Programme de 1 à 6 nov. 1924



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#876

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“ Un Nuage passa!

Une jolie comé­die dra­ma­tique, pleine de vie.d entrain, et frap­pée au coin de quelques aimables pointes d’hu­mour, nous a paru méri­ter d'être évo­quée en nos pages. Car elle compte, parmi ses inter­prètes deux des meilleurs vedettes fémi­nines de l’écran amé­ri­cain, de tem­pé­ra­ment com­plèté-ment oppo­sés mais de mérite égal; parce qu’aussi, à leurs côtés, évo­lue ce Mau­rice Cos­tello, un des meilleurs parmi les artistes de ciné, dont la manière méri­te­rait d'être étu­diée à loi­sir, ce que nous ne man­que­rons pas de faire au cours d'une sui­vante cau­se­rie.

Bébé Daniels, — auquel on pour­rait repro­cher son atta­che­ment pour le genre « petite pou­pée su-sucre », cher aussi à Mary Miles Min­ter — se trouve être par­fai­te­ment la jeune fille du rôle, Susy de Ver­dor; elle est orphe­line sans res­sources, de plus modeste, réser­vée, très simple et très aimante. Nita Naldi — incar­nant dans le film la coquette et ambi­tieuse Agnès Vau­clin — est pareille­ment dan la place de son rôle.

Etranges mœurs amé­ri­caines, ou plu­tôt étranges mœurs d’au­jour­d’hui, dans la haute idée des deux hémi­sphères. Et les héroïnes de Un Nuage Passa ont une « men­ta­lité d’après guerre », en somme.

A la suite de revers, cer­taines jeunes filles du meilleur monde, pla­cées sous la dépen­dance de vag­qes parents for­tu­nés, sont géné­ra­le­ment fort à plaindre de ne pou­voir se tirer d’em­bar­ras per­son­nel­le­ment. On ren­contre sou­vent une de ces pauvres petites anciennes riches dans les plus chics Grands Maga­sins de la capi­tale: Susy de Ver­dor (Bébé Daniels) orphe­line sans res­sources, suc­ces­si­ve­ment recueillie par de géné­reux parents aussi riches qu’éloi­gnés. Elé­gante par­ve­nue, ambi­tieuse et pas­sion­né­ment coquette, Agnès Vau­clin (Nita Naldi) a der­niè­re­ment pris la jeune fille sous sa pro­tec­tion-Elles ont pour amie une autre jeune femme du monde, Hélène Van­der­lyn, qui eut la chance d’épou­ser un étran­ger mul­ti­mil­lion­naire, en la com­pa­gnie de qui on ne la voit jamais, car son exis­tence n'est qu’un flirt conti­nuel. Dans la demeure des richis­simes Vau­clin, Agnès règne en J sou­ve­raine, tan­dis que Susy ne fait que sub­sis­ter. Le mari, Alfred Vau­clin (Mau­rice Cos­tello), est un finan­cier de

Bebe Daniels


Brande enver­gure à qui le foyer conju­gal semble tou­jours désert, même et sur­tout quand sa femme y est. Car Agnès, aussi, flirte à outrance avec Nico­las Dam­bière, roman­cier sous le pseu­do­nyme de Nick (David Powel), qui a pu conser­ver son indé­pen­dance, bien que ses reve­nus men­suels fussent dimi­nués de trop de papiers refu­sés par les édi­teurs. C'est d’ailleurs Susy que Nick choi­si­rait pour femme si la roma­nesque jeune fille n'avait pas peur

Nar­rer en détail la suite de ce roman d’amour serait en déflo­rer regret­ta­ble­ment l’in­trigue qui a 1 écran, cap­tive jus­qu’au bout l'at­ten­tion-

Il sied d ajou­ter cepen­dant, que cette pro­duc­tion, où se recon­naît la magis­trale manière d Allan Dwan, est un défilé continu de lumi­neuses pho­tos: le camera-man, comme les autres col­la­bo­ra­teurs du réa­li­sa­teur, a droit à tous éloges. M.

de la misère.

Povir contra­rier sa coquette amie Agnès, lu belle Hélène, -qui a beau­coup de res­sem­blance avec son homo­nyme grecque va s’en­tendre avec

Figu­rants sans le savoir

1, autre soir, sous le pont Notre-Dame, M. Signo­ret et plu­sieurs artistes s’ap­prê­taient à tour­ner Ix.s Deux Gtnses.

— Patron, dit tout à coup un des opé­ra­teurs au met­teur en scène, belle occa­sion si vous vou­lez tirer un film vrai­ment nature... là-bas, sous l’auvent du pont, il y a deux pit­to­resques pouilleux qui cuvent leur vin...

Toute la troupe se ren­dit à l’en­droit dési­gné. I )

Lten­dus sur des jour­naux, une pierre sous la tète, cite, litres vides aux pieds, enve­lop­pés dans d’in­nom­mables haillons, un homme et une femme dor­maient d un som­meil pro­fond.

— Nul besoin de les faire maquiller, observa M. Signo­ret.

Vau­clin pour faire épou­ser Susy à Nick; ils met­tront quelques .chèques dans la cor­beille de mariage pour faci­li­ter les débuts de ce jeune ménage et s arran­ge­ront pour leur offrir aussi pro­vi­soi­re­ment la plus écos­saise des hos­pi­ta­li­tés dans leurs dif­fé­rentes vil­las. Tant pis pour le Mar­quis Gon­tran de Cham­pat­tay, à lu

veille de deve­nir Duc, à qui Agnès réserve Susy! Après la céré­mo­nie nup­tiale, Agnès se mon­tra belle joueuse en don­nant une somp­tueuse tète avant les pré­pa­ra­tifs du voyage de noce. Ainsi Nick et Susy pas­sèrent heu­reu­se­ment leurs pre­miers mois de vie conju­gale, puis allèrent finir 1 année à Venise au Palais des Van­der­lyn, à 1 époque du veglione. Là, Nick espé­rait pou­voir ter­mi­ner son roman inti­tulé Un .Wage passa!... CVst là aussi que Susy avait! impres­sion de vivre un doux rêve <1 amour... lorsqu effec­ti­ve­ment un nuage passa sur leur lune de miel I

Deux extraits rie Un S unc pu. s va

Et on tourna une scène impor­tante où les deux mai heu­reux figurent.

On assure que les trognes pho­to­gé­niques des deux poi­vrots seront du meilleur effet a 1 écran.

Ajou­tons qu’après la prise de vue. on secoua en vain les béné­voles figu­rants; il fal­lut les lais­ser à leur repos, secoués de ron­fle­ments sonores.

On juge de la tête qu ils tire­ront quand s ils fré­quentent le cinéma ils ver­ront appa­raître leurs sym­pa­thiques faciès et la gra­cieuse atti­tude que leur firent prendre Bac­chus et Mor­phée ces deux inat­ten­dus met­teurs en scène.

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UNE INVEN­TION FRAN­ÇAISE

La Ciné­ma­to­gra­phie en cou­leurs natu­relles

par BAU­DRY DE SAU­NIER

En second lieu, détail beau­coup plus inté­res­sant, puisque la ciné­ma­to­gra­phie n’exis­tait pas sans lui, nous cli­vons savoir que les mil­lions de fibrilles ner­veuses jux­ta­po­sées au fond de l’œil sont recou­vertes d’une sub­stance sen­sible, toute spé­ciale, la pourpre réti­nienne. ' Ici, dit le doc­teur Renault (I), les cel­lules sécrètent de la lutéine et des graisses alcu­ro­noïdes qui régé­nèrent constam­ment la pourpre réti­nienne.

Rouge dans l’obs­cu­rité, cette plaque sen­sible blan­chit ins­tan­ta­né­ment au contact des rayons lumi­neux qui pénè-ent dans l’œil, se décom­pose, dis­pa­raît, est immé­diate-lent rcm­placre par une nou­velle. Tout le phé­no­mène se passe en un temps assez court, un dixième de seconde au maxi­mum; on le nom-' me per­sis­tance réti­nienne ». On entend dire par là, que l’im­pres­sion reçue par la pourpre réti­nienne ne dis­pa­raît pas ins­tan­tané-ment.qu’elle met a s'ef­fa­cer un temps fort appré­ciable.

Et l’on en déduit ce grand prin­cipe: si on pro­jette devant nos yeux un défilé rapide d’images qui repré­sentent «les états suc­ces­sifs d’un sujet animé, comme ces élé­ments n’ont pu être obte­nus pho­to­gra­phi­que­ment que le film arrêté, ne fut-ce arrêté chaque fois qu’une frac­tion de seconde (autre­ment l’image serait floue), il faut que la pro­jc­cion devant nos yeux marche assez vie pour que l’im­pres­sion faite sur notre rétine par un élé­ment ne soit-pas effa­cée avant que l’élé­ment sui­vant vienne à son tour nous don­ner une impres­sion légè­re­ment dif­fé­rente; c’est-à-dire à l’al­lure de

prise de vue, l’autre de pro­jec­tion, que cer­tains construc­teurs appellent des chro­mos .

Le pre­mier consiste sché­ma­ti­que­ment en un objec­tif der­rière lequel un méca­nisme, actionné par la main d’un opé­ra­teur ou par un petit moteur élec­trique, fait pas­ser un film, c’est-à-dire un ruban de cel­lu­loïd recou­vert d’une N couche sen­sible, per­foré de trous sur ses côtés pour que des tam­bours à pointes laté­rales puissent l’en­traî­ner régu­liè­re­ment. La couche sen­sible a cette pro­priété de noir­cir (après déve­lop­pe­ment) presque ins­tan­ta­né­ment au contact d’un rayon lumi­neux.

Le film ne se déroule pas d’un mou­ve­ment continu: il stoppe un moment devant l’ob­jec­tif, est happé par la lumière qu’il reçoit de lui. puis se remet en marche pour

plus de dix à la seconde; la pra­tique a indi­qué le chiffre 16 comme le plus favo­rable. Autre­ment, à vitesse plus petite, notre œil s’aper­ce­vrait des cou­pures qui néces­sai­re­ment séparent les images les unes des’ autres. C’est la per­sis­tance réti­nienne qui relie toutes ces petites images, qui déter­mine ce qu’on a appelé l’illu­sion ciné­ma­to­gra­phique.

Si la per­sis­tance réti­nienne n’exis­tait pas, nous ne ver­rions sur l’écran du ciné­ma­to­graphe que des scènes en hachis

.QU’EST-CE QUE LE CINE­MA­TO­GRAPHE?

Nous nous rap­pel­le­rons main­te­nant sans peine les carac­té­ris­tiques essen­tielles de la ciné­ma­to­gra­phie géné­rale. Elle opère au moyen de deux appa­reils, l’un de

(1) Traité cl'his­to­lo­gie, cité par les doc­teurs Murat dans leur ouvrage: Le Corps humain.

Schéma d'uni* prise rie vue.

ame­ner devant 1 objec­tif une égale por­tion de pel­li­cule, stoppe de nou­veau, et ainsi de suite. Le méca­nisme doit donc faire tour­ner devant l’ob­jec­tif un obtu­ra­teur qui le bouche tout le temps que se déplace le film, qui, au contraire, le découvre tout le temps que le film est arrêté pour la pose d’un élé­ment.

' La suc­ces­sion de ces opé­ra­tions se fait avec une rapi­dité que notre rai­son admet, mais que nos sens' comme il est habi­tuel, ne sai­sissent guère: le temps de pose, par exemple,* est de un cin­quan­tième de seconde géné­ra­le­ment.

La régu­la­rité com­plète des arrêts et des pro­gres­sions du film est obte­nue par des dis­po­si­tifs variés, ici par le jeu d’un petit tam­bour denté, engre­nant avec le film, qui sc trouve sous la dépen­dance d’une croix de AT alte, laquelle agit sur le film quatre fois par tour, comme le ferait une came.


C Les images four­nies par l’ap­pa­reil de prise de vues consti­tuent tou­jours un néga­tif. En effet, les par­ties claires du sujet ont envoyé sur la pel­li­cule des rayons qui l'ont noir­cie aux endroits où ils l’ont frap­pée. Le phé­no­mène a été inverse pour les par­ties noires; il a été pro­por­tion­nel à leur inten­sité pour les par­ties du sujet com­posé de blanc et noir, ou celles dont les cou­leurs (bleu clair ou vio­let, rouge ou vert foncé, par exemple) pro­duisent sur le film ordi­naire les mêmes effets que du blanc ou que du noir.

L’es­sen­tiel, pour la com­pré­hen­sion de ce qui va suivre, est qu’on garde en mémoire ce simple fait que le néga­tif obtenu lors de la prise de vue est impres­sionné en noir opaque pat le blanc pur du sujet et demeure tota­le­ment trans­lu­cide en face d’un noir pur. Si l’on pro­je­tait le néga­tif obtenu d’un nègre, on ver­rait appa­raître sur l’écran un visage blanc et des dents noires, parce

que la lumière arti­fi­cielle qui se trouve der­rière le film se heur­te­rait, dans le pre­mier cas, à la bar­rière infran­chis­sable du noir opoque, et, dans le second cas, tra­ver­se­rait la pel­li­cule sans aucune dif­fi­culté.

Néces­sité est donc, lors­qu’on est en pos­ses­sion du ruban néga­tif, d’en tirer un autre film, dit posi­tif, qui réta­blisse le pas­sage des rayons selon la nor­male. Au moyen d’une machine spé­ciale qui per­met de tirer à l’heure plu­sieurs cen­taines de mètres de ruban impres­sionné, on glisse sous le néga­tif une pel­li­cule sen­si­bi­li­sée; les rayons de la lumière qu’on pro­jette sur la machine ne peuvent à leur tour tra­ver­ser les noirs opaques qui repré­sentent sur le néga­tif les dents du nègre; mais ils atteignent la couche sen­sible du posi­tif et la « noir­cissent dans toutes les par­ties qui repré­sentent son visage. Ainsi est obtenu le film pour la pro­jec­tion.

L appa­reil de pro­jec­tion est com­pa­rable à l’ap­pa­reil de prise de vues. La croix de Malte y déter­mine des

effets ana­logues: le film s’ar­rête, en même temps que 1 obtu­ra­teur découvre l'ob­jec­tif et que les rayons de l’arc élec­trique sont pro­je­tés sur l’élé­ment du film; l’ob­jec­tif ampli­fie l’image et la pre­jette très agran­die sur le tableau que regardent les spec­ta­teurs.

Tel est le méca­nisme sché­ma­tique de la ciné­ma­to­gra­phie ordi­naire. Il était indis­pen­sable de le rap­pe­ler ici pour affir­mer cette notion du fil­trage des rayons qui forme la base essen­tielle de la nou­velle ciné­ma­to­gra­phie en cou­leurs. Détail piquant, d’ailleurs, je le répète: la nou­velle ciné­ma­to­gra­phie en cou­leurs n’uti­lise jamais que des films blancs et noirs.

LE NOU­VEAU PRO­CEDE

Nous l’avons vu, toutes les cou­leurs, dans l’in­fi­nité de leurs valeurs, peuvent être repro­duites par la com­bi­nai­son des trois fon­da­men­tales, que nous appel­le­rons, pour sim­pli­fier les choses, 1 vert, le rouge et le bleu'.'

Si donc on pou­vait prendre d’un seul coup trois images sépa­rées d’un sujet, les prendre sur un même film ordi­naire, mais de telle façon que l'une ne fût consti­tuée que par des rayons bleus, ces images auraient en quelque sorte, à elles trois, dépouillé le sujet de toute sa colo­ra­tion et s’en seraient minu­tieu­se­ment réparti toute la com­po­si­tion. Tel serait le néga­tif, à trois images, de valeurs légè­re­ment dif­fé­rentes, mais toutes trois noires et blanches.

Et si, le posi­tif obtenu par contact, ainsi que je l'ai expli­qué, on pou­vait ensuite, par cha­cune de ces trois petites images posi-\ fives, reje­ter en bloc sur l’écran des rayons verts, des rayons rouges et des rayons bleus, iden­tiques en quan­tité et en dis­po­si­tion à ceux qui ont impres­sionné le film lors de la prise de vues, on repro­dui­rait sur le tableau les formes et les cou­leurs exactes du sujet.

Certes. Mais voici une pre­mier obs­tacle à nive­ler; La couche sen­sible ordi­nai­re­ment employée en pho­to­gra­phie n'est guère affec­tée par les rayons rouges; on sait que les usines où se, fabriquent les plaques, que les labo­ra­toires où elles sé mani­pulent, sont éclai­rés par une lumière rouge. Inver­se­ment, elle est beau­coup plus sen­sible aux rayons bleus et vio­lets qu’à torts autres; si bien que, si on l’em­ployait ici, le cli­ché des rayons verts ne. serait encore qu’à peine impres­sionné quand celui des rayons bleus le serait déjà trop, tan­dis que celui des rayons rouges ne le serait pas du tout!

.1 suivre.

Schéma d’une pro­jec­tion de vue.

JACKIE EN BAL­LADE j

Sa renom­mée lui avait conquis les deux mondes: le nou­veau, fier de lui avoir donné le jour et assuré son triomphe dans la voie magique des images

son gré ou la paix ou la guerre; d’un héros spor­tif que les lau­riers cou­ronnent après chaque ren­contre; d’un roi de l’air, dont la témé­rité se rit des espaces; de la plus popu­laire artiste, ché­rie de l’Uni­vers?

Le < Kid » passe par nos vieilles capi­tales. Des forces de police sont mobi­li­sées pour faci­li­ter sa péné­tra­tion dans les masses affo­lées d’en­goue­ment, pour lui per­mettre tout comme à votre enfant et au mien, de res­pi­rer libre­ment, de s'ap­pro­cher des éta­lages gor­gés de jouets et de frian­dises, de jouer...

A Paris comme à Londres, Mas­ter Jackie Cao-gan — dix ans aux cerises — reçoit les repré*'

ani­mées; l'an­cien, tout blasé qu’il fut, accep­tant la douce emprise de cet enfant toute grâce et fraî­cheur.

Jackie, pro­lon­geant ses vacances, s'en est venu prendre contact avec les hommes de par de là les flots; avec la meilleure bonne grâce du monde, il s’est prêté aux vivats, à l’émo­tion, au culte sus­ci­tés par sa pré­sence.

« Si grand et si petit »: qu’est à côté de la sienne, la marche triom­phante d'un prince d’Ethio­pie, de Galles ou de Bra­bant; d’un homme d’Etat créant à


sen­tants de la Presse, et les repor­ters des grands quo­ti­diens ont gra­ve­ment recueilli les paroles lapi­daires tom­bées de cette expres­sive petite bouche.

Notre-Dame a vibré sous le verbe de l'ar­che­vêque, offi­ciant en per­sonne en l’hon­neur du visi­teur de marque, « si grand et si petit ». Et dans la Ville-Eter­nelle, le pon­tife lui-même a donné audience à ce bam­bin pro­dige. Il n'est fias jus­qu’au Duce farouche qui n’ait délaissé un moment les sou­cis du pou­voir pour tapo­ter la

joue du ché­ru­bin.

Pas de fausses notes dans le concert de louanges et d hon­neurs? O que si, de nom­breuses, dans la cou­lisse.

— Bat­tage bar­numes-que, tam-tam de mau­vais goût, engoue­ment ridi­cule, — signe des temps; savez - vous bien qu'il s’agit d’un mou­tard haut comme une botte, qu’on doit avoir pourri de gâte­ries, tan­dis que des mil­liers de petits « kidi » qui n’ont rien du chien-savant, méritent bien plus l’at­ten­tion: ainsi s’ex­prime la cri­tique par la voix de nom­breux grin­cheux.

Ceux-ci n'ont point tout à fait tort; encore n’y a-t-il sans doute pas lieu de tom­ber dans la note exas­pé­rée qu’adopte M. Léon Dau­det lors­qu’il dit son sen­ti­ment sur Jackie et la cour qu’on lui fait:

« Avant d orga­ni­ser autour de lui ce gro­tesque bat­tage; avant de lui assé­ner des qua­li­fi­ca­tifs, dont « fabu­leux » et « pro­di­gieux » sont les moindres; avant de lui expé­dier leurs meilleurs repor­ters pour lui deman­der « ce qu’il pense de l’Eu­rope » ou « qu elle est sa maxime pré­fé­rée »,

MM. les direc­teurs de jour­naux auraient peut-être pu se rap­pe­ler que leur idole savait tout juste lire, qu’elle se fourre les doigts dans le nez pour les sucer ensuite et qu’elle s’ou­blie encore de temps en temps dans ses draps.

» Je prie le ciel d’ex­pé­dier sur terre quelques esprits qui se char­ge­ront d’ad­mi­nis­trer une fes­sée: f°*A Jackie Coogan, afin de lui faire perdre sa sotte vanité çt de le rame­ner à un juge­ment plus

exact sur sa petite per­sonne; 2' à ses parents, afin de leur ensei­gner à mieux éle­ver leur mioche; 3° aux orga­ni­sa­teurs de ce gro­tesque tohu-bohu, afin de leur rap­pe­ler qu’il ne taut pas trop se b... du public. »

In medio veri­tas: M. Dau­det, il n y a nul­le­ment lieu de dis­tri­buer des fes­sées de droite et de gauche. On nous affirme que Jackie, mal­gré la popu­la­rité et l’ado­ra­tion dont il se sent entouré, n'est pas devend un « mou­tard insup­por­table »; ses parents ont fait en sorte de ne pas négli­ger l’édu­ca­tion du petit, et. gèrent habi­le­ment sa for­tune; quant aux orga­ni­sa­teurs du tam-tam, mon Dieu, ils font leur métier, et ne nuisent à per­sonne que je sache.

Mais M. L. Dau­det est un ennemi avéré du cinéma, et nous ne sommes près de rame­ner sous la ban-du VII* Art, l’ima­gi­na­tif auteur de Y Entre­met­teuse... Y a-t-il lieu de le déplo­rer?

Le bouillant direc­teur de \' Action Fran­çaise n'em­pê­chera pas que, pour la plu­part d’entre nous, Jackie Coogan soit le plus popu­laire petit gar­çon du monde. En Europe, des mil­lions de spec­ta­teurs l'aiment pour son jeune talent et sa spon­ta­néité exquise. En Orient, bien­tôt son nom sera syno­nyme de héros bien­fai­teur; connais­sez-vous l'anec­dote, cer­ti­fiée véri-tjique, qui lui assu­rera la recon­nais­sance de mil­lions de petits « kid » au teint basané, que la pri­va­tion avaient amai­gris et ren­dus faibles et sans res­sorts! La voici:

Jackie Coogan vivait heu­reux à Los Angeles, en Cali­for­nie, la grande ville du cinéma amé­ri­cain, lors­qu’il apprit qu’il y avait en Grèce ei en Asie-Mineure des mil­liers et des mil­liers d’en­fants man­quant de tout, nour­ris à grand peine à cause de leur nombre, par des socié­tés de secours. L'en­fant, gâté par les triomphes, s’émut en pen­sant aux enfants mal­heu­reux du Levant, il conçut un pro­jet pour leur venir en aide. 11 en a réa­lisé la

pre­mière par­tie. 11 est allé de Los Angeles a New-York, en s'ar­rê­tant à Kan­sas C ity, Chi­cago, Détroit, India­na­po­lis, Louis­ville, Cle­ve­land, Pitts­burg, Cin­cin­nati, Newark, Brook­lyn et Bos­ton. Dans toutes ces villes, Jackie a prê­ché la cha­rité, la géné­ro­sité. Il a dit: « Je vais sau­ver les enfants qui souffrent. Mdez-moi, que cha­cun me donne une obole, du lait condensé et, avec l’aide de la grande société The Near East Relief (Secours au Proche Orient), j’irai dis­tri­buer cela là-bas, où il y a tant d'in­for­tunes qui paraissent sans espoir ».

• Et Jackie Coogan a pu réunir ainsi un char­ge­ment de un mil­lion de dol­lars — dix-huit mil­lions de francs. Le « Mil­lion dol­lars cargo of Milk » a vogué vers le pays ou les petits « kids » meurent de faim...

même élan d enthou­siasme lors du pas­sage du visi-teur de marque attendu. 11 est à pré­voir que, comme ailleurs, il y aura un clan d’ad­mi­ra­teurs enthou­siaste, et un autre se don­nant pour tâche de nier 4out talent à la jeune étoile...

Soyons impar­tiâux; voyons en ce Jackie Coogan, un petit gar­çon sage et déjà habile, dont la car­rière s’an­nonce belle; et qui a le grand mérite, d’avoir pro­curé à ses parents aimés une ving­taine de mil­lions dont ils auront l’usu­fruit. Cela c’est quelque chose qui compte.

Pour cela, pour sa spon­ta­néité naïve et le rayon très pur que sa per­son­na­lité pro­jette sur le cinéma, soyons recon­nais­sants au petit Jackie, et acciar­nons-le.

Lais­sons venir à nous ce petit enfant. M.

Et puis, après l’Orient, Rome, Londres et Paris, Juckie vien­dra à Bruxelles — dit-on. Je ne sais si toute la popu­la­tion de notre bonne capi­tule com­mu­niera dans le

N. B. Les illusti ations accom­pa­gnant le texte des pages 7. à et Q sont extraites du der­nier Hlm de Jackie Coogan " // enfant des Clan -dre s; on y voit le jeune héros, tour à four en petit réfu­gié belge, en fillette y.é<-Jan­daiso et en on Lan: d: pêcheur. Dans cette teuer*. Jackie est vrai­ment ie; r.,ta-goniste du film; c'est a v/o- v de lui que gra­vite Lac tira:, »* son talent s’achève très wr et très per­son­nel.


10

Où allez-vous après le spec­tacle???

EVO

12, Rue de la Bourse

53, Bou­le­vard Ans­pach

dégus­ter ses vins fins

Notre com­pa­triote Mar­tial tourne

On nous apporte quelques pho­tos extraites du film Madame Qua­rante Sous, que tourne actuel­le­ment notre com­pa­triote J. F. Mar­tial; on sait que cet acteur belge vient d’ob­te­nir un vif suc­cès lors de la pré­sen­ta­tion de La Voyante, le der­nier film de Sarah Bern­hardt. Les pho­tos que nous pré­sen­tons sont prises parmi celles qui illus­trent Madame Qua­rante Sous, dont Mar­tial est la vedette.

Rap­pe­lons rapi­de­ment le cur­ri­cu­lum vitae de Mar­tial. 11 est né à Wal­court le 12 sep­tembre 1892 et débute au théâtre de l’Olym­pia et aux Gale­ries Saint-Hubert, puis chez Gau­mont en 1909. Atta­ché à la troupe de Louis Feuillade, il tourne les prin­ci­paux rôles spor­tifs « Ribo­nard » dans Fan­lo­mas.

Mobi­lisé du 2 août au 15 octobre 1919. Démo­bi­lisé, il revient au cinéma pour lequel il pro­fesse une ardente pas­sion. Engagé par Luitz Morat pour tour­ner et régir les films de Clé­ment Vau­tel, retourne ensuite chez Gau­mont, à Nice, pour tour­ner « La Taupe » dans Bara­bas. Les Deux Gamines. M. Letillac dans Gaé­tan, ou le Cref­fier pré­somp­tueux, avec Bis­cot.

11 passe ensuite avec M. Mar­kaud sous la direc­tion de M. L. Nal­pas, où il crée le rôle de Séné­chal dans Tris­tan et Iseult.

Il tourne alors Le Sou­ve­nir qui tue; L’Aven­tu­rier, rôle de Jack Bucks­ter. Revenu à Paris, il crée le rôle du « Cha­cal » dans La Lou­piote, « Cham­peau » dans Le Cour­rier de Lyon. Retourne à Nice avec Duvi­vier pour admi­nis­trer Le Reflet de Claude Mer cœur.

Nous le retrou­vons tour­nant Le Jar­din du Pirate. Engagé par le fameux met­teur en scène amé­ri­cain Abrams, pour créer le rôle d’An­dré Renaud dans La Voyante, le der­nier film de Mme Sarah Bern­hardt, qui vient d'ob­te­nir à Paris un très vif suc­cès à la pré­sen­ta­tion, Citons parmi ses der­nières col­la­bo­ra­tions; T erreur, avec Pearl White; La Goutte de Sang, qui passe actuel­le­ment à Bruxelles; Per­sé­vé­rance mène à bien; Le Mariage de Minuit; La Gijfle; L'Amour vain­queur du Code, der­nier film que J. F. Mar­tial vient de ter­mi­ner

avant de venir pas­ser quelques jours dans sa famille à Bruxelles.

Ter­mi­nons en rap­pe­lant que Mar­tial est un fervent de tous les sports, et un «risque-tout- de l'école des Harold Lloyd et des Harry Piet. C. R.

Une amu­sante scène de " Madame Qua­rante sous

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« Vous ne savez pas si la Bel­gique a par­ti­cipé à la confé­rence du désar­me­ment?

— Mais évi­dem­ment, Turin. Il est tout natu­rel que la Bel­gique, après avoir vécu toutes les affres de la plus atroce des guerres, aspire à tare paix durable et solide; et, comme le moyen le plus cer­tain de vivre désor­mais tran­quille est d’abo­lir radi­ca­le­ment les armées, il est tout à fait logique que notre pays se soit, un des pre­miers, enrôlé dans les rangs des cham­pions du désar­me­ment.

— Ah? Vous trou­vez ça, vous? Eh bien, vous en avez dé bonnes.

— Pour­quoi?

— Pour­quoi? Mais parce que la Bel­gique est un pays bel­li­queux.

— Voyons, Turin...

- Il n’y a pas de: « Voyons, Turin ». C’est comme je vous dis. La Bel­gique fait tout ce qu elle peut pour agran­dir son armée.

— Muis enfin, vous diva­guez, Turin.

— Pas du tout. Vous avez pas lu le rap­port du major Tas­nier?

— Le major Tas­nier?

— Oui, le direc­teur au minis­tère de la Défense Natio­nale.

— Ah! Vous voyez que vous y connais­sez rien! Eh bien, le major Tas­nier, dans une réunion publi-que, a révélé les petits trucs que les Ramol­lots, ils ont inventé pour atti­rer le populo à l’ar­mée.

— Com­ment çà, Turin?

— Oui. Comme les trouf­fions trou­vaient peu agréable d’as­ti­quer conti­nuel­le­ment un tas de jou­joux embê­tants, com­pli­qués, dan­ge­reux et en-gueu­la­foires, les grands matous du Minis­tère...

— Les grands. Mani­tous, Turin.

— Si vous vou­lez... Ils se sont donc dit: « Pour­quoi qu’on ne leur orga­ni­se­rait pas des séances de ciné, à ces gars-là? Ça leur per­met­trait de mieux com­prendre tous les trucs qu’ils chi­potent et d’évi­ter des acci­dents dont nous nous fichons, mais qui font

mau­vaise impres­sion sur l’opi­gnon publique. Et puis, ça les amu­sera et leur don­nera goût au ser­vice.

— Cela ne me paraît pas une mau­vaice ini­tia­tive, Turin.

— Pen­sez-vous! Depuis qu’il a appris qu’on orga­ni­sait des séances gra­tuites à la caserne, Jet...

— Oui, c’est mon fils qu’est boy-scout. Eh bien, Jef n’a pas cessé de m'em­bê­ter pour aller s'en­ga­ger. Et si ce n'avait été que lui! Mais tous les boys-scogts du quar­tier rap­pli­quaient chez moi et tenaient des mee­tings sous la pré­si­dence d'hon­neur de Jef. Ils fai­saient un cha­hut à tout cas­ser dans la mai­son et, turel­le­ment, c’est moi qu’en­cais­sais en ren­trant le soir.

— Pour­quoi vous?

— Parce que ma femme, elle dit jamais rien au môme, rap­port qu'il doit s’amu­ser, que c’est de son âge et qu’il se fiche pas dp cuite. Mais moi! Ah! mal­heur! Quand je rentre et que j’ai ma biture, si le gosse a été insup­por­table dans la jour­née, qu’est-ce que je prends, bon Dieu? C’est sur moi que mon épouse calme ses nerfs. Aussi, comme j’en avais marre, j’ai haran­gué toute la com­pa­gnie des boys-scouts. Je leur y ai dit qu’ils avaient pas à s'en faire, qu’ils pour­raient pas entrer à l’ar­mée avant long­temps, vu qu'ils ont pas seize ans et que les films mili­taires, qui ne savent que mon­trer des scènes de bru­ta­lité et de vio­lence, seront cer­tai­ne­ment jamais cen­su­rés. Et pour les convaincre, je les ai tous fichus à la porte avec un coup de pied au...

— Vous ne serez jamais cen­suré, Turin.

' — Ça, j'm’en moque, par exemple. Non, mais

voyez-vous le dan­ger du ciné à l’ar­mée? Quand les trouf­fions vont écrire chez eux, ils vont pas man­quer ‘de van­ter les beau­tés et les agré­ments du ser­vice. Vous pen­sez, ça flatte les popu­la­tions d’as­sis­ter au ciné sans devoir aller à sa poche. Et comme les imbé­ciles sont tou­jours plus nom­breux que les gens intel­li­gents, vous allez voir un tas d’an­douilles qui vont accou­rir de leurs pate­lins pour s'en­ga­ger volon­tai­re­ment dans l'ar­mée. Mais ce qu’ils oublient les pauvres gars, c'est que, sans avoir l’air de rien.

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est encore contre eux que cela va tour­ner, tout ce fourbi-là!

— Com­ment cela?

— Dame, vous com­pre­nez, main­te­nant qu’on leur montre, en les amu­sant — qu'ils disent! — com­ment qu’on fait, ils n'au­ront plus d’es­cuse s’ils se iourrent dedans. Parce que, outre les films espli-(juant com­ment qu'on tire avec un fusil-mitrailleur et com­ment qu'on pose une voie fer­rée, ce qui est pro­di­gieu­se­ment inté­res­sant, il y a aussi un film trai­tant des marques de res­pect. Alors vous com­pre­nez, s'il y en a un qu’à eu le mal­heur de rou­piller pen­dant la séance, qu’est-ce qu'il va prendre la pre­mière fois qu'il va envoyer din­guer son ser­gent! Vous allez voir que, lorsque tous les corps auront un ciné, il y aura plus assez de salles de police dans les casernes. Ce sera un pré­tesque pour en construire de nou­velles, aux frais des pauvres contri­buables. Enfin il y a quéque chose qui me console.

— Quoi donc?

C'est que le p’tit père Poin­caré a tou­jours pro­mis que l’Al­le­magne paie­rait, mêmes les gaffes qu'on a faites, ou qu’on fera... Sans cela... «

[La Fran­çaise.) Jean LAZARE.

Une artiste infa­ti­gable

Miss Mae Mur­ray, “ star „ tie la Métro-Goidwyn, est une artiste infa­ti­gable. En plus de son acti­vité pour l'écran, c’est elle-même qui des­sine les robes qu elle doit por­ter dans les nom­breux films oil elle parait. Der­niè­re­ment, pen­dant plus de six semaines elle a pré­paré sa garde-robe pour Made­moi­selle tftûd-nighi, dont le scé­na­rio est basé sur la vie au Mexique au dix-hui­tième siècle. Elle a vécu pen­dant deux semaines au quar­tier mexi­cain de Los Angeles afin rit- se docu­men­ter,

Nou­velles et Anec­dotes

* * * Mae Mur­ray est une dan­seuse qui aime son art. Elle aime aussi le jazz-band „ qu elle defend tou­jours avec éner­gie chaque fois qu’on attaque cette musique bruyante devant elle.

“ Le jazz-band, dit-elle, c’est le poivre de la vie.

Rien ne vaut pour moi un air de “ shimmy „ Lorsque je suis fati­guée et pour réa­li­ser Made­moi­selle Mid­night j’ai insisté auprès de mon mari et met­teur en scène pour qu’un jazz­band joue dans le stu­dio pen­dant mon tra­vail et celui de mes cama­rades.

Le résul­tat en a été excellent „.

* * * Un des débuts du séjour de Grin­dell Mathews à New- York a été de dis­tri­buer un film en deux par­ties, ayant comme sujet — natu­rel­le­ment — l’in­ven­tion dont on a tant parié ces temps der­niers.

Le titre du film est Le rayon de la Mort, de M.

Grin­dell Mathews. La plus grande par­tie de ce film a été tour­née en France. Les scènes en sont, paraît-il, ter­ri­fiantes.

Si son inven­tion n’en­ri­chit pas Grin­dell Mathews; on ne peut pas nier qu’il soit un mer­veilleux...​ihomme d affaires 1

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CHEUEÜURE pour Tous!

Les anciennes théo­ries d’après les­quelles on trai­tait toutes les mala­dies du cuir che­velu avec une seule lotion quel­conque, sans connaître la nature des che­veux de chaque per­sonne, se trouvent désor­mais ren­ver­sées. Nos lec­teurs ont déjà trouvé ici le récit de la sen­sa­tion­nelle décou­verte par un savant méde­cin fran­çais, de Sérums Capil­laires chi­miques pour l’ar­rêt cer­tain de la chute des che­veux, leur repousse, leur retour à la teinte pri­mi­tive, la sup­pres­sion des pel­li­cules et la gué­ri­son des mala­dies du cuir che­velu.

Ces nou­veaux Sérums Capil­laires, qui agissent par endos­mose, c'est-à-dire par absorp­tion épi­der­mique et non pas par injec­tion, ont été expé­ri­men­tés sur des per­sonnes des deux sexes, même d’un âge très avancé, et ont donné des résul­tats tel­le­ment sur­pre­nants qu'ils ont pro­vo­qué l'ad­mi­ra­tion una­nime tant parmi les méde­cins que parmi le public.

Bien que cette décou­verte soit encore récente, le nombre de per­sonnes qui, grâce à elle, ont retrouvé une

belle che­ve­lure, se chiffre PAR MIL­LIERS.

De tsès nom­breux cas:

FEMMES atteintes de chute de che­veux, pel­li­cules (pity­ria­sis), blan­chis­se­ment des che­veux, pso­ria­sis, eczéma du cuir che­velu, ou ayant des che­veux casses ou abî­més par les tein­tures et le fer chaud; HOMMES atteints de chute de che­veux, pel­li­cules, sébor­rhée, cal­vi­tie, pso­ria­sis, pelade, blan­chis­se­ment;

ont déjà été trai­tés avec PLEIN SUCCES par ces nou­veaux Sérums Capil­laires, et plu­sieurs membres émi­nents du Corps médi­cal les ont expé­ri­men­tés sur leurs clients.

Toute per­sonne, quels que soient son âge et sa situa­tion, qui serait dési­reuse d'être débar­ras­sée d'une des affec­tions indi­quées ci-des­sus et qui, d'autre part, s'en­ga­ge­rait à suivre très scru­pu­leu­se­ment le trai­te­ment tout à fait simple et qui ne néces­site ni déran­ge­ment, ni perte de temps et ne pré­sente d’in­con­vé­nients d'au­cune sorte, doit envoyer aujour­d’hui même:

1° Détails sur son cas; 2° Une petite mèche de ses che­veux; 3° Sexe et âge; 4» Nom et adresse, au:

LABO­RA­TOIRE DES SÉRUMS CAPIL­LAIRES, Dépôt B 13 B 15, rue de Téhé­ran, PARIS (VIII«)

et par retour du cour­rier, elle rece­vra abso­lu­ment gra­tui­te­ment et dis­crè­te­ment, sans enga­ge­ment aucun de sa part, Vin­di­ca­tion du trai­te­ment appro­prié à son cas.

Zs&tF’ Prière de ne pas envoyer d'ar­pent, car les cas sou­mis par chaque lec­teur ou lec­trice de CINÉ-REVUE seront exa­mi­nés gra­tui­te­ment au Labo­ra­toire des .Sérums Capil­laires.

OBSER­VA­TIONS

Or THIEL­LE­MENT, Paris, constaté l’ar­rêt de la chute et une repousse active des che­veux chez un de ses malades, après quelques appli­ca­tions seule­ment Dr Lucien B.. ., Châtres, (L. et C.) recom­mande les Sérums Capil­laires dans les cas de cal­vi­tie et rte pelade.

D R. DUC AS, 4. ru Monge, Paris, signale la gué­ri­son par le» Sérums dans un cas de sébor­rhée grasse.

D Michel BAR­BIER, rue de Flandre, Paris, finale la gué­ri­son par les Sérums chez un client atteint ’alo­pé­cie.

Sa '-Page de la cTemme

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Un accord avec l'Edi­teur des plus beaux jour­naux sut prise sui­vante: Les patrons décou­pés, en gran­deur la femme peuvent

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de modes, nous per­met de faire d nos lec­trices l’agréable / d'exé­cu­tion, des modèles parais­sant sur notre Page de AT' extra­or­di­naires de bon mar­ché. Au lieu de déboursa V

de 5 a 5 francs pour obte­nir le patron d'un modèle, nos lec­trices pour­ront dès a pré­sent obte­nir un patron soit de blouse, de jupe, de robe, de man­teau ou de tail leur, prix modique de Un franc (tous frais com­pris). Il jgv

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Le Har­pon

Allan Dex­ter aime son amie d’en­fan­ce1 Evan­ge­line, fille, du vieil arma­teur de N ew-Bred­ford, Charles W. Mor­gan. Or, celle-ci, Qua­ke­resse fer­vente à l’imi­ta­tion de son père, a dû jurer au vieillard de n’épou­ser jamais qu’un Qua­ker qui serait aussi un maître du har­pon. Et Allan Dex­ter n’est ni l’un ni l’autre. Aussi, mal­gré l’amour avoué d’Evan­gé­line prise entra l’élan de son cœur et la rigi­dité de son ser­ment, Allan Dex­ter est-il évincé, cepen­dant que le balei­nier Jack Fin­ner et le tor­tueux Migg com­plotent de s’em­pa­rer, le pre­mier du meilleur brick de Mor­gan, et le second:, de sa fille.

Ayant voulu s’en­rô­ler comme mate­lot afin de gagner ses galons de chef har­pon­naur, Allan Dex­ter tombe aux mains de Fin­ner qui l’em­mène de force en mer afin de lais­ser .le champ libre à Migg. Mais Fin­ner, en cours de croi­sière, ayant assas­siné le capi­taine du brick,: est saisi par les mate­lots ven­geurs de leur chef/ qui empri­sonnent le ban­dit et pour­suivent la chasse aux baleines pour leur compte et celui de leur arma­teur.

Dans ces cir­cons­tances, Allan Dex­ter se révèle: il devient har­pon­neur émé­rite et ramène, au poit le brick chargé des dépouilles de nom­breux céta­cés. Or, il arrive juste â temps pour empê­cher l’odieux mariage qui, sur l’ordre du vieux Mor­gan abusé, va livrer Evan­gé­line au traître Migg. Devenu Qua­ker, et ayant fait ses preuves de balei­nier, Allan épou­sera son amie d’en­fance.

PRO­GRAMME du 1 au 6 NOVEMBRE

1. La Tzi­gane

L. Oanne

2. PRO­ME­NONS-NOUS SUR LA MER

Comique '

3. Là-Haut

(fan­tai­sie)

A4. Yvain

LE HAR­PON

tra­gé­die de la mer

Pen­dant la Pause

Réci­tal pour Orgue

PRO­GRAMMA van 1 tot 6 NOVEM­BER

1. La Tzi­gane

2 WAN­DE­LING OP ZEE

1 (lucht

(fan­ta­sie)

L. Qanne

A4. Yvain

DE HAR­POEN

treurs­pel [der zee

Tij­dens de Poos

Réci­taal voor Orgel

Semaine pro­chaine

MIL­TON SILLS

dans le film sen­sa­tion­nel

bile des jVa­vires per­dus

De Har­poen

Allan Dex­ter bemint Evan­ge­line, doch­ter van den ouden ree­der van New-Bed­ford, Charles W. Mor­gan, en die aan haar vader — een Qua­ker in merg en been —• heeft moe­ten belo­ven slechts elen Qua­ker te huwen die tevens de har­poen als een mees­ter kan han­tee­ren. Allan Dex­ter, die noch het een noch het ander ia en zich ziet afge­we­zen, wil dan ook als matroos mede ter wal­vi­sch­jacht. Hij valt in de han­den van den wal­vi­sch­ja­ger Jack Fin­ner, die het gemunt heeft op Mor­gan’s beste schip, en van Migg, die de doch­ter wil heb­ben. Tij­dens den tocht ver­moordt Fin­ner den kapi­tein, maar wordt door de wre­kende matro­zen, geboeid, in het ruim opges­lo­ten, ter­wijl zijl zelf de jacht voort­zet­ten. Allan Dex­ter wordt in die omstan­di­ghe­den een bui­ten­ge­woon behen­dig har­poen eer­der en voert aan boord van het schip tal­rijke door hem getrof­fen die­ren mede.

Hij komt juist ter elf­der ure om het schan­de­lijk huwe­lijk van Evan­ge­line met. den ver­ra­der Migg, — dat op bevel van Mor­gan moest plaats heb­ben — te veri­j­de­len. Allan wordt Qua­ker, en gezien hij zijn proe­ven als wal­visch-jagèr heeft afge­legd, bekomt hij de hand en het hart zij­ner geliefde Evan­ge­line.

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Ü Le Zéphyr de Fraî­cheur

Ce don pré­cieux du “4711” qui déli­ca­te­ment effleure, l'épi­derme et dénote l’élé­gance raf­fi­née, est pareil au sou­pir du plus déli­cieux des prin­temps et donne le cachet suprême à votre beauté.

Dans les récep­tions mon­daines, au théâtre et concert, par­tout le “4711” réagit contre ' la fatigue et donne une sen­sa­tion ' de bien-être infini.

Ne se ser­vir tou­te­fois que de la veri­table “4711" Eau de Cologne, Eti­quette Bleu-Or dépo­sée.

Dépot pour la Bel­gique et le Grand-Duché de Luxem­bourg:

43. rue Reyn­der.s, Anver*.

Eau de

Essuyez éga­le­ment le

“471!” Savun à l’Eau de Cologne

Cli­quet te Bleu-Or