Programme de 21 à 25 juin 1925



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#781

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NOTRE VEDETTE

Blanche MON­TEL

Allée du Bois, par un matin d’au­tomne: feuilles rousses balayées par le vent, arbres dénu­dés, sol durci par le gel.

Deux cava­liers.

D’abord une ama­zone, élé­gam­ment san­glée dans sa

. ans l’ovale: Une

scène d'un film tourné en Suisse, par notre vedette, La Vocal ion d’An­dré Corel, pro­duc­tion datant d'août 1924.

Dans le médaillon: Un des plus beaux por­traits de la grande étoile fran­çaise, dont le talent a illu­miné tant de films en ces der­nières année*.

jaquette d’équi­tà­tion; visage vivant et clair, ombragé par la passe du feutre.

Puis, quelques dizaines de mètres plus loin, un quel­conque homme à che­val.

T emps de galop de la seconde mon­ture, rat­tra­pant la pre­mière. Excla­ma­tions de sur­prise, sinon de joie.

— N est-ce pas que c’est bien Blanche Mon­tel que j ai le bon­heur de ren­con­trer. Mes hom­mages, Madame...

- Elle -même, trop aimable. Mon­sieur est rédac­teur ciné­gra­phique, je crois.

— Mon­sieur l’est, en effet.

Et le Mon­sieur-qui-l’est, sans attendre la per­mis­sion d’ailleurs taci­te­ment accor­dée, avance botte à botte avec la d é li-cieuse ama­zone, tan­dis que les deux ale­zans secouent la tête en cadence, sem­blant eux aussi échan­ger en leur jar­gon les der­niers potins et nou­velles d’Hip-poville et du monde che­va­lin.

Pour pal­pi­tant que doit être ce der­nier col­loque, nous ne le pou­vons suivre.Mais il nous par­vient de com­pré­hen­sibles bribes de la conver­sa­tion

entre les deux .

p .. L expres­sion obte­nue ici par I actrice est

umatns .... e - due un gavant maquillage. Notre photo est met­tez... ques- extraite d'une scène de La Belle Nioer­naise, un tions... rapide in- Je» meilleurs films de notre vedette de ce jour, ter­view... Vignes

du Sei­gneur... Admi­ra­tion... Lec­teurs Ciné-Revue... Atten­tion, amis, on parle de vous. Nous avons affaire là sans nul doute à un des infa­ti­gables col­la­bo­ra­teurs de notre petit maga­zine pré­féré, avec une grande étoile du ciné fran­çais. • Cela vaut la peine de prê­ter l’oreille.

— Alors vous per­met­tez que je vous inter­roge, et vous pro­met­tez de répondre sans ter­gi­ver­sa­tions, en toute fran­chise, de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité?

Mais oui, mais oui, cher Mon­sieur.

Alors, voilà: quels sont vos der­niers films?

— N’est-ce que cela, je m’at­ten­dais à des ques­tions autre­ment indis­crètes: Mes films à paraître sont j4près VAmour, avec André Nox, de Gau­mont, et ..

— Gau­mont? Qu’est-ce à dire, votre infi­dé­lité au pro­fit de Pàthé n’aura pas été longue.

— Mais vous savez tout! Quoi qu'il en soit, le second film que j’in­ter­prète, et qui verra très pro­chai­ne­ment l’écran, s’in­ti­tule La ‘Voca­tion d’An­dré Corel; cette pro­duc­tion a été tour­née en Suisse, au mois d’août der­nier.

— Est-ce là votre inter­pré­ta­tion pré­fé­rée?

, — Fran­che­ment non; je lui pré­fère de beau­coup mon rôle dans Le Cour­rier de Lyon.

— Nous avons pu appré­cier tous la vérité et le charme avec les­quels vous sil­houet­tez votre per­son­nage!


ROYAL - ZOO­LO­GIE CINEMA

Inno­cence

Paul Atkins, figu­rant dans un grand Théâtre de Broad­way est amou­reux fou de Fay Les­lie, la grande vedette du même éta­blis­se­ment.

Tou­jours en silence il aima Fay mais jamais U n’osa s’avouer. Ce désir deve­nant pour lui un sup­plice il décide un beau jour de quit­ter son emploi pour évi­ter le contact de celle qui lui tenaillait le cœur. Tou­jours il avait pensé que l’amour qu’il res­sen­tait n’était pas payé de retour. Fay en appre­nant le départ de Paul lui demande de res­ter. Ne sachant que faire, Paul accepte fina­le­ment de res­ter.

Don Hamp­ton, riche jeune homme de la ville se fiance à Fay, il est jaloux de Fay quoique cette der­nière lui assure qu’elle n’a que des sen­ti­ments d’ami­tié pour Paul.

Col­ling­wood, avo­cat et ami intime de Hamp­ton, tache de lui faire com­prendre que l’amour d’une actrice est sou­vent volage et n’est jamais constant. Ces remon­trances n’ont aucun accès sur Hamp­ton, qui se marie à Fay.

A leur retour de leur voyage de noces Gol­ling-wood donne une fête en leur hon­neur. A cette soi­rée un bijou de grande valeur est dérobé, le voleur se voyant recher­ché, glisse le bijou dans une des poches de Paul. Mal­gré ses pro­tes­ta­tions celui-ci est arrêté. Fay pro­teste éga­le­ment, car elle ne peut croire en sa culpa­bi­lité. Paul Atkins est condamné à 5 ans de pri­son.

Ayant réussi à s’en­fuir de la pri­son, il se défait de ses per­sé­cu­teurs après maintes et maintes aven­tures. Recher­chant aide chez des amis il en est brus­que­ment chassé. Il se résout à recher­cher auprès de Fay l’ar­gent néces­saire pour pou­voir fuir à tout jamais le pays. Fay le reçoit et est en sa com­pa­gnie quand son mari rentre pré­ci­pi­tam­ment. Furieux il vou­drait avoir le témoi­gnage de Col­ling­wood de façon à obte­nir le divorce immé­diat. Devan­çant sa démarche, Fay se rend chez l’avo­cat quelques minutes avant son mari. De la fenêtre elle l’aper­çoit venir et sup­plie Col­ling­wood de la pro­té­ger en la cachant chez lui crai­gnant une ven­geance de son mari, qu’elle soup­çonne de pou­voir tuer tout aussi bien l’avo­cat qu’elle-même. ,

Fay jure à Col­ling­wood son inno­cence quand l’ar­ri­vée inopi­née de Paul, inquiet du sort de sa pro­tec­trice, jette la lumière sur cette scène.

Des paroles échan­gées, il résulte que l’in­no­cence de Fay éclate, le dénoue­ment s’en­suit et Fay et Hamp­ton peuvent revivre heu­reux leur lune de miel si mal­heu­reu­se­ment écour­tée...

PRO­GRAMME du 21 au 25 JUIN

La Prin­cesse Jaune

(ouver­ture)

2 PATHE - REVUE

C. St Saëns

L’Aven­ture de Daisy

comé­die avec Pau­line Polaire

INNO­CENCE

drame mon­dain inter­prété par

Anna Q. Nils­son

Pen­dant la Pause

Réci­tal pour Orgue

PRO­GRAMMA van 21 tot 25 JUNI

De Qele Prinses.... C. St Saëns

(ope­ning­stuk)

2. PATHE - REVUE

De Lot­ge­val­len van Daisy

too­neels­pel met Pau­line Polaire

ONSCHULD

wereldsch drama ver­tolkt door

Anna Q. Nils­son

Tij­dens de Poos

Réci­taal voor Orgel

Semaine pro­chaine

IRÈNE RIO H

dans

Bai­sers flé­tris

drame mon­dain

Un Voyage de Plai­sir

comé­die

Impri­me­rie du Centre. 26. Rem­part Kip­dorp Anver

Onschuld

Don Hamp­ton, een rijke jon­ge­ling van New-York huwt de diva van een groo­ten schouw­burg van Broad­way Fay Les­lie. Doch hij is jaloersch op Paul Atkins een sim­pele figu­rant aan Fay’s thea­ter, alhoe­wel zij hem ten stel­ligst verk­laart eti­kel een gevoel van vriend­schap voor hem te koes­te­ren.

Hamp­ton’s vriend advo­caat Col­ling­wood — richt hun ter eere een feest in, na de huwe­lijks­reis — Door een samen­tref­fen van omstan­di­ghe­den wordt Paul op dit feest aan­ge­hou­den, beticht van dief­stal. En trots zijn eed dat hij onschul­dig is en zelfs Fay’s tus­schen­komst wordt hij veroor­deeld. Maar hij kan onts­nap­pen en vlucht tot bij «Fay» haar smee­kend om het noo­dige geld te geven opdat hij uit dit treu­rige land verd­wi­j­nen kunne. Hamp­ton ziet zijn vrouw in gezel­schap van Paul en, slach­tof­fer zij­ner jaloer­sch­heid wil hij Col­ling-woo­d’s getui­ge­nis beko­men om de schei­ding te erkri­j­gen. Doch ten slotte wordt alles opge­hel­derd.

Fay’s onschuld is zon­nek­laar en zij zal met Hamp­ton een nu voor­taan onver­mengd geluk te gemoet gaan.


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Sachant votre amour des sports, je crois même inutile de vous deman­der le ou les­quels par­tagent avec l’équi­ta­tion votre pré­fé­rence?

J’adore la nata­tion, autant que l’équi­ta­tion, et mon plus grand plai­sir est de nager et de faire quo­ti­dien­ne­ment ma pro­me­nade à che­val.

Si je ne me trompe, vous êtes Fran­çaise?

Vous avez bien deviné et ma plus grande ambi­tion est de voir le film fran­çais triom­pher par­tout; pen­sez vous que je puisse y contri­buer?

— Sans nul doute; les films fran­çais se sont beau­coup amé­lio­rés ces der­niers temps; pour­tant, le public ciné­phile reste ado­rer cer­tains artistes étran­gers: les Mary et Dou­glas, les Cha­plin, les Negri, les Jan­nings sont l’ob­jet d’un vrai culte.

— C’est bien natu­rel. Et moi aussi j’ad­mire Sjoström et Ch. Cha­plin; Mos­jou­kine et Sévé­rin-Mars pos­sèdent mon admi­ra­tion sans réserves...

.... Quand avez-vous tourné {ßarra­bas P

Ce film m’ou­vrit les portes du stu­dio;

Notre vedette est, on »’en ren­dra compte, une de» plu» jolies artiste» de l’écran fran­çais.

Une »cène de She d’après le roman de Rider Hag­gard,, repré­sen­tant la femme éter­nel­le­ment jeune, venant pu i ser une nou­velle beauté dan» le bain de feu qui vivi­fie et assure une beauté éter­nelle

c’est en août 1919 que je débu­tai à l’écran...

Quelles sont vos amies au cinéma?

dys et Huguette Duflos, que vous connais­sez, sont mes trois com­pagnes pré­fé­rées .. J'aime aussi...

— Quel est votre but?

— J’es­père mettre un film en scène, car c’est la par­tie la plus inté­res­sante

de l’in­dus­trie ciné­ma­to­gra­phique, peut-être dans six mois, peut-être dans dix ans!

— Quel est le titre du pro­chain film que vous comp­tez tour­ner?

— Je n ai pas d’in­ten­tions bien défi­nies, car j’ai des pro­jets pour

le théâtre et le cinéma, que j’aime éga­le­ment; l’un ne peut se déci­der sans l’autre, pour­tant, je vous dire...

Temps de galop, ‘"’•s mon­tures. Essouffle. .it du pour­sui­vant. Déci­dé­ment, nous ne sau­rons pas davan­tage aujour­d’hui Il est vrai que rien n’em­pêche d’at­tra­per le zélé rédac­teur, homme de res­sources et homme de cra­vache, lors de son pro­chain pas­sage par nos bureaux.

Les pro­jets de Blanche Mon­tel?

Nous les ayons appris depuis: tan­dis qu'elle répète L'Amant Rêvé et le Dan­seur Inconnu, elle n’aban­donne point le VIIe Art; Gau­mont l’at­tire, mais Vic­tor Bou­ché lui demande de faire une créa­tion à ses côtés. En somme rien de défi­ni­ti­ve­ment arrêté, si ce n’est l’es­poir, chez elle, et la cer­ti­tude chez ses amies, qu’elle mar­chera à la scène comme à l’écran, de suc­cès en suc­cès, de vic­toire en triomphe.

Pour le plus grand bien du ciné fran­çais.

R. R/SSEN­DYL.

CONTE FILMÉ

oooooooo

Les Comé­diens

Y V W VV V V WW WA WW WA Y A VAYYAYAAW WA V»A/\ VY WAY1

fille I s'ex­clama l’homme. Et il vou­lut tout de suite péné­trer dans la loge de l’ar­tiste. — Ta fille f non certes, elle n’est pas ta fille, répli­qua l’épouse offen­sée de jadis. Rose est ma fille. C’est moi qui l’ai éle­vée, nour­rie, gui­dée, for­mée. Elle n’a rien de toi. .

— Mon génie, inter­rom­pit le père.

Jeanne haussa les épaules.

Car­le­ton a été par­donné! Le vieux comé­dien a retrouvé la com­pagne de »a vie, et sa fille, aujour­d'hui actrice fétée; le» années de souf­france pèsent peu, eu égard à la joie pré­sente.

A gauche ci-des­sous: N’était-ce pas »a fille, »a vraie fille? Avec quel accent il s'écriait: “ Ne riez pas de moi, car aussi vrai que je »ui» un homme, je crois cfbe cette dame est ma fille Cor­de­lia!

(Suite)

Un jour qu’il pas­sait devant la loge de Rose, il enten­dit la voix de la jeune comé­dienne crier: “ Au revoir, maman! „ La porte s’ou­vrit. Une femme parut. Car­le­ton ne put s’em­pê­cher de jeter un cri;

— Jeanne!

C était sa femme, la Cor­de­lia de jadis, fanée par l’âge et les

t;s et la misère peut-être.

Vous! Toi I s’écria-t-elle à son tour avec cet accent de théâtre que les comé­diens gardent dans leur vie pri­vée, sans le savoir, par une défor­ma­tion bien natu­relle.

— Ah! Rose est donc, ma

Gil­bert Gor­don et Rose Ran­dolph i ' aimaient;

»e croyant trahi par sa fian­cée que le direc­teur pour­sui­vait de se» assi­duité», il était parti. Pour­tant, le récit nous apprend que grâce à l'in­ter­ven­tion du vieux cabo­tin Barry Car­le­ton, tout »’ar­range, sur la scène et dans la vie: voici en effet les amou­reux près de *e récon­ci­lier.

Ton génie?

Elle y avait cru pour­tant jadis, au temps où elle l’ai­mait. Elle avait trop souf­fert pour être juste à pré­sent. Sur­tout, elle ne vou­lait pas que sa fille...

Non, tu ne lui diras pas. Elle croit que son père est moŸt, la pauvre enfant. Je lui ai dit ce men­songe. Il ne fa lit pas te mettre en


La salle du théâtre était bon­dée.

Déjà l'on s’im­pa­tien­tait du retard à lever le rideau. On avait décou­vert Gor­don à son club, on l’avait amené moi­tié par per­sua­sion, moi­tié par force; mais il était dans un tel état d’ébriété que l’on ne pou­vait son­ger à le mettre en scène.

Le direc­teur allait, venait, furieux:

— Quelle misère! En plein triomphe! Nous étions par­tis pour le suc­cès durable, la cen­tième assu­rée. Et voilà que pour des soup­çons ridi­cules, oui, mon­sieur, ridi­cules... Que

Ci-des­sus: Le jeune Gor­don, l’ar­tiste fêté, aime du public, avait dès sa pre­mière ren­contre avec Rose Ran­dolph, qui devait jouer le rôle de Cor­de­lia, senti son coeur attiré par la grace fraîche de la jeune actrice; ici, jusque dans le bureau direc­to­rial, les jetyies gens échangent un coup d'œil d'en­tente!

Dans le médaillon:

— Comme tu étais beau, mon père! disait Rose.

— Comme ta mère était belle!

— Il faut qu 'elle par­donne, repre­nait la jeune fille, veux-tu? Nous incli­ne­rons son cœur vers l'in­dul­gence.

Grande effer­ves­cence dans le bureau direc­to­rial: on dis­cute, on s'in­digne: en plein triomphe par­tis pour un suc­cès durable, la cen­tième assu­rée, voilé que l'in­ter­prète prin­ci­pal, sur des soup­çons ridi­cules, trouve bon de se reti­rer sous sa tente, comme un Achille indi­gné!

tra­vers de son che­min. Il ne faut pas la trou­bler dans son ascen­sion. Un pauvre habilleur! Son père? Allons donc! Elle te mépri­se­rait.

Il tres­saillit.

Sa femme l’avait pris par le seul sen­ti­ment qui valût encore pour lui. Il ne vou­lut pas avoir honte devant sa fille.

— C’est juste, dit-il.

Il n’in­sista pas.

Il resta le misé­rable habilleur de Gil­bert Gor­don.

11 voyait sa fille. H l’ad­mi­rait dans ce rôle de Cor­dé­lia qu’elle jouait avec une pas­sion filiale mer­veilleuse. 11 eût voulu être lui-même le Roi Lear, lui don­ner la réplique...

Or un soir, ce fut dans tout le théâtre une rumeur inquiète.

Gor­don était parti. Gor­don se croyait trahi par Rose Ran­dolph que le direc­teur pour­sui­vait de ses assi­dui­tés. Gor­don la croyait cou­pable. Il s’était enfui, réfu­gié au club ou il buvait pour oublier.

faire. mon Dieu, que faire!

— Vou­lez-vous me per­mettre? dit sou­dain l’habi leur.

— Vous per­mettre? Quoi vous per­mettre? Ce n’est pas vous peut - être qui allez nous tirer d’em­bar­ras?

— Et pour­quoi pas? M. le direc­teur. J’ai tenu ce rôle, vous le savez bien. Je l’ai tenu un peu, quoi! Et si vous vou­liez, vous ne ris­quez pas gran­d’chose tout da même. Je vous assure que vous ne ris­quez rien.

Le vieux Car­le­ton se redres­sait. Ma parole, on le voyait rajeu­nir. Rien qu’à la pen­sée de repa­raître sur les planches et d'y repa­raître dans sa plus belle créa-tiop d’au­tre­fois et avec sa fille pour lui don­ner la réplique, ça vous lui met­tait du vif argent dans les jambes.

— Après tout, pour­quoi pas? répéta le direc­teur avec cette belle audace des gens habi­tués à mener le public qu’ils méprisent un peu.

Ce fut bien­tôt fait.

A peine sur la scène, Car­le­ton sen­tit tout de suite le rôle. Il retrouva au fond de son incons­cient les gestes,

les into­na­tions, les cris d’au­tre­fois. A mesure que l’ac­tion s’ani­mait, le vieux tra­gé­dien jouait avec une fré­né­sie qu’il n’avait jamais connue. Ses émo­tions d’homme et de père ajou­taient, comme il arrive, à sa verve d’ar­tiste. Le per­son­nage qu’il repré­sen­tait là, le vieux père qui ne recon­nait pas sa fille et que sa fille veut sau­ver, le vieux roi Lear, n’était-ce pas lui, Car­le­ton, et Cor­de­lia qui se traî­nait à ses genoux, n’était-ce pas sa fille, sa vraie fille, Rose...

Avec quel accent il criait:

— Ne riez pas de moi. Car aussi vrai que je suis un homme, je crois que cette dame est ma fille Cor­dé­lia.

Le rideau tomba.

La salle élec­tri­sée écla­taient en applau­dis­se­ments pro­lon­gés, on rap­pe­lait les deux prin­ci­paux acteurs. Le vieux Car­le­ton trem­blait, tenant par la main sa fille Rose, et le Visage en larmes, la poi­trine secouée de san­glots, saluait le public.

Le len­de­main, Rose Ran­dolph était dans la man­sarde de son'père.

Le vieux rayon­nait de bon­heur.

Ensemble ils feuille­taient un album déchiré où Barry Car­le­ton conser­vait les cou­pures des jour­naux illus­trés célé­brant ses triomphes et ceux de sa femme, ici le Roi Lear et Cor­dé­lia, là Roméo et Juliette, plus loin Othello et Des­de­mona, tout Sha­kes­peare, dans la variété innom­brable de son art tra­gique.

— Comme tu étais beau, mon père! disait Rose.

— Comme ta mère était belle! répon­dait le vieux.

— 11 faut qu’elle par­donne, repre­nait la jeune fille.

Nous lui par­le­rons tous les deux, veux-tu? Nous incli­ne­rons son cœur à l’in­dul­gence.

— C’est que, disait encore Car­le­ton, j’ai eu tous les torts envers elle, vois-tu. Je l’ai indi­gne­ment aban­don­née. Je t’ai aban­don­née avec elle. Je com­prends qu’elle refuse de me revoir et de me rece­voir.

— Mais tu as souf­fert. Ça rachète tout, la souf­france.

— Et je com­prends aussi, vois-tu, Mignonne, je com­prends qu’elle refuse de consen­tir à ton mariage avec Gor­don Gor­don est un grand artiste, un bon gar­çon, un cœur géné­reux. Je le sais moi, pour l’avoir fré­quenté dans des condi­tions ou il me livrait toute son âme. Mais, pour elle, Gor­don est un acteur rien d’autne, c’est à dire un autre Car­le­ton qui pour­rait tour­ner comme l’autre qu’elle a connu et qui pour­rait faire souf­frir sa fille comme je l’ai fait souf­frir, elle. Tu com­prends cela?

— Si tu veux, oui, je le com­prends un peu. C’est faux tout de même. Et tu sais bien qu elle se trompe, n’est-ce pas. mon beau roi Lear?

— Sans doute, sans doute. Nous lui prou­ve­rons qu elle se trompe. Elle consen­tira. Elle incli­nera au par­don pour moi, au consen­te­ment pour toi. Et notre vieil amour d’au­tre­fois refleu­rira dans votre jeune et clair'amour d’au­jour­d’hui.

Quoi de plus?

Car­le­ton a été par­donné.

Gil­bert Gor­don et Rose Ran­dolph ont été unis dans le petit temple d’un vil­lage où ils sont venus cacher leur bon­heur. Jean BLAISE.

OUVEI

Un nou­veau conflit armé évité

Une polé­mique s’est enga­gée entre les jour­naux fran­çais et alle­mands, au sujet de la natio­na­lité du chien “ Rin-Tin-Tin „ qui vient de conqué­rir d’em­blée le titre de “ Star „ ciné­ma­to­gra­phique par son film mer­veilleux Tin Tin-Tin Chien-Loup. Lors de la pré­sen­ta­tion, les jour­naux ciné­ma­to­gra­phiques fran­çais insis­taient sur ce point que “ Rin-Tin-Tin „était un chien recueilli par un sol­dat amé­ri­cain dans une tran­chée en France, pen­dant la Grande Guerre.

Or, le jour­nal Die Bühne de Ber­lin, reven­dique “ Rin-Tin-Tin „ pour l’Al­le­magne, et ce jour­nal pré­tend que le “ Wun­der-Film­hund „ comme il l’ap­pelle, est un ber­ger alle­mand.

Nous croyons pou­voir mettre tout le monde d’ac­cord n disant que “ Rin-Tin-Tin „ n’est ni Fran­çais ni Alle-iand, mais bel et bien Belge. En effet, il a été trouvé en rance (avec sa com­pagne Nénette) dans une tran­chée alle­mande aban­don­née. Dès lors il est assez facile de retrou­ver son ori­gine. Réqui­si­tionné en Bel­gique, Rin-Tin-Tin a été aban­donné en France et a été retrouvé, lors de l’éva­cua­tion par les Alle­mands, par un sol­dat amé­ri­cain, qui l’a emmené aux Etats-Unis. On sait déjà què Nénette est morte pen­dant la tra­ver­sée.

Cette mise au point évi­tera, sans nul doute, un nou­veau conflit armé, entre la France et l’Al­le­magne..

Les écoles de cinéma “ Le Cour­rier Ciné­ma­to­gra­phique „ écrit à ce pro­pos: Nous sommes assaillis quo­ti­dien­ne­ment, me disent les exploi­tants, par des jeunes gens et des jeunes filles, qui nous demandent si vrai­ment, après un séjour à l’école, il y a des chances d’ob­te­nir un enga­ge­ment avan­ta­geux.

Nous sommes heu­reux de l’oc­ca­sion qui nous est don­née de mettre un terme aux agis­se­ments des aigre­fins qui ont fondé ou dirigent ces écoles.

Pas un de ceux qui se sont ins­tal­lés à Paris ne connaît le métier autre­ment que par une vague figu­ra­tion, par une col­la­bo­ra­tion occa­sion­nelle dans un stu­dio. Ils

exigent de leurs élèves une somme men­suelle variant de 80 à 100 francs, sui­vant la tête du client ou de la cliente...

Que peuvent-ils leur ensei­gner? Per­sonne ne pour­rait le dire en dehors des élèves: or, ceux-ci sont inca­pables de nous répé­ter ce qui se passe dans ces soi-disant stu­dios-écoles. On allume des lampes élec­triques, on vous fait poser devant un appa­reil en vous disant: riez ou pleu­rez à volonté!

Décon­seillez donc à vos clients, à vos clientes les stu­dio-écoles, ce ne sont que des attrape-nigauds.

Pour les Uni­ted Artists

Rudolph Valen­tino, qui vient d’ajou­ter son nom à la liste des célèbres Artistes Asso­ciés, sera de retour de Palm-Spring où il a pris'un congé de quelque temps. 11 va entre­prendre immé­dia­te­ment sa pre­mière pro­duc­tion pour Uni­ted Artists. On compte sor­tir ce film au début de l’au­tomne.

La pro­chaine pro­duc­tion de Rudolph Valen­tino aura pour titre: Le Col­lier de Bronze, tiré du roman de John Fre­de­rick C’est une his­toire roman­tique de la pit­to­resque Cali­for­nie à l’époque où gou­ver­naient les auto­ri­tés espa­gnoles. Le titre de cette, pro­duc­tion signi­fie que Valen­tino, dans son rôle prin­ci­pal, porte un insigne d’es­cla­vage, et pour cette rai­son, il est pro­bable que cette pro­duc­tion s’ap­pel­lera par la suite: L’Es­cla­vage, Cette his­toire a été adap­tée pour l’écran par Ben­ja­min F. Gla­zer et Ade­laide Heil­bron. Cette pro­duc­tion va être tour­née aux Uni­ted Stu­dios et les exté­rieurs seront pris aux envi­rons de Mon­te­rey. Rien ne sera négligé pour don­ner à ce film l’at­mo­sphère luxueuse qui lui convient.

Le rôle de Rudolph Valen­tino est celui d’un jeune auda­cieux çjui sait mon­ter à che­val et aime avec l’ai­sance que 1 on connaît à ce grand artiste Au début du scé­na­rio, le héros est un hardi marin qui, fait pri­son­nier par les Turcs, est vendu à un Espa­gnol lequel l’em­mène en Cali­for­nie où il devient l’ami des oppri­més de cette contrée, dont les exploits sont aussi ris­qués que mys­té­rieux.


V AIGLE \« )ËS MERS“

Godol­phin, pupille de sir Killi­grow aime Oli­vier Tres-silian et l’aveu de cet amour trans­porte de fureur le tuteur de la jeune fille, s’op­pose for­mel­le­ment au mariage de Rose­monde avec l’en­nemi héré­di­taire de sa famille. Pierre Godol­phin, frère de Rose­monde, jure aussi ses grands dieux que le sang des Godol­phin ne s’al­liera jamais à celui des Tres­si­lian; il part à la recherche d’Oli­vier, se livre à des voies de fait sur sa per­sonne et le

faits, il n’a pu se conci­lier l’af­fec­tion. Lio­nel s’est pris de que­relle avec Pierre Godol­phin et il vient avouer à Oli­vier qu’il a tué «on adver­saire, implo­rant la pro­tec­tion de son frère aine, sans se dou­ter qu’il a laissé der­rière lui des traces san­glantes pro­ve­nant d'une bles­sure reçue au cours du duel.

„ Ces traces, dont il est facile de suivre la piste jus­qu’au châ­teau des Tres­si­lian, pro­voquent l’ar­res­ta­tion d’Oli­vier; il est aisé à celui-ci d’éta­blir son inno­cence en mon­trant

qu’il ne porte aucune. bles­sure, mais il se refuse à dési­gner le cou­pable.

couvre des plus graves injures.

„ Ce der­nier se lance à la pour­suite de l’in­so­lent, mais se sou­ve­nant qu’il a pro­mis à Rose­monde de ne jamais faire de mal à son frère, il aban­donne toute idée de ven­geance.

„ Oli­vier a un demi-frère, Lio­nel, qu’il a tou­jours entouré de ten­dresse et dont, mal­gré ses bien-

„ En recon­nais­sance de ce nou­veau bien­fait,

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galé­rien. Au

L’in­ter­pre­la­tion de celle, bande réunit les noms de Mil­ton Sills (Sir Oli­vier Tres­si­lian) Enid Ben­net (Rosc­mondc), Wal­lace Beery (Jas­per Leigh), Lloyd Hugues (Lio­nel I res­si­lian) dont le talent est au-des­sus de tout éloge: nos lec­teurs recon­naî­tront aisé­ment les artistes sur les pho­tos ci-des­sus; ils situ­croYit eux-memes les scènes, d'après le court résumé que nous don­nons de l’ac­tion

Voilà enfin un film émou-van* par les pas­sions vio­lentes et les sen­ti­ments héroïques des per­son­nages qu’il fait revivre sous nos yeux, res­sus­ci­tant pour une heure les har­dis navi­ga­teurs qui se dis­pu­taient, au XVIe siècle, l’em­pire des mers et n’hé­si­taient pas à s’af­fron­ter et à se com­battre jus­qu’à la mort, pour la déli­vrance d’une belle cap­tive, ou la pos­ses­sion d’un abon­dant butin...

“ Une vieille que­relle dont l’ori­gine se perd dans la nuit d temps, divise la mai­son de sir John Killi­grow et de sir Oli­vier Tres­si­lian, grand sei­gneur anglais aussi loyal que brave. Cepen­dant, Rose­monde

Lio­nel médite une tra­hi­son: pour évi­ter que la vérité ne vienne à se décou­vrir, Lio­nel, de com­pli­cité avec un bou­ca­nier Jaspe* Leigh, fait enle­ver sir Oli­vier, et le fait trans­por­ter sur un navire pour être vendu dans un mar­ché d’es­claves.

„ En cours de route, sir Oli­vier apprend la vérité de la bouche même de Jas­per Leigh, à qui il offre une forte somme pour le rame­ner en Angle­terre. Mais sur le che­min du retour, le navire est atta­qué par des Espa­gnols, et sir Oli­vier devient un galé­rien mar­ty­risé sans trêve et enchaîné.

Plus tard, le vais­seau espa­gnol est atta­qué à son tour par une fré­gate enne­mie com­man­dée par un Pacha, et sir Oli­vier, bri­sant ses fers, aide les assaillants à vaincre les Espa­gnols. En recon­nais­sance, le Pacha attache à sa per­sonne sir Oli­vier et en fait son lieu­te­nant.

„ Le mal­heu­reux, que la cap­ti­vité et la souf­france ont rendu cruel, devient cor­saire et ne tarde pas à acqué­rir une répu­ta­tion de ter­reur, ce qui lui vaut le sur­nom de L’Aigle des Mers.

„ En Angle­terre, la dis­pa­ri­tion de sir Oli­vier est consi­dé­rée comme une preuve de sa culpa­bi­lité. Les men­songes de Lio­nel ont fini par faire croire à Rose­monde, qu’en effet, sir Oli­vier était un * ban­dit, et fina­le­ment, elle cède aux ins­tances de Lio­nel et lui pro­met de deve­nir sa femme.

„ L’Aigle des *’Mers, ayant appris cette nou­velle, revient à temps pour empê­cher la célé­bra­tion du mariage, enlève Lio­nel et Rose­monde et les retient tous deux pri­son­niers.

„ Lio­nel devient à son tour cours d’un nou­veau com­bat contre un bateau ennemi, il est griè­ve­ment blessé et, avant de mou­rir, confesse son crime, réha­bi­li­tant ainsi son frère qui pourra désor­mais ren­trer en Angle­terre et vivre heu­reux auprès de Rose­monde qui n’a pas cessé de l’ai­mer „.

Est il besoin de dire que parmi les très beaux tableaux que com­porte ce film, les

Parmi le# pas­sage« les plus émou­vants de ce film, nous nous sommes plu à choi­sir les pho­tos sur les­quelles, meme ré duites, il est pos­sible. après lec­ture (lu seé­na­rio, de recon­naître les per­son -nages prin­ci­paux, citons sur­tout les scènes de duel entre Oli­vier Tres­si­lian et Sir John Killi­grow; la belle marine repré­sen­tant le cor­saire Maure vogua At à quelques en des falaises; l’en­lè­ve­ment Lio­nel et de Rose­monde Y Aigle ties -JCer,, d’au! encore où s'af­firme la maîti du met­teur en scène.


io

com­bats navals, les abor­dages consti­tuent un “ clou „ qui émer­veillera le public par le souci d’exac­ti­tude apporte à la consti­tu­tion de ces majes­tueux navires, qui furent construits d’après des docu­ments authen­tiques, par des experts répu­tés? Les manœuvres, les abor­dages, qui tous eurent lieu en haute mer, furent diri­gés par sept capi­taines de vais­seau.

Enfin deux cents rameurs choi­sis parmi les meilleurs que pos­sède la Cali­for­nie furent enga­gés pour les roles très pénibles de galé­riens.

Les cos­tumes sont de pures mer­veilles et ne le cèdent en rien pour l’exac­ti­tude aux autres élé­ments du film.

L'in­ter­pré­ta­tion qui réunit les noms de Mil­ton Sills (Sir Oli­vier Tres­si­lian), Eniot Ben­net (Rose­monde), Wal­lace Beery (Jas­per Leigh), Lloyd Hugue (Lio­nel Tres­si­lian) est au-des­sus de tout éloge et conduira L’j­Jigle des Mers vers un suc­cès cer­tain. C’est mieux qu’un film d’aven­tures, c’est une mer­veilleuse recons­ti­tu­tion his­to­rique d’une incom­pa­rable valeur docu­men­taire.

L. ALEXANDRE.

jEe­lie grande Artiste rudrfh­fera d’iîne cau­se­rie-inter­view, dans' le pro­chain numéro de” “ Cilié Revue”! La voici daWs un

see­né0 Pari­setle, un des meilleurs cmé-’ro­mans de feu Louis Feuillade.

Raphaël Saba­tini rem­porte le Prix Zukor de 10,000 dol­lars pour “ Sca­ra­mouche „

Aux Etats-Üms, Je prix Adolph Zukor de 10,000 dol­lars, des­tiné à récom­pen­ser la meilleure pro­duc­tion ciné­ma­to­gra­phique de l'an­née 1924, vient d’être attri­bué à Rafaël Saba­tini, pour la pro­duc­tion réa­li­sée par Rex Ingram « Sca­ra­mouche » de la Métro-Goldwyn.

Le jury, com­posa non seule­ment des plus hautes per-/ son­nai ités du monde amé­ri­cain du cinéma, avait à dis­tin­guer parmi les nom­breuses pro­duc­tions qui lui avaient été sou­mises, celle dont les qua­li­tés appro­chaient le plus de la per­fec­tion dans l'art ciné­ma­to­gra­phique.

Les prin­ci­paux films qui avaient retenu l'at­ten­tion du jury, sont, en dehors de Sca­ra­mouche, The Thief of Bag­dad, (Le Voleur de Bag­dad), avec Dou­glas Fair­banks, A Woman of Paris (L’opi­nion publique), mis en scène par Chaillie Cha­plin, The Dra­ma­tic Life of Abra­ham Lin­coln (La Vie dra­ma­tique de Abra­ham Lin­coln), The Sea Hawk. The Ten Com­man­de­ments (Les Dix Com­man­de­ments), Ame­rica, Bean Brum­met, Girl Shy, Mon­sieur Bcau­caire, avec Rudolph Valen­tino, The Hum­ming Bird, Mer­ton of the Movies, et The Enchan­ted Cot­tage.

Le dona­teur lui-même, en appre­nant la déci­sion concer­nant Sca­ra­mouche, a tenu à féli­ci­ter per­son­nel­le­ment les jurés de la façon judi­cieuse dont ils s’étaient acquit­tés de leur tâche, en res­pectent d-Vne manière abso­lue l’idée qui l'avait animé en, éta­blis­sant cette récom­pense.

Il importe de mettre en évi­dence que le choix sur-lequel s est porté le jury, en rai­son du nombre même et de la grande valeur de cer­taines des pro­duc­tions sur les­quelles il avait à se pro­non­cer, place le réa­li­sa­teur du film primé bien en' tête de l'in­dus­trie ciné­ma­to­gra­phique amé­ri­caine.

Rex Ingram, d’ailleurs, réa­li­sa­teur des Quatre Cava­liers de l’Apo­ca­lypse, est bien connu du public fran­çais.

Grand ami de la France, met­teur en scène de talent, manieur de foule, Rex Ingram a réa­lisé un de ses vœux les plus chers: venir tour­ner en France.

Il est en ce moment dans le Midi, aux envi­rons de

Nice, où il se pré­pare à réa­li­ser Mare Nos­trum, de Blasco Iba­nez.

Sca­ra­mouche, qui passe encore en ce moment sur les écrans fran­çais, fut, on s’en sou­vient, un des grands suc­cès du début de la sai­son ciné­ma­to­gra­phique en France. Alice Terry, Ramon Novarro, Lewis Stone se sont, dans ce film, révé­lés comme de grands artistes au public fran­çais et il ne faut pas oublier que Sca­ra­mouche fut mal­heu­reu­se­ment mutilé par la cen­sure fran­çaise.

La pre­mière ver­sion, que seuls quelques pri­vi­lé­giés ont pu voir, était bien si périlleuse au bon film qui "fut mon­tré au public pari­sien.

C’est cette pre­mière ver­sion à laquelle le jury amé­ri­cain a décerné le prix Zukor, et on peut se rendre compte de sa valeur en la com­pa­rant au Voleur de Bag­dad et à L’Opi­nion publique, deux chefs-d'œuvre dans leur genre.

Il faut regret­ter que la cen­sure se soit mon­trée pour Sca­ra­mouche si sévère et nous ait privé d’ad­mi­rer dans toute son ampleur l’œuvre de Rex Ingram.

Quoi qu’il en soit, la Métro-Goldwyn n’a pas attendu cette consé­cra­tion affi­cieile pour affir­mer sa supré­ma­tie; l’ac­cueil enthou­siaste qui est fait par le public à ses récentes et nom­breuses pro­duc­tions, témoigne que les efforts constants fait par cette impor­tante ifirrne ne sont pas res­tés vains.

La cri­tique pari­sienne a réservé un accueil par­ti­cu­liè­re­ment aimable à ses der­niers films, pré­sen­tés par les éta­blis­se­ments Gau­mont. Les Lois de l’Hos­pi­ta­lité, où a triom­phé l’ex­cellent comique Bus­ter Kea­ton, The White Sis­ter (Dans les Laves du Vésuve), avec Lil­lian Gish, et les deux der­niers films tour­nés par Jackie Coo-gan, L’En­fant des Flandres et Le Petit Prince.

Enfin, il faut espé­rer que l’at­tri­bu­tion du .prix de 10,000 dol­lars (180.000 francs) pour lia pre­mière année à Rafaël Saba­tini, l’au­teur de Sca­ra­mouche, inci­tera les auteurs, dra­ma­turges ou comiques, à écrire spé­cia­le­ment pour l'écran.

Cari­ca­tures \ et Des­sins envoyés par nos lec­teurs k'

Enne­mis de toute vaine flat­te­rie, nous vc';

ne dirons pas que toutes ces pro­duc­tions ,

dénotent un talent, I

même nais­sant; il ne fl

faut point être grand clerc en la matière pour se rendre compte que la bonne volonté,

et sur­tout la légende accom­pa­gnant les cro­quis, sont indis­pen­sables pour recon­naître maint modèle. Mel­chior, Dou­glas, Rudy,

Lilian Gish, Cate­lain,

Mary . Pick­ford, Hu-guette Duflos, Ginette Mad­die, tous les très beaux, toutes les très belles, vous avez été i

mis à toutes les sauces.

Mais n'im­porte, ces dames et ces mes­sieurs ne sau­raient en vou­loir à nos lec­teurs, carica- (

turistes novices sou­vent, mais tou­jours •grands admi­ra­teurs de -tout ce que les étoiles 'de l'écran firent jaillir jde cap­ti­vant, de joli,

(fde pit­to­resque, de la magique lan­terne à images. C R.


12

BOITE AUX LETTRES

Alfrede Mus­sette. — Rudolph Valen­tino a débuté comme figu­rant, il y a sept ou huit ans. Rex Ingram l’ayant remar­qué lui confia, dans les « Quatre Cava­liers de l'Apo­ca­lypse », un rôle qui fut une véri­table révé­la­tion, et c’est de ce film que date le suc­cès de Rudolph Valen­tino.

Je sais que beau­coup de jeunes filles le trouvent irré­sis­tible.

1 Mais en Amé­rique sa popu­la­rité tend à. dimi­nuer depuis que Ramon Novarro a fait son appa­ri­tion au •fir­ma­ment ciné­ma­to­gra­phique. Soyez per­sua­dée que Ramon Novarro sera, lui aussi, détrôné un jour, par quelque nou­veau venu. Ainsi va. la vie... 2 Jacques Chris-tiany, 94, bou­le­vard Bar­bés. 3 Max de Rieux... je vous don­ne­rai son adresse - plus tard.

Louis Âssada. — Vous seriez bien aimable de m’écrire autre­ment qu’au crayon: Après les divers frot­te­ments qu’elles ont subis, vos cartes me par­viennent à peu près illi­sibles. Après un labo­rieux tra­vail de déchif­frage, je pense avoir tra­duit vos ques­tions exactes: Voici les adresses deman­dées: Henri Rol­lon, 237, rue des Pyré­nées; Pré fils. Films Dia' mant, 8, bou­le­vard de Cli­chy; Gareth Hugues, Lau­rel Canyon, Los Ange­lès.

Tan­pis. — Jean Angelo, 11, bou­le­vard du Mont­par­nasse (ne répand géné­ra­le­ment pas aux lettres qui lui sont adres­sées); André .Roanne, 18, rue Armen-gaud, Saint-Cloud; Jaque Cate­lain, 45 ave­nue de la Motte Piquet; 2 Non Rudolph Valen­tino n'est pas >à Hol­ly­wood en-ce moment, mais dans le bled mex:-cain.

Robert. — Betty Comp­son, Famous Players Stu­dios Hol­ly­wood; Nita Naldi, Lasky Stu­dios, Hol­ly­wood; Mae Mur­ray, Goldwyn Stu­dios Culver City, Cali­for­nie; Betty Bal­four, 41, Gra­ven Park, Willes­den (Angle­terre); Doro­thy Dal­ton, Lasky Stu­dios, Hol­ly­wood; Ch. de Roche­fort, 17, rue Vic­tor Massé; John Gil­bert, Ath­le­tic Club, Los Ange­lès; France Dhe­lia, rue Jean-Jau­rès, 97, Leval­lois-Per­ret; Rachel Devi­rys, 6, ave­nue Lamark, Paris; Henri Bau­din, 11, rue d’Or­sel; Vic­tor Vina, 3, rue des Réser­voirs, Join­ville-le-Pont; Gina Palerme, 11, rue du Coli­sée; Glo­ria Swan­son. Lasky Stu­dios, Hol­ly­wood; Pola Negri, Lasky Stu­dios, Hol­ly­wood.

Marietta, r— Je n’ài pas l'adresse de cet artiste, qui n’est pas de pre­mier plan; 2 Je vous ai déjà répondu dans un pré­cé­dent cour­rier: c’est Luzy Pier­son;

3 Oui, Glo­ria Swan­son, lors­qu’elle est en France, se fait habiller à Paris.

Kenavo. — Oui, nous comp­tons don­ner bien­tôt un article sur George Vaul­tier. J’ai trouvé Jaque Cate­lain très bien dans' « Koe­nig­smark ». Je le pré­fère cepen­dant dans « l’in­hu­maine ». Je ne vois pas pour­quoi ce bel artiste serait gêné par sa créa­tion de « Koe­nig­smark » et s’il paraît un peu trop jeune pour sa par­te­naire, comme vous le Remar­quez fort jus­te­ment, ce n’est pas à lui qu’il faut en adres­ser des reproches, mais au met­teur en scène qui aurait dû mieux choi­sir ses inter­prètes. Tout aeci n’em­pêche d’ailleurs pas que « Koe­nisg­mark » est un excellent film qui fait le plus grand hon­neur à la pro­duc­tion fran­çaise. Les trois films qui doivent pas­ser cette semaine, dans les ciné­mas de votre ville, sont inté­res­sants et fort bien réa­li­sés. Je vous conseille de les voir tous’si vous le pou­vez.

Ne crai­gnez pas d’in­sis­ter auprès des direc­teurs pour qu’ils passent des films qui vous inté­ressent, c’est le seul moyen d’ob­te­nir satis­fac­tion, et de ban­nir des écrans trop d’œuvres stu­pides et de mau­vais goût, comme celle que vous me citez. « L’En­fant-Roi est un très beau film, ne man­quez pas de le voir. Mon bon sou­ve­nir.

Rita Paola. — Nous par­le­rons cer­tai­ne­mennt un jour de Max de Rieux, son adresse est; 14, rue Monge.

Blanche Ray­mond. — Léon Mathot, 47, ave­nue Félix Faure, Paris; Max de Rieux, voyez réponse à Rita Paola. même chose pour Mos­jou­kine et Mae Muray; Bus­ter Kea­ton Stu­dios, Hol­ly­wood.

Myr­tho. — Ivan Mos­jou­kine, Stu­dios Aba­tros, 52, rue du Ser­gent Bobillot, Mon­treuil-sous-Bois; il ne donne pas son adresse par­ti­cu­lière.

Rhé­nan Phis. — Impos­sible de vous indi­quer la date de nais­sance de Natha­lie Lis­senko, c’est un détail que les artistes ne donnent pas en géné­ral; même chose pour Constance Tal­madge. Adresse de Mme Lis­senko: 52, rue du Ser­gent Bobillot, Mon­treu’l-sous-Bois; Constance Tal­madge, Uni­ted Stu­dios, 5341, Mel­rose ave­nue, Los Ange­lès; Andrée Bra­bant, 195, Fau­bourg-Saint-Mar­tin Mary Pick­ford, Pikc­ford Stu­dios, Hol­ly­wood.

???. — Un lec­teur qui a oublié de nous adres­ser un pseu­do­nyme me demande si Charles de Roche-fort et Ramqn Novarro sont mariés? Je ne crois pas, cepen­dant je n’afi­firme rien.

Louis Assada. '—; Ricardo Cor­tez, Chris­tie Hôtel. Hol­ly­wood. Il m’a été impos­sible de me pro­cure, l’adresse de William Haine.

Celly-Darce*. - Je n'ai pas l'adresse de Bui­del mais vous pou­vez lui écrire à la Société des Cinérô-mans, 10, Bou­le­vard Pois­son­nière, qui lui remet­tra votre lettre; 2 Je ne connais pas ses autres créa­tions;

3 Oui, il est Fran­çais; 4 Tout à fait dé vofre avis quant au per­son­nage de Mar­cof, il est remar­quable de vie et de sin­cé­rité.

GRA­TIS A TOUS!... ‘Puur /aire connaître nos articles, nous attri­bue­rons 13 II A 1 Ul 1 LLiYIl.ii I un grand nombre de bicy­cUttes de Fabri­ca­tion soi­gnée, pour homme, dame, fillette et gar­çon­net. Ce sacri­fice est fait pour tou­cher direc­te­ment le public. IL FAUT nous envoyer de suite une enve­loppe affran­chie à 0,75 por­tant vos noms et adresse. Ecr. ÉTA­BLts VIO­LETTA, Rayon C. R. B. rue de la Vac­que­rie, 16, PARIS XIe

„3. ORCHES­TRIONS Pia­nos élec­triques Pho­no­graphes .

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Les anciennes théo­ries d'après les­quelles on trai­tait toutes les mala­dies du cuir che­velu avec une seule lotion quel­conque, sans connaître la nature des che­veux de chaque per­sonne, se trouvent désor­mais ren­ver­sées. Nos lec­teurs ont déjà trouvé ici le récit de la sen­sa­tion­nelle décou­verte par un savant méde­cin fran­çais, de Sérums Capil­laires chi­miques pour l'ar­rêt .cer­tain’de là chute des che­veux, leur repousse, leur retour à la teinte pri­mi­tive, la sup­pres­sion des pel­li­cules et la gué­ri­son des mala­dies du cuir che­velu.

Ces nou­veaux Sérums Capil­laires, qui agissent par endos­mose, c'est-à-dire par absorp­tion épi­der­mique et non pas par injec­tion, ont été expé­ri­men­tés sur des per­sonnes des deux sexes, même d’un âge très avancé, et ont donné des résul­tats tel­le­ment sur­pre­nants qu'ils ont pro­vo­qué l'ad­mi­ra­tion una­nime tant parmi les méde­cins que parmi le public.

Bien que cette décou­verte soit encore récente, le nombre de per­sonnes qui, grâce à elle, ont retrouvé une

belle che­ve­lure, se chiffre PAR MIL­LIERS.

De très nom­breux cas:

FEMMES atteintes de chute de che­veux, pel­li­cules (pity­ria­sis), blan­chis­se­ment de«» che­veux, pso­ria­sis, eczéma du cuir che­velu, ou ayant des che­veux cas­sés ou abî­més par les tein­tures et le fer chaud; HOMMES atteints de chute de che­veux, pel­li­cules, sébor­rhée, cal­vi­tie, pso­ria­sis, pelade, blan­chis­se­ment;

ont déjà été trai­tés avec PLEIN SUCCES par ces nou­veaux Sérums Capil­laires, et plu­sieurs membres émi­nents du Corps médi­cal les ontex­pé­ri­men­tés sur leurs clients.

Toute per­sonne, quels que soient son âge et sa situa­tion, qvd serait dési­reuse d’être débar­ras­sée d'une des affec­tions indi­quées ci-des­sus et qui,’d'autre part, s'en­ga­ge­rait à, suivre très scru­pu­leu­se­ment le trai­te­ment tout à fait simple et qui ne néces­site ni déran­ge­ment, ni perte de temps et ne pré­sente d'in­con­vé­nients d'au­cune sorte, doit envoyer aujour­d'hui même:

1» Détails sur son cas; 2° Une petite mèche de ses che­veux; 3° Sexe et âge; 4« Nom et adresse, au:

LABO­RA­TOIRE DES SÉRUMS CAPIL­LAIRES. Dépôt B 1 3 C.

15, rue de Téhé­ran, PARIS (VIIIe)

et par retour du cour­rier, elle rece­vra abso­lu­ment gra­tui­te­ment et dis­crè­te­ment, sans enga­ge­ment aucun de sa part, l'in­di­ca­tion du trai­te­ment appro­prié à son cas.

Prière de ne pas envoyer d'ar­gent, car les cas sou­mis par chaque lec­teur ou lec­trice de CINÉ-REVUE seront exa­mi­nés gra­tui­te­ment au Labo­ra­toire des Sérums Capil­laires.

OBSER­VA­TIONS

D1 THIEL­LE­MENT. Paris, constate l’ar­rêt de la chute et une repousse active des che­veux chez un de ses malades, après quelques appli­ca­tions seule­ment □ Lucien B..., Châtres, (L. et C.) recom­mande les Sérums Capil­laires dans les cas de cal­vi­tie et de pelade.

Dr R. OUCAS, 4-, rue Monge, Paris, signale la gué­ri­son par les Sérums dans un cas de sébor­rhée grasse.

D Michel BAR­BIER, rue de Flandre, Paris, si-nale la gué­ri­son par les Sérums chez un client atteint ’alo­pé­cie.

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Ces car­ros­se­ries sont exces­si­ve­ment légères, silen­cieuses, d'un prix très avan­ta­geux

Si vous vou­lez vous évi­ter des regrets n’ache­tez rien sans avoir vu les


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Il ne pèse ni sur le dos, ni sur le poi­gnet. Il roule sur le tapis aisé­ment. La bouche d’as­pi­ra­tion est large d’où éco­no­mie de temps et de tra­vail. Payable men­suel­le­ment, soit quelques cen­times par jour. Deman­dez cata­logue, liste de réfé­rences et pros­pec­tus gra- luits ou essai gra­tuit à domi­cile, sans enga­ge­ment.

Ouver­ture des nou­veaux locaux et salons de démons­tra­tions

35-37, rue de l'Écuyer Télé­phone 142.42