Programme de 9 à 14 sept. 1922



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#379

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Pour tout ce qui concerne l'Ad­mi­nis­tra­tion, la Rédac­tion, la Publi­cité de CINÉ-REVUE, s'adres­ser h l'Édi­teur, M. J. MEU­WIS­SEN, 70 et 72, rue Charles De Cos­ter. — Télé­phone!.. 7678.

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2* Année. — N» 24. — 1922.

Edi­teur: J. MEU WIS­SEN, rue Charles De Cos­ter, 10 et 72, Bruxelles. — Télé­phone 31678

ZIOT&E VEDETTE

Hoot, quand il triomphe, rit de toute sa blanche den­ture...

Après la puis­sante vague de suc­cès qu’eurent les pro­duc­tions en séries, démon­trant, en quelque sorte que l’art des images ani­mées était aussi apte à réa­li­ser un * cycle » que l’art dra­ma­tique pro­pre­ment dit et l’art musi­cal, les films à «suite au pro­chain­numé-; ro» semblent peu à peu las­ser la doci­lité du spec­ta­teur.

Il nous répugne, en effet, quelque peu d’être obligé de reve­nir chaque semaine au même cinéma pour voir com­ment se pour­suit et se ter­mine l’in­trigue ou l’aven­ture amor­cée; et n’était-ce que

sou­vent les films du genre sont vrai­ment cap­ti­vants le public mar­que­rait son dépit d’être de la sorte main­tenu en tutelle.

Pour aller au devant des désirs nais­sants, et cepen­dant s’en tenir au genre « aven­tures », des pro­duc­tions nou­velles nous sont pré­sen­tées, ayant l’at­trait d’un scé­na­rio plein d’im­prévu, sans avoir l’in­con­vé­nient d’obli­ger le spec­ta­teur qui s’est engagé dans l’en­gre­nage du « serial » a en pour­suivre l’évo­lu­tion jus­qu'au dénoue­ment.

On a donc construit des films d'aven­tures, en deux par­ties, dont cha­cun « consti­tue un récit com­plet », à la manière des bro­chures à bon mar­ché qui firent la joie de notre jeu­nesse et font à pré­sent celle de notre pro­gé­ni­ture. Ces pro­duc­tions consti­tuent donc des théo­ries de films, mais non des films en séries.

Or, la vedette de nombre de ces cap­ti­vants scé­na­rios, n’est autre que le joyeux et popu­laire Ed. (Hoot) Gib­son, le cow-boy au triom­phant sou­rire, qui ce jour illustre notre prime page, le bon gar­çon gouailleur, émule d’Harry Carey, connu comme ce der­nier autant pour son talent scé­nique que pour son audace, voire sa bra­voure.

Hoot Gib­son, s'il est arrivé aujour­d’hui au suc­cès, se sou­vient pour­tant encore de ses débuts modestes, qu’il retraça comme suit à un repor­ter chargé de l’in­ter­vie­wer:

« J’ai débuté dans la car­rière ciné­ma­to­gra­phique, dit-il, en J9K), à Los Angeles. Comme membre de l’As­so­cia­tion des Cava­liers intré­pides de Dick Stan­ley, je m'oc­cu­pais à jouer un numéro hip­pique avec quelques autres cow-boys dans le vieux Bail Park de Los Angeles. La repré­sen­ta­tion eut tant de suc­cès que nous fûmes invi­tés à res­ter une semaine encore. La « Selig Poly­scope Com­pany » s’ar­ran­gea pour s’oc­troyer l'en­tière exclu­si­vité de l’exé­cu­tion de Les Frô­leurs (The Rust­lers) l’un des pre­miers films en cinq par­ties.

» Ce fut pure coïn­ci­dence si le pre­mier film où je me pro­dui­sis fut tourné dans la val­lée de San Fer­nando, où est située actuel­le­ment l’Uni­ver­sal City, où j’ha­bite à pré­sent.

» Nous tra­vaillâmes quelque temps chez Selig; alors cinq d'entre nous furent enga­gés chez David


Wark Grif­fith pour se pro­duire dans une œuvre de la «Bio­graph Cy» Les Deux Frères («The Two Bro­thers») dans laquelle jouèrent Harry Wal­thall et d’autres artistes célèbres.-Cet enga­ge­ment fini, je rejoi­gnis ma troupe et je fis une tour­née d'un an et demi.

» Mais je me sen­tais la voca­tion du cinéma, et, ÿprès un pre­mier début, je ne pus m’em­pê­cher d’y reve­nir. Je retour­nai à Los Angeles, où Selig m’en­ga­gea comme cava­lier.

» Plus tard, j’en­trai à l’Uni­ver­sal, et j’y suis resté depuis lors, à l’ex­cep­tion d’une par­ti­ci­pa­tion au raid hip­pique de Pend­le­ton, en 1912, où je gagnai le cham­pion­nat du monde comme cava­lier. Lorsque je retour­nai à Uni­ver­sal City, j’étais atta­ché à la troupe des cava­liers intré­pides d'Har-ry Carey. Peu après, l’on me confia des rôles de jeune pre­mier, en rem­pla­ce­ment de Harry Carey.

Après un cer­tain temps, on me donna les rôles prin­ci­paux dans plu­sieurs films en deux par­ties, et, comme cadeau de Noël, M. Cari Laemmle décida de me lais­ser jouer comme vedette dans un film en cinq par­ties ».

La pro­duc­tion dont fait

men­tion Hoot Gib­son, c'est Action ou Un Homme d'ac­tion, où notre vedette cow-boy a donné la pleine mesure de ses qua­li­tés de sports­man accom­pli en même temps que de très bon inter­prète de ciné. Voir ce film, ou même quelque autre du sym­pa­thique Hoot, c’est se rendre compte que notre vedette de ce jour peut être comp­tée parmi les plus inté­res­santes « stars » de la ciné­ma­to­gra­phie amé­ri­caine; c’est admettre qu’à Hoot, héros bon enfant, auda­cieux, loyal et fort, peut se rap­por­ter ce que nous disions de Doue’ \ incar­nant Zorro: son a. fameux exprime tant de bonne humeur aven­tu­reuse; son talen­test fait d'ai­sance cava­lière, désin­volte et natu­relle;iJ pos­sède au suprême degré le don ciné­gra-phique par excel­lence, le mou­ve­ment.

Com­pa­rer Gib­son à Fair­banks, c’est le plus bel et sin­cère éloge que nous puis­sions faire de ce maître du ranch, du prince des cow-boys. Mar­nix.

Le ten­nis à l’écran.

Mlle Suzanne Lenf­flen va faire du cinéma, non pas dans Tin­ten -tion de deve­nir une étoile de l'écran, mais sim­ple­ment pour don­ner quelques démons­tra­tions de ten­nis.

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cimuvm­jIaihcu:

Te sou­viens-tu, lec­teur, des contes fabu­leux d’Ala­din ou la Lan­jpe Mer­veilleuse, et de la Malle Enchan­tée? Il suf­fi­sait — dit le récit — de frot­ter le quin­quet, en pro­non­çant un vœu, pour voir celui-ci exaucé; ou de se mettre dans la malle, en expri­mant le désir d’être trans­porté en quelque endroit du monde, pour s'y trou­ver à l'ins­tant.

Il est un lieu Sur terre qui réunit pour ainsi dire, la réa­li­sa­tion de ces deux contes: Uni­ver­sal City en Cali­for­nie, la Capi­tale Ciné­ma­to­gra­phique de l’uni­vers. On pour­rait la nom­mer la ville aux mer- Iles, où l’Orient côtoie le Far-West, où toutes les beau­tés natu­relles se trouvent réunies, beau­tés créées par­tiel­le­ment par la nature, par­tiel­le­ment par le génie humain; où la tech­nique est plus forte que les élé­ments, fait gron­der les orages quoique luise le soleil. La vision de ces pit­to­resques pay­sages et de l'ac­tion qui s’y déroule, sur l'écran, nous

fait croire qu’ils sont réels, et pour­tant...

Il y a dix ans. Uni­ver­sal City n’exis­tait point encore, c'était seule­ment une par­tie de ter­rain inculte de la Cali­for­nie, terre riche, pré­sen­tant mainte beauté natu­relle, mais rien de plus. Un homme vint, qui com­prit les pos­si­bi­li­tés que ces lieux conte­naient en puis­sance pour ses plans et qui créa, en très peu de temps, une ville mer­veilleuse, d’un carac­tère étrange. Cet homme était Cari Laemmle, le pion­nier de l'in­dus­trie ciné­ma­to­gra­phique, un maître de la tech­nique ciné­gra-phique.

Pour­quoi se dépla­cer '’ac­tion d’un film?

Pour­quoi prendre le train et voya­ger pen­dant des jours jus­qu'à l’océan si vous avez besoin des vues du large; puis reve­nir à la mon­tagne? Pour­quoi aller en Alaska si l’on cherche les effets de neige; ou en Afrique lors­qu’on désire tour­ner au désert? Laemmle consi­déra la perte de temps et d’ar­gent que néces­si­taient de tels dépla­ce­ments, et conçut l’idée de fon­der 1’ « Uni­ver­sal City », qui devait y remé­dier.

Il com­mença modes­te­ment et d’abord il n’y eut qu'une scène pour prendre des vues; mais avec rapi­dité une dizaine

d’autres appa­rurent, et, une année s’était à peine écou­lée que déjà toute une colo­nie d'ac­teurs, direc­teurs, ouvriers, tech­ni­ciens, etc., étaient atta-'chés aux nou­veaux éta­blis­se­ments.

Et, dès lors, la ville du cinéma attei­gnit les pro­por­tions pré­sentes. L’Uni­ver­sal City est un modèle pour tous les arti­sans du VIP art. Eli« u ses propres sources d'éclai­rage et de calo­rique avec les appa­reils les plus per­fec­tion­nés, son propre centre de télé­phone, son télé­graphe, ses doc­teurs, ses hôpi­taux, ses res­tau­rants et tout ce qui est indis­pen­sable dans un grand, centre indus­triel, par­fai­te­ment up to date.

La ville est stric­te­ment propre; si l'on y trouve cer­tains endroits qui ont l'air des bas-fonds les plus sales... ils sont spé­cia­le­ment des­ti­nés à cer­taines prises de vues.

À deux pas de ces lieux sor­dides, vous trou­ve­rez un palais avec des sta­tues et des esca­liers de marbre. Non loin, un paque­bot sur terre ferme... vous m’avez bien com­pris... un paque­bot à sec, pour prendre des vues d’ora­ge'. La tem­pête et les pluies vio­lentes sont faits par des machines spé­ciales et, semblent aussi natu­rels que la nature elle-même. L’éclair étin­celle... le ton­nerre gronde... la pluie tombe avec force, pous­sée par l’orage... un éclair... le mât casse comme une paille...: c’est ce que Ton voit sur l’écran.

Il ne semble pas pos­sible que tout ceci se passe par un doux soir d’été et sur terre, et pour­tant cela

Il n’est pas facile d’ob­te­nir une per­mis­sion pour visi­ter Uni­ver­sal City, car cha­cun y est très occupé et ne peut être dérangé par trop de visi­teurs.

S’il vous arrive d’avoir la chance de visi­ter Uni­ver­sal City, ne man­quez pas d’al­ler au jar­din zoolo-logique. Vous y trou­ve­rez toutes sortes d’ani­maux sau­vages: lions, tigres, jaguars, dont la vue fait fris­son­ner; mal­gré cela, les acteurs doivent tra­vailler avec ceS spe­ci­mens de la faune tro­pi­cale. Une des plus inté­res­santes pen­sion­naires, est la lionne appri­voi­sée, aussi inof­fen­sive qu’un chat.

sans cesse pour situer est.

(jcirf­J­zaemmle

Çfae­fldent.

Cari Laemmle, direc­teur-fon­da­teur d'„ Uni­ver­sal-City

PIA­NOS RON1SCH

* 16, Rue de Stas­sart, BRUXELLES Télé­phone: 152.92


La Malle Volante... com­bien faci­le­ment vous pou­vez satis­faire votre amour des voyages! Vous pré­fé­rez l'Orient? Voici le quar­tier tro­pi­cal, ani­més d’in­diens, de Turcs, d’Arabes aux longs fusils, de cha­meaux char­gés d'outres à eau et d’In­dous demi-nus.

Pre­nez votre casque colo­nial et, si vous le dési­rez, allez dans la jungle; Kipling qui en décri­vit l’ori­gi­nal, aime­rait l'am­biance de celle-ci, imi­tée à sou­hait grâce aux inépui­sables res­sources de la tech­nique humaine.

variété des hori­zons qu elle ouvre, de l’ac­ti­vité de ses habi­tants et de ses maîtres, les direc­teurs et artistes de l'Uni­ver­sal. Mais, on m’ex­cu­sera de bor­ner ici mes pro­pos.

Xavier de Maistre, obligé.vde s'en­fer­mer chez lui à la suite d’un duel, se conso­lait de sa claus­tra­tion en décri­vant un Voyage autour de ma chambre; et entre les quatre murs de cette pièce exi­guë, sa pen­sée se repor­tant sur cha­cun des objets qui la gar­nis­saient fit naître un monde d’idées, d’aper­çus, de sug­ges­tions et d’études. Que n'eût-il dit, s'il lui

Vue à vol doi­seau d' "Uni­ver­sal City", la Capi­tale ciné­ma­to­gra­phique du monde

Ou bien, vou­lez-vous aller dans le sud de l’Ita­lie et voir un typique vil­lage ita­lien? Ou un groupe d’is­bas russes en ruine? Ou encore un palais à Monte-Carlo?

Dites sim­ple­ment ce que vous dési­rez voir et ce sera facile à trou­ver à Uni­ver­sal City. Il y a des mai­sons en char­pentes qui peuvent faci­le­ment chan­ger de forme. Aujour­d'hui ce sera un châ­teau, demain une mos­quée, ou encore une simple ferme, vrai chef-d’œuvre de tech­nique. A part cela, vous trou­ve­rez des amu­se­ments en quan­tité.

L’ami de la musique peut écou­ter chaque soir le

bon orchestre de l’Uni­ver­sal, bu bien se rendre au

cinéma voir les tous der­niers films édi­tés.

Pous­se­rai-je plus avant la des­crip­tion de cette cité mer­veilleuse? Il y a encore fort à dire de la

avait été donné de visi­ter, pen­dant quelques jours, la cité que créa Cari Laemmle, syn­thèse de l’Uni­vers Entier? Et quel Verne ten­tera d'en décrire les splen­deurs?

Pour nous, après un der­nier regard au pano­rama de l’im­mense ville, à ses vastes stu­dios, à ses plaines, ses monts, ses pam­pas, ses pics nei­geux; à ses habiles direc­teurs, ses déli­cieuses girls, ses har­dis sports­men; quit­tons cette cité mer­veilleuse, nous réser­vant d'y reve­nir visi­ter en détail l’un ou l'autre de ses plus pit­to­resques quar­tiers.

EMKA.

D’après Gau­thier W, Reben­feld.

• Pour tout ce qui concerne l'Ad­mi­nis­tra­tion, la Rédac­tion, la Publi­cité de Ciné-Revue, s'adres­ser à l'édi­teur, M. J. Meu-wis­sen, 10-T2, rue Charles Dec oster, .Bruxelles. Tél. 3Î678.

m. uvAiif

Ceci est une œuvre ins­pi­rée par la haine de la guerre, et par­tant aussi par ceux qui en furent les causes, et en firent une lutte longue, cruelle et inhu­maine.

Les quatre cava­liers, ce sont: la Guerre, l'Es­prit de conquête, la Famine et la Mort, spectres sinistres qui, selon la redou­table pro­phé­tie, doivent s’abattre sur le genre humain; et au cours des évé­ne­ments que déroule l’ac­tion, leurs sil­houettes hor­ri­fiques se d"*achent en traits durs sur la gri­saille du ciel et, le Y jp de leurs mon­tures, pié­tine en une course insen­sée, cadavres et ruines san­glantes, pous­sières que laisse der­rière eux, leur sata­nique che­vau­chée...

Dans le film des Quatre cava­liers, se trame aussi le récit d’une famille, bal­lo­tée dans la marée des évé­ne­ments, qui assaillit les hommes, en res der­nières années.

Un espa­gnol, Julio Mada­riaga, émi­gré dès sa ving­tième année dans le sud amé­ri­cain, avait amassé, par son tra­vail per­sé­vé­rant, une jolie for­tune. II

vivait, mal­gré sa richesse, une vie simple, entouré de ses filles, marié.es toutes deux, l’une au fran­çais Mar­cel Des­noyers, et l’autre à un alle­mand, Karl von Har­trott.

Mada­riaga nour­ris­sait pour son gendre fran­çais des sen­ti­ments plus affec­tueux que pour von Har­trott, dont les enfants, éle­vés à l'al­le­mande, ne lui étaient pas sym­pa­thiques.

Après plu­sieurs années de sté­ri­lité, la femme de Mar­cel mit au monde un fils qui reçut le nom de Julio et devint l’idole de son grand père.

A l’âge de vingt ans, encou­ragé par son aïeul, Julio était devenu un liber­tin. Un soir, il trouva Mada­riaga mort sur la route et, dès lors, la des­ti­née du jeune homme s’oriente vers la catas­trophe qui devait fau­cher son ardente jeu­nesse.

Ayant réa­lisé leur biens, les enfants de l'es­pa­gnol s’em­barquent pour l’Eu­rope, les uns pour la France r les autres pour l'Al­le­magne. A Paris, Julio devient aus­si­tôt l’homme à la mode, le bour­reau des cœurs, le dan­seur très recher­ché des clientes de thés-tango...

Pia­nos FEU­RICH

* MICHEL MAT­THYS

* * 16, Rue de Stas­sart, BRUXELLES télé­phone : 152.92


Son père, dont 1’ « anti­comn­nie > devient inquié­tante, dépense des sommes folles à l’achat d'ob­jets d’art, dont il encombre son hôtel de Paris et son châ­teau de la Marne.

Pour Julio, il s'adonne à la peintttre. L’un de ses voi­sins d’ate­lier est un pen­seur, et peut-être un illu­miné, qui pré­dit au jeune homme, les cata­clysmes que la guerre déver­sera sur les hommes; et à sa parole ardente et pas­sio­née, il semble en effet que l’op voit sé pro­fi­ler dans le ciel, les spectres des Quatre Cava­liers Sinistres, enne­mis du genre humain...

Mais le jeune homme, incon­ciant, se donne tout au plai­sir, jus­qu'au jour où un amour tenace le sub­jugue: il aime Mar­gue­rite Lau­thier, jeune femme que ses parents obli­gèrent à épou­ser, contre son gré, un homme for­tuné. Mais aujour­d’hui, son coeur a parlé, et elle accepte le ren­dez-vous que lui fixe Julio, dans son ate­lier...

Ce secret est dévoilé à Lucien (le mari) par un billet ano­nyme, et un duel s'en sui­vrait, si la guerre n’obli­geait l’époux à quit­ter ses sou­cis per­son­nels, pour aider à la défense du pays.

Mar­gue­rite, qui vibre aux accents de la Mar­seillaise, s’en­gage dans la Croix-Rouge.

Julio, qui a opté pour le pays qui l’a vu naître, et qui est aussi celui de sa mère, résiste à la voix du sacri­fice qui, de faible qu’elle est en ce moment, se fera impé­rieuse à son heure et empor­tera le brillant mon­dain dans la tour­mente.

Lau­rier, comme tant de mil­liers d’autres, s'est conduit en héros et a perdu la vue. Sa femme rachète sa faute en lui don­nant tout son temps, sans

infirme dont les yeux éteints ne pour­ront voir’ ses larmes ni sa détresse.

Tout les petits-fils de Mada­riaga sont morts.

Julio pour la France qui défend le Droit sacré

des peuples; les autres pour l’Al­le­magne dont

l’es­prit de conquête amena la guerre, sui­vie de

la famine et de la mort, les Quatre Cava­liers

de la redou­table pro­phé­tie.

Tel est le scé­na­rio, encore incom­plet, de ce drame; n’y figurent pas, vingt de ces scènes d’un inté­rêt, d’une beauté, d’une per­fec­tion tech­nique qui arrachent des cris d’ad­mi­ra­tion, d’émo­tion ou de rage: car tel tableau nous retrace les mœurs de son éphé­mères vain­ceurs, le sac et la des­truc­tion des villes par les hordes teu­tones; ou la beauté des départs de braves pour le front de com­bat, auréo­lés par l’es­poir du triomphe final et de la confiance en la juste cause qu'ils allaient défendre. Puis, il y a des pay­sage d'un pit­to­resque et d'une sévé­rité indi­cible; enfin des épi­sodes poi­gnants comme celui de ces parents appre­nant la mort de leur troi­sième et der­nier fils, et de ce père qui pleure

Julio, enfant unique, écrasé par la mitraille!...

L’in­ter­pré­ta­tion de ce film est hors ligne, Valen­tino nous a habi­tué à son jeu simple, souple, émo­tion­nant, par­fait: il est un Julio Des­noyers qui incarne comme il sied le per­son­nage d’un jeune homme d'abord viveur et fri­vole, puis com­pre­nant ce qu’il doit au pays qui vit naître son ado­rée. Les rôles de Mada­riaga, de Mar­celo Des­noyers et de Karl Von Har­trot, sont éga­le­ment magis­tra­le­ment cam­pou­voir cepen­dant lui don­ner son cœur qui est tout à Julio. Un jour, lasse d'étouf­fer ses larmes, elle veut par­tir, mais une vision lui montre Julio mort et lui trace son devoir. Elle res­tera donc auprès de son mari

pés par leurs inter­prètes: Pomery Can­von, Joseph Swi­ckard et Alan Haie. Sans nous arrê­ter à faire l’éloge de tous, rap­pe­lons cepen­dant le jeu très per­son­nel et sobre d’Alice Terry (Mar­gue­rite Lau­rier) dont la


déli­cate sil­houette, dit l’âme fiére et déli­cate.

Au point de vue tech­nique, ce film répond à toutes exi­gences, et la photo en est d’une clarté et d’un relief irré­pro­chables.

L'oeuvre écrite, Les Quatre Cava­liers de /’Apo­ca­lypse, de Vicente Blasco Hanez, a été magis­tra­le­ment adap­tée à l’écran par Jime Mathis. C’est une des plus puis­santes œuvres, que nous ait donné l’art muet.

MAR­NIX.

La plus forte émo­tion de ma vie.

La vie de cer­tains artistes de ciné est un tissu d’aven­tures, aussi inté­res­santes à connaître par­fois que celles qui émaillent leurs films. Au cours des nom­breuses bio­gra­phies de vedettes que nous eûmes l'oc­ca­sion de pré­sen­ter à nos lec­teurs, nous avons pu mettre en lumière les dif­fi­cul­tés que durent sur­mon­ter maints inter­prètes, aujour­d'hui « arri­vés », avant que de briller d’un vif éclat au ciel ciné-gra­phique.

Pour­tant, ce sont par­fois des cir­cons­tances d’as­pect banal, au pre­mier abord, qui déci­dèrent de la car­rière d'une « étoile » ou qui firent sur elle la plus forte impres­sion; on s'en ren­dra compte par les lignes qui vont suivre, fruit d'in­ter­views à quelques-unes des

gloires des stu­dios amé-

* Ma plus grande émo­tion, je la res­sen­tis lorsque je trou­vai... 10 livres: ce fut la somme d’ar­gent qui joua le rôle le plus déci­sif de mon exis­tence. » C'est en ces termes que la toute gra­cieuse Betty Comp­son nous fait ses confi­dences:

« J’étais à cette époque

Betty Comp­son, per­chéè comme un oiseau, sur l'aile d'un biplan.

Bebe Daniels et le petit Arthur Thimble, auquel la

une leçon de lec­ture.

AUT0-PI« OUCA­NOU FEIMS

- MICHEL MAT­THYS

16, Rue de Stas­sart, BRUXELLES Télé­phone: 1S2.92


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— ajoute-t-elle — com­plè­te­ment à bout de res­sources. En vain, ma maman et moi, nous avions couru les stu­dios, pour tâcher de décro­cher un enga­ge­ment... mais en vain. Et j'étais déjà sur le point de me choi­sir un autre champ d’ac­tion, de quit­ter Ciné­ma­po­lis et ses pompes, où pour­tant l'art muet — j’en avais la cer­ti­tude — devait me per­mettre de faire mon che­min dans la vie; quand je trou­vai une belle pièce de 10 livres, magni­fique et ines­ti­mable joyau, qui nous per­mit de vivo­ter quelque temps encore, jus­qu’au jour béni où un enga­ge­ment à une com­pa­gnie de films me per­mit d'in­ter­ve­nir dans le sérial The Miracle Man; j’y jouai, à la satisf­tu­dolph Valen­tino, dont le type méri­dio­nal et la svelte et mâle beauté s'har­mo­nise si bien avec les rôles d’Es­pa­gnol ou d‘Orion­tal qui lui sont confiés.

Une scène de toute beauté à Sor­ronto, en Ita­lie. Cette vue ser­vit d'ar­rière-plan è la pro­duc­tion de Fitz­mau­rice, inti­tu­lée The Man from home. Voici, à gauche, James Kirk­wood et Anna G. Nill­son, rôles prin­ci­paux de ce film.

Dans le médaillon ovale:

La si jolie et talen­tueuse Doro­thy Dal­ton.

fac­tion du direc­tor, le rôle de Rose... Depuis, j’ai vécu bien d’autres heures émo­tion­nantes, au cours de mainte pro­duc­tion et dans ia vie; mais nul n’eut pour moi l'at­trait’et le carac­tère déci­sif de la chère trou­vaille des 10 livres. »

Miss Doro­thy Dal­ton réveille, en nous par­lant, un sou­ve­nir datant de plus de deux ans, au temps où la jolie vedette jouait Aphro­dite. « Ce fut, dit-elle, le pre­mier grand rôle qui me fut confié et il devait déci­der de mes qua­li­tés d’in­ter­prète d’écran.'If s’agis­sait, par mon jeu, de convaincre les spec­ta­tors et sur­tout les direc­teurs du stu­dio, qu’il y avait en moi l’étoffe, non d’une jolie petite girl qui

pour­rait rendre quelques ser­vices à l’oc­ca­sion, mais d’une réelle artiste de cinéma. Je pio­chai ce rôle, m'y don­nai corps et âme et le résul­tat répon­dit enfin à mes espoirs. La pro­duc­tion eut du suc­cès, grâce au talent du met­teur en scène et de mes cama­rades, mais grâce aussi — de l’aveu de tous — à ma belle com­pré­hen­sion du per­son­nage.

» Ce fut le moment suprême de ma vie d'ar­tiste,

le gros triomphe de ma car­rière ciné­gra­phique. »

My big­gest thrills ainsi s’ex­prime Rudolph Valen­tino par l’in­ter­mé­diaire de notre plume docile; my big­gest thrill? Com­ment vous conter cela! Avez-vous déjà eu un poteau télé­pho­nique devant les yeux, à la ren­contre duquel vous vous pré­ci­pi­tiez à la vitesse de 250 km. à l’heure? Si oui, vous aurez une idée de ce que j’éprou­vai quand cette aven­ture m’ad­vint.

Voici les faits: Mae Mur­ray et moi, nous inter­pré­tions une scène dans une auto. L'ap­pa­reil de prises de vues se trou­vait placé sur une plate-forme, bâtie sur le capot d’une auto­mo­bile, et pour la scène à fil­mer nous devions faire route de la sorte le long d’un bou­le­vard étroit et en droite ligne, au bout duquel se pré­sen­tait un tour­nant très aigu. 11 m’était dif­fi­cile de voir la route s’éten­dant devant moi, à cause dr la plate-forme qui m’obs­cur­cis­sait la vue. L’ordre me fut donné de déra­per en vitesse, ce que je fis: et voilà la voi­ture filant à 50 milles à l’heure; nous attei­gnîmes le tour­nant, et je me trou­vai en face d’un gros poteau télé­pho­nique, mal­en­con­treu­se­ment dressé là!

En un éclair — j’avais viré et freiné comme je le pou­vais — la voi­ture se trouva retour­née, le direc­tor, l’ap­pa­reil et nous-mêmes, étions pré­ci­pi­tés à plu­sieurs mètres au-des­sus de la croûte ter­restre,... mais fort heu­reu­se­ment le maté­riel humain n’avait pas trop souf­fert de cette chute fan­tas­tique;... auto et camera étaient en miettes! By Jove, dans cette seconde-là, j’ai vrai­ment vécu la plus forte émo­tion de ma vie...»

« Je ne suis point vieille encore, il s’en faut de beau­coup, nous dit cette aimable pou­pée aux yeux de por­ce­laine, qu’est la petite Bebe Daniels; et pour­tant la grande émo­tion de ma vie, date déjà de plus de deux lustres.

J’avais neuf ans; et nous tra­vail­lions à un film du 13 Far-West, on m’avait juchée sur un che­val pas­sa­ble­ment fou­gueux, et mon «lea­ding man»,monté sur une autre bête, devait m’at­tra­per au lasso, en pleine course.

Cinq fois, on avait répété. Mon cour­sier se com­por­tait bien. Mais à la sixième expé­rience, voilà mon che­val qui s'af­fole, galope vers la rivière, mena­çant de m’y pré­ci­pi­ter dans sa chute. Branle-bas de cow­boys, galop effréné de toute la troupe pour bar­rer la route à la petite ama­zone, tout cela dura quelques secondes, mais fut suf­fi­sant à me faire éprou­ver la plus forte et la plus émo­tion­nante peur qui puisse agi­ter les sens d’une enfant de neuf ans... Qu’ajou­te­rai-je? J'ai vu le dan­ger et la mort de plus près, depuis, mais jamais je n'ai res­senti une «frousse» pareille à celle de mon aven­ture cow­boy... »

Anna G. Nil­son, artiste amé­ri­caine, est d’ori­gine Scan­di­nave. Et le sou­ve­nir qu’elle évoque a trait à son retour — après seize ans d'ab­sence — au toit fami­lial, là-bas, dans les plaines nei­geuses de Suède. « C'était pour le stu­dio que j’avais quitté ma patrie, et j’y reve­nais avec un cer­tain renom... Comme on fit fête à l'en­fant pro­digue, dans le petit vil­lage où j'avais passé mon enfance! Une délé­ga­tion d’éco­liers me pré­senta des fleurs du pays, et une nota­bi­lité de l’en­droit m’adressa des paroles de sym­pa­thie, empreintes de cor­diale affec­tion. Oh 1 comme l’ac­cueil de ces gens simples m’alla au cœur: oui, ce fut vrai­ment la plus belle et la plus forte émo­tion de ma vie; sous aucune autre lati­tude je ne l’avais éprou­vée; il m’était réservé

d’en goû­ter la dbu­ceur dans mon pays natal... »

Ainsi, tour à tour douce ou tra­cas­sée, la vie des humains, et des artistes de ciné en par­ti­cu­lier, offre à l'anec­do­tier — cet his­to­rio­graphe de l’ac­tua­lité et du folk­lore — maint sujet de glane, où il peut s'at­ta­cher à rela­ter quelque trait piquant, para­doxal ou imprévu. Nous avons tâché de la sorte de grou­per quelques détails sai­sis­sants de la vie des vedettes amé­ri­caines, en appor­tant au lec­teur, friand d’anec­dotes, les impres­sions les plus vive­ment res­sen­ties par quelques grands «as» de l’écran. MAR­NIX.

CHAM­PAGNE CAZA­NOVE

ße plus appré­cié

dans le monde entier

Mai­son

' Aval 7

Tarne

OtL. cLe

Fon­dée à AVIZE en 1811

Agent géné­ral dépo­si­taire pour la Bel­gique et le Congo:


CONTRE LE " LINAGE

Le cinéma est un moyen d’édu­ca­tion. Ins­truc­tif, il évoque l’his­toire, n’ou­blie pas la science, fixe les limites géo­gra­phiques et aux plus igno­rants il enseigne l’art de connaître le monde.

Sans sor­tir de son fau­teuil, le spec­ta­teur voyage à tra­vers les terres, admire les beau­tés de pays où le des­tin ne lui per­met­tra jamais de se rendre et qu’il connaî­tra comme s'il les avait fré­quen­tés.

Le cinéma com­bat ce mal moderne, né de notre manière de vivre, d’ün ner­vo­sisme exa­géré, la neu­ras­thé­nie. C’est le meilleur anti­dote contre le spleen et ta mélan­co­lie.

Il récon­forte, il amuse, il diver­tit. Des cen­seurs l’ont accusé de per­ver­tir, cri­tique gra­tuite due à de très rares films qui ne res­tent jamais dans la cir­cu­la­tion.

Au contraire, leur jmmense majo­rité, presque tous, affirme une pen­sée mora­li­sa­trice.

Qui entre au cinéma, bou­deur, mécon­tent de sa jour­née, les affaires ne répon­dant pas à ses efforts, en sort amusé, rieur, voyant l’ave­nir avec un heu­reux opti­misme, en un mot, méta­mor­phosé.

L’écran contri­bue donc, par les sen­sa­tions qu’il fait naître, à amé­lio­rer et à pro­lon­ger l’exis­tence.

Nous nous fai­sons là l’écho d’un sen­ti­ment géné­ral, nous n’exa­gé­rons pas; la faveur publique lui est acquise.

La faveur publique?

Iro­nie! avec un réel achar­ne­ment, les pou­voirs publies l’ac­cablent de leurs maigres encou­ra­ge­ments à rebours sous forme d’im­pôts et de taxes de tous genres. Encou­ra­ge­ments à rebours... Il faut traire la vache; ils s’y pren­dront si bien que la pauvre n’aura plus de lait.

' Les spec­ta­teurs sont mena­cés comme lès ciné­mas; si ceux-ci, écra­sés d’im­pôts, ferment leurs portes, où le public ira-t-il se dis­traire, où ten­tera-t-il de se récon­for­ter?

Qu’il prenne en main la cause des salles de spec­tacle; elle en vaut la peine; cette cause est, très mena­cée; il dqit agir sans retard.

Le 17-décembre 1921,1e conseil com­mu­nal de Bruxelles a voté une taxe qui frappe tous les ciné­mas des deux dis­tricts. Elle les contraint à acquit­ter une taxe de cinq cen­times lorsque le spec­ta­teur paie un droit d’en­trée infé­rieur à un franc; de dix cen­times lorsque ce droit est infé­rieur à deux francs et ainsi de suite, le taux du droit aug­men­tant de cinq cen­times par tranche de un franc.

En outre, les per­sonnes jouis­sant d’une entrée gra­tuite, billet de presse, de ser­vice ou d’af­fiche, devront sol­der une taxe fixe de 25 c. par place. En sus de ce droit, il sera perçu une taxe de 5 cen­times par per­sonne fai­sant usage du ves­tiaire, ainsi que par pro­gramme vendu ou jumelles louées.

Depuis le 17 décembre de l’an der­nier, l’on avait oublié cette déci­sion com­mu­nale, quand un arrêté royal vint la rap­pe­ler aux inté­res­sés.

La Fédé­ra­tion belge ciné­ma­to­gra­phique a. immé­dia­te­ment pro­testé. Avec rai­son, elle a pu dire que cette déci­sion avait jeté la conster­na­tion parmi ses affi­liés. En effet, c’est au moment pré­cis où elle deman­dait à M. le ministre des Finances, ainsi qu'aux dépu­ta­tions per­ma­nentes des ater­moie­ments en faveur de nom­breux oiné­ma­to­gra­phistes vic­times de la crise, que la bombe a éclaté. Dans cette pro­tes­ta­tion, on pou­vait lire: « Nous igno­rons com­ment les inté­res­sés s’y pren­dront pour faire face à vos nou­velles exi­gences, mais nous pro­tes­tons de toute nôtre éner­gie contre le «minage» per­sis­tant dont, nous sommes les vic­times. »

Tels sont les faits.

Des fidèles du ciné diront peut-être: « A quoi bon nous émou­voir; nous ne fré­quen­tons pas les ciné­mas de Bruxelles; nous habi­tons tel fau­bourg, la mesure ne nous attein­dra pas.

Mau­vais cal­cul. S’ils ne joignent pas leurs pro­tes­ta­tions à celles des vic­times des pou­voirs publics, elle se géné­ra­li­sera.

Fata­le­ment, la cruelle ini­tia­tive trou­vera des imi­ta­tions, la caisse des admi­nis­tra­tions com­mu­nales des fau­bourgs ayant été vidée par l’oc­cu­pant avec la même inten­sité que celle de Bruxelles.

Tout écbe­vin des finances n'est-il pas à la recherche de nou­velles res­sources? tâche peu aisée.

Que vou­lez-vous? il faut bien équi­li­brer les recettes et les dépenses, sous peine de faire faillite, à moins d’ob­te­nir un bien­fai­sant mora­to­rium; mais cet exemple donné par l’Al­le­magne n’est pas à suivre.

Devant une tâche aussi ingrate, rem­plir ce que l’en­nemi a vidé, l’ad­mi­nis­tra­tion com­mu­nale est, encline à frap­per le « plai­sir », comme l’a fait l’Etat. Le plai­sir! Le grand mot est lâché.

Ne devons-nous pas consi­dé­rer l’Etat comme un monu­ment construit, par les légis­la­teurs? or, ne manquent-ils pas de logique en votant, d’une part, la jour­née de huit heures qui crée, des loi­sirs aux tra­vailleurs, pro­clame

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lave le linge sans déchi­rer un seul fil, sans aucun méca­nisme inté­rieur pou­vant endom­ma­ger les tis­sus.

Pas de billes, pas de res­sorts, pas de rou­leaux.

L’eau de savon est chas­sée à tra­vers le linge de gauche à droite, de droite à gauche, du milieu vers les côtés et de bas en haut.

Le lavage ne demande que six minutes. Plus de cuis­son néces­saire. La machine est mise en mou­ve­ment par son propre poids.

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la néces­sité des dis­trac­tions et du repos, et, de l’autre, en s’ef­for­çant de bif­fer de l’exis­tence tout pro­gramme de récréa­tion.

Simple remarque en dehors de toute opi­nion poli­tique et sociale, ter­rain sur lequel nous nous refu­sons à nous enga­ger.

Un seul convient, il est pure­ment huma­ni­taire. Deman­dez aux spé­cia­listes, aux méde­cins, aux savants, si le com­mer­çant qui aime à se lever tôt, l’in­tel­lec­tuel, appar­te­nant aux pro­fes­sions libé­rales, l’in­dus­triel, etc., après dix ou douze heures de tra­vail et de pré­oc­cu­pa­tion, n’a pas pour devoir d’évi­ter le sur­me­nage, en se délas­sant au ciné devant le jeu de l’écran qui le fait rire ou le fait rêver?

Tous, nous avons donc inté­rêt à miti­ger l’ex­cès de tra­vail par une heure ou deux au ciné, et tous nous devons épou­ser sa cause, la sou­te­nir, la secon­der, la défendre.

Un pro­verbe arabe dit qu’on ne peut tou­jours frap­per sur la même pierre sans la bri; ser. Or, pour­quoi choi­sit-on celle-là?

Si des taxes com­mu­na’es, pro­vin­ciales ou de l’Etat sont indis­pen­sables, sans se don­ner une ménin­gite, on en décou­vrira d’autres. Vou­lez-vous que nous en citions?... Non, chut, cela ne nous regarde pas.

Dans la répar­ti­tion des impôts, de la jus­tice est néces­saire; c’est le meilleur moyen de rendre le patient — lisez le contri­buable — phi­lo­sophe à la mesure qui l’at­teint.

Il ne faut donc pas tou­jours frap­per à la même porte et aussi à la même caisse.

Pour­quoi, si tous les com­merces de luxe

ont à sup­por­ter une taxe uni­forme de 10 p. c., atteindre plus rude­ment les ciné­mas, si bien qu’à Bruxelles, ils dqivent satis­faire à plus du double?

Rien de moins équi­table. 11 est des rhé­teurs enne­mis du cinéma, adver­saires du pro­grès, qui vou­draient nous faire reve­nir à l’âge de la pierre polie ou tout au moins de la dili­gence et qui se délectent en atta­quant l’écran. Ils vou­draient qu’il leur appor­tât le colo­ris de Rubens, le rythme enve­lop­pant d’une sta­tue de Phi­dias, la poé­sie de Corot, la pureté des formes d’Ingres, en rela­tion directe avec les som­mets de l’in­tel­li­gence et les pers­pec­tives chan­tantes de l’idéal.

Si le cinéma tour­nait ses films comme ils l’en­tendent, la masse res­te­rait chez elle. Son rôle lui suf­fit.

Les pou­voirs publics par­tagent-ils les hautes visées de ces pen­seurs sévères et font-ils peser de tout leur poids taxes et impôts sur les cinés, dans le but « admis­sible » de les sup­pri­mer, en vue de plus de salu­brité publique?

Nul­le­ment, ils ne donnent pas dans ce tra­vers. Qu’ils fassent appel dès lors à la simple logique, et puis­qu’ils ne sont pas rebelles à l’at­mo­sphère du ciné, qu’ils n’aillent pas en pros­crire l’am­biance. Elle est utile, néces­saire, indis­pen­sable, puisque l’écran est encore le meilleur remède contre cette mala­die contem­po­raine, la neu­ras­thé­nie, de qui les détrac­teurs du ciné sont vic­times trop sou­vent. G. de STO­CKEE.


Ln accord avec la Mai­son J. FELIX, édi­teurs de jour­naux de mode, nous per­met de faire à nos lec­trices l'agréable sur­prise sui­vante: Les patrons décou­pés, en gran­deur d’exé­cu­tion, des modèles parais­sant sur notre Page de la femme peuvent être obte­nus, dans des condi­tions extra­or­di­naires de bon mar­ché. Au lieu de déboursa de 3 b 5 francs pour obte­nir le patron d’un modèle, nos lec­trices pour­ront dès b pré­sent obte­nir un patron soit . de blouse, de jupe, de robe, de man­teau ou de tailleur, au prix modique de Un franc (tout frais com­pris). Il v'O* leur suf­fit h cet effet de mettre sous enve­loppe à l’adresse de M. J. FELIX, rue Tho­mas VIn­çotte. 18 . A I) le bon tri­an­gu­laire figu­rant au bas et à gauche de notre Page de la femme; 2) le numéro du modèle dont '-j v on désire rece­voir le patron découpé; 3) le nom et l’adresse de la des­ti­na­taire; 4) Un franc en man­dat

N. O. ou Ambres-postes.

, 'vv y» Nous ne dou­tons pas que nos lec­trices ne tiennent a pro­fi­ter, nom­breuses, de ces avan­tages, et nous * xJ và nous oro­po­sons d'en offrir bien­tôt d'autres éga­le­ment inté­res­sants è tous ceux qui aiment et lisent

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L'Etoile de Paris

Eîï­voyé en Ara­bie pour des tra­vaux d’ir­ri­ga­tion, l’in­gé­nieur Gor­don Tal­bot, sup­plie Jeanne Coolid-ge de l’épou­ser et de le suivre. Madame Coolidge, ayant d’autres visées pour sa fille, retarde ce mariage.

Mor­ti­mer Hand­ley, aussi riche que dépravé, vexé de voir échouer ses ten­ta­tives de séduc­tion auprès de Jeanne, change de tac­tique: le loup se fait

agneau et. secondé par Mme Coolidge qui inter­cepte les lettres que Gor­don envoie d’Ara­bie, il finit par se faire agréer comme époux.

Son but atteint, il se dévoile et déjà pen­dant le voyage de noces, il bru­ta­lise sa femme. Pen­dant quelque temps elle sup­porte tout avec dignité, mais lors­qu’il intro­duit dans leur foyer, des viveurs et même sa maî­tresse, Jeanne prend la réso­lu­tion de s’en­fuir.

Chez son pro­fes­seur de danse, elle avait ren­con­tré une vieille dame qui Se van­tait d’avoir été une des étoiles au fir­ma­ment de la danse sous Napo­léon III. C’est avec elle que Jeanne étu­diera cet art à Paris où elle obtien­dra un suc­cès reten­tis­sant sous le nom de: Miss Torres...

Gor­don Tal­bot était en congé à Paris; le hasard le met en pré­sence de Jeanne; il ne veut pas croire à sa fidé­lité et lui reproche amè­re­ment de s’être ven­due au viveur for­tuné et retourne au désert.

Hand­ley, qui est par­venu enfin à retrou­ver sa femme, la somme de ren­trer, mais leanne n’aban­donne Paris que pour rejoindre Gor­don à son poste.

Dans la force et la pureté de leur amour, ils puisent le cou­rage de leur sacri­fice. leanne.écou­tant le conseil de Gor­don, fera son devoir. Après un suprême adieu à son unique amour elle.​se dirige vers Aden. Mais le des­tin en a décidé autre­ment. Hand­ley, qui avait suisi sa femme de près, est sur­pris par une tem­pête de sable. Une fuite en arrière pour­rait seule le sau­ver, mais lors­qu’il trouve le corps inanimé de Jeanne, •— vic­time aussi de la tem­pête son cœur s’émeut; le repen­tir et la pitié lui dictent un geste héroïque. Liant la jeune femme sur son cha­meau dont l’ins­tinct trou­vera la route du salut, Hand­ley se sacri­fie et attend la mort pour expier le mal qu’il a fait à Jeanne.

Cette scène dans les mon­tagnes de sable, où le mari offre sa vie en holo­causte pour sau­ver sa vic­time, est d’un réa­lisme impres­sion­nant.

Promu mw tin 9 an il gep­tenbre

(Fox-trot)

Bibo

2 Le Bohème aux che­veux roux

Comé­die dra­ma­tique en 5 par­ties inter­pré­tée par Harry CARAY.

3. Valse Véni­tienne

C. S. Saëns

Le Bohème aux che­veux roux

PAUSE

Prii­piiiiiia un 9 tot il sri­MÈr

CINEMA ij

:* Pari­j­zer Ster

Ché­rie....J. Bibo

De Bohe­mer met roode haren

Dra­ma­tisch too­neels­pel in h d. met Harry CAREY in de hoof­drol.

3- Veni­tiaansche wals

De Bohe­mer met roode haren

POOS

Guillaume Tell....​Veidi

(Fan­tai­sie)

Willem Tell....​Verdi

(Fan­ta­sie)

L’Etoile de Paris

Grand drame mon­dain en 5 par­ties avec Miss DU PONT dans le rôle prin­ci­pal.

7. Valse triste....J Sibe­lius

Cette valse triste est par son carac­tère sombre d* puis­sance impres­sive toute par­ti­cu­lière. Elle acco­ra­pat dans un drame de Jaer­ne­felt “Kuo­lema,, (La Mort) les songes fié­vreux d’une mere mou­rante.

L’Eloi’e de Paris

Pari­j­zer Ster

Groot wereldsch drama in 5 dee­len met Miss DU PONT iu de hoof­drol.

7. Droeve wals....J. Sibe­lius

haar som­ber karak­ter is deze wals van eene bij-zou­der drin­gende kracht. In het drama “Kuo­lema” (De Dood) van Jaer­ne­felt bege­leidt zij de koort­sige droo­meu eener ster­vende moe­der.

8. Pari­j­zer Ster

Pro­chai­ne­ment le célèbre film de D. W. GRIF­FITH

DRE AMST

LA RUE DES REVES

Chef d’œuvre ciné­ma­to­gra­phique en 10 par­ties

Voor bewa­te­ring­swer­ken naar Ara­bie gezon­den, smeekt den inge­nieur Gor­don Tal­bot Jeanne Good-lidge hem te huwen en te vol­gen. Mevrouw Good-lidge andere inzich­ten voor hare doch­ter heb­bende ver­traagt dit huwe­lijk. Mor­ti­mer Hand­ley mis­noegd over zijne mis­luk­king veran­dert zijne han­del­wi­jze. De wolf wordt lam, en door Mevr. Good-lid’ge bij­ges­taan gelukt hij erin zich als echt­ge­noot te doen aan­vaar­den. Op de huwe­lijks­reis mishan­deld hij reeds zijne vrouw. Gedu­rende eeni­gen tijd ver­draagt zij alles, maar als hij zijne min­nares in den huis­kring brengt neemt zij de vlucht. Bij haren dans­lee­raar ont­moet zij eene dame. Met deze zal zij te Parijs lee­ren dan­sen en later een groo­ten bij­val beko­men onder den naam van Miss Torres..

Gor­don Tal­bot was te Parijs in ver­lof. Het toe­val brengt hem bij Jeanne; hij gelooft niet aan hare trouw­heid, ver­wijt haar zich aan Hand­ley ver­kocht te heb­ben en trekt terug naar de woes­tijn. Hand­ley vindt zijne vrouw terug en beveelt haar hem te vol­gen, maar zij ver­laat slechts Parijs om Gor­don op zij­nen post te ver­voe­gen. In de kracht hun­ner zui­vere liefde vin­den zij den moed hun­ner opof­fe­ring. Jeanne zal den raad van Gor­don vol­gen, zij zal hare plicht doen. Na een laatste vaar­wel aan hareee­nige liefde trekt zij naar Aden. Maar het noo­dlot heeft er anders over bes­chikt; Hand­ley welke zijne vrouw van nabij volgde wordt door eenen zand­storm ver­rast. Hij kan zich alleen, red­den met terug tc trek­ken, maar als hij het Bewus­te­loos lichaam van Jeanne vindt, ook slach­tof­fer van den storm, is hij ontroert. Hij heeft berouw en mede­li­j­den. Hij bindt zijne vrouw op den rug van zij­nen kameel, waar­van het ins­tinkt den weg der red­ding zal vin­den Hand­ley offert zich op, en wacht de dood af als straf voor het kwaad dat hij aan leanne gedaan heeft.

Dit too­neel in de zand­ber­gen, waar de echt­ge­noot zijn leven ten offer brengt om zijn slach­tof­fer te red­den, ts van een onbes­chri­j­fe­lijk rea­lisme.

ta s* sa cs

Impri­me­rie du Centre, 26. Rem­part Kip­dorp, Anvers