Programme de 18 à 22 nov. 1923



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#572

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CTNK AHME FOR­MI­DA­BIiK 1!

Contre: MAU­VAIS TEINT. BOU­TONS, TACHES DE ROUS­SEUR. ÉPI­DERME RUGUEUX Le rive pour le bain de vos bébés

ARTIOLR! Kk.​COMMANDBH:

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•ntre­tiênnent 1« teint frais et l'as­pect Juvéoll

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Deman­dez condi­tions “ Ciné-Revue ” à M. H. JAS­PERS 17, rue des Pâque­rettes BRUXELLES

POUR­QUOI SOUF­FREZ-VOUS?

Beau­coup de per­sonnes, hommes et femmes, souffrent de néphrite, inflam­ma­tion de reins, albu­mine même très ancienne, d'une mala­die uri­naire ou géni­tale: (Blen­no­ra­gie, pros­ta­tite, goutte mili­taire, dif­fi­cul­tés d'uri­ner* dou­leur en uri­nant, incon­ti­nence d'urine, pertes sémi­nales, mala­die de ves­sie, orchite, etc.) ou mala­dies de la matrice (pertes blanches, dou­leurs des époques, hémor­ra­gies, vagi­nité, retour d'êge, etc .J ou hémor­roïdes et conti­nuent à souf­frir parce qu'ils ont essayé de tous les remèdes pré­ten­du­ment gué­ris­seurs sans obte­nir le résul­tat espéré. Dès lors ils se disent: ".Il n'y a rien qui puisse me gué­rir Ce rai­son­ne­ment parait juste. Cepen­dant, si ces déses­pé­rés avaient connais­sance des nom­breuses gué­ri­sons remar­quables obte­nues sur des cas consi­dé­rés comme ingué­ris­sables, par les mer­veilleux REMÈDES A BASE DE PLANTES, ils seraient convain­cus que, eux aussi, auvent gué­rir, grâce aux pro­duits de la nature, sans se dépla­cer, sans quit­ter leurs occu­pa­tions.

DÉSES­PÉ­RÉS, N’HÉ­SI­TEZ PAS:

envoyez de suite une expli­ca­tion de votre mala­die à l'Ins­ti­tut, 76, rue du Trône à Bruxelles (sec­tion n° 16) et vous rece­vrez gra­tui­te­ment une inté­res­sante bro­chure concer­nant votre cas, vous indi­quant le moyen de - vous gué­rir et les preuves que vous pou­vez gué­rir.

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MOTRE —TE:

HENRI BAU­DIN

A Gau­mont-Palace, le bal Mur­ger fait son­ner ses flon­flons,

sur le pro­se­nium immense, comme dans les pour­tours par­que­tés, des Jazz-Lands cadencent les pas, qui mêlent en d'in­croyables assem­blages, habits bleus de dan­dys bohèmes, atours de bal­le­rines modernes, lugubres et raides smo­kings, bérets d’étu­diantes, et accou­tre­ments sans style de quelques dan­seurs demi-nus...

Tam­bours, gre­lots et tam­bours font rage, mais las des tres­sau­te­ments et des rondes lan­guis­santes, abor­dons fran­che­ment l’in­ter­view-bavar­dage avec quelques - unes de ces sil­houettes sym­pa­thiques accou­dées aux loges: Bis­cot,

Vibert, Bau­din, Van Daele, et d'autres, dont le com­merce fait vivre inten­sé­ment, puis­qu'il fait pen­ser et apprendre.

Avec plu­sieurs des princes de l’écran fran­çais, ce fut l’échange d’idées ou

le rap­pel de sou­ve­nirs com­muns; avec Henri Bau­din, l’in­ter­view en toutes règles. C’est qu'il nous tar­dait d’être pré­senté à ce grand gars d’élé­gance virile, au masque sain et ouvert réflé­tant un tra­vail inté­rieur fécond. Et tout de suite, sans phrases, il y alla de ses mots de sym­pa­thie pour notre revue, pour le public belge, pour le goût et le tra­vail de nos natio­naux... et lui-même inter­roge.

« — Il nous fau­dra inter­ver­tir les rôles, M. Sarahi le Ter­rible; votre curio­sité satis­faite, ren­dez-nous au décuple les détails four­nis...

» — J’es­saye­rai sans doute, mais rien ne vaut le film ou la photo, la créa­tion même pour faire connaître un artiste au lec­teur...

» — Aussi vous en deman­de­rais-je une bras­sée 1 Mais com­ment hési­ter à pro­fi­ter de l’oc­ca­sion unique offerte de son­der vos pen­sées, et connaître quelques-uns de vos secrets de « métier ». Mon

stylo s’im­pa­tiente...

» — Eh bien, qu’il prenne son envo­lée î Voilà notre inter­viewé qui nous dit le cours de sa carri ère des mieux rem­plies; ado­les­cent, il manie le burin, puis se fait orga­niste, se voue au piano, appar­tient pen­dant une période à la troupe d’une scène sub­ven­tion­née, passe de celle-ci à un théâtre ambu­lant, le

?[uitte à son tour pour aire son entrée au Théâtre des Arts et à Réiane, et fait enfin ses débuts au cinéma avec Hugon, dans Sous les Phares. Tour à tour, le voilà pro­ta­go­niste d ’ Huguette Duflos dans Le Piège de f Amour, et de Lina Cava­lieri dans L'Idole Bri­sée; il crée ensuite le Comte de Roche­fort dans Lee Trois Mousque-taires, tourne Antoine Mac­quart dans L’As­som­moir, passe en Ita­lie pour inter­pré­ter La Ven­geance, et incarne L ' Ho mme qui pleure. Tel est le tableau suc­cinct de ses débuts au de Sarati le Ter­ri­blet La Bou­que­tière des Inno­cents et La Por­teuse de Pain, trois pro­duc­tions qui per­mirent à cet inter­prète conscien­cieux et probe de mettre en valeur ses qua­li­tés de trans­for­miste et de grime. »

Probe et conscien­cieux, il l’est autant qu’on le peut sou­hai­ter, n’hé­si­tant pas à confier au tra­vail lent de la nature le soin de com­plé­ter son type.

« — Il m’est arrivé de lais­ser pous­ser com­plè­te­ment ma barbe ou mes mous­taches quand le rôle l’exi­geait: le por­tiche, en effet, ne sau­rait, selon moi, don­ner l’illu­sion par­faite de la vérité. Au temps où nous tour­nions Les Trois Mous­que­taires, des crocs savants et bien à nous, ornaient nos lèvres; après les séances de prises de vues, par exemple, nous res­sem­blions plus à quelques « chiens de com­mis­saire » qu'à de moaemes gent­le­men, se devant pour être au goût du jour, de paraître en

Henri Bau­din dans Sapho, au théâtre Réjane.

cinéma, qui furent sui­vis


public glabres comme des enfan­te­lets...

» Ma « reli­gion de la vérité » m'a, en cette matière, joué un assez vilain tour: excédé du temps perdu à repla­cer chaque jour en bonne place ma barbe de « vert galant », j’avais décidé que dans « Anna Karé-rine », je serai vrai­ment le per­son­nage du rôle, au phy­sique comme au moral. Homme de pré­cau­tion, je lais­sai donc mon men­ton s’or­ne­men­ter (?) d’une dure brous­saille que devait à la longue me don­ner un phy­sique à la Tol­stoï, Sor­tir avec ce chien­dent aux joues, il n’y fal­lait pas son­ger: mes amis me cou­vraient de sar­casmes, ma concierge m'ac­cu­sait de n’avoir plus le sou pour me faire raser, enfin j’étais devenu indé­si­rable; je reçus même d'une admi­ra­trice un étui Gil­lette et ces mots: « Avec ce rasoir, faites place à mon bai­ser ». Avoir sup­porté tout cela, et voir l’en­ga­ge­ment rompu avec la firme édi­trice, c’était être gui­gnard. J'ai plaidé, et les 5,000 francs de dom­mages et inté­rêts ne fiirent pas de trop pour cal­mer ma ran­cœur!

— Au moins avec le maquillage de tels aléas ne sont pas à craindre?

» — Oui et non, quand on s’en tient à l’af­fi­nage ou à la cor­rec­tion des traits d’un coup de crayon, — néces­sité iné­luc­table, méthode que doit pos­sé­der à fond tout comé­dien.— Ces jeux d’ombre ont, d'ailleurs, une grande impor­tance,

Suisque grâce à eux, on sem-le redres­ser le nez, amin­cir l’ovale du visage, faire saillir les pom­mettes, ou enfon­cer l’œil dans l’or­bite, ad libi­tum. Le maquillage s'ins­pire en somme des prin­cipes de la sculp­ture, puis­qu’il traite par méplat d’ombre et de lumière, et ne tient compte du fac­teur tons et cou­leurs que pour autant que la pho­to­gé­nie de celles-ci influence l’ex­pres­sion.

— Mais' vos méthodes de •de défi­gu­ra­tion, de flé­tris­se­ment de l’épi­derme, quel en est 1se­cret?

» — Pour créer cica­trices et brû­lures, par exemple, le pro­cédé est des plus déli­cats. 11 consiste dans l’em­ploi d’une mince pel­li­cule de bau­druche col­lée à même le visage, et que l'on plisse ou égra­tigne aux endroits où doivent figu­rer les bles­sures. Bien fait, ce maquillage garde toute la sou­plesse de la peau, mais où il manque de saveur, c'est lors-

Bn haut: H. Bau­din dans L’Homme qui pleure. Au mil:eu: notre vedette dans La Bou­que­tière des Inno­cents — En pas: H. Bau­din, rôle de Maquart, dans L'As­som­moir.j.»

qu’on le détache; ajou­tez à cela la dif­fi­culté de repro­duire, plu­sieurs jours de suite, exac­te­ment les traits, cor­ro­dés ou cou­pe­ro­sés de même...

— Moyens secon­daires que tout cela; l’ar­tiste ne serait qu’un man­ne­quin, ne serait pas un artiste, s’il se conten­tait de pos­sé­der le phy­sique de ses per­son­nages.

» — Sans aucun doute. Ce qui importe d’abord, sur­tout et tou­jours, c’est de' se créer une âme sem­blable au type à créer. Club­man ou guer­rier, che­mi­naud ou bagnard, savant ou moe­jick, il doit vivre la vie de son modèle, seul moyr d'ar­ri­ver à s’iden­ti­fier avec 11 pour autant que son phy­sique ne s’y oppose pas. La copie ser­vile des allures du per­son­nage ne serait qu’une sin­ge­rie; quand on tour­nait Zes Trois Mous­que­taires, je vous jure que nous avions dur à retrou­ver notre men­ta­lité XXe siècle en réen­fi­lant nos ves­tons! Avoir la car­rure d’un bru­tal Sarati, ce fut chose pas­sa­ble­ment aisée, mais attra­per sa car­casse morale, c’était autre­ment dif­fi­cile et tout aussi indis­pen­sable.

— Mais encore, cette car­rure phy­sique, com­ment Lavez-vous obte­nue?

» — Je me fis confec­tion­ner un énorme plas­tron bien capi­tonné, et en rem­bour­rai mes pec­to­raux. Il fai­sait tor­ride en Algé­rie, où se situait l’ac­tion, j’étouf­fais lit­té­ra­le­ment sous ma cara­puce ouat­tée, et mes amis allèrent jus­qu’à pré­terf dre que cette tour­née-là mV fait mai­grir de vingt livres, — mais n’en croyez rien! »

Ici, Henri Bau­din de rire avec nous de sa bou­tade; et son exposé conti­nue, entre­coupé d’anec­dotes, de remarques judi­cieuses, de cri­tiques claires, autant d’im­pres­sions inté­res­santes, dont s’en­ri­chit notre expé­rience. Des anec­dotes sur­tout, — nos lec­trices n’en sont-elles pas friandes, il nous tarde de repro­duire un exem­plaire.

« C’était, nous dit Bau­din, lors des prises de vues de L'As­som­moir; dans un petit vil­lage, Charles Bau­drior ren­con­tra une femme âgée. Mère Annette, qui igno­rait jus­qu’à l'exis­tence de « cette méca­nique de cinéma ». Au pied levé, le réa­li­sa­teur l'en­gage pour tour­ner un rôle de com­mère indi­gnée contre « l’as­sas­sin » que j’étais. On fit à cette naïve et bonne âme un por­trait des plus pous­sés de ma per­sonne.

Nou­velles ciné­ma­to­gra­phiques

Fête Japo­naise. — Sous les aus­pices de M. l’Am­bas­sa­deur du Japon, une fête japo­naise est orga­ni­sée-

Le lieu: un dan­cing-théâtre de prise de vues; les invi­tés,

des artistes, du monde chic, et.... quelques can­di­dates du

Concours de la Femme Belge la plus pho­to­gé­nique. Jazz­band, décors exo­tiques, habits noirs côtoyant kimo­nos, tout cela pro­met de crée/ un cadre exquis pour les évo­lu­tions des jolies réci­pien­daires; et Mer­cure qui doit être de la par­tie aura tout lieu de se réjouir de l’au­baine!

Et il sera pensé aux vic­times du récent trem­ble­ment de terre, en Extrême-Orient; une col­lecte qui pro­met d’être fruc­tueuse sera faite au pro­fit des sinis­trés. La Rédac­tion.

Dou­glas Fair­banks ter­mine " Le Voleur de Bag­dad „. — Déjà mille scènes de la grande pro­duc­tion orien­tale de Dou­glas Fair­banks ont été tour­nées et le star espère avoir com­plété son film d’ici deux mois. Il semble que Le Voleur de Bag­dad soit un assem­blage fan­tas­tique du mer­veilleux et du réel où Dou­glas a poussé au plus haut point son ambi­tion de faire tou­jours mieux, ambi­tion qui touche à la per­fec­tion.

Henri Bau­din comme Alexan­dro-witch Karé­nine.

Photo à droite, en des­sous: Notre vedette dans Les Trois Mous­que­taires.

si bien qu’après le jeu de scène, elle conti­nua à me pour­suivre et m’en... guir­lan-der sans mesure. La Mère Annette, avec Nanouk, les' petits pay­sans figu­rant dans Mireille et quelques autres artistes sans le savoir, avaient bien mérité du cinéma! »

En conclu­sion, le cha­pitre pro­jets s’im­pose, et si celui-ci est mal­ai­sé­ment abor­dable en France où l’ar­tiste qui tourne trois ou quatre films par an, est encore un pri­vi­lé­gié, inter­ro­geons notre héros sur ce qu’il pense de l’ave­nir de la » Lampe Mer­veilleuse ».

« — Mer­veilleuse, comme celle d'Ala­din, en effet: elle éclai­rera ce siècle, nous répond Henri Bau­din. Le ciné n’est-il pas appelé à être plus qu’une attrac­tion? Demain, il sera la langue uni­ver­selle de dif­fu­sion de la pen­sée et de la science; demain, il nous fera revivre inten­sé­ment dans le pré­sent et dans le passé; demain, les archives, la docu­men­ta­tion his­to­rique qu’il aura ras­sem­blés, consti­tue­ront des don­nées irré­fu­tables au réta­blis­se­ment des faits; et puis, et sur­tout, il sera le mode d’ins­truc­tion le plus puis­sant pour tous, petits et grands.

» C’est cela que le public, seule­ment ama­teur de Belles images, devrait com­prendre, dès aujour­d'hui, en même temps qu’il devrait s’in­di­gner des inep­ties dont cer­tains pro­duc­teurs encombrent le mar­ché. Cher­chez-vous une finale d’in­ter­views pour votre « papier », Mon­sieur le rédac­teur? Ter­mi­nez par mes modestes conseils, vou­lez-vous? »

« O Public, cher et sensé Public — notre seul vrai juge, notre seul bón cri­tique, — pour­quoi restes-tu amorphe devant des œuvres telles que Don Juan et Faust, Nanouk T Esqui­mau, L'Ex­pé­di­tion Sha­ck­le­ton, Joce­lyn, Les Trois Lumières..., cer­tains films sué­dois... et tant d’autres prodùctiôns... Pour­quoi, ô Public, n'ap­prouves-tu pas?... Ce n’est pas l'usage?... Sauf pour les matches de boxe, n’est-ce pas? » MAR­NIX.

Il était un petit navire

M. Bau­din vou­drait-il suivre l'exemple d’Al­lain Ger­bault?

On serait porté à le croire en le voyant en com­pa­gnie de son fils Pierre et de son chien Lou­lou navi­guer au large de Saint-Malo sur une embarca-fîon faite de caisses de maca­roni et’ de bidons de pétrole. Au départ, Henri Bau­din avait eu l’in­ten­tion de conti­nuer jus­qu’à New-York et de gagner ensuite Los-Angeles, mais, à quelques mètres du rivage, la brise étant légère, il pré­féra rega­gnerje port d’at­tache.


I Le Congrès des Direc­teurs de Ciné­ma­to­gra­phie;

tenu A Paris, du 21 au 29 octobre 1923.

»»oooooooooooo O

L'Ave­nir du Cinéma est dans la col­la­bo­ra­tion inter­na­tio­nale, — vérité dite et redite depuis des années, avant comme après guerre, mais dont l'es­prit sem­blait par­fois échap­per à ceux-là même qui la pro­cla­maient avec le plus d’obs­ti­na­tion. L'ave­nir du Cinéma est dans la col­la­bo­ra­tion inter­na­tio­nale, et ce dans tous les domaines où s'éla­bore, s'in­terpi été, se four­nit, se vend, se loue ou s'ex­ploite le film. Les Direc­teurs de Cinéma de France l'ont com­pris puis­qu'ils convo­quèrent en un congrès les délé­gués de presque toutes les nations pro­duc­tives et exploi­tantes, — l'Al­le­magne excep­tée. Et les peuples repré­sen­tés prou­vaient par leur col-iabo­ra­tion, leur com­pré­hen­sion du pro­blème à résoudre en matière d'eÿ-ploi­ta­lion ciné­ma­to­gra­phique.

Notre pays avait délé­gué à Paris plus de 50 ciné­gra­phis-tes, et parmi ceux-ci trois per­sonnes atta­chées à la Ciné-Revue, M. Jas­pers, notre repré­sen­tant et M. M. Kes­ler, notre rédac­teur en chef et M. E. Ned, publi­ciste. Notre j our­nal, répandu depuis plus de deux ans parmi le public friand de tout ce qui a trait au cinéma, se devait d'as­sis­ter aux débats de ce vaste congrès, d’abord pour en déga­ger les prin­cipes et les résul­tats qui auront leur réper-.cution parmi les spec­ta­teurs, en -suite pour rap­por­ter à ceux-ci les impres­sions et le sou­ve­nir des choses vues, et l’écho des conver­sa­tions inté­res­santes avec ceux qui tra­vaillent pour la

per­fec­tion et le ren­de­ment des oeuvres du VIIe art.

Un copieux ordre du jour, com­pre­nant plus de vingt-neuf points de dis­cus­sion, s’of­frait à l’ac­ti­vité des congres­sistes; pour réus­sir dans leurs efforts, les orga­ni­sa­teurs — le Syn­di­cat des Direc­teurs de Cinéma, pré­sidé par M. Bré­zillon — avait fait appel à la haute auto­rité de savants et d’in­dus­triels tels que MM. Louis Lumière, l’in­ven­teur du cinéma; Léon Gau­mont, auquel on doit le cinéma par­lant, Charles Pathé, Jules Dema­ria, Louis Aubert, grands

indus­triels et hommes d’af­faires; puis des dépu­tés du groupe par­le­men­taire fran­çais dévoués à la cause du cinéma, des membres de la presse quo­ti­dienne et cor­po­ra­tive.

Nous ne nous appe­sen­ti­rons pas sur les divers points exa­mi­nés, trai­tant de ques­tions tech­niques, en rap­pe­lant seule­ment quelques-uns dont l’in­té­rêt n’échap­pe­ra’ pas au lec­teur:

4. — Étude des mesures à prendre pour obte­nir, pour les ciné­gra­phistes, l’éga­lité devant l’im­pôt y sup­pres­sion, dans tous les pays amis et alliés)

des taxes et impôts spé­ciaux super­po­sés qui frappent le Cinéma.

5. — Etude des mesures à prendre contre tous les rè-gle­ments et lois d’ex­cep­tion qui para­lysent l’es­sor de l’in­dus­trie ciné­ma­to­gra­phique.

6. — Etude des mesures doua­nières inter­na­tio­nales qui pour­raient être prises en faveur du Cinéma.

7. — Etude des accords inter­na­tio­naux qui pour­raient être envi­sa­gés pour faci­li­ter les voyages et dépla­ce­ments des pro­duc­teurs et artistes ciné­gra­phi-ques.

8. — Exa­men de la col­la­bo­ra­tion que les direc­teurs peuvent appor­ter au déve­lop­pe­ment de l'en­sei­gne­ment.

9. — Orga­nisa-tion, dans les grands centres inter­na­tio­naux, de bureaux cen­tra­li­sa­teurs d’in­for­ma­tions­pour faci­li­ter les échanges et les rela­tions.

11. — Etude de la fon­da­tion d’un Club inter­na­tio­nal du Cinéma et de la cen­tra­li­sa­tion des ser­vices inté­res­sant l’édi­tion, la loca­tion, etc.

12. — Exa­men des sug­ges­tions qui pour­raient être faites pour inten­si­fier l’ap­pli­ca­tion du Ciné­ma­to­graphe au com­merce, à l’in­dus­trie et aux arts.

13. — Exa­men des mesures de pro­tec­tion du Cinéma pro­fes­sion­nel et de la ques­tion de la Cen­sure.

14. — Etude des ques­tions sociales. Mutua­lité, Retraites ouvrières. Caisses decom­pen­sa­tion.

16. — Exa­men des appro­ba­tions offi­cielles qui pour­raient être don­nées, par tel Comité, aux meilleurs films de la pro­duc­tion et des récom-

Léon Bré­zillon, Direc­teur du ratais aes hêtes dfe Paris, Direc­teur-Admi­nis­tra­teur des Socié­tés ciné­ma­to­gra­phiques. Pré­sident du Syn­di­cat fran­çais des Direc­teurs de Ciné­ma­to­graphes, Pré­sident de „ l'œuvre de la Mai­son de Retraite " et de „ La Mutuelle du Cinéma ".

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MICHEL MAT­THYS

penses et sub­ven­tions qui pour­raient être attri­buées aux pro­duc­teurs et édi­teurs, pour le film répon­dant le mieux aux exi­gences de l’édu­ca­tion géné­rale ou spé­ciale.

17. — Exa­men delà moda­lité d’une fon­da­tion d’une ciné­ma­thèque.

18. — Exa­men de la contri­bu­tion que les archives ciné­ma­to­gra­phiques peuvent appor­ter à l’his­toirè régio­nale, natio­nale et inter­na­tio­nale des pays.

19. — Exa­men des dif­fé­rents agré­ments qui peuvent ren­for­cer l’in­té­rêt des spec­tacles ciné­ma­to­gra­phiques.

Parmi cés pro­blèmes, celui des Taxes est peut-être celui qu’exige la solu­tion la plus immé­diate. Comme le disait en un élo­quent plai­doyer en faveur de leur dimi­nu­tion, M. Cop­pe­jans, délé­gué ( belge:

« Est-il conce­vable, que l’al­cool, cet agent pro­pa­ga­teur du vice, du pau­pé­risme et de l’im­mo­ra­lité, n’ait à sup­por­ter, aux termes de la loi fis­cale belge, qu’une taxe de consom­ma­tion dë 10 p. TOO, alors que le cinéma, spec­tacle sain, édu­ca­teur et mora­li­sa­teur, suc­combe sous une charge écra­sante de 20 à 25 p. TOO de la recette brute? »

Non que les ciné­ma­to­gra­phistes se refusent à aider au relè­ve­ment fis­cal du pays; mais — dit à son tour M. Van den Plas, par­lant au nom de la Fédé­ra­tion Belge Ciné­ma­to­gra­phique, qui rap­pelle la lutte pour­sui­vie avec des moyens légaux, par les exploi­tants belges contre le fisc oppres­seur:

< Toutes ces taxes accu­mu­lées atteignent sou­vent le taux effa­rant de 50 p. c. des recettes brutes; un de nos jour­naux cor­po­ra­tifs n même signalé- un cas où elles auraient pu atteindre 70 p. c.

». C’est, tout sim­ple­ment, la mort par ina­ni­tion.

M. Cop­pe­jans Admi­nis­tra­teur-Direc­teur de la Sté Ame de Ciné­mas, Délé­gué belge au Congrès de Paris.

M. Jour­dain, chef de la délé­ga­tion belge au Congrès des Direc­teurs de Cinéma tenu à Paris.

» On n’a, dans nos lois fis­cales, observé aucune assi­mi­la­tion pour le cinéma; on le frappe plus < dure­ment que n’im­porte quelle autre indus­trie, plus dure­ment que le théâtre et cela à l'heure même Où l’on éla­bore par­tout des pro­grammes d’en­sei­gne­ment par le film, d’édu­ca­tion sociale par le cinéma, de lutte contre la tuber­cu­lose, l’al­coo­lisme, etc.

» N’avions-nous pas, déjà-, la décla­ra­tion •faite par un de nos ministres, M. Devèze, « que la contri­bu­tion de l’in­dus­trie ciné­ma­to­gra­phique aux charges bud­gé­taires de la Nation doit être réglée d’après les même prin­cipes qui déter­minent celle des autres indus­tries natio­nales » III? ».

Certes, les paroles pro­non­cées par les délé­gués d’autres nations firent aussi grande impres­sion, et spé­cia­le­ment celles de M. Ham­bur­ger, repré­sen­tant le Neder­landsch Bios­coop Bond, dont l’ex­posé clair, bourré de faits, retra­çait les méthodes de « résis­tance pas­sive » (fer­me­ture de salles de spec­tacle) qui eurent pour effet dans deux villes impor­tantes — Hil­ver­sum et Venlo — d’ob­te­nir gain de cause dans ce conflit d’ex­ploi­tants et... d’ex­ploi­teurs I

Le résul­tat des déli­bé­ra­tions fut pro­duc­tif, puis-qu’à la réunion plé­nière des déci­sions et vœux furent votés à l’una­ni­mité. Citons parmi les impor­tants:

a) La créa­tion d’un bureau inter­na­tio­nal de pro­tec­tion et de pro­pa­gande de la ciné­ma­to­gra­phie en géné­ral dans le monde entier; bureau fonc­tion­nant à Paris sous les aus­pices de la Chambre Syn­di­cale Fran­çaise; .

b) Vœu1 de voir les taxes réduites dans les pays;

c) Vœu d’abo­li­tion de toute cen­suré, mais apr£s régle­men­ta­tion pro­vi­soire dans chaque pays;

(Voit suite page Tl.)

MICHEL MAT­THYS r—

16, Rue de Stas­sart, BRUXELLES Télé­phone: 153.92

PIA­NOS FEU­RICH, RONISCH, GEYER et BU LOW


CE QUE NOUS VER­RONS SUR L'ECRAN:

Roi du Radio

« Uni­ver­sal » a la spé­cia­lité des Seria/s pas­sion­nants; ceux où Pris­cilla Dean rem­plit le rôle prin- v cipal, nous en avons suivi les péri­pé­ties avec angoisse; le film qui fait l’ob­jet de ces pages n’est pas moins inté­res­sant, car Ray Ste­wart en assure l’in­ter­pré­ta­tion, et Cari Leammle « his very self », la mise en scène.

Nous allons assis­ter à la lutte entre Brad­ley Lane, un détec­tive dou­blé d’un savant et Mar­nee, un génie que dif­fé­rents ava­tars ont rendu misan­thrope et qui rêve de détruire Je monde entier. Brad­ley Lane

sera aidé dans sa tâche par John Ley­den, ingé­nieur de l’Etut, qui met la der­nière main à une inven­tion propre à éton­ner le monde, et par sa fille Ruth.

Mar­nee, de son côté a comme com­plice» un groupe d’anar­chistes qui veut sup­pri­mer la loi et l’au­to­rité.

Au pre­mier épi­sode, Brad­ley Lane et Mar­nee sont face à face et Mar­nee croit tenir la ven­geance qu’il veut exer­cer sur le détec­tive.

Brad­ley Lane a été déli­vré par un jeune gar­çon que Mar­nee tenait pri­son­nier dans son labo­ra­toire.

Cepen­dant le détec­tive a subi un com­men­ce­ment d’élec­tro­cu­tion et il est décidé, sachant que la mort doit venir pour lui len­te­ment mais sûre­ment, à sup­pri­mer le dan­ger qu’est Mar­nee, et il va trou­ver l’in­gé­nieur Ley­den pour lui sou­mettre ses plans.

Mar­nee aidé par les anar­chistes essaye de s’em­pa­rer du secret de Ley­den. Ils enlèvent un rou­leau de pho­no­graphe sur lequel est gravé la for­mule de l’in­ven­teur, mais ils s'aper­çoivent que cette for­mule est ins­crite en lan­gage chif­fré et ils veulent for­cer la fille du savant à leur don­ner la tra­duc­tion de

cette for­mule en lui disant que si elle refuse ce sera l’ar­rêt de mort de Lane, l’homme qu’elle aime. Le détec­tive par­vient à sau­ver la jeune fille et la lutte va conti­nuer entre les deux groupes enne­mis.

Crai­gnant de mou­rir avant d’avoir accom­pli la tâche qu'il s’est impo­sée. Lane met la jus­tice au cou­rant de ses efforts et les anar­chistes sont for­cés de fuir vers un refuge secret au bord de la mer. Ils ont emporté le rou­leau sur lequel est ins­crite la for­mule. Lane et les détec­tives se mettent à la pour­suite de la bande.


Le jeune gar­çon qui a sauvé jadis Lane et Ruth, la fille du savant, sont au pou­voir des anar­chistes et de Mar­nee et enfer­més dans un navire qui va faire route vers la haute mer.

Lane est averti du fait par un jeune gar­çon qui s'est fabri­qué un appa­reil rudi­men­taire de T. S. P. et qui a inter­cepté lès appels de secours que Jimmy a lancé du navire où il est pri­son­nier. Lane essaye de déli­vrer Jimmy mais il est éga­le­ment fait pri­son­nier.

Lane par­vient à s'en­fuir en com­pa­gnie de Jimmy et de Ruth et Mar­nee se sen­tant pour­suivi se réfu­gie dans un repaire secret à Chi­na­town. Har­celé par la police, il va essayer de lan­cer sur le monde une onde élec­trique qui détruira tout sur son pas­sage.

Lane essaie à nou­veau de vaincre Mar­nee. Il s'in­tro­duit dans le repaire du génie mal­fai­sant, mais il yst fait pri­son­nier et Mar­nee lui déclare qu’il va mou­rir après avoir assisté au sup­plice de iRuth et de Jimmy.

Lane par­vient à s'éva­der et pen­dant que Mar­nee essaye de pro­duire sa vague des­truc­tice il va faire un der­nier effort pour sau­ver le monde.

Au moment où le génie du mal est sur le point de réus­sir, un homme qui jus­qu’ici paraît être son com­plice dévoile sa véri­table per­son­na­lité et réduit à néant les pro­jets de Mar­nee. C'est l'in­gé­nieur Ley­den qui a sur­vécu à l’at­ten­tat du début et qui pour lut­ter contre Mar­nee a paru se faire son com­plice.

Le génie mal­fai­sant est réduit à l’im­puis­sance. Lane et, Ruth seront heu­reux, peut-être car sur eux plane une der­nière menace, celle de la ven­geance de Mar­nee qui a pu fuir et qui leur a annoncé qu’il revien­drait.

Une tech­nique savante, per­met­tant les plus sur­pre­nants effets de mise en scène; une inter­pré­ta­tion hors ligne (nous regret­tons de ne pou­voir citer les noms de tous les artistes prin­ci­paux); enfin une photo très réus­sie, repro­dui­sant avec grande net­teté les diverses phases de l’ac­tion; ce sont autant de qua­li­tés de cette cap­ti­vante pro­duc­tion « Uni­ver­sal ». - X.

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Le Far-West-Caveau. — En dépit de la répu­ta­tion de l’an­cienne firme, la Direc­tion du Far-West-Caveau 62, rue de la Mon­tagne, sou­cieuse de la bonne tenue, prie les ama­teurs du Dan­cing .de faire une visite à son éta­blis­se­ment ou plus rien ne sub­siste du passé.

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sition que nous publions

pour nos lec­teurs est une des der­nières pages du Maître. Nos lec­teurs trou­ve­ront en pages T5 et 16 de notre revue la com­po­si­tion L’Heure Che­mine dont la suite paraî­tra dans notre numéro sui­vant.

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Le Congrès des Direc­teurs de Ciné­ma­to­gra­phie

{Suite de la pape T.)

d) Rénu­mé­ra­tion des droits d'au­teurs de scé­na­rios;

e) Marque de natio­na­lité de chaque film;

f) Créa­tion d’un organe de presse inter­na­tio­nal indé­pen­dant;

g) Créa­tion d’un conseil juri­dique inter­na­tio­nal.

Mais il y eut d'autres résul­tats, de non moins haute valeur: l’oc­ca­sion avait été offerte à des ciné­gra­phistes accouru de tous les points du globe, de rendre hom­mage à tous ceux, savants fran­çais, anglais, amé­ri­cains, belges, alle­mands, autri­chiens, qui aidèrent à l’éclo­sion de l’Art Muet, et à tous ceux qui per­fec­tion­nèrent l’in­ven­tion mer­veilleuse; et de recon­naître sur­tout le génie de celui qui se nomme modes­te­ment « un des pre­miers ouvriers du cinéma », et qui est le « pre­mier des pre­miers arti­sans » de l’image ani­mée. Il n’est pas de congres­siste qui ne se sau­rait asso­cier avec ce texte dè M.​Jean Châ­tai­gnier, rap­por­teur géné­ral du Congrès:

« N'ou­blions pas, que nous sommes les gar­diens des magni­fiques foyers qu’al­luma, dans le monde entier, le génie du grand savant Lumière. Que notre

M. Louis Lumière, auquel nous devons l’in­ven­tion de la pro­jec­tion ani­mée; le grand savant fran­çais hono­rait desa pré­sence les tra­vaux du Congrès.

M, Léon Gau­mont, un de ceux qui se dévoue pour le per­fec­tion­ne­ment des images ani­mées; le cinéma en cou­leurs et le film par­lant sont de ses inven­tions.

Congrès inter­na­tio­nal ne se sépare pas avant d’avoir acclamé son nom. Si nous le vou­lons d’un même cœur, il aura droit dans l’ave­nir, comme Pas­teur, bien­fai­teur de l’hu­ma­nité, à la gra­ti­tude uni­ver­selle. Le film, agent admi­rable de pro­pa­gande et de liai­son que tous les peuples com­prennent, aura tué la guerre et, grâce à Louis Lumière, les mères ne trem­ble­ront plus devant les ber­ceaux ».

En marge du Congrès

Au cours des pro­chains numé­ros de notre revue, notre rédac­teur en chef, délé­gué au Congrès de Paris, aura l'oc­ca­sion d'en­tre­te­nir nos lec­teurs des fes­ti­vi­tés, ban­quets et visites aux stu­dios qui figu­raient au pro­gramme des assises ciné­ma­to­gra­phiques inter­na­tio­nales du 22 au 26 octobre.

Il évo­quera les choses vues au stu­dio Gau­mont, et Èi l’Eclair; il vous redira les conver­sa­tions pleines d'in­té­rêt avec des publi­cistes, des indus­triels, des inven­teurs dont l'ac­ti­vité est toute consa­crée au VIIs Art; il retra­cera aussi le cours des inter­vieuws cap­ti­vantes des nom­breuses vedettes aux­quelles il apporta les vœux de Ciné-Revue: Haya­kawa, Pearl White, Vibert, Bis­cot, Van Daele, Her­re­man, Jac­quet, Bau­din d’autres encore.

Ce nous réserve des pages cap­ti­vantes...

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ia 5u//e efe cefte par­ti­tion paraî­tra dam ie n° 35 «Ze CINÉ REVUE.


16

Ba '-Page de Ia c¥emme

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X/PRIMES A NOS LEC­TRICES. f

accord avec la Mai­son J. FELIXé­di­teurs de jour­naux de mode, nous per­met de faire a nos lec­trices /”agréable sut prise sui­vante: Les patrons décou­pés, en gran­deur d’exé­cu­tion, des modèles parais­sant sur notre Page de \£la femme peuvent être obte­nus, dans dès condi­tions extra­or­di­naires de bon mar­ché. Au lieu de débour­sei de 3 a 5 francs pour obte­nir le patron d'un modèle, nos lec­trices pour­ront dès b pré­sent obte­nir un patron s oit de blouse, de jupe. de robe, de man­teau ou de tailleur, au prix modique de Un franc (tout frais com­pris). Il \yj leur suf­fit de mettre sous enve­loppe à l'adresse du Comp­toir de Patrons de Mode, 16, rue Albert de . \,0 Latour, Bruxelles: 1) le bon tri­an­gu­laire figu­rant au bas et à gauche de notre Page de la femme; 2) le

'y. numéro du modèle dont on désire rece­voir le patron découpé; 3) le nom et l’adresse de la des­ti­na­taire;

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ïî; Aux Jar­dins de Mur­cie

i*i* Dans le Huerta de Mur­cie, fré­quentes sont les

Ïf que­relles au sujet des eaux d’ir­ri­ga­tion détour­nées s* par « ceux d’en haut » dont le chef est Xavier, fils JJ de Domingo. « Ceux d’en has » sont entraî­nés par jit Pen­cho, fiancé à Maria del Car­men. Laie nuit 5 il « Ceux d’en lias.» sur­prennent « ceux d’en haut » JJ en train de chan­ger les vannes du canal. Les deux » J par­ties en viennent aux mains et Xavier tombe J J gra­ve­ment blessé par Pen­cho. Après la bataille Do-% J minge trouve à terre le cou­teau de Pen­cho, connu f!* dans toute la Huerta â cause de la légende gra­vée J sur la lame. Pen­cho s’en­fuit en Afrique. Afin d’a-J,< pai­ser la ran­cune de Domingo Maria pro­pose de soi­gner son fils. Domingo accepte mais les gens de la Huerta se fiant aux appa­rences racontent que l’in­té­rêt seul a guidé la conduite de Maria, et Pépuso, ami fidèle de Pen­cho lui écrit ce qui se passe, croyant lui aussi à la tra­hi­son de la pauvre fille. Entre­temps tou­ché par les soins si dévoués de Maria, Xavier qui se croit guéri, en est venu aussi h l’ai­mer et lui demande d’être sa femme à quoi elle répond qu’elle est fian­cée à Pen-rho. Domingo veut à tout prix com­bler les vœux de son fils, et après plu­sieurs assauts la pauvre lille démo­ra­li­sée accepte, la mort dans l’âme ce hon­teux mar­ché; autre­ment Domingo dénon­cera Pen­cho. Ce sont bien­tôt les accor­dailles. Mais Pen­cho accourt défendre la femme qui est sienne et tombe le len­de­main au milieu de la fête des accor­dailles. Se dénon­çant publi­que­ment il délie Maria

. (lîlll 11 N <1I11

1t de son ser­ment.

I J Pen­cho est consi­gné par le maire dans la c I J meure de Domingo, mais ce der­nier lui rend i% liberté sui­vant le pacte avec Maria. Mais il refn

delà

efusc

devant se battre avec Xavier. En sor­tant ils sur­prennent une conver­sa­tion entre le père et le doc­teur, qui apprend à Domingo que son fils est irré­mé­dia­ble­ment perdu.

En enten­dant ccîij sen­tence Xavier chan­celle. Lors­qu’il revient à lui, Xavier dit à son adver­saire: « Viens me tuer », mais Penco loyal avant tout refuse.

Maria dont la fuite avec son fiancé a été pré­pa­rée, sur­vient à ce moment, ipais quand il se rend compte que celle qu’il aime va aussi par­tir, il s’écrie « Pas avec elle ». Fina­le­ment son­geant à la cruauté d’un tel égoïsme, et se sachant perdu il acquiesce h leur départ...

In de Tui­nen van Mur­cie

In do Huerta, van Mur­cie, hcer­scht onee­ni­glieid lus­schcn de bene­den- en de bóven wonen­den; de eers­ten wor­den door Pen­cho, den twist­zoe­ker, ver­loofd aan dc schoone Maria del Car­men, aan­ge­voerd: de twee­den door Xavier, zoon van den rij­ken pach­ter Domin­gos.

PRO­GRAMME DU 18 AU 22 NOVEMBRE

Reine de Saba.... Ch. Gou­nod

Marche

Bur­gos err Cas­tille

Voyage

Trom­bo­nard se marie

Comique

Fox-blues.... Moretti

Fox - Trot

Tenir sa pro­messe

Comé­die

P. Lacome: I 6-

d'Après la célèbre pièce espa­gnole ’’Ma­ria del Car­men” de Félin y Qodina '

SiliCI

PRO­GRAMMA van 18 tot 22 NOVEM­BER

1. Konin­gin van Saba....​Ch. Goi­lI­lOd

Marsch

2. Bur­gos ln Qas­tillic

Reis

Trom­bo­nard trouwt

Klucht

Fox - blues....​Moretti

Fox - Trot

Zijne belofte hou­den

Too­neels­pel

Ségo­viane....P. Lacome

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Naar het beroemd spaansch too­neels­pel ’’Ma­ria V del Car­men” van Félin y Godina .î.

SEMAINE PRO­CHAINE LE FILM SEN­SA­TION­NEL

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Adap­ta­tion ciné­gra­phique du célèbre roman de Jean Vignaud et inter­pré­tée par:

Henri BAU­DIN, Arlette MAR­CHAL, Ginette MAD­DIE, etc.

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En het gebeurt dal beide man­nen het hand­ge­meen wor­den, waar­bij Xavier zwaar gek­wetst neer­valt.

Pen­cho, door ver­tou­we­lin­gen gewaar­schuwd, vlucht naar Afrika.

Intus­schen om den wrok van den ouden Domingo Ie stil­len, heeft Maria del Car­men aan­ge­bo­den aan de sponde van diens zwaar gek­wets­ten zoon te waken. Wel verk­la­ren de inwo­ners der Huerta deze han­de­ling op andere wijze: t meisje hoopt zeker een goed centje te ver­die­nen, men weet genoeg hoe heb­zuch­tig hare ouders zijn... Doch Pepusa, boe­zem­vriend van Pen­cho, schri­jft dezen wat gebeurt, daar hij gelooft dat Maria haar ver­loofde bedriegt.

Intus­schen gebeurt het onver­mi­j­de­lijke: Xavier hers­tel­lend, is door de schoon­heid van zijn ver­zorg­ster betoo­verd, en nu zwelt zijn hart van liet'Ie voor haar. Zoo­dra hij op de voet is, smeekt bij Maria zijn vrouw te wor­den en zij, gera­den ooor haar ouders, en ten slotte vree­zend, dat, zo> ze niet toes­temt, Pen­cho met de recht­bank zal Ie do n heb­ben, geeft ein­de­lijk haar ja woord, op voor­waarde dat haar gewe­zen ver­loofde van alle ver­vol­gin­gen zal ges­paard bli­j­ven.

Doch. Pen­cho is terug­ge­keerd; een sere­nade komt Maria groe­ten; ze gaal uit, en ver­telt den jon­gen man open­lijk het gebeurde, hem op het hart druk­kend toch niet de ver­lo­ving­splech­ti­gheid Ie sto­ren.

Maar 's ande­ren­daags, wan­neer alle gas­ten vereend zijn rond de fees­te­lijk gesierde tafel, ver­schi­jnt hij plot­se­ling, bekent open­baar Xavier gewond te heb­ben, en ver­lost Maria van haar be-lofle. Xavier belee­digt hem en ze zul­len elkaar opnieuw ont­moe­ten. Pen­cho is nu ged­won­gen door den bur­ge­mees­ter, in Domin­go’s huis te bli­j­ven, maar deze komt hem ’s nachts bevri­j­den vol­gens een ove­reen­komst met Maria ges­lo­ten. Doch de gevan­gene wil niet vluch­ten; hij zal, zoo-als bes­lo­ten, een twee­ge­vecht met Xavier aan­gaan. En deze laatste komt dan ook lot hern. Een ges­prek wordt even­wel in dc nabi­j­heid van de twee jonge lie­den gevoerd, ’t Zijn Pach­ter Domingo en de genee­sheer; de arts bekent den vader, dat zijn zoon niet lang meer leven zal, sle­rhts drift en wils­kracht hou­den hem nog voor eenige maan­den slaande.

Xavier, dit hoo­rende, valt in zwijn. In Pen­cho's armen, komt hij ein­de­lijk bij, en ver­zoekt nu zijn gewe­zen vijand te vluch­ten. Maar, zou Maria dan ook weg­gaan? En toch,' over­wint hij zijn égoïsme, en zegt gela­ten « ga, ga met haar! » En nu omhel­zen de twee jonge man­nen elkan­der; dan ver­trek­ken de ver­lief­den en in zijn opperste wan­hoop raapt Xavier van den grond een bloem op uil Maria’s keurs geval­len en drukt ze in onein­dige liefde op zijn hart.