Source: FelixArchief no. 1968#943
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Lundi t\n Jeudi novembre
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November
1*33
1. Eclair-Journal
Actualités sonores
2. Le Dernier des Preux
Comédie interprétée par
NOËL
1. Eclair-Nieuwsberichten
Aktualiteiten op den klankfilm
2. De Laatste der Ridders
Tooneelspel vertolkt door
NOËL
Disques PÆFtLiOJPHONE! - Grammofoonplaten
TOUT POUR
DANSE HONGROISE No 1 (Brahms) VALSE EN DO BÉM, No 2 (Chopin)
BRONISLAW HUBERMANN
Les chansons du film L'AMOUR” sont enregistrées surdisque B 17177
4. TOUT POUR L’AMOUR
réalisation
4. ALLES VOOR DE LIEFDE
door
Joé MAY
DRAMATIS PERSONS
Gatti
Charlie
La Tante . . Bettv Daussmond
La Père. Lixie . Baron Kleeberg . . . Maître d’Hôtel . . . . . . Charles Dechamps
. . . Charles Fallot
Une dame à Monbijou . . . Colette Darfeuil
Théo de la Comédie-Française
KERCKHOVES HOEDEN
DE BESTE
DAMBRUGGE8TRAAT, 10
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TOUT POUR V AMOUR
Le baron Kleeberg, directeur de l’Opéra de Vienne, est fort amoureux de Lixie, la fille du conseiller Hausner, mais la jeune fille aime un jeune pianiste sans avenir, Théo Bruckner, et le baron en est pour ses frais. Théo postule pour une place de troisième chef d’orchestre à 1 Opéra. Lixie l’accompagne dans ses dé marches et rencontre le célèbre ténor Gatti, qui doit chanter à l’Opéra de Vienne pour une soirée de gala. Le ténor a remarqué Lixie, qu’il prend pour une figurante et lui fait des propositions que la jeune fille refuse. Théo n’est pas engagé, il lui faudrait une recommandation. Lixie songe aux propositions du ténor et se décide à lui demander une aide, en tout bien tout honneur, naturellement. Elle se fait passer pour la sœur de Théo. Gatti l’invite à dîner, oubliant complètement une conférence qu’il doit faire par T. S. F. Heureusement son secrétaire Charlie sauve la situation en prenant sa place devant le micro. Au dîner le ténor se rend compte que ce n’est pas pour sor frère que plaide Lixie et, très vexé d’avoir été joué par la jeune fille, lui donne quand même la recommandation. Mais Lixie a été conquise par la voix du ténor, elle déchire la recommandation et s'en va, furieuse d’avoir été prise à son propre jeu. Après le départ de Lixie, Gatti retrouve les morceaux de sa carte, il comprend que la jeune fille n’a pas voulu se moquer de lui, il n’a plus qu’une idée, la revoir, mais il ne connaît
ni son nom, ni son adresse. Pour la retrouver, il fait paraître une annonce ainsi conçue:
«La dame qui était avec moi le... octobre au restaurant Monbijou fera certainement quelque chose pour une œuvre de bienfaisance. Je suis disposé à donner un concert, à condition que la dame soit présente, pour recevoir de mes mains la recette entière dont elle disposera. Répondre R. Gatti.»
Lixie ne peut refuser d’accomplir une bonne œuvre, elle répond par la même voie que la représentation aura lieu à la plus belle piscine de la ville. Le soir du concert, les places sont prises d'assaut. A l’issue du spectacle, Lixie monte sur la scène pour prendre l’enveloppe des mains de Gatti, puis elle explique au public que l’annonce n’était qu’un stratagème de publicité, que Gatti ne pouvait pas être avec elle à Mbnbijou, puisqu’il faisait une conférence par T. S. F. le même soir. Ainsi l’honneur est sauf. Lixie se retourne ensuite vers Gatti et lui présente le baron Kleeberg comme étant son fiancé.
Gatti comprend que le dépit seul a fait agir ainsi Lixie. Le jour du mariage arrive. Gatti chante à l’église. La jeune fille en entendant cette voix aimée, n’a pa* le courage de lier sa vie à celle de Kleeberg. Rile répond « non » au prêtre qui lui demande si elle consent à prendre pour mari le baron et, toute heureuse, se sauve avec Gatti.
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ALLES voor de LIEFDE
Baron Kleeberg, bestuurder van de Opera, te Weenen, is verliefd op Lixie, dochter van raadsheer Hausner, maar het jonge meisje denkt Theo Bruckner te beminnen, een jeugdige pianist zonder toekomst. Theo dingt naar de plaats van 3e orkestmeester in de Opera. Lixie steunt hem in zijn pogingen en ontmoet den beroemden tenor Gatti, die op een gala-avond moet zingen. De tenor heeft Lixie opgemerkt, neemt haar voor eene figurante en doet haar voorstellen die het jonge meisje verstoot.
Theo wordt niet aangenomen, hij zou een aanbeveling moeten hebben. Lixie denkt aan de voorstellen van den tenor en besluit hem ter hulp te roepen, in alle eer en deugd natuurlijk. Zij doet zich doorgaan voor de zuster van Theo.
Gatti noodigt haar uit op een diner en vergeet eene voordracht welke hij moet houden voor de radio. Gelukkig redt zijn secretaris Charlie den toestand en neemt zijn plaats in voor de micro.
Aan het diner ondervindt de tenor dat Lixie niet voor haar broeder pleit en alhoewel woedend door het jonge meisje beetgenomen te zijn geeft hij haar toch de aanbeveling. Maar Lixie wordt overwonnen door de stem van den tenor, zij verscheurt de aanbeveling en gaat weg ten zeerste verstoord door haar eigen spel beetgenomen te zijn.
Na Lixie’s vertrek vindt Gatti de stukken zijner kaart, hij begrijpt dat het jonge meisje niet met hem wilde »potten en
heeft slechts één wensch: haar terugzien. Maar hij kent noch haar naam, noch haar adres. Om haar terug te vinden laat hij volgende aankondiging verschijnen:
« De dame welke op ... Oktober met mij in het restaurant Montbijou was, zal zeker wel iets willen doen voor een goed werk. Ik ben bereid een concert te geven op voorwaarde dat de dame tegenwoordig zij om uit mijn handen de gansche opbrengst te ontvangen, waarover zij dan kan beschikken. Antwoorden: R. Gatti.»
Lixie kan niet weigeren een goede daad te volbrengen en antwoordt langs den zelfden weg dat het concert zal plaats hebben in de schoonste zweminrichting der Stad.
De plaatsen worden stormenderhand ingenomen. Na het einde der voorstelling gaat Lixie op het tooneel om het omslag uit de handen van Gatti in ontvangst té nemen. Dan vertelt zij aan het publiek dat de aankondiging slechts een list was voor publiciteit, dat Gatti niet met haar in Monbijou kon geweest zijn, daar hij dien avond een voordracht voor de radio gaf.
Zoo is de eer gered. Lixie gaat dan tot Gatti en stelt hem Baron Kleeberg voor alszijnde haar verloofde.
Gatti begrijpt dat enkel liefdesmart Lixie zoo doet handelen. De dag van haar huwelijk zingt Gatti in de kérk. Bij het hooren der geliefde stem heeft Lixie den moed niet haar leven aan dit van Kleeberg te verbinden. Zij antwoordt « neen » op de vraag van den priester en gansch gelukkig ontvlucht zij met Gatti.
Le cl
ernier
des P
reux
De Laatste der Ridd
Deux figurants, un jeune homme et une jeune fille sont engagés pour paraître dans un film intitulé « Le
dernier des Preux », le jeune homme revêt une lourde armure du moyen âge. Or cette armure est authentique et de grande valeur, Un des directeurs passant par là aperçoit l’armure. Il veut faire désarmer, si l’on peut dire, le figurant, mais impossible, c’est une armure à secret. Le pauvre malheureux, accompagné d’un des régisseurs et de la jeune fille, est obligé d’aller trouver le conservateur du musée de Cluny. Pour comble de malheur le conservateur du musée est en vacances.
Le régisseur excédé plaque le malheureux et lui retient son cachet pour le prix de l’armure. Notre « preux » est obligé de sortir ainsi affublé, il emmène la jeune fille chez lui en tout bien tout honneur, et pour cause. Heureusement, l'oncle du jeune homme est un connaisseur en antiquités. 11 délivre le figurant occasionnel et lui apprend la valeur de son armure. Ainsi le jeune homme a fait fortune.
DISQUES
Twee figuranten, een jongen en een meisje, moeten optreden in een film «De Laatste der Ridders».
De jongeling trekt een zwaar harnas aan uit de middeleeuwen. Dit harnas is authentiek en van groote waarde. Een der bestuurders merkt dit op en vraagt den figurant zich te ontkleeden; maar onmogelijk, het is een harnas met geheim slot. De ongelukkige is verplicht naar den Conservator van het Museum van Cluny te gaan, vergezeld van een der spelleiders en het jonge meisje. Tot overmaat van ramp is de conservator op reis.
Tot het uiterste gedreven laat de spelleider den sukkelaar achter en geeft hem het harnas in betaling van zijn loon. Onze ridder is verplicht zoo aangetakeld uit te gaan en neemt het meisje mede naar huis, in alle eer en deugd natuurlijk.
Gelukkig is de oom van den jongeling een kenner van oudheden. Hij verlost den gelegenheidsfigurant en zegt hem de waarde van zijn harnas. Zoo heeft deze fortuin gemaakt.
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DANS UNE PRODUCTION MAX PFEIFFER DE LA Ufa
LES BEAUX JOURS
MISE EN SCÈNE: JOHANNES MEYER
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Cette magnifique production Max Pfeiffer plaît par ses qualités d’animation et l’émotion humaine qui se dégage du sujet traité. 11 s’agit d’un grand film d’aventures autour d’une affaire de vol. Cette intrigue palpitante se déroule dans le cadre féerique et varié de Paris, de la côte basque et d’Espagne. C’est dire que le côté pittoresque a été soigné et que les vues de plein air constituent, à côté du sujet attachant, un précieux documentaire.
La mise en scène de Johannes Meyer est du meilleur style, et met en valeur les diverses phases du scénario, très vivant, de Peter Frank, avec une adresse constamment attentive et un souci constant de l’optique du cinéma.
La musique expressive et colorée d’Ernst Erich Buder et de Hans Otto Borgmann ajoute à l’impression d’ensemble une nouvelle note d’art du meilleur aloi, et les lyrics de Raoul Ploquin sont de la meilleure veine.
Les dialogues français sont d’André Beucler, à qui fut confié la direction de la version en cette langue.
On a trop tendance à conférer l’auréole romantique aux aventuriers, qui savent d’ingénieux tours pour rouler les victimes. Et l’on oublie trop volontiers qu’ils sont des criminels, tout autant que ceux de la basse pègre, et que le vernis d’élégance, dont ils savent parfois se parer, cache une âme démoniaque, vouée au mal, et dont tout sens moral est absent. Et la police, elle, sait bien à quel point cette vie, en apparence fastueuse et insouciante, est un calvaire qui oblige l’aventurier traqué, à courir de S
BRIGITTE HELM et JEAN GABI N
DANS UNE PRODUCTION MAX PFEIFFER DE LA UFA
MISE EN SCÈNE: JOHANNES MEYER
Dialogues et direction de la version française: ANDRÉ BEUCLER _ lyrics; R&QUL PLOQUIN
AVEC HENRY BOSC, H EN RI VILBERT, LUCIEN DAVLE MM ET THOMY BOURDELLE ET CARETTS MM
ville en ville, de palace en palace, avec sans cesse l’épée de Damoclès suspendue sur la tête, la menace des menottes, qui l’attendent presque toujours au bout du voyage.
« Adieu les Beaux Jours » nous montre un couple de ces aventuriers, mais tels qu’ils sont, prosaïques, un peu vulgaires, sans superbe ni fausse sentimentalité, et nous fait assister à la lutte que mène contre eux, ceux qui sont chargés de protéger les honnêtes gens. Elle se fait aimer par un jeune ingénieur, qui voyage à l’étranger pour la première fois et
qui lui servira pour déjouer la surveillance de la prolice et des douaniers.
Pourtant, devant cet amour pur, son cœur s’amollit. Elle s’éprend à son tour de sa victime et rêve de refaire sa vie, honnêtement, aux côtés du jeune ingénieur. 11 est trop tard, cependant. Après une poursuite émouvante, la police internationale triomphera.
La belle aventurière expie, et l’amour rédempteur sera foulé aux pieds. Les « beaux jours d’Aranjuez » auront fait de l’adolescent, un homme armé pour la vie.
Les rôles principaux de cette bande remarquable sont confiés à Brigitte Helm et Jean Gabin, qu’il sera bien inutile de présenter plus longuement à nos lecteurs. Avec ces vedettes de marque — et leur petite cinq chevaux, nous faisons un beau voyage, en même temps qu’une excursion dans la haute pègre — et qu’une exploration dans le cœur humain.
Une fois de plus, Brigitte Helm trouve ici l’occasion de déployer ses perversions tentatrices, l’èn-sorcellement de son « sex-appeal » de « vamp » renommée. On peut dire que sa beauté radieuse ne rayonna jamais avec plus de fulgurant éclat, et que les raffinements de son jeu si subtil sont un des principaux attraits de ce film. i
Jean Gabin est, à son ordinaire, élégant et tendre, de cette enveloppante tendresse qui va droit au cœur des spectatrices.
Autour de ces « as » gravitent, non sans talent, Henry Bosc, Henry Vilbert, Lucien Dayle, Carettè, Mireille Ballin et Thorny Bourdelle, Une distribution superbe, en vérité. Roi AND.
L'AMI FRITZ
Pour les impénitents amateurs de théâtre, la rustique idylle alsacienne d’Erckmann-Chatrian évoque l’irrésistible souvenir de Got et de Mlle Reichenberg.
JIs avaient si bien marqué de leur personnalité propre la figure biblique du vieux Reb et celle, si fraîche et si séduisante, de Suzel!
Peu de romans semblaient devoir moins qqe cette comédie régionale, sans action, presque sans intrigue, appeler l’adaptation cinématographique.
C’était compter sans le miracle du décor, accessoire à la scène, mais de capitale importance à l’écran.
Jacques de Baroncelli, avec un sens très net de l’unique supériorité dont puisse se prévaloir l’écran sur la scène, s’est bien gardé des piteuses reconstitutions de studio, auxquelles le public ne se trompe plus, mais est allé prendre, en Alsace même, une petite ville pittoresque par le site qui l’encadre, par ses maisons aux pignons à traverses de bois et où les cigognes assoient leur nid sur les toitures.
Il nous fait presque respirer aussi l’air de ces campagnes ensoleillées, qu’arrosent de calmes petites rivières et où les prés, dans leur herbe haute, laissent croître, sauvages, toutes les fleurs du printemps.
Ici, ce n’est plus sous un arbre au feuillage articifiel que s’ébaucheront les naissantes amours de Suzel et de Fritz, mais sous un cerisier tout chargé de ses fruits.
Ce n’est plus une églogue dans un verger de toile peinte, mais un coin de nature saisi dans son atmosphère. C’est bien la
campagne, la vraie, et qu’on retrouvera dans la ferme comme dans les autres extérieurs choisis par le metteur en scène avec l’artiste souci de la montrer telle qu elle fut, cette Alsace où les bons vivants së juraient, entre deux chopes, de ne jamais sacrifier à une femme les délices de leur vie de garçon.
Kobus, cet épicurien dont b égoïsme finira par abdiquer devant le charme d’une petite âme naïve — elle est fort joliment tournée, du reste, cette petite âme, en la personne de Simone Bourday, — a pour interprète Lucien Dubocq, qui n’est guère plus paysan que Suzel n’est paysanne, mais qui a la belle assurance du propriétaire foncier, comme elle a la mignonne allure d’une villageoise de Trianon.
Tout à fait supérieur est Gaston Lamy, sous le tricorne haut du vieux David Sichel. De la conversation nocturne, à propos de Kobus, entre le rabbin et sa femme, il fait un petit chef-d’œuvre de malicieuse finesse.
Madeleine Guitty, beaucoup plus véritablement comédienne que dans ses rôles comiques, est excellente sous la coiffe d’une servante de vieux garçon.
Puis il y a la fête du pays, la danse sous les ormeaux, tout cela d’une couleur si vraiment locale qu’on croirait vivre le roman que tout le monde a lu.
Comme prélude à la présentation, l’on avait entendu Mme Germaine Ego, son orchestre, qu elle dirige avec une crânerie entraînante, et le baryton-martin Jacques Piergyl, à la voix souple et bien posée.
Us ont l’un et l’autre partagé le succès j légitime de Lu Ami Fritz ». j
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Le rôle du metteur en scène.
On peut manifester quelque étonnement _de voir méconnaître en France, depuis que la parole a été donnée au cinéma, le rôle du metteur en scène. Une confusion regrettable s établit dans les esprits, — à l’aide de campagnes plus ou moins désintéressées, menées avec une adresse perfide, — entre les mauvais et les bons ouvriers de l’écran, entre ceux qui savent voir, diriger, animer et ceux qui opèrent au hasard, ignorant tout d’un métier artistique, délicat et difficile. Les uns comme les autres sont déclarés inaptes et indésirables, de même que les artistes dont nous avons décrit brièvement, l’autre semaine, la triste situation.
Le film parlé, asservi dès sa naissance, faute de scénari conçus, bâtis, écrits pour lui, à l’adaptation ou plutôt à la copie mot à mot, en photographies animées, des pièces à succès, a favorisé certains projets { sur lesquels il sera permis un jour de révé-I 1er des choses bien curieuses et certaines } audaces étranges.
Toujours est-il que, de plus en plus, le théâtres envahit l’écran, tout en le déclarant méprisable, et qu’il devient commun d'entendre dire que, pour faire un bon metteur en scène de film il suffit de vouloir le devenir, sans préparation autre, et pour employer une formule courante, «sans connaissances spéciales». Dir plateau à l’atelier de prises de vues, il n y a, paraît-il, qu’un tout petit pas à franchir, allègrement, en traînant derrière soi, matériel et interprètes. Les projecteurs une fois allumés, les décors — presque semblables — mis en place, on tourne sans se préoccuper outre mesure de l’intervention, obligatoire techniquement, mais considérée comme sans importance, de l’homme qui guide l’objectif, encore moins de celles des petits ingénieurs, contremaîtres et
collaborateurs chargés de disposer, d allu- j mer les lampes et de capter les paroles. |
Nous ne voulons pas, aujourd’hui, ou- j vrir un débat qui, avant peu, viendra de- j vant le public. Qu’il nous soit permis, en: attendant, de souligner qu’il existe, de- { puis toujours, des « réalisateurs » qui méri- j tent d’être, non pas défendus, ils sauront j bien eux-mêmes si cela devient nécessaire j assurer leur défense, mais soutenus dans le mouvement de protestation dont nous serons bientôt les témoins.
11 est impossible — nous sommes au regret de contredire les audacieux que la fortune adore —- de s’improviser metteur en scène de cinéma, comme il est absurde de prétendre que l’art théâtral s’apprend en quelques leçons. Certes, des exceptions peuvent être signalées, mais on les compte aisément sur les doigts et tout n’est pas sans reproche, ni sans fautes grossières dans les essais de ceux qui réussirent « des coups de maître ».
Le rôle du metteur en scène de cinéma, déclarait récemment Mary Marquet qui tourne « Sapho » sous la direction de Léonce Perret, est considérable. Il y a de telles différences entre le cinéma et le théâtre que sans le talent de celui qui prévoit, prépare et dispose les diverses et multiples scènes brèves qui composeront l’ensemble d’un film, l’acteur le plus sensible, le plus habile, risquerait de commettre les pires erreurs.
Ce rôle si bien défini, par la grande artiste, on en a compris depuis toujours l’importance à l’étranger. A New-York comme à Berlin, la foule choisit les vedettes qui lui plaisent, elle va sans hésiter où passe le film de tel metteur en scène, parce qu’elle sait d’avance que le film ne saurait la décevoir. Le procès que l’on voudrait entreprendre en France, contre les animateurs de films est donc, à la fois, inopportun et injuste.
JEAN KIEPURA
onder Olifanten
Over een breedte van ongeveer 20 M. strekt zich in een der groote zalen Van Neubabelsbergs filmbedrijf het reusachtige tooneel van de Weensche Opera uit. Hier zingt de wereldberoemde tenor van de Scala te Milaan, Jan Kiepura, voor de eerste maal in zijn tooneelcarrière Radames uit Aïda. Mogelijk zal hij later, wanneer hij dezelfde rol op het tooneel van een schouwburg zingt, de groote weelde nog wel missen, die hem hier, in het toonfilmatelier, omgeeft. Het enorme aantal koristen, danseressen en figuranten wordt gedomineerd door drie reusachtige olifanten, die met groeten, bijna philosophischen ernst het lawaai van die duizend opgewonden menschen volkomen flegmatisch over zich heen laten gaan en slechts nu en dan een doordringende waarschuwing er tusschen door toeteren, opdat de repetities niet al te lang duren en er dan eindelijk overvloedig eten te krijgen is.
De met vele talen vertrouwde Kiepura schijnt zelfs de metaalachtig schetterende opmerkingen van zijn dikhuidige atelier-collega’s te verstaan, en daar hij er, door zijn vriendelijken aanleg, steeds op uit is, zich bij niemand onaangenaam te maken, deelt hij met hen den onuitputtelijken voorraad keurig geschilde appelen, die in een rustig hoekje door een zachte hand
en Luipaarden
onafgebroken voor hem worden klaargemaakt. Dit houdt zijn keel frisch en tevens de maag rustig gedurende de langdurige repetities en opnamen, voor beide versies van de film, de Duitsche en de Fransche, die hem zonder pauze in het atelier vasthouden, meent de jeugdig-zorglooze be-heerscher van den hoogen C. En het bewijs voor de juistheid van deze opvatting wordt geleverd door het gemak, waarmede hij elk deel van zijn rol, zelfs na de 20 herhalingen voor repetitie of opname nog even zuiver en helder kan voordragen. « D'us eet maar vruchten », zou men zijn geachte lezers en lezeressen willen toeroepen « en als U een Kiepura-keel bezat, dan... ja dan... ».
Met de 4 luipaarden, die door bewakers aan de ketting gehouden, hun tanden laten zien als ze de passages volgens het draaiboek uitvoeren, sluit Kiepura geen vriendschap, want deze beesten, die zijn — nu ja — te onmuzikaal.
Op het groote tooneel van de Weensche Opera heerscht de echte, levendige, drukte van een ochtendrepetitie van « Aïda » met den beroemden Italiaanschen gast Gatti-Kiepura, nog zonder kostuums en slechts met aangeduide decoraties en re-quisieten. De groote aria « Holde Aïda» zal aanvangen. De regisseur Joe May, ge,-
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Schmidt-Gentner op den dirigeerstoel een teeken om te beginnen, het groote orkest zet in met eenige maten voorspel, dan zingt Kiepura. Hij zingt, met de absolute zekerheid en onbekommerdheid van een groot kunstenaar, die de repetitie meemaakt ten behoeve van de anderen en alleen omdat zijn contract hem daartoe verplicht. Hij haalt daarbij zelfs een schetsboek en een potlood uit zijn zak en geeft zich over aan zijn oude liefhebberij... hij moet en zal teekenen, van den een of ander een caricatuur maken. Daar, aan de regisseurslessenaar zit, met al zijn zwarte haren recht overeind, de regisseur der Weensche Opera, Leonhard Steckel. Hij had werkelijk geen beter type kunnen vinden. Eenmaal, twee-, driemaal wordt het arme slachtoffer uitgeteekend, en ieder afgemaakt prentje wordt door Gatti-Kiepura zorgvuldig op zijn tafel gelegd.
Een kleine luim van een begenadigd zanger!... Later moet de groote tenor volgens het draaiboek een aardig meisje het genoegen doen om een jongen kapelmeester, waarvan ze houdt, te protegee-ren. Hij doet dat dan ook, want het meisje is zoo buitengewoon aardig en hij zou haar graag gelukkig zien, zoo vertelt Kiepura vroolijk over zijn filmarbeid. Dat gebeurt echter alleen maar in de film, voegt hij er bij. In het leven daarentegen, dat voor hem een onaangenaam groote gelijkenis met deze film vertoont, is het heel anders. lederen keer, dat hem voor protectie in muzikale aangelegenheden gevraagd wordt, herinnert hij zich zijn oorspronkelijk beroep en verklaart, dat hij incompetent is. Hij had n.l. advocaat moeten worden. Waarom had hij anders in Warschau vijf semesters rechten gestudeerd als hij dit wetsartikelgezwoeg van toen nu niet eens op deze onschuldige manier in practijk mocht brengen? Ja, ook had hij nog eens bokser willen worden. Daarover moet men echter niet te veel praten. Deze kunst moet geheime reserve blijven, voor het, ongewenschte geval, dat de een of andere intendant op deze groote schoone wereld al te krenterig met voorschot op salaris zou zijn.
Pour vous
I LE SAVOIR VIVRE AU CINEMA
{ |L Jlr. R. de Thomasson, donne aux IV1 spectateurs quelques conseils de savoir vivre, dont nous retenons les plus judicieux dans leur application universelle:
Vous entrez dans la salle avec vos amis: interrompez, je vous prie, votre conversation.
Hâtez-vous de gagner votre place, mais ne vous précipitez point. Ne prolongez pas le supplice des malheureux sur qui, en votre honneur, le placeur ou la placeuse braque une lampe impitoyable - cet engin policier n’a déjà causé que trop de drames passionnels - mais, une fois engagé dans votre travée, ne foncez pas tête baissée tel le taureau lâché dans l’arène...
A chaque pied écrasé, dites: « Pardon ». C’est la règle du jeu. Dte même qu’à l’escrime on doit dire: « 1 ouch'é ».
Et vous, heureux mortel déjà installé, faites un petit effort, que diable! Levez-vous! Sans quoi, il est bien certain que cette dame aux hanches opulentes restera à jamais coincée entre le dos du fauteuil et vous.
Avec la charmante personne qui vous accompagne, soyez attentionné, galant, tendre, si vous l’osez — mais discret, toujours, et muet — l’infériorité du sonore, ici, est flagrante...
Si vous avez déjà vu le film, n’accablez pas vos voisins des éclats de votre érudition.
Ne dites pas:
« La petite blonde, qui est là, c’est celle-là qui va les surprendre tout à l’heure dans la boîte de nuit et vous allez voir
comment qu’elle les casse, les bouteilles de champagne...»
Si c’est un film policier, n’annoncez pas d’un ton triomphant que c’est le valet de pied, celui qu’on n’a vu qu’une seconde au début du film, qui a assassiné la duchesse. Vous n'en tirerez aucune gloire. Jusqu’au moment où ce fait sera démontré, personne ne vous croira parce qu’il est absolument invraisemblable; et quand il le sera, tout le monde comprendra que vous aviez déjà vu le film...
Opmen looi’ de H in Joego-Slevië
Sinds eenige maanden bevindt zich een expeditie van de documentaire afdee-ling van de U.F.A., onder leiding van Dr. Ulrich K. T. Schulz in Joego-Slavië. Een groote massa prachtig materiaal / werd door de expeditie buitgemaakt. Het j eigenlijke doel echter, opnamen te maken van het meest schuwe en slechts zeldzaam voorkomende wild in het Alpengebied, n.l. den steenbok, was tot voor kort niet mogelijk. Slechts kort voor den terugkeer der expeditie gelukte het na onbeschrijfelijke moeite, de opnametoestellen en het bedienend personeel zóó te camoufleeren, dat de steenbokken en gemzen bij hun voederplaatsen konden worden opgenomen. Daar de steenbok in MSdden-Europa een zoo goed .als legendarisch dier geworden is. worden deze opnamen zooals begrijpelijk, met hooggespannen verwachting tegemoet gezien. Het is den expeditieleider, die reeds zoo menigmaal zeldzame filmopnamen heeft gemaakt — wij herinneren aan de Roemenië- en Scandinavië-films ook ditmaal gelukt, opnamen van wonderlijke schoonheid op den filmband vast te leggen.
VER WE RIJ A. VAN WE EREN
ANTWERPEN
DE COLS, HEMDEN, MANCHETTEN
WORDEN BIJ
A. VAN WEEREN
OP NIEUW GEWASSCHEN
GEEN GESCHEURDE DASSEN MEER GEEN CHLOOR VERZORGD WERK MINIMUM SLEET Een SPECIALIST - sinds 1907 VOOR: VAN Onderneming Onderkoud Herstelling Vernieuwing DAKEN TOR] ,N schal: EN SN S [ Ë N Fr Flnlfmzn ANtWERpSchE TEL.993.27 __,. 1 1 • ly Uil Uyil STEENWEG, 274 OUDE » GOD