Programme de 14 à 19 oct. 1922



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#368

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rOTBE VEDETTE

HERBERT RAWLirfiEHI

Anglais de naissance, Herbert Rawlinson passa une partie de sa jeunesse en France, avant de prendre son vol vers l’Amérique. Il était en effet originaire de Brighton, mais parfit ses études au collège Saint-Cervan, en face de Saint-Malo. Les planches l’avaient attiré tout d’abord, et il y aurait quelques rôles intéressants à signaler, où il brilla: Mais ceci est une autre histoire; bornons-nous à

parler de la vie et du caractère de notre vedette, autant qu’artiste cinégraphique. Sportif jusqu’au bout des ongles, Herbert se signala de suite à l’attention par la maîtrise de son interprétation dans les films où il remplit des rôles de cambrioleurs, agiles et téméraires. Mais bientôt, on jugea dans les studios californiens, que Rawlinson était de taille â traduire par sa mimique expressive, des états d’âmes plus compliqués, une sentimentalité et une vie à la fois plus intenses et plus variées que celle de ses premiers rôles. Et tour à tour, lui furent confiés la représentation d’intéressants caractères dans huit mélodrames, aux côtés d'étoiles très cotées. Cette promiscuité d’excellents talents paracheva celui de Hawley (c’est le surnom sous lequel on connaît Rawlinson au studio); citons ' entre autres: «Conflict», avec l’incomparable Priscilla Dean; «Charge it », avec Clara K. Young; «Wealth», avec Ethel Clayton; «Plaything of Destiny », avec Anita Stewart.

Et voilà que celui qui eut l’honneur d’être le « leading man » de quelques-unes des meilleures étoiles californiennes, va se produire bientôt dans deux nouvelles bandes dont l’édition est prochaine: « The Black Bay », une mystérieuse histoire de Louis-Joseph Vance; et « Malloy Campeador», d’après l'œuvre de R. G. Kirk.

On dit ces deux rôles vraiment choisis pour Hawley, et convenant particulièrement à son genre — un genre naturel, humain...

Il semble bien que Rawlinson, dont le talent alla crescendo, de la Selig Boswork Inc., à la Fal Play, puis à la Goldwyn, ait atteint dans ces derniers films de l’Universal, la valeur des meilleurs interprètes de cette grande maison d’édition qui compte pourtant dans son personnel artistique, tant de brillants sujets.

MARNIX.


Herbert Rawlinson dans Dont Shoot

Les vedettes de l'écran et leurs.. caprices î

Une maison cinématographique américaine vient d'engager pour trois mois, en Amérique, une actrice polonaise très cotée en Allemagne, Pola Negri, qui est très belle et non moins photogénique et qui avait fait sur Charlie Chaplin, à son voyage à Berlin, une très vive impression qu'il ne cache pas, d'ailleurs, dans la relation de son voyage.

Pola Negri doit arriver la semaine prochaine en Amérique. Son contrat stipule qu’au cas où... elle se marierait au cours des trois

mois de sa durée, elle serait relevée de ses obligations... Mlle Pola Negri vient sans doute en Amérique avec des idées matrimoniales!... Mais il faut décidément s’attendre à tout avec les étoiles de l'écran... La Lasky Co a accepté le contrat. Mais elle a conclu une assurance la garantissant contre les risques de mariage de l’étoile. Le risque d’ailleurs est de première grandeur. Il a été coté 250.000 livres sterling, près de 7 millions. C’est beaucoup...

Les lois américaines n'admettant, pas ce genre de risques, qui ne rentre pas dans « les hasards légitimes », il a fallu s'adresser pour cette assurance au Lloyd, de Londres. Et voilà comment une firme américaine et une compagnie d’assurances anglaise sont à la merci du caprice d'une vedette polonaise...

C'est un peu ridicule!...

Querelle des Anciens et des Modernes

C’est celle qui, en France, met aux prises les Canudistes et... tous les autres cinégraphistes. Voici, au hasard des nombreux articles pris dans les écrits de l’un et l’autre camp, deux extraits assez typiques:

Le premier est de Canudo “ his very self „

On s’acharne à faire « populaire ».On n’a d’autres préoccupations que de garder le niveau de l’émotion d’art assez bas pour que le plus grand nombre d'hommes s’y retrouvent. En effet, quelque hauteur intellectuelle ou morale que l'on atteigne, on peut toujours s’abaisser pour toucher terre.Descendre, c’est, Herbert Rawlinson et Virginia

évidemment plus facile que monter. Qu’importe le rayonnement spirituel d’une nation par ses œuvres? 11 faut toucher le plus grand nombre de personnes.

Les lois du commerce sont basées uniquement sur la quantité, et la qualité on peut la laisser au deuxième rang. De là, ce « nivellement par en bas » que l’on peut remarquer au Cinéma, et qui en fait, plutôt qu’un art, une exploitation feuilleto-nesque, avilissante au possible. De là, la prostitution du Cinéma, — du Cinéma français en particulier, hélas! — par l’invasion du Ciné-roman, du film er 'oi-sodes, du feuilleton j u-lacier qui, en déshonorant les feuilles publiques où il s’est réfugié, amoindrit et discrédite tout l’effort d’une des" plus puissantes activités nationales.

Le second est pris de la prose de J. G. Serette, dans Hebdo~Fiim:

Oui, mon jeune ami, on a tourné Les Mystères de Paris, et on eut raison de les tourner. J'en prends à témoin ceux-là mêmes que vous déclarez esprits supérieurs lorsque, par charité souvent, ils mettent leur talent au service de vos essais de novations, essais parfois baroques: je veux parler des artistes, qui, à l’envi, se sont disputé les moindres rôles du grand film de Burguet, lequel est le plus beau catalogue connu jusqu’à ce jour de noms célèbres, de talents indiscutables.

J’en prends à témoin, surtout, le public de France (ne parlons même que de celui-là) dont nous, vieux gars blanchis sous le harnais, connaissons les goûts, les désirs, les aspirations et qui attend avec une véritable impatience la sortie de cette série au titre si populaire, au thème connu. Car, et j'en reviens toujours là, c’est l’éternel conflit entre deux arts dont chaque jour accuse da,"' t-tage la différence: le premier s'adresse à la rti 3 et cherche, avant tout à être compris de tous, ce qui ne l’empêche nullement de comporter de la Beauté et du Génie assez souvent; le second.— et c’est celui sur quoi vous fondez votre fameux avenir! — semble, au contraire, chercher à demeurer incompris, sauf de quelques adeptes auxquels il demande une instruction très spéciale, très difficile, très longue.

Éducation sexuelle

On vient de sortir à Londres en présenta-tation privée, un film « Initiez vos enfants ».

Quelques personnalités accordent à cette bande une réelle valeur qui tiendrait surtout, paraît-il, « dans l’adresse et le sens moral avec lequel sont présentées Valli dans The Blocke Bu fr les vérités sexuelles»!

Dans un de nos précédents numéros, nous avons présenté la vedette belge, J. F. Martial, qui se •distingua dans quelques films belges et français; sportsman accompli, Martial est connu pour sa souplesse et ses dons d'acrobate, autant que par son jeu très personnel. Les photos publiées dans les présentes pages en convaincront nos lecteurs.

J. F. MARTIAL dans Un Aventurier, rôle de Jack Bixter.

A droite; J. F. Martial fait

une descente sensationnelle d'une hauteur de 38 mètres, le long d'un paratonnerre, à la force des poignets.

PIANOS RON1SCH

16, Ru* de Stassart, BRUXELLES Téléphona:,t 52.92


Toujours dans le film Un Aventurier,

Martial fait une promenade sous les balcons du 4me étage de l'Hôtel Régina,

à Cimiez (Nice).

LC PAPADISdTm CCI

Très bonne production américaine, qui groitpe dans son interprétation les noms désormais sympathiques et fameux de Dorothy Dalton,

Conrad Nagel, Mildred Harris, et d'autres. Sous l'habile direction de Cecil de Mille, ils ont évolué devant l’objectif avec cette conscience irtistique qui est la norme chez les acteurs d’écran de Californie.

Ils étaient, d’ailleurs, aidés, par un captivant scénario, dont nous donnerons ci-après les grandes lignes:

Arthur Phleps, blessé aux yeux durant la guerre, était maintenant revenu dans son pays, près de la frontière mexicaine. Sa fortune avait été engloutie pendant son absence dans des entreprises pétrolifères malheureuses. Il avait donc mute sa vie à refaire, mais il était fort mal armé pour en aborder les difficultés, car rien ne le destinait aux affaires, il était poète, et pour le moment il continuait à écrire des poèmes douloureux à la mémoire d’une certaine Rosa Duchesme, célèbre danseuse canadienne dont il était ardemment épris, et qu'il avait connue dans un hôpital du front.

Dans un des nombreux bars de la localité vivait

Paula, fille de bar, qui subissait avec répugnance la domination d’un certain Rodriguez, son patron. Un soir, pour échapper à sa tyrannie et poursuivie par les acolytes de Rodriguez, elle s’était réfugiée dans la maison où habitait Arthur Phleps. Ce dernier consentait à lui céder sa chambre pour une nuit, et sagement se retirait à la grande déception de Paula qui avait un penchant très marqué pour le poète. Mais comme Arthur la renvoyait bientôt sans plus de ménagement, Paula concevait une sorte de dépit qui devait bientôt se traduire en méchanceté.

Un beau jour, de grandes affiches, étalées sur les murs de la localité, annoncèrent que la fameuse danseuse Rosa Duchesme venait donner une représentation sensationnelle dans le pays. A cette nouvelle, Arthur Phleps fut transporté de joie, et comme il se rendait au théâtre pour retrouver celle qu’il aimait et tâcher de faire; reconnaître d’elle, il passa par hasard devant le bar où était Paula, laquelle pour lui faire une farce lui remit un cigare explosif.

Ayant retrouvé sa danseuse, Arthur, le cœur

Pianos FEURICH

* * 16, Rue de Stassart, BRUXELLES Téléphone : 152.92


Et cette action, dont l’intérêt va crescendo tout au long de la bande, est encadrée dans des décors d’un pittoresque, et parfois d’une beauté extraordinaire. Une photo impeccable, une technique parfaite, une interprétation des meilleures: ce sont là des éléments qui assureront à ce film le succès qu’il mérite. EMKA.

CE qUENOUS VERRONS SUR L'ÉCRAN

PAPA DI 5 d’d ri CCD

tistes et allumait son cigare, mais à peine en avait-il aspiré quelques bouffées qu’une explosion se produit qui aveuglait le pauvre amoureux, car la blessure qu’il avait jadis reçue avait rendu ses yeux extrêmement sensibles.

Maintenant, Arthur, assis dans la salle de spectacle, essayait en vain de distinguer sur la scène son idole; peu à peu les ténèbres envahissaient ses paupières, et il entrait bientôt chez lui où désormais, ayant pour tout compagnon son chien, il allait mener une existence d'aveugle. Cependant, Paula, ayant appris la navrante condition où se trouvait Arthur, mais ignorant que c’était elle-même l’auteur de son malheur, venait lui rendre visite et imaginait de se faire passer pour Rosa Duchesme, que le malheureux aveugle ne cessait d’appeler dans les ténèbres.

Arthur, que la cécité rendait incapable de discerner cette supercherie, était maintenant au comble du bonheur, persuadé que c’était bien Rosa Duchesme qui l’entourait d’affection et de mille soins attentifs... Or, un jour qu’elle lisait un journal, l'attention de Paula fut attirée par un article qui lui apprit qu’un célèbre chirurgien, spécialiste dans la guérison des blessures aux yeux, allait passer dans le pays. La jeune femme se trouva donc en face d’un cas de conscience angoissant: guérir son ami... c'était du tnême coup lui ôter son illusion amoureuse, et ce jour-là, Arthur ne manquerait pas de la chasser. Et effectivement le chirurgien mandé ne tarda pas à guérir l’aveugle qui, bientôt, renvoya indigné celle qui l’avait dupé pendant des mois et il partit à la recherche de la fameuse Rosa Duchesme.

. Il l'y découvrit enfin chez un prince Royal du Cambodge, où elle était venue édifier des danses antiques sacrées.

Rosa Duchesme était une créature fantasque et capricieuse, dont le prince VTalat-Noïr était pour le moment très violemment épris.

Mettre en compétition ses deux amoureux fut un jeti qui tenta la danseuse, et un jour que dans le temple de l’endroit avait lieu une grande cérémonie au cours de laquelle un sacrifice était offert aux reptiles sacrés, la danseuse jeta son gant dans lu fosse des crocodiles, déclarant qu’elle donnerait son coeur à celui qui irait lui rechercher ce gant.

Tout aussitôt, le prince, au péril de sa vie, se précipitait et comme il remontait victorieux du tournoi, il fit une chute malheureuse qui le fit retomber tout au fond de la fosse, où il n’allait pus tarder à être dévoré par les monstres sacrés, si à ce moment-là Arthur Phlep sn'avait, à son tour, bondi et ne l’avait sauvé. Convaincu maintenant que son idole était une créature indigne de lui et qu’il était fou de l’aimer, Arthur retournait bientôt dans son pays, où il ne tardait pas à retrouver Paula.

Paula, de dépit, s’était fiancée à Rodriguez qu'elle allait épouser; Rodriguez, furieux de voir son ancien rival qu’il croyait à jamais disparu, allait détruire pour toujours son bonheur, s’armait d’un poignard et le lançait sur Arthur. Paula, le protégeant de son corps, recevait dans se£ flancs l’arme meurtrière. Subitement, Arthur comprenait que le véritable amour était celui de Paula... Quelques mois après, guérie, Paula épousait celui qu’elle avait toujours adoré et pour lequel plie n’avait pas hésité à offrir sa vie.


Spécialisation et film unique

C’est une question qui, comme celle de la scission des genres, intéresse maint esprit averti.

Voici ce que souhaite à cet égard, M. Louis Guilloux dans le « Petit Journal »:

« Mais ne peut-on pas prévoir un temps où, à l’exemple des théâtres, le cinéma sera à son tour spécialisé, où nous aurons une Corn édie-P’rançai se de l’écran, un Pailais-Royal du cinéma? Alors, les exploitants, libres de faire ce que bon leur semblera, pourront donner des œuvres dignes de ce nom, qui tiendront l'affiche durant des semaines et de3 mois et feront venir à elles la foule des quaciné-drame, le ciné-bouffe, le ciné-opéra. Finie la production standardisée dé bandes qui « doivent » plaire à tous les publics! La censure ne pourra plus s’exercer sous le prétexte de protéger la naïveté juvénile. Car ce ne sera point par hasard que les enfants se trouveront au cinéma consacré au genre Folies-Bergère ou Casino de Paris.

» On ira voir un film, non un nouveau programme, quel qu’il soit, parce qu’on a l’habi-tude de se rendre les yeux fermés tous les samedis au même établissement.

» Et c’est la fin de cette superproduction mortelle. C’est l’amortissement assuré d’un beau film, c’est., .c’est... c’est trop pour le peu de place dont je dispose ici. »

Ce photo se rapporte au film Le Paradis d’un Fou.

tre coins de la ville. Le succès de 1’« Atlau-» tide » n’est-il pas significatif à. cet égard?

» Et les films resteraient au répertoire des établissements qui les auraient créés et. qui pourraient les reprendre dès que le public le réclamerait, et chaque salle de projection s’assurerait une clientèle qui lui serait fidèle et la concurrence, qui est l'âme même de toute exploitation commerciale, jouerait librement.»

De son côté, M. Jacques Berthet rêve ainsi dans La Victoire:

« De plus en plus, on tend à produire des bandes qui, à elles seules, emplissent une soirée. De plus en plus, on tend à donner une œuvre cinégraphique dans la même salle jusqu’à épuisement du succès.

» Aussi, voyez les avantages! D’abord un auteur aura le temps de traiter son sujet. Il op, sera plus réduit à n’en montrer que le squelette. Les cinémas, comme les théâtres, se spécialiseront. Il y aura le ciné-vaudeville, le

Comment Henry Bordeaux juge le film allemand

D’après un extrait de l'article paru dans l'Echo de Paris:

« Vous verrez /a Femme du Pharaon, un film monumental qui falsifie l’ancienne Egypte. Et ensuite, Anne de Boleyn qui éclabousse l’histoire anglaise. Et enfin Marie-Antoinette, qui ose traîner dans la boue notre passé et faire de la malheureuse reine une courtisane et de Louis XVI un pantin grotesque et sans dignité, suant de peur et flageolant d’angoisse devant la guillotine où il faut le traîner. Vous n’aurez que l’embarras du choix: Danton qui bafoue la Révolution française, la Danseuse du Roi où l’on voit que les femmes de chez nous sont toutes des gourgandines, le Paradis des Dames d'après Zola, sur les vices de la Parisienne — de la Parisienne enviée et détestée, — le Chiffonnier de Paris qui peint, vous devinez comment, la pègre de la capitale, ou, si vous préférez, les Esclaves du XX* siècle, qui vous montrera les atrocités commises sur les prisonniers allemands en territoire français. Ce film a été d’ailleurs honoré d’une approbation du gouvernement allemand. Car ils s'entendent, eux, à la propagande, si nous nous montrons, nous, incapables de comprendre son importance. »

chronique: Le Film, nouvelle forme du Livre

La littérature d’imagination est dans le marasme, Plus personne ne lit des vers. Le théâtre est, une industrie ou un commerce, et ses façons de produire et de vendre la marfchandiso dramatique ne sont pas toujours très propres. La musique n’a pas de débouchés, s’il faut en croire les musiciens. La peinture s’égare et s’affole dans des déliquescences pitoyables. Et à quoi sert l’architecture à une époque où sévit sur toute la surface du globe une crise décourageante de la bâtisse?

Alors, les espoirs et les efforts de tout le monde se tournent vers le cinéma.

C’est compréhensible, et c’est heureux.

Ici, nous assistons à un phénomène inverse de celui dont la stagnation et la misère des autres formes d’art donnent le spectacle. Ce ne sont pas les artistes et les œuvres qui, pullulant, ne trouvent pas de clientèle; c’est la clientèle qui a. trop souvent, de légitimes raisons de se plaindre de la pénurie des producteurs et de l'insuffisance des productions.

Alors, pourquoi ne cherche-t-on pas un terrain d’entente? Pourquoi ne trouverait-on pas la formule qui dicterait aux écrivains, aux romanciers, aux dramaturges, aux poètes —, le moyen d’adapter leur talent, leurs procédés aux nécessités de ce mode nouveau d’expression de la pensée et de représentation de la vie qu’est la projection animée sur un écran pâle et plat?

Dans tous les pays, l’édition du livre subit une crise des plus grave. Les causes en sont multiples: le nombre sans cesse décroissant des lecteurs et le prix de revient trop élevé des livres en sont les deux principales.

Nous vivons des temps où tout est trop rapide et où le souci du labeur quotidien est trop anxieux pour que nos contemporains trouvent le loisir de lire; nos contemporaines ne sont pas mieux loties: leur existence est trop bousculée entre les «thés», les «danses», le théâtre, le voyage...

Les matières premières, les salaires, l'inégalité et l’instabilité des changes font des conditions trop précaires à la librairie pour que celle-ci connaisse plus de fortune que la plupart des industries en désarroi.

Le métier d’homme de lettres risque fort, si rien de tout cela ne se modifie, de disparaître

en même temps que les, livres se feront de plus en plus rares.

Renonceront-ils pour cela à extérioriser tout ce que les dons d’imagination, d’observation, de sensibilité que la Nature leur a départi, leur ont suggéré, ces conteurs, ces poètes privés du moyen usuel de communication avec la foule? Un siècle sans littérature est un siècle obscur; un peuple sans écrivains est un peuple mort.

Mais il n’est imposé nulle part une forme déterminée de cette littérature, un procédé ab-

fpM

Delluc, écrivain français qui mit ses talents et son imagination au service du septième art.

solu pour l’expression de la pensée de ces artistes. L’écriture en est la base fatale, certes, ou tout au moins la parole, qui en apparaît comme l’aspect fugitif. Majs cette écriture peut être conçue, réalisée tout autrement que par des signes conventionnels appelés lettres

mo-PIANOS DUCANOLA FEUffl

16, Rue de Stassart, BRUXELLES Téléphone: 152.92


Le Suédois, que d'aucuns — et

l'éclosion d’œuvres parfaites en tous points, comme celles dont nous donnons ci-contre deux clichés; le premier est tiré du film: A travers les Rapides, d’une nouvelle de Juani Aho; l'autre de la production: Le Moulin en feu, cinédrame réalisé d’après un roman de Charles Gjellerupe.

non les moins autorisés — jugent avoir plus encore que les Américains le " génie „ du cinéma, se plaisent à réaliser un studio les œuvres de leurs auteurs nationaux. Ï1 s’ensuit une collaboration active t re metteurs en scène et romanciers, et le résultat de celle-ci est

qu’une lexigraphie et. une syntaxe théoriques agencent selon des règles.

N’y a-t-il pas, au surplus, autant d’écritures qu’il y a de langues, c’est-à-dire, à peu près, des races?

Et, chez les peuples d’Orient, au lieu de lettres et de mots n’est-il pas fait usage de brèves figures représentatives d’idées?

C’est ici déjà, à tout prendre, une transition entre l’écriture telle que nous la trafiquons depuis les temps immémoriaux et la représentation graphique totale et fidèle que permettent les découvertes merveilleuses de la science: nous voulons parler de l’art ciné-graphique.

Au lieu qu’il fasse un livre, pourquoi le romancier ne ferait-il pas un film?

Oh! je sais bien qu’on y vient, que plusieurs y sont déjà venus.

Mais je n’en connais pas qui y aient entièrement réussi.

L’écrivain qui se risque ou se décide à «faire du cinéma» ne s’affranchit pas de ses habitudes et des lois qui ont régi jusqu’ici son art livresque.

Il « transpose », il ne « compose » pas.

Un scénario n’est, pas du tout une pièce de théâtre, encore moins un roman. iDe même ce n’est pas un «photographie» qui doit choisir les décors, .régler les mises en scène, déterminer les éclairages, diriger les mouvements: c’est un «peintre». .Et un peintre qui oublierait systématiquement qu’il est devant une nature et des personnages dont il doit, sur une toile, figer un aspect momentané, mais qui penserait tout le temps que son œuvre, incessamment vivante, s’animera sur une toile changeante.

On a tiré des films de toutes les œuvres littéraires à succès. Je ne crois pas qu’aucune de ces réalisations laborieuses ait la valeur d’un soénario campé par un obscur inventeur d’intrigue, — mais par un inventeur qui s’est spécialisé.

Et la merveille du style? Et le prestige de la langue? Et le génie des images, de l’harmonie et de la cadence? Certes, l'imagination et l’habile composition ne sont, qu’une part des mérites d’un beau livre. Mais puisqu’il devient >; esqu'impossible de publier un livre?...

En attendant des lemps meilleurs, les écrivains peuvent mettre leur talent au service d’un autre art, d’un art qui. comme tous les autres, peut parler à l’esprit et au cœur des foules, mais d’un art qui réclame d’autres règles d’expression que celui de la littérature écrite.

,Se transformer n’est pas déchoir, surtout quand on atteint le même but. Et, pour te cinéma comme pour le livre, il ne doit y en avoir qu’un. Paul ANDRE.

DÉCORS DE CINÉMA -

Au théâtre, la voix des acteurs, perpétuellement nuancée, selon les peines et les joies du héros interprété, crée une atmosphère, facilitant au spectateur la compréhension de ce reflet de la vie qu’est une comédie ou un drame.

Au ciné — du moins aussi longtemps que les résultats que l’on attend du cinéma parlant n’auront pas donné satisfaction entière, et dans la théorie, et dans la pratique — ce privilège de tenir les spectateurs sous le charme de la parole, reste refusé à l’artiste chargé d’un rôle.

Pourtant, malgré le peu de sous-titrés et de textes explicatifs — leur abondance, on l’a remarqué maintes fois, nuit plutôt à la clarté de l’action — le public assistant aux visions cinématographiques, s’émeut et vibre intensément à la vue des péripéties des scènes qui se jouent sur l’écran.

Est-ce que le talent des artistes de ciné leur permet d’impressionner le public avec des moyens plus restreints que l’acteur; nous n’oserions l’affirmer. Il est en effet une autre ressource aidant le einégraphiste à émouvoir lu foule; cette ressource, c’est le décor.

Sans doute, le théâtre use-t-il aussi de ce complément à la mise en scène, mais dans des proportions bien moindre; étant donné qu’il n'est pas possible de reporter sur la scène, et les paysages naturels, et les formidables accessoires que nécessiteraient une reproduction exacte des lieux où se situe l’action. Au cinéma, où cette ressource est utilisable, il sied cependant de n’y avoir recours que le plus judicieusement qu’il se peut. Chercher à plaire à la vue de façon continue, deviendrait fastidieux; le plaisir ne réside pas dans la vue de l'objet agréable répandu en abondance, mais dans la sobriété de d’ensemble et l’ex-ic-titude du détail qui se peut observer.

Pour ce, le cinématographiste doit s’identifier avec ses héros, vivre leur vie, à tel point qu’il doit sentir, dans la môme situation, quel décor s’harmonise à son état d’esprit; quel détail, livre, tableau, draperie, est adéquat à tel geste, à telle attitude. Il doit reléguer au second pian, supprimer même, tout appareil qui ne constitue pas une caractéristique essentielle, de façon à ce que, autant que possible. tout converge vers ce but: harmoniser le plan sur lequel se détache l’action, avec cette action même.

Dans cet ordre d’idées, il est des écueils à éviter. Les indiquer nous permettra de finir notre courte causerie par quelques-uns de ces traits anecdotiques dont sont friands nos lecteurs.

Trop simplifier, vouloir synthétiser à outrance, c’est en revenir peut-être à ces décars primitifs du théâtre japonais, où un arbre unique s’intitule forêt, une flaque, la mer immense, um homme du peuple grimaçant, la foule hurlante et révoltée. Le réalisme excessif, d'autre part, nous reparte à la formule de ces esthètes partisans des plus maigres mises en scène, comme celle que nous vîmes un jour au théâtre du Vieux Colombier: une simple pancarte avec inscription ad hoc, prévenait le spectateur, que du jardin, les artistes étaient passés dans la grande galerie, puis de là au salon, et ainsi de suite.

D’autre part, une recherche excessive est pareillement un écueil. Rappelons à ce propos la bonne histoire tant de fois eomtée entre cinétnatogiraphistes, et qui nous parle d’un metteur en scène qui s’avisa de composer une pendule em toile peinte, comportant un balancier et de réelles aiguilles; deux machinistes étaient chargés, i’un de tourner les aiguilles, l’autre de bercer le balancier...

Si non e vero...

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’Fondée à AVIZE en 1811

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14

EXTRAIT du

" Catéchisme des Exploitants ”

« Hebdo-Film » publie, dans un de ses derniers numéros, quelques pages humoristiques traitant de « ce que tout bon exploitant doit savoir ».

Nous soumettons quelques-unes des questions traitées par notre confère français, au jugement impartial des directeurs de spectacles et des spectateurs eux-mêmes.

« Parlez-nous du loueur.

Le loueur est un personnage considéi'é par l’exploitant comme son ennemi inné. C’est lui qui fournit les films, sans lesquels l’exploitant n’existerait pas, mais qui émet la prétention bizarre de les faire payer à ce dernier. Le loueur place ses films en première, deuxième ou troisième semaine, selon les désirs de l’exploitant qu’il ne parvient cependant jamais à satisfaire. Pour jouir de la considération de l’exploitant, le loueur devrait fournir ses films gratuitement, assurer les recettes de son établissement et payer, en outre, toutes les taxes afférentes à ce dernier; mais jamais encore un loueur n’a voulu s'assurer de la sorte une telle considération qui lui serait pourtant fort Utile vis-à-vis de sa concierge. On n’a jamais su pourquoi. »

« Qu’est-ce qu’un programme?

» Un programme est la réunion de plusieurs bobines de pellicules, mesurant ensemble 3,000 à 5,000 mètres, se composant d’un grand film de 1,800 mètres, d’une marchande de cacahuètes, d’un autre, film de 800 mètres, d’un ciné-roman de 600 mètres, d’un comique hilarant de 500 mètres et d’une actualité de 200 mètres. « Le programme est aussi une » petite feuille de papier pliée en quatre, van-» tant le confort d’hôtels meublés, le mérite » d’une pâte épilatoire et les vertus de l’Uro-» donal; ce dernier est vendu cinquante cen-» times par des personnes qui vous forcent à » le payer vingt sous. »

Ceci évidemment ne peut être dit de notre « Ciné-Revue » aimée, qui fait bien autre chose que vanter les vertus d’épilatoires et de spécialités pharmaceutiques. Nos lecteurs sont là pour en témoigner et pour plaindre les spectateurs des cinés de Paris, qubne peuvent se documenter « ès choses cinématographiques » par l’intermédiaire d’un organe de la valeur du nôtre. (N’en jetez plus, n’en jetez plus!...) (Note de la Réd. de C.-R.)

« Parlez-nous du film en série.

» Le film en série est une institution qui

date des premiers temps de l’ère chrétienne. Le Chemin de Croix fut, en effet, un film en quatorze ou quinze épisodes. Mais, depuis ces temps reculés, on l’a conidérablement perfectionné. Aujourd’hui, c’est le coupable qui est puni au dernier épisode. Il y a deux sortes de films en série: les américains et les autres. Les films en série américains retracent invariablement les exploits d’un individu masqué qui poursuit la jeune fille qui détient la moitié du document sur lequel est inscrit le secret volé dans le temple hindou, et que l’aviateur fantôme a également surpris. Au cours de ces aventures mouvementées, on assiste à toutes les calamités terrestres: tremblements de terre, naufrages, dé-raillemenTs, coups de revolver, enlèvements, trahisons, etc. Les autres films en série racontent en tranches égales une histoire qui, souvent, ne devrait faire l’objet que d’un court métrage. Exception faite, toutefois, des productions de Louis Feuillade, grand maître du film en sérié.

Pour tout ce qui concerne l'Administration, la Rédaction, a Publicité de Ciné-Revue, s'adresser à l'éditeur, M. J. Meu-wissen, 10-12, rue Charles Decoster, Bruxelles. Tél. 31678.

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LES FILAS MEDICAUX

Les premières opérations cinématographiées furent une crânictomie et une hystérectomie abdominales. Les pellicules obtenues par M. Clément-Maurice, avec l’appareil Lumière, furent assez nettes pour démontrer immédiatement la valeur *du nouveau mode d’enseignement.

La première démonstration de renseignement de la chirurgie par le cinématographe a été faite devant les membres de l’Association Médicale Britannique, en juillet 1898, au Congrès d’Edimbourg.

En 1906, le docteur Walter Chase, de Boston, a, le premier, l’idée de cinématographier la crise épileptique d’un malade,, afin de pouvoir en étudier ses contractions musculaires. Oès 1910, MM. Rieder, Kaestle, médecins muni-chois, et Rosenthal, ingénieur, réussissaient à prendre des vues cinématographiques d’org-a-nes internes fonctionnant dans le corps humain. Récemment, dans la salle des fêtes du « Journal », de Paris, des films médicaux américains projetés devant un nombreux public, intéressèrent et étonnèrent par la netteté, l’intérêt et l’audace de leurs tableaux.

Les Allemands, il faut le noter, ont filmé, eux aussi, de nombreuses opérations pratiquées par leurs chirurgiens.

Ils ont parfaitement compris l’intérêt qu’il y avait à conserver dans des bibliothèques spéciales les bandes qui reproduiraient, en tamps voulus, les expériences uniques réalisées par leurs professeurs.

Ce qui va suivre, à titre purement documentaire, et pour bien montrer que la suffisance allemande reste toujours ce qu’elle était hier.

« A Berlin, il y a quelques semaines, la Société de Cinématographie technique avait invité dans la Kaiserin Friedrich iHaus, de nombreuses notabilités scientifiques à la présentation de nombreux films médicaux.

Après une courte allocution du président, on projette sur l’écran les anciennes et lèa nouvelles méthodes de prises de vues des opérations.

Autrefois, la prise de vues restait toujours défectueuse parce que l’opérateur constituait un élément' dangereux, nuisible à une bonne antisepsie. Il n’en est plus de même à présent.

Cinq films furent successivement présentés. Tout d’abord, l'opération d’une fracture de rotule, puis la trépanation de l’abcès d’un os; toutes deux exécutées par le professeur Bier. Ensuite, une amputation, puis une opération du boyau de l’estomac et celle du torticolis.

La clarté de l’exposition fut très grande dans tous les films.

Les étudiants devant qui de telles bandes sont déroulées, ont l’impression d’assister à une véritable opération. Dans certains cas, notamment dans les petites universités, le procédé Rothe, du nom de l’inventeur, conviendra parfaitement.

Et ainsi se révèle le plus beau rôle du cinématographe, jadis jouet considéré ridicule, aujourd’hui collaborateur précieux de la Science. Maurice WIDY.


16

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Passe-moi fa femme

Jeune oisif, et quelque peu prodigue, Steve Perckins avait toujours dépensé sans compter en attendant l’infaillible et prochain héritage d’un très vieil oncle. Or déception! L’oncle venait de mourir et Steve avait appris qu’il n’entrerait en possession de sa part d’héritage qu’à l’âge de 44 mis, sa tante Sarah devant rester jusque-là sa tutrice.

Pour toucher une part de l’héritage, Steve demande à son ami Percy de lui prêter sa femme et présente cette dernière à la tante Sarah. Malheureusement p>our le jeune homme, la* tante attirée vers sa nouvelle nièce, dépose tout l’argent de l’héritage sous le nom de Madame Steve. Steve est au désespoir. Toute la petite famille s’en va passer quelque temps à la campagne où Steve rencontre Rulth, la jolie fille du major Coleman. Il en devient amoureux.

Que de stratagèmes Steve doit employer pour voir celle qu’il aime et qu’il compte épouser. A quelques temps de là, la tante Sarah qui est venue rejoindre les jeunes gens dans leur propriété, ayant appris la comédie que lui a jouée son neveu, veut lui couper les vivres. « Mais il est trop tard ma pauvre tante, lui dit Steve. Te vais avoir le bonheur de vous présenter ma nouvelle petite femme». Et sous l’œil ahuri d’incompréhension de la tante Sarah, le jeune homme fit venir la jolie fille du major Coleman, son épouse depuis moins d’une heure

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Le Régiment de

Sambre et Meuse . R. Pldf Jette |

Les 100 HP. endiablés

Het Regiment van Samber en Maas

R. Planquette

Grand film sportif en 5 parties avec MIX dans le rôle principal.

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Groofe sportfilm in MIX in de hoofdrol.

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LES 100 HP. ENDIABLES

Sang Viennois .... J. Strauss (Valse)

Passe-moi ta Femme

Vaudeville eu 5 parties interprété par Owen MOORE

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Wienerbloed

J. Strauss

Leen

Blijspel in MOORE.

uw Vsouw

5 deeien vertolkt doer Owen

Jocelyn (berceusej Violon solo: Mr.

E. DINOEMANS.

8. PASSE-MOI TA FEMME

’ocelyn (wiegelied) . . B. Godard

Viool solo: Hr. E. DINOEMANS.

LEEN MIJ UW VROUW

Semaine prochaine le film sensationnel

GABY PRINTEMPS

Grand drame mondain en 7 parties interprété par la célèbre actrice italienne MARIA JACOBIN!

Film' ayant obtenu le lr prix à l’Exposition cinématographique de Turin.

Leen mij uw vrouw

Jong, werkloos en verkwistend wachte Steve Perckins naar de aanstaande erfenis van eenen ouden oom. Teleurstelling. De oom was juist gestorven en Steve vernam dat hij eerst op 44 jarigen ouderdom in het bezit der erfenis zou komen. Zijne tante Sarah zou tot dan zijne voogdes blijven.

Om een gedeelte der erfenis te kunnen trekken, vraagt Steve aan zijnen vriend Percy hem zijne vrouw te leerten, en stelt deze laatste aan zijne tante Sarah voor. Doch ongelukkiglijk voor Steve, plaatst zijne tante, welke door de nieuwe nicht aangetrokken is, al het geld der erfenis op naam van Mevrouw Steve. Hij is ontmoedigd.

Gansch de familie trekt naar den buiten waar Steve Rulth, de schoone dochter van major Coleman ontmoet; en wordt er op verliefd.

Hij moet van alle listen gebruik maken om zijne beminde, welke hij van plan is te huwen te kunnen zien. Eenigen tijd nadien komt tante Sarah hen vervoegen, en vernemende dat Steve haar bedrogen heeft wilt hem zijne geldmiddelen ontnemen. « Maar het is te laat, beste tante, zegt Steve. Ik heb het genoegen u mijn nieuw lief vrouwtje voor te stellen ». En voor de verbaasde tante verscheen de schoone dochter van major Coleman, welke hij over een uur gehuwd had.

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