Programme de 23 à 27 nov. 1924



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#867

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ROYAL - ZOO­LO­GIE CINEMA

Les Deux Pas­sior

Lady Wini­fred, fille de Lord A H ear, un noble débau­ché et joueur, a épousé en secret, Michel Wain, le fils d’un des gardes fores­tiers de son père.

Lord Alt­car, en jouant avec Lord Burt­ford, qui est amou­reux de Lady Wini­fred, a perdu de très fortes sommes .Lord Burt­ford lui pro­pose en une der­nière par­tie de jouer toutes ses pertes contre la main de sa fille, et gagne.

Alt­car, igno­rant le mariage secret de sa fille, lui signi­fie fa situa­tion, mais Lady Wini­fred lui fait connaître l’obs­tacle qui s’op­pose à ce mar­ché. Fou de rage Alt­car chasse Wain après l’avoir fait fouet­ter par ses valets. Wain, croyant que Lady Wini­fred est com­plice de cet outrage, jure de.​se ven­ger.

Vingt ans après. Lady Wini­fred est la pro­prié­taire du manoir ances­tral lour­de­ment endetté. Elle a une fille Dora. Burt­ford lui conseille de don­ner celle-ci en mariage à un riche pro­prié­taire du voi­si­nage.

Dora est au couvent de Mor­taime, en France, où elle a fait ses études. C’est là qu’un jeune peintre amé­ri­cain, .lohn Tur­ner, la voit et l’aime.

Entre­temps Michel Wain a fait for­lune dans l’Alaska, et revient sous le nom de Tho­mas Kent. Il détient toutes les créances hypo­thé­caires des Alt­car et va se ven­ger de l’in­jure qu’il croit lui avoir été faite avec la com­pli­cité de sa femme, lors­qu’il fut cra­va­ché par les valets de son père.

Tur­ner a demandé et obtenu la main de Dora et a peint son por­trait qu’il compte expo­ser à l’Aca­dé­mie Royale. Burl­ford, repoussé par Dora, jure de se ven­ger en déshon­no­rant toute la famille. Il se pro­cure le por­trait de la jeune fille et fait poser un autre modèle nu. C’est ainsi que Dora est expo­sée au Salon de l’Aca­dé­mie Royale.

Pour échap­per à la honte, la pauvre fille veut ren­trer au couvent et va trou­ver un usu­rier, Isaac Fell, pour lui deman­der l’ar­gent néces­saire au voyage: Burt­ford sur­prend les inten­tions de Dora et com­plote avec Fell de l’at­ti­rer dans un guet-apens.

Dora arrive en France, sui­vie par Burt­ford et Feil. Ces der­niers cir­con­viennent le guide qui doit la conduire au monas­tère. Celui-ci la mène à un cha­let que Burt­ford pos­sède dans les envi­rons. La jeune fille y apprend au cours d’une dis­pute entre Fell et Burt­ford, que ce der­nier a machiné l’af­faire du por­trait nu.

Mais Wain regrette main­te­nant sa cruelle ven­geance et, accom­pa­gné de Tur­ner, qui a deviné le refuge que cher­che­rait Dora, il est parti à sa recherche.

Burt­ford, sur ces entre­faites, a offert à Dora de l’épou­ser et en même temps de la débar­ras­ser de la

PRO­GRAMME du 23 au 27 NOVEMBRE

1 On les aime ... H. Chris­tiné

(One-Step)

3 Char­ley et les Reve­nants

comé­die comique (

(valse Hawaïenne)

5 La Ford Volante

comique

LES DEUX PAS­SIONS

grand drame inter­prété par

ALICE TERRY et F. BILLING­TON

Pen­dant la Pause

Réci­tal pour Orgue

PRO­GRAMMA van 23 tot 27 NOVEM­BER

1 On les aime

(One-Step)

H. Chris­ti­ne'

Char­ley en de Terug­ge­ko­men

ich­tig too­neel

4. Ma Oui....H. De Beatti

(Hawaiaansche wals)

De Vlie­gende Ford

klucht

DE TWEE DRIF­TEN

groot drama ver­tolkt door

ALICE TERRY en F. BILLING­TON

Tij­dens de Poos

Réci­taal voor Orgel

Sema, .e pro cl dne

Mar­cel Levesque et Pina Meni­chelïi

DANS

La Dame de Chez Maxim's

d’après le célèbre vau­de­ville de Georges FEV­DEAU

Grand succes de rire

créance de Fell. Celui-ci entend l’offre per­fide de son com­plice et le tue.

Dora fuit dans la tem­pête pour être sau­vée par son père et par son fiancé et l’on se recon­ci­lie à l’ombre de la vieille abbaye.

De Twee Drif­ten

Om zijn speel­schul­den tege­no­ver Luid Burt­ford te vol­doen belooft Lord Alt­car deze de hand zij­ner doch­ter, Lady Wini­fred. Wan­neer hij ech­ter ver­neemt dat deze in het geheim gehuwd is met Michel Wain, de zoon van een zij­ner bosch­wach­ters, jaagt hij den onge­luk­kige weg, na hem door zijn knech­ten afge­ran­seld te heb­ben. Wain, den­kend dat Lady Wini­fred mede­plich­tig is aan dien hoon, zweert zich te zul­len wre­ken. Twin­tig jaar later is Lady Wini­fred eige­nares van het voo­rou­der­lijk slot dat ech­ter heel zwaar is herent. Zij heeft een doch­ter Dora, die haar opvoe­ding geniet in een kloos­ter in Fran­krijk. Daar leert een Ame­ri­kaansch schil­der, John Tur­ner, haar ken­nen en bemin­nen.

Inmid­dels keert Michel Wain die een groote for­tuin in Alaska ver­wierf onder den naant van Tho­mas Kent terug. Mei al de schuld­be­ken­te­nis­sen der Alt­car’s in han­den zal hij zich nu kun­nen wre­ken!

Tur­ner bekomt de hand van Dora en schil­dert haar por­tret om te prij­ken in de ten­toons­tel­ling der Aka­de­mie. Burt­ford koopt dc schil­de­rij aan en laat een naak! model posee­ren. Zóó zal Dora in de ten­toons­tel­ling han­gen! Om aan die schande te onts­nap­pen wil het meisje terug naar het kloos­ter en zoekt een pand­lee­ner op - Isaac Fell — om het noódige geld voor de reis te beko­men. Burt­ford komt op de hoogte van Dora’s inzich­ten en zal zich met Feil vers­taan om Dora in een hin­der­laag te lok­ken. Inder­daad in Fran­krijk geko­men en zich den gids tot hand­lan­ger makend wordt zij naar een een­zaam oord gevoerd waar zij de juiste toe­dracht. van het por­tret ver­neemt.

Wain betreurt zijn wraak en ver­ge­zeld van Tur­ner gaat hij Dora opzoe­ken. Inmid­dels heeft Burt­ford Dora aan­ge­bo­den zijn vrouw te wor­den, en tevens haar schuld tege­no­ver Feil te los­sen. Feil hoort dit aan­bod en doodt zijn mede­plich­tige. Dora vlucht in den storm om ein­de­lijk gered te wor­den door haar vader en haar ver­loofde en die red­ding wordt bekroond door dc ver­zoe­ning, in den scha­duw der oude abdij.

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Notre Vedette: LATY PLO­REN

Déjà, en feuille­tant Tal­bum-sou­ve­nir du maître, heu­reux assem­blage de por­traits d’étoiles, parmi les­quels Madda Gann, la célèbre artiste polo­naise, et son lea­ding man et régis­seur Laty Flo­ren nous sont pré­sen­tés dans leurs rôles prin­ci­paux, notre impres­sion était deve­nue excel­lente. C’est qu’en effet, il semble bien qu’un réa­li­sa­teur d’une telle noto­riété, qui créa entre autres fresques ani­mées Ma Lourde Croix et Les Mer­veilles d'Orient, œuvres très applau­dies en Europe Cen­trale, ne sau­rait four­nir

D'autres ont dit avant nous, après avoir entendu l’ex­posé clair de M. Laty Flo­ren, leur confiance en!a réa­li­sa­tion heu­reuse de ses pro­jets.

Nous avons pré­féré attendre un com­men­ce­ment d’exé­cu­tion, avant de nous for­mer une opi­nion. Méfiance exces­sive, diront ceux qui d’em­blée furent conquis par l’ar­gu­men­ta­tion pré­cise, les idées neuves, les pers­pec­tives har­dies de ce maître met­teur en scène, dont le rêve est de créer chez nous une pépi­nière d’élé­ments propres au cinéma en même temps qu’une pro­duc­tion belge conti­nue et de belle valeur.

Méfiance oui, que nous a dic­tée une expé­rience déjà longue. Car il est tant de cinéastes — ou se disant tels — qui en ces der­nières années exploi­tèrent la cré­du­lité des jeunes, ou plus sim­ple­ment s’abu­sèrent sur leurs propres mérites; leur œuvre mort-née ne ser­vit qu’à dis­cré­di­ter les choses et les gens que le cinéma, en tant qu’in­dus­trie et art de .pro­duc­tion, entraîne dans son orbe.

A notre tour, aujour­d’hui, nous fai­sons confiance à M. Laty Flo­ren, réa­li­sa­teur polo­nais venu en Bel­gique pour « tour­ner » avec des élé­ments qu’il for­mera lui-même, comme il le fit en Rus­sie, en Alle­magne, en Tcheco-Slo­va­quie et en Pologne, assu­rant la popu­la­rité et le talent de mainte artiste en vogue.

M“« Dan­neels, élève.


Prin­cesse de Gae­droïtz, élève.

Il y a l’acte de la gigo­lette dont deux apaches se dis­putent les faveurs et qui se ter­mine en rixe san­glante. Puis, celui de la femme au « mari aveugle » celui-ci, les yeux des­sillés, s'exa­gère la faute de sa com­pagne comme il avait exa­géré sa confiance en elle, et nou­vel Othello, il la tue... Et c’est aussi la femme séduite qui appa­rait, venant sup­plier l'amant de recon­naître l’en­fant du péché: mais le par­jure se dérobe, insulte à son infor­tune; le vieux ser­vi­teur, pour­tant, com­prend mieux que son maître le devoir, et accepte la garde du petit être sans défense.

Ces types de fille séduite, de cou­reuse de bar inter­lope, d’es­carpe, de mau­vais riche, de vieux domes­tique com­pa­tis­sant, les élèves de M. Flo­ren les incarnent déjà avec une remar­quable maî­trise et un visible souci de vérité. Nous avons par­ti­cu­liè­re­ment été cap­ti­vés par l’in­té­res­sante inter­pré­ta­tion de Mme André Balasse, dans son rôle de Gfgo­lette, et celle de M. Mar­cel Pié­rard, qui campe avec vigueur un type clas­sique d’apache. Tous deux, ainsi d'ailleurs que M. Fer­nand Dubois, excellent comme vieux valet crain­tif, sont vrai­ment dans 1a peau de leur rôle. De tous les élèves de M. Flo­ren, il nous faut d’ailleurs dire qu’ils font preuve de com­pré­hen­sion et d'une évi­dea

Mar­cel Pié­rard, élève

que de belle et bonne besogne.

Le pour­quoi de l’ins­tal­la­tion de M. Laty Flo­ren parmi nous, s’ex­plique: la vie est coû­teuse sur les bords de la Vis­tule et de l'Elbe, les cachets des artistes côtés sont d'un chiffre exor­bi­tant, la main-d'œuvre et la loca­tion des stu­dios obligent les réa­li­sa­teurs de là-bas à consa­crer à un film moyen une somme qui leur per­met­trait d’en exé­cu­ter trois sem­blables en Bel­gique. Notre cli­mat est aussi bon que celui de Pologne, et le stu­dio de Mache­lefi est

f>arfai­te­ment amé­nagé pour es prises de vue même d’une cer­taine enver­gure.

C’est l’in­ter­prète de M.

Flo­ren qui nous fait part de

ces rai­sons, en l’oc­cu­rence la Secré­taire Géné­rale de l’Aca­dé­mie Ciné­ma­to­gra­phique, Mme Olga de Hyr­po­tine. Cette dame est pour le Direc­teur de l’ins­ti­tu­tion, une aide pré­cieuse, M. Flo­ren igno­rant presque tota­le­ment le fran­çais et ne pos­sé­dant que les-langues russe et polo­naise. Ajou­tons d’ailleurs que ce.​tte inter­mé­diaire obli­gée n’en­lève rien à la rapi­dité et à l’in­té­rêt des ques­tions et léponses échan­gées.

— Vos nou­veaux élèves belges vous semblent-ils avoir des dis­po­si­tions pour l’Art Muet, avons-nous demandé.

— A vrai dire, ils étaient au début on ne peut plus gauche. Il sem­blait, par les exemples que j’avais sous les ÿeUx, que les Belges! quels que fussent leurs sen­ti­ments et leurs idées, ne par­ve­naient pas à s’ex­té­rio­ri­ser. Mais ils sont aujour­d'hui dégros­sis, comme vous vous en ren­drez compte.

Nous pas­sons dans la grande salle cirée et lam­bri­sée où. se donnent les cours. Un piano joue des mesures simples mais appro­priées, et nous assis­tons à de petites scènes clas­siques du genre de celles qui doivent for­cé­ment figu­rer dans la plu­part des films. L’ap­pa­reil de prise de vue accom­pagne cela de son tic-tac fami­lier.

bonne volonté; un regtl du pro­fes­seur suf­fit pour leur faire com­prendre sa pen­sée, pour que leur mimique s'ac­cen­tue ou s’af­fai­blisse, pour qu elle gagne en sobriété mais non en vigueur. Certes, le jeu de cer­tains res­semble encore trop à une leçon apprise, mais on sent chez tous un grand désir d ' arri­ver à s’ex­té­rio­ri­ser avec jus­tesse mais sans pathé­tique exa­géré.

Nous nous sommes plu à nous entre­te­nir avec ces dames et ces mes­sieurs. Ce ne sont point en géné­ral des midi­nettes vou­lû­ment naïves ni des jolis Cœurs ne cher­chant dans le ciné qu'une occa­sion de plas­tron­ner. Côté dames, des ''femmes d’es­prit, d’une cul-

Andrée Balasse, élève.

— Dès le début de novembre, je mets en scène deux films, qu’in­ter­pré­te­ront mes élèves, ajoute M. Flo­ren. Le rôle prin­ci­pal sera cepen­dant confié à une grande étoile. Madame Madda Gann qui déjà inter­prêta de nom­breux films avec moi. La pre­mière des pro­duc­tions que je vais tour­ner en Bel­gique est la mise à l’écran du Ver­traagde Film, la célèbre pièce de l’écri­vain belge d’ex­pres­sion fla­mande Her­man Teir­linck.

— Et quelle sera la seconde?

— Ceci est encore un secret, nous dit en riant M. Flo­ren. Ce sera une œuvre ori­gi­nale en tous points, et dans son inter­pré­ta­tion et dans sa mise en scène et même dans son titre...

— Mais encore...

— Eh bien, repor­ter curieux, sachez que le film aura un titre en lan­gage chif­fré très court I

Nous avons essayé en vain de résoudre cette énigme. Il nous fau­dra attendre les prises de vues pro­chaines. Nos lec­teurs ne seront-ils pas friands d’ap­prendre com­ment se sont réa­li­sés les allé­chants pro­jets de ce slave actif et entre­pre­nant dont l’œuvre s'an­nonce belle, utile et pros­père? MAR­NIX.

Mad. Suzanne Bou­teille, élève

ture supé­rieure à la moyenne, se ren­dant compte de leur inex­pé­rience, com­pre­nant qu il faut répé­ter et répé­ter sans cesse avant d’ar­ri­ver a une inter­pré­ta­tion conve­nable, qu’il faut une immense habi­tude pour don­ner la note et le geste justes. Côté mes­sieurs, quelques intel­lec­tuels, hommes d'école, artistes, employés ins­truits, qui comme leurs col­lègues fémi­nins se plient de bon gré aux exer­cices répé­tés et prêtent la plus grande atten­tion aux remarques du maître.

(,Cette dis­ci­pline accep­tée, plaide en faveur de l’ins­ti­tu­tion, ainsi que le fait que le maître est avare de louanges et exprime fran­che­ment son désap­poin­te­ment quancL l’élève n’est pas' en

Léo Adel

. C'est le nom du gar­çon­net qui inter­prète Le gamin de Bruxelles, sous la direc­tion de M. Fran­cis Mar­tin, réa­li­sa­teur et artiste belge, auteur de Un Sol­dat Inconnu et inter­prète de nom­breux films belges.

On ne s'ex­plique pas pour­quoi M. Mar­tin, après avoir si bien lancé le petit Rico Bert, — un autre Jackie Coogan a-t-on dit de lui, avec quelque empha­tique exa­gé­ra­tion — semble ne plus s’in­té­res­ser à la car­rière de son pro­té­gé'; et pour­quoi d’autre part, il n’a pas, pour don­ner plus de cou­leur locale à son film inti­tulé, celui-ci, Le Ketje de Bruxelles ou Le Ketje des Marolles, ou quelque chose d'ap­pro­chant.

pro­grès.

M. Dubois, élève.

bien.

— Pour les exer­cices ryth­miques, les dames, c’est I Les mes­sieurs, c’est pire 1 pro­clame-t-il après les mou­ve­ments de gym­nas­tique selon la méthode Dal­crose.

Et nous qui jugions, bien dif­fé­rem­ment, com­bien il était inat­tendu que des hommes pussent exé­cu­ter avec une telle aisance des gestes gra­cieux expri­mant l’émo­tion, le désir, la répul­sion ou la haine, et se dépla­cer avec élé­gance, comme de vieilles recrues d’un cours de main­tien! Pen­ser que lors­qu’ils débu­tèrent, de leur propre aveu, aucun des élèves ne savait mar­cher, — enten­dez par là faire des pas élé­gants, natu­rels, en mçsure!

M. Flo­ren, après les sketchs et les exer­cices ryth­miques de Dal­crose, nous convie à nou­veau dans son bureau. Il sou­ligne l’im­por­tance de la musique, néces­saire pour ryth­mer les gestes, indis­pen­sable pour créer une ambiance. Puis, il énu­mère les cours variés qui sont le com­plé­ment de ce que nous avons vu dans la grande salle de l’Aca­dé­mie: bal­let, danse moderne, box, escrime, équi­ta­tion, conduite d’auto, que sais-je encore. L’ar­tiste de ciné par­fait où qui pré­tend je deve­nir se doit de ne négli­ger aucune de ces branches impor­tantes.


Ce que nous ver­rons sur l'écran:

La Sœur Blanche

Lilian Gish, « la Duse de l'écran », de l'avis de ceux qui assis­tèrent à la vision de La Sœur Blanche, s’est sur­passé dans cette pro­duc­tion, son maître rôle.

Toutes ses inter­pré­ta­tions sont des chefs-d'ceuvres; elle sait, du carac­tère qu elle doit incar­ner, tirer le maxi-mun d'ef­fet, faire vibrer à la rompre la corde des émo­tions vives, lan­ci­nantes. Et son jeu, sobre jus­qu’à l'in­vrais-sem­blance, qui ne l'a admiré da rs d’autres rôles, par­ti­cu­liè­re­ment dans Wèy Down Bast,

— le film qu'on voit et revoit empor­tant tou­jours une saine et pro­fonde émo­tion, qui vivi­fie et rend plus pur.

La Sœur Blanche — pro­duc­tion d’une mise en scène éga­le­ment inat­ten­due: les laves du Vésuve, après les glaces du pôle — nous montre l’hé­roïne dans le rôle d’An­gela Chio­ro­mente, fille cadette d’un prince ita­lien.

Elle aime Gio­vanni Severi et à cause de cela sa sœur aînée, la mar­quise, est jalouse d'elle. Le prince est tué à la chasse, et la mar­quise intrigue tant et si bien, qu'An­gela n’hé­rite rien et est jetée

en marge de la société. Il ne lui reste que l'amour de Gio­vanni. Elle est heu­reuse pour­tant jus­qu’au moment où son bien-aimé est mobi­lisé et envoyé en Afrique à la tête d'une expé­di­tion contre les Arabes. Bien­tôt à Rome est répandu la nou­velle de sa mort. Angela est déses­pé­rée, mais Mgr. Sara­ci­nesca la sou­tient mora­le­ment. Elle veut se sacri­fier à son pro­chain et entre au couvent des Sœurs Blanches, où on la voit dans une suite de scènes magni­fiques, pas­ser du novi­ciat jus­qu’à la prise de voile. Peu après son ini­tia­tive défi­ni­tive, Gio­vanni, non mort, mais qui avait été gardé en cap­ti­vité par les Arabes, revient. 11 se rend à l’hô­pi­tal des Sœurs Blanches pour revoir son frère, un savant, qui avait été blessé en fai­sant l'es­sai d’un moyen inventé par lui pour pré­dire les érup­tions vol­ca­niques. Gio­vanni voit Angela, qui à sa vue, s'éva­nouit; on lui dit après que son mariage avec l’église est aussi sacré que le serait un mariage avec un homme et que Gio­vanni doit res­pec­ter son voile. Gio­vanni par­vient à ren­con­trer Angela dans le labo­ra­toire de son frère, sur le flanc du Vésuve. Il veut lui faire signer

Etta LEE

L’ar­tiste ciné­ma­to­gra­phique Etta Lee est née à Hono­lulu, de père chi­nois et de mère fran­çaise; elle fit ses études en Amé­rique jus­qu’à Page de 16 ans.

Le père de Miss Lee était un méde­cin chi­nois qui exer­çait aux Etats-Unis. Quoi­qu’elle soit née à Hono­lulu, Miss Lee a reçu une édu­ca­tion tout à fait occi­den­tale dans une uni­ver­sité de Cali­for­nie. Elle débuta dans la. vie comme maî­tresse d’école, et pen­dant qu’elle exer­çait sa pro­fes­sion dans sa ville natale, elle eut l’oc­ca­sion de faire la connais­sance de Mme Rto­bert Brun­ton, femme d’un grand artiste de cinéma. Plus tard, pen­dant qu’elle pre­nait des vacances à Los-Àngeles, elle ren­con­tra de nou­veau Mme Brun­ton, qui lui pro­cure une place comme extra dans un film inti­tulé le Without Benefi! of Clergy, tiré du "roman de Rudyard Kipling.

Le pre­mier rôle impor­tant inter­prété par Miss Lee, ce fut dans L’In­fi­dèle, où elle joua le rôle d’une japo­naise, et dont la « star » était Kathe­rine Mc Donald. Plus tard, elle parut avec Ethel Clay­ton dans The Remi­tance Woman; ensuite, elle se fit confier des rôles plus ou moins impor­tants dans The Unta­mable avec Gla­dys Wal­ton, The Ihief of Bag­dad (Le Voleur de Bag­dad), Cÿthé­ria et Behold this Woman.

A cause de son type tout à fait orien­tal et de son talent pour l’in­ter­pré­ta­tion de rôles bizarres, on lui confie géné­ra­le­ment ceux qu’une actrice aïnéri-caine ne pour­rait intèr­pré­ter,:|ie dif­fi­ci­le­ment.

En Bel­gique, on pourra admi­rer bien­tôt cette artiste dans le film One Night in Rome (Une Nuit à Rome), dont le scé­na­rio a été écrit par J. Hart­ley Man­ners. La mai­son édi­trice, c’est la Metro-Goldwyn.

une demande de renon­cia­tion de ses vœux au pape. Elle admet qu’elle aime Gio­vanni, mais veut res­ter fidèle à ses

vœux.

La lutte entre son

amour et ses vœux est poi­gnante. Elle s’en va.

Le Vésuve éclate en érup­tion. Gio­vanni se pré­ci­pite dans la ville pour pré­ve­nir les habi­tants, et par­vient ainsi à les sau­ver, mais à cause de la cha­leur, un réser­voir «Peau éclate, et Gio-( mi périt dans l’inon­da­tion. Le peuple remer­cie Dieu du sacri­fice que lui ont fait la Sœur Blanche et son fiancé.

Deux êtres bons se sont sacri­fiés au devoir plus fort que tout sans que la lutte entre l’amour et les vœux sacrés ait eu de solu­tion.

Action touf­fue, trop suc­cin­te­ment résu­mée. Film excellent en tous points, dont nous regret­tons de ne pou­voir, pour les louer, citer tous les inter­prètes.


Trois excel­lents stars, étoiles d'égale gran­deur, col­la­borent à ce film, dont l’ac­tion se déroule d’après le scé­na­rio de Anda Ber­gère, tiré du roman de Robert Hit­chens.

Voici le récit suc­cint de cette œuvre, mise en scène par George Fitz­mau­rice, et à laquelle nous regret­tons de ne pou­voir consa­crer plus d'es­pace dans nos colonnes:

Venise est au prin­temps le ren­dez-vous de la plus brillante société cos­mo­po­lite: c'est dans cette ath­mo­sphère roma­nesque, qu’après un mariage hâtif, Ruby Cheps­tow passe sa lune de miel, pas­sion­né­ment éprise de son mari. Mais un gai liber­tin, le duc de Rodiane, que ses nom­breux suc­cès encou­ragent à bra­ver beau­coup de maris, va cher­cher à trou­bler la paix du nou­veau ménage Cheps­tow, à l’oc­ca­sion du veglione. Une que­relle entre les deux hommes se


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ter­mine bien­tôt par la mort acci­den­telle du séduc­teur et la condam­na­tion de Cheps­tow. Cette tra­gé­die marque la fin du bon­heur de Ruby, et le scan­dale ter­nit pour tou­jours le sur­nom de Bella Dona que le duc de Rodiane a donné à la belle mon­daine.

Après avoir erré sans but pen­dant quelques années, Bella Donna se retrouve à Londres sans res­sources et aban­don­née de tous. C’était la mode à cette époque de consul­ter le Dr. Isaac­son, spé­cia­liste des mala­dies ner­veuses: dans le cabi­net de ce méde­cin, Bella Donna ren­contre un brillant ingé­nieur Nigel Armine qui avait inter­rompu ses tra­vaux en Egypte pour prendre ici quelque repos. La nièce du doc­teur, la char­mante Patri­cia, est en même temps la fian­cée de Nigel. Sous le charme de cette cliente aussi belle qu'étrange, Nigel fut si vite entraîné loin de Patri­cia, que celle-ci fut dans l'im­pos­si­bi­lité d'igno­rer plus long­temps ce véri­table envoû­te­ment.

Alors, Bella Donna par­tit pour l’Egypte, avec son nou­vel époux, pro­me­ner sa nou­velle lune de miel sous le ciel d’Orient. Là-bas, l’heu­reux couple fit connais­sance avec Mah­moud Baroudi, nabab égyp­tien richis­sime, dont le pou­voir fas­ci­na­teur était célèbre au Caire. Ce Don Juan noir n'eut guère de peine à faire de Bella Donna son jouet: il finit même par lui sug­gé­rer d’em­poi­son­ner len­te­ment son mari. Mais l'in­tem­pes­tive inter­ven­tion du Dr. Isaac­son sauva celui-ci du péril. Chas­sée par son époux et repous­sée par son amant, Bella Donna dont la des­ti­née deve­nait désor­mais sans issue dut cher­cher son der­nier refuge dans l’aride soli­tude du désert.

Petites nou­velles

»% Gabriel­lino d’An­nun­cio, fils du fameux poète ita­lien, vient d'être engagé comme « assis­tant » par Fred Niblo, met­teur en scène de la Metro-Goldwyn, pour la réa­li­sa­tion du super-film Ben-Dur, tiré de l'œuvre clas­sique de Lew Wal­lace, que les Amé­ri­cains tournent en ce moment aux envi­rons de Rome. Le fils d'An­nun­cio aura fort à faire à ser­vir d’in­ter­prète pour diri­ger les mil­liers de figu­rants ita­liens qui doivent paraître dans les scènes de foule de cette pro­duc­tion.

*** Dans le film No This is Mar­riage, que le met­teur en scène Hobart Hen­ley a réa­lisé pour la Metro-Goldwyn, il est ques­tion des pré­ceptes de la Bible. A ce sujet, Elea­nor Board­man, qui est très pieuse, affir­mait à ses cama­rades de stu­dio, que la conduite d’un homme doit être néces­sai­re­ment par­faite s’il observe les enga­ge­ments du livre saint.

— Par­don, lui fit rer­fîar­quer Conrad Nagel. Un de mes amis est jus­te­ment en ins­tance de divorce pour avoir trop bien observé un des pré­ceptes de la Bible.

— Lequel? s'en­quit Elea­nor Bord­man.

— Aime ton pro­chain.

— Eh bien!

— « Elle » était jeune et jolie,. expli­qua Nagel en riant.

Les grandes com­pa­gnies de cinéma amé­ri­caines, devant l’aug­men­ta­tion crois­sante du prix des ter­rains dans les envi­rons de Los Angeles et dans toute la Cali­for­nie, son­ge­raient à aban­don­ner la côte pour émi­grer vers l’est. La Metro-Goldwyn en par­ti­cu­lier dont on connaît l'im­por­tance des immenses stu­dios de Culver-City, atten­drait le retour de son vice-pré­sident, Louis B. Mayer, actuel­le­ment en Europe, pour prendre une déci­sion à ce sujét.

*** Mar­shall Nei­lan, le met­teur en scène de la Metro-Goldwyn qui vient de réa­li­ser en Angle­terre The Spor­ting Venus est un ami des avia­teurs amé­ri­cains qui viennent de ter­mi­ner leur vol autour du monde, et il s’est atta­ché tout en res­pec­tant ses obli­ga­tions pro­fes­sion­nelles, à se trou­ver à l’at­ter­ris­sage de leurs prin­ci­pales escales.

Il assista a leur départ à Santa-Monica

11 fut pré­sent à leur atter­ris­sage au Bour­get, à Londres et fut parmi les amis qui accueillirent les avia­teurs à leur retour au camp d’avia­tion de .Mit­chell Field, à New-York.

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Une lec­trice retour d'Al­le­magne, a nous fait par­ve­nir cette jolie série S de por­traits, en nous priant de f l'in­sé­rer dans le jour­nal.

Voilà qui est fait.

E On remarque que les pho­tos, d'une = E très belle exé­cu­tion, repré­sentent E = (de basen hau­tet de gauche à droite): j§ 5 Ossi Oswalda (2 fois), Rés­sel Orla, 5 S Hennÿ Por­ten (2 fois), Lilli Flohr, S E Helena Makowska, Lilli Flohr. S

= Nous ferons en sorte, par la suites = 5 de pré­sen­ter de temps à autres* jjjj 5 comme par le passé, des ren­seigne- j§ E ments et illus­tra­tions concer­nant £ 2 d'autres pays pro­duc­teurs de films: E

S Ita­lie, Pays Scan­di­naves et même, s 5 mais oui, Bel­gique et Hol­lande. E

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12

£c jVli­ra­clc de Jct­nai

Tout plein de son triomphe, Wal­ton se ren­dit au hal mas­qué des Wells.

Chaque hiver, cette soi­rée pas­sait pour le great event parmi la haute société indus­trielle des envi­rons et c'était à qui obtien­drait une des invi­ta­tions que le mul­ti­mil­lion­naire dis­tri­buait d’ailleurs géné­reu­se­ment.

Cette fois oh devait fêter les vingt et un ans d'An­nette et annon­cer ses fian­çailles.

La chose en valait la peine.

Il cher­chait à se rap­pro­cher d'An­nette à qui j vou­lait encore impo­ser son amour. Mais la jeune fille l’évi­tait. Elle avait demandé à son ami Harry Ross de la retrou­ver à ce bal. Elle crut un moment l'aper­ce­voir au seuil d’une sorte de petit cabi­net de tra­vail. Joyeuse elle s’y ren­dit. Le cabi­net était vide. Quand elle vou­lut retour­ner sur ses pas, Wal­ton se tenait debout devant elle contre la porte qu'il tenait fer­mée.

— Vous! vous! encore vous! s’ex­clama la jeune fille au comble de la colère.

Le bal d’en­fer.

Aussi l’in­dus­triel avait-il donné cafte blanche à l’or­don­na­teuf de la fête et cet homme de Tart s'était sur­passé.

La grande salle du châ­teau, par l’ef­fet d’une habile déco­ra­tion, figu­rait les enfers. On y péné­trait ar la gueule ouverte d’un masque immense de atan lui-même dont les yeux de flamme rou­geoyaient de lueurs sinistres, tan­dis que les invi­tés dégui­sés en dia­blo­tins cor­nus et dia­blesses élé­gantes tour­naient des jazz-band éche­ve­lés aux sons d’une musique que nous qua­li­fie­rons fort jus­te­ment d’ailleurs d’en­dia­blée.

Wal­ton ne dan­sait guère.

— Oui, Annette, c’est encore moi. Je veux encore

une fois ten­ter ma chance et vous dire... 1

— Je ne vous enten­drai pas

Annette se pré­ci­pita Vers la porte.

Wal­ton ne bou­gea pas d’un pas.

— Vous m’en­ten­drez, Annette, il faut que vous m’en­ten­diez.

La jeune fille recula dans un coin de la chambre. Elle repre­nait son calme. Un pli de sa lèvre nuan­çait main­te­nant de mépris sa phy­sio­no­mie hau­taine.

— II faut que vous m'en­ten­diez, repre­nait le jeune homme. Pen­dant des mois et des mois j’ai vécu

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Annette danse avec Harry Ross.

auprès de vous, humble men­diant d’un bon­heur que vous m’avez tou­jours refusé; et pour­tant j’étais prêt à tout pour vous conqué­rir, à tout...

— Même au crime!

— Peut-être! même au crime. Mais j’ai tra­vaillé. Avec mon com­pa­gnon d'études et de tra­vail, j’ai vécu de longues nuits d’in­som­nie à cher­cher la la puis­sance dans quelque inven­tion nou­velle. Eh bien, Annette, cette inven­tion, je la pos­sède. Elle me fera le maître de l’uni­vers. Oui, oui regar­dez moi, moi, Mark Wal­ton j’ai aujour­d'hui à mon ser­vice un sou­ve­rain pou­voir. Vou­lez-vous que je le mette à vos pieds. Vou­lez-vous m'ai­mer?

— Je vous hais! je vous méprise, haleta la jeune fille.

— Je vous aurai pour­tant, jeta Wal­ton, dans sa pas­sion furieuse, en se pré­ci­pi­tant vers Annette.

Une lutte s’en­ga­gea, mêlée de cris et d'ap­pels, ponc­tuée par des impré­ca­tions, et qui aurait fina­le­ment tourné à lu défaite de la jeune fille, si sou­dain la fenêtre ouverte d’un violent coup de poing n’avait laissé péné­trer Harry Ross, l’ami d’An­nette.

— Ban­dit! cria-t-il en jouant, des pieds et des

poings sur le sinistre per­son­nage qui fut bien­tôt maî­trisé,

— Misé­rable! criait à son tour le père d’An­nette, accouru au bruit. Qu’on jette à la porte comme un ani­mal mal­fai­sant ce chien galeux!

La jeune fille res­tait toute fré­mis­sante de la lutte qu’elle avait dû sou­te­nir. Elle reprit!î pre­mière ses esprits.

— Mon père, il ne faut pas que nos invi­tés sachent ce qui vient de se pas­ser ici. La bête est matée. (

— Elle se ven­gera, dit Harry Ross.

Wells haussa ies épaules.

N'était-il pas tout-pujs­sant? N’était-il pas le mul­ti­mil­lion­naire Wells? Qui donc ose­rait!

— Il s’est vanté de pos­sé­der un nou­vel engin qui lui donne un sou­ve­rain pou­voir, dit encore la jeune fille.

Wells haussa de nou­veau les épaules. Cepen­dant c’est avec une hési­ta­tion dans la voix qu'il répon­dit:

— On verra bien.

On le vit en effet plus tôt que ni Wells ni Annette ne s'y atten­daient.

Au moment où la fête bat­tait son plein, où la

Le monstre trou­bla la fête.

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gaité com­mu­ni­ca­tive agi­tait ses gre­lots de folie, la porte de la salle de bal s'ou­vrit d'un coup sous une pous­sée vio­lente, et dans l'énorme gueule du Satan des­siné appa­rut le monstre méca­nique, les •yeux ful­gu­rants, la marche fati­dique, avec un bruit hor­rible de fer­raille.

L’ap­pa­ri­tion avait un aspect dia­bo­lique.

Des hommes s'en­fuirent. Des femmes se trou­vèrent mal.

Le monstre avan­çait, ses deux poings de fer en avant, dans l'at­ti­tude de la pro­vo­ca­tion, tan­tôt

Annette se jeta dans les bras de son père.

vers un groupe qui se dis­per­sait à son approche, tan­tôt vers quelque per­sonne qu’il sem­blait pour­suivre avec une volonté tenace et per­sé­vé­rante.

Wells vou­lut tou­cher le monstre. Il n’eut pas plus tôt posé sa main nue sur le bras qu’il fut lancé en arrière, comme fou­droyé par un for­mi­dable cou­rant élec­trique.

Harry Ross vou­lait aussi cou­ra­geu­se­ment se mesu­rer avec l'être pro­di­gieux, mais celui-ci leva ses deux poings de fer et il aurait infailli­ble­ment assommé le jeune homme si Harry ne s’était jeté vive­ment de côté.

La confu­sion redou­blait.

Annette avait assisté; épou­van­tée, aux vaines ten­ta­tions de son père et de Harry Ross.

Prise de panique, elle s'en­fuit en jetant des. cris d’ef­froi.

Mais une dizaine de diables noirs qui ne parais­saient pas subir l’ef­froi géné­ral s’étaient vive­ment rap­pro­chés d’elle, l’avaient entraî­née vers la porte des jar­dins et avant que qui­conque ait pu rien ten­ter pour les en empê­cher, ils avaient jeté Annette dans une auto qui par­tit à toute vitesse dans la nuit noire,

(A suivre) Jean BLAISE

Paroles

de Bus­ter Kea­ton

Dans l’in­dus­trie du film, la pro­por­tion des per­sonnes affli­gées d’hy­po­con­drie par rap­port à celles qui pré­fèrent le rire est à peu près la même que dans la moyenne de l’hu­ma­nité. Il y a des exploi­tants qui sont tel­le­ment obsé­dés par leur état d’es­prit, que leur juge­ment en est influencé, et ils chargent leurs pro­grammes de drames et de tra­gé­dies, mais un beau jour ce pro­gramme agit contre eux-mêmes. Je trouve qu’il y a trop de tra­gé­die dans la vie de l’homme pour que le public n’en soit pas saturé un jour. Le public vient au théâtre pour cher­cher du repos, et la -meilleure manière de se dis­traire est de rire. On peut bien ensei­gner par le théâtre, mais cela peut être atteint par le moyen qui peut sem­bler para­doxal: Faire rire pour faire réflé­chir.

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On dit que ...

— Max Lin­der vient d’écrire le scé­na­rio d’un film comique Le ‘Roi du Cirque. Et il a demandé des idées gaies, des situa­tions cocasses aux auteurs qui passent pour être les plus drôles.

Le rôle prin­ci­pal du film serait confié à la fillette de Max, la jeune Maud, âgée de quatre mois!

— Maë Mur­ray est non seule­ment une dan­seuse de grand talent, une vedette de l’écran uni­ver­sel­le­ment connue c’est une très bonne des­si­na­trice et, d’ac­cord avec le met­teur en scène, son mari, c’est elle qui com­pose et des­sine toutes les robes et toi­lettes qu elle porte dans ses films.

«Une grande cou­tu­rière amé­ri­caine, enthou­sias­mée par ses créa­tions ori­gi­nales, lui a offert un enga­ge­ment prin­cier comme des­si­na­trice dans sa mai­son mais Maë Mur­ray a refusé. Elle ne veut pas voir ses toi­lettes por­tées par les autres femmes.

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