Programme de 10 à 16 oct. 1930



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#695

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Pro­gramme 5 Speel­wi­j­zer - - - -

Ven­dredi * /\ Samedi -| -| Dimanche in Lundi -t >r Jeudi * zr octobre

Vri­j­dag AU Zater­dag AA Zon­dag A* Maan­dag A J Don­der­dag AU Octo­ber

1 Eclair-Jour­nal

Actua­li­tés fil­mées

2* Un film docu­men­taire 3* Un film comique

4- Un Amant sous la Ter­reur

Tra­gé­die ciné­gra­phique d'après la pièce de

1- Eclair-Nieuws­be­rich­ten.

Ver­filmde aktua­li­tei­ten

2- Een doku­ment film 3* Een Komische film 4 Een Min­naar

onder 't Schrik­be­wind

Film­treurs­pel

naar het too­neel­werk van

SOPHUS MICHAE­LIS

Scé­na­rio de Sce­na­rio van

Nor­bert FALK & Robert LIEB­MANN

Mise en scène de: Ins­ce­nee­ring ;

A. W, SAND­BERG

DRA­MA­TIS PER­SONÆ:

Alaine de l’Es­toile . . Dio­mira Jaco­bini

Annette . Karina Bell

Marc Ver­gnier . , Gösta Eck­mann

Man­ta­loup . Fritz Kort­ner

Ernest de Tres­sai, les. Wal­ter Rilla


UN AMANT SOUS LA TER­REUR

Après la Conven­tion, la Ter­reur règne sur la France. De Paris, la com­tesse Alaine de l’Es­toile veut se rendre à Tri­on­ville avec sa sou­brette, la rieuse et habile Annette, afin de s’unir par le mariage à Ernest de Tres­sailles, gen­til­homme émi­gré, enrôlé dans l’ar­mée autri­chienne.

Pour aller de Paris à Tri­on­ville, il faut un pas­se­port.

L’aris­to­crate Alaine, écœu­rée à la pen­sée de devoir sol­li­ci­ter ceux qui les délivrent, charge Annette de cette mis­sion. Cette der­nière pren­dra la per­son­na­lité d’Alaine tan­dis que celle-ci s’af­fu­blera des vête­ments de la ser­vante.

Le citoyen Mon­ta­loup, sorte de bou­le­dogue fana­tique et intran­si­geant, refuse mais elles obtien­dront quand même gain de cause, grâce à l’in­ter­ven­tion du lieu­te­nant-colo­nel Marc Ver­gnier sur qui Alaine, la sou­brette, a fait une impres­sion inou­bliable.

Arri­vée au châ­teau de ses pères, Alaine s’est aus­si­tôt mise en devoir de se pré­pa­rer pour la céré­mo­nie nup­tiale qui sera célé­brée dès qu’Er­nest de Tres­sailles sera là. Celui-ci a quitté son poste sans pré­ve­nir ses supé­rieurs, mais, dit-il, Tri­on­ville n’est pas loin; il sera rapi­de­ment de retour et, se dra­pant dans un man­teau noir pour cacher son uni­forme, il s’élance vers le châ­teau.

Au moment où il pénètre dans la pro­priété, un jeune pay­san l’aper­çoit et va le dénon­cer aux sol­dats de la Ter­reur qui font étape à Tri­on­ville.

Ernest de Tres­sailles et Alaine de l’Es-toile ont été mariés. Tous deux sont à table, lorsque les sol­dats pénètrent dans le châ­teau.

Ernest de Tres­sailles tâche bien de s’en­fuir, mais il est décou­vert et amené devant Mon­ta­loup. Ver­gnier pénètre à son tour dans la pièce et recon­naît Alaine qu’est venue rejoindre Annette et ses yeux se portent à nou­veau avec émo­tion sur celle qui, de ser­vante, est deve­nue maî­tresse.

Le sort de l’of­fi­cier émi­gré est décidé, il est déjà condamné par cou­tu­mace, il sera fusillé et exé­cuté à 1 aurore.

Ernest de Tres­sailles est déses­péré:

*— Il faut que je m’échappe, sinon je suis désho­noré, Alaine, pour vous revoir, j’ai aban­donné mon poste!

L’ha­bile Annette est mise à contri­bu­tion pour favo­ri­ser ea fuite; mais mal­gré sa roue­rie, elle échoue. Alaine alors a une idée: par­ler à Marc Ver­gnier dont elle a deviné la gran­deur d’âme.

Alaine le sup­plie: « Obte­nez la grâce de mon mari! ».

Et l’émi­gré, abattu, trem­blant, ren­ché­rit lui-même: « Sau­vez-moi de la honte! »

L’âme stoïque et forte de Marc Ver­gnier, ce cœur où vit la flamme la plus pure d’un idéal presque sur­hu­main, lui font regar­der avec pitié ce pauvre être:

— Est-ce la honte qui vous fait trem­bler, où la peur? Avec quel égoïsme vous oubliez celle qui se trouve à vos côtés! L’amour n’est-il pas plus fort que la mort?

— Sau­vez-le, sup­plie Alaine... pour l’amour de moi... et elle ajoute: Je connais le prix!

Ce dévoue­ment, cette gran­deur d’âme

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I qui rejoint la sienne, émeut le sol­dat. Marc Ver­gnier, héros de la Révo­lu­tion, tra­hit pour Alaine de l’Es­toile. Il fait éva­der l'émi­gré à qui il donne son cha­peau et son man­teau et c’est lui qui, sous la dépouille blanche de l’en­nemi, prend sa place.

Mbn­ta­loup, étonné de l'ab­sence du colo­nel paraît et constate la dis­pa­ri­tion de l’émi­gré.

-— Tu l’as fait éva­der? Qui­conque porte aide à un émi­gré est pas­sible de peine de mort.

Le dogue est atterré, dou­lou­leu­re­ment blessé dans son ami­tié pro­fonde:

— Pri­ver la Répu­blique d’un sol­dat tel que toi!... Demain matin à six heures, conseil de guerre!

Il se retire, acca­blé de tris­tesse, mais, j aus­si­tôt, l’es­poir de sau­ver Marc Ver­gnier * s’éveille:

! Dbu­blez les gardes! Ne lais­sez sor-

( tir per­sonne! L’émi­gré s est enfui, dix pa-j trouilles à sa recherche! j Alaine a com­pris. Elle sait le prix du j sacri­fice, elle sait pour­quoi Marc Ver­gnier j reste à la place du fugi­tif, j — Et vous saviez que... c’était la mort j pour vous?

Ver­gnier fait signe que oui de la tête.

Et la gran­deur du sacri­fice exalte sou-( dain la cause qui l’a demandé. Une at-f mosphère presque divine enve­loppe ces j deux êtres: tout est beau, tout est grand

} en eux. Un livre sur la che­mi­née. Marc

Ver­gnier le prend, feuillette, s’ar­rête à; une page et montre du doigt un pas­sage.

IS Alaine lit, pen­chée sur lui:

ci Mon cœur ne m’ap­par­te­nait plus,

« Depuis long­temps déjà je vous l’avais donné... »; puis un autre:

» 11 me serait doux de mou­rir, pour vous

mieux faire com­prendre la gran­deur de j mon amour... »

Et les larmes de la jeune femme torn- j bent sur le texte, devenu sacré. (

Marc Ver­gnier a su vivre la nuit sur qui j pesait l'ombre de la mort, mais dont il a j fait le plus bel hymne de foi dans la vie j et dans l’amour. î

L’heure fatale approche. Qu’im­porte à i Miarc Ver­gnier! Il a vécu et réa­lisé son rê- \ ve.

Sur dix patrouilles, neuf sont reve­nues { bre­douilles. Et le fruste Mon­ta­loup, le fa- j natique com­mis­saire du peuple est ému, j écrasé par la tâche qui lui est impo­sée. 11 j monte voir Marc Ver­gnier, vou­lant le sau- j ver. j

— Citoyen Mbn­ta­loup, com­mis­saire du j

Peuple aux armées, je t’ad­jure de faire ton [ devoir. j

— Je ne puis! mur­mure fai­ble­ment |

Mon­ta­loup.

Heu­reuse, recon­nais­sante, Alaine s’est j jetée à ses pieds, pen­dant que calme, î

presque sou­riant, le visage, rayon­nant, j

Marc Ver­gnier s’est dirigé vers la fenêtre. J

Il l’ouvre dou­ce­ment et sort sur le bal­con. j

Des fleurs prin­ta­nières illu­minent ce bal- { con de leur fraî­cheur. Le lieu­te­nant-colo- j nel Marc Ver­gnier regarde en bas dans la j cour où est ran­gée la patrouille. Sur un \ signe de sa main, les fusils se sont bra­qués et des balles déchi­quettent les fleurs, I les vitres, et... Marc Ver­gnier s’écroule, j héros du devoir et de l’amour, dans le sa- j Ion. Tan­dis qu’Alaine déses­pé­rée se pré- j cipite vers lui, Mon­ta­loup, hébété, regar- j

de cette fin digne de cette vie. Un sol­dat | entre, por­tant dans ses bras le man­teau [ sous lequel Marc a fait éva­der Ernest de ( Tres­sailles:

— La der­nière patrouille a rap­porté ce- j ci, l’émi­gré a été tué! 5


Een AUn­naar onder het schrik­be­wind

de Conven­tie, heer­scht over Fran­krijk het schrik­be­wind.

Gra­vin Alaine de l’Es­toile, die te Parijs ver­toeft met haar kame­nier, de aar­dige en slimme Annette, wil zich naar haar kas­teel te Tri­on­ville bege­ven om daar in het huwe­lijk te tre­den met Ernest de Tres­sailles, een uit­ge­we­ken edel­man, die dienst heeft geno­men in het Oos­ten­rijk-sche leger.

Om van Parijs naar Tri­on­ville te gaan, is ech­ter een pas­poort noo­dig. D'aar de aris­to­cra­tische Alaine er van walgt iets aan de nieuwe heer­schers te vra­gen, zal Annette het ver­zoek doen en de plaats van Alaine inne­men, ter­wijl deze zich zal ste­ken in de klee­de­ren harer dienst­maagd.

De bur­ger Mon­ta­loup, fana­tiek en onhan­del­baar, wei­gert. Zij zul­len ech­ter het gewen­schte ver­kri­j­gen van lui­te­nant-kolo-nel Mhrc Ver­gnier, op wie de gra­vin zelfs in haar kame­niers­pak, een gewel­dige indruk maakt.

Op het kas­teel harer vade­ren aan­ge­ko­men, is Alaine onmid­del­lijk begon­nen zich gereed te maken voor de huwe­lijks­plech­ti­gheid, welke zal gevierd wor­den, zoo­dra Ernest de Tres­sailles daar zal zijn.

Deze heeft zij­nen post ver­la­ten zon­der zijne overs­ten in ken­nis te stel­len en gehuld in een zwar­ten man­tel, om zijn uni­form te bedek­ken, begeeft hij zich naar het kas­teel.

Op het oogen­blik, dat hij het domein betreedt, wordt hij opge­merkt door een jonge boer, die hem gaat aan­ge­ven bij de sol­da­ten van het Schrik­be­wind, die te Tri­on­ville halt hou­den.

Ernest de Tres­sailles en Alaine de l’Es-toile zijn in het huwe­lijk veree­nigd gewor­den. Bei­den zijn aan tafel, als de sol­da­ten het kan­teel bin­nen­drin­gen. Wel \ tracht hij te vluch­ten doch hij wordt ont­dekt en voor Mon­ta­loup gevoerd.

Ver­gnier komt op zijne beurt in het ver- j trek en herkent Alaine, bij wie zich An- j nette gevoegd heeft, en weer gaan zijn 3 oogen met ontroe­ring naar haar, die, van { dienst­maagd, mees­teres is gewor­den.

Het lot van den uit­ge­we­ke­nen offi­cier is j bes­list; hij wordt bij vers­tek veroor­deeld; j hij zal gefu­silleerd wor­den den vol­gen­den j mor­gen. j

Ernest de Tres­sailles is wan­ho­pend en j hij roept uit: j

— Ik moet zien te onts­nap­pen, zoo niet, j dan ben ik onteerd; Alaine, om U weer te 3 zien, heb ik mijn post ver­la­ten.

D'e han­dige Annette wordt aan­ge­we­zen l om zijn vlucht te beguns­ti­gen; maar, on- j danks haar slim­heid, mis­lukt het haai. } Dan kri­jgt Alaine een idee: spre­ken met jj Mare Ver­gnier. En zij smeekt hem: :

— Ver­krijg de gra­tie voor mijn echtge- j

noot!

E.n de uit­ge­we­kene, moe­de­loos, be- j vend, dringt zelve aan: j

-— Red mij van de schande! j

Dte stoï­ci­jnsche en sterke ziel van Mare 5 Ver­gnier, dat hart, waa­rin leeft de meest • zui­verste vlam van een bijna boven­men- [ sche­lijk ideaal, doet hem met mede­li­j­den j dat arm­za­lig wezen bes­chou­wen.

— Is het de schande, die U doet beven, j

ofwel de angst? Mét welk een egoïsme i ver­geet gij haar, die zich aan uw zijde be- j vindt. Is de liefde niet ster­ker dan de t dood?

— Red hem, smeekt Alaine... uit liefde (

voor mij... en zij voegt er aan toe: Ik ken j den prijs! i

Deze toe­wi­j­ding, deze zie­le­groo­theid die i

GLOBE

Le Globe est une bois­son rafraî­chis­sante d’une pureté et d’une finesse incom­pa­rables.

Son goût exquis, son par­fum suave et sa déli­cieuse fraî­cheur, lui ont valu son sur­nom —

L'AME DU CITRON

CTVinK­Tir scHWEPPE s: lo'nöon TTTE­KOlKg


ELLE S’EN VA T’EN GUERRE

AVEC

Elea­nor BOARD­MAN Alma RUBENS John HOL­LAND

Cette œuvre d’Henry King peut, sans aucun doute, être consi­déré comme une des pro­duc­tions les plus émou­vantes que la guerre ait ins­pi­rée. L’idée en est belle: mon­trer l’ef­fort des femmes pen­dant la tour­mente.

Le réa­li­sa­teur a en outre réussi à com­po­ser une œuvre forte, dra­ma­tique et humaine.

11 est par­venu à nous don­ner une recons­ti­tu­tion du front qui, pas un seul ins­tant, ne pro­cure une sen­sa­tion de décors. Cer­tains pas­sages, tels que l’at­taque des tanks au milieu des flammes et la mort du jeune sol­dat, allient la per­fec­tion tech­nique à la pen­sée géné­reuse ou puis­sante du réa­li­sa­teur. A noter aussi au début une excel­lente scène dans une can­tine de l’ar­rière.

Elea­nor Board­man dans un rôle assez com­plexe, est abso­lu­ment par­faite. C’est, depuis son per­son­nage de « La Foule », la meilleure de ses créa­tions. John Hol­land est son par­te­naire avec talent.

Alma Rubens joue la scène où elle cherche un sol­dat mort avec une sen­si­bi­lité de grande artiste; son jeu est simple, sa voix émou­vante. Les tal­kies ont cer­tai­ne­ment trouvé en elle une recrue des plus inté­res­santes.

Tout le reste de la dis­tri­bu­tion, parmi laquelle on dis­tingue Al. Saint-John, comique venu au drame, entoure ces trois pro­ta­go­nistes avec homo­gé­nité.

LA SEMAINE PRO­CHAINE

[déli­cieu­se­ment pétillante, d’une saveur franche et fraîche, le Schweppes est une eau d’une pureté sans pareille.

Légè­re­ment miné­ra­li­sée, elle contient juste les sels néces­saires à débar­ras­ser l’or­ga­nisme des impu­re­tés <|ui l’en­va­hissent.

Si vous tenez à votre santé, faites un usage régu­lier de Schweppes.

L’EAU QUI


RESERVE

VOOR­BE­HOU­DEN

AAN

DE MEU­LE­NAERE

Ser

ZIJ TREKT T

Alhoe­wel reeds zoo­veel «oor­log­sfilms» het licht zagen — de eene meer, de andere min­der geluk­kig — had Henry King — de voor­tref­fe­lijke ins­ce­neer-der van «Stella Dal­las »! — de moed, toch een rolprent te ver­we­zen­lij­ken die den werel­door­log als ach­ter­grond heeft. Hij deed het met ver­trou­wen en ook geest­drift, wijl hij een tot dus­ver onge­bruikt ele­ment op het voor­plan wou zet­ten: de rol van de vrouw in dit reu­sach­tig vol­ke­ren­kon­flikt. Bui­ten de veel dra­ma­tische hoog­te­pun­ten van dezen film en die mees­tal de authen­tieke weer­gave is van het bloe­dig gebeu­ren, wordt hier de « Vrouw » getoond die, lie­ver dan een rus­tig leven in haar « home » door te bren­gen, wach­tend af de opeen­vol­ging der gebeur­te­nis­sen in een pas­sief berus­ten, de gru­we­lij­khe­den van den strijd actief wil bij­wo­nen.

Eerst wel­licht wat onbe­suisd, wat dol­zin­nig, onbe­wust van de groote men­schen-tra­giek, om door het vree­se­lijke van de wer­ke­lij­kheid zelve, te komen tot het bit­tere begri­j­pen, het intens mede­le­ven van die uren van ont­zet­ting, van dood en ver­nie­ling.

Henry King maakte van den roman van Rupert Hughes, dank aan de aan­ge­wende bui­ten­ge­woon-tech­nische mid­de­len, een kine­gra­fisch werk van bizon­dere waarde, uit­mun­tend ineen­ge­zet in een opeen­vol­ging van pak­kende tafe­ree­len, met prach­tige belich­tin­gen en ver­tolkt door krach­ten van alle­reerste gehalte, als Elea­nor Board­man, die hier een harer beste rol­len vindt, Alma Rubens, en de nieuw­ge­kome-ne in film­land John Hol­land.

EN OOR­LOG

MET

Elea­nor BOARD­MAN Yolande D'AVRIL Edmund BURNS

DK VOL­GENDE WEEK


d'après l’émou­vante pièce de

naar het ontroe­rend ï too­neel­werk vaa

Oelns­ce­neerd door

JULIEN DUVI­VIER

HENRY BATAILLE

Adapté au film par

JOE MAY & HANS "SZE­KELY

inter­prêté par ver­tolkt door

ma;ria jaco:bini

JEAN DAX - FRANZ LEDE­RER - HÉLÈNE HAL­LIER - JEAN OER­RARD - J. P. DE BAER

Maman Coli­bri

Maman Coli­bri

•H PRO­CHAI­NE­MENT

EERST­DAAGS


L œuvre de Henry Bataille, uni­ver­sel­le­ment connue et appré­ciée, n’était pas une matière par­ti­cu­liè­re­ment ciné­ma­to­gra­phique, et il s’est agi d'en opé­rer une trans­po­si­tion visuelle com­plète. Deux maîtres euro­péens du décou­page: Joë May et Hans Sze­kely ont écrit la ver­sion ciné­ma­to­gra­phique de la pièce, sous la direc­tion d’Erich Pom­mer.

Le scé­na­rio suit pas à pas 1 action théâ­trale.

Irène, tou­chant à la qua­ran­taine, mariée au baron de Rys­bergue, mère de deux gar­çons, Richard et Paul, connaît depuis vingt ans une exis­tence sans joie, sans ten­dresse.

Elle accom­pagne un soir son mari et Richard à un bal cos­tumé, et s’y ren­contre avec un jeune offi­cier des spa­his, Georges de Cham­bry. Les lumières, la musique, le cham­pagne étour­dissent Irène. D’ailleurs, ne veut-elle pas elle-même s’étour­dir? La femme subit le charme de Georges, se laisse prendre un bai­ser par lui. Mais elle se res­sai­sit, s’en­fuit, sans se faire connaître...

La fata­lité se pro­nonce. Georges est un

ami de Richard et retrouve Irène. Il fau­dra qu elle choi­sisse entre son foyer et l’aven­ture. L’aven­ture, c’est-à-dire 1 a-mour, les hori­zons de clarté...

M!aria Jaco­bini, vedette de tant de grandes pro­duc­tions, admi­rable tra­gé­dienne, est une Irène de Rys­bergue toute fré­mis­sante de sen­si­bi­lité fémi­nine exa­cer­bée.

Franz Lede­rer, que le « Men­songe de Nina Petrowna » révéla au public, est magni­fique de jeu­nesse et de pas­sion dans le rôle de Georges de Cham­bry.

Tou­jours grand acteur, Jean Dax a com­posé son per­son­nage de Rys­bergue en puis­sance et en sévé­rité.

Les autres rôles, tous d’im­por­tance, sont tenus par des comé­diens de talent, réa­li­sant avec une mer­veilleuse pré­ci­sion, le « type » incarné par cha­cun d’eux: Hélène Hal­lier, Jean Gérard, Jean de Boere sont de talen­tueux artistes.

De jolies pho­tos de pay­sages afri­cains, de riches inté­rieurs aux somp­tueux décors créent l’at­mo­sphère de luxe et de fêtes brillantes où évo­lue le drame poi­gnant ima­giné par Bataille.

MAI­SON BOL­SIUS

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Petites manies de

lies sont aussi variées qu il y a d indi­vi­dus.

Dans le domaine de 1 auto, on voit Nils Asther et Cecil B. de Mille cir­cu­ler dans des véhi­cules d'un autre âge et les pla­ciers en auto on eu beau faire, ils ne sont point arri­vés à déci­der ces Mes­sieurs à tro­quer leur véné­rable machine pour des ins­tru­ments plus modernes.

Charles Bick­ford conduit une Du Pont, capable de faire 190 kms. à l’heure et, d'après les agents de police de Los Angeles, l'ac­teur se serait sou­vent assuré de l’exac­ti­tude de cette vitesse.

Benny Rubin se contente d’une simple Ford. On voit Marion Davies au volant d’une Deu­sen­berg et Aileen Pringle pos­sède une voi­ture de ville qui est une pure mer­veille, et quoique John Gil­bert soit classé parmi les pro­prié­taires de puis­santes limou­sines, on le voit sou­vent fai­sant de la petite vitesse dans son coupé Ford.

Si nous étu­dions les fré­quen­ta­tions de ces Mes­sieurs et de ces belles Dames, nous voyons Bus­ter Kea­ton s'en­tou­rant fré­quem­ment de joueurs de base-bail, pen­dant que Rar­non Novarro s attarde dans des cercles musi­caux. Le Pylade de Lew Cody est un vieil acteur avec lequel il voya­geait en tour­nées théâ­trales; et

W.-S. van Dÿck, qui vient de réa­li­ser « Trade Horn », est un véri­table ami de tous les cow-boys de la région.

Eve­lyn Brent a la pas­sion des par­fums, elle achète fla­cons sur fla­cons, mais elle ne les ouvre jamais, si bien que son stock gran­dit tou­jours. Bébé Daniels à la mê-j me manie. Der­niè­re­ment, après avoir donné un grand nombre de spé­ci­mens, elle

grandes Vedettes

pos­sé­dait encore trois cents fla­cons bien bou­chés. Dblo­rès del Rio, bien que se ser­vant davan­tage de par­fum, a encore une pro­vi­sion de sept cents fla­cons.

Irène Rich croit en la vertu des fers à che­val trou­vés sur les routes, elle en gar­nit son écu­rie avec des ins­crip­tions indi­quant la date et l’en­droit de la trou­vaille. On trouve encore des fers à che­val en Cali­for­nie, les routes de France sont deve­nues peu pro­digues de ce porte-bon­heur! Corinne Grif­fith a une col­lec­tion en cris­tal, repro­dui­sant les dia­mants his­to­riques. Cela fait une jolie mais bien inutile vitrine! Col­leen Moore a fait construire une mai­son de pou­pée qu elle meuble à 1 ancienne. Elle déclare que c’est à Paris qu’elle a trouvé les plus jolis objets et les bibe­lots les plus char­mants. Elle ajoute que la chasse aux curio­si­tés est très amu­sante à Paris où l’on peut encore faire des trou­vailles excep­tion­nelles.

Le pro­blème de l'ha­bi­ta­tion est l’un des plus curieux de la capi­tale du cinéma. C’est à celui ou à celle qui élira domi­cile dans les endroits les plus inac­ces­sibles, voire impos­sible. John Gil­bert rem­porte le pre­mier prix avec son « per­choir », qu il a édiifé si loin de la route que c’est à peine si on l’aper­çoit avec des jumelles. Là, il est à l’abri de la curio­sité publique et il peut tout à loi­sir plon­ger dans sa pis­cine ou évo­luer sur son court de ten­nis. Greta Garbo s’est logée dans une modeste mai­son, située dans une humble rue de Beverly Hills; en somme, on ne sait guère ou elle habite, car les visi­teurs y sont rares et les récep­tions incon­nues. Dans la très reti­rée colo­nie de Mâlibu-Beach, ou


vous ne pou­vez vous aven­tu­rer sans être ques­tionné par un garde et d’ou tous les télé­phones sont ban­nis, habitent Clara Bow, Robert Z. Léo­nard, Char­lotta King, Nils Asther et autres célé­bri­tés de l’écran qui dési­rent être bien chez elles.

I Une Dis­co­thèque de Bruits

ïl y a dans un stu­dio ciné­ma­to­gra­phique I de Londres, une biblio­thèque d’un ( genre tout à fait par­ti­cu­lier. C’est une

! biblio­thèque où sont cata­lo­gués tous les

bruits qu’on peut avoir besoin de faire

! figu­rer dans les films sonores. Veut-on le

halè­te­ment d’un express? le ron­ronne-j ment d’un avion? le cla­po­tis d un jet d eau

» retom­bant dans une vasque? le bruisse-

( ment du vent dans les feuilles? le hurle-

I ment d'une sirène d’usine? la res­pi­ra­tion

régu­lière et douce d’un enfant endormi?

Rien de plus facile. 11 y a des disques pour

cha­cune de ces choses.

L’autre jour, un met­teur en scène de j ce stu­dio fil­mait une entre­vue entre deux

amou­reux qui, à un cer­tain moment, de-

I vaient se don­ner un bai­ser sonore. La scè-

! ne était par­faite, mais la sono­rité du baij ser n’était pas réus­sie, c’était un cla­quej ment sec, trop auda­cieux, trop métal­lij Que.

— Qu’on m’ap­porte, dit le met­teur en j scène, le disque n. 026 KB, il fera tout à J fait 1 affaire.

Car le stu­dio a, dans sa biblio­thèque de I sons, clas­sés au cha­pitre « Bai­sers », tren-j te-sept disques spé­cia­le­ment enre­gis­trés j par des acteurs et des actrices répu­tés, j dont les expan­sions gra­duées font des! gammes mon­tantes et des­cen­dantes d’ac-l colades.

LE NOU­VEL HOME D'HA­ROLD LLOYD

Harold Lloyd a fait construire aux envi­rons d’Hol­ly­wood ne rési­dence superbe. La mai­son est grande et confor­table, il y a dans les prai­ries un golf de neufs trous, il y a une pis­cine d’eau cou­rante et un petit tor­rent arti­fi­ciel où 1 on peut faire du canot, et enfin de grands jar­dins tou­jours très bien entre­te­nus.

Harold Lloyd, qui est très simple et qui, mal­gré sa réus­site, a conservé ses amis d’au­tre­fois, serait heu­reux de rece­voir sou­vent beau­coup de monde dans cette belle pro­priété aujour­d’hui ache­vée. Mais, hélas! les amis viennent rare­ment, ils se font prier pour accep­ter une invi­ta­tion. L’ar­tiste vou­lut savoir pour­quoi, offrant de bon cœur une hos­pi­ta­lité affec­tueuse, il ne consta­tait pas chez ses invi­tés un empres­se­ment plus grand. 11 posa la ques­tion à plu­sieurs de ses amis qui répon­dirent éva­si­ve­ment. L’un d’eux à la fin, eut cette fran­chise:

— Com­pre­nez bien. En arri­vant chez vous, on fran­chit une grille trop majes­tueuse, gar­dée par un concierge trop impo­sant, les allées sont trop bien pei­gnées; pour être en har­mo­nie avec tout cela, nous devons mettre nos plus beaux vête­ments des dimanches, cela cesse d’être un plai­sir. -

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DE BREEDE FILrt

In de Ame­ri­kaansche arti­ke­len over breede films, wordt voort­du­rend ge-f spro­ken van de plas­tische uit­wer­king

J daar­van. Betrek­ke­lijk is dit ook juist. Tens­lotte kan elke bek­wame foto­graaf in zijn opna­men een zeker plas­tisch effect aan­bren­gen. De moei­lij­kheid bij het foto­gra-fee­ren ligt, zooals bekend, niet in het scherp stel­len van het toes­tel en nog min­der in het opne­men, maar in het effect­vol belich­ten van het heele too­neel, onver­schil­lig of er natuur­lijk- of kunst­licht schi­jnt. Dbor een spe­ciale behan­de­ling van den ach­ter­grond kun­nen b.v. de per­so­nen op den voor­grond sterk gere­le­veerd wor­den, zoo­dat zij plas­tisch uit­ko­men tegen den ach­ter­grond. In de film wordt deze plas­tische indruk verhoogd door de bewe­ging der objec­ten, die daar­door onder­ling ver­schui­ven. Dit valt b.v. bij­zon­der in het oog als men opneemt van een rij­den­den trein, omdat dan de dichts­bi­j­zi­jnde voor­wer­pen veel snel­ler schi­j­nen te bewe­gen dan de ver­dere gele­ge­nen. Bij de breede films wordt de plas­tische indruk verhoogd door de optiek, die meer diepte geeft en boven­dien op den grond van de over­we­ging, dat de toes­chou­wer toch niet het geheele reu­sach­tige doek tege­lijk over­zien kan. Het mid­den­ge­deelte springt veel meer in het oog dan de zij­kan­ten.

Dit alles heeft ech­ter niets te maken met de ste­reo­sco­pische wer­king. Men zegt dat men in Ame­rika reeds plas­tische films kan maken, maar dat men om prac­tische over­we­gin­gen voor­loo­pig nog niet daar­toe over­gaat. Het zou op deze manier tens­lotte niet meer genoeg zijn, nieuwe opna­meen pro­jec­tie­toes­tel­len aan te schaf­fen, maar dan zou­den alle bio­sco­pen geheel over­ge­bouwd moe­ten wor­den. En die weelde kan zelfs het rijke Ame­rika zich niet per­mit­tee­ren.

In Europa heeft men zich trou­wens voor de breede en de plas­tische film wei­nig geïn­te­res­seerd, wat wel komen zal door­dat de E.​uropeesche fil­min­dus­trie lang niet zoo kapi­taal­krach­tig is als de Ame­ri­kaansche en zelfs bij alle belang­stel­ling in de theo­rie voor­loo­pig prac­tisch niet in staat zou zijn breede films te pro­du­cee­ren. In Bel­gië heb­ben vele bio­sco­pen nog niet eens een bevre­di­gende oplos­sing kun­nen vin­den, ten aan­zien van de aan­schaf­fing van toes­tel­len voor klank­films, wat voor hen toch een levensk­wes­tie is.

Ondanks dat, kan men er zeker van zijn, dat in kor­ter of lan­ger tijd ook Europa zich meer zal moe­ten bezi­ghou­den met de breede films.

Het is ove­ri­gens eige­naar­dig, dat iedere nieuwe uit­vin­ding de film opnieuw afhan­ke­lijk maakt van het too­neel. In het begin was de stomme film niets dan een sur­ro­gaat van het too­neel. In den loop van haar ont­wik­ke­ling heeft zij zich toen steeds meer van het too­neel ver­wi­j­derd, maar nu heeft de spre­kende film weer onget­wi­j­feld een toe­na­de­ring gebracht en het laat zich aan­zien, dat het­zelfde zich herha­len zal met de breede film en de gek­leurde film. Maar ondanks dat, bes­taat er een gegronde hoop, dat ook ver­der de voo­ruit­gang van de film tot dezelfde resul­ta­ten zal lei­den; van een sur­ro­gaat van het tpo­neel tot een nieu­wen zelf­stan­di­gen kunst­vorm.


Kus­sen en tra­nen op het witte doek

De jon­ge­ren onder U zul­len lachen en ant­woor­den: « Natuur­lijk kun­nen

wij dat! ». De oude­ren zul­len daa­ren­te­gen stil voor zich heen glim­la­chen en pein­zend een oude herin­ne­ring voor den geest halen. Maar als U mis­schien nei­ging hebt om het eens bij den film te pro­bee-ren, dan zal iedere regis­seur tegen U zeg­gen: » Leert U eerst maar eens een goede kus te geven; U schi­jnt daar niet het minste begrip van te heb­ben! » Menige Don Juan en menige dame, kon­den in het oog van den ges­tren­gen regis­seur geen genade vin­den. Zij moes­ten eerst een kus-kur­sus vol­gen.

Nog moei­lij­ker dan het kus­sen, is het hui­len in het licht der groote Jupi­ter­lam­pen. Ove­ri­gens heel begri­j­pe­lijk. Het is in ieder geval gemak­ke­lij­ker zich op com­mando in een lief­des­roes te stor­ten, dan plot­se­ling een tra­gische ver­schi­j­ning te moe­ten zijn. De bios­coop­be­zoe­ker ver­langt niet alleen, dat de fil­mac­teur een droe­vi­gen trek op zijn gelaat heeft, doch hij wil tevens, voo­ral bij actrices, echte tra­nen langs haar wan­gen zien big­ge­len, het­geen reeds met het ocg op de schmink, niet zon­der gevaar voor het geluk­ken der opname is. Een mooi hulp­mid­deltje hier­bij is een drop­pel gly­ce­rine, die door den too­neel­kap­per in de ooghoe­ken van de actrice wordt ges­po­ten. Deze drup­pel laat een prach­tige, natte — en wer­ke­lijk vette streep op het gelaat van de tra­ge­dienne ach­ter, zoo­dat het hui­len

Ce film-men­schen weten zich wel te behel­pen. Men heeft nu aan een Zuid-Cali-for­nische film-uni­ver­si­teit (!) een col­lege in « Huil- en kus­tech­niek voor film­spe-lers » geo­pend.

Groote Inter­na­tio­nale Wed­strijd van Film­sce­na­rio's

Het Inter­na­tio­naal Comité voor het vers­prei­den van kunst- en let­ter­kunde door den bios­coop, heeft een jaar-lijk­schen prijs inges­teld ten bedrage van 150.000 Fransche frank, gezegd « Cidalc »-prijs, bes­temd tot het beloo­nen van een sce­na­rio — ges­chre­ven of ver­taald in het Fransch —, ges­chikt voor een film van weten­schap­pe­lij­ken, socia­len, eco­nomi-schen, ges­chied­kun­di­gen, leer­za­men, let­ter­kun­di­gen of docu­men­tai­ren aard, waar­van de vers­prei­ding in de ver­schil­lende lan­den het weder­zi­jdsch begri­j­pen en de toe­na­de­ring der vol­ke­ren in den geest van den vol­ke­ren­bond zou kun­nen bevor­de­ren. Eene som van 25.000 fr. zal boven­dien bes­teed wor­den aan de gebeur­lijke beloo­ning der belan­grijkste sce­na­rio’s.

Kan aan den wed­strijd deel nemen, elk sce­na­rio getrok­ken uit uit­ge­ge­ven of onuit­ge­ge­ven wer­ken, al of niet ges­peeld, en dat voor­dien zal inge­hou­den zijn door een inter­na­tio­nale jury met dit doel in elk land inges­teld. Daar de door de natio­nale jury bekroonde wer­ken te Parijs moe­ten toe­ko­men vóór 15 Novem­ber e.k., wor­den de mede­din­gers ver­zocht hun hand­schrif­ten vóór I Novem­ber te rich­ten tot het Minis­te­rie van Kuns­ten en Weten­schap­pen, dienst der Let­te­ren, 52, Regent­laan. Drie exem­pla­ren wor­den verei­scht door het regle­ment van den wed­strijd.

Deze hand­schrif­ten mogen niet getee-kend zijn, maar enkel voor­zien van een kens­preuk, over­ges­chre­ven in een ges­lo­ten omslag, dat naam en adres van den schri­j­ver bevat, samen met een brief van zijn hand, waa­rin hij verk­laart zijn werk aan de beoor­dee­ling van de inter­na­tio­nale jury te onder­wer­pen en de voor­waar­den van den wed­strijd te aan­vaar­den.

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DANS LE MONDE DU CINÉMA

Le film par­lant dans l’en­sei­gne­ment.

Le film par­lant va deve­nir, en Angle­terre, un rouage impor­tant de la péda­go­gie moderne. Le conseil muni­ci­pal de Londres étu­die actuel­le­ment les avan­tages que pré­sen­te­rait l’adop­tion des films par­lants dans les classes des écoles de la ville.

D’autre part, le pré­sident de la Société Royale des Pro­fes­seurs, lord Gorell a déjà fait savoir qu’il était tout à fait par­ti­san du film par­lant dans l’édu­ca­tion des jeunes gens et des jeunes filles. Au cours d’un dis­cours qu’il pro­nonça l'autre jour, il expli­qua la rai­son de son enthou­siasme: <( Une machine peut faire ce qu’on ne peut pas deman­der à un être humain de faire régu­liè­re­ment. Une machine peut répé­ter une phrase d’une langue étran­gère par exemple plu­sieurs fois de suite. »

Un autre par­ti­san du futur sys­tème a fait remar­quer que tous les étu­diants pour­ront, grâce aux films par­lants, pro­fi­ter des cours des pro­fes­seurs les plus éru­dits et des plus grands savants.

On appren­dra, avec le film par­lant comme répé­ti­teur tou­jours prêt, les langues mortes ou vivantes, la dic­tion, les sciences. On aura les plus attrayants cours d his­toire de l’art. Voilà une méthode qui, non seule­ment pourra plaire aux jeunes sco­laires, mais qui pourra ren­dra de très sérieux ser­vices aux enfants arrié­rés et oublieux que sont sou­vent les grandes per­sonnes.

Irving Ber­lin débute dans le par­lant.

Irving Ber­lin, le com­po­si­teur bien connu, va bien­tôt com­men­cer à Hol­ly­wood la pro­duc­tion de son pre­mier film par­lant a Rea­ching for the Moon » (Deman­der la

Lune), dont la par­ti­tion com­pren­dra cinq de ses chan­sons.

Irving Ber­lin a, paraît-il, engagé Edmund Goul­ding pour diri­ger ce film, qui sera enre­gis­tré par Wes­tern Elec­tric aux stu­dios des Artistes asso­ciés.

Des films pour la jeu­nesse.

La plu­part des firmes amé­ri­caines de pro­duc­tion ont décidé de mettre en chan­tier des films spé­cia­le­ment des­ti­nés aux enfants. C’est ainsi que Para­mount réa­li­sera deux films avec Jackie Coogan, dont ce sera la ren­trée.

Le film par­lant triomphe par­tout,

La situa­tion des grands théâtres est très j cri­tique au Japon, du fait que les films par­lés acca­parent le public. Le Tsus­kiji-Théâtre qui eut la sai­son pas­sée un brillant réper­toire, a été acheté par une mai­son amé­ri­caine et trans­formé en cinéma.

Robert Flo­rey retourne aux Etats-Unis.

Robert Flo­rey vient de ter­mi­ner aux stu­dios de la UFA., à Ber­lin, le mon­tage de « L’Amour chante », son second film parlé et chanté fran­çais.

Il s’est embar­qué à Ham­bourg sur le il New-York » et il tour­nera son pro­chain film parlé à Hol­ly­wood, pour reve­nir ensuite tour­ner en France.

Ivan Petro­vitch à Hol­ly­wood.

Ivan Petro­vitch jouera l’un des prin­ci­paux rôles du pro­chain film dont Ronald Col­man sera la vedette. Le titre du scéna- j rio, que vient d’écrire Fre­de­rick Long­dab, j n’a pas encore été fixé.


UIT FILM­LAND

4e Naar vak­bla­den mel­den, zal de Ame-rikaansche film­pro­duc­tie voor het a.s. sei­zoen een bedrag van 250 mil­lioen dol­lar verei­schen. Dit betreft de ver­vaar­di­ging van ruim 400 films. D'aar­bij komt nog een pro­duc­tie van korte films, dus één- en twee-akters, waar­van Para­mount met 176 aan de spits staat. Deze maat­schap­pij ver­dub­belt met de 65 door haar aan­ge­kon-digde groote films en de shorts-pro­duc-tie onge­veer het pro­duc­tie­ci­j­fer van het vorige sei­zoen.

Metro-Goldwyn-Mayer bes­teedt 76 mil­lioen dol­lar voor 50 films. War­ner Bros begroo­ten hunne pro­duc­tie op 40 mil­lioen. Fox geeft 25 mil­lioen dol­lar uit voor 48 films, First Natio­nal 19 mil­lioen, Pathé 15, Tif­fany-Stahl Pro­duc­tion 13 mil­lioen, Uni­ted Artists, Uni­ver­sal en Colom­bia Pic­tures heb­ben een bud­get van 10 mil­loen dol­lar.

4e Max Pal­len­berg, de groote Düitsche too­neels­pe­ler, is door de geluid­sfilm tot de film­kunst bekeerd. Hij bereidt de beves­ti­ging van een eigen film­maat­schap­pij voor en zal als eerste film het too­neels­pel « Dér brave Sol­dat Schwejk » (naar Jarce-lav Hasek) ver­vaar­di­gen. Dé titel­rol in « Schwejk » was een van Pal­len­berg’s grootste too­neel­suc­ces­sen.

4e Ramon Novarro heeft onder regie van Charles Bra­bin een film « Dé zan­ger van Sevilla » ges­peeld. Nu de Engelsche j edi­tie van deze film gereed is, heeft de S Metro-Goldwyn Novarro opge­dra­gen, onder zijn eigen regie een Spaansche edi­tie f ervan te maken.

4< Carl Jun­ghans, de Duitsche fil­ma­vant­gar­dist, wiens eerste film « So ist das! Leben », in Ber­lijn veel succes had, zal j voor­taan met den gewe­zen archi­tect en

alpi­nist, thans film­spe­ler Luis Tren­ker, samen­wer­ken. Het eerste pro­duct van hun samen­wer­king wordt een oor­log­sfilm uit het hoog­ge­bergte: « Berge in Flam­men ». Jun­ghans en Tren­ker schri­j­ven samen het manus­cript voor deze film en voe­ren ook samen regie.

4e Fritz Lang werkt met Thea von Har-bou aan het manus­cript voor zijn eerste geluid­sfilm.

Er was eerst sprake van, dat een « spre­kende » herha­ling van « Dr. Mabuse, der Spie­ler » zou wor­den. Het staat nu ech­ter vast, dat het een « moder­ner Kri-minal-Aben­teuer-Film » zal wor­den; niet naar dezelfde stof als « Mabuse », maar wel in den­zelf­den stijl.

Waar wil Lang toch heen met zijn poli­tie- en avon­tu­ren­films. Ver­gat hij dat hij eens de « Nie­be­lun­gen » schiep?

4e Robert Siod­mak, de jonge regis­seur van « Men­schen am Sonn­tag » en van « Abschied », zal nu voor de Ufa een gro­teske « Der Him­mels­kan­di­dat » ver­vaar­di­gen.

4e Huguette, ex-Duflos gaat op beurt haar geluk beproe­ven met de tal­kies. Zij zal de rol van Mathilde Stan­ger­son ver­vul­len in Mar­cel L’Her­bier’s komende film « Het Geheim der Gele kamer ».

4* Conradt Veidt zal een hoof­drol ver­tol­ken in de nieuwe ver­fil­ming van « De Man die doodde » van Claude Far­rère.

4e « A zais » het gekende too­neel­werk van Louis Ver­neuil en Georges Berr wordt door René Her­vil ver­filmd met Max Dearly in de hoof­drol.

4e Henri Dia­mant-Ber­ger draait de eerste too­nee­len van « Parijs bij Nacht ». Het sce­na­rio is van Fran­cis Carco. Muziek van Jean Lenoir.

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