Programme de 22 à 26 avr. 1923



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#483

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L'UN­DER­WOOD

POR­TA­TIVE

LA MACHINE PER­SON­NELLE

SIMPLE

ROBUSTE

COM­PACTE

Mai­son DESOER

21, rue Stc Véro­nique, LIÈGE

BRUXELLES:: ANVERS:: GAND:: CHAR­LE­ROI NAMUR

U1ST K AKMK FOB­MI­DAULK!!

Contre: MAU­VAIS TEINT. BOU­TONS. TACHES DH ROUS­SEUR. ÉPI­DERME RUGUEUX

T r rive peur le bain de va hebet

Lit'SANTE '

JK HTIOLE» Fi WOOMM IN PF,

Savon Den­ti­frice DIVA Ver­nis pour ongles DIVA -

Peignes d'art DIVA Épingles et filets DIVA

Filets de sports COLO­RIÉ

Deman­dez nos Pro­duits DIVA à votre Coif­feur ou Par­fu­meur '•* DK LA MAU­QUK DÉPO­SÉE 2.0.923

Ciné-Revue

EDI­TEUR: J. MEU­WIS­SEN

Ciné-Revue est le plus lu des organes ciné­ma­to­gra­phiques belges

Rédac­tion et Admi­nis­tra­tion:

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MOTQE V'EDETTE

HABieti Lcvraoiir

Il y a trop long­temps que nous n'avons plus vu le créa­teur de Cocan­tin dans un de ces rôles où lui seul, avec ce don de « comique spon­tané », réus­sit à nous amu­ser, à nous trou­bler par­fois, par la logique bizarre de ses gestes et actions.

Tris­tan Ber­nard — qui compte parmi les grands admi­ra­teurs de Levesque — s’est plu à cam­per le type du héros, dont il ana­lyse la manière comme il suit:

« Quel­qu'un d’au­to­risé disait qu’avec de la voix et du phy­sique on ne peut tÊ&Æ deve­nir un bon comé­dien, sans une sorte de don mys­té­rieux que le plus patient effort est impuis­sant

Levesque, gent­le­man...

mais humo­riste impé­ni­tent.

Levesque, au natu­rel, fai­sant un ins­tant trêve à tout humour.

faire acqué­rir. Il faut que votre astre en nais­sant vous ait nommé acteur.

» Je ne sais si c'est vrai pour tous les comé­diens. C’est incon­tes­table en tout cas pour les comiques. J’ai vu de grands artistes de drame s’es­sayer dans les rôles comiques. Or, ils fai­saient ce que ne font jamais des oomiques dignes de ce nom; ils char-geaient.C’était pesant, appuyé; cela écra­sait la gaîté.

» Ils n’avaient pas du vrai comique la bon­ho­mie, le natu­rel, et cette espèce d’in­gé­nuité éter­nelle, qui crée dans la salle une sym­pa­thie sou­daine. Je regar­dais, un jour, à une répé­ti­tion un vieux comique sexa­gé­naire. Il avait gardé le sou­rire naïf d'une petite pay­sanne de seize ans.

» Levesque, qui appar­tient à la race des grands comiques fran­çais, et qui est un homme fort intel­li­gent, a eu cette intel­li­gence supé­rieure de lais­ser à son don comi­que’toute sa spon­ta­néité. Je ne veux par­ler ici que de ce que j’ai vu de près: Levesque répé­tant Tri­ple­patte, dont il a fait une créa­tion inou­bliable. Il fal­lait un comique pour jouer le rôle, qui a beau­coup d'ins­tants comiques, mais il fal­lait' encore d'autres qua­li­tés. Car Tri­ple­patte est aussi par­fois un rai­son­neur, rai­son­neur ingénu s’en­tend-


Fini de rire: voici Levesque dans un rôle tra­gique.

' » J’ajoute donc mon témoi­gnage d’au­teur à celui de tant de spec­ta­teurs, du théâtre et du cinéma, qui se sont accor­dés à saç­rer grand artiste le créa­teur du Cura­teur au Ventre, du Pous­sin et de Tri­ple­patte. » Mar­cel Levesque est l’in­ou­bliable créa­teur au cinéma de Cocan­tin.

Avant de conqué­rir les cœurs du monde entier par le cinéma, Mar­cel Levesque avait déjà conquis le cœur de Paris comme pre­mier comique des Théâtres de l'Athé­née et du Palais-Royal où il créa, avec un écla­tant suc­cès, des pièces res­tées célèbres, telles que L'En­fant du Miracle, Triple-patte, Le Petit Café, etc.

Au cinéma,, outre sès créa­tions fameuses de

« Maze­mette » dans Les Vam­pires et de « Cocan­tin » dans Judex, il a créé toute une série de joyeuses comé­dies sous le nom de Ser­pen­tin, ainsi que ces petits chefs-d'œuvre de bouf­fon­ne­rie: L’Hô­tel de la Gare, Le Furoncle, Le Poète et sa Folle Amante, etc.

Et à pré­sent. Mon­sieur Levesque, quelles sur­prises ' nous réser­vez-vous? Qu’au théâtre votre nom tienne l’af­fiche, cela est fort bien, mais quand serez-vous à Bruxelles? Ce qui plaît davan­tage aux ciné­philes, c’est l’an­nonce d’une grande * machine » amu­sante et vau­de­vil­lesque avec celui qui fut sou­vent nommé à bon droit « le maître incon­testé du rire ». EMCÉ.

Levesque et Mathé, dans un cine-roman de Feuillnde

Les figu­rants. — Le per­son­nel du stu­dio. Comme on s’en ren­dra faci­le­ment compte, ce

Exi­gences d’étoiles. — Les des­sous du stu­dio. n'est Pas tou­jours un leurre que de * manier » des (Suite) «stars»; aussi la meilleure for­mule pour parera

ces petits inci­dents, et qui deviennent tou­jours Cer­tains de ces comé­diens n’ac­ceptent leur rôle grands par la suite, est de tou­jours consi­dé­rer

qu’à des condi­tions vrai­ment « dra­co­niennes »;c'est l’ac­teur avec indif­fé­rence; c’est là, j’en suis cer­tain,

ainsi que j’ai connù un acteur qui n’en­ten­dait ac- le meilleur des moyens, au reste l’ex­pé­rience l’a

cep­ter un rôle qu’à la condi­tion for­melle, et ceci maintes fois prouvé. Un sage et un modeste, le

était prévu dans les clauses addi­tion­nelles du con- grand met­teur en scène franco-amé­ri­cain Mau­rice

UNE SCÈNE DE LA FEMME DU PHA­RAON

La figu­ra­tion est dans les films de grande mise en scène, un des fac­teurs les plus impor­tants. Le rôle des uti­li­tés est en effet pri­mor­dial dans des pro­duc­tions comme celles dont nous don­nons ici une photo,

La Femme du Pha­raon, oit les masses mou­vantes d’hommes doivent, autant que les décors, créer l’at­mo­sphère de l'ac­tion.

trat, que celui-ci serait rema­nié d'après ses indi­ca­tions per­son­nelles. Un autre spé­ci­fie que le rôle qu'il inter­pré­tera dans le film devra être conçu de telle sorte qu’il lui sera per­mis de por­ter un palm beach dress, vête­ment d’été qui se porte aux Etats-Unis d'Amé­rique.

pia­nos RON1SCH /.

Tour­neur disait: il ne peut exis­ter qu’un seul . homme pour juger un rôle et la façon de l’in­ter­pré­ter, c'est l’ani­ma­teur. Les acteurs sont, pour moi, des têtes de bois, des pan­tins arti­cu­lés. » Puissent les artistes médi­ter ses paroles.

Il est aussi une chose qui ne sau­rait lais­ser lama»

--= MICHEL MAT­THYS

16, Rue de Sta­surt, BRUXELLES Télé­phona: 153.62


teur de spec­tacles ciné­gra­phiques indif­fé­rent, ce sont les des­sous d’un stu­dio ou la vie intime des acteurs. C’est pour­quoi je n’hé­site pas à consa­crer un petit cha­pitre à ce sujet. Bien des gens s'ima­ginent la vie d’un acteur com­pa­rable à celle d'un moderne Don Juan et l'ac­trice passe pour être un être fri­vole, une cour­ti­sane moderne. Ce sont des erreurs graves, mais qui sont, hélâs, for­gées dans l'es­prit étroit d'une bour­geoi­sie hypo­crite. La vérité est que géné­ra­le­ment, car il y a excep­tion pour toute chose dans la vie, l'ac­teur mène une vie sobre, son tra­vail lui donne fort peu loi­sirs, et le soir, ren­tré au logis après une

plus large écho, et c'est ainsi que bien sou­vent un potin peut deve­nir, dans les mains d’un ennemi, une véri­table arme de ven­geance.

Les cas « Fatty > et «Tay­lor » sont les meilleures preuves de ce que j'avance. Il faut que l’ac­teur se res­pecte, le plus petit éga­re­ment de sa part peut bri­ser sa car­rière, et puis il ne faut pas oublier non plus les «ratés», les jaloux, tou­jours à l’af­fût des «potins» et ces «potins», de par ces gens-là, dégé­nèrent presque tou­jours en scan­dales!

Cela a existé de tout temps, et exis­tera tou­jours.

te métier d'in­ter­prète de filins ciné­gra­phiques, comme tant d'autres pro­fes­sions, a ses petits incon­vé­nients. On s en ren­dra aisé­ment compte en voyant cette pho­to­gra­phie qui repré­sente lé met­teur en scène Regi­nald Bar­ker (de chez Goldwyn) qui pré­pare son inter­prète Wal­ter Mc Nam'ara pour la réa­li­sa­tion d’une scène de son film The Girl from Out­side.

métier d'act eur est plus pénible que l’on puisse le croire, il ne -songe qu'au repos. Le matin il se lève de bonne heure et consacre un bon moment à ses exer­cices de déve­lop­pe­ment phy­sique, car le cinéma actuel réclame des inter­prètes sports­men accom­plis; aus­si­tôt après cette petite besogne indis­pen­sable, il dirige ses pas vers le stu­dio, où l’on tourne fort tôt pour ter­mi­ner par­fois au moment où les étoiles brillent au fir­ma­ment. Voilà la vie d'un auteur véri­table et sou­cieux de sa bonne renom­mée, car vous ne l’igno­rez sans doute pas: dans ce monde de comé­diens il y a ce qu'on appelle les potins et ceux-ci trouvent tou­jours parmi tout le per­son­nel du stu­dio le

Betty Ross Clark, une jeune actrice de chez Lasky, arrive au stu­dio.

ECHOS

— Mlle Andrée Peyre, ld célèbre avia­trice fran­çaise, vient de ren­trer à Hol­ly­wood. Mlle Peyre tour­nera son pro­chain film au com­men­ce­ment du mois de jan­vier.

— A Man of Action est le titre de la der­nière comé­die dra­ma­tique inter­q­ré­tée par trois des plus sym­pa­tiques Stars de l'écran amé­ri­cain: Dou­glas Mc Lean, Mar­gue­rite de la Motte et Ray­mond Hat­ton.

— The Social Busa­neer, un serial de la « Uni­ver­sal », vient d’être ter­mi­née. Le sym­pa­thique Jack Mul­hall y joue le héros, aux côtés de Mar­ga­ret Living­ston, la lea­ding lady.

Pia­nos FEU­RICH

88 MICHEL MAT­THYS

æ æ 16, Rue de Stes­sart, BRUXELLES Télé­phone: 163.92

Ginette Madis

10,000 francs de prix en espèces Nom­breux prix en nature

Gina Relly

Concours de la Pemme Pelge la plus Pelle et la plus Pho­to­gé­nique

Mal­gré la bonne volonté évi­dente, de mil­liers de jeunes filles s'of­frant chaque jour pour l’in­ter­pré­ta­tion de films, il est sou­vent dif­fi­cile aux met­teurs en scène de trou­ver un élé­ment réunis­sant toutes les qua­li­tés dési­rables pour faire une bonne artiste ciné­ma­to­gra­phique. ,

Pour per­mettre aux femmes belges, qui se croient des dis­po­si­tions pour la car­rière des stu­dios, de se faire connaître et s'as­su­rer peut-être un ave­nir brillant, C1NE-RBVUB a décidé d’or­ga­ni­ser le Concours de la femme la plus pho­to­gé­nique.

Cette com­pé­ti­tion inté­res­sera toutes les classes de la société, puis­qu’elle don­nera à toute can­di­date les mêmes chances de réus­site, et que seront admises à concou­rir toutes celles qui sui­vront les don­nées faci­le­ment exé­cu­tables de son règle­ment.

Ciné-Revue fera paraître les por­traits de toutes les can­di­dates; de plus, /es pho­tos ori­gi­nales des com­pé­ti­triccs seront réunies dans un album, mis à Ja dis­po­si­tion des met­teurs en scène belges et étran­gers, leur per­met­tant de juger des tré­sor de beauté et de grâce dont dis­pose la Bel­gique.

Après un pre­mier triage, un cer­tain nombre de can­di­dates seront repré­sen­tées'à l'écran, et purmi celles-ci le public sera chargé de dési­gner la femme la plus pho­to­gé­nique.

11 sera alloué pour ce Concours 10.000 francs de prix en espèces et de nom­breux prix en nature. Enfin la jeune fille ou femme la plus pho­to­gé­nique qui aura réuni le plus de suf­frages, sera pro­cla­mée: La femme belge la plus pho­to­gé­nique, et (si elle montre des dis­po­si­tions pour le tra­vail ciné­ma­to­gra­phique) un enga­ge­ment lui sera assuré pqur tour­ner un grand film.

Règle­ment pour les Can­di­dates

1" Peuvent prendre part au Concours, toutes les femmes ou jeunes filles de natio­na­lité belge, ayant atteint l’âgé de 16 ans au 1M mars 1923, et qui se confor­me­ront aux direc­tives conte­nues dans le pré­sent règle­ment.

2° La can­di­date fera par­ve­nir à l’adresse de Ciné-Revue:

a) Deux de ses por­traits, l’un de face, l’autre de pro­fil, for­mat carte-pos­tale, mais de telle sorte que le visage ait au moins deux cen­ti­mètres de hau­teur;

b) Le bon à déta­cher de Ciné-Revue, dûment rem­pli (voir page 10). L’en­ve­loppe, conte­nant por­traits et bon, devra por­ter à l'adresse sui­vante; C1NB-REVUE, 10-72, rue Charles Decos­ter, Bruxelles, et l’in­di­ca­tion: Concours de la femme belge la plus pho­to­gé­nique.

3° Les envois dont il est fait men­tion à l’ar­ticle 2 seront reçus à par­tir du 1*’ mars jusque et y com­pris le 15 mai 1923. —Pas­sée cette date, nulle can­di­da­ture ne sera prise en consi­dé­ra­tion. Au fur et à mesure de leur récep­tion, les por­traits des can­di­dates paraî­tront dans Ciné-Revue.

4° Un jury com­posé de: Trois cinémà­to­gra­phistes; trois artistes belges; trois écri­vains ou jour­na­listes belges, sera chargé de faire un pre­mier triage des mil­liers de can­di­da­tures, et de dési­gner 20 can­di­dates parmi les­quelles le public belge sera chargé d’élire la femme belge la plus pho­to­gé­nique.

Ces 20 can­di­dates seront convo­quées aux frais de Ciné-Revue, pour être fil­mées; elles seront, en effet, pré­sen­tées à la fois à l’écran et dans les numé­ros de Ciné-Revue, de manière à faci­li­ter te choix des votants.


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REN­CONTRE AMOU­REUSE

HIS­TOIRE GAIE

Paroles de Pierre THO­MAS _ Musi­quedo Roger DUFAS.

LA PARI­SIENNE Edi­tion Musi­cale Copy­right 1923 by 6,£0RETTE 21,rue de Pro­vence, Paris .

Edi­tion ALMAR-MAR­GIS

TOUS Q«3in • '.XfCt-TiQH PUl­LigJE •£ REr*M 0 0 JC T10 sr O'tR­RA­NIE­Hi­krfc «ÉIEB­VÉS HOU A TOUS MTS

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CARI­CA­TURES

Armand Ber­nart.

Tra­J­nel.

Il y a quelques mois, nous signa­lions le fait que déjà les cari­ca­tu­ristes, pro­fi­tant de la vogue des artistes ciné­gra­phiques, avaient sou­vent exercé leur verve sur le faciès ou la sil­houette de ces popu­laires rois du jour.

Notre page de ce jour repro­duit quelques cro­quis fort bien venus, ma foi, d'un jeune des­si­na­teur de Bruxelles, qui a cro­qué avec quelque talent l expres­sion ori­gi­nale de quelques-uns parmi les plus célèbres humo­ristes de l’écran. Peut-être cet exemple ani­mera-t-il le crayon de nos lec­teurs; nous assu­re­rons en tout cas une place en vue, dans notre maga­zine, aux com­po­si­tions

de ce genre dignes d’in­té­rêt.

Sai­sir le tic, la lippe, l’ex­pres­sion typique d'un per­son­nage; cro­quer le détail qui pré­ci­sé­ment fait toute la pho­to­gé­nie de ses traits, c’est un exer­cice qui demande un juge­ment vif et clair de la part du des­si­na­teur. Nous convions tous ceux qui manient quelque peu crayon et pin­ceau à s’es­sayer à cet exer­cice : leur tâche ne sera

point vaine, puis­qu'elle aidera à faire appré-cjer ie masque des plus inté­res­sants inter-” -, prêtes de l'écran. C. R.

Picratt.

Billy Beven.

BON BE PAR­TI­CI­PA­TION

Concours de la Pemme Oelge la plus Pho­to­gé­nique

Made­moi­selle ) Madame ( née a ....

rue ...., n° , à , désire prendre part

au Concours de la femme belge la plus pho­to­gé­nique.

A la Direc­tion de Ciné-Revue, (Signa­ture)

N. B. — Rem­plir le pré­sent bon de façon très intel­li­gible et le faire par­ve­nir à l'adresse sui­vante Ciné-Revue, 10-12, rue Charles De Cos­ter, Bruxelles.

Sarah. BERN­HARDT f

La grande tra­gé­dienne fut aussi — reine de l'at­ti­tude et prin­cesse du geste — une brillante inter­prète ciné­gra­phi -que,; son pré­mier film fut La Tosca; puis Eli­sa­beth, Reine d’Angle -terre, qu’elle tourna dans les décors et les cos­tumes et avec les artistes qui parais­saient sur la scène du théâtre Sarah Bern­hardt.

Elle tourna encore Jeanne Doré, d’après le mélo­drame de Tris­tan Ber­nard; tou­te­fois, cette beauté ne vit pas les feux de l'écran.

Le théâtre reprit ensuite Sarah Bern­hardt que de longues tour­nées éloi­gnèrent de France.

Mais de nou­veau, pen­dant la guerre, elle revient au cinéma pour tour­ner, sur un pathé­tique et émou­vant scé­na­rio de Jean Riche­pin, Tun des plus beaux films '

dont s'ho­nore la pro­duc­tion fran­çaise: Mères Eran­çaises, mis en scène par Mer­can­ton et Her­vil, pour la firme « Eclipse » dont on nous annonce réédi­tion.

Mères Fron-rah Bern­hardt plus « tourné ». récem­ment on ap-A .mit qï.é, cédant aux™ .stances d'une compa- • g nie amé­ri­caine, là grande artiste venait de consen­tir à paraître dans quelques scènes fil­mées, prises chez elle, dans cet hôtel du bou­le­vard P ère ire, où elle est morte.

En résumé, nous pos­sé­dons au moins un film qui fait revivre Sarah Bern­hardt dans tout son éclat; ( féli­ci­tons-nous d’avoir pu gar­der pour les géné­ra­tions futures, ce témoi­gnage du talent de la plus grande ac- -trice du siècle. M.

Le maître belge Armand Duplessy va tour­ner "La Gar­çonne”

Notre com­pa­triote, Jules Rau­court, engagé à Paris pour inter­pré­ter ie rôle de Max de Laume, dans La Gar­çonne.

C’est chose déci­dée: le Brillant réa­li­sa­teur de Des­ti­née — M. Armand Duplessy — se charge d’adap­ter à l'écran le der­nier roman de V. Mar­gue­ritte* Parmi les prin­ci­puux inter­prètes, citons France Dhe-lia, dans le rôle de l'hé­roïne; Tou­lout, dans celui de Régis; et notre com­pa­triote Jules Rau­court qui incar­nera Max de Laume.

Nos lec­teurs auront la pri­meur des vues prin­ci­pales de ce film, d'après la ver­sion expur­gée de « La Gar­çonne », et dont l’ap­pa­ri­tion— le nom des inter­prètes et du réa­li­sa­teur en sont garants — ne sau­rait man­quer de sou­le­ver la curio­sité inté­res­sée du public.

M " France Dhe­lia, qui, sous la direc­tion de M. Duplessy, tour­nera pro­chai­ne­ment La Gar­çonne, avec MM. Rau­court, Tou­lout, etc.

ÀÜTO-PIÀ­BOS DUCA­NOLA MM

MICHEL MAT­THYS

16, Rue de Stas­sart, BRUXELLES Télé­phone: 153.92


12

Buddy Mes­sin­ger

un fervent

de « Ciné Révue ».

Et voilà com­ment notre joli maga­zine ciné­gra­phique belge récolte ses lec­teurs jusque dans la loin­taine Cali­for­nie.

Après

Ruth Roland, Buddy; à qui le tour à pré­sent?

Cette photo que nous com­mu­nique notre cor­res­pon­dant spé­cial à Hol­ly­wood, M. Alex Klep­per, en dit long sur la dif­fu­sion de " Ciné-Revue ", non seule­ment en Europe, mais encore dans les plus grands stu­dios de Los Angeles et des grands centres ciné­ma­to­gra­phiques (l outre Atlan­tique.

Une nou­velle figure vient d'ap­pa­raitre sur l'écran, dans le domaine du comique.

Ce n’est certes pas un enfant pro­dige, non, juste un vrai bon gar­çon comme 1 on en ren­contre tous les jours dans la nie, aux champs, à l'école; et qui savent si bien vous gagner à leur cause, parce qu’ils pos­sèdent cette bonne humeur qui de suite vous déride la figure.

Quand sa sil­houette appa­rait sur l’écran, elle apporte avec elle un renou­veau, une sorte de rafraî­chis­se­ment. Il est si dif­fé­rent de ce que nous avons l’ha­bi­tude de voir régu­liè­re­ment. Il est si gai, si heu­reux de vivre, il est sur­tout humain et grand ama­teur des voyages en tram­way (à l’oeil), de ces farces et de ces gami­ne­ries qui font la joie des gosses du quar­tier.

Son nom est Buddy Mes­sin­ger et il est le der­nier star engagé par les Cen­tury Come­dies. Il eut son pre­mier succes dans le rcle de Mon­sieur le Vilain Gar­çon qu’il inter­préta auprès de Lon Cha­ney, dans Sha­dows. Il joua aussi dans Oh! soyez rai­son­nable, avec Helen Jerome Eddy, puis dans Abys­mal Brute avec Regi­nald Denny. Son plus grand suc­cès jus­qu’à ce jour fut dans Le r/irt avec Eileen Percy, un film Uni­ver­sal-Jewel qui a été tiré du fameux roman, de Booth Tar­king­ton et qui connut un si grand suc­cès dans Broad­way.

Buddy, contrai­re­ment aux autres jeunes acteurs, ses cama­rades, n’est nul­le­ment affecté par sa

grande popu­la­rité et est tou­jours très natu­rel dans n’im­porte quel rôle qui lui est confié.

Savez-vous qu’il a une swee­theart, et un rival?

Il joue des tours drôles, très drôles même, à ses copains d’école, aux pro­fes­seurs et à son père; mais toutes ces blagues sont faites inno­cem­ment avec l’exu­bé­rance de la jeu­nesse et l’hon­nê­teté d’un Don gros gar­çon. Quand il est puni, il en accepte la sen­tence avec rési­gna­tion, tout comme un vrai homme. S’il trouve quel­qu’un dans la peine ou dans la misère, il est tou­jours prêt à les aider, mora­le­ment ou maté­riel­le­ment.

Buddy se main­tient tou­jours en bonne forme, tout comme s’il était un ath­lète com­plet; le matin, il se lève de très bonne heure afin de faire de la gym­nas­tique avant de se rendre aux stu­dios; le soir, il se couche tôt afin d’être bien reposé pour le tra­vail du len­de­main. Entre les scènes, il ne reste jamais inoc­cupé, il emploie son temps à s’ins­truire, à s’édu­quer, car il sait qu’il aura à batailler dure­ment dans la vie.

Buddy Mes­sin­ger n’a tourné que deux films, ce sont: Boy­hood Days et Smarty; mais il va dès main­te­nant com­men­cer une série de six films qui sor­ti­ront cette année, les­quels seront diri­gés par Harry Edward, met­teur en scène employé pré­cé­dem­ment par Sen­nett, Fox et Jack White.

Tout cela pro­met!

LE cheik:

Par­fois le malade, dans les moments d’ac­cal­mie, ouvrait les yeux au fond des­quels veillait une souf­france.

A l'oa­sis des Palmes, on savait que le jeune et noble chef Ahmed Ben Assan avait d'un cou­rage héroïque affronté la mort pour sau­ver sa belle cap­tive des mains du féroce Omair et toute la tribu ras­sem­blée autour de la tente lan­çait vers le ciel des appels implo­rants.

— Allah! Allah 1 le noble Ahmed a vaincu les bri­gands du désert.

—- Allah! Allah! regarde avec bonté ton ser­vi­teur Ahmed!

— Allah! Allah! ne laisse pas la tribu sans père.

Diana, pen­chée sur le visage exsangue du jeune

héros, inter­ro­geait les fris­sons qui cou­raient sur les Beaux traits pâlis.

Ahmed l’ai­mait donc vrai­ment?

Par­fois le- malade, dans les moments d’ac­cal­mie, ouvrait les yeux, au fond des­quels veillait une souf­france. Les regards s’at­tar­daient lon­gue­ment sur la. jeune fille. Un fré­mis­se­ment de lumière éma­nait alors de ces pru­nelles agran­dies par la fièvre. Et les lèvres du blessé s’agi­taient comme s’il pro­non­çait un nom, le nom de l’ai­mée, d’au­tant plus aimée que la souf­france subie exalte l'amour profdnd.

— Il vous aime vrai­ment, disait Raoul de Saint-Hubert.

Comme un fils d’Al­lah peut aimer, répon­dait ' Diana. L’amour pour lui est cet afflux de sen­sua­lité qui ébranle toutes les fibres du corps. Il aime, comme un fauve aime sa proie. Croyez-vous pas?

— Vous exa­gé­rez peut-être un peu?

— J’exa­gère? Si vous l’aviez vu les pre­miers jours de ma cap­ti­vité dans cette oasis! C’était un véri­table démon, un sau­vage, un de ces êtres ins­tinc­tifs pour qui le poè­te’a rai­son de dire que l’amour et la mort sont frère et sœur. J’ai cru vrai­ment qu’il me ferait vio­lence mal­gré mes cris, mal­gré mes pleurs. J’ai cru qu’il ordon­ne­rait la tor­ture. J’ai veillé pen­dant des nuits entières, de peur d’une sur­prise.

— Et depuis?

— Depuis, il est devenu plus rai­son­nable. Il a pris d’autres façons, des façons euro­péennes, avec du charme, de la grâce, de la séduc­tion. Un homme double. Il y a en lui deux hommes, le sau­vage que je vous disais tout à l’heure, le civi­lisé qui a connu les

Un jour, une cara­vane »omp­teuse, toute char­gée des richesses de l'oa­sis...


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raf­fi­ne­ments des rela­tions mon­daines et qui sait (fou­ter les nuances du sen­ti­ment.

— Et ce second aspect de mon cher Ahmed, miss Diana, il vous séduit un peu... beau­coup.T.

— Un peu... sans doute. Il y a des moments où je me sens pous­sée vers lui, où je songe, comme on songe, dans le rêve, à quel­qu’un que l’on pour­rait aimer, que l'on aime­rait un jour. Mais cette autre race! Cette race afri­caine si dif­fé­rente de la nôtre, que de points où s’ac­cro­che­raient d'ir­ré­mé­diables répul­sions I

— Qui sait? pro­non­çait Raoul de Saint-Hubert.

— Com­ment? qui sait? Vous ne sen­tez pas cela, vous, ces anti­pa­thies natives...

— Ecou­tez, Miss Diana. Ahmed vous aime et vous l’ai­me­rez. Je m’en suis rendu compte. Soyez sans crainte. Aban­don­nez-vous à cet amour nais­sant. Ahmed n’est pas Afri­cain.

— Vous dites?

— Je dis: Ahmed n'est pas Afri­cain. Il y a vingt-cinq ans le vieux Cheik Ben Assan a trouvé au milieu du désert deux Euro­péens, un homme et une femme, aban­don­nés par leur escorte, et presque mou­rants. Ils eurent à peine la force de confier au vieux Cheik leur petit'gar­çon. C'était Ahmed. Le vieux Ben Assan, qui n’avait pas de fils, adopta

l’en­fant, l’éleva comme un pur Arabe, puis plus tard l’en­voya à Paris, où je le connus qui fai­sait ses études à l’Uni­ver­sité et retrou­vait dans la société pari­sienne et les belles rela­tions mon­daines, les pro­fonds ins­tints de socia­bi­lité de sa race. Vous le voyez. Ahmed est Euro­péen. Il vous aime, Diana, et vous...

La jeune fille inter­rom­pit le roman­cier.

— Ne dites pas...

Mais elle sen­tait bien main­te­nant dans les replis, cachés dé son âme que Raoul de Saint-Hubert disait vrai. Elle aimait Ahmed, son vain­queur et son délen­seur.

Ainsi que dans le désert de sable une source jaillit, fait croître des plantes et naître l’oa­sis, ainsi dans le cœur de la jeune fille la vie par­lait au moment fixé par le des­tin et l’amour nais­sait.

Quoi de plus?

Vous savez bien que cette belle his­toire finira comme toutes les belles his­toires d’amour.

Dès qu’Ah­med fut guéri, on célé­bra les fian­çailles des deux jeunes gensj et, un jour, une cara­vane somp­tueuse, toute char­gée des richesses de l’oa­sis, ache­mina vers le monde civi­lisé, les deux époux qui disaient adieu au désert.

Jean BLAISE.

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L’Em­pe­reur du Monde est à l’apo­gée de sa puis­sance. Néron, monstre d’or­gueil, tyran redouté, adulé et haï, règne sur la Ville Eter­nelle qui fré­mit au moindre de ses caprices.

Tul­lius, son cour­ti­san favori, met au ser­vice de son maître une ima­gi­na­tion déli­rante. Pour gar­der les faveurs de l’Em­pe­reur, cet esclave tout puis­sant ne peut être rebuté par aucüne besogne vile.

Néron est adoré par Actée, une ancienne esclave grecque qui l’aima de tout temps, alors que Néron, élevé en exil, était pauvre, mais depuis long­temps, le rdle de la mal­heu­reuse reine est effacé à la Cour.

Une autre femme, à Rome, rêve à Néron: c’est l’or­gueilleuse Rop­pée, la femme d’Othon. Pop­pée, avec la com­pli­cité de Tul­lius, ima­gine de se faire enle­ver nui­tam­ment par les sol­dats de Néron et d’être enfer­mée dans le palais impé­rial. La nuit, les gardes se sai­sissent de toute femme qui ose i" i" s’aven­tu­rer sûr les voies, pour ser­vir aux caprices? f du Maître du Monde.

/ Apres avoir pro­mis à Tul­lius de le faire nom­mer r i Gou­ver­neur de Elle de Chypre si elle arri­vait à r C sub­ju­guer Néron,' Pop­pée est mise en pré­sence de l'r l’Em­pe­reur. Le triomphe de la cour­ti­sane orgueil-«* » leuse ne tarde pas et, bien­tôt, elle est toute puis-C » santé.

i" ij Un fies géné­raux les plus célèbres de l'ar­mée (t Romaine, Galba, charge son aide-de-camp favori. C •, Hora­lius de se sai­sir de la fille du roi vaincu Van-•" >, nian et de la conduire en otage à Rome.

C *, Hora­tius, vain­queur de lTbé­rie, se met en roufe C J et s’em­pare de la Prin­cesse Mar­cia. Mais la grâce et la beauté de la fille du roi Van­nian­font grande impres­sion sur lui et il éprouve pour elle un amour aussi violent qu’im­pé­ris­sable.

A Galba il confesse qu’il veut suivre Mar­cîa. Mais le vieux géné­ral qui connaît les colères ler-. . rildes de Néron en dis­suade son jeune ami. L’Ibé-r r rie s'est révol­tée, Qu’Ho­ra­tius aille l’as­ser­vir une I.«. seconde fois et alors, tout auréolé d’un nou­veau triomphe, le jeune géné­ral vic­to­rieux pourra oser -. deman­der la main de l’otage.

C Cepen­dant Pop­pée est deve­nue la véri­table Im-. •_ péra­trice de Rome. Néron est tout à sa dévo­tion mais déjà l’at­trait du nou­veau l’at­tire. Ses proches ont péri pour satis­faire à l’im­pé­tueuse ambi­tion de l'im­pé­riale cour­ti­sane.

Hora­tius dompte à nou­veau ITb­crie et revient plein de gloire. Pop­pée s’éprend du jeune géné­ral. Une fête est don­née pour hono­rer le vain­queur.

-[ -J Or, Hora­tius s’est attiré la colère de la toute 5 % puis­sante favo­rite de Néron dont il a repoussé les •- *- avances.

Tul­lius jure de la faire sup­plan­ter dans l’es­prit de Néron par quelque nou­velle beauté et c’est la ji "I prin­cesse Mar­cia qu’il amène à l’Em­pe­reur, le J ji jour même où elle doit être don­née à Hora­tius.

S Ji Le duel entre Néron le maniaque et Hora­tius va ji 5 écla­ter.

Les Légions romaines sont à la dis­cré­tion entière de leur idole,, Hora­tius le vic­to­rieux. Va-t-il fal­loir avoir recours à elles pour tran­cher le dif­fé­rend

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entre les deux hommes éga­le­ment épris de Mar-cia? ,

Une tem­pête éclate brus­que­ment et Hora­tiû peut fuir empor­tant celle qu’il aime.

Néron de plus en plus névrosé rêve (Tun cata­clysme for­mi­dable qui pour­rait «le dis­traire».

Hora­tius, mal­gré son amour, ne peut triom­pher des der­nières résis­tances de Mar­cia conver­tie .depuis peu à la nou­velle Loi divine, le Chris­tia­nisme. Elle ne sera pas au héros qu’elle aime si un apôtre ne peut les marier après avoir fait du géné­ral un Chré­tien.

Tul­lius, machia­vé­lique, a conçu un plan cri­mi­nel qui réjouira Néron. La des­truc­tion de Troie que le tyran regrette de n’avoir pu admi­rer n’est rien auprès du spec­tacle que le cour­ti­san va lui offrir.

Rome va brû­ler! Les sol­dats de Tul­lius mettent le feu à cent endroits et, devant cette vision gran­diose de l’in­cen­die de la Ville Eter­nelle, Néron ins­piré chante et est heu­reux!

Cepen­dant la fureur du peuple gronde. Les légions romaines sont mécon­tentes.

«A mort Néron l'in­cen­diaire I», s’écrie-t-on.

Rem­pli de crainte le tyran tremble et, pour don­ner une proie à la haine popu­laire, il accuse les C“ Tiens.

' . „ les Chré­tiens seront exter­mi­nés sans pitié.

Mal­gré l'in­ter­ven­tion d’Ho­ra­tius, Mar­cia, flan­quée d’uu seul esclave est mise dans l’arène en face du lion le plus féroce.

Hora­lius veut inter­ve­nir en vain. L’es­clave accom­plit le pro­dige de vaincre le fauve. Mais, quand même, Néron donne l'ordre de sacri­fier Mar­cia mal­gré l’ap­pel déses­péré d’Ho­ra­tius, l’idole des sol­dats.

L’ar­mée sur­git. Galba à la tête des légions révol­tées, aidé d’Othon, le mari de Pop­pée.

L'as­saut des légions est irré­sis­tible. Galba est pro­clamé Empe­reur. On pour­suit le plus grand des cri­mi­nels pour le mettre à mort.

Néron, le tyran, Néron qui a envoyé des mil­liers de vic­times à la mort se cache et fuit, blême de ter­reur. Lâche deux fois il châ­tie Pop­pée outra­geu­se­ment cl doit avoir recours à l’as­sis­tance d’un sol­dat pour quit­ter le monde qu’il a illus­tré de sa toute puis­sante et orgueilleuse gloire.

Cepen­dant que pour la gra­cieuse Prin­cesse Mar-cia el son héros vain­queur s’ouvre l’ère du bon­heur.

Te mid­den van teu­gel­looze zin­ne­lij­kheid en van wille­keu­rige dwin­ge­lan­dij bereikt Nero hel hoog­te­punt van zijn heer­schap­pij. Zijn wensch is wil en zijn woord is wet. Niet­te­gens­taande Actea, een oud Grieksche slaaf den Cesar beminde toen hij nog in bal­ling­schap, ellen­dig werd opge­voed, heeft de onge­luk­kige konin­gin uit­ge­daan. De ijdele, per­verse Pop­pea heeft haar plaats inge­no­men bij den Kei­zer en hcers­clit almach­tig, over het Ro-meinsche Rijk. intus­schen­tijd heeft Gene­raal Galba den Moe­di­gen ops­tand in Ibe­rië gedempt en nu bevecht hij zijn veld­heer Hora­lius, de doch­ter van den over­won­nen koning Van­nian — Mar­cia ais gij­ze­laars­ter op te cischen en ze naar Rome te voe­ren. Hora­tius gaat er heen doch Mar­cia’s onein­dige schoon­heid betoo­vert hem en een gren­ze­looze liefde sluipt in zijn hart.

Aan Galba bekent hij de waa­rheid: hij wil Mar­cia tot vrouw, maar de oude gene­raal die Nero’s grim­mige woede kent, raadt het zijn jon­gen vriend af. Ibe­rië is weer in ops­tand. Dat Hora­tius een nieuwe zege bevochte en dan omkranst van lau­we­ren kan hij Nero de hand van hel meisje vra­gen. Hora­tius koert over­win­nend weer en Pop­pea, wulpsche cour­ti­sane, steeds zoe­kend naar afwis­se­ling, wil den roem­rij­ken veld­heer in haar strik­ken van­gen. Een groot feest zal te zij­ner eer plaats heb­ben en dan zal hij zijn duur­baarste wensch uits­pre­ken, niet­te­gens­taande de ver­lok­kin­gen van Pop­pea die dan in haaf trots getrof­fen, op wraak zint. En in haar razer­nij begaat zij do onvoor­zich­ti­gheid Tul­lius te bes­chim­pen. Tul­lius, de ver­trou­we­ling van Nero, degene die haar voor hel eerst den Gesar voors­telde, wijl zij hem de heer­schap­pij over Chy­pra beloofde zoo zij eens Nero’s vrien­din werd.

Tul­lius zweert, ze bij Nero te laten ver­drin­gen door een nieuwe schoon­heid en het is de prinses Mar­cia, die liij den Kei­zer voor­brengt, den dag ze.​lf dat zij Hora­tius zou gege­ven wor­den.

De twee­kamp tus­schen Nero en Hora­tius gaat los­bars­ten. Nero steunt op zijn onbe­perkte wille­keur'en macht; Hora­lius op de Romeinsche legioe­nen wier afgod hij is. Een plotse storm breekt los en Hora­tius kan met zijn beminde vluch­ten.

Nero, meer on meer zie­ke­lijk van geest, droomt van een tita­nische ramp die hem «ver­ma­ken» zal en ter­zelf­der­tijd een poëma inge­ven, een poëma zoo mach­tig dat hij Home­ros zelf overv­leu­ge­len zou. En Rome wordt in vuur en vlam gezet. Nero zingt en is geluk­kig, maar de volks­woede gromt en barst uil: « Terdööd, Nero de brand­stich­ter!» Opgez­weept door ont­zet­ting en schrik en om (Te gemoe­de­ren te beda­ren, bes­chul­digt hij de Kris­te­nen den brand te heb­ben onts­to­ken. De Kriste-lenon den brand te heb­ben onts­to­ken.

Nero’s ster ver­bleekt: hij vlucht weg, bleek van schrik, wreekt zich laf­har­tig op Pop­pea en roept de hulp in van een sol­de­nier om hem den dolk in het hart te stoo­ten.

En ter­wijl de tyran sterft gaan Mar­cia en haar zege­vie­rende held hun duur gekocht en hoog geluk te gcmoct...

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