Programme de 30 déc. à 3 janv. 1924



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#589

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63, bou­le­vard Emile Jac­q­main BRUXELLES

forme en moins de 3 mois, tous les jours une heure par cours, ensei­gnés par pro­fes­seurs de l'en­sei­gne­ment offi­ciel de Bruxelles. Pla­ce­ment gra­tuit assuré. —--

STÉNO-DAC­TYLO

FRAN­ÇAIS-COMP­TA­BI­LITÉ

Ins­crip­tions tous les jours % - Pros­pec­tus sur demande

ALLEZ TOUS, LE SOIR

au FAR-WEST

’ CAVEAU

62, rue de la Mon­tagne, 62, Bruxelles

Entendre ['Ex­tra­or­di­naire

JAZZ-BAND-ADAM’S

DE PARIS

Ouvert de 8 heures à minuit Le dimanche et fêtes, mati­nées de 4 à 6 h. 1/2

La Mai­son d’Ameu­ble­ments HAWOTTH

"AU LOUVRE”

ins­tal­lée pré­cé­dem­ment:

Rue des Pierres, 9, Bruxelles

informe sa nom­breuse clien­tèle quelle a trans­féré ses ate­liers et maga­sins:

Rue Saint-Jean, 22, Bruxelles

SAVON CRÈME POUDRE

entre­tiennent le tfeint fraie et Pas­pect Juvè­nil

YENTB PÄRTOUT

Deman­dez condi­tions “ Ciné-Revue ” à M. H. JAS­PERS 17, rue des Pâque­rettes BRUXELLES

- ÉDI­TIONS MUSI­CALES - i

MAI­SON DU CONSER­VA­TOIRE (Ancienne Mai­son Bee­tho­ven) 11, rue des Sablons, BRUXELLES

Four­ni­tures de toutes musiques clas­siques et modernes ainsi que I LES DANSES EN VOGUE

I Spé­cia­lité de cordes har­mo­niques Vio­lon et Vio­lon­celle

Sur simple demande, envois en Pro­vinces Compte-Chèques Sl2.53 I Télé­phoné 273.53

3* ANNÉE

N° 39 — 1923

CTv­pae off­teiet fctlqç de Ccut ariimxv­toqr&phrcf­tic

Tele­phone 310,8Compte chèqu«, poit.u, : 40 i52

9Ub­do­ma­dair* illusM pawi­Mit té o*ndr, Ji L Abon­ne­ment ennuel: 25 frênes

NOTRE VEDETTE

THEO­DORE

KOS­LOFF

Peu d'in­ter­views, menées à bonne fin, me parurent aussi inté­res­sante que celle entre­prise chez M. Theo­dore Kos­loff. Cache­rai-je que j’étais inti­mité en me rap­pro­chant des lieux où j’es­pe­rais tou­cher le bel acteur russe? On dit ces Slaves quelque peu fan­tasques, — com­ment m'ac­ceuille­rai.t-il? Qui vivrait, ver­rait!

Me voilà donc, débou­chant par ûn bel après-midi de juillet, aux stu­dios Lasky. J'y ren­con­trai un « direc­tor » de mes amis, qui se diri­geait en auto vers les luxueux bun­gal­low de Kos­loff, pour y prendre quelques vues des jar­dins et de l'in­té­rieur.

— « Vei­nard! » ne pus-je m’em­pê­cher de m’écrier. C'est que j’avais tant entendu par­ler de ce magni­fique home!. « Que ne puis-je vous accom­pa­gner? »

— Mais vous le pou­vez, mon cher, fut la réponse, Kos­loff sera très heu­reux de s’en­tre­te­nir avec un repor­ter de la presse d’Eu­rope. Allons, des­cen­dez, «jouta mon com­pa­gnon, car nous étions arri­vés dans une des grandes artères condui­sant de Hol­ly­wood à Besuly-Hill, toutes ombra­gées par la fraîche ver­dure des taillis par­se­més aux alen­tours. Et nous voici devant le bun­ga­low, dont le toit vert et la façade gris-clair se déta­chaient gaie­ment au soleil.

Et nous fûmes bien­tôt intro­duits, mon ami et moi;

le met­teur en scene ayant fait deman­der si M. Kos­loff vou­lait bien rece­voir un repré­sen­tant de la presse conti­nen­tale, on vint nous annon­cer que M. et Mme Kos­loff seraient très heu­reux de nous voir tous deux, et nous fûmes mis en pré­sence de nos hôtes.

Je m’éton­nai un peu' de voir fac­teur por­ter une blouse russe, et ce qui me frappa davan­tage, ce fut de lui voir le men­ton agré­menté d’une mouche de poils noirs, — qui n’ajoute rien à sa pres­tance me dis-je en aparté. J’ap­pris peu après qu'il avait laissé pous­ser ce soup­çon de barbe pour jouer çu natu­rel le rôle de Lord Car­nal, dans To baye and to hold, une pro­duc­tion diri­gée par M.* Georges Fritz­mau­rice, qui grou­pait dans son inter­pré­ta­tion Betty Comp­son et Bert Lytell. ;

Madame Kos­loff — toute grade et tout charme — ser­vit elle-même le café; je lais­sais errer mes regards sur la déco­ra­tion inté­rieure de cette étrange demeure, dont les cli­chés ci-joints, plus que de vaines paroles, disent le luxe et le pra­tique agen­ce­ment; d’ailleurs, notre hôte, soup­çon­nant notre curio­sité en éveil, vou­lut bien nous faire admi­rer les objets d’art, les toiles de maître, les meubles, les sièges, les dra­pe­ries, rehaus­san.


63, bou­le­vard Emile Jac­q­main BRUXELLES

forme en moins de 3 mois, tous les jours une heure par cours, ensei­gnés par pro­fes­seurs de l'en­sei­gne­ment offi­ciel de Bruxelles. Pla­ce­ment gra­tuit assuré.

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"AU LOUVRE”

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ALLEZ TOUS, LE SOIR

au FAR-WEST

' CAVEAU 62, rue de la Mon­tagne, 62, Bruxelles

Entendre [’Ex­tra­or­di­naire

JAZZ - BAND - ADAM’ S

DE PARIS

Ouvert de 8 heures à minuit Le dimanche et fêtes, mati­nées de 4 à 6 h. 1/2

Deman­dez condi­tions “ Ciné-Revue ” à M. H. JAS­PERS 17, rue des Pâque­rettes BRUXELLES

- ÉDI­TIONS MUSI­CALES -

MAI­SON DU CONSER­VA­TOIRE i

(Ancienne Mai­son Bee­tho­ven!

Il, rue de» Sablons, BRUXELLES

Four­ni­tures de toutes musiques clas­siques et modernes ainsi que

LES DANSES EN VOGUE

Spé­cia­lité de cordes har­mo­niques Vio­lon et Vio­lon­celle

Sur simple demande, envois en Pro­vinces

Compte-Chèques Sl2.53 ....

Télé­phoné 273.53

3* ANNÉE

N0 39 — 1923

Lajaaß cr||tclel (>clc|c de (cuir cidxé­fructtxX]'r

Télé­phone: 316.78 r.-

Compte cheques pot­teux: 40 332

qteb­do­mo­daira illusM paraW'. t< otn­drtdi L Abon­ne­ment annuel: 23 francs

NOTRE VEDETTE

THEO­DORE I KOS­LOFF J

Peu d’in­ter­views, menées à bonne fin, me parurent aussi inté­res­sante que celle entre­prise chez M. Theo­dore Kos­loff. Cache­rai-je que j’étais inti­mité en me rap­pro­chant des lieux où j'es­pe­rais tou­cher le bel acteur russe? On dit ces Slaves quelque peu fan­tasques, — com­ment m'ac­ceuille­rait-il? Qui vivrait, ver­rait!

Me voilà donc, débou­chant par un bel après-midi de juillet, aux stu­dios Lasky. J’y ren­con­trai un « direc­tor » de mes amis, qui se diri­geait en auto vers les luxueux bun­gal­low de Kos­loff, pour y prendre quelques vues des jar­dins et de l'in­té­rieur.

— « Vei­nard! » ne pus-je m’em­pê­cher de m’écrier. C'est que j’avais tant entendu par­ler de ce magni­fique homel. « Que ne puis-je vous accom­pa­gner? »

— Mais vous le pou­vez, mon cher, fut la réponse, Kos­loff sera très heu­reux de s’en­tre­te­nir avec un repor­ter de la presse d’Eu­rope. Allons, des­cen­dez, ajouta mon com­pa­gnon, car nous étions arri­vés dans une des grandes artères condui­sant de Hol­ly­wood à Besuly-Hill, toutes ombra­gées par la fraîche ver­dure des taillis par­se­més aux alen­tours. Et nous voici devant le bun­ga­low, dont le toit vert et la façade gris-clair se déta­chaient gaie­ment au soleil.

Et nous fûmes bien­tôt intro­duits, mon ami et moi;

le met­teur en scène ayant fait deman­der si M. Kos­loff vou­lait bien rece­voir un repré­sen­tant de la presse conti­nen­tale, on vint nous annon­cer que M. et Mme Kos­loff seraient très heu­reux de nous voir tous deux, et nous fûmes mis en pré­sence de nos hôtes.

Je m'éton­nai un peu* de voir l’ac­teur por­ter une blouse russe, et ce qui me frappa davan­tage, ce fut de lui voir le men­ton agré­menté d’une mouche de poils noirs, — qui n’ajoute rien à sa pres­tance me dis-je en aparté. J’ap­pris peu après qu’il avait laissé pous­ser ce soup­çon de barbe pour jouer çu natu­rel le rôle de Lord Car­nal, dans To baye and to bold, une pro­duc­tion diri­gée par M.’ Georges Fritz­mau­rice, qui grou­pait dans son inter­pré­ta­tion Betty Comp­son et Bert Lytell.

Madame Kos­loff — toute grade et tout charme — ser­vit elle-même le café; je lais­sais errer mes regards sur la déco­ra­tion inté­rieure de cette étrange demeure, dont les cli­chés ci-joints, plus que de vaines paroles, disent le luxe et le pra­tique agen­ce­ment; d’ailleurs, notre hôte, soup­çon­nant notre curio­sité en éveil, vou­lut bien nous faire admi­rer les objets d’art, les toiles de maître, les meubles, les sièges, les dra­pe­ries, rehaus­san


de leur pré­sence la beauté des lieux. Et puis, avec quel art et quel doigté, tout cela était rangé; on recon­nais­saient la main d’un femme experte; au goût averti et sûr. C’est que M1“' Kos­loff, autre­fois atta­chée comme son mari au Corps* de Bal­let impé­rial russe, a su faire de son home un vrai nid d'ar­tistes.

Les Kos­loff habitent l’Amé­rique depuis plus de douze ans. C’est en 1917 qu’il débuta au stu­dio, dans les Pro­duc­tions de Cecil B. de Mille. Depuis, l’ex maître de bal­let n’a pas quitté la Para­mount.

Theo­dore Kos­loff naquit à Mos­cou. Sa grand-mère était reine de Petite Tar­ta­rie, un can­ton sis dans la val­lée du Volga, et Theo­dore était l’hé­ri­tier direct de cette lignée... Son père était un excellent musi­cien, et ses enfants — 17, si je ne me trompe — héri­tèrent de ce pen­chant pour les choses de l’Art.

Quand Theo­dore eut atteint sa hui­tième année, il fré­quenta l’école de pré­pa­ra­tion pour aspi­rants artistes d’opéra, mais il se dis­tin­guait sur­tout dans les exer­cices cho­ré­gra­phiques. Il resta pen­dant plus de 15 ans atta­ché à la même école, pour débu­ter au Grand Opéra-Bal­let de Paris en 1918. Bien­tôt les prin­ci­pales villes d’Eu­rope eurent l’heur de l’ap­plau­dir.

En 1914, -notre artiste débar­qua à New-York où .son appa­ri­tion sur les scènes yan­kees fut saluée d’ap­plau­dis­se­ments. Cecil B. de Mille qui lui avait été per­son­nel­le­ment pré­senté, l’en­ga­gea à col­la­bo­rer avec lui, non seule­ment comme inter­prète, mais encore comme conseiller artis­tique, pour ce qui concer­nait la ques­tion de mise en scène, de cos­tumes et de danse:

La Femme qui oublia Dieu fut le pre­mier film

auquel il col­la­bora; c’était une pro­duc­tion Cècil B. de Mille, avec Géral­dine Far­rar comme vedette.

Depuis, Theo­dore Kos­loff parut dans dif­fé­rents films qui furent des suc­cès. Il des­sina d’autre part les pro­jets de mise en scène, pour la scène du palais des glaces du Fruit défendu, un film où le plus extrême moder­nisme manié heu­reu­se­ment à la / fan­tai­sie la plus ori­gi­nale. Le vio­lon d’Ingres de \ Kos­loff, c’est la direc­tion de danses, la plus célèbre des Uni­ted States.

Son pro­verbe: « Peu de paroles, des actes ». Il est taci­turne et batailleur. Ses phrases courtes, tou­jours dites avec quelque accent, sont concives et meu­blées d’idées; mais il laisse le plus sou­vent la parole è sa femme, dont la conver­sa­tion vive et ani­mée est un charme.

Pen­dant que Kos­loff s'en­tre­te­nait avec mon ami au sujet de quelques pho­tos à prendre, notre aimable hôtesse me donna des détails concer­nant la car­rière de son mari, me dit leur joie de mirer, leurs égards dans les yeux clairs de leur fillette Mira, une déli­cieuse enfant stu­dieuse et espiègle qui fait la joie de ses chers parents. J’ap­pris aussi que le but constant de M. Theo­dore Kos­loff est de se dévouer sans cesse paur le per­fec­tion­ne­ment des « Moving Pic­tures ».

Déjà, d'ailleurs, les films auquels col­la­bore le dan­seur-inter­prête ciné­gra­phique forment une impor­tante gale­rie, qui com­prend: Pour­quoi chan­ger de femme, La Ville des Marques, Quelque chose à quoi pen­ser. Les Affaires d Ana­tole, Le Para­dis d’un Fou, Samedi Soir, La Séduc­tion verte, Avo;r et tenir et La Côte d’Adam.

EMCÉ

d’après Jose­phine G. DOTY.

Qooooooo­qooooooooo­qooo­cooooo­co­qooooooooooooooQ

Autour de rUl­tra-cinéma

Qooooooooooooo­coo­coooooo­cooaoooooooooooooooooQ

Dieu! que l’His­toire est une science ingrate! Et comme les faits qu’elle rap­porte, les faits qui semblent le mieux prou­vés, risquent d’être mis en doute, un beau jour, par des recherches nou­velles!" En pré­sence des que­relles qui se pro­duisent aujour­d’hui autour des évé­ne­ments qui se sont pas­sés, pour ainsi dire, sous nos yeux, on peut même se deman­der si tout ce que Ton nous rap­porte tou­chant le passé n’est pas un ensemble de sor­nettes digne tout au pms de consti­tuer une légende agréable...

N’ayez crainte, ami lec­teur. Il ne s’agit point dans cet article, de déter­mi­ner les causes de la guerre, ni d’au­cune des catas­trophes qui assaillent le monde d’à pré­sent. Cette réflexion pes­si­miste sur la valeur de l’His­toire est pro­vo­quée par une dis­pute d’un objet, en appa­rence. mais en appa­rence seule­ment, beau­coup plus res­treint. 11 s'agit de savoir qui a inventé l’ul­tra-cinéma.

Rap­pe­lons d’abord ce que c’est que l’ul­tra-einéma.

Le cinéma ne s’est pas borné à repro­duire pour l'homme les mou­ve­ments que per­çoit son œil. Il repro­duit éga­le­ment — et ceci pré­sente sans doute une impor­tance plus consi­dé­rable — les mou­ve­ments trop rapides, ou trop lents, pour que l’œil humain puisse les per­ce­voir. Il ralen­tit les uns et accé­lère les autres, par le moyen du film ralenti ou du film accé­léré, qui demeurent, en même temps qu’une dis­trac­tion tou­jours goû­tée du public, les ins­tru­ments les plus mer­veilleux que l’on ait mis au ser­vice de la science.

Com­ment pro­cède-t-on pour obte­nir, par exemple, le film ralenti? Le ruban de pel­li­cules passe dans l’ap­pa­reil de prise de vues à une vitesse moyenne de seize ou vingt pel­li­cules par seconde. Cha­cune de ces pel­li­cules s'ar­rê­tant devant l’ob­jec­tif, un sei­zième ou

Une scène

du film ralenti.

MICHEL MAT­THYS Auto-Piano« DUCA­NOLA, PHI­LIPPS, Rou­leaux

16, Rue de Stas­sart. BRUXELLES Téléph. : 153.92 PH ILIPPS, avec repro­duc­tion du jeu dç l’ar­tiste


$ ving­tième de secondes, enre­gistre une phase du mou­ve­ment. La pro­jec­tion se fait en obser- ' vant line vitesse iden­tique. Sup­po­sez que dans la prise de vues, le film se déroule cinq fois plus vite. Vous aurez donc, au lijeu de seize ou vingt, quatre-vingt ou cent images par seconde. Le mou­ve­ment repro­duit sera décom­posé cinq fois plus. Si vous dérou­lez ce même film, dans l’ap­pa­reil de pro­jec­tion, à la vitesse nor­male, le temps de son pas­sage sera donc cinq fois plus longue. Et le mou­ve­ment durera, sur l’écran, cinq fois plus long­temps que dans la vie. Il suit de là que dans le film ralenti, la prise de vues est en réa­lité accé­lé­rée. Dans le film accé­léré, la prise de vues, au contraire, est ralen­tie. Film ralenti ou film accé­léré, c’est ce que l’on appelle l’ul­tra-cinéma.

C’est sur la ques­tion de savoir qui est l’in­ven­teur de l’ul­tra-cinéma que MtM. Louis Forest et Pierre Noguès dis­putent dans la presse fran­çaise. La dis­pute n’est pas ter­mi­née, et tant qu’elle ne le sera point, nous n’au­rons pas l'ou­tre­cui­dance de dépar­ta­ger les. adver­saires. Mais nous pou­vons dès à pré­sent faire notre pro­fit d’une bataille à la faveur de laquelle bien des ren­sei­gne­ments pré­cieux sont mis au jour.

M. Louis Forest pré­tend que l’in­ven­teur de l’ul­tra-cinéma est l’in­gé­nieur fran­çais Labrély,

« qui, mal­heu­reu­se­ment pour lui, dit le rédac­teur du «Matin», est beau­coup trop modeste ».

M. Labrély a com­mencé ses études du cinéma ralenti dès 1909. Il pou­vait enre­gis­trer, dès cette époque, 400 vues à la seconde. Notons en pas­sant que la dif­fi­culté consis­tant à rete­nir cha­cune de ces quatre pel­li­cules der­vant l’ob­jec­tif, un temps égal, à ména­ger cette immo­bi­lité, sans quoi, en vertu des lois de la pho­to­gra­phie, l’image enre­gis­trée serait trouble. Et il s’agit, répé­tons-le, d’une immo­bi­lité qui dure un quatre-cen­tième de seconde.

En 1910. M. Labrély attei­gnait une vitesse de 1,200 images d’abord à Ta seconde, puis de

2,000. Mais cet appa­reil n'était pas pra­tique. Et il fal­lut recom­men­cer les recherches sur un autre appa­reil, trans­por­table et uti­li­sable, non plus seule­ment dans les labo­ra­toires, mais dans les salles de cinéma ordi­naires. M. Labrély se remit donc au tra­vail. Il créa l’ap­pa­reil trans­por­table, au moyen duquel il peut prendre aujour­d’hui 240 images à la seconde. C’est cet appa­reil, ajoute M. Louis Forest, qui est à peu près exclu­si­ve­ment en Amé­rique et en Angle­terre.

M. Jean Noguès riposte, dans « Ciné­maga-zine », que le prin­cipe du ralen­tis­se­ment est vieux de vingt-cinq ans, ainsi que sa réa­li­sa­tion. En effet, dit-il, dès 1897, le savant Marey, qu’il consi­dère d’ailleurs comme le véri­table inven­teur du ciné­ma­to­graphe, pou­vait prendre 110 images par seconde, don­nant donc, à. la pro­jec­tion à vitesse nor­male, un ralen­tis­se­ment de 10 fois.

Dès 1904, M. Bull, appar­te­nant à l’Ins­ti­tut Marey,-et tra­vaillant d’après les prin­cipes de l’in­ven­teur, alors décédé, attei­gnait suc­ces­si­ve­ment 250, 1,000, 1,200, 1,500 images par seconde. En 1918, M. Bull attei­gnait 25,000 images par seconde!

« Elle (cette vitesse) a per­mis d’en­re­gis­trer 25 pho­tos d’un coup de canon, d’un coup de fusil, pen­dant les 40 pre­miers cen­ti­mètres du tra­jet de la charge à la sor­tie de la bouche du canon, c’est-à-dire dans un mil­lième de seconde. La vitesse de dérou­le­ment du film est main­te­nant le seul obs­tacle à vaincre pour dou­bler ou tri­pler encore ce nombre. »

Il s’agit là, encore une fois, d’un appa­reil de labo­ra­toire, mais le prin­cipe ’ est acquis. M. Jean Noguès reven­dique l’hon­neur d’avoir réa­lisé le pre­mier, grâce aux décou­vertes anté­rieures de Marey et de M. Bull, réa­lisé le film ralenti com­mer­cia­le­ment exploi­table. Il date ses pre­mières expé­riences publiques de ( 1907, avec une vitesse por­tée aujour­d’hui à 320 images par seconde.

Pour en reve­nir à l’ap­pa­reil de labo­ra­toire dont nous par­lions plus' haut et qui per­met d’en­re­gis­trer 25,000 images par seconde, M. Noguès indique que jus­qu’ici le temps d’opé­ra­tion n'est que d’un cen­tième de seconde, soit le temps d’im­pres­sion­ner 250 images. Mais il ne s'agit plus que de trou­ver un per­fec­tion­ne­ment minime pour impres­sion­ner, à cette vitesse ver­ti­gi­neuse, des films d’une lon­gueur pra­ti­que­ment indé­fi­nie.

Voilà les ensei­gne­ments que nous pou­vons tirer, dès à pré­sent, de la contro­verse Forest-Noguès. Qui n’aper­çoit déjà les consé­quences-incal­cu­lables de l’in­ven­tion de l’ul­tra-cinéma?

L’ave­nir fera le reste et dira bien un jour ou l’autre, à quel cher­cheur nous le devons.

FRED.

POLA NEGRI

Voici la der­nière photo de la grande vedette polo­naise, sacrée depuis peu star amé­ri­caine. Nos lec­teurs juge­ront si la talen­tueuse étoile, en s’amé­ri­ca­ni­sant, a perdu de son charme et de sa beauté.

oooooooooooooooooo­coooQ

! La “ Vita­graph „ |

Qoooooooo00000000000000.​000oooo.​oooooooooooooQ

Vous sou­ve­nez-vous, mes amis lec­teurs, de cette fameuse marque amé­ri­caine qui, sans conteste, était aux temps bénis de l’avant-guerre, la pre­mière firme édi­trice au point de vue qua­li­tés artis­tique et tech­nique de ses pro­duc­tions?

Il est cer­tain que oui, car jamais vous n’ou­blie­rez Mau­rice Cos­tello, et Cos­tello, c’était « Vita­graph ».

Je n’ai jamais ren­con­tré un seul fervent du « moving pic­ture art » qui Igno­rât ce mer­veilleux autant que sym­pa­thique acteur; Cos­tello était en 1912, 13 et 14, ce qu’est aujour­d’hui Rudolph Valen­tino, inou­bliable pro­ta­go­niste du rôle de Julio dans « Les quatre Cava­liers de l’Apo­ca­lypse », roi de l’écran et roi des bour­reaux de cœurs!

Aux côtés de Mau­rice Cos­tello, il y avait aussi- le non moins sym­pa­thique John Bunny, le Fatty de cette époque, qui avait comme par­te­naire dans ses comé­dies l’in­imi­table Flora Fich.

Ah! com­bien étaient amu­santes ces comé­dies et comme nous pre­nions plai­sir à y admi­rer la franche gaîté et la sin­cère bon­hom­mie de ces acteurs!

Evi­dem­ment, nous étions loin à ce temps-là des super­pro­duc­tions des David Wark Grif­fith, Cecil Blount, De Mille, Robert Léo­nard, recon­nais­sant tou­te­fois que déjà l’Amé­rique était supé­rieure en pro­duc­tion ciné­gra­phique aux autres pays pro­duc­teurs d’Eu­rope. La tech­nique de toutes ces bandes n’équi­va­lait certes pas à celle des 'films d’au­jour­d’hui, l’em­ploi de l’éclai­rage arti­fi­ciel au Stu­dio était du reste tout à fait inconnu à ce moment.

Le stu­dio (théâtre de prise de vues) de la « Vita­graph. », ins­tallé East 15th street et Locust Ave­nue à Brook­lyn, Etat de New-York, pos­sé­dait déjà en 1912 un remar­quable jeu de décors; disons que cette année même, la « Vr-tagraph » avait déjà sup­primé ses décors en toile pour les rem­pla­cer par des vastes .décors d’in­té­rieur construits en car­ton pierre et recou­verts ensuite d’un papier peint de teinte pho­to­gé­nique; il en est de même pour les portes; fini les portes eu toile qui vibraient à chaque entrée ou sor­tie d’un acteur, elles furent rem­pla­cées par délé­gantes portes en bois qui avaient été recou­vertes d’un ver­nis qui donna plus de réa­lité encore à l’en­semble du décor. Ce pro­cédé était tout à fait inconnu eh France et ailleurs.

Le Stu­dio de Locust Ave­nue pos­sé­dait éga­le­ment de vastes labo­ra­toires où se trou­vaient aussi les ser­vices artis­tiques et admi­nis­tra­tifs de la Com­pa­gnie. i

Aujour­d'hui, quoique n’étant plus la ‘maî­tresse du mar­ché ciné­gra­phique amé­ri­cain, « Vita­graph » exis­te'tou­jours; même mieux, elle a fait construire, comme toute com­pa­gnie

amé­ri­caine qui se res­pecte, un Stu­dio modèle à Hol­ly­wood (prin­ci­pal centre ciné­gra­phique cali­for­nien).

Miss Mary Mau­rice .Julia Swayne, Norma Tal­madge, Edith Sto­rey et la petite Helen Cos­tello (fille de Mau­rice Cos­tello) étaient à l’époque, les actrices pré­fé­rées, ainsi que Mau­rice Cos­tello, Léo Dela­ney, John Bunny, Van Dycke Brook et beau­coup d’autres encore triom­phèrent à leurs côtés dans des films tels que: « L’Homme à la tête ban­dée », « Habillez-vous à la Grecque », « Le meilleur lien », « Sang de Pou­pée », « Leçon de jalou­sie », « Le Maître

de la Mine », « La main dans le sac », « Les deux Cabo­tines », « Un mariage com­pli­qué », « Son Groom », etc. Autant de suc­cès de la « Vita­graph aujour­d’hui avec «Le Libé­ra­teur», « La voi­ture vide», « Le coup du coffre-fort », « Cou­sin, Cou­sine », « Crime ou Sui­cide », « La dan­ge­reuse aven­ture », « .Le Piège », « Cœur jaloux », « Coup pour coup », « Le Tri­angle noir». Avec Harry Morey, Earl William’s, Corinne Grif­fith, Hedda Nova, Patri­cia Pal­mer, Peggy Hyland, Alice Joyce, Gla­dys Les­lie, Frank Glen­don, Earl Mont­go­mery, Joseph Rock, Lau­wrence Semon; Anto­nio Moreno, Carol Hol­lo­way, Evart Over­ton, James Mor­ri­son et les fameux comiques Larry Semon (Zigoto) et Fri­do­lin, « Vita­graph » main­tient sa bonne renom­mée. Henry A. PARYS.


Le Gagnant du Goal

Une remar­quable pro­duc­tion, adap­tée de la célèbre pièce « The (laine », de Harold Bri­ghouse.

En voici l'at­ta­chant scé­na­rio:

Black­town est, renommé pour ses indus­tries, sa pas­sion du foot­ball et son célèbre club des « Hoo­vers Foot­ball Club ». Jack Methe­rill, le capi­taine de l’équipe et le meilleur joueur du « centre avant » de la société est le cham­pion; mais, en dépit de ses efforts, il ne peut empê­cher les Hoo­vers de se faire battre par l’équipe de New­ton.

Le jeu brillant de Jack est suivi avec inté­rêt par Harry Nor­ton, pré­sident du club rival de Biches­ter, qui est à la recherche d’un « centre avant » pour son club. Après le match, Nor­ton offre à Aus­tin With­worth. le pré­sident du Hoo­vers Club, deux mille livres pour enga­ger Jack, si celui-ci accepte de quit­ter la société. Le club est la marotte favo­rite de With­worth. Il contri­bue de ses propres deniers à en assu­rer l’exis­tence, cou­vrant à lui seul l’en­tiè­reté de son bud­get. Deux fois, il a mené son club à la vic­toire et l’a classé en tète de la ligue et a vu ses efforts récom­pen­sés le jour où Biches­ter a enlevé la coupe de haute lutte. Mais actuel­le­ment, les finances de With­worth sont en baisse et il se trouve dans l'im­pos­si­bi­lité de

régler les inté­rêts hypo­thé­caires de'la somme qui lui a per­mis d’ache­ter le ter­rain du club et qui arrivent à échéance.

Jack Methe­rill et Elsie, la fille d’Aus­tin With­worth, s’aiment, mais Jack pré­voit que l’at­ti­tude de sa mère sera un obs­tacle à leur mariage.

Edmond With­worth, avo­cat, frère d’Aus­tin, annonce à ce der­nier qu’il a reçu une offre de deux mille cinq cents livres Si Jack consent à quit­ter le Hoo­ver pour entrer au Biches­ter.

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Il obtient fina­le­ment que la somme soit, fixée à trois mille livres et demande réponse pour ’ le soir même.

Jack, pres­senti, refuse de quit­ter son club, tout d’abord, mais après dis­cus­sion il accepte, quand Aus­tin lui fait remar­quer que le bon­heur d’El­sie dépend de son accep­ta­tion. Le soir même; l’af­faire est faite et l’en­ga­ge­ment signé. Elsie est sur­prise et cha­gri­née de l’évé­ne­ment. La nou­velle cause une sen­sa­tion consi­dé­rable dans Black­town; Mme Methe­rill sur­tout en est par­ti­cu­liè­re­ment affec­tée et elle refuse l’ac­cès de sa mai­son à tous les membres de la famille With­worth.

Le jour- du der­nier match de la sai­son approche.

Le Hoo­ver's de Black­town se mesu­rera une der­nière fois avec le Biches­ter, dont la répu­ta­tion est grande depuis que Jack Methe­rill s’est joint à lui. Si le Hoo­ver’s connaît la défaite il sera relé­gué en seconde divi­sion des clubs de la ligue.

La pers­pec­tive est sombre pour Aus­tin With­worth.

Le jour du match, Jack demande à Aus­tin de consen­tir à son mariage avec Elsie. With­worth refuse, à moins que Jack ne pro­mette de faire en sorte que son équipe ne batte pas celle du Hoo­ver. Jack refuse de se sou­mettre à pareille exi­gence et With­worth défend à sa fille de lui adres­ser encore la parole.

Pen­dant les cinq pre­mières minutes du jeu, Jack marque en faveur du Biches­ter. Une ter­rible mêlée s’en suit. Les Hoo­vers font un « dead set » à Jack et au moment où leur capi­taine éga­lise les chances, Jack est blessé au bras et on rem­porte du ter­rain. A la mi-temps, le score est 1-1.

Léo, le frère d’El­sie, qui a gardé ran­cune à Jack, répand le bruit que Jack aurait pré­mé­dité l’ac­ci­dent pour favo­ri­ser les Hoo­vers. Une que­rellé éclate! Jack, en dépit de sa dou­leur, retourne sur le ter­rain et, au moment de la finale, il réus­sit à mar­quer un goal pour Biches­ter qui gagne la par­tie. Léo se fait copieu­se­ment huer.

Peu après, Mme Methe­rill lève ses objec­tions au mariage et Aus­tin, qui a renoncé à ses inté­rêts dans 1 club, s’ex­cuse d’avoir méconnu

Jack et donne éga­le­ment son consen­te­ment., ÿ

Toutes les dif­fi­cul­tés étant apla­nies, Elsie devien­dra Mme Jack Methe­rill.

Nous avons tenu à esquis­ser les traits prin­ci­paux de Tac­tion, avant de com­men­ter l’œuvre. On se ren­dra compte, par la lec­ture du scé­na­rio, com­bien ce film doit être vivant et pit­to­resque.

Le sport et le cinéma, ces deux formes de dis­trac­tion modernes, pré­sen­tées côte à côte, c’est tou­jours une sur­prise agréable pour le spec­ta­teur; ajou­tons d’ailleurs, que deux équipes très habiles de joueurs inter­na­tio­naux prirent part au game. Parmi les vedettes,

Tom Rey­nolds, Harold Wal­den, Har­dee Wright et Man­die Dun­ham. Ces noms en disent plus que de longues louanges sur les qua­li­tés d’in­ter­pré­ta­tion du film.

Pour ce qui est de la photo, elle est d’une clarté par­faite; « The Win­ning Goal » est une atta­chante et. très jolie pro­duc­tion amé­ri­caine.

Pro­pa­gande éco­no­mique par le cinéma.

En vue dé faire connaître à l'étran­ger les pro­duits indus­triels belges»la Société Royale belge de Géo­gra­phie (Sec­tion Com­mer­ciale) a créé, avec la col­la­bo­ra­tion de la Société belge d’Etudes et d’Ex-ansion, un orga­nisme de pro­pa­gande inti­tulé

« Expan­sion Mon­diale belge par le Film Indus­triel » (E. M. B. F. I.)

Pro­chai­ne­ment des séries de séances gra­tuites et pri­vées consa­crée à la Bel­gique, seront orga­ni­sées dans les villes sui­vantes: Alger, Lille, Mar­seille, Nancy, Paris, Athènes, Bar­ce­lone, Buca­rest, Bue­nos-Ayres, Eli­sa­be­th­ville, Genève, Le Caire Lis­bonne, Londres, Mont­réal, New-York, Rio de’ Janeiro, Rome, Syd­ney, Var­so­vie, avec le concours des cor­res­pon­dants de cas deux asso­cia­tions.

Les indus­triels, com­mer­çant et impor­ta­teurs seront invi­tés à y assis­ter.

Des films de pro­pa­gande sur les indus­tries belges de la fabri­ca­tion des machines, des construc­tions métal­liques, du tis­sage, de la bon­ne­te­rie, des cris­taux, de l’or­fè­vre­rie, de l’au­to­mo­bile, etc;.., seront pro­je­tés.

Ils men­tion­ne­ront les noms et adresses des firmes. En outre, ils seront com­men­tés dans la langue du pays où ils seront pro­je­tés.


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On demande un canard amou­reux

Von Stro­heim cherche un canard amou­reux, qui en embras­se­rait un autre, pen­dant que tour­ne­rait le met­teur en scène. Il, le canard, appa­raî­trait dans Greed (Gour­man­dise).

. Une curieuse sug­ges­tion. .

Si nous avions pu tour­ner, écrit le cri­tique du Gau­lois, l'en­tre­vue du maré­chal Foch avec les plé­ni­po­ten­tiaires alle­mands le 9 novembre 1918, la marche de Mus­so­lini sur Rome, les der­niers ins­tants du pré­sident Har­ding et de Pierre Loti, la décla­ra­tion du P'ro­nun­cia­mento, ces faits for­me­raient cer­tai­ne­ment les élé­ments prin­ci­paux de l’his­toire de nos jours qu'ap­pren­dront nos petits-enfants.

Il est impos­sible, nous dirait-on, de prendre ces évé­ne­ments sur le vif.

Encore qu’in­cer­taine, cette objec­tion était pré­vue et ce n’est donc pas les faits mêmes que nous aime­rions voir fixés à jamais, mais leur recons­ti­tu­tion immé­diate, dans les lieux mêmes, et avec les acteurs réels, car il n’y a aucune rai­son pour que les grands hommes refusent leur col­la­bo­ra­tion à l’édi­fi­ca­tion d'une His­toire de leur pays, basée sur la réa­lité et non plus sur la légende.

A cela, notre confrère Mau­rice Delille, objecte judi­cieu­se­ment, dans les colonnes de l'Hebdo:

« Ainsi donc voici qu’il est ques­tion d’ajou­ter uneC espèce de cabo­ti­nisme ciné­ma­to­gra­phique aux' cabo­ti­nismes de toutes sortes, dont sont déjà pour­vus nos « grands hommes ». En même temps que l’on rédi­ge­rait le com­mu­ni­qué offi­cieux des­tiné à la presse où tour­ne­rait la ver­sion offi­cielle-fil­mée à l’usage... de l’his­toire. Est-il besoin de dire que de telles pro­po­si­tions indiquent une igno­rance abso­lue de ce qui est

l’his­toire et la mécon­nais­sance com­plète de sa phi­lo­so­phie. Il ne faut pas plus deman­der à l’écran d’écrire l’his­toire que de l’en­sei­gner; à exi­ger de lui phrs qu’il ne peut et qu’il ne doit on risque, incon­si­dé­ré­ment, de lui por­ter le plus grand tort.

Que dans les anec­dotes de la vie de tous les jours, sai­sies au hasard

par l’ob­jec­tif, l’His­toire soit capable plus tard d’uti­li­ser des points de repère, soit, mais de là à tour­ner pré­ten­tieu­se­ment pour l’His­toire, il y a tout sim­ple­ment un abîme. »

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Echos et Nou­velles

Les pro­duc­tions impor­tantes de Uni­ted Artists

*** Les pro­duc­tions de Uni­ted Artists s’an­noncent, pour la sai­son pro­chaine, comme étant plus inté­res­santes encore qu’elles ne l’ont jamais été, car les remar­quables artistes; Mary Pick­ford, Char­lie Cha­plin, Dou­glas Fair­banks et D. W. Grif­fith, semblent tou­jours se sur­pas­ser.

*** Mary Pick­ford dans « Tess au Pays des Haines » sera bien­tôt applau­die à Mari­vaux où cette pro­duc­tion passe en exclu­si­vité à par­tir du 28 sep­tembre.

*** La « petite bie­nai­mée du monde » nous prouve dans le rôle de Tess qu’elle sait, non seule­ment char­mer par son sou­rire et par ses grâces, mais aussi émou­voir jus­qu’au plus pro­fond de l’être par la maî­trise avec laquelle elle exprime les sen­ti­ments les plus poi­gnants du cœur humain. Puis, son illustre mari, Dou­glas Fair­banks, triom­phera à nou­veau sur nos prin­ci­paux écrans dans « Robin des Bois » avec un suc­cès égal à celui qu’il a eu pen­dant quatre mois consé­cu­tifs à Mari­vaux au prin­temps der­nier.

*** Signa­lons une pro­duc­tion sen­sa­tion­nelle en elle-même du fait que Char­lie Cha­plin en est à la fois l’au­teur et le met­teur en scène; par­lons ici de « Public Opi­nion » (titre pro­vi­soire) dont ie rôle prin­ci­pal est tenu par Edna Pur-viance. Char­lie Cha­plin, qui n’était connu jus­qu’à ce jour que comme le plus sin­cère et le plus consommé des comé­diens, s’est révélé met­teur en scène d’un talent de haute classe. Cette pro­duc­tion ne man­quera pas de sai­sir d’éton­ne­ment les admi­ra­teurs de Cha­riot. Tout en sui­vant les règles de l’art ciné­gra­phique, Cha­plin déve­loppe son sujet d’une manière ori­gi­nale et bien per­son­nelle, créant une foule d’in­ci­dents que son génie seul pou­vait enfan­ter et nous fai­sant voir les humains sous un jour dif­fé­rent sans pour cela que l’ac­tion lan­guisse un seul ins­tant ou que l’in­té­rêt ne soit constam­ment en haleine.

*** «Richard Cœur de Lion» sera une suite à « Robin des Bois », tant par la magni­fi­cence de la mise en scène que par la recons­ti­tu­tion

de cette époque moyen­âgeuse. Dou­glas Fair- 13 banks cepen­dant, ne tient aucun rôle dans cette pro­duc­tion, c’est Wal­lace Beery, le roi Richard dans « Robin des Bois » qui en est le pro­ta­go­niste.

*** D’ici quelques mois Uni­ted Artists pré­sen­tera son pre­mier film tourné par Char­lie Cha­plin et dont, il est le héros.: « Le Club des Sui­ci­dés » qui, d’après les nou­velles reçues de Los Angeles, s’an­nonce comme devant être supé­rieur au <

*** Puis, aux pre­miers jours de jan­vier pro­chain, nous ver­rons la pro­duc­tion tant atten­due de Mary Pick­ford: « Rosita, chan­teuse des rues », mise en scène par Ernest Lubitsch.

C’est l’au­rore d’une ère de suc­cès nou­veau pour notre char­mante vedette, Mary Pick­ford quit­tant à tout jamais ses rôles de petite fille espiègle, inter­pré­tera désor­mais des « carac­tères ». Et à Los Angeles, où cette pro­duc­tion a été pré­sen­tée en séance pri­vée, les cri­tiques sont una­nimes à décla­rer leur enthou­siasme pour ce genre d’in­ter­pré­ta­tion nou­velle.

*** Dou­glas a. pour ainsi dire, achevé sa nou­velle pro­duc­tion, « Le Voleur de Bag­dad », scé­na­rio orien­tal dont la recons­ti­tu­tion magis­trale des scènes arabes sur­pas­sera en dépenses « Robin des Bois » même.

*** Ensuite le chef-d’œuvre de Nazi­mova « Salomé », dont les pre­mières repré­sen­ta­tions à New-York ont obtenu un très vif suc­cès.

*** Ega­le­ment vers cette même époque sera pré­senté le tout der­nier film de D. W. Grif­fith: « La Rose Blanche ».

Nous avons déjà pu applau­dir sur nos écrans la « Revanche de Gar­ri­son », où Jack Pick­ford se révèle comme une vedette d’un art achevé et l’étrange et émou­vante énigme de « La Nuit Mys­té­rieuse » de D. W. Grif­fith.

*** Parmi les pro­duc­tions cou­rantes, citons, comme devant sor­tir pro­chai­ne­ment: « Su-zanna », de la char­mante et espiègle Mabel« Nor­mand, la tendre et déli­cieuse idylle de Charles Rey dans «Pre­mier Amour» et l’émou­vant drame intime de George Arliss dans «La. Rai­son de Vivre ».

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Tou­jours les noms!

Notre excellent confrère et ami Leh­man, qui est, depuis quelques mois, à New-York, où il étu­die les moyens de faire péné­trer aux Etats-Unis le meilleur de notre pro­duc­tion, a vu -« Crain­que­bille » au Rialto de New-York. Le beau film tiré du roman d’Ana­tole France est passé et passe encore au milieu des applau­dis­se­ments una­nimes du public et des encou­ra­ge­ments de la presse. C’est un grand suc­cès.

Mais pour­quoi, demande Leh­man, nomme-t-on (ce qui est juste et com­mer­cial puis­qu’ils jouissent d’un pres­tige uni­ver­sel) le maître Ana­tole France, Mau­rice de Féraudy et la Comé­die-Fran­çaise... et même M.​Hugo Rie­sen­feld qui s’est chargé de l’adap­ta­tion et' des titres... et pour­quoi passe-t-on sous silence le grand ani­ma­teur Jacques Féy­der qui est aussi pour quelque chose dans ce suc­cès?

Jacques Fey­der, dont « l’At­lan­tide » fut sabo­tée là-bas, ne sera jamais connu des Amé­ri­cains.

Alors que Lubitsch!! (Filma.)

Mau­rice Cos­tello

Qui se rap­pelle encore de ce char­mant comé­dien d’écran qui fut, dans son genre, un pré­cur­seur. On peut affir­mer que Cos­tello eut, à son époque, le plus grand nombre d’ad­mi­ra­trices. Les femmes ne par­laient que de lui. Or, brus­que­ment, pen­dant la guerre, il aban­donna son art. L’homme, jeune encore, avait-il peur de vieillir? Mais on revient tou­jours à ses pre­mières amours. Nous allons revoir Mau­rice Cos­tello. Quels rôles jouera-t-i'l? Nous ne le savons pas encore, mais ses admi­ra­trices de jadis le rever­ront avec leurs yeux de vingt ans! (Filma.)

En Hon­grie

Les agents consu­laires amé­ri­cains conti­nuent à faire fort bien leur métier en ce qui concerne les ren­sei­gne­ments de nature à inté­res­ser l'ex­pan­sion de leur écran natio­nal. Voici, par exemple, quelques brèves don­nées rela­tives au mar­ché hon­grois.

Celui-ci est encore embryon­naire en ce qui concerne la pro­duc­tion; c’est à peine si quatre

com­pa­gnies tournent régu­liè­re­ment en Hon­grie et en 1922 leur ren­de­ment total n’a pas dépassé 90,000 mètres alors que les impor­ta­tions étran­gères ont atteint durant la même période 812,000 mètres. On note, à cet égard, que les films alle­mands qui pré­do­mi­naient net­te­ment avant-guerre, sont main­te­nant sur­pas­sés par les bandes amé­ri­caines.

Une clas­si­fi­ca­tion

On ‘ com­mence à sen­tir, outre-Manche, que la valeur essen­tielle du film réside dans la qua­lité de son scé­na­rio. Finie l’ad­mi­ra­tion exclu­sive pour les prouesses de réa­li­sa­tion,, pour les mer­veilles de tech­nique chères aux Amé­ri­cains, le cinéma bri­tan­nique semble vou­loir . pas­ser déli­bé­ré­ment à la thèse contraire. On' peut lire dans un cor­po­ra­tif cette clas­si­fi­ca­tion à l’usage des exploi­tants: « Ou les films sont » sin­cères ou ils sont arti­fi­ciels, ou il sont » humains ou ce ne sont que jeu de marion-» nettes. Les fon­da­tions de l’in­dus­trie cinéma-» togra­phique doivent être bâties sur ces » films qui font par­ler le cœur humain... » Et le même jour­nal ajoute cette obser­va­tion mar­quée du plus par­fait bon sens: « Il ne s’agit » pas seule­ment de faire pas­ser une heure au » spec­ta­teur, il faut qu’il emporte quelque-» chose avec lui. L’ex­ploi­tant doit moins s’oc-» cuper de la recette d’au­jour­d’hui que de » pré­pa­rer celle de demain... » (La Cin. 72.)

Congrès inter­na­tio­nal de la ciné­ma­to­gra­phie

La Chambre syn­di­cale fran­çaise de la Ciné­ma­to­gra­phie et des indus­tries qui s’y rat­tachent, qui a été char­gée d’or­ga­ni­ser un congrès inter­na­tio­nal de la ciné­ma­to­gra­phie, où seront repré­sen­tés tous les grou­pe­ments de cette indus­trie dans lé monde entier, vient de déci­der que ce congrès aurait lieu à Paris, au( mois de juin 1925.

Une com­mis­sion, nom­mée à cet effet, va se mettre en rap­port avec toutes les asso­cia­tions inté­res­sées et rece­vra volon­tiers, au siège de la Chambre Syn­di­cale, 325, rue Saint-Mar­tin, Paris, toutes com­mu­ni­ca­tions à Ce sujet.

(Com­mu­ni­qué.)

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Bour­rage de Crâne. — Voici la der­nière que vous conte M. Hervé dans Y Ave­nir, vou­lant prou­ver qu'il est bien simple pour un pro­du­cer euro­péen d’écou­ler ses pro­duc­tions en Amé­rique.

« Un met­teur en scène fran­çais se trou­vait avec un de ces amis dans un grand hôtel pari­sien. Il lui par­lait de son der­nier film. Près d'eux était assis un homme au visage rasé, au teint rubi­cond, qui sui­vait avec atten­tion leur conver­sa­tion.

» — Vous faites du film? demanda-t-il brus­que­ment à notre met­teur en scène.

» — Pour­rait-on voir le film dont vous par­lez? Je dirige plu­sieurs ciné­mas à New-York.

» Deux jours après le film était acheté cent mille francs pour l'Amé­rigue.

» D'où nous conclu­rons que le mar­ché amé­ri­cain n’est pas inabor­dable et que seul le manque d'or­ga­ni­sa­tion est la cause de notre infé­rio­rité en mutière d’ex­por­ta­tion. »

Ne le trou­vez-vous pas réussi ce petit conte de fée, à l’usage des gens de cinéma? Si vous en êtes contents, M. Hervé-Per­rault... de l’Aca­dé­mie fran­çaise, vous en racon­tera encore beau­coup comme celui-ci I

Un véri­table palais.— Pour les besoins du film Dans le palais du roi, la Goldwyn a fait bâtir un palais, lequel est inté­rieu­re­ment décoré d’œuvres de maîtres, tant de la pein­ture que de la sculp­ture.

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le dit palais est assuré pour 500,000 dol­lars, huit mil­lions de francs envi­ron. Presque rien comme on peut le voir. Et dire que ces palaces sont aus­si­tôt démo­lis dès que le film est ter­miné.

L’Es­qui­mau à l'écran. — Nanouk avait eu

beau­coup de suc­cès, mais Nanouk n’était qu'un acteur d’oc­ca­sion. Un de ses com­pa­triotes du cercle polaire, dégelé et débrouillard vient de signer un enga­ge­ment avec une firme de Cali­for­nie, désor­mais la région polaire sera repré­sen­tée dans la ciné­ma­to­gra­phie. « L’étoile polaire » se nomme Oogly Bigheart.

Les films nou­veaux. — On annonce d’Amé­rique et par­ti­cu­liè­re­ment de Culver-City, l’ar­ri­vée en Europe d’une série de grands films. On cite des « super­pro­duc­tion» » extra­or­di­naires et des œuvres adap­tées d'ou­vrages célèbres. Les Enne­mis de la Femme, de Blasco Iba­nez, La Peau de Cha­grin, de Bal­zac, le Rivai des Dieux, de Barry Pain, et d’autres .encore.

Bon cœur. — Eugé­nie Bes­se­rer, est une bonne comé­dienne, mais c’est aussi une bonne femme, au cœur tendre. Elle s’est spé­cia­le­ment dévouée aux déshé­ri­tés, aux petits orphe­lins. Elle les recherche, puis les héberge et par­vient, grâce à l’ap­pui de quelques acteurs, à les vêtir. Il est de bonnes âmes à Culver-City et sou­hai­tons que le bon grain semé le soit en terre fer­tile.


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ßa ßage de la cTë/77me

PRIMES A NOS JLKCT RICKS.

\y* Un accord avec la Mai­son J, FELIX, édi­teurs de jour­naux de mode, nous per­met de faire à nos lec­trices Vagréable \ sur­prise sui­vante: Les patrons décou­pés, en gran­deur cf exé­cu­tion, des modèles parais­sant sur notre Page de la femme peuvent être obte­nus, dans des condi­tions extra­or­di­naires de bon mar­ché. Au lieu de débour­ser \l&.do J a 5 francs pour obte­nir le patron cf un modèle, nos lec­trices pour­ront dès à pré­sent obte­nir un patron soit v de blouse, de jupe, de robe, de man­teau ou de tailleur, au prix modique de Un franc (tout frais com­pris). Il

'ISS — leur suf­fit de mettre sous enve­loppe à l'adresse du Comp­toir de Patrons de Mode, 16, rue Albert de Latour, Bruxelles: 1) le bon tri­an­gu­laire figu­rant au bas et à gauche de notre Page de la femme; 2) le

* numéro du modèle dont on désire rece­voir le patron découpé; JJ le nom et l'adresse Vi, 4) Un franc en man­dat ou timbres-postes.

le la des­ti­na­taire;

Nous ne dou­tons pas que nos lec­trices ne tiennent a pro­fi­ter, nom­breuses, de ces avan­tages, et nous ' nous pro­po­sons cf en offrir bien­tôt cf autres éga­le­ment inté­res­sants a tous ceux qui aiment et lisent Pjc assi­dû­ment Ciné-Revue. La Direc­tion.


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Le Secret de Poli­chi­nelle

Los Jou­ve­nel, bour­geois fort riches et très atta­chés à leurs prin­cipes, ont décidé do marier leur 1 ils Henri à Gene­viève Lan­geas, une petite oie blanche. Jou­ve­nel s’em­presse aussi de faire part h son fils de ces pro­jets.

Sur­pris par cet entre­tien inat­tendu, Henri refuse. Un motif des plus graves l’em­pêche d’ac­cé­der au désir de ses parents, motif que connaît seul le doc­teur Tré­voux, un ami de la mai­son: Henri a une maî­tresse, la petite ouvrière Marie.

L’aveu du fils fut un véri­table effon­dre­ment pour les deux époux, sur­tout lors­qu’ils apprirent qu’Henri était éga­le­ment père d’un bam­bin de quatre ans.

Le jeune homme quitte la mai­son pater­nelle pour vivre com­plè­te­ment auprès de celle qu’il consi­dère à juste litre comme sa femme.

Jou­ve­nel étant parli sur­veiller des tra­vaux à la cam­pagne, Mme Jou­ve­nel invite à dîner Tré­voux. Ce même soir, Henri, affolé, télé­phone au doc­teur pour lui deman­der de venir d’ur­gence au che­vet de son fils gra­ve­ment malade.

Effrayée, Mme Jou­ve­nel décide d’ac­com­pa­gner Tré­voux et, devant la dou­leur de Marie, elle ouvre enfin les bras à la femme de son fils.

Dès son retour à Paris, lou­ve­nel, trou­blé, veut, lui aussi, voir son petit-iils. 11 se cache comme un voleur pour aller contem­pler l’en­fant qui prend ses ébats dans le jar­di­net. Le rire du bam­bin a tôt fait de conqué­rir le vieillard qui deman­dera à la jeune maman de vou­loir bien lui accor­der de venir tous les jours pas­ser quelques heures dans la petite famille.

Ainsi, après trente ans de sin­cé­rité, le ménage lou­ve­nel connaît le men­songe. Chaque jour Mon­sieur et Madame s’en vont en cachette, ii des heures dif­fé­rentes, visi­ter leur petit-fils.

Des épi­sodes char­mants sur­gissent entre les deux époux, c’est à qui gâtera l’en­fant qui. un beau jour, demande h cha­cun un poli­chi­nelle. A l’insu l’un de l’antre, les deux époux s'in­gé­nie­ront

Désor­mais, les Jou­ve­nel qui se sont aper­çus de leur sub­ter­fuge feront tout, pourvu que leur petit-fils leur soit rendu et Tré­voux aura la grande joie d’être l’ar­ti­san du bon­heur d’Henri et do Mario et de don­ner à ses vieux amis Jou­ve­nel l’in­time et douce joie de l’en­fant dans le cercle de la famille.

PRO­GRAMME DU 30 DÉC. AU 3 JAN­VIER

Q> 1. Marche du „Pro­phète”....​Meyerbeer

2. La Val­lée de l’Oise

Voyage (

On demande un mari

comé­die gaie inter­pré­tée par Billie Burke

Char­ley veut se ran­ger

comique

5. Guillaume Tell....G. Ros­sini

Fan­tai­sie

PRO­GRAMMA van 30 DEC. tot 3 JANUARI

1. Marsch uit „Pro­feet” ....​Meyerbeer

2. Il*At Oise-dal

Reis

Men vraagt een echt­ge­noot

too­neeis­pei ver­tolkt door Billie Burke

Char­ley wil zich bete­ren

Klucht

d’après la célèbre pièce de P. Wolff inter­prété par:

M. de Féraudy, Andrée Bra­bant, G. Signo­ret etc. efc.

naar liet werk van P. Wolff en ver­tolkt door: de Féraudy, Andrée Bra­bant, G. Signo­ret enz. enz.

Pro­cha: nement

de D. W. GRIF­FITH ipter­prété par

It ICH A It U IIAU­TIIKLMKSS

TEN­TA­TION

grand drame mon­dain inter­prété par EVA NOVAK

gran­diose mise en scène

Het Geheim van Poli­chi­nel

Mijn­heer en Mevrouw Jou­ve­nel heb­ben een zoon, Henri, voor dewelke zij « cene schoone » par­tij gedroomd heb­ben: Juf­vrouw Geno­veva

Lan­geac, het echte voor­beeld van het schuch­tere

meisje.

Henri schi­jnt zich niet goed­guns­tig aan de inzich­ten zij­ner ouders te lec­qen. Dok­ter Tré­voux, een oud fami­lie­vriend, en een trouw kame­raad van Henri, kent er de reden van: Henri heeft eene vrien­din.

Zeke­ren avond onder­vroeg M. Jou­ve­nel Hemi nopens zijn huwe­lijk­sin­zich­ten. Henri wei­gerde halss­ta­rig en bekende de betrek­kin­gen die hij onde­rhield met Maria, het een­vou­dige werk­meisje.

M. Jou­ve­nel was hie­ro­ver zeer ver­won­derd en deze ver­won­de­ring veran­derde in grocte ver­ba­zing toen Henri hem toe­ver­trouwde dat Maria een zoontje had van vier jaar oud, waar­van hij de vader was.

’s Ande­ren­daags, gebruik makend eener afwe­zi­gheid van zijn zoon, richt M. Jou­ve­nel zich tot Maria om haar geld aan te bie­den in geval zij hare betrek­kin­gen met Henri wil ver­bre­ken. Maria wei­gert juist op het oogen­blik dat de deur zich opent om toe­gang te ver­lee­nen aan een aan­bid­de­lijk jon­getje dat glim­la­chend naar zijne moe­der komt.

Het zicht van de kleine deed M. Jou­ve­nel niet toe­ge­ven in zijn trots pn een storm tussr­lien Henri en zijne ouders scheen op han­den.

Tij­dens eene afwe­zi­gheid van M. Jou­ve­nel laat Mevrouw Jou­ve­nel Dok­ter Tré­voux ont­bie­den, en dien­zelf­den avond tele­fo­neert Henri den dok­ter om hem te ver­zoe­ken onmid­del­lijk ten zijnent te komen daar zijn zoontje erg ziek was. Dok­ter Tré­voux kan aan Mevrouw Jou­ve­nel het belang der tele­fo­nische medc­dee­ling die hij kwam te ont­van­gen, niet ver­ber­gen. Mevrouw lou­ve­nel bes­luit dus haar klein­zoon te gaan bezoe­ken in gezel­schap van Dok­ter Tré­voux, en zich voor het ziek­bed van het kind bevin­dende, en diep getrof­fen door het lij­den der jonge moe­der, drukt zij de goede Maria in haar armen.

Toen M. Tou­ve­nel te Parijs terug was aan­ge­ko­men her­denkt hij nog altijd het prach­tig kin­der­kopje waar­van hij groot­va­der is, en hij bes­luit naar zijn klein­zoon terug te gaan.

Aldus na der­tig jaar eer­lijke huwe­lijks­band ver­ber­gen M. en Mevr. Tou­ve­nel de waa­rheid voor elkan­der. M. Jou­ve­nel zegt dat hij ’s avonds naar de club gaat ter­wijl hij inder­daad met’ zijn klein­zoontje gaat spe­len, ter­wijl Mevrouw tus­schen vier en vijf uur ’s namid­dags naar hare kleer­maaks­ter veinst te gaan, maar inder­daad zich bezi­ghoudt met de kleé­ding van het kleine kereltje.

Doch dok­ter Tré­voux bes­luit de toes­tand in volle daglicht te stel­len en, na vele ontroe­rende toes­tan­den, komen hei­den in het volle besef der waa­rheid. Henri en Maria wor­den in het huwe­lijk ver-eenigd en de beide groo­tou­ders zijn over­ge­luk­kig met lnin klein­zoon.

Impri­me­rie du Centre, 26, Rem­part Kip­dorp, Anvers.