Programme de 16 à 21 mai 1925



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#795

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L’Ange du Foyer

Au « BROOK­LYN-THEATRE », on donne, en mati­née, un grand drame pas­sion­nel, « PER­SE­CU­TION », dans lequel, trompé par les appa­rences, un mari répu­die sa femme qu’il adore... A la fin de ce drame, recon­nais­sant son erreur, le mal­heu­reux époux se recon­ci­lie avec celle qu’il n’au­rait jamais dû chas­ser et inflige, à l’im­pos­teur qui vou­lait lui ravir son hon­neur, le châ­ti­ment, qu’il mérite.

Le rideau tombe aux applau­dis­se­ments répé­tés des spec­ta­teurs enthou­sias­més et les trois prin­ci­paux pro­ta­go­nistes de la pièce, Julien Lor­raine, le sym­pa­thique jeune pre­mier, Maud Clif­ford, sa par­te­naire et Ralph Jack­son, inter­prète du plus vilain rôle de ce drame poi­gnant, regagnent cha­cun leur loge.

Pen­dant que Julien change rapi­de­ment de cos­tume pour aller fêter, en com­pa­gnie de sa femme et de sa fille, l’an­ni­ver­saire de son mariage, Maud vient le féli­ci­ter du suc­cès qu’il a obtenu.

A ces louanges, Julien répond qu’il n’est pas le seul à les par­ta­ger, car c’est à elle, qui parais­sait vivre son rôle, que l’on devait un triomphe aussi com­plet... Les yeux bra­qués sur lui, Maud lui répond que jamais elle n’avait été aussi sin­cère, car elle l’ai­mait depuis long­temps et que jus­qu’à ce jour elle n’avait osé lui avouer sa flamme.

Pen­dant ce temps, au foyer des Lor­raine, Viola, la femme de Julien, pré­pare le repas pen­dant que îa petite Ruth, leur unique enfant, véri­table traii-d’union de cet heu­reux ménage, joue dans l’an­ti­chambre avec son chien Roby.

Un coup de son­nette se fait entendre et Viola s’em­presse d’al­ler ouvrir, croyant que c’est son mari... La jeune femme pâlit en se trou­vant en pré­sence de Ralph Jack­son, qui, depuis son mariage la pour­suit de ses assi­dui­tés et pour lequel elle éprouve un sen­ti­ment d’in­vin­cible répul­sion. Inter­dite, Viola fait un pas en arrière et Ralph en pro­fite pour péné­trer dans l’ap­par­te­ment.

Au moment où la jeune femme s’ap­prête à pro­tes­ter et à lui don­ner congé, la petite Ruth annonce l’ar­ri­vée de son père. Stu­pé­fié, et crai­gnant de justes repré­sailles, le lâche séduc­teur saute par la fenêtre, à l’ins­tant même où Julien fait irrup­tion dans la chambre et s’aper­çoit de la fuite d’un homme, sans savoir que celui-ci n’est autre que son cama­rade de théâtre.

Fou de colère et sans deman­der aucune expli­ca­tion à sa femme, Julien lui reproche de prendre sa mai­son comme un lieu de ren­dez-vous pour ses amours cou­pables el quitte le foyer conju­gal en empor­tant la petite Ruth dans ses bras, pen­dant que la pauvre Viola s’af­faisse, à demi-folle de dou­leur et perd connais­sance.

Reve­nue de son éva­nouis­se­ment, la mal­heu­reuse épouse se met à la recherche de son mari pour lui implo­rer de lui rendre son enfant...

PRO­GRAMME du 16 au 21 MAI

PRO­GRAMMA van 16 tot 21 MEI

1. Marche Mili­taire

C. S. Saëns

2 PATHE - REVUE

La petite Gar­çonne

vau­de­ville inter­prété par Viola Dana

L’Ange du Fojl

drame avec Â’ice Lake

Pen­dant la Pause

Réci­tal pour Orgue

1. Khi­jg­smarsch

C. S. Saëns

2 PATHÉ - REVUE

De kleine Gar­çonne

Bli­js­pel ver­tolkt door Violo Dana

De Engel van den Haard

drama met Alice Lake

Tij­dens de Poos

Réci­taal voor Orgel

Semaine pro­chaine

Harold Lloyd

dans son plus grand suc­cès

Dr JACK

Semaine de la Pen­te­côte, pre­mières-visions en Bel­gique de

nàn­Vas

d’après le roman de E. Zola, et inter­prété par Mlle Lucienne Legrand et Dona­tien

Après une longue ran­donné dans la cam­pagne et sur l’in­sis­tance de Ruth à vou­loir retour­ner auprès de sa mère, Julien, hon­teux d’avoir osé soup­çon­ner celle qui lui avait donné sa foi, reprend le che­min de la mai­son pour ten­ter d’éclair­cir cette affreuse méprise.

Au logis, Julien constate avec amer­tume que sa femme est par­tie. Il se rend au théâtre pour rem­plir ses enga­ge­ments.

Mal­heu­reu­se­ment, Y'iola aper­çoit Maud et .1 ulien quit­tant le théâtre avec la petite Ruth. Elle se sou­vient alors que Ralph Jack­son lui avait dit que son mari ne cher­chait qu’une occa­sion pour divor­cer et se rema­rier avec Maud qu’il aimait, sans

soup­çon­ner que ces paroles n’étaient dic­tées que par le désir qu’avait Ralph de dés­unir son ménage.

Anéan­tie, Viola n’aper­çoit pas une voi­ture qui arrive sur elle. Ren­ver­sée et bles­sée, la mal­heu­reuse dis­grâ­ciée est conduite‘à l’hô­pi­tal qu’elle quitte le len­de­main, mal­gré ses bles­sures, pour aller récla­mer sa fille à Maud.

Chez sa rivale, YYola ne peut, mal­gré ses sup­pli­ca­tions, reprendre sa chère petite Ruth. Démo­ra­li­sée, la pauvre mère perd la rai­son et on l’en­ferme dans un asile d’alié­nés, sans avoir pu révé­ler son nom.

De Engel van den Haard

A la suite de tra­giques évè­ne­ment, Julien, grâce à la saga­cité et la finesse de la petite Ruth, retrouve enfin sa femme. L’épou­van­table machi­na­tion mani­gan­cée par Maud et Ralph Jack­son lui est révé­lée. Les deux com­plices essaient de se dé-Bar­ras­ser de Julien en le tuant pen­dant le der­nier acte de « Per­sé­cu­tion ». Mais celui-ci, pré­venu par le gar­çon d’ac­ces­soires du théâtre, détourne la balle qui lui est des­ti­née et celle-ci va frap­per Maud en plein cœur. Ralph, pour­suivi par Julien, tombe du haut des gale­ries du théâtre et se tue sur le coup...

Julien Lor­raine, een too­neels­pe­lea-, leeit geluk­kig met zijn vrouw Viola et zijn doch­tertje Ruin, tot op zeke­ren dag zijn medes­peel­ster, Maud Clif­ford, sinds lang op hem ver­liefd, hem haar pas­sie bekent... Wan­neer ech­ter Julien stand­vas­tig bli­jft en zijn vrouw niet ontrouw wor­den wil, zweert zij zich te zul­len wre­ken.

Ralph Jack­son, ook een too­neels­pe­ler, ver­volgt sinds lang Viola met zijn assi­dui­tei­ten en gelnki er in op zeke­ren dag in haar woning bin­nen te drin­gen.

Hij wordt er ver­rast door Julien, ilucht langs het vens­ter en wordt niet her­kend. Julien, dol van woede en zon­der zelfs naar één uit­leg­ging zij­ner vrouw te hoo­ren ver­laat het hui­se­lijk dak met zijn kleine Ruth, ter­wijl Viola bewus­te­loos neer­valt. Wan­neer ech­ter kalmte in zijn gemoed geko­men was keerde hij terug naar huis doch Viola die ove­ral haar man zocht was er niet.

Na de voors­tel­ling en op aan­drin­gen van Maud ver­ge­zelt hij haar om de kleine Ruth te doen uitrus­ten — onge­luk­kig ziet YTola Julien en Maud samen en nu herin­nerde zij zich dat Ralph haar eens ver­wit­tigde dat haar man een gele­gen­heid zocht om te schei­den om met Maud te trou­wen.

Alhoe­wel zij gek­wetst werd bij een onge­val gaat zij toch naar haar mede­ding­ster om de kleine Ruth op te vor­de­ren. Doch de onge­luk­kige door zoo­veel ontroe­rin­gen over­mand wordt gek en men sluit ze op, zon­der zelfs haar een­zel­vi­gheid te ken­nen. Enkele maan­den later vindt men aan de rivier een onken­ne­lijk lijk en daa­rop Vio­la’s uur­werk. Julien heeft de over­tui­ging dat Viola niet meer is en hij huwt toch de sluwe Maud.

Tot eeni­gen tijd later hij de waa­rheid ver­neemt en ook het schan­dige, gru­we­lijke plan van Maud en fack­son, zelf dat­gene dat zij nu ook opge­zet had­den om hem Ie doen verd­wi­j­nen.

Doch in hun eigen strik­ken lok­ten zij zich zelf en zij stier­ven den dood welke zij voor Julien had­den voor­be­reid-

Voor­taan zal niets meer hun geluk sto­ren en de hui­se­lijke vrede is terug­ge­keerd dank aan die kleine schat, dien « ENGEL VAN DEN HAARD ».

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Suzanne BIAN­CHETTI!

Une Pari­sienne de Paris, dont elle incarne déli­cieu­se­ment le charme et la grâce. Mais cett

Pari­sienne porte dans ses veines du sang pié­mon­tais, et c’est peut-être d son ori­gine ita­lienne qu elle tient ce regard volup­tueux, ce sou­rire qui font d’elle une d plus sédui­santes vedettes du cinéma actuel

Elle a tout de suite admiré Ciné-Revue, et c’est avec l’aban­don le plus aimable qu elle veut bien répondre aux ques­tions que je lui pose pour notre jour­nal qui, me dit-elle, a fait ses preuves.

Je lui demande par quel enchaî­ne­ment de cir­cons­tances elle s'est déci­dée à faire du cinéma?

— C’est bien simple, déclare-t-elle, on était aux plus mau­vais jours de la guerre. Mon amie, Andrée de Chau­ve­ron. la belle artiste de la Comé­die-Fran­çaise, m’avait conviée â

venir voir tour­ner un film com­mandé par la Pro­pa­gande. Cela s’ap­pe­lait: La Femme Fran­çaise pen­dant la Guerre, Andrée de Chau­ve­ron devaity rem­plir un rôle. A la der­nière minute, elle est appe­lée par son théâtre. II faut abso­lu­ment lui trou­ver une rem­pla­çante. Le temps presse. Les heures où l’on peut employer l’élec­tri­cité sont limi­tées. On me demande si je consen­ti­rais à tour­ner à sa place. J’hé­site. Tou­jours j’ai aimé le théâtre. J’avais rêvé de m’y consa­crer et même depuis long­temps je pre­nais des leçons à cet effet. Déjà toute enfant, je me plai­sais à jouer la comé­die, et les petits rôles que l’on me confiait m'en­chan­taient. De là au cinéma, il y avait loin. J’igno­rais tout de cet art si nou­veau. Pour­tant j’ac­cep­tai de prendre le per­son­nage d’An­drée de Chau­ve­ron. L’ex­pé­rience réus­sit et bien­tôt l’on me demanda de tour­ner, tou­jours pour la

Une Scène de VHeu­reuse Mort, avec Suzanne Bian­chetti.

Dans Vio­lettes Impé­riales, comme dans Madame Sans-Gène, Mme Suzanne Bian­chetti inter­prète des rôles d'im­pé­ra­trice de France. La voici, sur deux pho­tos, emprun­tées au pre­mier de ce. film.


tst-ce a l( ville, parée à ft moderne; est-ce en robe a panier», ou sous la man­tille espa­gnole, que vous pré­fé­rez notre déli­cieuse vedette? Ou bien encore — comme nous la montre la photo ci-contre, emprun­tée à ’Vio­lettes Impé­riales et où elle nous appa­raît aux cotés de Raquel Mel­ler et d’An­dré Roanne — en atours du second Empire? Pour nous, il nous serait impos­sible de dire nos pré­fé­rences: Mme Suzanne Bian­chetti n'ajoute-t-elle pas sa grâce à celle des modes de tous temp» et —" de tous pays?

Pro­pa­gande, un autre film patrio­tique et sen­ti­men­tal: Trois Familles. Pour celui-là, je rem­plis mon rôle aux côtés de Séve­rin Mars.

J’ai tourné ensuite: La Mar­seillaise avec Des­fon­taines, Sil­houette avec Baron­celli et Le Rêve de Zola.

Après je suis deve­nue la pen­sion­naire de Léon Poi­rier, pour lequel j’ai joué la sœur de Joce­lyn dans Joce­lyn.

Ensuite Ce furent Les Mys­tères de Paris, avec Charles Bur­guet et aux côtés d’Hu­guette Duflos. L'Af­faire du Cour­rier de Lyon tou­jours avec Léon Poi­rier. La Légende de Sœur Béa­trice avec Baron­celli. Vio­lettes Impé­riales, avec Henri Rous­sel. Je tenais le rôle de l’im­pé­ra­trice Eugé­nie. Raquel Mel­ler était ma par­te­naire.

Nous fîmes ensemble le voyage d’Es­pagne, voyage inté­res­sant au plus haut degré et dont je conserve le plus agréable sou­ve­nir. On ne peu': s’ima­gi­ner ce qu’est une tour­née au delà des Pyré­nées en com­pa­gnie de Raquel Mel­ler, qui connaît si par­fai­te­ment sa patrie et sait la rendre suprê­me­ment attrayante pour ceux qui la par­courent avec elle.

Après Les Vio­lettes Impé­riales, Su- ' zanne Bian­chetti tourne L'En­fant des Halles, roman cinéma avec Signo­ret en vedette et René Le prince comme met­teur en scène.

C ’ est ensuite L'Heu­reuse Mort chez les Russes de Mon­treuil, et sous la direc­tion de Nad­je­dine et avec le grand artiste Nico­las Rims-kys. Là, notre vedette observe avec

curio­sité l’étrange spec­tacle qui se déroule devant elle. “ Allez-y, me dit-elle, vous ne regret­te­rez pas le voyage „. Il est dif­fi­cile de mettre plus de cohé­sion, plus d’en­tente, plus d’ar­deur aussi dans le métier, que ces exi­lés pour les­quels le cinéma était encore nou­veau lors de leur à l’heure actuelle sont en train de s’y tailler place.

-— C’est entendu, Madame, j’irai voir le stu­dio des Russes à Mon­treuil, et ce sera une page inté­res­sante pour les lec­teurs de Ciné-Tevue

début et, qui, une si large

Mais l’heure passe et vous ne m’avez rien dit de Madame Sans-Gène, où vous avez rem­porté un si beau suc­cès...

— Madame Sans-Qène!.. un beau film qui doit plaire cer­tai­ne­ment. J’ai tourné le rôle de l’im­pé­ra­tr­jce Marie-Louise. Léonce Peret s’est donné beau­coup de peine. Ce

film, assez dif­fi­cile à réa­li­ser, nous a demandé di temps et de la patience. Mais le tra­vail même est ui grand plai­sir quand on com­prend et qu’on aim< son métier.

— Et vous aimez le vôtre, on le sent...

‘Voir suite p. 12.)

,îrouk.ïeD j Wr*n»»

et Mar­celle Pru­dot,

dan» Feu <7KCa­thias. c.​Pascal

Au milieu; Un décor emprunté au plu» récent 61m dr Mar­cel Lhcr­bicr; il e»t, comme tou» leu autres, dù à l’ins­pi­ra­tion de M. Caval­canti, qui prit sur lui la déco­ra­tion des divers décors de cette pro­duc­tion.

Dan» un vieux vil­lage de tos­cane, où M. L’Her­bier a situé cer­taines scènes du 61m. Feu Mathias Pas­cal, qu’il vient de réa­li­ser d’après le roman de Piran­della, les prises de vues pré­sen­tèrent par­fois, vu l’étroi­tesse des rues, quelques dif­fi­cul­tés.

Pour les sur­mon­ter, le réa­li­sa­teui n’hé­sita pas k jeter des ponts d’où il lui serait pos­sible de suivre l’ac­tion et de la repro­duire sur la pel­li­cule, en plon­gée; voici, à gauche de notre

page, une de ce» pas­se­relles en planches, sur lequel est juché l’ap­pa­reil de prises de vue, prêt à enre­gis­trer la ren­contre de M1,e Pra­dot avec le doc­teur.

En sens contraire. — photo de droite — nous voyons la foule mas­sée dans le boyau qui ose s’ap­pe­ler rue, tan­dis qu'l­van Mos­jou­kine, devenu simple spec­ta­teur, suit des yeux le jeu de sa char­mante par­te­naire. Quant à Mar­cel Lher-bier, on le voit dis­cu­ter avec son opé­ra­teur.

Enfin, au bas de la page, grou­pés comme un nou­veau minis­tère posant devant le pho­to­graphe, M. Mar­cel Lher­bier et quelques-uns de ses col­la­bo­ra­teurs: M. Jaque Cate­lain, M,lc Mar­celle


A gauche; Une scène de Feu Mathias ‘Pas­cal avec à gauche Mar­celle Pra­dot et Ivan Mos­jou­kine.

au dos des­quels il a au préa­lable grif­fonné quelques expli­ca­tions. On les lira plus loin, en légendes de nos illus­tra­tions, et elles éclai­re­ront le lec­teur sur les dif­fi­cul­tés que ren­contre par­fois le réa­li­sa­teur sou­cieux de repré­sen­ter à l’écran l’oeuvre de Piran­dello, avec un maxi­mum de vérité et d’ex­pres­sion,

Nous sor­tons, Lher­bier et moi. Est-ce déjà l’heure de l’apé­ri­tif? En tout cas, c’est celle de l’anec­dote; car, quit­tant brus­que­ment le ton un peu com­passé et for­cé­ment un peu pédant du mon­sieur qui parle pro­jets, réa­li­sa­tion, clairs-obs­curs, Inter­pré­ta­tion et pel­li­cule, mon com­pa­gnon prend pour conter les courtes his­toires amu­santes que nous fai­sons suivre.

Feu Mathias Pas­cal emprunte son thème au roman de Piran­dello. Il y aura des sur­prises dans ce film, même pour ceux que la manière de Lher­bier a fami­lia­risé avec l’im­prévu: des décors bizarres, des situa­tions plus bizarres encore; un mari bigame entr’autres, et bien d’autres choses encore, les unes char­mantes, les autres bizarres, mais la plu­part émer­geant de la bana­lité et du convenu.

Et puis, il y aura pour l’in­ter­pré­ta­tion des per­son­nages: Ivan Mos­jou­kine, Mar­celle Pra­dot et Lois Noran, artistes très connus, et aussi notre ami Phi­lippe Hériat, qui crée­ra' une sil­houette comique des plus réus­sies.

Quant à la déco­ra­tion, elle est de Caval­canti. Ce nom en dit plus que de vains éloges!

J’at­tends la suite des confi­dences, mais elle ne vient pas. Lher­bier m’a glissé dans les mains un lot de pho­to­gra­phies, retra­çant des scènes du film en pré­pa­ra­tion, des vues de décors, et auss; des snap-shots pris entre deux prises de vues, docu­ments

Dans les anfrac­tuo­si­tés qui furent les loges du théâtre Mar­cel­lus, à Rome, des fri­piers, des mar­chands en plein vent, ont ins­tallé leurs mar­chan­dises dis­pa­rates. Voici Ivan Mos­jou­kine, Mar­celle Pra­dot et Loïs Moran qui, pro­fi­tant d'un moment de répit entre les prises de vues,, s’en sont ver­tus goû­ter un’peu au pit­to­resque de ce quar­tier de la Rome antique.

Puis, au des­sous, Mathias Pas­cal — alias Ivan Mos­jou­kine — semble avoir pris une déci­sion; lui qui. dans le film, se paye de luxe de deux épouses, ne sau­rait trop recher­cher ce qui est bon et bon mar­ché pour veiller à la consti­tu­tion et à l'en­tre­tien de son double] ménage.

Au des­sus: Sous d’épaisses solives, — plus fumées cent fois que les appé­tis­sants sau­cis­sons qui font comme des sta­lac­tites — un inté­rieur de très vieille mai­son cam­pa­gnarde. La scène est emprun­tée au film Feu JXCa­thias ‘Pas­cal, la der­nière œuvre de Mar­cel Lher­bier.

A droite: Un décor sobre, que ne dépare point l'at­ti­tude du per­son­nage dressé contre une colonne mas­sive: on remar­quera le jeu de lumières, qui des­sine des taches nettes sur les murs, et l’at­mo­sphère de calme qui semble régner sous ces voûtes...-

une mine un peu gavroche, un sou­rire gouailleur qui lui gagne­raient les ultimes sym­pa­thies. Est-ce vrai­ment le réa­li­sa­teur de Don Juan et Faust, un d( nos plus grands met­teurs en scène fran­çais qui me parle?

— Un jour — j’avais dix-huit ans et des illu­sions plein les poches — je me déci­dai à aller à Bruxelles; la géné­ro­sité pater­nelle m’avait octroyé la faveur de visi­ter la capi­tale de nos amis et alliés.

{Voir suite, page 12.)

RETOUR fl Lfl BEAUTÉ CLAS­SIQUE

Reve­nir à l’idéal des Hel * lènes — mens sana in cor­pore sano — c’est le but que, au pays des Nie­be­hin­gen.se sont pro­po­sés nombre d’édu­ca­teurs. Leur effort date de l’après-guerre, et pré­tend por­ter non seule­ment sur la jeu­nesse mas­cu­line, mais encore sur les jeunes filles, les femmes mariées, les mères et les enfants. A cet effet, ils veulent faire renaître les formes idéales du temps où étaient igno­rés et le tra­vail aux machines, et la lente intoxi­ca­tion dans l’air vicié des bureaux et des ate­liers; ils veulent faire appré­cier à nou­veau la beauté des nus sains et har­mo­nieux, et faire reje­ter cette hypo­crite pru­de­rie qui fait accep­ter les désha­billés les plus ridi­cul­fis et les plus impu­diques, mais qui semble pro­fes­ser une sainte hor­reur de la franche nudité.

Ces théo­ries ne sont point

nou­velles. Ce qui l est peut-être, c’est l’idée de réa­li­ser un film des­tiné à leur ser­vir d’illus­tra­tion. Le “ Ufa la plus puis­sante mai­son de pro­duc­tion d’Al­le­magne, vient, en effet, de lan­cer sous ce titre; Les Voies vers la Force et la Beauté, un docu­men­taire, dont l’in­té­rêt ne se peut nier.

Puisque l’“Uni­ver­sum-Film„, qui a une répu­ta­tion'à défendre, a jugé utile de s’in­té­res­ser à cette réno­va'ion de la beauté

En haut: Bébés jouf­flus et bien por­tants, figu­rant dans le film dont il est parlé.

Au milieu: La célèbre dan­seuse

russe Kar­ra­vina, qui prête son concours au grand film Les Voies vers la force et la beauté

En des­sous: On ne sau­rait nier la beauté de ce groupe; les atti­tudes, l’ex­pres­sion des phy­sio­no­mies, les geste* sobres et mesures des inter­prètes, donnent à cette fresque vivante, un charm.-puis­sant qui force l'ad­mi­ça­tion


clas­sique, 1 œuvre mérite l'at­ten­tion, quelque juge­ment que l'on porte sur son plus ou moins d’à-pro­pos et d'ef­fi­ca­cité; on nous assure que des jeunes filles de la haute société de Ham­bourg, de Kœnig­sberg et de Ber­lin ont prêté leur concours aux réa­li­sa­teurs, et ont évo­lué sans voiles devant 1 objec­tif; cela nous sur­prend: est-ce manque de sagesse de notre part? Quoi qu’il en soit, les extraits du film que nous avons vus. et ceux que nous met­tons sous les yeux du lec­teur, paraissent n’avoir été ins­pi­rés que par le souci de repré­sen­ter la vigueur et la grâce, et selon la for­mule qui titre la bande, de recher­cher les voies vers la force et la beauté.

Après avoir fait pas­ser sous nos yeux tous les défauts, toutes les fai­blesses de nos corps défor­més par une vie contre nature, les réa­li­sa­teurs évoquent les formes inpec­cables des marbres antiques, et opposent aux êtres les habi­tudes plus saines des habi­tants de la Grèce antique. Nous assis­tons aux jeux des ath­lètes, on nous montre une jeune patri­cienne romaine au bain, on nous fait admi­rer la beauté humaine sous diverses lati­tudes et à des époques dif­fé­rentes. Après le sport antique, les exer­cices phy­siques modernes; depuis les mou­ve­ments que le doc­teur fait faire au nou­veau-né. jus­qu’aux matchs».

Lrs exer­cice* phy­siques paraissent avoir été à l’ordre du jour, au temps des Nie­be­lun­gen, comme dans l'an­ti­quité grecque et romaine. Les repro­duc­tions d’une réelle beauté que donnent les réa­li­sa­tions du film Les Voies vers la force et la beauté, tendent du moins à nous prou­ver que le sport n’est nul­le­ment une inven­tion moderne, mais la conti­nua­tion d’un besoin d’ex­té­rio­ri­sa­tion phy­sique, qui de tout temps se fit jour.

Voici du moins des scènps de la Ger­ma­nie à l’époque anté­rieure à la conquête romaine. La vue de gauche nous a paru sur­tout méri­ter d’être repro­duite, comme admi­rable motif déco­ra­tif. Celle de droite repré­sente un jeu encore en hon­neur dans cer­taines pro­vinces: le saut par des­sus des che­vaux ran­gés en ligne.

Parmi les per­sonne* d'ex­cel­lente famille, qui consentent - avec enthou­siasme. dit-on — à col­la­bo­rer au film dont il est ques­tion ici, il y a lieu de citer M,lc Mary Leh­mann, de Ber­lin; cette jeune femme rem­plit le rôle de Palla* Athéné; on la voit ici, cas­quée comme Minerve, au milieu de notre page,

Les jeux, les sports, les danses, sous toutes les lati­tudes: c’eat ce que pré­tend nous mon­trer le film de la Ufa qui fait l’ob­jet de notre cau­se­rie. Les pho­tos repro­duisent des scènes d’ex­trême Orient, nous don­nant du moins l'as­su­rance que les réa­li­sa­teurs ont réussi à nous évo­quer la poé­sie des inté­rieurs d’ex­tréme-Orient. Ils ont fait appel à la dan­seuse japo­naise Kova­nivi-Schü, qui exé­cute (photo de gauche) sa créa­tion cho­ré­gra­phique L Ombre Soli­taire.

aux cross, à tous les sports modernes qui aident incon­tes­ta­ble­ment au per­fec­tion­ne­ment phy­sique de la race.

Il y a aussi un cha­pitre trai­tant de la danse à tra­vers les âges, cette forme d’art dont un poète a dit la sain­teté, et dont les expres­sions varient chez tous les peuples comme varient la langue et les cou­tumes 11 eut été impar­don­nable de ne pas sou­li­gner l’im­por­tance des exer­cices cho­ré­gra­phiques, qui exigent un tra­vail mus­cu­laire non négli­geable, et dont le rythme exerce une puis­sance mys­té­rieuse, entraî­nante, res­sen­tie par tout être humain sans égard à sa race ou à son âge.

Enfin, parmi les pas­sages mar­quants du film, il y a lieu de sou­li­gner celui où l’on nous montre quelques per­son­na­li­tés de nos jours, s’adon­nant à leurs sports favo­ris: Mus­so­lini. Lloyd George, Haupt­man et d’autres.

Il faut cepen­dant attendre la repré­sen­ta­tion de cette bande sur nos écrans pour juger, de manière impar­tiale, de sa valeur et de sa ten­dance; demain nous dirons si cette œuvre répond aux buts que se sont pro­po­sés les réa­li­sa­teurs, et si elle aide vrai­ment à faire aimer et appré­cier, sous toutes ses formes, et par­ti­cu­liè­re­ment dans ses formes humaines, la beaule de l’es­thé­tique, source de tout art. MARCO.


MORD

Parmi les figures ori­gi­nales qui occu­pèrent l’opi­nion publique dans la pre­mière moi­tié du XIXm* siècle, figure en bonne place, Lord Sey­more, dit “ Mylord l’Ar­souillé „ que ses excen­tri­ci­tés et ses débauches, dont le prin­ci­pal théâtre était la Cour-tille, avaient rendu popu­laire dans tout Paris.

Ce que l’on appe­lait la Cour-tille à cette époque com­pre­nait une par­tie de la rue de Bel­le­ville et du Fau­bourg du Temple, rai­dillon aux allures cham­pêtres, bordé de chaque coté par de nom­breux caba­rets à bos­quets et à ton­nelles dont les enseignes pro­met­teuses: “ Les Ven­danges de Bour­gogne “ L’épée do Bois „ se balan­çaient au-des­sus de la rue

C’est en 1836 que vivait à Paris ce dandy tur­bu­lent que nous ren­con­trons d’abord dans la cité du Coq Hardi où il va

Ll/OlIE

pro­vo­quer et ter­rasse le chif­fon­nier Aris­tide dont on lui avait vanté la force her­cu­léenne.

Dans cette même cite habitent éga­le­ment un Ita­lien, Fies­chi, sa femme para­ly­tique et la fille de celle-ci, la jolie Nina, fian­cée à un jeune voi­sin, le jour­na­liste Mont­brun. Au cours de sa ren­contre avec le chif­fon­nier, Mylord l'Ar­souille a aperçu Nina et en est devenu immé­dia­te­ment amou­reux.

La mère de Lord Sey­more, qui a eu des échos de la con-

Au-des­sus: Mylord vient d'en­le­ver Nina Fres­ché (Simone Vau­dry) «ou« le« yeux de son fiance.

A gauche et dans le médaillon: ßortrait« d'Aimé Simon Girard, en chef cosaque et en dandy, incar­nant le per­son­nage prin­ci­pal de Mylord l’Ar­soui­lie. •

Au bas de la page: Mylord et Nina Frea­ché; à droite, fête à la Cour­tille.

dressent l’un contre l’autre, ce qui per­met aux deux femmes affo­lées de fuir sans atti­rer leur atten­tion.

Au caba­ret de “ L’Epée de Bois „, dans une cave". Fies­chi, le beau-père de Nina, aidé de deux com­plices, pré­pa­rait une étrange machine com­po­sée de 2'\ canons de fusils avec laquelle il se pro­po­sait de tuer le Roi au cours d’un pro­chain défilé. Sur­pris par Mylord l'Ar­souille, le conspi­ra­teur obtient le silence de celui-ci en lui pro­met­tant la main de Nina; comme il sait par­fai­te­ment que la jeune fille aime Jacques

duite scan­da­leuse de son fils, est arri­vée à Paris. Là, elle apprend que Mylord l'Ar­souille est un aven­tu­rier qui usurpe le nom de son fils pour le com­pro­mettre, afin de ven­ger sa mère, autre­fois séduite et aban­don­née par un membre de la famille Sey­more. 11 détient des lettres fort com­pro­met­tantes pour l’or­gueilleuse Lady Sey­more et elle doit par­tir sans avoir pu rien ten­ter contre lui.

Pro­fi­tant des fêtes du Car­na­val, à la Cour­tille, Mylord l’Ar­souille enlève la jolie Nina sous les yeux de son fiancé et l’em­porte dans un hôtel.

Là il se trouve en face de la célèbre dan­seuse Fanny Elss­ler qui est éprise de lui et l’em-pêçhe de com­mettre une infa­mie. Comme il s’ap­prête à se débar­ras­ser de l’in­truse, un autre défen­seur sur­git: le véri­table Lord Sey­more.

Lord Sey­more et Mylord l’Ar­souille se

De haut en bas;

Mylord l'Ar­souille est venu pro­vo­quer le Chif­fon­nier Aris­tide (Yvon­nec), dans la cité du Coq Hardi.

Le bal­let de l'Opéra.

L’ar­ri­vée de Lady Sey­more rhez Mylord.

L’en­trée de Mylord au bal des Varié­tés.

C'est à che­val que Mylord l’Ar­souille fait son entrée au Café de Paris

Mont­brun, il décide de faire dis­pa­raître l’en­com­brant fiancé.

Les deux com­plices char­gés de l’exé­cu­tion du jour­na­liste ont atta­qué celui-ci au sor­tir de son jour­nal, et l’ont griè­ve­ment blessé, mais, pris de pitié, ils n’osent pas l’ache­ver et le trans­portent dans une mai­son iso­lée aux 1 ilas.

Paris en fête s’ap­prête à accla­mer le Roi et ses fils qui, à che­val, vont pas­ser une revue des troupes. Le Bou­le­vard du Temple est animé d’une foule bruyante: sou­dain on entend des trom­pettes, le roi paraît; la foule le salue de joyeux vivats. Mais au moment où le cor­tège arrive sous la fenêtre de Fies­chi, une explo­sion for­mi­dable reten­tit, des morts et des bles­sés jonchent le sol; cepen­dant le Roi et ses fils ne sont pas atteints.


12

On a fouillé de fond en comble la mai­son d’où le coup est parti, et la police s’est empa­rée du cri­mi­nel, gra­ve­ment blessé lui-même. Au moment où il passe au milieu de la foule hos­tile, Mylord l’Ar­souillé le recon­naît et pousse une excla­ma­tion: Fies­chi.

Le régi­cide qui pour­sui­vait un double but a remis à ses aco­lytes une lettre que ceux-ci portent à la police et par laquelle Mont­brun est for­mel­le­ment accusé de l’at­ten­tat contre le Roi. Mais une per­qui­si­tion opé­rée chez le jour­na­liste ne donne aucun résul­tat, tan­dis que la même opé­ra­tion dans le loge­ment de Fies­chi prouve de façon écla­tante sa culpa­bi­lité.

Du reste, après une lutte vio­lente contre lui-même, Mylord l’Ar­souille sent les bons sen­ti­ments se réveiller dans son cœur. Sous l’im­pul­sion de Fanny Elss­ler qui le sup­plie de renon­cer à Nina, le dandy se rend chez le Pré­fet de Police, révèle l’iden­tité de Fries­chi, fait arrê­ter les deux com­plices, inno­cente Jacques Mont­brun, puis se rend chez Lord Sey­more. Il se fait par­don­ner par son adver­saire, par Nina, et aussi par Fanny Elss­ler qu’il a tant fait souf­frir alors qu’elle l’ai­mait.

Nina'et Jacques Mont­brun peuvent enfin réa­li­ser leur rêve de bon­heur tan­dis que Mylord l’Ar­souille et Fanny Elss­ler partent ensemble vers une nou­velle des­ti­née

La réa­li­sa­tion de cette œuvré pit­to­resque pré­sen­tait entre autres dif­fi­cul­tés celle de trou­ver un cadre appro­prié aux exploits de Mylord I’Ar­souille. Paris s’est tel­le­ment moder­nisé depuis 90 ane que le met­teur en scène eut énor­mé­ment de peine à décou­vrir les vieilles mai­sons néces­saires à son décor et dans le Marais même, où les bâti­ments vétustes abondent, il était tou­jours gêné par quelque inven­tion moderne: bec de gaz, fils élec­triques, enseignes, etc..

C’est à Neuilly qu’il ren­con­tra le décor de ses rêves, et c’est là que furent tour­nées toutes les scènes de plein air.

La sai­son éga­le­ment se mon­trait peu pro­pice: le film fut tourné en hiver, et il fal­lait un jar­din prin­ta­nier. Les quelques arbres qui paraissent sur l’écran furent donc parés de leurs feuilles par les soins de M. René Le-prince, secondé par de patients déco­ra­teurs qui n’hé­si­tèrent pas à se livrer à cette ingrate et fas­ti­dieuse besogne.

Mais il faut recon­naître qu’ils sont payés de leur peine par l’illu­sion par­faite qu’ils nous donnent d’une nature en plein renou­veau et que sans l’in­dis­cré­tion de

Ciné-Revue „, nul n’eut pu devi­ner la super­che­rie.

MM. Simon Girard, Decœur, Guil­hère, Yvon­neck, Mmes Simone Vau­dry, Claude Merelle, Jeanne-Marie Laurent, le petit de Baëre, etc, ont été les par­faits pro­ta­go­nistes de ce film inté­res­sant et mou­ve­menté.

Marc YVON.

SUZANNE BIAN­CHETTI

(Suite de la p. 4)

— }e l'adore. Ne croyez pas que j’ignore les mau­vais, côtés qu’il com­porte, mais l’im­prévu dont il est rem­pli a son charme qu’il faut savoir goû­ter. Cet imprévu place le cinéma dans une atmo­sphère très spé­ciale. Pour les êtres que la fan­tai­sie attire, je vous assure qu’au­cune car­rière n’est plus sédui­sante. Rien de banal, rien de convenu. Et les belles pro­me­nades, et les splen­dides voyages qu’il pro­cure... Et, mutine, les yeux brillants, tout son visa­ge’ illu­miné aux sou­ve­nirs qui montent en elle, Suzanne Bian­chetti déclare:

— Tenez, par ins­tant il me semble que les bohé­miens antiques sont res­sus­ci­tés, et que nous les incar­nons.

René Jeanne, pré­sent à l’en­tre­tien pro­nonce:

— Le Cha­riot de Thes­pis.

— C’est tout-à-fait exact.

Et sur ces mots, Suzanne Bian­chetti se lève. Je la regarde .. telle que je la vois ainsi, debout, dra­pée dans sa cape de taupe, le visage dis­pa­rais­sant presque sous l’ado­rable cloche qui enve­loppe sa tête blonde, et je songe que pour celle-là, la ville, ni le plein jour ne sont redou­tables Ses admi­ra­teurs à l’écran pour­raient venir, ils ne seraient point déçus. Jehan d’IRAY.

MAR­CEL LHERB1ER

(Suite de la p. 6)

Entre­pre­nant comme on l’est à cet âge, j’y fis la connais­sance d’une accorte Bra­ban­çonne. 11 était de bon ton, à cette époque, pour plaire, de com­pa­rer l’ob­jet de ses désirs et pen­sées à un tableau célèbre; aujour­d’hui, la manière a changé: on lui assure qu’elle est pho­to­gé­nique au plus haut degré. C’est ainsi que, dans Edu­ca­tion de Prince, le héros salue l’hé­roïne en lui disant qu’elle est un véri­table Bel­kaf­fio. — “ Bel­kaf­fio „ vous-même, répond du tac au tac la jeune femme, dont l’édu­ca­tion artis­tique offre cer­taines lacunes.

Et Lher­bier de me redire la savou­reuse réponse de la jolie Bruxel­loise, à laquelle il avait assuré qu elle avait une véri­table che­ve­lure de Hen­ner, — ce qu’elle prit fort mal, se sen­tant vexée qu’on attri­buât au henné la cou­leur natu­relle de ses simples boucles.

Mon inter­lo­cu­teur rit lui-même encore en me contant l’aven­ture sur­ve­nue au jeune impru­dent, auquel il fal­lut bien de la phi­lo­so­phie — une den­rée qui ne s’ac­quiert qu’avec l'âge — pour rumi­ner sa plai­sante décon­ve­nue.

Et voilà! Déjà m’a quitté l’ani­ma­teur peu loquace peut-être, mais dont du moins les œuvres ont une élo­quence et une vie cher­chées vai­ne­ment dans celles de maint beau par­leur. MARCO.

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On sait que les 22, 23 et 24 juin pro­chain, se tien­dra à Paris un congrès inter­na­tio­nal de la ciné­ma­to­gra­phié, qui réunira les met­teurs en scène amé­ri­cains, fran­çais, alle­mands, ita­liens, sué­dois, anglais et espa­gnols. La situa­tion du cinéma dans tous les pays du monde y sera défi­nie au cours des déli­bé­ra­tions.

La com­mis­sion orga­ni­sa­trice du congrès a chargé notre confrère M, Albert Valen­tin de rédi­ger un rap­port concer­nant l'état pré­sent du cinéma en Bel­gique. Tous ceux qui dési­rent lui adres­ser des docu­ments ou des obser­va­tions au sujet de la pro­duc­tion, de la dis­tri­bu­tion, de la vie cor­po­ra­tive, de la cen­sure, de la créa­tion éven­tuelle d'un orga­nisme cen­tral, sont priés de lui écrire 48. rue Leo­nard de Vinci. Bruxelles.

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MOTS

Pro­nom per­son­nel signi­fiant moi.

Conjonc­tion.

Adjec­tif pos­ses­sif fémi­nin.

Qui pos­sède beau­coup.

Fruit du dat­tier.

Pro­nom per­son­nel 3e per­sonne-

Ter­mi­nai­son fré­quente de mots lat

Note de musique.

L’ani­mal qui four­nit le lard.

Plante d’Al­gé­rie dont on fait du papier, des tapis, etc.

Inter­jec­tion ser­vant à appe­ler.

Article contracté.

Matière gluante qui sert à fixer deux objets ensemble.

Un syno­nyme de désir.

Pièce de feu d’ar­ti­fice.

Né des mêmes parents.

Ins­tru­ments pour atta­quer ou défendre.

Ins­tru­ment pour mesu­rer la taille de quel­qu'un.

Che­min bordé de mai­sons.

Ce que vous direz quand vous aurez ter­miné ce Cross-Word.

Ce qui sert à conduire le che­val.

Com­mune du Lim­hourg.

Adjec­tif pos­ses­sif fémi­nin.

Note de musique.

VER­TI­CAUX

MOTS HORI­ZON­TAUX

1. Unité de mesure de lon­gueur.

5. Article mas­cu­lin.

6. Sen­sa­tion pro­duite sur l’odo­rat.

11. Grosse pièce de bois sou­te­nant un plan­cher,

14. Par­tie cour­bée d’un vase par laquelle on le pend.

15. Pâte dure faite de cacao et de sucre.

18. Conduc­teur d’une voi­ture.

19. Forêt exploi­tée ou arbre de grande dimen­sion.

21. Un cho­co­lat uni-ver­sel­lemcnt connu.

22. Un des mots de la marque “ Cida-Fal­staff

Soie, fil. toile non lavés.

Qui n'est pas beau­coup répandu.

La 3e per­sonne d'un temps du verbe sur­pas­ser 27. Foyer de la che­mi­née.

30. Vête­ment de femme.

34. En géné­ral les voi­tures en ont quatre.

35. Pro­nom per­son­nel mas­cu­lin.

36. Rivière de Fran-* ce.

Par­tie inté­rieure du pain.

38. On le passe sou­vent dans l’ai­guille.

39. 2e per­sonne de l’in­di­ca­tif pré­sent du verbe .être.

40. Plus que bon.

42. Pré­po­si­tion.

43. 3e per­sonne du sin­gu­lier du fu-tur du verbe être.

44. Lieu de délices signi­fiant para­dis ter­restre.

CONDI­TIONS:

1. — Cer­tains des mots hori­zon­taux forment une phrase se rap­por­tant au cho­co­lat « Cida-Fal­stafl ». Cette phrase est indé­pen­dante de la deuxième ques­tion.

2. — Expri­mez en une phrase de 12 mots maxi­mum la sen­sa­tion que vous éprou­vez en goû­tant le cho­co­lat Fal­staff.

1er PRIX; Un appa­reil Pathé - Baby com­plet,

prise de vues, pro­jec­teur et écran, valeur. ....

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Une bicy­clette homme, marque La Fran­çaise-Dia­mant, valeur....

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3me PRIX: Un bon pour une gabar­dine Des­troo-per, homme ou dame, valeur.

4me PRIX: Une boite

Mec­cano, valeur 5-nc PRIX; Une petite machine à coudre Sin­ger, valeur....

Cme à 2C •»« PRIX: Des cadeaux d’une valeur de . . .

Frs. 300. » HO.

En dehors de ces prix, une prime sera accor­dée à tous les par­ti­ci­pants indis­tinc­te­ment.

Les réponsës, pour être valables, devront être accom­pa­gnées des " Globes „ à décou­per des embal­lages de deux grands paquets Fal­staff ou de 20 petits " globes „ à décou­per de l'em­bal­lage des bâtons, et envoyées, avant le 1er juillet, à: Cho­co­la­te­rie Cida, Bois d’Haine (Hai­naut) avec men­tion "Concours B Les prix seront alloués dans leur ordre de mérite aux solu­tions accom­pa­gnées des phrases les meilleures, les plus expres­sives, les mieux tour­nées ou les plus ori­gi­nales. La déci­sion du jury qui sera formé par l'Usine sera sou­ve­raine et sans recours.

Les prix seront expo­sés dans la vitrine du Dépôt des Primes de la Cho­co­la­te­rie "Cida,,, 8, Rue Ste-Gudule, à Bruxelles. Les lau­réats seront avi­sés direc­te­ment et leurs noms affi­chés au dit Dépôt.

syutf­ST' ATTTNTl­flN Exi­gez bien de votre four­nis­seur le paquet ou le bâton de cho­co­lat FAL­STAFF, Ml I Lil I lUIi dont seuls les globes donnent droit a par­ti­ci­pa­tion au Concours. Ce nom " FAL­STAFF „ se trouve sur les embal­lages. «


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