Programme de 1 à 5 avr. 1923



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#495

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1923 .

Edi­teur: J. ME U VT/SS E N, rue Charles De Cos­ter, 70 et 12, Bruxelles. — Télé­phone 31Ö78

MOTB.E VEDETTE

com­pré­hen­sion des choses artis­tiques à des t direc­tors » yan­kees. Admise à évo­luer devant l’ob­jec­tif, notre jeune Scan­di­nave fut remar­quée, son talent mûrit et se per­fec­tionna, ou point que quatre ans suf­firent pour la pla­cer au rang- des actrices d’écran de marque.

Il faut dire aussi que notre vedette est douée de ce que nous appel­le­rons « une grande faci­lité d’at­ti­tudes »; qu’elle plait autant par sa grâce et sa coquet­te­rie, que par sa très réelle beauté. N’est-ce pas elle que se sont dis­pu­tée les grands cou­tu­riers new-yor­kais, pour qu’elle mit en valeur le chic de leurs créa­tions?

Rien d’éton­nant dès lors, que Miss Anna Q. Nils-son n’ait triom­phé dans ces rôles qui veulent l'élé­gance et la grâce jointes au talent: Molly Pitches avec Kalen»; 7 he Tell Gate et

Pit­to­resque scène de Sor­ronto (Ita­lie).

Au pre­mier plan, à /fauche, James Kirk­wood et Anna Q. Nil­son, inter­pré­tant The Man from home.

Souple, gra­cieuse et jolie, sans doute; mais gar­dant dans le regard rêveur, et la fraî­cheur du teint, •ces carac­té­ris­tiques de la race dont elle est issue: car Anna Q. Nils­son est Sué­doise, et ne vint en Amé­rique qu’il y a un peu plus de douze ans, pour s'y vouer corps et âme à l’art ciné­gra­phique.

Elle n’avait jamais tourné dans sa patrie, où pour­tant de sérieuses mai­sons de pro­duc­tion com­men­çaient à naître; elle offrit sa grâce et sa

The Figh­ting Chance furent, parmi vingt autres, les pro­duc­tions où la gra­cieuse artiste, put don­ner toute la mesure de son jeu simple, impres­sion­nant et beau. Avec The Man from home, une bande superbe à tous points de vue, tour­née au stu­dio Lasky d’Hol­ly­wod, ainsi que dans la pro­duc­tion Pink Gods, Miss Nils­son ajoute deux nou­veaux fleu­rons à la cou­ronne du suc­cès. Ces mer­veilleuses fresques dont il nous tarde d’adm­j­rer les splen­dides


décors natu­rels, et de suivre l’ac­tion cap­ti­vante, nous four­nirent aussi l’oc­ca­sion de juger du talent d’une des plus méri­tantes étoiles du ciel ciné­gra­phique cali­for­nien. EMKA.

Le mal aux yeux des artistes

Kino­tech­nik insère dans ses colonnes un inté­res­sant article sur ce sujet. L’au­teur a eu l’oc­ca­sion d’exa­mi­ner plu­sieurs artistes tra­vaillant depuis quelques mois dans un ate­lier éclairé par des lampes à vaoeur de mer­cure. Ces lampes sont fixées par bat­te­ries de six ou de dix sur un sup­port muni de réflec­teurs émaillés. Quoique ces lampes soient connues depuis

Soronto (Ita­lie), séjour enchan­teur, où Anna Q. Nill­son (à gauche) tourna " The Man from home „.

long­temps, elles ont été peu employées en Europe contrai­re­ment à ce qui se passe aux Etats-Unis, où leur emploi a atteint un très grand déve­lop­pe­ment. La rai­son pri­mor­diale qui a empê­ché l’in­tro­duc­tion de ces lampes était la néces­sité de les allu­mer par bas­cu­le­ment, chose qui n’était pas tou­jours com­mode et qui n’était pas exempte d’aléas. Aujour­d’hui les lampes à vapeur de mer­cure peuvent être allu­mées, comme toute autre lampe élec­trique, par la manœuvre d’un inter­rup­teur. Les ate­liers ins­tal­lés dans la ban­lieue, où la dis­tri­bu­tion est faite en cou­rant alter­na­tif, hési­taient à faire la dépense néces­saire pour ins­tal­ler les appa­reils néces­saires à la trans­for­ma­tion du cou­rant alter­na­tif en cou­rant continu. Aujour­d’hui on ne regarde plus autant à la dépense, car le temps a plus de valeur qu’au­tre­fois, et ce que l’on désire sur­tout, c’est de pou­voir tra­vailler d’une façon conti­nue et régu­lière, en un mot de ne pas dépendre des caprices de la lumière diurne. Les lampes modernes à mer­cure éclairent sur toute leur lon­gueur, en émet­tant une lumière bleu-ver­dâtre, par­fai­te­ment stable, sans sou­bre­sauts et sans déga­ge­ment de cha­leur. On peut donc les regar­der de près et pen­dant très long­temps, sans être aucu­ne­ment ébloui, sans aucun lar­moie­ment et sans aucune inflam­ma­tion de

la conjonc­tive. Comme

<$&7cors artiÎT­cieïs pour­raient'rem­pla­cer cette nature; miels sun­lights don­ne­raient de plus beaux effets de lumière que le soleil? La photo ci-des­sus est tirée d'un film "Uni­ver­sal,,; l'ac­teur est Roy Ste­ward.

nous t avons déjà dit, les rayons exer­çant un pou­voir des­truc­tif sur les tis­sus ani­maux sont absor­bés par le verre.

J’ai été amené à soi­gner tout der­niè­re­ment une artiste qui,à la suite d’un tra­vail pro­longé à la lumière des arcs, avait été atteinte d'une grave conjonc­ti­vite.Des soins et un repos pro­lon­gés ont fait dis­pa­raître cette affec­tion, mais il est impos­sible à cette artiste de s'as­treindre à un tra­vail assidu, car la moindre fatigue fait réap­pa­raître la conjonc­ti­vite.Au contraire, parmi les artistes qui tra­vaillent avec des lampes à vapeur de mer­cure depuis plu­sieurs mois, et pen­dant des heures entières aucun n'a été atteint du moindre com­men­ce­ment de conjonc­ti­vise.

ATt­tôBJS UN STU­DIO

PAO. HEliEX A PAQIJS. BEA­LI­SA­TEUB ClhEG­DA­PIilQUE

COPX­BIGHT BX h-A-PAPUS

I-e dépar­te­ment de sculp­ture aux stu­dios Para­mount à Hol­ly­wood

la repré­sen­ta­tion exacte et mathé­ma­tique des futurs décors, ce s « maquettes » sont géné­ra­le­ment réduites à l’échelle de quatre cen­ti­mètres pour un mètre.

Des « maquettes » des­si­nées avec toute la per­fec­tion pos­sible sur un car­ton léger, sont peintes à l’aqua­relle et décou­pées ensuite, puis mon­tées sur un plan réduit de la par­tie du théâtre de prise de vues où ils seront mon­tés. Les « maquettes » sont ensuite pré­sen­tées au met­teur en scène, qui les approuve ou y fait appor­ter quelques modi­fi­ca­tions néces­saires.

La « maquette » défi­ni­ti­ve­ment arrê­tée, le déco­ra­teur éta­blit les mesures pour la construc­tion des « châs­sis » ainsi que pour les pan­neaux (ces pan­neaux seront appli­qués sur des « châs­sis »).

Au début du cinéma, les décors employés étaient exac­te­ment ceux de théâtre, le pro­grès de l'in­dus­trie ciné­gra­phique ne per­met plus cet emploi; il faut, aujour­d'hui,

Le peintre déco­ra­teur. — Les maquettes. — La construc­tion. — Le cos­tu­mier.

Les rôles ayant été dis­tri­bués, le met­teur en scène s'oc­cupe main­te­nant de la construc­tion des décors d’in­té­rieurs et d’ex­té­rieurs. Les com­pa­gnies d’une assez grande impor­tance pos­sèdent leur mai­son, d’autres de moins d'im­por­tance font exé­cu­ter les décors par des déco­ra­teurs éta­blis à leur compte et tra­vaillant simul­ta­né­ment pour le théâtre et le cinéma.

La construc­tion et la pein­ture des décors est tou­jours chose très impor­tante.

Le met­teur en scène d’ac­cord •avec l'au­teur du scé­na­rio, donne au peintre déco­ra­teur toutes les indi­ca­tions: exi­gences de mise en scène, époque, milieu, effets des tableaux et impor­tance qu’ils devront avoir.

Muni de cès divers ren­sei­gne­ments, l’ar­tiste déco­ra­teur com­mence les « maquettes », qui sont

Ate­liers de peintres déco­ra­teurs et de chefs construc­teurs aux " Stu­dios Lasky„

PIA­NOS RON1SCH

—-= MICHEL MAT­THYS -

16, Rue de Stuurt, BRUXELLES Télé­phone: 153.92


Recons­ti­tu­tion d'un quar­tier fran­çais aux stu­dios "Famous Players Lusky „

don­ner au décor le plus de relief et de réa­lité pos­sible.

Une fois la constuc­tion du décor ter­mi­née, celui-ci est trans­porté à l’ate­lier du peintre déco­ra­teur, là on passe une pre­mière couche de cou­leur sur les pan­neaux, ce tra­vail est exé­cuté par les gar­çons d’ate­lier. Pour la pein­ture, les châs­sis sont éten­dus par terre et le tra­vail d’im­pres­sion se fait au moyen de brosses à longs manches. Ce pre­mier enduit étant bien sec, le déco­ra­teur com­mence la mise en place du décor, qui res­tera à plat par terre jus­qu'à son com­plet achè­ve­ment. 11 com­mence alors à rap­por­ter mathé­ma­ti­que­ment tou­tes' les mesures, saillies, pro­fils, mou­lu­res' et orne­ments rele­vés sur la maquette, ces dif­fé­rents tra­cés sont faits au fusain. Lorsque le tracé est bien arrêté au fusain, on repasse les traits au moyen d’une encre spé­ciale pour l’exé­cu­tion d’un décor assez impor­tant, le maître déco­ra­teur S’en­toure, tant pour le des­sin, que pour la pein­tu­re', de plu­sieurs col­la­bo­ra­teurs. Les plus habiles font les par­ties dif­fi­ciles, les autres exé­cutent les détails cou­rants. Le déco­ra­teur tien­dra compte dans sa pein­ture des chan­ge­ments de cou­leur à lu lumière acti­nique des stu­dios. Quand le décor est en voie d’achè­ve­ment l’ar­tiste peintre ne man­quera pas de se rendre compte de L’ef­fet obtenu à la lumière.

Les déco­ra­teurs doivent être des artistes au sens le plus large du mot, en effet, leurs connais­sances, doivent s’étendre à tout, l’ar­chi­tec­ture, l’or­ne­men­ta­tion des styles, l’ar­chéo­lo­gie, la pers­pec­tive, le pay­sage et les fleurs ainsi que la figure.

Voici com­ment Boi­sy­von, dans L'In- . tran­si­geant donne la des­crip­tion d’un décor de plein air:

« Il pousse d’étranges villes autour de Paris, des villes dont nous ne connaî­tront jamais que les visages, car il n’y a rien der­rière leurs façades de car­ton. C’est le cinéma qui les a fait naître, elles sont de tous styles, de toutes époques; elles ren­ferment des églises gothiques, des temples grecs, des mos­quées où l’on invoque le nom d Allah.

» Il y en a à Vin­cennes, aux Buttes-

Chau­mont, à Billan­court, à Neuilly. Elle-laisse à l’au­to­mo­bi­liste qui passe en qua­trième vitesse, une impres­sion de « mille et une nuits »; il s’en sou­vient dans ses rêves. 11 dit: « Il fau­drait que j’y retourne ». Mais il n’y retourne jamais, car un auto­mo­bi­liste a bien d’autres choses à faire qu’à reve­nir sur ses traces.

» Les villes de car­ton s’élèvent en un clin d’œil.

» Un jour le met­teur en scène a dit t — Construi­sez-moi Paris.

» Et on lui construit Paris, non pas pré­ci­sé­ment en un jour, mais en une semaine. C’est fort simple.

» On plante d’abord de grandes poutres, fixées dans le sol comme des mâts de cocagne; elles s’es­pacent plus ou ( moins, jalon­nant la ligne pré­vue par l’ar­chi­tecte déco­ra­teur.

» On les relie par des che­vrons trans­ver­saux qui les main­tiennent soli­de­ment, indi­quant déjà le sque­lette de la façade. C’est uinsi que les fenêtres, les portes, ont leurs formes des­si­nées. Les cor­niches et les bal­cons s’avancent en porte à faux. L’en-Semble appa­raît plu­tôt comme un chan­tier de con-stuc­tions navales que comme une ville future.

» A par­tir de ce moment la construc­tion dif­fère selon les goûts ou les idées du déco­ra­teur.

» On fait les décors en bois contre-pla­qué, en-plâtre gâché sur lattes ou sur car­ton.

» Le Paris de Vingt ans après était en contre­pla­qué. De grands pan­neaux de bois mince sont cloués contre les poutres et les che­vrons et décou­pés selon le pro­fil prévu. Des orne­ments sont appli­qués en saillie.

» Le plâ­tré gâché a quel­que­fois plus de sou­plesse. On le modèle comme un pla­fond. L’as­pect exté­rieur est immé­dia­te­ment obtenu. Si l’on passe à ce moment dans le décor, on croit être dans une ville toute blanche, une rue arabe très propre, beau­coup plus propre que nature.

» C’est de cette façon que furent mon­tés les ' décors du Cour­rier de Lyon, aux Buttes-Chau­mont, ceux de la Dame de Mon­so­reau, à Neuilly.

(Voir suite ptitre JO).

Met­teur en scene et chef déco­ra­teur au tra­vail à une " maquette „ de décor

Pia­nos FEU­RICH

MICHEL MAT­THYS

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10,000 francs de prix en espèces Nom­breux prix en nature:: :: ::

Concours de la Pemme Oelge la plus Pho­to­gé­nique

Mal­gré lu bonne volonté évi­dente, de mil­liers de jeunes filles s’of­frant chaque jour pour l’in­ter­pré­ta­tion de films, il est sou­vent dif­fi­cile aux met­teurs en scène de trou­ver un élé­ment réunis­sant toutes les qua­li­tés dési­rables pour faire une bonne artiste ciné­ma­to­gra­phique.

Pour per­mettre aux femmes belges, qui se croient des dis­po­si­tions pour la car­rière des stu­dios, de se taire connaître et s’as­su­rer peut-être un ave­nir brillant, CINÉ-REVUE a décidé d'or­ga­ni­ser le Concours de la femme la plus pho­to­gé­nique.

Cette com­pé­ti­tion inté­res­sera toutes les classes de la société, puis­qu’elle don­nera à toute can­di­date les mêmes chances de réus­site, et que seront admises à concou­rir toutes celles qui sui­vront les don­nées faci­le­ment exé­cu­tables de son règle­ment.

Ciné-Revue fera paraître, par séries de plu­sieurs cen­taines, les por­traits de toutes les can­di­dates; de plus, les pho­tos ori­gi­nales des com­pé­ti­trices seront réunies dans un album, mis à la dis­po­si­tion des met­teurs en scène belges et étran­gers, leur per­met­tant de juger des tré­sors de beauté et de grâce dont dis­pose la Bel­gique.

Après un pre­mier triage, un cer­tain nombre de can­di­dates seront repré­sen­tées à l’écran, et parmi celles-ci le public sera chargé de dési­gner la femme la plus pho­to­gé­nique.

11 sera alloué pour ce Concours 10.1)00 francs de prix en espèces et de nom­breux prix en nature. Enfin la jeune fille ou femme la plus pho­to­gé­nique qui aura réuni le plus de suf­frages, sera pro­cla­mée: La femme belge la plus pho­to­gé­nique, et (si elle montre des dis­po­si­tions pour le tra­vail ciné­ma­to­gra­phique) un enga­ge­ment lui sera assuré pour tour­ner un grand film.

Règle­ment pour les Can­di­dates

1” Peuvent prendre part au Concours, toutes les femmes ou jeunes filles de natio­na­lité belge, ayant atteint l’âge de IG ans au l*r mars 1923, et qui se confor­me­ront aux direc­tives conte­nues dans le pré­sent règle­ment.

2" La can­di­date fera par­ve­nir à l’adresse de Ciné-Revue:

a) Deux de ses por­traits, l’un de face, l’autre de pro­fil, for­mat carte-pos­tale, mais de telle sorte que le visage ait au moins deux cen­ti­mètres de hau­teur;

b) Le bon à déta­cher de Ciné-Revue, dûment rem­pli (voir page 13). L’en­ve­loppe, conte­nant por­traits et bon, devra por­ter à l’adresse sui­vante: CINE-REVUE, 10-12, rue Charles Decos­ter, Bruxelles, et l’in­di­ca­tion: Concours de la femme belge la plus pho­to­gé­nique.

3“ Les envois dont il est fuit men­tion à l’ar­ticle 2 seront reçus à par­tir du 1” mars jusque et y com­pris le l*r mai 1923. — Pas­sée cette date, nulle can­di­da­ture ne sera prise en consi­dé­ra­tion. Au fur et à mesure de leur récep­tion, les por­traits des can­di­dates paraî­tront dans Ciné-Revue.

4° Un jury com­posé de; Trois ciné­ma­to­gra­phistes; trois artistes belges; trois écri­vains ou jour­na­listes belges, sera chargé de faire un pre­mier triage des mil­liers de can­di­da­tures, et de dési­gner 20 can­di­dates parmi les­quelles le public belge sera chargé d élire la femme belge la plus pho­to­gé­nique.

Ces 20 can­di­dates seront convo­quées aux frais de Ciné-Revue, pour être fil­mées; elles seront, en effet, pré­sen­tées à la fois à l’écran et dans les numé­ros de Ciné-Revue, de manière à faci­li­ter le choix des votants.


Dédié a Mon­sieur Louis MIQUEL

C'N'EST PAS COMME ÇA

CRI POPU­LAIRE Sur les motifs du célé­bré Bla­ck's step NAO E ASSIM

Paroles de Jack CAZOL

Musique de G. SMET

Deuxième cou­plet

C'est depuis ce jour-là Le cri le plus à la mode.

On dit: cn’est pcvs comm'ça De Paris aux Anti­podes Puisque rapi­de­ment Il a fait le tour du monde.

Allons-y car­ré­ment Et chan­tons tous à la ronde, (au Refr.)

Troi­sième cou­plet

Y en e qui vont cher­cher Des chos’s extra­or­di­naires Alors, qu'en vérité Tout est, sem­blable sur terre L’au­tr’ jour un d’mes amis Epouse une vierge Hot­ten­toto.

Le len­d'main, il me dit:

Elle est comm’ les autr’s mas­cottes.

(an Refrain.)

Cou­plet sati­rique

Avec les r’pré­sen­tants Dés Alliés de la France Nous pas­sons notre temps A faire des confé­rences.

C’est peut-être gen­til De faire avec eux tant d'magnes Miais je crois qu'ces chi­chis Ne front pas payer l’All’magne. (au Ref.)


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A TRA­VERS UN STU­DIO '

( Voir paye 6.)

» Le Car­ton s’em­ploie exac­te­ment comme le bois contre-pla­qué. Le pan­neau de bois est rem­placé par une grande feuille de car­ton haute de plu­sieurs mètres.

» Le quai de Bruges, que monta M. de Baron­celli, pour le Carillon de minuit, donne un admi­rable exemple de ce pro­cédé. Il s'étend sur le bord d’une pièce d’eau et un peintre belge, M. Navez, le pei­gnit et en fit une véri­table œuvre d’art.

» En effet, M. Navez nè se contenta pas de peindre les mai­sons en noir et en blanc, il employa toutes les cou­leurs de sa palette après avoir sur le fond de car­ton collé les saillies, une par une, décrépi et recrépi les murs en maçon conscien­cieux, posé sur les mai­sons des tuiles (en car­ton, bien entendu).

» L’ef­fet est extra­or­di­naire à l’œil; c'est du beau réa­lisme.

» Mais, en géné­ral, les villes de cinéma sont peintes en noir et blanc puisque les cou­leurs n’im­pres­sionnent point l’ob­jec­tif et c’est très suf­fi­sant,

» Lorsque tout est peint on maquille, on patine, on fignole, on * fait les coins »,

» Les déco­ra­teurs donnent de la vieillesse aux mai­sons, usent les portes autour des poi­gnées, enlèvent par-ci par-là quelques fausses pierres, posent de la mousse entre les pavés, sèment de l’herbe sur les vieux murs et placent des enseignes.

» Presque tou­jours lu ville est prête pour le jour où l’on doit tour­ner. Alors elle se peuple de cava­liers cha­mar­rés, d’étran­gers vêtus de blanc une

foule s'agite, sei­gneurs, bour­geois et manants. On crie, on s’amuse, on tourne.

» Pen­dant deux ou trois heures elle grouille d’une vie intense comme ces villes-fan­tômes, abî­mées dans l’Océan, et qui revivent une heure tous les, cent ans.

» Et lorsque c’est fini, les villes de car­ton rede­viennent muettes et désertes. Elles com­mencent à mou­rir et leur ago­nie dure quelques semaines. La pluie jette sur les façades un maquillage imprévu, le vent sou­lève les toits par plaques entières, sous, l’in­fluence du froid et du chaud, les murs gon­dolent et les mai­sons prennent un aspect étrange... Des murs s'écaillent et s’ouvrent et l'on aper­çoit leur pauvre car­casse.

» Alors, un jour, on jette à bas les bois et ce plâtre et il ne reste plus rien qu'un ter­rain vague et désolé, encom­bré de mille détri­tus, sali de moi­sis­sures et de flaques pois­seuses. La ville a vécu, la ville est morte. » BOI­SY­VON.

Cétte des­crip­tion fort inté­res­sante donne au lec­teur une idée juste de ce que repré­sente le tra­vail et le coût de pareils décors.

J'ai parlé du peintre-déco­ra­teur, par­lons main­te­nant du chef machi­niste; celui-ci joue éga­le­ment un rôle assez impor­tant au stu­dio. C'est éga­le­ment un col­la­bo­ra­teur très pré­cieux du met­teur en scène s’il est habile construc­teur, ingé­nieux, intel­li­gent et dévoué. Ajou­tez à cela la sobriété et l’au­to­rité sur son équipe. Il rem­plit un de ces emplois qui ne souffrent pas une négli­gence d’un seul ins­tant. Il entre éga­le­ment dans ses devoirs de cher­cher à faire faire le plus d’éco­no­mies pos­sible au stu­dio, en offrant à la trans­for­ma­tion tout le bois dont il peut dis­po­ser.

(Voir suite püge 73.)«

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LES OPPRI­MÉS

Le ter­rible duc a pro­noncé.

Phi­lippe de Homes va mou­rir.

Il est là dans sa pri­son, atten­dant le moment suprême. Il sait que d’Albe est expé­di­tif. Une chose déci­dée doit se faire aus­si­tôt. Une vic­time choi­sie doit dis­pa­raître avant que des inter­ven­tions se pro­duisent. Phi­lippe connaît la méthode et l’im­pla­ca­bi­lité du sombre Espa­gnol.

A quoi bon espé­rer encore?

Oui, à quoi bon?

Il songe à son peuple, à son bon peuple des villes et des cam­pagnes de Flandre, qui souffre et qu’il aurait voulu libé­rer.

Depuis la mort de père et d'Egmo n t n'é t a i t - i 1

Î>as devenu e chef de résis­tanc vers qui tendent mains sup' pli a n t e s et së dirigent les regards implo­rants ou irri­tés? Pauvre peuple! Quand donc vien­dra le sau­veur

11 songe à son amour, -à cette Concep­cion de Playa Serra qu'il a vue pan­te­lante devant le Conseil des troubles. Car elle est venue là pour le sau­ver. Elle était ame­née par son père le Grand pré­vôt qui s’était laissé atten­drir par le bel amour de ces deux jeunes gens. Elle n'à pas rougi d’avouer son amour. Elle a com­battu l'ac­cu­sa­tion. Non, Phi­lippe n’était pas entré chez le Grand pré­vôt avec une inten­tion cri­mi­nelle. Il était venu pour elle. Il avait voulu la revoir. Ne s’étaient-ils pas juré une fidé­lité éter­nelle?

Un moment les juges avaient cédé à lu pitié. Emus devant cette sup­pli­ca­tion pas­sion­née, convain­cus désor­mais de 1 inno­cence du jeune Bruxel­lois, ils allaient aban­don­ner les pour­suites et libé­rer Phi­lippe.

Mais le sombre duc veillait.

Dans l'ombre de sa loge, der­rière le rideau de pourpre fon­cée qui le cachait, il avait suivi les débats. Et main­te­nant que sa proie lui échap­pait, il

son

Phi­lippe de Homes, empri­sonné

se levait, en vertu de son pou­voir dis­cré­tion­naire, et mal­gré les bons ser­vices du comte de Piayu Serra et les prières de sa fille éplo­rée, il condam­nait.

Phi­lippe revi­vait tout cela.

L'aube blan­chis­sait le ciel. Un rayon lumi­neux tra­versa la nuit de la pri­son. Mais non, l’es­poir n’est plus per­mis au mal­heu­reux que le duc san­glant a condamné.

A quoi bon espé­rer? Sans doute Concep­tion a des amis parmi les sei­gneurs espa­gnols. Mais les sei­gneurs espa­gnols sont cas­sés comme verre quand ils veulent s’op­po­ser aux mesures de rigueur du tyran. Sans doute elle est aimée du comte de Re-que­sens et, par lui déjà, elle a pu une fois péné­trer dans la pri­son. Mais pro­mît-elle même sa foi au comte de Reque­sens, le grand sei­gneur était impuis­sant devant le maître. Et il répu­gne­rait à Phi­lippe de devoir quelque chose à son rival.

Phi­lippe songe ainsi dans sa pri­son.

Le jour s’est levé. Le pri­son­nier entend les cloches de la ville. Une rumeur s'élève. C’est la fumeur de la vie, si douce, si belle au cœur du jeune homme.

Sou­dain des bruits de portes qui s'ouvrent, des pas lourds sur les dalles... c’est l’heure.

L’écha­faud est dressé là, sur cette admi­rable grand -place, où l’his­toire de la vieille liberté est écrite dans la pierre sculp­tée, il est là, à l’em­pla­ce­ment même où d’Bg­mont et de Homes sont tom­bés pour la cause du peuple. Un crime de plus va se com­mettre. Des groupes de femmes, de celles-là que Phi­lippe visi­tait avec Concep­cion, pleurent. Des hommes passent, le front barré d’une colère muette. Quand donc vien­dra le sau­veur?

N’est-ce pas lui qui arrive là, a franc étrier, et qui remet un pli au comte de RLque­sens?

Reque­sens brise le sceau royal.

Sa phy­sio­no­mie s’illu­mine.

Il cherche des yeux Concep­cion de Playa Serra qui a voulu assis­ter jus­qu’au pied de l’écha­faud celui qu'elle regarde comme son époux devant Dieu.


12

Bile est là, fiere et dou­lou­reuse, auprès de son père et de quelques amis qui leur sont res­tés dans leur dis­grâce. Elle n'a dé regards que pour Phi­lippe. Phi­lippe. l'a vue aussi. Ses yeux parlent.

Détresse d'amou­reux!

— Mes­sieurs, dit le comte de Reque­sens en se tour­nant vers les Sei­gneurs espa­gnols.

Sa .Majesté me nomme gou-ver­neur­gé­né­ral des Pays-Bas.

Puis, comme la céré­mo­nie funèbre est sus­pen­due.

— Au nom de Sa Majesté, je fais grâce à Phi­lippe de Hornes, conti­nua le comte.

Puis encore, joi­gnant les mains de Concep­cion et du jeune Sei­gneur fla­mand.

— Que l'amour de ces deux jeunes gens soit le g-age de la récon­ci­lia­tion des deux peuples.

Et tan­dis que Phi­lippe et Concep­cion dans les bras l’un de l’autre renais­saient à la vie, des hur­rahs popu­laires emplirent sou­dain la place et de rue en rue s’en allèrent por­ter la bonne nou­velle aux oppri­més.

JEAN BLAISE.

M. Coif­fard, direc­teur du « Pre­mier Film > fait savoir que Gacon ne fait plus par­tie de ce groupe depuis plu­sieurs mois ef qu’il n'a aucune qua­lité pour le repré­sen­ter ou trai­ter pour lui.

Cer­taine Mai­son ayant reven­di­qué la pro­priété pour la Bel­gique du film Wild­ness (Sau­va­ge­rie) M. Coif­fard nous aver­tit que ce film lui appar­tient per­son­nel­le­ment et qu’il sera dis­tri­bué en France par « Pre­mier Film » en com­bi­nai­son avec une autre firme. (Com­mu­ni­qué.)

RUS­SIE

C'est une vérité incon­tes­table que l’amé­lio­ra­tion de la situa­tion éco­no­mique de l’Eu­rope, si for­te­ment ébran­lée par ia guerre, ne sera pos­sible que si l’on uti­lise et que l’on exploite lar­ge­ment les forces consi­dé­rables et les immenses richesses qui se trouvent en Rus­sie. C’est! urquoi toutes les nou­velles sures qui nous par­viennent de cet immense pays, devenu actuel­le­ment fort mys­té­rieux, sont tou­jours accueilles avec le plus vif inté­rêt.

Le gou­ver­ne­ment semble prendre un grand inté­rêt au déve­lop­pe­ment de l’in­dus­trie du film et a déjà fait un décret dans lequel il recon­naît l'im­por­tance énorme du film comme fac­teur d’art et de civi­li­sa­tion. C’est pour­quoi le comité pan­sla­vique de pho­to­gra­phie et de ciné­ma­to­gra­phie a été fondé, (sous le nom de « Gos­kino »), dans le but de ser­vir d’or­ga­ni­sa­tion cen­trale pour la sur­veillance de la loca­tion et, d’une manière géné­rale, pour régler toutes les affaires concer­nant spé­cia­le­ment l’in­dus­trie du film.

Les socié­tés par­ti­cu­lières ne peuvent être for­mées qu’avec la per­mis­sion de la « Gos­kino ». Cette per­mis­sion doit être renou­ve­lée tous les mois, mais ne peut cepen­dant jamais être refu­sée, si la mai­son en ques­tion n’a com­mis aucun acte illé­gal. Les socié­tés par­ti­cu­lières qui pro­duisent en Rus­sie ont, en tout cas, le droit de s'oc­cu­per d’autres films! Les ciné­mas qui ne sont pas loués à des socié­tés par­ti­cu­lières sont admi­nis­trés par la « Gos­kino ».

SÉCU­RITÉ

ABSO­LUE I

BRUXELLES |

A TRA­VERS UN STU­DIO tra­vail, c'est éga­le­ment sous leur direc­tion que se

(Voir pape JO) trouve le maga­sin où se remise tout le maté­riel de

, cos­tumes déjà confec­tion­nés. Il en est des cos­tumes

Comme nous sup­po­sons que le film a réa­li­ser comme des décors, on les trans­forme autant qu'on est une recons­ti­tu­tion his­to­rique, pen­dant qu on le peut, les cos­tumes, des «étoiles» deve­nant peu s occupe des decors, on pre­pare aussi les cos­tumes, peu ct»ux du per­son­nel de la figu­ra­tion. Les maga-dont la confec­tion demande un temps rela­ti­ve­ment sins tle cosUimes sont géné­ra­le­ment bien ucha-long. Le met­teur en scene com­mence par deman­der landes, on y trouve les cos­tu­mesde toute époque, les cro­quis des cos­tumes, soit au cos­tu­mier ou au depuis les toges romaines jus­qu’aux redin­gotes des­si­na­teur attache au stu­dio. 1830-40 en pas­sant d'abord par les armoires conte-

Le des­si­na­teur-cos­tu­mier doit éga­le­ment être un liant les cos­tumes moyen-âge. Renais­sance, Charles artiste à qui l’his­toire du cos­tume et l’ar­chéo­lo­gie IX, Louis XIII, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI, etc. soit fami­lière, il doit aussi avoir le sens le plus (. est au per­son­nel d entre­te­nir toutes ces défroques, avisé des cou­leurs, et pos­sé­der l’art de les hnrmo- dans le meilleur état. On fait des folies aujour­d’hui, •jni­ser. Le des­si­na­teur-cos­tu­mier doit être un artiste pour les cos­tumes. Le luxe est de rigueur. 5n n’est véri­table, hélas ceux-ci sont assez rares, ou plus pas suf­fis­sum­ment per­suadé qu’on arri­ve­rait au exac­te­ment il y en a, mais ceux-ci ne tra­vaillent même effet avec des étoffes moins somp­tueuses et pas pour la « peau! » . de beau­coup moins coû­teuses. Mais le pli est pris.

Comme pour les «maquettes» de décors, une il faut ceder à ces habi­tude-s de folles dépenses, lois les modèles, d’après les cro­quis exé­cu­tés. Au cas.où l’ac­teur doit « typer » un par­son­nuge adop­tés, il s'agit de les réa­li­ser. moderne, il s'oc­cupe lui-même de son cos­tume, et

Les stu­dios modernes ont des ate­liers spé­ciaux lait ’ per­son­nel­le­ment des recherches, d après les pour la confec­tion des cos­tumes modernes et de indi­ca­tions du réa­li­sa­teur, il explore à cet effet les styles, ce dépar­te­ment est alors dirigé par on chef bou­tiques de fri­piers et des mai­sons de solde, cos­tu­mier et une cos­tu­mière, res­pon­sables de ce (A suivre.) Henry-A. PARYS.

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Concours de la Cemme Oelge la plus Pho­to­gé­nique

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(pré­nom),, désire

prendre part au Concours de la femme belge la plus pho­to­gé­nique.

I A la Direc­tion de Ciné-Revue,

(Signa­ture)

N. B. — Rem­plir le pré­sent bon de façon très intel­li­gible et le faire par­ve­nir à l'adressé sui­vante: Ciné-Revue, lO-l'i, rue C harles De Cos­ter, Bruxelles.


C’est lors de la pré­sen­ta­tion du Pauvre Vil­lage que nous eûmes l'oc­ca­sion d’étu­dier la « manière » de Hervé: sa pro­duc­tion d’alors nous rap­pe­lait, par ses décors, les pit­to­resques pay­sages du Roi de Camargue et de Mireille; par son action, concise et comme impré­gnée de la poé­sie des mon­tagnes, les thèmes déve­lop­pés au cours des handes Scan­di­naves.

Le met­teur en scène du Pauvre Vil­lage, et d'autres fresques ani­mées que nous cite­rons au cours de la pré­sente cau­se­rie, est de ces jeunes Fran­çais qui ont étu­dié avec toute atten­tion le cinéma et ses pos­si­bi­li­tés; il apporte à l’art nou­veau une grande confiance et des idées.

Par­ti­san du mini­mum d’ex­pres­sions et du rythme, il par­vient, par une suc­ces­sion lente ou accé­lé­rée d’images, à com­mu­ni­quer au spec­ta­teur l'âme du film. Et nous retrou­vons ce souci dans la seconde de ses œuvres: Les Deux Sol­dats. Ici encore, il y a dans les décors natu­rels, comme dans le scé­na­rio

intel­li­gem­ment inter­prété par d’ex­cel­lents artistes, une note de fraî­cheur, de force et de saines émo­tions, qui gagne le public. Cette fois, l’au­teur nous montre le com­bat que doit sou­te­nir une âme for­te­ment trem­pée, par­ta­gée entre la parole don­née à un ami, et l’amour qui lui dévore le cœur. Les Dcua( Sol­dats, ce sont Henri Mas­sa­guel, qui, par­tant faire son devoir au front, confie sa femme à son cama­rade; ce der­nier, Julien Fayol, qui jure de pro­té­ger l'épouse contre les dan­gers de la soli­tude... Julien devra châ­tier un trop entre­pre­nant sou­pi­rant, puis s’aper­ce­voir que la rage qu’il met à pré­ser­ver l'hon­neur de Zelia, pro­vient plus des feux de la pas­sion, que du souci de la parole don­née à son ami. Mais, sol­dat chargé de conser­ver intact la répu­ta­tion et le bon­heur de Henri Mas­sa­guel, il saura se sacri­fier, et remettre entre les mains du mari, l'épouse pure que celui-ci avait quit­tée.

= JEAN HERVÉ

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Jean Hervé, quit­tant aujour­d’hui les décors ruraux, nous pré­pare une œuvre nou­velle, qui tient du roman his­to­rique autant que de l’his­toire roma­nesque: Murat.

C’est très pro­chai­ne­ment que le réa­li­sa­teur fran­çais, dont la vie se par­tage entre le stu­dio et la scène, met­tra à exé­cu­tion ce film à cos­tumes.

Celui qui, atta­ché à la Comé­die-Fran­çaise, n’a point hésité à inter­pré­ter lui-même de nom­breux rôles pour l’écran, était tout dési­gné pour mener à bien une pro­duc­tion his­to­rique de cette enver­gure. Aidé d’un per­son­nel tech­nique choisi, parmi lequel M. Daniau-Johns­ton, direc­teur de la prise de vue, et M. André Go-bin, régis­seur géné­ral, l’ani­ma­teur saura résoudre les mille dif­fi­cul­tés d’in­ter­pré­ta­tion, de décors, de cos­tumes et d’am­biance, que pré­sente une telle œuvre. Cette nou­velle bande à cos­tumes, qui nou­sest pro­mise, sera l'oc­ca­sion de voir défi­ler sur les écrans du monde une série de scènes exé­cu­tées avec toute la minu­tie artis­tique requise, et extraite d’une des pages les plus glo­rieuses de l’épo­pée napo­léo­nienne.

MARN1X.

En page 7 du pré­sent numéro de Ciné-Revue, est annoncé le Concours de Pho­to­gé­nie, orga­nisé par Ciné-Revue. Toutes les fer­ventes de l’art animé, toutes celles qui se sentent quelque dis­po­si­tion pour la car­rière des écrans, auront hâte de prendre connais­sance du règle­ment de cette com­pé­ti­tion. Peut-être la réus­site assu­rera-t-elle aux lau­réates, outre d’ap­pré­ciables avan­tages maté­riels, un glo­rieux début au stu­dio. C'est la grâce que nous sou­hai­tons à toutes celles qui nous lisent, expri­mant l’es­poir que nom" breuses seront les jeunes femmes et jeunes filles belges qui ten­te­ront, en pre­nant part à notre concours, de conqué­rir gloire et célé­brité. La Rédac­tion.

Ger­maine Rouer (de l’Odéon) et M. Daniel Men­daiUe dans une des scènes des Deux Sol­dats

S3 ois aux lec­teurs et lec­trices

M. Mau­rice Escande (de la Comé­die-Fran­çaise) et Mlle Ger­maine Rouer (de l’Odéon) dans une scène des Diux Sol­dats.


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Amé­dée Bour­ron, l'un des fac­teurs de la gran­deur du Maroc, qui a fait for­tuné de igi4 à 1918, a épousé Chris­tiane Sévé­ral. femme de race, veuve d’un offi­cier. Pour Amé­dée c’est le cou­ron­ne­ment de sa car­rière d avoir réussi ce mariage avec 1 aris­to­cra­tique Chris­tiane. Pour celle-ci c’est après l’illu­sion d’une entente pos­sible, la meur­tris­sure du contact jour­na­lier de son par­venu d’époux. Elle reporte son affec­tion sur Lanie Bour­ron, fille d’un pre­mier mariage de son mari, que son édu­ca­tion rap­proche de sa belle-mère, et qui aime lean, frère cadet de Chris­tiane.

irais Amé­dée Bour­ron convoite d impor­tants ter­rains dans le sud. 11 pari avec sa leimne pour négo­cier avec le Caïd uos Aïada. A Mar­ra­kecn. clins-liane se retrouve lace à lace avec son ancien amant, le capi­taine cle CUas­sagne, offi­cier de ren­sei­gne­ments auprès de la trinu amie. Bour­ron, lui, ne voit que t impres­sion pro­duite sur Clias-sagnes, et force sa femme à aller deman­der à ce der­nier de faire pres­sion sur le Caïd. B entre­vue est pénible, dou­lou­reuse, car Clias­sagnes a com­pris que ce n'est pas une amante qui revient, mais une pauvre fe'mme pous­sée par 1 avi­dité de son mari. Bour­ron a atteint son but, et il rentre rayon­nant, sans se dou­ter qu’à c$té de lui il a fêlé la sen­si­bi­lité de sa femme à jamais. Cepen­dant dans une escar­mouche Clias­sagnes a été mor­tel­le­ment blessé, tl ordonne qu’on le trans­porte en auto jus­qu’à Rabat. En pas­sant par Casa­blanca, sen­tant sa mort cer­taine, il gri­tionne un mot à son ancienne maî­tresse, lui deman­dant de ne pas refu­ser de venir le voir pour la der­nière fois a Rabat. Bour­ron s’y oppose avec vio­lence. 11 accuse sa femme de l’avoir trahi. Chris­tiane refuse même de se dis­cul­per et nou­nou, i ayant enfer­mée, eue s eenappe et court a nahm en auto. A 1 nup­naj Clias­sagnes vient d eue trans­porte dans ia salie mor­tuaire, il est mort sous ia mstoun. m cnn­sua-ne, uesem­pa­ree, ayant peruu d un cote son toyer, ue 1 autre jusqu a ta conso­la­tion irrai­son­née de revoir son ancien amant, errant a 1 aven­ture, vient ecnouer eue/ de rutty, te vieux gei­Hi­luomme qui 1 a tou­jours pro­te­gee, nou­nou, iui, s est aperçu de la luite de sa mieme. 11 entre dans une coiere toile et toute sa nature d nomme sans edu­ca­tion remonte à Ilot comme de ta vase remuee. Came qui a assisté a la scene revui­sée de la gros­sie­rete de son pere, et pre­nant car­ré­ment paru pour sa nelle-mère et le irere de celle-ci, qu elle aime et veut epou­ser, aban­donne la mai­son à son tour. Ea mesure est comble. Devant cette dou­nie detec­tion, Bour­ron, atterré, com­prend d’un coup ses torts, et dans un geste de deses­poir, ii prend son revol­ver. De lolly, parti à la hâte de Rabat, arrive à temps pour l’em­pê­cher de se tuer. En homme avise it apporte un peu de calme à ces âmes en tour­mente. Une seule solu­tion se pré­sente: la sépa­ra­tion. Il y décide Bour­ron, qui se doit à la gran­deur du Maroc et au bon­heur de sa fille.

Phi­jiiit­ni­tiie tin 1 ait ü avril

Thomé

Andante reli­gioso .

(Orgue et Orchestre)

KINBTO

Revue scien­ti­fique

DUDULE TOREA­DOR

Comique inter­prété par Clyde COOK

Danse Gra­li­léenne . . J. Mas­se­net

Les Hommes Nou­veaux

Comé­die dra­ma­tique en 7 par­ties d’après le célèbre roman de Claude FAR­RERE et inter­pré­tée par: DONA­TIEN, Georges MEL­CHIOR,

Melle FER­RARE de l’Opéra Comique Melle Lucienne LEGRAND

Marche

reli­gieuse

Ch. Gou­nod j

LES HOMMES NOU­VEAUX

van I loi » April

Celle-ci épou­sera Jean, et Bour­ron se conso­lera en voyant que ce que lui, nou­veau riche, n’a pas

réussi à réa­lisé.

faire, sa fille, déjà ancienne riche, l'a

Andante reli­gioso

(Orgel en Orkest)

Thomé

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Weten­schap­pe­lijk

DUDULE TOREA­DOR

Klucht ver­tolkt door Clyde Cook

Gali­leesche dans . . J. Mas­se­net

Nieuwe Men­schen

Dra­ma­tisch too­neeis­pel in 7 dee­len naar den beroem­den roman van Claude FAR­RERE, en ver­tolkt door DONA­TIEN, Georges MEL­CHIOR Mej. FER­RARE van het Opera Comique, Mej. Lucienne LEGRAND.

God­sdiens­tige march . Ch. Gou­nod

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Arrie­dee Bour­ron heeft in Marokko zijn for­tuin gemaakt van igi4 tot igao. Dan huwde hij Chris­tiane Seve­ral, een ras-echte, verf ij nd-ont wik Lelde vrouw, weduwe van ten offi­cier n wier D<>i ik en rijk­dom in het groote oor­log­scaï.iclysme te loor gin­gen.

Voor hem is dat huwe­lijk met de aris­to­kra­tische vrouw dc bekro­ning van zijn loop­baan: voor haai de voort­du­rende pij­ni­ging van een one­ven­wich­tig leven, naast een nieuw-rijke heer­sch­zuch­tige man. En deze loert op onme­te­lijke nieuwe ter­rei­nen vooi het bezit der­ge­nen hij onde­rhan­de­len moet met den Caïd van Aïada. Te Mar­ra­kech staat Chris­tiane plots voor haar oud-min­naar, kapi­tein de Chas-sagnes. ver­bin­ding­sof­fi­cier met den bevrien­den stam. Bour­ron. ziet slechts den indruk dien Chris­tiane op deze laatste maakt en dwingt zijn vrouw hem te gaan opzoe­ken om druk­king uit te oefe­nen op den Caïd. Bour­ron heeft zijn doel bereikt; hij straalt van geluk, maar ver­moedt niet dat hij voor altijd het fijn­ge­voe­lige hart zij­ner vrouw gebro­ken heeft. Tn oen scher­mut­se­ling wordt de Chas­sagnes doo­de­lijk gek­wetst en weg­ge­voerd naar Bahnt. Een opperste maal wil hij zijne vroe­gere vrien­din weer­zien, en schri­jft haar een .ultipm briefje. Bour­ron kant er zich tegen met geweld, sluit haar in zijne woning op, bes­chul­digt haar hem bedro­gen te heb­ben. Chris­tiane ver­de­digt zich zelfs niet maar vlucht naar Rabat. Chas­sagne is dood! En Chris­tiane. ontred­derd, gebro­ken, die alles ver­lo­ren heeft, eener­zi­jds haar eigen haard, ander­zi­jds tot de gekke troost van een weer­zien van haar gewe­zen amant, doolt rond als een wrak en komt aan­ges­poeld bij de Tolly, oud edel­man, die haar steeds heeft getroost. Bij de vlucht zij­tier vrouw breekt in Bour­ron een dolle woede los en heel zijn woeste, harde natuur, heel de ware ziel van den opko­me­ling komt te voor­schijn. Zijn doch­ter — die intuï­tief dich­ter hij Chris­tiane staat en dezes jong­ste broe­der lean bemint — getuige van het too­neel van toom­looze woes­theid van haar vader, ver­laat op hare beurt het eigen en toch vreemde huis. Dan is de maat vol. Bij dozen dub­be­len slag vers­laat ein­de­lijk Bour­ron, en in een opbor­ro­ling van wan­hoop gri­jpt hij naar zijn revol­ver. De Tolly, in alle­rhaast uit Rabat ver­trok­ken, komt juist bij tijds om hem de zelf­moord te belet­ten. Een oplos­sing dringt zich op: de schei­ding. Bour­ron begri­jpt nu en stemt toe, en bij de ineens­tor­ting van zijn ijdel­heid is hij, de opko­me­ling, een beter mensch gewor­den.

Zijn doch­ter zal haar beminde huwen en zij, die de ziele-adel bezat, zal ver­we­zen­lij­ken wat hij, nieuwe, rijke, niet ver­we­zen­lij­ken kon.

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