Programme de 7 à 13 déc. 1934



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#998

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Vri­j­dag * Zater­dag Zon­dag V Lundi AU Jeudi AJ Decem­ber A2rJ

1. Eclair*Jour­nal

Actua­li­tés sonores

2. Revue Musi­cale

3. Petit pois­son devien­dra

grand

docu­men­taire

). Eclair-NIeuws­be­rich­ten

Aktua­li­tei­ten op den klank­film

2. Muzi­kale Revue

3. Kleine vischjes wor­den

groot

doku­mentfüm

3. Les Bleus de la Marine 3. De Rekru­ten van de Vloot

DRA­MA­TIS PER­SONÆ

Lafraise .... Fer­nan­del Le Lieu­te­nant .... Andrex

Plu­mard .... Ouvrard Le Maire Gildes

Le Com­man­dant. Georges Peclet Le Pre­mier Maître . . . E. Del­mont

L’As­pi­rant . . . Phi­lippe Hersent Le Patron du Bar . . . Rol­lin

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FER­NAN­DEL dans LES BLEUES de la MARINE

Lafraise (Fer­nande!) et Plu­mard sont deux mate­lots nou­vel­le­ment embar­qués à Tou­lon, à bord du ((Vic­to­rieux». Les deux «Blues» sont vic­times des farces des anciens du bord et se sont attiré mal­gré eux la ran­cune du pre­mier-maître C.​annelongue.

D'es scènes ultra-comiques se déroulent sur le «(Vic­to­rieux», tan­dis que les accents entraî­nants de la chan­son «Dans la Flotte» reten­tissent à bord.

Entre temps, le pre­mier-maître prend la tête d’une cor­vée qui doit des­cendre à terre pour le ravi­taille­ment. Lafraise et Plu­mard sont parmi les douze hommes dési­gnés.

Une grosse mésa­ven­ture va arri­ver à nos deux « bleus», tan­dis que la colonne tra­verse un quar­tier éloi­gné de Tou­lon, Lafraise et Plu­mard, qui se trouvent en queue de la cor­vée, sont tel­le­ment occu­pés à se dis­pu­ter qu’ils laissent leurs cama­rades tour­ner dans une rue adja­cente et conti­nuent leur che­min tout seuls.

Lorsqu ils s’aper­çoivent de la chose, ils cherchent vai­ne­ment le déta­che­ment dans toutes les rues du voi­si­nage.

Ci’est alors que sur­viennent pour eux une série d’aven­tures déso­pi­lantes. Fina­le­ment, très inquiets des suites de leur ava­tar, ils décident de se conso­ler en ren­dant yisite à la petite amie de Plu­mard, Hor­tense, qui est cui­si­nière chez un doc­teur. Ce der­nier est absent et, comme une femme de chambre de la mai­son est venue îendre visite à Hor­tense, c’est une joyeuse « nouba » à quatre qui com­mence, à l’of­fice. C’est au cours de cette scène que I on entend une java endia­blée «C’est dans la ma-ma... », chan­tée en cœur par les quatre joyeux lurons.

Un peu émé­chés, Lafraise et Plu­mard sont allés visi­ter l’ap­par­te­ment. Ils ont mis

la main sur des pos­tiches que le Doc­teur avait pré­paré pour un « bal de tête ». Ravis de leur farce, ils se collent barbes et mous­taches, revêtent cha­cun une redin­gote tiou­vée dans la pen­de­rie et retournent à la cui­sine où leur entrée fait sen­sa­tion auprès des deux boniches.

Mais voici que le doc­teur sur­vient à l’im­pro­viste. Les deux las­cars doivent fuir pré­ci­pi­tam­ment sous leurs accou­tre­ments.

Ces voici bien penauds sur le trot­toir. Que taire? Ils doivent prendre leur course a toute vitesse, car le pre­mier-maître vient à pas­ser dans la rue à la tête d'une patrouille. Bien que mécon­nais­sables, ils veulent évi­ter le ter­rible Can­ne­longue que leur atti­tude sur­prend fore, boup­çon­neux, il lance la patrouille à la pour­suite des deux com­pa­gnons.

G est une course folle à tra­vers les rues, fina­le­ment, à un pas­sage à niveau, La-iraise et Plu­mard sautent dans un petit tram et «sèment» ainsi leur pour­sui­vants.

Après quelques scènes comiques dans le wagon, le train s arrête dans une petite gare, Car­quei­rolles. Sur le quai, une foule nom­breuse et des offi­ciels: maire, adjoints, offi­ciers, etc..., sont mas­sés. On attend le délé­gué du gou­ver­ne­ment qui doit venir inau­gu­rer une sta­tue dans le pays.

La tenue de Lafraise et de Plu­mard, redin­gote, gibus, ser­viette à la main, est la cause d un for­mi­dable qui­pro­quo; on prend Lafraise pour lie Ministre et Plu­mard pour son secré­taire.

Bon gré, mal gré, les deux las­cars sont entraî­nés dans la foule, peu ras­su­rés, car des otti­ciers du «Vic­to­rieux», parmi les­quels le com­man­dant lui-même, assistent à la fête.

Com­ment tout cela finira-t-il pour les deux mal­heu­reux Lafraise et Plu­mard?

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FER­NAN­DEL in DE REKRU­TEN van de VLOOT

Lafraise (Fer­nan­del) en Plu­mard zijn twee nieu­we­lin­gen aan boord van de «Vic­to­rieux» te Tou­lon. De twee rekru­ten wor­den door de oude­ren voor den gek gehou­den en, zon­der het te willen, halen zij zich den wrok van den kwar­tier­mees­ter Can­ne­longue op den hals.

Hoogst gekke too­nee­len spe­len zich af aan boord van de «Vic­to­rieux», ter­wijl de medes­le­pende tonen van het lied « Op de Vloot » weerk­lin­ken.

Kwar­tier­mees­ter Can­neiongue gaat met twaalf man, waar­bij Lafraise en Plu­mard, aan land om voor­raad op te doen. Lafraise en Plu­mard, de laats­ten van de groep, zijn in zulke hef­tige woor­den­wis­se­ling dat zij hunne kame­ra­den kwijt spe­len. Wan­neer zij hunne mis­sing bemer­ken is het te laat en zij zoe­ken hen tever­geefs.

Nu vol­gen eene reeks vroo­lijke avon­tu­ren. Ten laatste wor­den zij onge­rust voor de gevol­gen van hun uits­tap en, om zich te troos­ten, bes­lui­ten zij een bezoek te bren­gen aan Hor­tense, een vrien­din­netje van Plu­mard, kokin bij een doc­tor. Deze laatste is afwe­zig en daar Hor­tense ook het kamer­meisje op bezoek heeft is het dade­lijk volop feest: er wordt ges­muld, gedron­ken, gedanst en gezon­gen dat het kraakt. Een wei­nig aan­ges­cho­ten, doen Lafraise en Plu­mard de ronde van het apar­te­ment en ont­dek­ken valsche baar­den welke de doc­tor gereed­ge­legd had voor een bal. Opge­to­gen plak­ken zij zich baard en kne­vels op, ste­ken zich in de klee­de­ren van den genee­sheer en kee­ren terug tot de twee mei­den in de keu­ken.

De doc­tor komt onver­wachts tehuis en de twee vrien­den moe­ten in hunne ver-klee­ding vluch­ten. Nu staan zij gansch bedrem­meld op straat. Wat te doen? Zij

moe­ten ove­rhaast vluch­ten, want de kwar­tier­mees­ter is in aan­tocht met een nach­tronde. Hoe­wel onken­baar, willen zij den ver­schrik­ke­lij­ken Can­ne­longue ver­mi­j­den welke, door hunne han­del­wi­jze wan­trou­wig gewor­den, hen door zijne man­nen doet ach­ter­vol­gen. Het is een dolle vlucht door de stra­ten. Ein­de­lijk geluk­ken Lafraise en Plu­mard erin in een trein te sprin­gen en te onts­nap­pen.

Na eenige komische toon­ge­len in de wagon, stopt de trein te Car­quei­rolles. Op de kade wacht eene groote menigte: de bur­ge­mees­ter, adjunk­ten, offi­cie­ren, enz. Men ver­wacht den afge­vaar­digde van het gou­ver­ne­ment welke een stand­beeld moet komen inhul­di­gen.

De ver­schi­j­ning van Lafraise en Plu­mard geeft aan­lei­ding tot eene kod­dige ver­gis­sing: men neemt Lafraise voor den Minis­ter en Plu­mard voor zijn secre­ta­ris. Willen of niet, de twee vrien­den wor­den mede­ge­no­men: zij zijn ech­ter niet erg gerust, want ook offi­cie­ren van de « Vic­to­rieux » waa­ron­der de bevel­heb­ber, nemen deel aan het feest.

Dje inhul­di­ging heeft plaats, onbes­chri­j­fe­lijk, want Lafraise moet eene rede­voe­ring uits­pre­ken, het­geen niet zon­der ver­ma­ke­lijke inci­den­ten gebeurt.

D'an het feest­maal op het gemeen­te­huis. Hoogst gekke too­nee­len spe­len er zich af.

Mid­den van het feest­maal ont­vangt de bur­ge­mees­ter een tele­gram waa­rin de ver­te­gen­woor­di­ger van het gou­ver­ne­ment zich veront­schul­digt niet te kun­nen komen. Geen twi­j­fel meer, de twee man­nen zijn bedrie­gers.

Hoe dit alles ein­digt voor de onge­luk-kigen Lafraise en Plu­mard?


LE CINEMA ET LA MUSIQUE

M, JACQUES 1BERT

Excel­sior, qui ins­crit chaque matin, en tête de ses colonnes, une maxime ou une pen­sée judi­cieu­se­ment choi­sie, rap­pe­lait der­niè­re­ment à ses lec­teurs iras­cibles -— s il s en trouve -— que « la colère com­mence par la folie et finit par le repen­tir ».

Un pour­rait en dire autant de la com­po­si­tion musi­cale d un film.

Au début, cela tient du ver­tige et de la panique. Après une série d appels télé­pho­niques, de ren­dez-vous contra­dic­toire, d allées et venues de toutes sortes pen­dant les­quels on se garde jalou­se­ment de vous entre­te­nir du scé­na­rio ou du décou­page — on est mis brus­que­ment en pré­sence de bouts d’image, de sons, de bruits qu il faut métrer, minu­ter à une allure de record.

On rentre chez soi, on vous rap­pelle au télé­phone. Un vous apprend que les images que 1 on vous a pré­sen­tées ne sont pas celles avec les­quelles on enre­gis­trera, qu’il faut recom­men­cer un nou­veau métrage et que la musique n est plus syn­chrone.

hix­té­nué, angoissé, on s’en­dort, le métro­nome d’une main, la montre dans l’autre... Un vous réveille pour vous deman­der d écrire une chan­son dont on n’a pas encore les paroles, mais qu’il faut avoir fini le len­de­main. Et on vous parle, comme d’une chose toute natu­relle, d'écrire en qua­rante-huit heures la valeur d’un mou­ve­ment de sym­pho­nie.

Et — cette atmo­sphère fié­vreuse n’est d ailleurs pas sans charme — quand, hale­tant, essouf­flé mais heu­reux tout de même à l idée d’en­tendre la réa­li­sa­tion de son petit tra­vail, on se rend compte qu’on a « collé « sur votre musique un beau

« bruit de fond » pour faire « vrai », ce qui la rend com­plè­te­ment inin­tel­li­gible.

Un est par­tagé entre le désir d étran­gler le pro­du­cer ou de se cas­ser la tète contre la camera... et on se dit: « Un ne my pren­dra plus. »

A la pro­chaine occa­sion, on est repris... C est que cette mer­veilleuse machine à créer des images, du son, des illu­sions, a un irré­sis­tible pou­voir de séduc­tion. Ut puis on espère tou­jours que 1 occa­sion sui­vante sera la bonne... que 1 on s aper­ce­vra — entin — que le rôle du musi­cien à 1 écran doit être d une plus déci­sive impor­tance.

Le com­po­si­teur peut uti­le­ment col­la­bo­rer avec le met­teur en scène au décou­page musi­cal, il peut don­ner de pré­cieuses indi­ca­tions à l’opé­ra­teur pen­dant le « mixage » et au mon­teur pen­dant réta­blis­se­ment de la bande sonore, enfin il peut — sans être taxé d’ori­gi­nal — faire œuvre de musi­cien.

La musique doit ser­vir 1 image; peut-être un jour l’image, à son tour, ser­vira-t-elle la musique.

D’ailleurs, on semble s’in­té­res­ser de plus en plus à l’adap­ta­tion de la musique à l’écran. N’a-t-on pas réussi par­fai­te­ment celle de Paci­fic? N’en­ten­drons-nous pas bien­tôt celle de Cibou­lette? On m’a demandé éga­le­ment de ten­ter l’ex­pé­rience avec Escales: j’avoue que le pro­jet m’a infi­ni­ment séduit.

Le public qui va au cinéma écoute la musique avec l’œil. L’image peut l’ai­der à com­prendre la musique et — qui sait? — peut-être à l’ai­mer.

Le cinéma est un art qui offre de mer­veilleuses pos­si­bi­li­tés. S’il ne les tient pas tou­jours, ce n’est pas la faute de ceux qui l’aiment, mais sou­vent de ceux qui l'ex­ploitent. (A suivre.)

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Georges et Geor­gette

C ’est une réa­li­sa­tion Rein­hold Schun-zel, qui écri­vit lui-même son scé­na­rio. C’est assez dire que ce film, au titre char­mant: « Georges et Geor­gette » lut doté, à son ber­ceau, de tous les dons que la Fée de l’Ecran puisse dis­pen­ser à ses élus. La tech­nique — est-il néces­saire de le consta­ter, lors­qu'il s’agit d’une pro­duc­tion A. C. Ei.? — est supé­rieure, et les pho­tos comme les décou­pages sont dé véri­tables modèles du genre. Il y a, en outre, des décors sug­ges­tifs et remar­quables de A,rent et Gun­ther, et les prises de vues, comme les prises de son, ne laissent rien à dési­rer.

Four la col­la­bo­ra­tion fran­çaise, R. Le Bon prêta son concours, et la super­vi­sion a été assu­rée par Raoul Plo­quin.

Enfin, une dis­tri­bu­tion de tout pre­mier ordre assure à la pré­sen­ta­tion une vie ardente, une vérité et un souci du moindre détail, qui contri­bue­ront, sans nul doute, pour une grosse part de sa réus­site. Meg Lemon­nier, la belle et spi­ri­tuelle comé­dienne, figure au pre­mier rang d’un lot de vedettes choyées. A ses côtés Jenny Bur­noy, Pau­lette Dubost rem­plissent avec en-tram et conscience leurs rôles res­pec­tifs, tan­dis que F éiix Gudart, Charles Redge et 1 amu­sant Carette, outre Wohl­bruck, assurent à la par­tie mas­cu­line de l inter­pré-tation, une tenue supé­rieure, et de la plus par­faite homo­gé­néité.

Les chan­sons du film sont, à coup sûr, des «schla­gers » de la meilleure veine. Signa­lons une valse radieuse: « Sans me com­prendre», « Ah J Par­tons tous les deux pour Madrid », une fan­tai­sie aussi colo­rée qu’en­dia­blée, dans un rythme évo­ca­teur, tan­dis que « Ln jour, à votre porte... » est d’un joli,,sen­ti­ment.

Georges donc se croit un des meilleurs acteurs de l’époque. Il est, mal­heu­reu­se­ment, seul de son avis. Et ne par­vient pas à décro­cher le moindre enga­ge­ment. Il en va de même pour Suzanne, jolie, blonde, que le désir de mon­ter sur les planches tour­mente, mais qui voit se fer­mer à son nez toutes les portes d’agences artis­tiques. C’est devant une de celles-ci que les deux « as » mécon­nus se ren­contrent. Ils asso­cie­ront leur mal­chance.

L’écran vous dira la suite.

Tout est donc bien, qui finit bien.

ROLAND.

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GEORGES en GEOR­GETTE

DE VER­RAS­SING VAN DIT SEI­ZOEN

Het komt vaak voor, dat hoog­ges­pan­nen ver­wach­tin­gen, juist omdat men op iets bij­zon­ders hoopte, fa-likant den bodem wor­den inges­la­gen. Omge­keerd is dit min­der het geval. Dat een ver­wach­ting wordt over­trof­fen komt zeer zel­den voor en zulk een feit dient ver­meld te wor­den. Men bewi­jst de fil­min­dus­trie vaak een slech­ten dienst door een film te loven die het niet waard is, omdat daar­door de wer­ke­lijk ver­diende lef voor andere film­wer­ken in waarde ver­min­dert. Dteze film kan ech­ter niet genoeg geroemd wor­den. Mieg Lemon­nier doet zich in deze film van een geheel nieuwe zijde ken­nen en heeft als « Meneer Geor­gette » een nieu­wen tijd inge­luid voor haar talent. Mlen mag gerust zeg­gen, dat ze in deze film ieder die haar zal zien betoo­vert door haar onge­kuns­teld van vroo­lij­kheid over­brui­send spel.

Het « Alge­meen Han­dels­blad » bes­preekt ver­schil­lende zoo juist ver­sche­nen films en schri­jft over « Georges en Geor­gette »:

« E.​en film welke men zal appre­ciee­ren. Gere­gis­seerd door den veel­zi­j­di­gen Rein-hold Schün­zel, die, jam­mer genoeg, zelf bijna niet meer op het doek te zien is, maar als regis­seur zijn spo­ren meer dan ver­diend heeft.

Schün­zel weet, gelijk Cha­plin, altijd humor en tra­giek tege­no­ver elkaar te stel­len, hij mijdt al te goed­koope vroo­lij­kheid, en wordt toch ook nooit zwaar - op - de -handsch. In « Georges en Geor­gette » wordt een thema behan­deld dat hem pre-

cies ligt, want Georges, ges­peeld door Carette, is een mis­lukte too­neels­pe­ler, die zich, gelijk alle mis­lukte too­neels­pe­lers, een mis­kend genie waant. Geor­gette bes­taat niet, althans voor­loo­pig niet; Georges imi­teert een zan­geres, Georges laat hoo­ren hoe Geor­gette zingt, en hij doet dit tegen tien mark per avond in variété s, waar kunst­schut­ters mira­ke­len doen met hun geweer, en clowns gan­zen laten dan­sen. Als Georges op een avond schor is, helpt een, col­lega hem uit den brand, en die col­lega, die als « Geor­gette » optreedt, is Meg Lemon­nier. Als Meg haar liedjes heeft gezon­gen, komt Carette, als Meg ver­momd, voor het voet­licht en neemt zijn pruik af: Geor­gette is Georges. Mleg is Carette. In dien waan wordt het publiek gebracht, zooals zij die de film zien, in den waan wor­den gebracht, dat die twee artis­ten wel­dra twee gelie­ven zul­len wor­den, maar dat is niets voor Schün­zel. Hij laat Mieg weg­ka­pen door een ele­gan­ten heer, niets meer en niets min­der, en hij laat ver­vol­gens Carette op eigen bee­nen staan, en even mooi «An einem Tag im Früh­ling » zin­gen als Meg het doet. »

De geheele bui­ten­landsche pers is enthou­siast en verk­laart ron­duit in jaren een der­ge­lijke, gees­tige, onde­rhou­dende en mees­lee­pende film niet gezien te heb­ben. Dit is nu een film, waar­van de ver­wach­tin­gen nog zoo hoog ges­pan­nen kun­nen zijn, ze zal deze steeds over­tref­fen.

De A. C. E. heeft met de film «Georges en Geor­gette» haar roem voor de zoo­veel-ste maal opnieuw geves­tigd.

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Accom­pa­gner la pro­jec­tion

Lidée d’ac­com­pa­gner la pro­jec­tion d’un film avec de la musique ou des paroles, n’est pas nou­velle.

En 1892, un Fran­çais pré­sen­tait au public une lan­terne magique dont les vues se suc­cé­daient sui­vant le rythme déter­miné par la musique d'un pho­no­graphe à rou­leau.

Trente-cinq ans plus tard, on voyait appa­raître, défi­ni­ti­ve­ment au point, la plus extra­or­di­naire inven­tion du siècle: le son imprimé sur de la pel­li­cule ciné­ma­to­gra­phique.

Four faire un film par­lant, nous trou­vons dans le stu­dio deux appa­reils essen­tiels: l’ap­pa­reil de prises de vues, qui enre­gistre les images, et l’ap­pa­reil du son, qui enre­gistre la parole, la musique et les bruits.

Ces deux appa­reils, celui de l image et celui du son, sont char­gés avec de la pel­li­cule d’ap­pa­rence iden­tique; ce n’est que l’émul­sion chi­mique qui recouvre cette pel­li­cule qui dif­fère pour le son et pour l’image.

T oute­fois, le but de cette pel­li­cule est le même: l’une devra pho­to­gra­phier l’image, l’autre devra pho­to­gra­phier la parole.

LA CABINE.

Les mul­tiples et déli­cats organes qui com­posent l’en­semble des appa­reils du son sont dis­po­sés et fixés à l’in­té­rieur d’une mai­son­nette qui, vue de l’ex­té­rieur, res­semble à une grande cabine de bain soi­gneu­se­ment cal­feu­trée.

LE CLA­PET.

Agile comme une gazelle, un assis­tant

îlm n est pas cliose nou­velle

muni d’un cla­pet ouvre et referme vio­lem­ment devant l’ob­jec­tif ces deux plan­chettes reliées par une char­nière. Le micro­phone enre­gistre ce bruit sec qui se pho­to­gra­phie dans la cabine de son, tan­dis que l’ap­pa­reil de prises de vues pho­to­gra­phie simul­ta­né­ment les mou­ve­ments suc­ces­sifs de la fer­me­ture du cla­pet. L’image sur laquelle le cla­pet est abso­lu­ment fermé cor­res­pond mathé­ma­ti­que­ment à l’image qui a pho­to­gra­phié le bruit sec sur la pel­li­cule de son... Et ainsi on pourra ulté­rieu­re­ment repé­rer, à une image près, sur les deux bandes, la pre­mière vibra­tion des paroles avec le pre­mier mou­ve­ment des lèvres.

Le moment est venu de péné­trer dans la cabine de son.

Capi­ton­née inté­rieu­re­ment, nous aper­ce­vons dans cette cabine des cadrans lumi­neux, des aiguilles oscil­lantes, un gal­va­no­mètre inquié­tant, des bobines silen­cieuses, des manettes den­te­lées, des cylindres de tôle noire, enfin un haut-par­leur, sem­blable à ceux des postes de

T. S. F., qui nous per­met d’en­tendre à l’in­té­rieur de la cabine la scène qui se joue.

TECH­NIQUE.

Le faible ron­ron­ne­ment d’un moteur élec­trique attire notre atten­tion.

Ce moteur, qui est en absolu syn­chro­nisme avec l’ap­pa­reil de prises de vues, entraîne les den­te­lures de la pel­li­cule sur laquelle le son s’im­pres­sionne en ce moment.

La quasi-obs­cu­rité dans laquelle nous sommes nous per­met de dis­tin­guer, fixé


sur une tablette, un pro­jec­teur minia­ture qui laisse fil­trer un petit rayon lumi­neux large d’en­vi­ron 2 mil­li­mètres.

Ce rayon lumi­neux, d’une forte inten­sité, subit les influences magné­tiques cap­tées et trans­mises par le micro­phone... et pro­jette ses oscil­la­tions sur la pel­li­cule vierge du son qui se déroule devant lui.

Lorsque les acteurs qui sont pla­cés sous le micro­phone ne parlent pas, c’est-à-dire lors­qu’il y a silence, ce micro­phone ne trans­met aucune vibra­tion et natu­rel­le­ment le jet lumi­neux du pro­jec­teur minia­ture de la cabine de son reste immo­bile... Mais lorsque ces acteurs se remettent à par­ler, chaque syl­labe, chaque lettre pro­non­cée, chaque souffle exhalé pro­voque un léger sou­bre­saut de ce jet lumi­neux dont l’os­cil­la­tion est simul­ta­né­ment pho­to­gra­phiée sur la pel­li­cule.

Cette pel­li­cule se dérou­lant devant le jet lumi­neux à une vitesse de Om. 50 à la seconde, il est facile de conce­voir qu’un mot qui demande deux secondes pour être pro­noncé demande un mètre de pel­li­cule pour être pho­to­gra­phié.

L’en­re­gis­tre­ment du son n'est donc pas autre chose que la pho­to­gra­phie des mots.

APRES L'EN­RE­GIS­TRE­MENT,

Lors­qu’on exa­mine de près la pel­li­cule du son, déjà impres­sion­née, on remarque que la pho­to­gra­phie des syl­labes emprunte des formes très dif­fé­rentes.

Si les sons émis devant le micro­phone étaient doux et timides, la pho­to­gra­phie de la voix révèle des courbes arron­dies, mais si la voix fut aiguë ou sévère les oscil­la­tions du jet lumi­neux furent sac­ca­dées et la pho­to­gra­phie de ces syl­labes

imprima sur la pel­li­cule des angles cas­sés ou des pointes fines comme des aiguilles.

PRO­JEC­TION.

Nous sommes main­te­nant ins­tal­lés dans une salle de cinéma.

La sa'lle devient obs­cure. Nous allons voir l image s.​ur l’écran, mais com­ment allons-nous entendre les paroles?

C’est très simple! Pour com­prendre le sys­tème de la pro­jec­tion du film sonore, il suf­fit de retour­ner men­ta­le­ment le pro­blème de l'en­re­gis­tre­ment.

Les 3 mil­li­mètres de la par­tie gauche de la pel­li­cule sur laquelle le son est pho­to­gra­phié, passent devant un nou­veau pro­jec­teur minia­ture, appelé « cel­lule pho­to­élec­trique ».

La pho­to­gra­phie des courbes et des angles qui passe devant cette cel­lule pho­to­élec­trique pro­voque une oscil­la­tion du jet lumi­neux.

Fai­sant ainsi le cir­cuit inverse de celui que nous avons observé au moment de l’en­re­gis­tre­ment, les oscil­la­tions de ce jet lumi­neux déter­minent un cou­rant qui se trans­forme pour abou­tir au haut-par­leur ins­tallé dans la salle.

Pour nous, le haut-par­leur de la salle a rem­placé le micro­phone du stu­dio et nous enten­dons la scène du banc de pierre__ comme si nous étions au théâtre!

Mieux qu'au théâtre... car la voix de nos acteurs est ampli­fiée et au der­nier rang des fau­teuils on entend aussi bien que si l’on est assis devant l’an­cienne fosse de l’or­chestre défunt qui ber­çait le film muet de ses har­mo­nies imi­ta­tives.


La mai­son qui ins­pire confiance

HOMMES -JEUNES GENS - ENFANTS

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