Programme de 28 juin à 2 juill. 1925



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#778

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NOTRE VEDETTE

San­dra MILO­WA­NOFF.

Certes, il importe de rendre hom­mage à celle qui dans tant de films a suc­cès — Pari­sette, L’Or­phe­line, La Légende de Sœur Béa­trice, Pécheur d'Is­lande — s'im­pose par une com­pré­hen­sion pro­fonde du Vlk Art, par une inter­pré­ta­tion sobre et pour­tant expres­sive, et une grâce d’at­ti­tudes qui force la sym­pa­thie et l’ad­mi­ra­tion.

Mais d’autres ont dit sa car­rière; et nous-mêmes nous pro­po­sons de rete­nir en détail sur les étapes suc­ces­sives de sa vie de,

Voici une scène de La Légende de Sœur Bèa­trix, avec San­dra Milo­wa­noff* dans le rôle de la soeur oublieuse de ses devoirs, et dont la Vierge Marie prend la place, durant qu'elle court le monde et les aven­tures.

Et voici deux scènes

comé­dienne, sur ses triomphes répé­tés dans vingt pro­duc­tions de choix; et ausi sur les anec­dotes plus ou moins authen­tiques qui entourent son nom; et sur­tout sur les rai­sons qui firent pré­fé­rer sou­vent à cette belle artiste cho­ré­gra­phique russe, les feux de l’écran à eux de la rampe, Aujour­d’hui, c’est plus à la dan­seuse que nous vou­lons rendre .tout d’abord le tri­but

de cPa­ri­sette, où San­dra Milo­wa­noff, qui fut avec Musi­dora, Renée Cari, Fabienne Dabrèges, Yvette Andreyor Blanche Monte!, etc., René Cresté, Lévesq ue.​Michel, Mathé, Aimé Simon-Gérard, etc., une des inter­prètes aimées du regretté Feuillade, joue le rôle de la char­mante dan­seuse; là, comme dans tant d’autres films et de sketches, sal­taoit et pla­cuit —. elle danse et plaît.

Ci-des­sous: Deux tableau­tins très impres­sion­nants, pris parmi les plus jolies scènes de films aux­quels notre vedette prêta sa col­la­bo­ra­tion intel­li­gente et si expres­sive.


4*0 94

ROYAL - ZOO­LO­GIE CINEMA

Bai­sers Flé­tris

PRO­GRAMME du 28 JOIN au 2 JUILLET

1. Par Monts et par Vaux

E. Gil­let

Quand Franck Taxers épousa .)tiliette Mont­forl, le bon­heur sem­blait pré­si­der pour tou­jours à leur union. C’était pour eux Père de l’amour et des illu­sions...

lulietle qui, quelques jours plus tôt, avait rem­porté un triom­pha! suc­cès au concours de chant, aban­don­nait sa car­rière et ses espé­rances pour plaire à son mari.

Mais les heures sombres planent sur le plus grand bon­heur...

A la suite d’une dis­pute, Franck est congé­dié de la place qu’il occu­pait et qui consti­tuait la seule res­source du ménage.

Des semaines pas­sèrent, les éco­no­mies dimi­nuèrent, puis dis­pa­rurent tota­le­ment, ne lais­sant qu’une pers­pec­tive de misère... et un jour, .Juliette fut contrainte de vendre son talent et signa le contrat d’en­ga­ge­ment qui l’at­ta­chait à une troupe d’ar­tistes orga­ni­sant des tour­nées théâ­trales.

La troupe se mit en route et donna sa pre­mière repré­sen­ta­tion dans une ville de pro­vince.

Le suc­cès que rem­porta Juliette fut écla­tant. Cha­cun se l’ac­ca­pa­rait... tous aspi­rant d’être hono­rés d’un sou­rire de l’ar­tiste et Franck constata que la gloire 'lui avait pris sa femme; le triomphe était, lui, le véri­table époux de Juliette, et ils n’étaient plus unis que sur les registres de l’état civil... Or, un soir, la police fai­sant une des­cente dans un éta­blis­se­ment off l’on y ven­dait de l’al­cool, tous les clients durent décli­ner leurs noms et qua­li­tés et parmi ceux-ci on releva le’nom de Juliette Mont­fort et celui de Samuel Har­man, mana­ger de la « Ver­dugo Opéra Co ».

Les jour­naux publièrent ces faits et tan­dis que Franck consta­tait-l’in­fi­dé­lité de sa femme, Samuel Har­man, consta­tait, lui, que son secré­taire avait fait usage de son nom... Et en effet, le peu scru­pu­leux employé avait, donné -le nom de Juliette en lieu et place de celui de la femme qui l’ac­com­pa­gnait et le nom de Samuel à la place du sien.

On apprit plus tard que la dame qui accom­pa­gnait le secré­taire était la femfne du mana­ger... Le drame qui s’était ébau­ché sous de sinistres aus­pices fut heu­reu­se­ment conjuré... Au retour de la troupe Juliette revient, au logis et Franck eut le bon­heur de pou­voir réin­té­grer son ancienne place...

La nais­sance d’un bébé prouva plus tard que leurs bai­sers n’avaient jamais été tota­le­ment flé­tris...

2 PATHÉ - REVUE

Mme But­ter­fly.

(Fan­tai­sie) .

G- Puc­cini

Un Voyage de Plai­sir

comé­die

Bai­sers Flé­tris

Drame inter­prété par IRENE RICH

Pen­dant la Pause

Réci­tal pour Orgue

PRO­GRAMMA van 28 JUNI tot 2 JULI

1. Over Berg en Dai....E. Gil­let

2. PATHE - REVUE

Mme But­ter­fly.

(Fan­ta­sie)

G. Puc­cini

Een Plei­zier­reisje

too­neels­pel

Ver­welkte Kus­sen

Ver­welkte Kus­sen?

Drama ver­tolkt door IRENE RICH

Tij­dens de Poos

Réci­taal voor Orgel

A par­tir de la semaine pro­chaine

Clô­ture Annuelle

Wan­neer Franck Xavers Juliette Mont­fort huwde, scheen bei­der geluk ein­de­loos. Om aan dm vvensch van haar man te vol­doen offerde zij zelfs een veel­be­lo­vende loop­baan als zan­geres op en in innige vrede gin­gen de dagen voor­bij, tot wol­ken kwa­men aan­ge­dre­ven. Franck wordt uit zijn betrek­king onts­la­gen en na enkele weken zijn alle spaar­pen­nin­gen verz­won­den. Zoo ziet Juliette zich ver­plicht haar talent te ver­koo­pen en zij gaat een ver­bin­te­nis aan bij een ron­drei­zend gezel­schap... Haar bij­val is over­wel­di­gend.

Op een avond valt de poli­tie in een lokaal bin­nen waar sterke dran­ken wor­den ver­bruikt. Alle klien­ten moe­ten hun een­zel­vi­gheid opge­ven. Men vindt er tus­schen de namen van Juliette Mont­fort en Samuel Har­man, mana­ger van de «’Ver­duga Opera Co ». Zoo kan in groote smart Franck de ontrouw zij­ner vrouw vasts­tel­len, ter­wijl Har­man tot zijn ver­ba­zing tot de over­tui­ging komt dat een wei­nig gewe­tens­volle secre­ta­ris zijn uaam heeft mis­bruikt en ook dien van Juliette om het inco­gnito te bewa­ren van de vrouw die hem ver­ge­zelde...

Zoo zal het onver­mi­j­de­lijke drama bez­wo­ren zijn. Bij de terug­keer van het gezel­schap keert Juliette naar den hui­se­lij­ken haard terug ter­wijl Franck er in gelukt in zijn oude betrek­king te wor­den her­no­men...

En hun nieuw geluk zal door de geboorte van ’n schat­tig kindje beze­geld wor­den.

en Sep­tembre

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tant ne pas avoir pris, dans l'es­prit des ciné­philes, son vrai rang dans la série*Pes étoiles les mieux cotées du monde.

Milowa-

U est que noff souffre, comme la grande majo­rité des artistes fran­çais, du manque de pro­pa­gande fait autour de son nom.

Car, comme le disait notre confrère J.-L Croze, nous pos­sé­dons des artistes com­pa­rables aux artistes étran­gers. Nous sem­blons en rou­gir, tant nous met­tons de dis­cré­tion à citer leur capa­cité pro­fes­sion­nelle. Si une mai­son d’édi­tion consacre à sa ou à ses vedettes un peu de publi­cité, cette publi­cité se borne à quelques pho­tos, à deux ou trois affiches qui s’éta­le­ront aux portes des éta­blis­se­ments pas­sant le film où joue l’ar­tiste. Voilà tout. 11 paraît que c’est assez bon pour la France! Mais pour l’étran­ger, que fait-on? Rien. 11 a rai­son. l’Amé­ri­cain: nous n’avons pas de vedettes, ou si nous en avons, non seule­ment nous ne les fai­sons pas connaître hors de France, mais aussi nous osons à peine les nom­mer chez nous. „

aussi, et trouble et charme, à l’écran, cette

San­dra Milo­wa­noff. dont nou* don­nons ici deux por­trait», l'un en toi­lette de soi­rée, datant de 1923; l’autre en deuil, tel qu'elle parait dans quelques scènes de l’Or-phe­line, est une des plus jolies célé­bri­tés de l'écran fran­çais.

Trois scènes de 'Pari-selle, avec San­dra Milo­wa­noff, dont la grâce des atti­tudes et la sou­plesse du jeu de phy­sio­no­mie est un gage de suc­cès pour les film» qu'elle inter­prète.

artiste mer­veilleuse, papillon superbe et déli­cat, ines­ti­mable jou­jou dont nous sem­blons ne pas suf­fi­sam­ment esti­mer le prix. Celle qui fut Gaud dans Pécheur d'Is­lande, et s’im­posa dans vingt autres pro­duc­tions de haute valeur, semble pour-

Pour nous, nous serons heu­reux, si le pré­sent “ papier „ a quelque peu contri­bué à atti­rer les sym­pa­thies du lec­teur sur une de nos meilleurs inter­prètes, dont les qua­li­tés de charme, d ’ex­pres­sion et de pho­to­gé­nie sou­tiennent vic­to­rieu­se­ment la com­pa­rai­son à celle des Mary, des Maë, des Glo­ria et des Pris­cilla! MARCO

Le Comte Kos­tia

Voilà un film qui se sin­gu­la­rise net­te­ment et sort de l’ha­bi­tuelle mono­to­nie des œuvres dra­ma­tiques rou­lant presque tou­jours sur un sujet à trois per­son­nages. Nous devons donc remer­cier M. Jacques Robert, le jeune et habile met­teur en scène d’avoir mis à l’écran cette œuvre émi­nem­ment dra­ma­tique et sur­tout d’avoir songé au grand artiste alle­mand

Conrad Veidt, qui inter­prète le rôle écra­sant du comte Kos­tia; le masque tra­gique et tour­menté de ce vir­tuose de l'hor­reur, prête au per­son­nage une volonté d’ex­pres­sion qui va par­fois jus­qu’à l'hal­lu­ci­na­tion.

A gauche: Le duel du comte et de son meilleur ami Mor­loff, au cours duquel celui-ci est tué.

A droite: Vla­di­mir Pau-litch (André Nox), seff hai­neux et révolté, et son maître.

Conrad Veidt pour inter­pré­ter le rôle écra­sant du comte Kos­tia. En effet le masque tra­gique et tour­menté de ce vir­tuose de l’hor­reur, prête au per­son­nage une inten­sité d’ex­pres­sion qui va par­fois jus­qu’à l’hal­lu­ci­na­tion: lorsque dans la

scène de som­nam­bu­lisme on voit cette tête dou­lou­reuse et rava­gée gros­sir et se rap­pro­cher jus­qu’à jaillir hors de l’écran, on a un ins­tinc­tif mou­ve­ment de recul.

Pour obte­nir ce relief puis­sant on n’a pas fait appel à une mise en scène com­pli­quée, mais sim­ple­ment à une tech­nique très sûre, à de remar­quables éclai­rages rap­pe­lant ceux des meilleurs films d’outre-Rhin, et à l’ex­tra­or­di­naire don d’ex­té­rio­ri­sa­tion que pos­sède Conrad Veidt au suprême degré.

Le scé­na­rio, extrait du roman de Vic­tor Cher­buî­liez, se résume ainsi:

Le comte Kos­tia Lemi­nof, grand sei­gneur russe, que la mort tra­gique de sa femme a contraint à s’exi­ler, est venu se fixer sur les bords du Rhin, dans un endroit isolé, où il habite un vieux châ­teau déla­bré, véri­table burg moyen­na­geux qui se dresse au som­met d’une falaise escar­pée, sur­plom­bant le fleuve, d’une hau­teur de trois cents pieds.

Sombre et taci­turne depuis la mort de la femme qu'il ado­rait, le comte Kos­tia cherche un déri­va­tif à son cha­grin dans l’étude de l’His­toire ancienne.

Pour l'ai­der dans ses tra­vaux, il a pris comme secré­taire un jeune savant fran­çais, Gil­bert Saville, qui, avec son cha­pe­lain le pope Alexis et son fils Ste­phane, ado­les­cent mélan­co­lique, sont l’unique société qu’il tolère.

Le comte Kos­tia a dé ter­ribles accès de colère dont les habi­tuelles vic­times

Ci-des­sus: Vla­di­mir Pau­litch, méde­cin du comic, et auquel celui-ci a tout donné: maître», livre», argent, sup­plie en vain Kos­tia de l'af­fran­chir pour lui per­mettre d’épou­ser la jeune fille qu'il aime.

jlu milieu . Kos­tia, en proie à des hal­lu­ci­na­tions.

A droite: Une scène ter­rible entre l'iras­cible Kos­tia et son mé.cin, en pré­sence du Pope

Alexis.


contre la morte, qu’il conti­nue à ado­rer par-delà la tombe.

Quel est le père de cet enfant? Le comte a tué en duel son meilleur ami, Mor­loff, et celui-ci avant de fer­mer les yeux a juré qu’il n’avait pas trahi leur ami­tié.

Gil­bert, qui était prêt à quit­ter cette mai­son han­tée, décide de sau­ver le mal­heu­reux Sté­phane dont le cœur sau­vage est égaré par la soli­tude et le cha­grin. Mais le jeune homme est étroi­te­ment sur­veillé et pour gagner sa chambre Gil­bert doit se livrer à mille acro­ba­ties dan­ge­reuses, esca­la­der, puis redes­cendre les toits aigus du châ­teau.

Le cou­rage du jeune secré­taire, son dévoue­ment touchent Sté­phane qui lui raconte alors son long cal­vaire. Son père, qui autre­fois était bon et tendre pour lui, l’a pris en hor­reur depuis la mort de la com­tesse. La mort de son jeune fils sur­ve­nue peu après redou­bla la dou­leur du comte et c’est alors, que fai­sant quit­ter à Sté­phane ses habits fémi­nins, car Sté­phane est une fille, il l’obli­gea à prendre la place du fils dis­paru: “ c’est ma fille qui vient de mou­rir, c est mon fils qui vit encore, s’il vous arri­vait de l'ou­blier jamais... „

Dési­reux de connaître le mys­tère de la nais­sance de Sté­phane, Gil­bert

essaye de faire par­ler le pope Alexis qui a reçu la der­nière confes­sion de la com­tesse, mais celui-ci ne veut rien dire. Le secré­taire s’adresse alors à Vla­di­mir Pau­litch, méde­cin du comte, qui vient d’ar­ri­ver au châ­teau

Pour gagner la chambre du jeune homme, Gil­bert doit se livrer k des acro­ba­ties dan­ge­reuses.

Une dis­cus­sion vio­lente entre Kos­tia et son méde­cin, serf non libéré, Vla­di­mir Pau­litch.

Le comte est en proie à des crises de som­nam­bu­lisme, et parle alors à des fan­tômes; le voici ici (à droite de la page); le sou­te­nant, son méde­cin Vla­di­mir Pau­litch.

Ci-des­sous: Une scène mon­trant les, exer­cices d’acro­ba­tie aux­quels doit se livrer Gil­bert pour par­ve­nir à la chambre de Sté­phane, dont le cœur est égaré par la soli­tude et le cha­grin.

Ci-des­sous: Le comte Kos­tia a de ter­ribles accès de colère dont les habi­tuelles vic­times sont Ste­phane et le vieux serf Ivan pré­posé à la garde du jeune homme.

sont Ste­phane et le vieux serf Ivan, pré­posé à la garde du jeune homme que son père tient pri­son­nier dans une salle basse du châ­teau.

Néan­moins le comte témoigne à Gil­bert une bien­veillance rela­tive, ce qui rend le secré­taire odieux à Sté­phane, qui ne reçu, jamais

ni un mot affec­tueux ni une caresse de son père.

Une nuit Gil­bert entend d’étranges gémis­se­ments qui sortent de la chambre du comte; il s’y rend et, caché der­rière une porte, assiste à une crise de som­nam­bu­lisme au cours de laquelle Kos­tia, qui parle à des fan­tômes, lui livre son secret: Sté­phane n'est pas son fils, et l’aver­sion qu’il lui témoigne n’est qu’une ven­geance

pour y pas­ser 1 ete. Ce Vla­di­mir Pau­litch auquel Kos­tia Le-minof a tout donné: maîtres, livres, argent, est devenu une célé­brité, mais lors­qu’il demanda au Comte de l’af­fran­chir pour lui per­mettre d’épou­ser la jeune fille qu il aimait, Kos­tia lui refusa la liberté.

C’est lui qui a vio­lenté la com­tesse, qui s’est empoi­son­née de honte et de cha­grin; c’est lui encore qui essayé de désho­no­rer Sté­phane qu’il a entraî­née dans les bois.. La jeune fille en se débat­tant contre l’étreinte du misé­rable, le pré­ci­pite dans un ravin où il va s’écra­ser. (Voir suite, page 14.')

Le Mou­lin en Flammes

* Le retour au pays, 7" après des années d’ab­sence, puis Jean repor­tait dans le gre­nier la vieille malle:

dait ses vieux parents. Com­ment était-il pos­sible qu’il eût pu les quit­ter? Il les retrou­vait vieillis, fanés, tout heu­reux pour­tant du retour de l’en­fant pro­digue.

— Oui, me v’ià, répon­dait-il. Et pour du bon, cette fois. Je ne vous quit­te­rai plus. J’ai trop souf­fert de l’ab­sence. J’ayais beau être loin d’ici, ma pen­sée était tou­jours avec vous. Je vous voyais tous les deux comme je vous vois là, et je cau­sais avec vous, en rêve; je vous disais mes peines et mes joies, oh! pas

O choses de l’en­fance, comme le cœur s’étreint à vous retrou­ver et à revivre les jours enfuis. Jean était rede­venu le petit Jean; il revoyait Annette, sa petite amie d’en­fance, et se remé­mo­rait les visites au châ­teau.

c’est ce que­re­pré­sen-|ij tent nos deux pho­tos.

Te v’ià donc revenu, notre Jean, disait la vieille mère.

1 e v’ià enfin! insis­tait le

père.

Il faut avoir connu les longues absences en pays loin­tain, pour com­prendre la forte émo­tion des retours.

Jean éprou­vait en ce moment cette émo­tion. 11 regar­nom­breuses mes joies! et mes espoirs. Là-bas on a tra­vaillé dur. II fal­lait bien, pour oublier.

— Toiit de même, reprit encore le vieux, c’est dom­mage. On ne m ôtera pas de l’idée que c’est la femme qu’il t’au­rait fallu, vois-tu, mon gas, et puis une bonne femme, ave­nante et gaie, et sérieuse mal­gré ce qu’on dit.

Laisse-donc, répli­qua la mère. II y en a d’autres. Notre Jean est à peine ren­tré C est pas la peine de lui rap­pe­ler des sou­ve­nirs qui lui font du mal. Un silence plana.

Tous trois son­geaient main­te­nant et dans leur son­ge­rie pas­sait une belle jeune fille, Annette, la jolie voi­sine, qui avait été l’amie d’en­fance de Jean, et depuis,..

Jean se retourna.

Le silence éveillait en lui un sou­dain besoin de soli­tude.

— Je vais mon­ter ma malle au gre­nier, dit-il,

— C’est ça, consen­tit lavieille, va, mon Jean,

et prends garde à l’es­ca­lier.


sexes assis sur les mêmes bancs appre­naient, sous la férule du même maître, le même ba be bi bo bu.

11 les revoyait tous et toutes.

Mais une figure se des­si­nait plus claire, toute mignonne dans son cadre de che­veux blonds, Annette la voi­sine, oui, celle-là même qui était main­te­nant la plus belle fille des envi­rons et dont son père disait tout à l’heure: “ c’est la femme qu’il t'au­rait fallu

En ce temps-là petit­Jean et Annette étaient des insé­pa­rables.

Il lui por­tait ses livres. Il lui fai­sait ses devoirs. 11 lui fai­sait réci­ter ses leçons. Elle était docile, un peu fière, un peu ombra­geuse, mais si confiante, si recon­nais­sante aussi quand Jean lui mon­trait de la ten­dresse.

Cette fois-là, par exemple, qu’un éco­lier avait bous­culé Annette, comme il avait pro­vo­qué l’au­da­cieux! Le cou­pable était plus grand que Jean. Mais la colère don­nait de la force à petit Jean. Comme

Des sou­ve­nirs d’en­fance encore:

— Comme il s'était battu vaillam­ment pour aa petite amie!

— Les deux jetons du petit riche; Jean n'en pos­sé­dant pas de pareils, avait déba­trassé un pan­ta­lon de ses bou­tons; mais aussi quelle avait été les suites de cette espiè­gle­rie! L’in­ex­pres­sible de l'ora­teur lui avait faussé com­pa­gnie au moment le moins pro­pice!

Puis, des scènes qui avait pré­cédé le départ de Jean: sa chère petite amie sol­li­ci­tée par le fils des hobe-reaux.et ayant hélas foi à la pro­messe du jeune nobi­lion f

Assis sur sa malle, Jean se prit à consi­dé­rer tous les objets, remi­sés là depuis des années, où s'ac­cu­mu­laient les sou­ve­nirs des jours pas­sés.

Oui, toutes ces vieilles choses dor­maient là dans la soli­tude pleine d’ombre et de silence. Et avec elles dor­mait la claire enfance. Et d’elles sor­taient sou­dain comme un essaim de sou­ve­nirs qui bour­don­naient sous les tuiles du toit.

O choses de l’en­fance, comme le cœur s’étreint à vous retrou­ver et à revivre les jours enfuis!

Jean était rede­venu le petit Jean.

Il se revoyait sur les bancs de l’école, parmi ses cama­rades un peu rus­tauds et ses petites com­pagnes char­mantes dans leur grâce de fillettes émer­veillées. Car c’était une simple école de vil­lage, où les deux

— Alors, vends-Ie moi.

Le mar­ché s’était conclu. Jean avait vidé toute sa bourse, une maigre bourse sans doute, mais c’était tout ce qu’il pos­sé­dait pour faire la fête. Et comme on l’avait reçu à la mai­son avec sa bête!

— En v’ià un cabot!

— Il était trop mal­heu­reux, papa. Je l’ai acheté.

— Un beau pla­ce­ment, vrai­ment. Attends

un peu que je t’ap­prenne là rj \ valeur de l’ar­gent.

* V f Et la magis­trale fes­sée! Jean

s’en sou­vient comme si c’était hier. Il lui semble que ça lui cuit encore là, sur sa malle. (A suivre.J J. B.

Ci-contre: Annette et Jean “ promu ...

Ci-des­sous . Annette, cré­dule, écoute avec confiance la voix per­sua­sive d’Alexandre de Cham­blin.


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M. E. Cos­til, direc­teur des ser­vices ciné­ma­to­gra­phiques de la “ Société des Eta­blis­se­ments Gau­mont „, rentre des Etats-Unis après un voyage de quelques semaines. au cours duquel d’im­por­tantes tran­sac­tions ont été négo­ciées avec la grande firme amé­ri­caine “ Loew-Metro-Goldwyn

Des erreurs plus ou moins lourdes se sont glis­sées dans les articles récem­ment parus et publiés dans la presse ciné­ma­to­gra­phique fran­çaise et anglaise. L’ab­sence de tous ren­sei­gne­ments en four­nit peut-être la seule excuse.

Un pre­mier point est à pré­ci­ser:

Aujour­d’hui comme hier, demain comme aujour­d’hui, la “ Société des Eta­blis­se­ments Gau­mont „ conserve l'en­tière pro­priété de tous ses éta­blis­se­ments et théâtres en France.

Seules les condi­tions d’ex­ploi­ta­tion de ces théâtres et de dis­tri­bu­tion des films ont fait l’ob­jet des dites négo­cia­tions.

Voici, d’ailleurs, le texte du com­mu­ni­qué paru dans la presse amé­ri­caine au len­de­main de la signa­ture des accords.

M. Arthur Loew, direc­teur du dépar­te­ment étran­ger de la “ Metro-Goldwyn-Cor­po­ra­tion „ a annoncé ce jour que les négo­cia­tions avec M. Cos­til, direc­teur des ser­vices ciné­ma­to­gra­phiques de la “ Société des Eta­blis­se­ments Gau­mont „, ont été ache­vées, pré­ci­sant les nou­veaux accords entre “ Metro-Goldwyn „ et „ Gau­mont „ pour la France, Bel­gique,. Suisse, Afrique du Nord, Egypte,

Syrie et Pales­tine.

„ M. Léon Gau­mont a été un pion­nier de l’in­dus-trie ciné­ma­to­gra­phique, étant parmi les pre­miers qui aient pro­duit des films sur une base com­mer­ciale.

La “ Société des Eta­blis­se­ments Gau­mont „ occupe main­te­nant la situa­tion la plus impor­tante en ce qui concerne l’or­ga­ni­sa­tion de la dis­tri­bu­tion et de l’ex­ploi­ta­tion en France et dans d’autres pays.

„ L’ac­cord a réuni les moyens com­mer­ciaux de la “ Société des Eta­blis­se­ments Gau­mont „ et de la Loew-Metro-Goldwyn „ pour [’ex­ploi­ta­tion des salles de spec­tacle “ Gau­mont „ et des agences

M. Léon Gau­mont, pion­nier de l'in­dus­trie ciné­ma­to­gra­phique, et qui fut un des pre­miers à pro­duire des films sur une base com­mer­ciale.

dans ces ter­ri­toires. Le stan­ding „ de ces com­pa­gnies dans leurs sphères res­pec­tives fait de ce grou­pe­ment le plus grand qui ait été consti­tué dans l’his­toire du com­merce ciné­ma­to­gra­phique à l’étran­ger.

„ Cette com­bi­nai­son est en har­mo­nie avec la poli­tique décla­rée de “ Metro Goldwyh „ de coopé­rer à l'étran­ger avec les loueurs et les exploi­tants natio­naux par­tout où c’est pos­sible.

„ Après la signa­ture des actes. M. Cos­til, direc­teur des ser­vices ciné­ma­to­gra­phiques de la “ Société desjf Eta­blis­se­ments Gau­mont,,, a fait la décla­ra­tion sui­vante:

“ Jus­qu’à pré­sent, nous avons dis­tri­bué des pro­duc­tions “ Metro Gold -wyn „ par contrats. Au cours de ces contrats, les direc­teurs des deux com­pa­gnies en sont venus à com­prendre et à appré­cier leurs méthodes res­pec­tives. et. de l’étroite coopé­ra­tion entre nous, pro-5 inté­rêts pour une plus

céda .l'idée d’as­so­cier longue durée.

„ M. Franck Bro­ck­liss, qui dirige à Paris la “ Société Fran­çaise Loew-Metro „, a pris l’ini­tia­tive d’en­ga­ger les pre­miers pour­par­lers et ses excel­lentes rela­tions avec M. Gau­mont en ont faci­lité l’étude.

,. Au cours du récent voyage de M. Arthur Loew en France et du mien en Amé­rique, cette idée a pris corps défi­ni­ti­ve­ment sous la forme du contrat qui vient d’être conclu et par lequel se trouvent asso­ciés Léon Gau­mont et Mar­cus Loew. deux des figures les plus émi­nentes de l’in­dus­trie ' du film.

„ Je crois que ce contrat a réuni les plus consi­dé­rables inté­rêts ciné­ma­to­gra­phiques de France et d’Amé­rique, et j'ai la convic­tion qu’il sera d’un avan­tage cer­tain pour l’in­dus­trie en géné­ral.

„ Des com­bi­nai­sons inter­na­tio­nales telles que celles-ci doivent déve­lop­per une meilleure com­pré­hen­sion mutuelle et faci­li­ter, pour l’ave­nir, d ’ impor­tantes opé­ra­tions d’échange et de pro­duc­tion. „

Une scène extraite d'un film de Bus­ter Kea­ton:

Les Lois de l'Hos­pi­ta­lité.

Ce film Metro fut acquis par la mai­son Gau­mont, et dis­tri­bué par cette puis­sante firme en France, Bel­gique, Suisse, Afrique du Nord, Suric et Pales­tine.

( Com­mu­ni­qué J.

Les trois per­son­nage* prin­ci­paux du roman Jocaste, d’Ana­toli France, adapté à l'écran par Gas­ton Ravel; ce sont: l'in­ten­dant Groult, le riche Anglais ori­gi­nal Havi­land et sa jeune épouse Hélène Fel­laire; ce» deux der­niers rôles inter­prété» par Signo­ret et / San­dra Milo­wa­noff.

Dans l’ovale: Jocaste, dont parle Sophocle, qui dans le récit et dans le film est l’ins­pi­ra­trice d’Hé­lène.

Dès le voyage de noces, des dif­fici ont surgi entre les deux époux; Groult déplaît fran­che­ment à Hélène qui essaie n vain d’ob­te­nir son ren­voi.

Ci-des­sous: Après le décès de son Mme Havi­land reçoit les René Lon­gue­marc et de son père.

ultés

JOCASTE

De tous les écri­vains contem­po­rains, Ana­tole France est celui dont l’oeuvre toute d’ana­lyse et de fine psy­cho­lo­gie, se prête le moins à l’adap­ta­tion ciné­ma­to­gra­phique, celle-ci exi­geant une action sou­te­nue et un enchaî­ne­ment inin­ter­rompu de situa­tions où le mou­ve­ment tient toute la place.

Un seul roman fort dif­fé­rent des autres — et cela s’ex­plique parce qu’il fut écrit à une époque où le maître sty­liste cher­chait encore sa voie - pou­vait four­nir ample matière au met­teur en scène, car il contient tous les élé­ments d’une his­toire pro­fon­dé­ment dra­ma­tique, c’est Jocaste.

M. Gas­ton Ravel, qui s’en est ins­piré pour la réa­li­sa­tion de son der­nier film, a suivi exac­te­ment les péri­pé­ties du livre et en a tiré une œuvre émou­vante où nous voyons

Le père d'Hé­lène s’en vient rendre visite à son beau-fils, le vieux maniaque dont la plus grande joie est de s'en­tou­rer de curio­si­tés et d'œuvres d’art exo­tiques, aug­men­tant sans cesse ses col­lec­tions bien éti­que­tées et clas­sées avec méthode.

Dans le médaillon; Dans la grande mai­son aus­tère, Hélène n’éprouve de sym­pa­thie que pour le petit Georges, neveu de M. Havi­land, et l’en­fant de son côté témoigne à sa tante une vraie affec­tion.

tour à tour la tra­hi­son, le poi­son, l’as­sas­si­nat. puis enfin, la mort tra­gique du per­son­nage prin­ci­pal.

Hélène Fel­laire, par dévoue­ment filial, a épousé sans amour un riche Anglais, beau -coup plus âgé qu’elle, M. Havi­land

Celui-ci recherche un cer­tain Samuel Ewart, qui sauva autre­fois la for­tune de sa famille et il a chargé le père d’Hé­lène de l’ai­der à retrou­ver cet homme, auquel il veut remettre une forte somme en re-mer­cî­ment du ser­vice rendu.

Ce mariage ne fait pas du tout l’af­faire de l’in­ten­dant Groult, faux bon­homme qui


land, et 1 enfant. de son côté, témoigne à la jeune femme une vraie Affec­tion Un jour le major Lon­gue­mare, qui aimait Hélène Fel­laire et s’est fait dési­gner pour une colo­nie loin­taine lors­qu’il apprit son pro­chain mariage, repa­raît à Paris, ayant démis­sionné. C’est un rayon de soleil dans la vie d’Hé­lène qui coule des jours moroses auprès de son vieux mari, dont la santé lui donne de vives inquié­tudes et qu’elle tient cepen­dant à soi­gner par scru­pule de conscience. Aussi est-elle frap­pée d’hor­reur lors­qu’elle s’aper­çoit que.

L’aide-major; Lon­gue­mare

\ Hélène Felli

Il bien avant que, par dévoue­ment filial,

elle eut

F épousé un

riche Anil glais­beaui coup plu8

âgé­qu'eile.

La triple dose de bel­la­done va accom­plir œuvre de mort; et Hélène.qui n’a point pu ou n'a point su empê­cher le crime, se pré­pare d’af­freux remords...

Un conseil de famille après le'dé­cès de M. Havi­land. A l’avant-plan M. Fel­laire, le petit Georges, Hélène et René Lon-gue­mare.

Au milieu, bas de la page . Hélène (San­dra Milo­wa­noff) son­geuse.

exploite l’ori­gi­nal Havi­land et cherche à s’em­pa­rer de sa for tune Sur les conseils d’un bro­can­teur de ses amis, et avec son aide, il décide de sus­ci­ter un faux Samuel Ewart auquel on don­nera une forte somme, mais qui per­met­tra aux deux com­pères de s’em­pa­rer des deux mil­lions que la recon­nais­sance de

M. Havi­land des­tine à celui qui sauva son patri­moine.

Dès le. voyage de noces les dif­fi­cul­tés sur­gissent entre.​les deux époux; le maniaque anglais s’ha­bi­tue dif­fi­ci­le­ment au manque d’ordre d’Hé­lène et dès le retour, Mr et Mme Havi­land sont déjà sépa­rés par de petits frois­se­ments qui vont aller en s’ac­cen­tuant. Groult déplaît fran­che­ment à Hélène, qui essaie d’

Dans la grande mai­son aus­tère, Hélène n’éprouve de sym­pa­thie que pour le petit Georges, neveu de M. Haviai­mait

Une scène au dan­cing, extraite du film Jocaste, réa­lisé par Gas­ton Ravel, d'après le roman d’Ana­tole France.

Groult, tou­jours empressé auprès de son maître, triple la dose de bel­la­done que le doc­teur a ordon­née. Sans dire le motif de son insis­tance, elle exige le ren­voi de l’in­ten­dant; excédé, M. Havi­land finit par céder et déclare que Groult par­tira le ende­main.

Mais Groult ne veut pas perdre le fruit de sa longue patience et lorsque vient l’heure d’ad­mi­nis­trer la potion, Mme Havi­land, ter­ri­fiée, constate que le misé­rable force encore la dose, et cette lois, la der­nière, le malade suc­combe sous l’ef­fet du poi­son.

Quand l’œuvre de mort est accom­plie, Hélène est sai­sie du plus effroyable déses­poir: pour­quoi n’a-t-elle pas crié? Pour­quoi n’a-t-elle pas empê­ché le crime? René Lon­gue­mare n’est-il pas la cause de son inqua­li­fiable silence? Et son remords crée autour d’elle des visions lourdes de reproches.

Dans l’of­fi­cine du vieux bro­can­teur. Groult est mis en

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pos­ses­sion des faux papiers, mais celui qui les lui four­nit entend pro­fi­ter de l’au­baine et cherche à le faire chan­ter. Dans un accès de fureur Groult 1 étrangle, s empare des pièces, puis dis­pa­rait.

Enfin, la culpa­bi­lité de Groult est éta­blie et le com­mis­saire de police doit venir per­qui­si­tion­ner dans{ sa chambre. Cette pers­pec­tive affole Hélène qui se croit ïrdue, elle qui. par son silence s’est faite la com­plice de l’em­poi­son­neur. Tan­dis qu’elle est en proie à ses ter­ribles craintes, son neveu fait une tra­duc­tion grecque de Sophocle sur la mort de Jocaste; il lit à haute voix;

Et nous vîmes la femme pen­due...

Ces mots dansent devant les yeux de la mal­heu­reuse: elle s’en­fuit de chez elle, entre dans un éta­blis­se­ment de bains proche, et finit de la même mort que la tra­gique Jocaste de l'an­ti­quité: “ pen­due...

L. ALEXANDRE.

En vue des Noces d’Ar­gent de nos Sou­ve­rains

Au mois d’oc­tobre pro­chain le Roi et la Reine célé­bre­ront leurs noces d’ar­gent.

A cette occa­sion, chère aux cœurs de tous les Beiges, un comité s’est consti­tué à Bruxelles pour orga­ni­ser une mani­fes­ta­tion en leur hon­neur.

Une sous­crip­tion géné­rale et intense sera ouverte du

4 au 12 juillet. Les Sou­ve­rains ayant déclaré ne pas vou­loir accep­ter de cadeaux, les sommes recueillies leur seront remises pour être affec­tées à des œuvres d’in­té­rêt géné­ral.

Le comité de la mani­fes­ta­tion natio­nale dési­re­rait vive­ment que cette sous­crip­tion soit pré­cé­dée d’une semaine de pro­pa­gande durant laquelle on pré­pa­re­rait le pays entier à sous­crire géné­reu­se­ment à ce mou­ve­ment patrio­tique. Dans ce but il a déjà l’ap­pui de la presse et de Radio-Bel­gique, à qui il enverra chaque jour, du 28 juin au 4 juillet, des articles et des notes qui seront trans­mises au public.

Le secré­ta­riat du comité prend à cœur de sol­li­ci­ter éga­le­ment le concours pré­cieux de mes­sieurs les direc­teurs de ciné­mas pour obte­nir qu’ils veuillent bien faire pas­ser à l’écran, durant cette même semaine, tant en ville qu’en pro­vince, avec les pho­to­gra­phies du Roi et de la Reine, un avis don­nant quelques indi­ca­tions sur l’ob­jet et le but de la mani­fes­ta­tion. 11 atta­che­rait un grand prix à ce que cette faveur lui soit accor­dée, et s’em­pres­se­rait, dans l’af­fir­ma­tive, de faire par­ve­nir à mes­sieurs les direc­teurs, toutes les expli­ca­tions néces­saires.

Le secré­ta­riat de la mani­fes­ta­tion natio­nale pour célé­brer les noces d’ar­gent du Roi et de la Reine siège: 81. rue de la Made­leine, Bruxelles.

Eliane de TOLEDO.

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(Suite de la p. 6)

Avant de mou­rir il confesse ses crimes, affirme que xSté­phane est bien la fille du comte et que la com­tesse était la plus pure des épouses.

Débar­rassé de sa han­tise, le comte Kos­tia'rend sa ten­dresse à Sté­phane et accorde à son sau­veur Gil­bert Saville la main de sa fille,

André Nox, que nous sommes habi­tués à voir dans des rôles sym­pa­tiques, a campé magis­tra­le­ment la sil«-houette de Vla­di­mir Pau­litch, le savant méde­cin, serf, hai­neux et révolté.

Pierre Dal­tour, jeune pre­mier plein d’ave­nir a accom­pli de remar­quables prouesses acro­ba­tiques en esca­la­dant les toits du châ­teau, et cette scène ne manque pas de sou­le­ver l’en­thou­siasme des spec­ta­teurs. M. Pau­ley est un pope Alexis plein de bon­ho­mie et de cha­rité chré­tienne.

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