun­nen be­talen en alzoo wel ver­plicht te zijn, zijn wünschen té vol­doen. Zij wordt uit deze lage doenin­gen gered door een jong schilder die haar sinds lang be­mint en dien zij huwen zal.

Van zijn kant heeft Margerite’s vader het ten-den­zieuse boek verni­etigd en, denk­end aan zijn dochter, een ander geschreven waarin hij ver­heer­lijkt het mod­erne jonge meisje dat zich, door den ar­beid, vrij maakt.

Im­primerie du Cen­tre.

Rem­part Kip­dorp, An­vers