Programme de 13 à 17 mai 1923



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#471

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NOTRE VEDETTE

Gabriel de Gra­vone

Mais ce qu'il incarne avec le plus de bon­heur, c'est la jeu­nesse ardente, pas­sion­née; pour y réus­sir, il n'a qu’à s'aban­don­ner à l’im­pul­sion de sa nature. „ Ivan GIL­KIN.

Dès l'avant-guerre, l’en­fant gâté du puh­jic, sur­tout du nôtre: de Gra­vone a été long­temps le favori des Mati­nées Lit­té­raires, des abon­nées sur­tout qui lui vouèrent une admi­ra­tion ardente, s’ar­ra­chant ses pho­tos, se dis­pu­tant sa signa­ture. A ces flammes fémi­nines, se joi­gnait, d’ailleurs, l’es­time des connais­seurs, car cet artiste pos­sède en plus d’un exté­rieur agréable, une sen­si­bi­lité déli­cate, une téna­cité juvé­nile, une fougue pas­sion­née, une sou­plesse remar­quable de gestes et d’ex­pres­sions.

Ce furent ces qua­li­tés — et non sa dic­tion — qui appe­lèrent Gabriel de Gra­vone vers la car­rière théâ­trale; car l’ac­cent même du jeune homme — Corse de nais­sance — était plus que défec­tueux. Il est vrai qu’élève de Sarah, il lui fut «donné de pui­ser Bux meilleures sources Tart de bien dire, auprès de la «Voix d’Or».

Entre­temps, de Gra­vone entre a T Ambigu, où il crée la Môme (aux Beaux Yeux; puis au Théâtre d’Art et v '

Au Souffle du Prin­temps. Enfin, au sor­tir du Con!

tiZtCp âied­feu­ruf e*c

ser­va­toire, c’est au Théâtre du Parc de Bruxelles, qu’il devient l’idole du public, dans plus de cent créa­tions dif­fé­rentes, et sur­tout dans Le Vieil Homme de Porto Riche.

» A par­tir de ce moment, je fis du cinéma, nous dit ’in­ter­prète de Rou­le­ta­bille et d'Elié (dans La Roue de Gance), je fis du ciné, mais comme on l'en­ten­dait alors: tour­nant un film dont j’igno­rais presque le scé­na­rio, mal rasé et peu ou prou maquillé. La guerre vint inter­rompre ces pre­miers pas dans

la car­rière de l'écran, où j'avais, cepen­dant, prêté mon concours à l'in­ter­pré­ta­tion de trente films.

» Engagé volon­taire, je fis toute la cam­pagne au 144* infan­te­rie. En juin 1918, fait pri­son­nier à Sois­sons, je pus, en cap­ti­vité, mon­ter des spec­tacles.

» Rapa­trié en jan­vier 1919, j’in­ter­pré­tai le rôle de Gas­pard de L'Ap­pel du Sang. J'eus la chance ’ d’y être remar­qué par Abel Gance, qui m’en­ga­gea et je tour­nai La Roue. Puis L'Ar­té­sienne, Rou­le­ta­bille; sous Témi­nènte direc­tion de M. Henri Fes­court, L'Ombre du Péché. Je viens de ter­mi­ner Le Mariage de Minuit, réa­lisé par M. Arm. Du-plessy, un réa­li­sa­teur belge.

» Main­te­nant j’es­père faire quelque chose avec Luitz-Morat qui fut, avec moi. Le-élève de Sarah

r°y. Priant et Félix Gan­dera,

Bern­hardt. »

La chance a-t-elle servi de Gra­vone, en lui per-


L'Ombre du Péché, avec de Gra­vone, Van Daele et Diana Karenne.

met­tant d'in­ter­pré­ter les figures, dont le carac­tère se rap­pro­chait le plus du sien? Mais alors corn» ment expli­quer qu’il com­prit avec une telle inten­sité des rôles si diver­gents au théâtre comme au stu­dio: Gas­pard, Elie, Rou­le­ta­bille et cent autres. N'est-ce pas­j­du­tôt le talent souple et divers de l’ac­teur auquel on doit ces trans­for­ma­tions suc­ces­sives, vécues avec une sin­cé­rité non pareille?

Il était du moins inté­res­sant de connaître l’avis même de l’ar­tiste sur les créa­tions d’écran qui eurent le plus ses sym­pa­thies.

« Je ne sais pas ce que l'ave­nir me réserve », dit de Gra­vone, * mais je ne crois pas que je retrou­ve­rai dans ma car­rière un rôle aussi beau, aussi pre­nant que mon rôle cJ'Elie dans La Roue. J'avoue que ce ne fut pas com­mode. Il fal­lait réunir des qua­li­tés si nom­breuses que Gance a eu bien du cou­rage de me le confier.

» Dans La Roue, je suis un artiste. Je joue du vio­lon, je fabrique des vio­lons, je mange, je bois, mais je ne fais rien de tout cela sans pen­ser à Norma, celle que j’aime.

» Séve­rin Mars, lui, pense à Norma et à sa loco­mo­tive. Il les a toutes deux bap­ti­sées du même nom. Chez lui, un train qui passe est une belle musique, le bat­te­ment des pis­tons règle celui de son cœur. Et tous ces actes s’ins­pi­re­ront de cet amour de maniaque.

» La Roue ter­mi­née, je tourne L'Ombre du Péché, avec mon cama­rade Van Daële et Diana Karenne et L'Ar­té­sienne où j’ai inter­prété, aux côtés de Fabris, le rôle de Fré­déri, sous la direc­tion d’An­toine et Denola.

» Et quelle dif­fé­rence avec Rou­le­ta­bille! »

Par exemple, que ce der­nier type fut un de ceux pour les­quels l’ar­tiste eut le plus de sym­pa­thie, c’était trop natu­rel: de Gra­vone, mais c’est lui, vif, ardent, spon­tané, gai, jeune, alerte; un coup d’œil sur la « photo à la pipe » nous le replace dans la mémoire, au point que nous ne savons si en Rou­le­ta­bille, nous retrou­vons tout de Gra­vone, ou en de Gra­vone tout Rou­le­ta­bille!

Cette viva­cité, cet allant, cette gaieté saine, c’est sans doute à un opti­misme natif, mais aussi à une pra­tique assi­due des sports que le doit le jeune héros: la bicy­clette et le che­val n’ont sur­tout point de secret pour lui, et le main­tiennent sans cesse dans une forme phy­sique excel­lente.

Autant, nous dédai­gnons les jeunes pre­miers étri­qués et pâlots, autant celui-ci nous plaît et nous agrée: et lui-mêrqe, fruit d’un séjour de trois années en notre bonne cité de Bruxelles, rend avec usure aux Belges et à- la Bel­gique la sym­pa­thique admi­ra­tion que nous lui avons vouée.

EMCÉ.

Gabriel de Gra­vone dans l'Ombre du Péché

Petites Nou­velles et Echos

Nor­man Kerry, qui joue le prin­ci­pal rôle (dans « Car­rou­sel », un Uni­ver­sal-Jewel, a été engagé par cette com­pa­gnie pour cinq ans, en rai­son du bon tra­vail qu’il a fait dans ce film. C’est, aussi lui qui jouera le rôle de « Pbœ­bus » dans « Notre-Dame de Paris », de Vic­tor Hugo, que l’on filme en ce moment â Uni­ver­sal City.

Une star de pre­mière gran­deur.

Pour s’as­su­rer les’plus grandes vedettes, le cinéma yan­kee ne recule devant aucun sacri­fice. Gèla paraît bien être le cas pour la der­nière pro­duc­tion de Thos. H. Ince, « L’Ame de la Bête », où, s’il en faut juger d’après les pho­tos publiées par les cor­po­ra­tifs, le pre­mier rôle semble être tenu par... uni élé­phant.

Le cinéma en Rus­sie

L’im­por­ta­tion de tout film étran­ger est actuel­le­ment défen­due en Rus­sie, sauf pour les films de Char­lie Cha­plin qui sont répu­tés v non dan­ge­reux ».

En même temps nous appre­nons qu’une com­pa­gnie por­tant le nom de « Coopé­ra­tive du 'Ki­no­gram Pro­lé­taire » et sou­te­nue par les orga­ni­sa­tions com­mu­nistes de Rus­sie et de "étran­ger, vient, de se for­mer à Mos­cou.

Cette com­pa­gnie, au capi­tal de 2,600,000 roubles-or, com­prend la fabri­ca­tion de matière brute et, la pro­duc­tion de films pro­lé­taires pour la Rus­sie et 1’« expor­ta­tion ».

Elle pré­voit aussi la construc­tion de ciné­mas dans chaque vil­lage.

Le cinéma d’ar­mée.

L’ar­mée amé­ri­caine pos­sède un ser­vice chargé spé­cia­le­ment de lui pro­cu­rer des spec­tacles ciné­ma­to­gra­phiques. Dans un compte rendu de son acti­vité, ledit ser­vice indique que du 1er juillet au 31 décembre der­nier il a fourni 9,814 pro­grammes aux 110 théâtres dis­sé­mi­nés dans tous les états .et dans la zone du Canal de Panama.

Notre vedette de ce jour: Gabriel de Gra­vone (por­trait d'ate­lier).

PIA­NOS RON1SCH

' — MICHEL MAT­THYS =— 16, Rue de Stas­sart, BRUXELLES Télé­phone: 153.92


Une vue du stu­dio de 1' " Union Artist Films ”, à Liée. De part et d’autre les por­traits de deux inter­prètes de cette jeune ins­ti­tu­tion belge: M. et Mme Money.

Il s’est, fondé dans les murs de la ville de Liège une société édi­trice de films ciné­gra­phi-qués « L’Union Artist Films », avec M. Schom-brodt, met­teur en scène, qui est au sur­plus un artiste de pre­mier plan; il est de l’école des André Nox. et du regretté Séve­rin Mars, dont la renom­mée n’est plus à faire.

Ce jeune orga­nisme qui existe depuis quelques jours seule­ment, a à sa tête des per­son­na­li­tés com­pé­tentes qui vou­draient voir vivre chez nous cet art qui n’a pas encore dit son der­nier mot.

Le stu­dio très spa­cieux est situé en plein centre de la cité ardente; on y monte les ins­tal­la­tions avec ardeur. Les répé­ti­tions viennent de com­men­cer pour le pre­mier film qui sera inti­tulé « Pour une Femme », superbe comé­die dra­ma­tique en quatre par­ties dont les vedettes sont: MM. Money, Charles Fan­zel et Aublet qui incarnent leurs per­son­nages avec sin­cé­rité; à leur côté nos char­mantes Mmes Money, Sore, Lamy et Gouf qui seront des révé­la­tions.

L’ac­tion se déroulé à Liège et-dans les sites, mer­veilleux des envi­rons. Il va sans dire que ce film a déjà été demandé par quelques direc­teurs de cinéma de Liège. Un posi­tif sera éga­le­ment réservé à la Com­pa­gnie « Wid » de Var­so­vie, qui vient de sor­tir un film dé sa pro­duc­tion, « L’Au­berge près du Pré­ci­pice », qui rap­porte jour­nel­le­ment à son pro­prié­taire 20,000,000 de marks polo­nais, soit au cours actuel 10,000 francs. On voit donc que la Pologne, pays jeune, nous dépasse de beau­coup.

Les scep­tiques auront la meilleure preuve que chez nous, on peut faire de la prise de vue tout comme dans les pays situés plus au Nord: Angle­terre, Hol­lande, Dane­mark. D’ailleurs, ne voit-on pas des met­teurs en scène fran­çais venir tour­ner à tout moment dans nos contrées?

Nous sommes convain­cus que nous sommes; a même d’in­té­res­ser au plus haut point toutes, les per­sonnes qui sou­haitent de voir se déve­lop­per chez nous une indus­trie ciné­gra­phique natio­nale 'belge. (Com­mu­ni­qué.)

AUTO -Pli! DUCA­NOLA ™IC1

-- MICHEL MAT­THYS

16. Rue de stas­sart, BRUXELLES Télé­phone: 153.92

10,000 francs de prix en espèces Nom­breux prix en nature

Concours de la cfemme Oelge la plus Pelle et la plus Pho­to­gé­nique

Mal­gré la bonne volonté évi­dente, de mil­liers de jeunes Filles s’of­frant chaque jour pour l’in­ter­pré­ta­tion de films, il est sou­vent dif­fi­cile aux met­teurs en scène de trou­ver un élé­ment réunis­sant toutes les qua­li­tés dési­rables pour faire une bonne artiste ciné­ma­to­gra­phique. .

Pour per­mettre aux femmes belges, qui se croient des dis­po­si­tions pour ia car­rière des stu­dios, de se faire connaître et s’as­su­rer peut-être un ave­nir brillant, CINÉ-REVUB a décidé d’or­ga­ni­ser le Concours de la femme ia plus pho­to­gé­nique.

Cette com­pé­ti­tion inté­res­sera toutes les classes de la société, puis­qu’elle don­nera à toute can­di­date les mêmes chances de réus­site, et que seront admises à concou­rir toutes celles qui sui­vront les don­nées faci­le­ment exé­cu­tables de son règle­ment.

Ciné-Revue fera paraître les por­traits de toutes les can­di­dates; de plus, les pho­tos ori­gi­nales des com­pé­ti­trices seront réunies dans un album, mis à ia dis­po­si­tion des met­teurs en scène beiges et étran­gers, leur per­met­tant de iuger des tré­sors de beauté et de grâce dont dis­pose ia Bel­gi­quei

Après un pre­mier triage, un cer­tain nombre de can­di­dates seront repré­sen­tées à l’écran, et parmi celles-ci le public sera chargé de dési­gner la femme la plus pho­to­gé­nique.

Il sera alloué pour ce Concours 10.000 francs de prix en espèces et de ndfn­breüx prix en nature. Enfin la jeune fille ou femme la plus pho­to­gé­nique qui aura réuni le plus de suf­frages, sera pro­cla­mée: La femme beige la plus pho­to­gé­nique; et (si elle montre des dis­po­si­tions pour le tra­vail ciné­ma­to­gra­phique) un enga­ge­ment lui sera assuré pour tour­ner un grand film.

Règle­ment pour les Can­di­dates

1° Peuvent prendre part au Concours, mutes les femmes ou jeunes filles de natio­na­lité belge, ayant atteint l’âge de 16 ans au 1er mars 1923, et qui se confor­me­ront aux direc­tives conte­nues dans le pré­sent règle­ment.

2° La can­di­date fera par­ve­nir à l’adresse de Ciné-Revue:

a) Deux de ses por­traits, l’un de face, l’autre de pro­fil, for­mat carte-pos­tale, mais de telle sorte que le visagè ait au moins deux cen­ti­mètres de hau­teur;

b) Le bon à déta­cher de Ciné-Revue, dûment rem­pli (voir page 13). L’en­ve­loppe, conte­nant por­traits et bon, devra por­ter à l’adresse sui­vante: CINÉ-REVUE, 10-12, rue Charles Decos­ter, Bruxelles, et l’in­di­ca­tion: Concours de la femme beige ia plus'pho­to­gé­nique.

3° Les envois dont il est fait men­tion à l'ar­ticle 2 seront reçus à par­tir du l*r mars jusque et y com­pris le 15 mai 1923. — Pas­sée cette date, nulle can­di­da­ture ne sera prise en consi­dé­ra­tion. Au fur et à mesure de leur récep­tion, les por­traits des can­di­dates paraî­tront dans Ciné-Revue.

4° Un jury com­posé de: Trois ciné­ma­to­gra­phistes; trois artistes belges; trois écri­vains ou jour­na­listes belges, sera chargé de faire un pre­mier triage des mil­liers de can­di­da­tures, et de dési­gner 20 can­di­dates parmi les­quelles le public belge sera chargé d’élire ia femme belge la plus pho­to­gé­nique.

Ces 20 can­di­dates seront convo­quées aux frais de Ciné-Revue, pour être fil­mées; elles seront, en effet, pré­sen­tées à la fois à l’écran et dans les numé­ros de Ciné-Revue, de manière à faci­li­ter le choix des votants.

Mar­qui­sette Bosky


QUELQUES CAN­DI­DATES POUR EE CONCOURS

DE LA EEMME BELGE LA PLUS BELLE ET LA PLUS PLIO­TO­GÉ­HIQUE

Aussi gra­cieuses que leurs sæurs de la pre­mière série parue il y a peu de jours, voici d'autres grâces et beau­tés qui com­prirent la valeur de notre concours et tinrent à hon­neur de mettre leurs qua­li­tés nu ser­vice du Vil* art en Bel­gique.

11 est ici de frais minois de blondes à la car­na­tion dorée, des bru­nettes souples, des noires rêveuses; il est des lèvres closes et des fronts que semble ano­blir une hmite pen­sée, des bouches mutines, des pro­fils nets de médaille. Et ehest la plu­part, il y a ce trait dis­tinc­tif qui dénote la femme d’ex­pres­sion, d\nt le masque sobre mais émou­vant, sait tra­duire avec grâce et vérité les impul­sions du cœur.

Notre jury aura fort à faire, s'il he se veut trom­per, pour cueillir dans l'im­mense gerbe des pho­to­gé­niques beau­tés, les vingt réci­pien­daires des­ti­nées à pas­ser sous les yeux du public, leur sou­ve­rain juge. On sait en effet que des com­pé­tences éclai­rées seront char­gées du pre­mier tri de can­di­dates * il ne serait/i effet pas pos­sible d'en faire pas­ser à l'écran des( aines et pe# tre des mil­liers.

11 se faut bor­ner, éli­mi­ner celles dom la grande beauté n'a cepen­dant pas chance de conve­nir pour les prises de vue ciné­ma­to­gra­phiques, et ne rete­nir que deux dizaines de femmes ou jeunes filles qui réel­le­ment semblent pos­sé­der toutes les qua­li­tés vou­lues pour réus­sir dans la car­rière du stu­dio.

En atten­dant ce triage final, nous conti­nue­rons pen­dant plu­sieurs semaines à repro­duire les por­traits de toutes les can­di­dates, émet­tant l’es­poir que nom­brenses encore seront les femmes et jeunes filles belges qui vou­dront ten­ter la chance du suc­cès. Qu’elles n'ou­blient pas en effet que 10.000 fr. de prix en espèces sont alloués pour ce concours, en dehors des nom­breux prix en nature; et qu'en­fin la lau­réate verra peut-être s'ou­vrir pour plie la car­rière si enviée de grande vedette ciné­gra­phique. LA DIREC­TION.

Made­leine OGER

Mary LYSS­NI­J­DER

Char­lotte LYTEN

Marion VAN HAMME

Valere SCHEYLT­JENS

Camille HUBERTY

Vic­to­rine v AN DER MOTEN

luise

Mar­gue­rite VERLY

Maria VEKE­MANS


QUELQUES

CAN­DI­DATES

POUR LE

CONCOURS

Augusta PARA­DIS

Vero­nica VAN LIERDE

FEMME BELGE

LA PLUS BELLE ET LA PLUS

Rita MAR­TINI

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Tan­dis que Daisy Rit­tenha w sor­tait de la cha­pelle et, hau­taine, quit­tait Har­vey et repre­nait le masque mon­dain qui nie la fâute môme avé­rée, l’Ombre, déses­pé­rée de ne pou­voir com­mu­ni­quer avec les vivants, errait dans le temple, comme prise de rage et de déses­poir.

L’âme de Dick souf­flait.

Elle res­tait atta­chée à la terre par tous les liens non encore dénoués et ne pou­vait s’éle­ver vers un ciel qu'elle croyait vide.

Le Double per­suade Daisy.

Les Morts nous frôlent

Le pas­teur et l'Ombre.

— Si encore, elle pou­vait appa­raître aux vivants! .

Elle avait à peine fait ce vœu que le pas­teur l’aper­çut et se mit à lui par­ler.

— Est-ce vous, Diek? Vous ôtes donc encore là? Je com­prends. Vous ne pou­vez quit­ter la terre, où vous enchaînent vos erreurs pas­sées et vos fautes. Pour­tant, la Lumière existe, la Paix existe là-haut, auprès de Celui qui a dit: Je Suis la voie, la vérité, la vie. Repen­tez-vous. Oubliez tous les amours sen­suels où vous avez sou­vent suc­combé. C’est l’amour qui vous rachè­tera. Mais il faut res­sen­tir un amour pur, dépouillé d’égoïsme. Et il faut sur­tout répa­rer. Cher­chez à sup­pri­mer les consé­quences fatales de vos actes. Quand tout sera ren­tré dans l’ordre, alors vous-même, Dick, vous connaî­trez le grand repos éter­nel.

Et comme l’Ombre semble pro­tes­ter:

— Non, Dick, conti­nue le prêtre d’une voix

douce et per­sua­sive, non, vous ne trou­ve­rez pas autre­ment la paix, la bonne paix des morts. Répa­rez. Ren­trez dans l’ordre. Toutes les fautes se payent. Vous avez déjà par la

Pia­nos FEU­RICH

Au tri­hu­nal.

£= MICHEL MAT­THYS =r-

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12 mort payé une par­tie de vos débor­de­ments. Les autres aussi paye­ront.

L’Ame paraît convain­cue cette fois.

Elle se hâte vers la répa­ra­tion.

Jus­te­ment Daisy est là, dans sa chambre, en proie à l’agi­ta­tion la plus vive.

Récon­ci­lia­tion.

Irai-je m’ac­cu­ser devant les juges?

— Va, va. lui dit une voix qu’elle n'en­tend pas et que pour­tant elle devine.

— Mais que dira-t-on de moi, dans le monde? Ma répu­ta­tion? Les bons sou­rires iro­niques des bonnes amies?

—- Va, va, reprend la voix. Il faut payer ses fautes.

—- Payer ses fautes? Dick a-t-il donc payé sa faute? Kt Jim, en pri­son, ne paye-t-il pas son crime? Et moi?

Va, va, lui souf­flé la voix.

Elle obéit.

La voici qui entre au tri­bu­nal. Elle demand.“

L'en­fant console sa mère.

armé le bras dans un de ces moments où( l’on ne se pos­sède plus.

Et voici qu’elle répète incons­ciem­ment des mois qu’elle n’a pas enten­dus el qui lui sont cepen­dant impo­sés par une force qu’elle ne per­çoit pas. sinon par un long fré­mis­se­men! inté­rieur.

- Pour­rais-je retrou­ver la paix si Jim était condamné? Toutes les fautes se paient. Dick a payé «es erreurs. Je paie les miennes. Tl faut que tout rentre dans l’ordre par le par­don et par l’amour.

L’ombre de Dick accom­plit la mis­sion que lui assi­gna le pas­teur.

Jim est acquitté.

Et c'est encore l’âme du mort qui se met entre les deux époux et qui les poussent l’un vers l’autre dans un grand élan d’amour.

Répa­rer ses fautes, quel noble but à celui qui tomba!

Ainsi l’Ombre évo­lue, elle sort peu à peu de la ténèbre noire où elle lan­guis­sait; elle s’élève vers la lumière qu’elle ne fait encore qu’aper­ce­voir dans le loin­tain, mais rien que de

Les deux amis.

â, être enten­due, Les juges s’étonnent. Le public s’agite, pres­sen­tant l’im­prévu. Jim Rit­ten-haw, auprès de son avo­cat, regarde lon­gue­ment cette femme, Sa femme, qu'il a aimée plus que tout, au monde, et qui n’a pas hésite à. Je tra­hir avec son meilleur ami, sa vic­time à pré­sent. Que. vient-elle foire ici? Il semble

que sa venue a pré­cisé dans tous les esprits la pen­sée du mort, de Dick Des­bo­rough, dont le double est là, pas­sant de Jim à son avo­cat, et de l’avo­cat aux juges, pour souf­fler dans les cœurs le désir de l’in­dul­gence et du par­don.

Daisy parle à pré­sent.

A ses pre­miers mots, son mari a com­pris. Il se lève, il pro­teste.

. — Ne l’écou­tez pas. A quoi bon, Daisy?

Mais elle conti­nue. Elle plaide main­te­nant. Cet homme n’est pas cou­pable. Ce cou­pable, c'est moi. C’est moi qui ai tué Dick Desbo-rouigh. Oui, c’est moi, puisque c’est ma tra­hi­son qui a bou­le­versé le cœur de Jim et qui lut

SER­RURES

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BRUXELLES

l’aper­ce­voir, c’est déjà un. rafraî­chis­se­ment, une joie pure, un repos.

Quelques jours après l’ac­quit­te­ment, Jim Rit­ten­haw des­cen­dait l’es­ca­lier du club où il avait accom­pli son meurtre.

Sur la marche fatale, il s'ar­rêta.

A l’en­droit où Dick était tombé, sou­dain il vit, d’une vision nette et claire, le fan­tôme de son ami, dans une image lumi­neuse et trans­pa­rente.

- Cher Jim, com­mença le fan­tôme, vous êtes encore sombre de toute ta dou­leur que je vous ai cau­sée. Par­don­nez à Daisy qui rede­vien­dra une femme aimante et bonne. Par­don­nez-moi. Grâce à ces deux par­dons, je pour­rai me déta­cher de la terre et m’éle­ver vers la Lumière éter­nelle et le Repos des morts.

—- Oh! Dick, répon­dit Jim, je vous par­donne, certes. Et vous aussi, par­don­nez-moi ma colère et mon crime. Votre par­don à vous me per­met­tra de vivre.

Il en fut ainsi.

Jim et Daisy connurent encore l’amour.

Et dans la demeure de Dick, Betty enve­lop­pait sa mère de ses tendres caresses et lui fai­sait oublier dans la paix les angoisses pas­sées.

Jean BLAISE.

Nou­velles ciné­ma­to­gra­phiques

de par­tout

L’ap­pel au public

Il y a des gens qui pré­tendent que les fer­vents du cinéma se dés­in­té­ressent de la natio­na­lité des films et que le public fran­çais, par exemple, ne tient pas plus à voir un film fran­çais, qu’un film étran­ger. S’il en était ainsi. ver­rait-on un met­teur en scène faire pla­car­der à des mil­liers d'exem­plaires dans Paris, une affiche qui signale que son film est tiré d’une œuvre fran­çaise, par un Fran­çais, avec le concours de col­la­bo­ra­teurs fran­çais et de capi­taux fran­çais?

On peut être sùr que l’œuvre ciné­ma­to­gra­phique qui a été l’ob­jet de cette publi­cité net­te­ment por­tée sur le ter­rain natio­nal, en a tiré 1» plus grand pro­fit moral... et maté­riel.

Belges, fai­sons notre pro­fit de ces remarques emprun­tées à un confrère, et lorsque passe un film com­plè­te­ment belge, ou auquel ont col­la­boré des artistes belges, crions-le bien haut pour éveiller auprès de notre public le res­pect et la confiance pour tout ce qui, en matière de ciné, touche à notre pays.

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LE CIGARE A UN FRANC ET CINQ QUI EN VAUT DEUX

Ernest Tin­chaNT:: Anvers


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Le Sac Noir

Pro­gramme du Id au 17 mai

1. Le Pré aux clercs

Billy Kerk­wood, avide d’aven­tures, fait connais­sance dans un grand res­tau­rant à la mode, d’une jeune femme qui vient de voler un col­lier à la bijou­te­rie Samuel Brent­wick. Un homme a vu le geste de la femme et se met à la sur­veiller. Sen­tant cette sur­veillance, la jeune femme, Doro­thy Sim­son, part pour Riva Joly, où l’homme la suit et aussi Billy Kerk­wood, qui se sent for­te­ment attiré par elle. Doro­thy a éga­le­ment beau­coup de sym­pa­thie pour Billy,, et un soir, qu’ils viennent d’ad­mi­rer le clair de la lune, il sur­prend l’homme en sur­veillance sur le toit et apprend ainsi que celle qu’il aime est une voleuse.

Billy, nou­veau Don Qui­chotte entre­prend de rendre le col­lier à son pro­prié­taire et de rame­ner la jeune femme dans le droit che­min. L’homme qui a suivi Doro­thy est un voleur connu qui réus­sit à s’em­pa­rer du bijou fameux. Billy le lui reprend mais il est à son tour arrêté comme voleur, car Doro­thy, le croyant cou­pable du vol, a mis la police à ses trousses.

Tout s’ex­plique: Doro­thy est la nièce du bijou­tier Brent­wick, et c’est son propre col­lier qu’elle a volé afin de venir en aide à son frère, pris dans une mau­vaise affaire de stcck. Mais si elle est inno­cente du vol du col­lier, elle a volé le cœur de Billy qui se garde bien de por­ter plainte.

KINETO

Revue scien­ti­fique

Amour Tzi­gane

Valse

F. Harold

F. Lehar

4 Tra­qué dans les Airs

Grand film d'aven­tures inter­prété par Les­ter Cuneo

5. Me!le Nitouche .... d’Herve

Fan­tai­sie

6 Le Sac Noir

drame inter­prété par Vir­gi­nia Valli et Her­bert Raw­lin­son

Pro­gramma van 13 loi 17 Mcl

1. De Pré aux clercs

KINKTO

Weten­schap­pe­lijk

Zigeu­ner­liefde .

wals

F. Harold

F. Lehar

Nage­jaagd in de Lucht

Groot aven­tu­ren­drama met Les­ter Cuneo in den hoof­drol

Mel, e Nitouche

Fan­ta­sie

d'Herve

De zwarte Reis­zak

drama ver­tolkt door Vir­gi­nia Valli en Her­bert Raw­lin­son

SEMAINE PRO­CHAINE

Rudolf Valen­tino et Alice Terry

dans

EUGE­NIE GRAN­DET

De Zwarte Reis­zak

, oeuvre

magis­trale de

l’écri­vain fran­çais Honoré de BAL­ZAC

Billy Kerk­wood, op jacht naar avon­tu­ren, maakt in een res­tau­rant ken­nis met eene jonge vrouw, die zooë­ven een hals­band komt te ste­ler bij den juwe­lier Samuel Brent­wick. Iemand heeft het gebaar gezien en houdt haar in ’t oog. Voe­lende dat zij bewaakt wordt, ver­trekt Doro­thy Sim­son naar Riva Joly alwaar haar bewa­ker haar volgt eve­nals Kerk­wood, dewelke zich zeer aan­ge­trok­ken tot Doro­thy gevoeld. Deze beant­woordt dit gevoel en zeke­ren avond, na eene wan­de­ling in den manes­chijn, bemerkt Billy den bewa­ker en ver­neemt aldus dat hij eene die­fegge lief­heeft.

Billy bes­luit den hals­band terug aan den eige­naar te geven en Doro­thy op den rech­ten weg te bren­gen. Billy neemt het snoer weg en wordt op zijne beurt aan­ge­hou­den: Doro­thy die dacht dat Billy het van haar ges­to­len had, heeft de poli­cie ver­wit­tigd.

Alles legt zich uit: Doro­thy is de nicht van den juwe­lier en het is haar eigen halss­noer dat zij geno­men heeft ten einde haar broe­der ter hulp te komen die zich in onguns­tige omstan­di­ghe­den bevond.

Wan­neer zij dus onschul­dig in dien dief­stal was, heeft zij toch het hart ges­to­len van Billy, maar deze zal zich wel wach­ten een klacht in te dienen.

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