Programme de 5 à 11 déc. 1930



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#703

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Ven­dredi g- Samedi /r Dimanche Lundi o Jeudi -jdé­cembre

Vri­j­dag Zater­dag Zon­dag • Maan­dag O Don­der­dag -“-A Decem­ber

1 Eclair-Jour­nal

Actua­li­tés fil­mées

L Eclair-Nieuws­be­rich­ten.

Ver­filmde aktua­li­tei­ten

2- Un film docu­men­taire 2- Een doku­ment film

3* Un film comique 3- Een komische film

MANO­LESCO

PRINCE DES SLEE­PINGS PRINS DER SLEE­PINGS

Grand drame d'aven­tures Groot avon­tuur­drama

d’après une nou­velle de naar een novelle van

HANS SZE­KELY

Scé­na­rio: Gege­ven :

ROBERT LIEB­MANN

Réa­li­sa­tion: Ver­we­zen­lij­king :

W. TUR­JANSKY

Pho­to­gra­phies: Opna­men :

CARL HOFF­MANN

Décors: Scher­men :

ROBERT HERLTH & WAL­TER RÖHRIO

Cos­tumes: Kostü­men :

RENÉ HUBERT

DRA­MA­TIS PER­SONÆ:

Rôles prin­ci­paux: — Hoof­drol­len :

Mano­lesco....​Ivan Mos­jou­kine

Cleo Bri­gitte Helm

Jack ....​Heinrich George

Jean­nette....​Dita Parlo

Rôles secon­daires: — Nevenro len:

Harry Hardt - Max Wogritsch - Valy Arn­heim -Elsa Wag­ner « Fritz Alberti - Boris de Fas - Lya Christi - Franz Ver­dier - von New­linski Fred Selva-Goe­bel

Mati­nées à 3.15 heures:

SAMEDI - DIMANCHE - MARDI

Namid­dag­ver­too­ning om 3.15 u.

ZATER­DAG - ZON­DAG - DINS­DAG


Dépité de se voir fer­mer les portes de son cercle, à cause d’une impor­tante dette de jeu, l’élé­gant viveur Georges Mano­lesco décide d’al­ler hiver­ner sur la Côte d’Azur, afin de s’y dis­traire et de s’y refaire! Le voilà donc dans le rapide de Paris-Vin­ti­mille...

En cours de route, il fait la connais­sance, dans le train, d’une voya­geuse au charme irré­sis­tible. Cette jolie femme, pré­nom­mée Cléo, soi-disant en rup­ture de « conjungo », mais en réa­lité expé­diée « com­mer­cia­le­ment » par un ami aussi com­plai­sant que spé­cu­la­teur, sous le ciel doré de la Riviera, ne demande qu’à se lais­ser cour­ti­ser par son galant voi­sin de « dor­toir » sans en avoir trop l’air!...

Ayant suc­combé à la ten­ta­tion dans le coupé-lit, elle se ravise en gare de Monte-Carlo, à la des­cente du train où elle s’amuse à éga­rer son par­te­naire médusé! Ils ne tar­de­ront guère d’ailleurs à se retrou­ver et à se com­plaire en la plus pit­to­resque des idylles... jus­qu’à ce que sur­gisse un jour le gros Jacques, l’ami indé­li­cat de Cléo, duquel l’al­lure sus­pecte atti­rera l’at­ten­tion du détec­tive de l’hô­tel et que son « duel » pugi­lis­tique avec le « rem­pla­çant » fera bel et bien cof­frer dans la pri­son moné­gasque en atten­dant son trans­fert au geôles de Paris où la police sur­veillait depuis long­temps ses faits et gestes de rece­leur de bijoux, etc...

Plus amis que jamais, Mano­lesco et la belle Cléo se sentent faits l’un pour l’autre, mais une telle pou­pée de luxe coûte

LESCO

cher à entre­te­nir! Pour s’en faci­li­ter les moyens, Mano­lesco n hésite pas à se faire cos­mo­po­lite: contre­ban­dier en Amé­rique, escroc en Ita­lie, voleur en Alle­magne, dupant un peu par­tout ceux et celles qui s’ap­prochent impru­dem­ment du couple ensor­ce­leur.

Cepen­dant, en sa cel­lule, d’où il va bien­tôt sor­tir, Jacques n’as­pire qu’à se ven­ger de l’in­fi­dèle Cléo. Ren­sei­gné par un ami, il ne tarde pas à connaître le retour de son « ex-pou­lette » ainsi que le nid où elle « perche » avec son mon­dain pro­tec­teur. Au sur­plus la ziza­nie s’est implan­tée dans le faux ménage. Une nou­velle irrup­tion du gros Jacques enverra le pauvre Mano­lesco repen­tant faire une cure phy­sique et morale dans une cli­nique, sous la douce sol­li­ci­tude d’une gen­tille infir­mière, made­moi­selle Jeanne. En vain Cléo vien­dra-t-elle relan­cer son ancien com­pa­gnon: une tendre affec­tion, bien­tôt muée en amour vrai, unira soli­de­ment le malade et sa soi­gneuse en vil­lé­gia­ture de conva­les­cence dans un joli coin de Savoie.

Furieuse de voir son amant lui échap­per, Cléo va dénon­cer Mano­lesco à la police, qui part arrê­ter ce pécheur repenti en plein réveillon fami­lial.

Le jeune homme doit quit­ter sa fian­cée en larmes et suivre les sbires qui l’en­traînent dans la nuit, sous la rafale de neige...

Mais ses fautes sont de celles qu’on rachète aisé­ment: après avoir expié, il

vien­dra retrou­ver Jeanne, qui sera pour lui la plus douce des rédemp­trices.

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MANO­LESCO

Niet alleen ver­loor hij alles bij het spel, doch een belan­grijke schuld bleef opens­taan... Dat betee­kende voor Georges Mano­lesco de onder­gang, ter­wijl alle deu­ren zich voor hem slo­ten. Dit belette niet dat de ele­gante spe­ler bes­loot den Win­ter door te bren­gen aan de Azu­ren Kust, om er zich te ver­ma­ken en mis­schien ook om te trach­ten vlot te gera­ken.

In den snel­trein Parijs-Vin­ti­mille leert hij een rei­zig­ster ken­nen van wie een onweers­taan­bare beko­ring uit­gaat. Deze mooie vrouw, die zich Cleo noemt en verk­laart het ech­te­lijk dak ontv­lucht te zijn, is eigen­lijk « uit­ge­zon­den » door haar wei­nig skru­pu­leu­zen vriend Jack ten einde onder den gul­den hemel der Riviera voor-dee­lige « zaken » te doen. Zij vraagt dan ook niet beter dan het hof gemaakt te wor­den door haar slee­ping-gezel, zon­der dit ech­ter te doen blij­ken. Zij bez­wijkt even­wel onder de beko­ring, in het mede­plich­tige slaap-coupé, doch her­vat zich bij haar aan­komst te Monte-Carlo en heeft er smaak in haar onthuts­ten gezel kwijt te spe­len. Noch­tans zul­len zij mekaar weer­vin­den en zich ver­meien in de ver­ruk­ke­lijkste aller idyl­len.

Tot­dat op zeke­ren dag de dikke Jack, Cleo’s eige­naar­dige vriend, opdaagt. Zijn zon­der­linge doe­nin­gen wek­ken de ach­ter­docht op van den detek­tief van het gas­thof en wan­neer hij daar­bij nog in « twee­ge­vecht » gaat met zijn «plaats­ver­van­ger», wordt hij doo­deen­vou­dig in het gevang van den klei­nen staat ges­topt om nadien over­ge­bracht te wor­den naar de Pari­j­zer

cel­len. Want reeds lang was zijn han­del van juwee­len­ve­rhee­ling gekend, doch men was er niet in gelukt hem bij den kraag te vat­ten.

Mano­lesco en de mooie Cleo leven in een roes van wil­den harts­tocht en vin­den meer en meer dat zij bij mekaar hoo­ren. Doch een « weel­de­popje » als Cleo, is een duur arti­kel. Oln zich de noo­dige mid­de­len aan te schaf­fen, aar­zelt Mano­lesco niet een inter­na­tio­nale avon­tu­rier te wor­den: hij wordt smok­ke­laar in Ame­rika, aftrug­ge­laar in Ita­lië, dief in Duit­schland, allen bedrie­gend die in de nabi­j­heid komen van het zon­der­linge paar.

Intus­schen haakt Jack, in zijn cel, slechts naar wraak om de ontrouwe Cleo te straf­fen. Pas is hij op vrije voe­ten, of hij zoekt zijn oud-vrien­din op, in het nest van haar mon­daine bes­cher­mer.

Hij ont­moet er Mano­lesco en takelt hem zóó toe, dat deze naar een kli­niek moet over­ge­bracht wor­den.

Daar leert hij de zachte Jeanne ken­nen, de ver­pleeg­ster die hem met hart en ziel ver­zorgt. En wel­dra wordt deze tee-dere vriend­schap echte, innige liefde.

Tever­geefs komt Cleo haar vroe­ge­ren gezel opzoe­ken: Mano­lesco ver­trekt met Jeanne naar een heer­lijk rus­toord in Sa-voje. Woe­dend, wijl zij moet vasts­tel­len dat haar min­naar ze los­laat, gaat Cleo hem ver­ra­den bij de poli­tie.

Op Syl­ves­te­ra­vond wordt de berouw­heb­bende zon­daar ont­dekt. En hij wordt van zijn ver­loofde, badend in tra­nen, los­ge­rukt om, in den nacht en in den sneeuws­torm, de gen­dar­men te vol­gen...


IVAN MOS­JOU­KINE

Ivan Mos­jou­kine, troi­sième fils d’une riche famille russe, naquit aux envi­rons de Pensa, en moyenne Rus­sie, et fit de solides études à l’Uni­ver­sité de Mos­cou en com­pa­gnie de ses deux frères. Tan­dis que l’aîné des frères Mos­jou­kine

réus­sis­sait brillam­ment dans la car­rière d’of­fi­ciers de Marine et que le cadet deve­nait un des plus célèbres chan­teurs de Rus­sie, Ivan étu­diait son droit, dans l’es­poir de deve­nir juriste. Mais ayant assisté à quelques repré­sen­ta­tions du théâtre d’art de Mos­cou, il se sen­tit bien­tôt invi­si­ble­ment attiré vers l’art dra­ma­tique. 11 prit bien­tôt la ferme déci­sion d'aban­don­ner l’Uni­ver­sité et de deve­nir acteur. Mais son père, mis au cou­rant de ses pro­jets s’y opposa avec la der­nière éner­gie et pria Ivan de reve­nir à la mai­son. Puis, après l’avoir dure­ment semoncé, il se dis­posa à le recon­duire lui-même à Mbs­cou. Par mal­heur Ivan ne l’en­ten­dit pas de cette oreille. A peine le train avait-il quitté la gare, que le jeune homme ouvrait la por­tière, sau­tait sur le quai et pre­nait la fuite, sous les yeux de M. Mos­jou­kine père ahuri. Il se ren­dit à Kiew où il réus­sit à se faire enga­ger dans un petit théâtre aux appoin­te­ments de 50 marks par mois. Il y connût le suc­cès et ne tarda pas à être très favo­ra­ble­ment remar­qué. Entre­temps, la famille de l’en­fant pro­digue avait fait tous ses efforts pour retrou­ver la trace d’Ivan. Lorsque par­vint à Pensa la pre­mière lettre du jeune homme, ce fut une explo­sion de joie. Désor­mais rien ni per­sonne ne s’op­posa plus au déve­lop­pe­ment d’une car­rière qui s’avéra bien­tôt des plus brillantes. Après avoir inter­prété sur toutes les grandes scènes russes les œuvres de Tol­stoï, Gogol, Dos­toiewski, Ibsen. Pou­ch­kine, Bâteille et Bern­stein, il s’orienta vers le ciné­ma­to­graphe et devint bien­tôt sous la direc­tion de Tour­janski, la plus grande vedette de l’écran russe. Après la révo­lu­tion Russe, Ivan Mos­jou­kine vint en France, où il tourna pour la Société Alba­tros, des films qui sont encore pré­sents à toutes les mémoires: L’En­fant du Car­na­val, Le Bra­sier Ardent, Les Ombres qui passent. 11 connut ses grands triomphes avec Kean, Caso­nova, Michel Stro­goff, qui le ren­dirent célèbre dans le monde entier.

Après un court séjour à Hol­ly­wood, il revint en Europe, où il fut engagé par la U.F.A. Il vient de tour­ner dans deux admi­rables pro­duc­tions sonores: Le Diable Blanc, Mano­lesco, Prince des Slee­pings.

GLOBE

Le Globe est une bois­son rafraî­chis­sante d’une pureté et d’une finesse incom­pa­rables.

Son goût son par­fum et sa déli-fraî­cheur, valu

exquis suave cieuse lui ont sur­nom —

son

L'AME DU CITRON

Cr>AQf­fi3g­sCH­WEPPEs:LdN­PON KBi­teOaca


A PAR­TIR AU VEN­DREDI 5 DÉCEMBRE 1930

TRA­HI­SON

Emou­vant drame sonore d’après

WEN­ZEL GOLD­BAUM

magis­tra­le­ment inter­prêté par

GERDA MAU­RUS

l'hé­roïne des de hel­din van

"ESPIONS” et "LA FEMME "SPION­NEN" en "DE VROUW SUR LA LUNE" OP DE MAAN"

GUS­TAVE FROEH­LICH

le héros de de held van

"ASPHALTE" et du "ASFALT" en

CHANT DU PRI­SON­NIER" "TERUG­KEER”

ver­vul­len onder lei­ding van

JOHANNES MEYER

de aan­gri­j­pende hoof­drol­len in

HOOG­VER­RAAD

VAN AF VRI­J­DAG 5 DECEM­BER 1930 H


Le nou­veau gou­ver­neur de Var­so­vie, le grand-duc Cyrille Kame­rowski, par­cou­rait l’autre après-midi les ave­nues de la ville dans sa calèche, se ren­dant aux fêtes don­nées en l’hon­neur de la nais­sance de son fils. D’im­por­tantes forces poli­cières, tant civiles que mili­taires, entou­raient le cor­tège et veillaient sur la sécu­rité du gou­ver­neur qui, à deux reprises déjà, avait failli être vic­time d’at­ten­tats nihi­listes. Cette fois cepen­dant, rien de sus­pect ne parais­sait devoir trou­bler la pro­me­nade du Prince, lors­qu’un épou­van­table fra­cas sema l’ef­froi et la panique parmi la foule: Une bombe venait d’écla­ter, lan­cée d’une des fenêtres d’un immeuble voi­sin. Quand la fumée de l’ex­plo­sion se fut dis­si­pée et que les poli­ciers eurent enrayé l’af­fo­le­ment géné­ral, on put consta­ter que le cri­mi­nel atten­tat avait

coûté la vie à seize infor­tu­nés spec­ta­teurs, tan­dis qu'on devait rele­ver et trans­por­ter à l’hô­pi­tal voi­sin une dizaine de bles­sés. Le grand-duc, par contre, était indemne et don­nait, par son atti­tude éner­gique et la fer­meté avec laquelle il diri­geait lui-même les secours, un bel exemple de fer­meté prin­cière. Il tint à conti­nuer sa route jus­qu’à l’hô­tel de ville. Fort heu­reu­se­ment pour la sécu­rité du prince, une rafle immé­dia­te­ment orga­ni­sée par la police secrète déter­mina la fuite d'une mys­té­rieuse incon­nue qu’on avait aperçu quelques minutes après le pre­mier atten­tat, guet­tant le pas­sage de la calèche, en essayant de dis­si­mu­ler le revol­ver qu elle tenait à la main. Si rapide et si habile fut le mou­ve­ment de retraite de cette femme, que toutes les recherches pour la retrou­ver sont res­tées vaines jus­qu’à main­te­nant. Si vous

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dési­rez per­cer le mys­tère de son iden­tité et connaître sa retraite, venez voir, à par­tir de ven­dredi pro­chain, le grand film: T rahi­son.

Ce film pos­sède de très sérieuses qua­li­tés artis­tiques. Le sujet très dra­ma­tique est fort bien traité. La scène de l’at­ten­tat, la cap­ti­vité et l’éva­sion de Was­sili, ont fourni au met­teur en scène très com­pé­tent JOHANNES MEYER l’oc­ca­sion de com­po­ser d’ad­mi­rables pas­sages, lais­sant une impres­sion très forte.

Son oeuvre est concen­trée, sans fai­blesses et jouit en outre d’ex­té­rieurs fort beaux, tan­dis que la pho­to­gra­phie est excel­lente et lumi­neuse. Quant à l’in­ter­pré­ta­tion, elle est tout sim­ple­ment remar­quable, grâce sur­tout à deux inter­prètes qui apportent au film leur grand talent.

Gerda Mau­rus, au jeu anxieux, mul­tiple, intel­li­gent, est sédui­sante et vraie, belle et pas­sion­née.

Gus­tav Fröhlich est un Was­sili sym­pa­thique, fort, sin­cère. Son jeu sobre est tout en nuances, son inter­pré­ta­tion se hausse à la pathé­tique gran­deur qu’il sut atteindre dans « Le Chant du Pri­son­nier ».

Harry Hardt est un prince Sto­line, par­fai­te­ment cynique et cruel.

Il convient encore d’at­ti­rer l’at­ten­tion sur le jeu souple et natu­rel de Leo­pold von Lede­bour, qui campe un gou­ver­neur plein d’al­lure.

Le rôle du com­man­dant Petroff est tenu avec beau­coup d’adresse par Rudolf Bie-brach.

La haute valeur du film, la noto­riété de ses deux vedettes, la per­fec­tion de sa syn­chro­ni­sa­tion sonore et musi­cale, font de cette pro­duc­tion le type du film à suc­cès.


S3

Hoog­ver­raad! Een schrik­ba­rend, noo­dlot­tig woord, dat vóór den oor­log, ner­gens zóódanig zijn volle betee­ke­nis kreeg als in Rus­land, het land der onrus­ten, der samenz­we­rin­gen en der aans­la­gen. Zel­den stierf een Rus­sische heer­scher op natuur­lijke wijze. Want trots de streng­ste voor­zor­gen von­den de anar­chis­ten steeds andere mid­de­len en andere wegen om hun ont­zet­tend plan door te voe­ren.

Zoo brengt de inzet van dezen aan­gri­j­pen­den film, bewerkt naar een drama van Wen­zel Gold­baum, door F. Raff en H. Alexan­der, ons te mid­den van den geheim­zin­ni­gen en ver­derf-bren­gen­den arbeid van samenz­weer­ders en in die zenu­wach­tige wer­king van de poli­tie die den voor­ge­no­men aans­lag, welke haar bekend is, te veri­j­de­len zoekt.

Reeds deze pak­kende too­nee­len zijn regie-tech­nisch in moderne opvat­ting mees­ter­lijk behan­deld. Het moet vast­ges­teld wor­den dat alles­zins een groote ver­dienste van den sce­na­rio­sa­mens­tel­ler en van den regis­seur in het feit schuilt, dat in deze weer­gave van dit nihi­lis­tens­pel alle « ver­ra­ders-roman-tiek » werd ver­ban­nen om een brok wer­ke­lij­kheid te schep­pen, een brok die door haar onges­ch­minkte rea­lis­tiek, door een abso­lute eer­lij­kheid tot het diipste weet te ontroe­ren.

HOOG­VER­RAAD


De film brengt een anar­chis­tisch fana­tisme voor, waar­bij alle mid­de­len ver-recht­vaar­digd wor­den, wan­neer de idee maar gediend wordt. Hij bes­chri­jft, hoe in ijze­ren doel­be­wus­theid en met koel­bloe­dige ont­le­ding, het wel-door­dachte, geraf­fi­neerd-uit­ge­werkte plan tot ver­we­zen­lij­king wordt gebracht; hij toont aan dat die geheime ins­tel­lin­gen der onte­vre­de­nen, der ops­tan­di­gen, ver­tak­kin­gen heb­ben tot in de hoog­ste lagen der Rus­sische aris­to­kra­tie.

De film schil­dert af hoe — als zóó dik­wi­jls — een schoone vrouw, op wie geen ver­den­kin­gen zou­den val­len, wordt aan­ge­zet door de samenz­weer­ders, hun inzich­ten ten uit­voer te bren­gen. D'e bomaans­lag op den groot­vorst Kyrill vormt de heel dra­ma­tische inzet van deze rolprent. Leze opna­men, opja­gend, pak­kend, fel-bcwo­gen vor­men wer­ke­lijk een opz­wee-pend furioso van onweers­taan­bare inwer­king, een regie-tech­nisch mees­ter­werk.

Daa­ruit ont­wik­kelt zich de eigen­lijke han­de­ling: de vlucht der gra­vin Vera, die, alhoe­wel over­tuigde nihi­liste, toch niet de kracht bezat om het doo­dend schot op den groot­vorst af te vuren, mede­ges­leurd wordt in de paniek die zich van allen mees­ter maakt, ter­wijl het volk gechar­geerd wordt door de kozak­ken, om ein­de­lijk gered te wor­den door een student: Was­sil.

E,n hier gaat de film over naar het psy­cho­lo­gisch drama: door de die­pin­gri­j­pende, onver­breek­bare liefde die onts­taat tus­schen Vera en Was­sil: E,en liefde zóó echt en sterk, dat zij voe­ren zal tot Was-sil’s edele en opperste zel­fopcf­fe­ring.

Dteze intense liefde ter wille zal hij zich man­moe­dig naar Sibe­rië laten ver­ban­nen, er ken­nend de gren­ze­looze fol­te­rin­gen, de hard­ste beproe­vin­gen: een leven van ver­schrik­king in de troos­te­looze een­zaam­heid der hori­zon­looze vlakte...

Er ligt over dezen film iets tra­gisch, iets sp.​ecifiek-Rus­sisch in zijn wezen, met die ondoor­gron­de­lij­kheid en die noo­dlot­ti­gheid van de Sla­vische ziel.

De regis­seur heeft, met uiterst-sobere mid­de­len, de gewen­schte atmos­feer kun­nen opwek­ken, waa­rin dit drama onts­taat, groeit, zich ver­vormt, om een intense pathe­tische macht te wor­den, een macht die U boeit, U vastk­nelt, U niet meer los­laat en U van dit uit­mun­tend ki-negra­fisch werk de leven­dig­ste indruk doet bewa­ren.

Het gege­ven speelt zich af in uiter­mate afwis­se­lend kader. Van Mos­kou wordt men mee­ge­voerd naar de Sibe­rische step­pen om van­daar naar Zwit­ser­land — het land der poli­tieke vluch­te­lin­gen! te trek­ken.

De ver­tol­king getuigt van bui­ten­ge­wo­nen zorg, waar­mede dezen film werd samen­ges­teld.

D'e Gra­vin Vera wordt ver­per­soon­lijkt door Gerda Mau­rus, die door haar uit­beel­ding in den Fritz Lang-film « Spion­nen », werel­droem ver­wierf en die met deze pro­duc­tie een nieuwe triomf­tocht zal inzet­ten.

Dte jonge student vindt een per­fekte incar­na­tie in Gus­tav Fröhlich. - Zijn Was­sil in « Hoog­ver­raad » is een waren tegen­han­ger voor zijn Karl in « Terug­keer », hier vorig jaar ver­toond.

In zijn too­nee­len in Sibe­rië, waar hij gefol­terd wordt naar lichaam en ziel, wordt hij een echt beeld van men­sche­lijk wee en men­sche­lijke deer­nis, zoo­dat een rilling door de toes­chou­wers gaat.

Dóch ook bui­ten deze beide, omvat de bezet­ting namen van bes­ten klank.

Deze film behoort alles­zins bij de heel goede van dit sei­zoen! - - -

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TRA­HI­SON

et la presse cor­po­ra­tive fran­çaise

Comœ­dia:

Dans Tra­hi­son, Gerda Mau­rus nous émeut par sa flamme inté­rieure. Elle est excel­lente et juste d'un bout à l’autre. Gus­tave Fröhlich est remar­quable dans ce rôle dou­lou­reux où il nous donne toute sa mesure. Tra­hi­son est un très beau film, sérieux, et basé sur des faits vrai­sem­blables, et qui, il faut bien le dire, ne se voient pas tous les jours au cinéma. »

La Ciné­ma­to­gra­phie fran­çaise:

« Ce film pré­sente de sérieuses qua­li­tés exté­rieures et il est cer­tain que la louables efforts artis­tiques, dont il a été l’ob­jet, ajoutent à sa forte qua­lité com­mer­ciale. »

Le Cour­rier Ciné­ma­to­gra­phique:

« Cette bande de Johannes Meyer peut comp­ter parmi les meilleures pro­duc­tions ger­ma­niques de la sai­son. Elle béné­fi­cie d’un décou­page magis­tral et d’un mon­tage d’une rare intel­li­gence, qui lui confère une intense puis­sance pathé­tique. »

La Cri­tique Ciné­ma­to­gra­phique:

« Gus­tave Fröhlich vit son rôle avec une ardeur, une sim­pli­cité et une vérité incom­pa­rables. Gerda Mau­rus est étrange et sédui­sante. Harry Hardt est un traître dis­tin­gué. La pho­to­gra­phie est constam­ment admi­rable. »

Hebdo-Film:

« Tra­hi­son est un film très public qui obtien­dra beau­coup de suc­cès. Il a été réa­lisé très conscien­cieu­se­ment par Johannes Meyer et ioué avec sin­cé­rité par deux artistes dont il est inutile de faire lon­gue­ment l’éloge: Gus­tave Fröhlich et Gerda Mâu­rus. »

Ceux qui s'en vont

DENISE LORYS

M",e Denise Lorys, qui fut une des inter­prètes les plus renom­mées du cinéma, vient de mou­rir. Sa santé fra­gile et une ner­vo­sité extrême l avaient obli­gée à une demi-retraite, après des créa­tions comme « La Belle Dame sans Merci », « Le Mort du Soleil », « Sans Famille », « Le Che­mi­neau », « Peau de ’Pêche », qui fut, je crois, son der­nier film.

M!ais le cinéma par­lant lui avait donné le droit de repa­raître au stu­dio et à la scène — car, artiste de théâtre comme inter­prète de l art muet, elle ado­rait le théâtre. ML Abel Tar­ride venait même de l’en­ga­ger pour jouer un rôle impor­tant à l’Apol-lo dans une pièce pro­chaine.

Il y a quelques années, aux obsèques d’une autre artiste de cinéma -— Claude France — Mnle Denise Lorys, en pleine pos­ses­sion de son talent, disait avec une pointe d’amer­tume que les artistes devaient dis­pa­raître jeunes « puisqu après, ils n’in­té­ressent plus le public ». Et la voici qui s’en va, jeune encore, elle aussi! Mais ce public qu elle aimait ne l’ou­bliera pas, elle qui, artiste sen­sible, savait tou­cher son cœur.

Le Lion Numa

On annonce de Los-Angeles que Numa, lion célèbre qui tourna plus de deux cents films, dont « Larmes de Clown » avec Lon Cha­ney, est mort dans sa dix-neu­vième année, lais­sant une nom­breuse des­cen-dence qui ne com­prend pas moins de vingt-huit enfants et petits-enfants! Tous les spec­ta­teurs des salles de cinéma connaissent Numa qui tourna le lion rugis­sant que l’on voit en exergue des pro­duc­tions d’une grande société amé­ri­caine.


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LA CEL­LULE PHOTO-ELEC­TRIQUE j

Son his­toire, son fonc­tion­ne­ment, son fonc­tion­ne­ment au cinéma.

Tous ceux qui écoutent un film parlé, savent que cette repro­duc­tion de la parole et du son est pro­vo­quée par une ins­crip­tion pho­to­gra­phique faite sur le côté de la pel­li­cule, et la plu­part d’entre eux se demandent com­ment s’ob­tient la lec­ture de ce film au point de vue sonore.

Ce pro­blème, qui, à pre­mière vue, semble d’une dif­fi­culté insur­mon­table, a pu être résolu d'une façon par­faite grâce à l exis­tence de la cel­lule photo-élec­trique.

La cel­lule photo-élec­trique peut être défi­nie comme un appa­reil capable de trans­for­mer un cou­rant lumi­neux en cou­rant élec­trique. Avant d’étu­dier le méca­nisme de son fonc­tion­ne­ment, il est inté­res­sant de rap­pe­ler briè­ve­ment son ori­gine et son déve­lop­pe­ment.

En 1817, B'er­zé­lius, chi­miste sué­dois, décou­vrait un métal­loïde, le sélé­nium, dont la pro­priété carac­té­ris­tique était de pré­sen­ter une résis­tance élec­trique éle­vée. En 1873, un ingé­nieur anglais eut l’idée de construire des résis­tances élec­triques avec ce métal­loïde. A l'em­ploi, ces résis­tances se révé­lèrent d’un fonc­tion­ne­ment défec­tueux: leur résis­tance était instable. Un simple opé­ra­teur chargé de sur­veiller une ins­tal­la­tion com­por­tant des résis­tances de ce type, s’aper­çut que chaque fois qu’il se pla­çait devant elles, l’am­pè­re­mètre géné­ral du cir­cuit accu­sait une inten­sité plus faible, inten­sité qui aug­men­tait lors­qu’il lais­sait le jour arri­ver direc­te­ment sur ces der­nières. C’est ainsi que fut décou­vert, il y a plus d'un demi-siècle, cette pro­priété curieuse de cer­tains corps, d’avoir une résis­tance élec­trique variable avec l’éclai­re­ment qu’ils reçoivent.

science s’at­ta­chèrent à L étude de ces phé- t nomènes élec­triques, et parmi eux il con- { vient de signa­ler Gra­ham Bell, à qui I on j doit le télé­phone, Léon Gau­mont, Korn, j Four­nier, le géné­ral Fer­rier, Tou­lon, etc. j

Après de patientes recherches, les phy- j siciens, sans trop connaître l’ex­pli­ca­tion: de ce phé­no­mène, éta­blirent un cer­tain f nombre de lois qui per­mettent d’uti­li­ser j les cel­lules photo-élec­triques dans de } nom­breuses appli­ca­tions. j

Ils trou­vèrent éga­le­ment que le sélé- } nium n’était pas le seul corps à pos­sé­der 5 cette pro­priété, que le cae­sium, le potas- } sium, le lithium, le sodium et le rubi­dium } pré­sen­taient des phé­no­mènes ana­logues, î phé­no­mènes dont l’im­por­tance pou­vait j être accrue par des dis­po­si­tions spé­ciales j dans leur emploi. |

Sans entrer dans l’étude appro­fon­die j des dif­fé­rents types de cel­lule, je vais j don­ner quelques détails sur les cel­lules: photo-émet­trices uni­que­ment employées I dans les machines par­lantes, ser­vant à la { pro­jec­tion de films sonores et par­lés. f

Elles sont consti­tuées par une ampoule j de verre pré­sen­tant à cha­cune de ses deux j extré­mi­tés une élec­trode. La pre­mière, 2 appe­lée cathode, est reliée à un dépôt j extrê­me­ment mince de potas­sium (ou s autre métal­loïde pré­sen­tant les mêmes { pro­prié­tés) sur le fond de l’am­poule, tan- { dis que l’autre, qui consti­tue l anode, est ) reliée à un fil de tungs­tène qui le plus sou- f vent, en forme de boucle, est sus­pendu à j l’in­té­rieur de l'am­poule. Les deux élec- î trodes sont iso­lées élec­tri­que­ment l’une: de 1 autre, le vide est fait à l'in­té­rieur de! 1 ampoule. Pour aug­men­ter la sen­si­bi­lité f de cette cel­lule, un gaz inerte (argon, j :«


: néon ou hélium) est intro­duit sous une

£ très faible pres­sion.

! Lors­qu’on regarde une cel­lule, on voit

comme un dépôt bleuâtre sur le fond de i l’am­poule et sus­pen­due au centre une

I boucle en fil de tungs­tène.

Le fonc­tion­ne­ment est des plus simples. Sup­po­sons les deux élec­troïdes bran­chées aux pôles d'une pile de 240 volts et pla­çons dans le cir­cuit un milli-ampè­re­mètre. j Fai­sons varier l’éclai­re­ment de la cel­lule î en éloi­gnant et en appro­chant une ampou-j le élec­trique de cette cel­lule. On constate S qu’un cou­rant élec­trique s’éta­blit entre la I cathode et l'anode. Le milli-ampè­re­mètre ( accuse des varia­tions de cou­rant. Ces cou-j rants extrê­me­ment faibles, de l’ordre de j quelques micro-ampères, peuvent être j ampli­fiés par des ampli­fi­ca­teurs basse fré-: quence.

Leur impor­tance dépend d’ailleurs de

ila nature du métal­loïde, de la manière dont est construite la cel­lule, et enfin de la ten­sion du cou­rant élec­trique appli­qué j aux bornes de cette cel­lule.

Pour uti­li­ser cette cel­lule dans les ma-{ chines par­lantes, on la place dans une I chambre noire où elle est éclai­rée par un j pin­ceau lumi­neux extrê­me­ment fin, ayant j tra­versé la par­tie de la pel­li­cule sur laj quelle est ins­crit le son. La pel­li­cule, en

se dépla­çant, fait varier, en rai­son de son £ ins­crip­tion, l’in­ten­sité du fais­ceau lumi-( neux. Ce der­nier se trouve modulé, sui­vant l’ex­pres­sion consa­crée.

2 La cel­lule, par suite de cette varia­tion î conti­nuelle d’éclai­re­ment, pro­voque dans

I1 son cir­cuit des varia­tions conti­nuelles du

cou­rant élec­trique: ces varia­tions sui­vant avec fidé­lité celles de la lumière. Le cou­rant élec­trique modulé est ampli­fié par I des ampli­fi­ca­teurs basse fré­quence qui ac-j tionnent des hauts-par­leurs, j Max Rey­naud, Ing: E. S. E.

Dans le Monde du Cinéma

Richard Dix, à New-York,

l’a échappé belle.

On mande de New-York que le célèbre acteur de cinéma Richard Dix a failli être tué dans cette ville par un taxi. Fort heu­reu­se­ment l’ac­teur a pu sau­ter sur le capot du véhi­cule qui l'a traîné sur une dis­tance de 50 mètres avant de pou­voir s’ar­rê­ter.

Vers l’Amé­rique.

Buddy Rogers, le fameux jeune pre­mier amé­ri­cain, idole des femmes de l’An­cien et du Nou­veau Monde, qui vint pas­ser de courtes vacances à Paris; Georges Arliss, le grand acteur anglais dont les pre­miers « tal­kies » ont eu un grand suc­cès; une autre star, Miss Peggy Joyce, ont quitté la France, pour rega­gner Hol­ly­wood, où ils doivent inces­sam­ment tour­ner de nou-, veaux fils.

L’hé­ri­tage de Rudolph Valen­tino.

Georges Ull­man, l’or­ga­ni­sa­teur du ser­vice funèbre, qui devait être célé­bré à New-York à la mémoire de Rudolph Valen­tino, a convenu, au cours d’un pro­cès intenté au frère et à la soeur de l’ac­teur, que ce pro­jet de céré­mo­nie avait un but uni­que­ment com­mer­cial. 11 comp­tait sur la publi­cité résul­tant de cette céré­mo­nie, pour écou­ler les films du regretté Rudolph.

Ull­man a ajouté que Valen­tino était mort avec 500.000 dol­lars de dettes, mais qu’à la suite d arran­ge­ments judi­cieux cet « héri­tage » néga­tif s'était trans­formé en un pro­fit de 700.000 dol­lars.

Les judi­cieux arran­ge­ments ont donc rap­porté I .200.000 dol­lars (30 mil­lions de francs).

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Inter­na­tio­naal Congres voor Onaf­han­ke­lijke Film­kunst

te Brus­sel

Van 28 Novem­ber tot I Decem­ber a.s. wordt in het Paleis voor Schoone Kuns­ten, Raven­steins­traat, te Brus­sel, het tweede inter­na­tio­naal congres van Onaf­han­ke­lijke Film­kunst gehou­den. Het moge vol­staan even te wij­zen op de grove finan­cieele uit­ba­ting, onder dewelke het over­groote gedeelte der hui­dige film­kunst ziel­toogt, om het belang van dit congres voor onaf­han­ke­lijke film­kunst in een hel­der daglicht te stel­len.

Reeds zoo­vele talent­volle cineas­ten lie­pen te plet­ter tegen den engen uit­ba­tings-geest van groote fil­mon­der­ne­min­gen, die er alleen op gericht zijn de massa te paaien met de exal­ta­tie van sen­sa­tio­neele en roman­tische gemeen­plaat­sen.

ve aaneen­ri­j­ging tot een cine­ma­to­gra­fische stu­die over over een bepaald tech­nisch vraag­stuk.

DE, ARTIS­TIEKE BEDRI­J­VI­GHEID DER CONGRES­SIS­TEN.

Auriol zal voor zijn stille film beroep doen op pren­ten uit de oude films als « Fan­to­mas », « De Gehei­men van New-York », « De geheim­zin­nige Nacht », maar ook uit nieuwe als « Bede­laars van het Leven » en uit aktua­li­tei­ten-kro­nie­ken.

Autant-Lara zal frag­men­ten too­nen, o.m. uit « Hal­le­lu­jah », « Het groene

Spook », « Onder de D'aken van Parijs », « Het groote Huis », « La Grande Mare ». Ver­der zijn voor­zien: vier voors­tel­lin-

„ . , gen in bes­lo­ten kring en die een « Interna-

PRG­GRAMMA VAN HET KONGRES. - tio­naal Fes­ti­val voor de Voo­rhoe­de­film » Het pro­gramma van het kongres te ÿ zul­len vor­men. Zul­len o.m. wor­den voor-Brus­sel is bui­ten­ge­woon belang­wek­kend. ges­teld: « Bor­de­line », van Ken­net Mac-Vri­j­dag 28 Novem­ber, 20u.30, kri­jgt jgpher­son, en «Light Rythm», van Bru­gniè-men een gala, gewijd aan de stille film.3“re, Engelsche films; « Spel met de Hoe-Voor­ges­teld zul­len als­dan wor­den: æden », van Hans Rich­ter, en «Week-End»

«Avon­tuur en Repor­tage», een mon-Bvan Wal­ter Rutt­mann, Duitsche films;

een mon­ta­ge­film van J. G. Auriol; 2. De keuze van Bel­gische aktua­li­tei­ten door Jef Buys-se, Pierre Char­bon­nier, Charles Dekeuke-leire en Henry Storck.

Zon­dag 30 Novem­ber, 10 uur, is een gala gewijd aan de klank­film. Claude Autant-Lara maakt een mon­ta­ge­film klaar, die den hui­di­gen toes­tand van de tal­kie-tech­niek zal uit­wi­j­zen. In dit werk zal niet enkel dat­gene wor­den aan­ge­toond wat goed en nieuw is, maar ook dat­gene wat dwaas mag hee­ten.

Ter­loops weze gezegd dat men door « mon­ta­ge­film » bedoelt een keuze van pren­ten uit ver­schei­dene films en der­zel-

« Dte Man met het Opneem­toes­tel » van Ver­tof, en « Dte Grond » van Dof­jenko, Rus­sische films; « Spaansche Fees­ten », Spaansche film; « Vijf minu­ten zui­vere Cinema », van Cho­mette, « Pari­jsche Boo­ten », van Gorel, «Onder­zeesche Die­ren», van Pain­levé, Fransche films. Ook ver­wacht men werk van Lods, Man Ray, Fi-schin­ger, enz.

Tens­lotte zijn ver­ga­de­rin­gen voor­zien met het oog op de bes­pre­king van de vol­gende vraag­stuk­ken: inrich­ting van film­clubs en ges­pe­cia­li­seerde cine­ma’s, de cen­suur, uit­schri­j­ving van een sce­na­rio-wed­strijd, enz.


VOOR­WAAR­DEN van DEEL­NE­MING.

Otn deel te nemen aan het kongres moet men of lid zijn van de Bel­gische af-dee­ling (Leo­pold Il-laan, 264, Brus­sel), of lid zijn van de Inter­na­tio­nale koo­pera-tief voor de onaf­han­ke­lijke film (R. Aron, rue de la Vic­toire, 49, Parijs), of lid zijn van den Inter­na­tio­na­len Bond voor de onaf­han­ke­lijke film (R. Guye, case pos­tale, Rive n. 202, Genève), of hou­der zijn van een « vrien­den­kaart » (Put­zeis, Stu­dio van het Paleis voor Schoone Kuns­ten).

Die « vrien­den­kaart », welke 75 fr. kost, ver­leent toe­gang tot voor­noemde ver­ga­de­rin­gen en voors­tel­lin­gen, als­mede tot een concert op Don­der­dag, 27 Novem­ber, met de mede­wer­king van kunst­zan­geres Tra-gin en van het Brus­selsch kwar­tet; en tot een too­nee­la­vond op Zater­dag 29 Novem­ber, waa­raan mede­wer­ken: Het

Vlaamsche Volks­too­neel: «Oceaanv­lucht» van M. de Ghel­de­rode, in de Neder­land-sche ver­ta­ling van Willem Rom­bauts, met spel­lei­ding van Lode Gey­sen; het « Petit Théâtre », van mad. Renaud; de klasse van Her­man Teir­linck in het Rijk­sins­ti­tuut voor Ver­sie­ring­skuns­ten.

DE FRANSCHE AFGE­VAAR­DIG­DEN.

Het Pari­jsche sekre­ta­riaat van het Inter­na­tio­naal Congres van de onaf­han­ke­lijke Film­kunst, deelt de lijst der Fransche afge­vaar­dig­den mede, welke aan het Congres te Brus­sel zul­len deel­ne­men. Deze zijn de ens­ce­neer­ders: Mevr. Ger­maine Dulac, de hh. Autant-Lara, Jean Pain­levé, Eugène Des­law, Vigo, Lots, Kauff­mann en Emsa­lem; de auteurs en cri­tici: de hh. Jean Mous­si­nac, Alexan­der Arnoux, Pierre Bost, Arman 1 allier en Georges Alt­man.

Dè dele­ga­tie zal ver­ge­zeld wor­den van den h. Robert Kufe, als rechts­kun­dig raad­ge­ver.

UIT FILM­LAND

4e Metro Goldwyn Mhyer heeft de rech­ten aan­ge­kocht van het werk « The Ame­ri­can Tra­gedy» van Theo­dore Drei­ser, om dit voor de rolprent te bewer­ken.

Men is in onde­rhan­de­ling met Eisen­stein, opdat deze de lei­ding op zich zou nemen.

4* René Ginet heeft de mon­tee­ring van zijn film « Noord 70 -22° » vol­le­dig klaar.

4e Ernest Schoed­sack, de auteur van « Chang » en « Vier witte plui­men » is te Hol­ly­wood aan­ge­ko­men, terug­kee­rend van een reis naar Neder­landsch-Indië.

Het is op Suma­tra, dat hij zijn nieu­wen film heeft ver­we­zen­lijkt.

4e Jackie Coogan, die zijn tijd aan de stu­die heeft bes­teed — zooals het wel noo­dig was — gaat bin­nen­kort terug naar het stu­dio.

Zijn eerst­ko­mende film zal « Tom Sa-wyes » hee­ten en hij zal optre­den met de jonge Mitzi Green, die in « Para­mount Parade » een ver­ma­ke­lijke naboot­sing gaf van Mau­rice Che­va­lier.

4* Uni­ver­sal heeft de prijs der Ameri-kaansche Fil­ma­ka­de­mie behaald voor 1930 met de twee films « Aan het West­front geen nieuws » (Lewis Miles­tone) en « Jazz­be­too­ve­ring » (John Mur­ray, Ander­son) .

4e Alice Field, die optrad in «Atlan­tic», werd door de firma Pathé Nathan ver­bon­den om de vrou­we­lijke hoof­drol te ver­tol­ken in « Mijn­heer de Her­tog », door Jean de Limur geëns­ce­neerd.

4e Alfred Mâchard, de Fransche auteur, is naar Ber­lijn ver­trok­ken om er de meest befaamde cir­kus­ge­zin­nen op te zoe­ken.

Hij wil zich ter plaatse docu­men­tee­ren om in zijn komen­den film « Salto Mor­tale », de juiste atmos­feer van het cir­kusle-ven ter­dege te leg­gen.

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