Programme de 6 à 10 mai 1923



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#476

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Ciné-Revue

PNE ARME FOH­MI­DA­BIiE!!

Contre: MAU­VAIS TEINT, BOU­TONS, TACHES DE ROUS­SEUR, ÉPI­DERME RUGUEUX

EDI­TEUR: J. MEU­WIS­SEN

Ciné-Revue est le plus lu des organes ciné­ma­to­gra­phiques belges

Rédac­tion et Admi­nis­tra­tion:

10-12, rue Charles de Cos­ter Tél. 316.78 BRUXELLES

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PAU­LINE

G ARON

e-lJr

Fine, blonde, haute de •cinq pieds ou peu s’en faut, voici Pau­line Garon, le nou­veau météore au ciel ciné­gra­phique; car il lui fut donné de se tailler une belle part de célé­brité, depuis que Cecil B. de Mille l'a char­gée d’un des rôles de tout pre­mier plan dans sa der­nière créa­tion: La côte d'Adam.

Pau­line Garon est moins une miss qu’une « demoi­selle », étant Cana­dienne fran­çaise; c’est au point qu’avant sa dixième année, la langue de Sha­kes­peare et de M. Har­dings resta pour elle lettre morte, et qu’au­jour­d'hui encore elle parle l’an­glais avec l’amu­sant accent d’une Maria Chap­de­laine. Née à Mont­réal, ses ascen­dants mêlèrent le sang d’Erin à celui de la doulce France: alliage dont le résul­tat fut la svelte jeune femme dont les pho­tos ci-contre disent la sereine «t fière beauté.

Sa dis­tinc­tion de manière et d’at­ti­tudes, la gra­cieuse artiste la doit peut-être au long séjour de sept années au Couvent

du Sacré-Cœur de Mont­réal. Pour­tant, elle n’a point perdu cette viva­cité d’im­pres­sions, cet enthou­siasme déli­rant qui en font. Dieu merci, une des girls les plus « full of pep (*) » qui se soit vues sous les cieux du nou­veau monde.

Or, un jour, Pau­line la jolie quit­tait le toit fami­lial; sans rai­son appa­rente, du reste, avec le désir lan­ci­nant de voir ' une plus vaste por­tion de la vieille pla­nète, — et ce sans se rendre compte des dif­fi­cul­tés et des pièges qui pour­raient entra­ver ses pas. Mais il est un dieu pro­pice aux auda­cieux, puisque... mais nous ne vou­lons anti­ci­per.

Débar­quant à l’Hô­tel Com­mo­dore, à New-York, elle paya 12 dol­lars pour son loge­ment, conser­vant à peine 1 doll. 25 en poche. Puis elle télé­gra­phia à ses parents: « Send me

50 dol­lars », et débuta dès le len­de­main dans une troupe théâ­trale.

Puis sa beauté trouva très vite un emploi judi­cieux dans Lovely Romeo; et deux années et demie ne s’étaient pas écou­lées

(*) Dans ce " pep il y a de l’am­bi­tion, de l'ac­ti­vité, de l'en­thou­siasme, et même de l'hu-mour; oui, ce M pep „ est la pierre de touche au carac­tère amé­ri­cain moderne.


Pau­line G ARON est toute atten­tion, en rece­vant les direc­tives de Cecil B, de Mille, en vw du pro­chain Mm . Adam 's Rib.

depuis son arri­vée aux U. S. que déjà, eile fai­sait flo­rès dans Bud­dies et Libris of the Field, deux fort belles pro­duc­tions très popu­laires à New-York.

La voie était tra­cée; il ne s'agis­sait plus que de per­fec­tion­ner son art, d’as­su­rer * sa manière », ce qui lui per­met­trait de jouer les grands rôles d’écran aux côtés des plus célèbres vedettes connues: d’abord Remo­de­ling' a Hus­band, avec Doro­thy Gish; puis The man from Glen­garry, dans une Com­pa­gnie cana­dienne. Enfin, les films si remar­quables: Repo­terd Mis­sing, avec Owen Moore, Who is She et Sonny, l’œuvre mer­veilleuse de Richard Bar­thel­mess.

Ce fut cette « pic­ture » qui attira sur la talen­tueuse actrice l’at­ten­tion de Cecil B. de Mille; le tra­vail a com­mencé déjà, la Côte d'Adam est en voie de construc­tion, réa­li­sa­teur et inter­prète sont — ciné­ma­to­gra­phi­que­ment par­lant, — enchan­tés l’un de l’au­trp...

Fine, blonde, haute de cinq pieds ou peu s’en faut, voici Pau­line Garon, nou­veau météore au ciel ciné-gra­phique, MAR­NIX.

L'Ex­pres­sion à l'écran

Dans le très inté­res­sant article inti­tulé: « 1.’Ex­pres­sion » qu’il a fait paraître der­niè­re­ment dans « Comœ­dia », José Frappa pré­co­nise, sur­tout pour les comé­diens d’écran, l’étude la phy­siog­no­mo­nie et de la pathog­no­mo­nique.

La phy­siog­no­mo­nie, dit-il, est l'art de connaître les hommes et leurs facul­tés, d’après leurs traits, et la pathog­no­mo­nique, l’in­ter­pré­ta­tion des pas­sions, ou la science qui traite des signes des pas­sions.

Cette étude cer­tai­ne­ment attrac­tive en elle-même peut, en effet, ser­vir de hase à l’ex­pres­sion ciné­ma­to­gra­phique, en être, en quel-

Deux arandes et belles pou­pées.

que sorte le sol­fège. La gym­nas­tique des muscles faciaux que l’on peut éta­blir sur ces don­nées, est utile pour obte­nir la sou­plesse et la mobi­lité du masque; mais la connais­sance la plus appro­fon­die de cette méthode ne suf­fit pas à créer un artiste, car une expres­sion obte­nue scien­ti­fi­que­ment, si elle peut être juste, ne sera jamais émou­vante; elle man­quera de sim­pli­cité, de spon­ta­néité et de vie et sem­blera plu­tôt être une gri­mace.

L’ap­pa­reil de -prise de vues enre­gistre les nuances les plus fugaces; il est donc indis­pen­sable, qu’à l’ins­tant où il « tourne », l’ar­tiste ne se pré­oc­cupe d’au­cune autre chose que de la pen­sée de « son per­son­nage ». il n’y a nulle place pour la sienne propre; à ce moment, il ne doit exer­cer-au cun contrôle sur le mou­ve­ment de ses muscles qui doivent agit' incons­ciem­ment dans le sen­ti­ment voulu, et ne per­mettre & son esprit aucune cri­tique.

Si quelque fait exté­rieur vient le dis­traire de cela, quand même il serait un vir­tuose do l’ex­pres­sion scien­ti­fique, son jeu figé ne don­nera aucune émo­tion. Or,, le prin­cipe même d’un art, quel qu’il soit, est d'émou­voir!

Néan­moins, il serait sou­hai­table de voir d’aussi sub­tiles et com­plètes méthodes de tra­vail, jointes à des exer­cices d'ob­ser­va­tion; deve­nir la base solide des études d’Art ciné­ma­to­gra­phique. Chris­tiane WAOllE.

UH AUTDE IBD­jOII

Pas­sez en revue la série de types pré­sen­tés sur ces pages: ne semblent-ils pas cueillis dans. les milieux les plus diver­gents de la société, appar­te­nir à des mondes com­plè­te­ment dif­fé­rents, et pour­tant, tous ces hommes ne font qu’un; sous le masque pati­bu­laire du mate­lot aviné, sous les traits pen­sifs du savant, sous la face atone du club­man, sous le regard ins­piré de l’ar­tiste, sous l’ex­pres­sion rési­gnée du tra­vailleur manuel, c’est le même phy­sique qui ser­vit de .base; un seul homme incarne ces divers rôles, l'ac­teur Rogge.

Cet « homme aux cent visages », d’une décon­cer­tante habi­leté dans l’art du maquillage, est l’émule du célèbre Fré­goli qui, en moins de quelques secondes, par­ve­nait à incar­ner les per­son­nages les plus dif­fé­rents; il est vrai que l’ar­tiste ciné­gra­phique a plus de temps pour soi­gner sa tenue, mais aussi que l'on songe au talent qu’il lui faut, non seule­ment pour rendre les marques exté­rieures des divers per­son­nages, mais encore pour rem­plir tout le rôle dévolu à ceux-ci et cam­per chaque carac­tère.

C’est dans Le Doc­teur Mabuse que Rogge trouve l'em­ploi de ses extra­or­di­naires facul­tés. Rap­pe­lons qvie ce film nous brosse un tableau frap­pant de cer­taines

mœurs modernes, dans l'avi­dité des pas­sions déchaî­nées et la recherche constante de plai­sirs et de jouis­sances.

Le doc­teur Mabuse est la per­son­ni­fi­ca­tion de tous ces ins­tincts per­vers. 11 est le type choisi dans lequel se trouvent concen­trés tous les vices de l’heure pré­sente. Tri­cheur au jeu, hyp­no­ti­seur, boni-men­teur, fàux-mon­nayeur, mer-canti, spé­cu­la­teur en bourse et empoi­son­neur, il évo­lue, jon­glant — selon sa propre expres­sion — avec les vies jiu­maines et se ser­vant des gens au hasard de ses besoins ou des coups à faire.

Les pre­miers plans du doc­teur Mabuse se livrant à ses exer­cices d’hyp­nose et ten­tant de para­ly­ser le pro­cu­reur géné­ral, atteignent au plus haut degré d’émo­tion, et le spec­ta­teur fris­sonne en voyant cette tête fas­ci­na­trice aux yeux domi­na­teurs s'avan­çant vers lui et pro­gres­sant sans cesse avec toute la per­sis­tance d’une obses­sion.

Mais puisque nous met­tons en valeur le jeu savant de cet autre Fré­goli qu’est l’ac­teur Rogge, remar­quons qu’il fut par­ti­cu­liè­re­ment secondé par l’in­ter­pré­ta­tion toute entière et par une mise en scène très bien com­prise.

M. Ber­nard, entre autres, en pro­cu­reur géné­ral, s’est mon­tré per­sua­sif et a obtenu de bons effets.


Une scène sai­sis­sante est jouée par ces deux acteurs, lors­qu’au club le Doc­teur Mabuse, recon­nais­sant son adver­saire, tente de l'hyp­no­ti­ser et concentre sur lui toute son éner­gie. Près de suc­com­ber cepen­dant, le pro­cu­reur géné­ral, fait un der­nier effort et réus­sit à s'ar­ra­cher à la. contrainte hyp­no­tique.

Parmi les autres inter­prètes, Mlle de Nis­sen, qui tient le rôle de Cara Carozza, est digne d’éloges pour toute la sin­cé­rité dra­ma­tique qu’elle a su témoi­gner.

Il est aussi des scènes de masse comme celles d’une jour­née de hausse en Bourse par exemple, dont l’ani­ma­tion est impres­sion­nante et des aper­çus de caba­rets de nuits et autres demeu­rant des pein­tures fidèles où plane le mys­tère et qu’illu­minent des effets de lumière vrai­ment sur­pre­nants.

Les décors sont curieux et . consti­tuent un fort beau tra­vail.

Le décou­page de Thea V. Har-bou accuse un écri­vain expé­ri­menté.

Grâce à ces fac­teurs com­bi­nés, l’ac­tion ne décroît pas un ins­tant, et ceci tient sur­tout au décou­page et à l’ac­cu­mu­la­tion heu­reuse de faits et d’évé­ne­ments dans un espace de temps rela­ti­ve­ment mesuré. Tel qu’il est traité, le « Doc­teur Mabuse » est plein d’ef­fets dra­ma­tiques

qui seront des plus puis­sants qu’il nous ait encore-été donné de voir.

L’émo­tion est intense au point de por­ter le spec­ta­teur à perdre haleine et ce jus­qu’au moment où le Doc­teur Mabuse, super­homme à l’es­prit magique et à l’éner­gie farouche, vient s’écrou­ler après avoir joué avec désin­vol­ture et spé­culé sur les choses et les gehs.

Nous ne savons si Rogge, le deus ex-machin» de cette atta­chante aven­ture, s’est com­plè­te­ment consa­cré au tra­vail de stu­dio; mais dans les rôles de per­son­nages doubles comme M. Jekill et le Doc­teur Hyde, nous est avis qu'il est appelé à rendre de signa­lés ser­vices.

de nous, le mime des pre­mières années du cinéma - enfant, imi­tant pué­ri­le­ment les gestes fami­liers du per­son­nage dont il aurait dû faire com­prendre le carac­tère, ren­dant par des gestes conven­tion­nels — tou­jours les mêmes — le peu d’idées qu’il lui était donné d'ex­pri­mer. Rogge, l’homme aux cent visages, conti­nuant à l’écran la manière de Fre­goli, va peut-être per­fec­tion­ner un genre, une spé­cia­lité; il sera peut-être un des pre­miers artistes aux mul­tiples aspects, dont la pos­ses­sion sera pré­cieuse pour la réa­li­sa­tion de cer­taines bandes.

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10,000 francs de prix en espèces Nom­breux prix en nature

Concours de la CFemme cBelge la plus Pelle et la plus Pho­to­gé­nique

Mal­gré la bonne volonté évi­dente, de mil­liers de jeunes filles s'of­frant chaque jour pour l’in­ter­pré­ta­tion de films, il est sou­vent dif­fi­cile aux met­teurs en scène de trou­ver un élé­ment réunis­sant toutes les qua­li­tés dési­rables pour faire une bonne artiste ciné­ma­to­gra­phique.

Pour per­mettre aux femmes belges, qui se croient des dis­po­si­tions pour la car­rière des stu­dios, de se faire connaître et s'as­su­rer peut-être un ave­nir brillant, CINÉ-REVUE a décidé d'or­ga­ni­ser le Concours de la femme la plus pho­to­gé­nique.

Cette com­pé­ti­tion inté­res­sera toutes les classes de la société, puis­qu’elle don­nera à toute can­di­date les mêmes chances de réus­site, et que seront admises à concou­rir toutes celles qui sui­vront les don­nées faci­le­ment exé­cu­tables de son règle­ment.

Ciné-Revue fera paraître les por­traits de toutes les can­di­dates; de plus, les pho­tos ori­gi­nales des com­pé­ti­trices seront réunies dans un album, mis à la dis­po­si­tion des met­teurs en scène belges et étran­gers, leur per­met­tant de juger des tré­sors de beauté et de grâce dont dis­pose la Bel­gique.

Après un pre­mier triage, un cer­tain nombre de can­di­dates seront repré­sen­tées à l’écran, et parmi celles-ci le public sera chargé de dési­gner la femme la plus pho­to­gé­nique.

Il sera alloué pour ce Concours 10.000 francs de prix en espèces et de nom­breux prix en nature. Enfin la jeune fille ou femme la plus pho­to­gé­nique qui aura réuni le plus de suf­frages, sera pro­cla­mée: La femme belge la plus pho­to­gé­nique, et (si elle montre des dis­po­si­tions pour le tra­vail ciné­ma­to­gra­phique) un enga­ge­ment lui sera assuré pour tour­ner un grand film.

Règle­ment pour les Can­di­dates

1“ Peuvent prendre part au Concours, toutes les femmes ou jeunes filles de natio­na­lité belge, ayant atteint l’âge de 1& ans au 1er mars 1923, et qui se confor­me­ront aux direc­tives conte­nues dans le pré­sent règle­ment.

2° La can­di­date fera par­ve­nir à l’adresse de Ciné-Revue:

a) Deux de ses por­traits, l’un de face, l’autre de pro­fil, for­mat carte-pos­tale, mais de telle sorte que le visage ait au moins deux cen­ti­mètres de hau­teur;

b) Le bon è déta­cher de Ciné-Revue, dûment rem­pli (voir page 13). L’en­ve­loppe, conte­nant por­traits et bon, devra por­ter à l’adresse sui­vante: CINÉ-REVUE, 10-12, rue Charles Decos­ter, Bruxelles, et l’in­di­ca­tion: Concours de la femme belge la plus pho­to­gé­nique.

5 Les envois dont il est fait men­tion à l’ar­ticle 2 seront reçus à par­tir du 1*" mars jusque et y com­pris le 15 mai 1923. — Pas­sée cette date, nulle can­di­da­ture ne sera prise en consi­dé­ra­tion. Au fur et à mesure de leur récep­tion, les por­traits des can­di­dates paraî­tront dans Ciné-Revue.

4° Un jury com­posé de: Trois ciné­ma­to­gra­phistes; trois artistes belges; trois écri­vains ou jour­na­listes belges, sera chargé de faire un pre­mier triage dés mil­liers de can­di­da­tures, et de dési­gner 20 can­di­dates parmi les­quelles le public belge sera, chargé d’élire la femme belge la plus pho­to­gé­nique.

Ces 20 can­di­dates seront convo­quées aux frais de Ciné-Revue, pour être fil­mées; elles seront, en effet, pré­sen­tées à la fois à l’écran et dans les numé­ros de Ciné-Revue, de manière à faci­li­ter le choix des votants.

Mar­qui­sette Bosky

Renée Syl­vaire


QUELQUES CATM­DATES POUR LE CO'ÎCOUPS

DE LA FEMME BELGE LA PLUS BELLE DT LA PLUS PEIO­TO­GÉ­niQ.UC

Voici les pré­mices de cette ample mois­son, que Ciné-Revue s'est plu à faire parmi toute notre popu­la­tion fémi­nine. Ce pays — le nôtre —grand dans les arts, ne le serait-il pas en cette expres­sion syn­thé­tique de tous les arts, qu’est le cinéma,- ne for­me­rait-il pas les inter­prètes dignes de tra­duire l’ins­pi­ra­tion de nos écri­vains et poètes, peintres des états d'âme et ana­lystes des actions humaines?

Ciné-Revue, en com­men­çant sa; com­pé­ti­tion, savait que son pro­jet trou­ve­rait un large écho dans toutes les classes de la société belge; savait qu’il par­vien­drait à prou­ver qu’il y a, dans nos villes fié­vreuses, ou au fond des pai­sibles bourgs, tels types de femmes, dont la grâce, la mobi­lité d'ex­pres­sion, — la pho­to­gé­nie — pou­vait se mesu­rer avec les qua­li­tés des vedettes les plus fêtées.

Et à par­tir de ce jo donc, comme -vous l’avons pro­mis, se pré­sen­tera uux yeux du 1 eur de.​notre r un bou­quet renou­velé sans cesse des fleurs les plus cap­ti­vantes; puis quand elles auront toutes passé dans nos pages, le jui y de notre concours retien­dra une ving­taine des plus inté­res­sants types de femmes et jeunes filles, et les conviera à pas­ser à l’écran, en vlie du clas­se­ment final. Ce der­nier sera, comme nous l’avons dit, asf­juré par les soins du grand public lui-même. Ce sera pour tous l’oc­ca­sion de col­la­bo­rer à l'éclo­sion du cinéma belge, en lui décou­vrant de bonnes inter­prètes; ce sera pour les can­di­dates elles-mêmes le moyen d’ac­qué­rir suc­cès et noto­riété, et de se voir peut-être ouvrir toute grande la car­rière du stu­dio.

A celles qui nous ont fait déjà par­ve­nir leur photo accom­pa­gnée du bon de par­ti­ci­pa­tion, comme à celles qui, plus crain­tives, ne se déci­de­ront qu’en voyant appa­raître aujour­d'hui les pre­miers por­traits des can­di­dates, nos meilleurs vœux de réus­site. LA DIREC­TION.

Miss LUCY

Lily DON­NER

Suzanne GOOS­SEN

Jenny GOOS­SEN

Ger­maine BIEN­VENU

Mary BURG­MEYER

Mar­celle GRÉ­GOIRE

Louise VAN EECK­HOUT

J. V. ROM­PAEY

Marie MOU1N


ii

Ger­maine DAROUX

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PIA­NOS RONISCH

. —. MICHEL MAT­THYS

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Quand Jim Rit­ten­shaw eut la preuve cer* laine de la tra­hi­son de sa femme et de son vieil ami Dick, le com­pa­gnon des jours anciens à l’Uni­ver­sité dp Har­vard, il n’écouta que sa colère et bon­dit plu­tôt qu’il ne cou­rut jus­qu’au club, f Dick des­cen­dait l’es­ca­lier, en route vet's ie ren­dez-vous d’amour.

Un col­loque rapide.

Dick Des­bo­rough et sa fille Betty,

Des mots vio­lents.

Un coup de feu.

Le cadavre de Dick rou­lait sur les marches.

— Vous avez tué votre meilleur ami, Jim, lui dit un cama­rade de club, l’écri­vain Har­vey.

Ce sont aussi les meilleurs amis qui vous tra­hissent, répli­qua le ban­quier.

Mais voici que sou­dain, tan­dis que la police, accou­rue, s'em­pa­rait du meur­trier et que les gen« du club rele­vaient le cadavre, voici qu’au des­sus du corps maté­riel de Dick Desb­prough. une ombre lumi­neuse et trans­pa­rente sor­tit du cadavre, image réelle et impon­dé­rable, d’une

res­sem­blance par­faite avec, le mort, corps impal­pable, corps astral flot­tant, invi­sible géné­ra­le­ment aux yeux des vivants et qui sem-

Les Deux amants.

Walt -s’éton­ner d’être là sur les marches de cet esca­lier trou­blé main­te­nant d’un grand tumulte.

Mys­tère pro­fond des cjioses de l'aii-delà!

Qui nous révé­lera jamais les effets et les causes, les étapes des sur­vies, les longs che-

Le double de Dick et Jim le meur­trier.

min des âmes en marche vers la paix défi­ni­tive et la lumière invi­sible?

Jim avait-il perçu la pré­sence de l'ombre de son ami, main­te­nant sa vic­time? Non, sans doute. Le fris­son qui agi­tait tout son corps

Pia­nos FEU­RICH A

MICHEL MAT­THYS

16, Ru« d« Stat­tart, BRUXELLES Télé­phone: 153.92


12 n’était que la réac­tion du meurtre. L'Ombre n’avait pas eu la puis­sance de faire sen­tir sa pré­sence.

Il était trop tôt.

Et voici que l'Ombre s’en alla.

Là-bas. dans la chambre du ren­dez-vous d’amour, où Daisy Rit­ten­shaw atten­dait, son amant, l’Ombre allait-elle pou­voir se maté­ria­li­ser jus­qu’à se mon­trer aux yeux de l’ai­mée?

Daisy atten­dit long­temps, dans une inquié­tude, (gran­dis­sante.

Par­fois, il lui sem­blait qu’une influence, amie péné­trait jus­qu’au fond d'elle-même. Elle vou­lait crier: Dick! Dickt Mais tout se pas­sait comme dans un rêve, quand on éprouve la sen­sa­tion d’une chute dans l’abîme et que l’on veut appe­ler au secours et que la bouche ouverte, sche d’an­goisse, est inca­pable de pro­fé­rer un son.

Le cata­falque fleuri

Ainsi, Daisy se tenait dans la chambre, atten­tive au moindre souffle, inca­pable pour­tant de voir l’Ombre qui rôdait autour d’elle et ne par­ve­nait pas à mar­quer sa pré­sence par quelque chose de tan­gible.

Daisy s’émut, pour­tant et tomba éva­nouie.

L’Ombre conti­nua sa route.

Elle entra dans la mai­son qui était la sienne, la mai­son de Dick Des­bo­rough.

A son approche, sa fille Betty, fillette curieuse et pré­coce, aux sens affi­nés, à la sen­si­bi­lité mala­dive, éprouva sou­dain comme une révé­la­tion.

— Père! s’écria-t-elle.

— Il est mort, ma pauvre enfant, dit Hélène Des­bo­rough, sa mère.

— Mais je le vois!

Pauvre petite, reprit Hélène en cares­sant la jolie tête effrayée, pauvre petite orphe­line. Dick est mort. Har­vey nous a dit le ter­rible drame. Mon pauvre Dick, tout de même, que j’ai tant aimé!

Hélène devant le cru­ci­fix.

Et l’Ombre se pen­chait, enve­lop­pait de sés bras invi­sibles Hélène, pleu­rante et déso­lée.

Ah! quand nous éprou­vons par­fois de ces-envies de per­cer les ténèbres, d’en­fer­mer dans nos bras le souffle de l’air, n’est-ce pas aussi une ombre des nôtres qui est pen­chée sur nous, pour nous aver­tir et nous gui­der?

Sombre mys­tère!

Et comme elle doit, être atroce la situa­tion de ce Double qui échappe aux sens des corps et qui ne par­vient pas à éveiller d’une f&çoh com­plète les facul­tés de l’âme empri­son­née!

L’ombre de Dick sor­tit de nou­veau.

Où pour­rait-elle donc faire sen­tir son influence?

Or. Daisy et Hélène, cha­cune de son côté, se ren­dait au temple, por­tant des fleurs au cata­falque de l’as­sas­siné.

Là encore l’Ombre sur­git sou­dain des­vant les deux femmes. L’Ombre vou­drait par­ler.

C’est Hélène qui parle.

Elle montre un grand Christ, pendu à la-muraille.

SECU­RITE

ABSO­LUE

BRUXELLES

— Le seul espoir, dit-elle à sa rivale, le seul moyen de nous conso­ler est en Lui.

Daisy secoue la tête.

Hélène va vers la croix où tous les incon­so­lés trouvent le repos, la paix, le calme dans la prière.

Elle s’avance.

Sou­dain elle se redresse. Elle a senti pas­ser sur elle quelque chose comme un souffle froid. Mais elle ne voit rien. Elle ne voit pas le Double qui se pré­ci­pite et vou­drait l’écar­ter du Christ. Elle se pros­terne.

Hélas! elle rie trouve pas de prière. Il lui semble qu’elle est aban­don­née de Dieu et des hommes. Et une grande angoisse l’en­ve­loppe comme le froid d’une sombre nuit sans étoiles.

Daisy est sor­tie du temple.

Elle non plus n’a pas deviné la pré­sence de celui qu’elle aimait.

Elle sort, toute à sa dou­leur incon­so­lée.

Elle marche comme dans une sorte de som­meil hyp­no­tique.

Elle écoute à peine Har­vey qu’elle a ren­con­tré et qui lui dit:

— Madame, n’ôu­biiez pas que Jim, votre mari est en pri­son. Il va pas­ser en juge­ment.

Vous seule pou­vez le sau­ver d’une condam­na­tion si vous dévoi­lez, en vous accu­sant, le mobile du meurtre.

— De quoi vou­lez-vous, cfue je m’ac­cuse, Har­vey? répond Daisy.

—Vous le savez, Madame, vous le savez très bien, reprend gra­ve­ment l’écri­vain. Vous seule pou­vez le sau­ver.

(A suivre) Jean BLAISE.

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Armand du Plessy, entouré de quelques inter­prètes de La Gar­çonne

" La Gar­çonne " à l'écran

— Non! ce n'est pas pos­sible!

— Il paraît que si. C'est non seule­ment pos­sible, mais on tourne le trop fameux roman de Vic­tor Mar­gue­ritte au stu­dio d’Epi­nay, et c’est un de nos com­pa­triotes, M. Armand du Plessy, qui a été chargé par M. Moriaud de la dif­fi­cile mis­sion de mettre en scène cette oeuvre dont nous ne vou­lons rien dire d’autre sinon qu elle a déchaîné en France le scan­dale que l’on sait.

M. Armand du Plessy, qui a tourné déjà plu­sieurs films inté­res­sants et dont la car­rière ciné­ma­to­gra­phique s’avère pleine de pro­messes, a-t-il tort ou rai­son dans le cas pré­sent f

Sans être prude le moins du monde, on peut craindre que notre com­pa­triote n’ait com­mis là une erreur fâcheuse.

Non que nous le soup­çon­nions de cher­cher, ce fai­sant, quelque suc­cès de scan­dale. Il sou­lè­ve­rait, tant en France qu’en Bel­gique, un vaste toile de pro­tes­ta­tion. Et il cau­se­rait un tort énorme à l’art ciné­ma­to­gra­phique.

Mais l’en­tre­prise est grosse de dan­gers, et l’on sait assez com­ment les meilleures inten­tions sont déna­tu­rées par la pas­sion.

Tout eh regret­tant l’ini­tia­tive de notre com­pa­triote, nous ne pren­drons pas fait et cause dans le débat, rédui­sant pour le moment notre inter­ven­tion à notre rôle d’in­for­ma­tion.

De ce point de vue, nous pou­vons annon­cer la dis­tri­bu­tion des rôles que voici:

Monique, France Dbe­lia; Mme Ambrât, Renée Car/-, Michelle, Suzanne Balco; Ginette. Marise Dor­val; Mme Ler­bier, Maggy De/val; Lady Spring-field, Stella Sea­ger; Hélène Suze, Ninon Bal­zany Lucienne, Hélène Petit-, C\éo,Muzanne; etc.

Régis Bois­se­lot, Tou­lout; Blan­chet, Mau­pré-, Lucien, Jac­quet-, M. Ler­bier, Deneub­qurg: Peer Rys, le dan­seur Ger­lys; Max de Laume, Rau­court-, Vi-gna­bos, Leclercq-, baron Plom­bln, Devers; le peintre, Rau­court; (on remar­quera que notre com­pa­triote tient deux rôles dif­fé­rents dans le film) le mar­quis d’En­tragues, Mit­chell; Pierre des Sou-zaies, Eric Moul­ton; M. Ambrât, De/monde; l’In­connu, Del vigne; etc,

La pho­to­gra­phie sera l’œuvre de M. Em. Repe­lin.

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UNE LEÇON DE ’’ONE STEP”

Théo­dore Burke, un des plus modestes rouages des « Acié­ries Gar­ton », s’est épris d’une jeune fille nom­mée Jean­nette Muir.

lean­nette est orphe­line, elle vit avec son grand-père, Augus Muir, un vieux méca­ni­cien qui ne pos­sède plus main­te­nant qu'un très petit ate­lier.

Augus Muir a voué à William Gar­ton une haine ter­rible que les années n’ont fait qu’aug­men­ter.

Un jour, Théo­dore Burke est gra­ve­ment blessé en sau­vant la vie de son patron. William Gar­ton veut témoi­gner sa recon­nais­sance d’une façon écla­tante à son sau­veur. Sachant qu’il est sans famille, il le fait trans­por­ter dans son propre appar­te­ment et, lors­qu’il est enfin guéri grâce aux soins assi­dus dont il a été l'ob­jet, il lui pro­pose de l’adop­ter.

Le voilà, trans­mué en un élé­gant gent­le­man.

Sa pre­mière visite est pour Jean­nette; il arrive chez elle dans une luxueuse auto­mo­bile et lui offre un magni­fique bra­ce­let, puis se tour­nant vers le grand-père, il lui fait cadeau d’une superbe pipe d’écume.

Le vieillard s’étonn, e du chan­ge­ment énorme qui s’est pro­duit dans la situa­tion du jeune homme et lors­qu'il apprend qu’il est devenu le fils adop­tif de l’homme qu’il liait de toutes ses forces, il lui rend ses cadeaux et le chasse de chez lui.

Burke, ne se sen­tant pas le cou­rage de res­ter plus long­temps sans voir celle qu’il aime, va attendre lean­nette à la sor­tie de sa mai­son et l’em­mène à l'insu de son grand-père, faire une pro­me­nade en auto­mo­bile.

Jean­nette entrera le len­de­main aux « Acié­ries Gar­ton » en qua­lité de secré­taire de Théo­dore et racon­tera un petit men­songe à son grand-père.

Resté seul avec lean­nette, Théo­dore esquisse devant elle un nou­veau pas de «One Step» qu’on lui a ensei­gné la veille, et vou­lant le lui apprendre, il l’en­lace et se met à dan­ser avec elle.

Tout à coup la porte s’ouvre et William Gar­ton appa­raît. Il venait jus­te­ment par­ler à son fils ado­plif d’une riche et jolie héri­tière qu’il veut lui faire épou­ser. 11 s’ar­rête, médusé par le spec­tacle qu’il voit, et très fâché il annonce à lean­nette qu’el­le'ne fait plus par­tie.de la mai­son. Théo­dore prend la défense de celle qu’il aime et ne pou­vant faire reve­nir Gar­ton sur la mesure qu’il vient de prendre, il décide de quit­ter la mai­son de son bien­fai­teur, pré­fé­rant l’amour de lean­nette à la for­tune.

Ren­trée chez elle, la pauvre petite est obli­gée de racon­ter sa mésa­ven­ture à son grand-père et celui-ci furieux, prend son cha­peau et sa canne et s’en va chez son ennemi.

Mais Théo­dore ren­contre le vieillard et il va immé­dia­te­ment rejoindre Jean­nette. Tous deux partent alors en cou­rant pour rat­tra­per le vieil Augus Muir et l’em­pê­cher de com­mettre quelque folie.

Mais les deux hommes reviennent à de meilleurs sen­ti­ments, ils rejoignent les deux jeunes gens dans l’an­ti­chambre et. tan­dis qu'ils se récon­ci­lient, Théo­dore et lean­nette se donnent leur pre­mier bai­ser de fian­çailles.

hii­piw il» I an 10 mai

Say it with Music

Fox-Trot

. I. Ber­lin

Revue scien­ti­fique

The Mis­souri Waltz . S. Cha­pe­lier

Fleur du Mal

Comé­die dra­ma­tique inter­pré­tée par:

Mlle Robinne et Mr Alexandre

de la Comé­die Fran­çaise

Une leçon de ’’One Step”

Comé­die gaie avec Ch. Ray dans le rôle prin­ci­pale

van 0 loi 10 ïci

1. Say it with Music . .

Fox-Trot

2. f ~ INËTÛ

Weten­schap­pe­lijk

3. The Mis­souri Waltz . S. Cha­pe­lier

4. Bloem der Ondeugd

Dra­ma­tisch too­neels­pel ver­tolkt door:

Mej Robinne en Mr Alexandre

der Comé­die Fran­çaise

6 Eene les van “One Step”

Too­neels­pel met Ch. Ray in den hoof­drol

SEMAINE PRO­CHAINE

Deux films à grand Suc­cès

Her­bert RAW­LIN­SON et Vir­gi­nia VALLI dans

LE SAC NOIR

Comé­die dra­ma­tique

Les­ter CUNEO dans

TRA­QUÉ DANS LES AIRS

Grand drame d’Aven­tures

EENE LES VAN ’’ONE STEP”

Augus Muir, die door William Gar­ton’s groot­ka­pi­taal tea onder ging in zijn staal­han­del, cn 3» daar­voor zijn rijke mede­din­ger een onver­zoen­ba­ren ** haat toe­draagt, bezit een ver­ruk­ke­lijke klein­do­chi ter, Jean­nette, voor wie een van Gar­ton’s wcrk­lie-

1 Ber­lin ** c'en — Theo­door Burke — een vurige liefde beeft opge­vat.

V Op zeke­ren dag wordt deze Theo­door Eurke zwaar gek­wetst met zijn patroon van een gewis­sen •3» dood te red­den. William Gar­ton, die in de ziel wel een goed mensch is, wil zijn dank­baa­rheid schit­te­rend betui­gen, en wetend dat Burke een wees is, stelt hij hem voor hom als zijn zoon aan te nemen, wat, na een zekere aar­ze­ling, aan­ge­no­men wordt.

En nu wordt Burke in een gent­le­man omge­too-verd en na een maand noeste stu­die tot dienst-overste benoemd.

Wan­neer ech­ter Augus Muir ver­neemt wat er met Theo­door gebeurde, jaagt hij hem uit zijn huis hem ver­bie­dend nog ooit Jean­nette weer te zien. Maar die schei­ding, na eeni­gen tijd, wordt hem toch te zwaar, en hij gaat haar afwach­ten aan haar huis. Tij­dens een auto­rit ver­telt zij hem dat groot­va­der ziek en zij zon­der werk is, en er wordt, bes­lo­ten dat zij ’s ander­daags bij hem als secre­ta­resse in dienst zal komen; een ove­reen­komst waar­van groot­va­der natuur­lijk onkun­dig moet bli­j­ven.

Den vol­gen­den dag, in het bureau, toont hij haar een nieuwe stap van de « One Step » dien hij den voo­ra­vond heeft aan­ge­leerd. De ver­lei­ding wordt te sterk, hij kri­jgt als een voor­loo­per van den dans­waan­zin, gri­jpt haar vast en begint rond te zwie­ren.

Maar op dat oogen­blik ver­schi­jnt plots William Gar­ton, die juist zijn ...​zoon spre­ken wou over een rijk en schoon « boontje in ’t zout » waar­mee deze huwen kon... Jean­nette wordt uit den dienst onts­la­gen, en daar Theo­door’s tus­schen­komst ter ver­de­di­ging van het meisje nut­te­loos blijkt, bes­luit hij het huis van zijn wel­doe­ner te ver­la­ten. Groot­va­der ver­neemt intus­schen do waa­rheid, en woe­dend trekt hij op zijn vijand af. Theo­door die den... razen­den gri­j­saard heeft ont­moet, snelt met Jean­nette naar Gar­ton. Na de twee man­nen, die zich reeds te lijf gin­gen, van elkaar ges­chei­den te heb­ben, vra­gen de twee ver­lief­den om bij elkaar te komen... voor eeu­wig. Het oogen­blik is voor­waar slecht geko­zen, en zij loo­pen dan ook een kor­date wei­ge­ring on. Maar even kor­daat bes­lui­ten zij dan maar over die toes­tem­ming heen te stap­pen. want zij willen niet dal de gekke twist der ouders hun geluk ver­nie­tige.

De twee man­nen komen tot betere gevoe­lens, en ter­wijl zij zich ver­zoe­nen, bezoe­nen de twee bemin­den. in een ver­lo­ving­skus, hun over­win­nende liefde.

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