Programme de 7 à 11 janv. 1923



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#344

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ßes c)oIies cModes

de ‘'Pa­ris

Toute la mode en 21 pages riche­ment illus­trées des plus beaux moJèles de Paris, Londres et New-York: voilà ce que nous offre Les Jolies Modes, le bel album men­suel édité par la mai­son

J. Felix, de Bruxelles.

Disons sur­tout l’élé­gante sim­pli­cité de ces 100 modèles, se dis­tin­guant aussi par le goût et le sens pra­tique qui pré­si­dèrent à leur éla­bo­ra­tion. Dans ce choix de man­teaux d’été et de tailleurs, de robes de soi­rée, de pro­me­nade ou d’in­té­rieur, de cha­peaux de toutes formes et de toutes nuances, de toi­lettes de jeunes lilies et d’en­fants, d’elé-gantes lin­ge­ries, enfin dans cet assem­blage choisi de tout ce qui est créa­tion des meilleurs cou­tu­riers, modistes et lin­gères, nos lec­trices sau­ront trou­ver ce qui s’har­mo­nise le mieux avec la per­son­na­lité de cha­cune.

‘Les Jolies Modes aident la femme de Bel­gique à se parer, à se faire aimer, à plaire.

Cet album se vend 1 fr. 50, qu’il suf­fît d’en­voyer par man­dat-poste à l’adresse ci-jointe:

J. FELIX.

18, rue Tho­mas Vin­çotte, Bruxelles.

Publi­cité et Cinéma

On n'at­tend pas en Amé­rique qu’un film soit ter­miné et prêt à sor­tir pou •• l’an­non­cer à grand ren­fort de réclame. A p< ne com­mence-t-on à le tour­ner qu’une insi­dieuse cam­pagne de publi­cité, qui ne s’adresse pas seule­ment à ceux qui vivent du cinéma, mais en-cône au grand public, apprend à tous qu’un chef-d’œuvre se pré­pare. Chaque jour des notas, des inter­views, dos anec­dotes, des potins, des pho­tos rap­pellent le «great event» ciné­ma­to­gra­phique. On ne laisse rien igno­rer du tra­vail qui s’opère dans le stu­dio. On fait ainsi J’opi­nion, eit le jour venu tous les direc­teurs veulent avoir ce film et d’in­nom­brables spec­ta­teurs sont impa­tients de le voir.

On ne s’en tient pas là. Le rôle de la put/ cité n’est pas encore ter­miné. Après las éo. teurs, qui. n’aban­donnent pas toute réclame, vient le tour des direc­teurs, qui riva­lisent d’in­gé­nio­sité pour atti­rer à eux la clien­tèle.

A Los Angeles, un intel­li­gent pro­prié­taire de cinéma avait ima­giné pour la « Vierge de Stam­boul » d’agui­cher le public par des tableaux vivants com­po­sés d’al­mées, de figu­rants vêtus de riches cos­tumes orien­taux, de nègres et de cha­meaux. A Détroit, pour la « Cité per­due », un autre direc­teur avait trans­formé le ves­ti­bule de son éta­blis­se­ment en une jungle où s’ébat­taient des ani­maux féroces, Et les spec­ta­teurs d’ac­cou­rir.

(La Ciné­ma­to­gra­phie Fran­çaise.)

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NOTRE VEDETTE

J. F Mar­tial

A I enu­me­ra­tion des inter­prètes de « La Lou­piote », au cours d'un article trai­tant de cette pro­duc­tion, ceux de nos lec­teurs qui s’in­té­ressent au tra­vail de nos artistes belges, se seront réjouis: c’est que, dans la troupe du réa­li­sa­teur fran­çais Hatot, un de nos com­pa­triotes rem­plit à satis­fac­tion un des rôles de pre­mier plan, néces­si­tant en même temps qu’un cachet d’ori­gi­na­lité mar­quant, une com­pré­hen­sion pro­fonde dans l’in­ter­pré­ta­tion des per­son­nages.

M. J. E. Mar­tial, artiste ciné­gra­phique belge, n’en st pas à ses pre­mières armes au stu­dio. Jeune encore, avant la guerre, il tourna aux côtés de René Navarre, le grand sérial «Fanto-mas ». Puis, les hos­ti­li­tés l’ayant appelé sous les dra­peaux, il tint un rôle effacé mais glo­rieux dans l’im­mense tra­gé­die qui ensan­glanta pen­dant plus de quatre ans le monde.

Revenu à Paris, c’est chez Gau­mont que notre com­pa­triote retrouva sa « forme »; « Les

Vam­pires », « Cœur de Mère », « Bar­ra­bas », < Les deux Gamines », « Gaë­tan ou le Gref­fier pré­somp­tueux »: ce sont tlà les titres des prin­ci­pales pro­duc­tions dans les­quelles il joua un rôle.

Les films Louis Mal­pas firent appel au talent de Mar­tial, qui tourna « Tris­tan et Yseult », puis « Le Cof­fret de Pan­dora », pour

G. Pan­sini; peu après. M. Armand du Ples­sis, exé­cu­tant « Le Col­lier de Ia Mom­mie », confia un rôle impor­tant à notre vedette. Enfin, la pro­duc­tion où il nous fut donné d'ap­pré­cier à loi­sir le souple talen! de Mar­tial, a nom « Un Aven­tu­rier », et fut réa­lisé par M, Mau­rice de Mar­san.

Dans ces der­niers temps, M. Mar­tial a, au cours des prises de vue de trois grands films, eu l’oc­ca­sion d’in­ter­pré­ter des rôles de carac­tère, conve­nant à son masque carac­té­ris­tique et à son souple talent. Soit comme >le Cha­cal, dans « La Lou­piote », Cham­peau, dans « L’Af­faire du Cour­rier de Lyon », ou Pros­per, dans « Le Mariage de Minuit », il nous appa­raî­tra ce jeune artiste aux lèvres minces, à la moue tour­men­tée, aux traits mobiles, un per­son­nage d’une criante vérité.

( Voir suite page 14.)

Un pipo­logue émé­rite


Les bonnes réa­li­sa­tions ciné­ma­to­gra­phiques ne sont pas néces­sai­re­ment celles que pré­cède, accom­pagne ou suit une série de louanges, dues le plus sou­vent à une publi­cité plus tapa­geuse qu’l­na­bile. Mais sans nier Futi­lité de qiieique « tam-tam » pour le lan­ce­ment d’une œuvre de l’écran, on peut déplo­rer que, par­fois, la pré­sen­ta­tion d’un film louange par avance, soit une dés­illu­sion pour le spec­ta­teur, voire pour le cri­tique, qui hésite, le pauvre, à dire son avis sin­cère, tan­dis que son-ent à ces oreilles les excla­ma­tions admira-tives plus ou moins inté­res­sées de cer­tains confrères.

Empres­sons-nous de dire que tel ne fut point le cas pour ce qui concerne la pro­duc­tion fai­sant l’ob­jet de la pré­sente copie. La « vision » de « Fanny Elss­ler », à l’en­contre des usages chers aux édi­teurs de films amé­ri­cains et fran­çais, eut lieu sans bruyants pro­lé­go­mènes, et le film n'en fut pas moins goûté du public des Direc­teurs venus pour le juger.

Cette pro­duc­tion tient du roman c’est d’ailleurs une his­toire vécue — autant que du film à cos­tumes. Le thème déve­loppé, et qui suit à la lettre les mémoires authen­tiques d’une célèbre dan­seuse vien­noise, contient des détails sur­pre­nants sur la vie du duc dé Keichs­tadt, sur les à-côtés de la cour d’Au­triche vers 1830, sur la manière de pro­cé­der de Met­ter­nich; ces détails sem­ble­raient «pousses», si l’on n’était cer­tain que le scé­na­rio *e-pose sur les don­nées d'un témoin impar­tial, et qui fut acteur dans l’ac­tion: tant il est vrai, que par­fois le vrai paraît invrai­sem­blable.

L’his­toire de Fanny Elss­ler débute par sa jeu­nesse; on nous la montre, vers la quin­zième .année, fai­sant ses études de danse, en Ita­lie, grâce à la pro­tec­tion du direc­teur de J’Opéra de Vienne, Rialto Sariti. Ceiui-ci

s’éprend vive­ment de sapro­té­gée. dont les suc­cès vont gran­dis­sants, et qui est bien­tôt la diva la plus fêtée de la capi­tale autri­chienne.

A côté de cette vie brillante et qui s’ouvre à la beauté et à la gloire, comme une Heur colo­rée, une autre vie nous est njon­trée, celle de Napo­léon II, por­tant l’exact uni­forme blanc, et qui s’étiole à la Cour impé­riale de Vienne. Lejeune prince nour­rit encore des vel­léi­tés de révolte; il rêve de reprendre la place que lui acon­quise son père, il conspire, mais Met­ter­nich veille. C’est par les liens de l’amour qu’il retien­dra l’Ài­gion loin des rets de la poli­tique: Fanny Elss­ler doit ser­vir les plans de l’as­tu­cieux poli­tique.

La jeune dan­seuse, cepen­dant, prise d’in­té­rêt pour cette gran­deur déchue, loin d’obéir aux vœux de Mett mich, aide le duc de lteichs­tadt à fuir, lui faci­li­tant, avec l’ap­pui de ltialto Santi, l’exé­cu­tion de ses des­seins. Elle se pro­digue, le com­plot est prêt d’abou­tir — quand Met­ter­nich découvre « in extre­mis » le com­plot et fait réin­té­grer au prince ses appar­te­ments de Schœnh­runn.

Mor­tel­le­ment blessé à 'l’âme par la chute de ses espoirs, l’Ai­glon devient la proie d’une mala­die qui le mine; il expire, sous les lam­bris dorés de Schœnh­runn,’ tan­dis que pleure à son che­vet cette Fanny Elss­ler. qui avait mis tout son amour et son dévoue­ment au ser­vice de l’ado­les­cent-mar­tyr.

On jugera par ce court exposé de l’in­té­rêt de l’ac­tion; on se ren­dra compte com­bien la tâche du réa­li­sa­teur était mal­ai­sée, puis­qu’il fal­lait que l'at­ten­tion du spec­ta­teur allât cres-

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cer­nido, au point 'de lui faire oublier que le dénoue­ment lui était connu d’avance: s’ap­puyant, nous l’avons dit, sur des don­nées pré­cises, il n’ié­tait pas per­mis au- met­teur en scène de vio­ler l’his­toire, pour la rendre plus cap­ti­vante par des moyens dus à sa propre ima­gi­na­tion.

C’est en soi­gnant le détail, en situant bien •les per­son­nages dans leur cadre, en tirant des inter­prètes et des lieux, le maxi­mum de vérité, ' que la pro­duc­tion devait d'un bout à l’autre cap­ti­ver l'in­té­rêt.

Servi par une inter­pré­ta­tion excel­lente, avee au pre­mier rang le talent souple et divers de Lya Mara, le film se sou­tient par­fai­te­ment. Le choix de cos­tumes est satis­fai­sant,, encore

que ci et là un détail blesse un peu le regard, parmi la figu­ra­tion'. Mais la photo, très nette rachète ces incon­vé­nients pas­sa­gers, et l’en­semble consti­tue une pro­duc­tion de mérit • tant, au point de vue de la docu­men­ta­tion hi.-torique que de l’at­trait roma­nesque. Mar­nix.

Le Cinéma au Japon

•Le Japon vient de voter un cré­dit de 120 mil­lions de yens des­ti­nés à l’ins­tal­la­tion d’ap­pa­reils ciné­ma­to­gra­phiques dans les écoles.

Au Siam, une somme très impor­tante est éga­le­ment consa­crée au ciné­ma­to­graphe d’en sai­gne­ment. Le pro­grès tou­jours nous est venu dé l'Est. Arri­vera-t-il cette fois jus­qu’à nous

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Way Down East, — la brillante pro­duc­tion qui récon­ci­lia les plus sus­cep­tibles d’entre nous, avec le talent du grand maître amé­ri­cain Grif­fith, — dut-il tout son suc­cès è une géniale inter­pré­ta­tion, à un scé­na­rio vigou­reu­se­ment mené, à une photo par­faite: nous ne le pen­sons pas. Ce qui per­mit cette vigueur dans les carac­tères, cette «oreté par­fois dans les décors, cet angois­sant inté­rêt dans l’ac­tion, A st aussi le cadre de neige dans lequel évo­luent les per­son­nages clü drame.

Les blanches éten­dues, les glaces mou­vantes, les arbres rai­dis de givre, consti­tuent un fond sur lequel se détachent plus âpre­ment que sur tout autre décor natu­rel, des sil­houettes, des hommes. Ce cadre des régions gla­ciales sert encore à situer l’ac­tion d’un drame poi­gnant et vigou­reux. Les per­son­nages, ce sont ces rudes gars du Pays des Trap­peurs, avec leurs pas­sions vives, leurs impul­sions sou­daines, leur carac­tère entier...

Dans un petit vil­lage de l’Amé­rique sep­ten­trio­nale, un petit vil­lage, loin de tout contact avec la civi­li­sa­tion; un bar — Astor House — tenu par Wade Curry. Celui-ci est un être sans scru­pules qui a feint autre­fois, par un faux mariage, d’épou­ser une jeune fille pure:

Alice Logan.​Se croyant aimée,Alice a aban­donné son père, pour suivre celui qu’elle croit être son mari. Mais, arrê­tés dans les pro­vinces du Nord, Curry a voulu obli­ger sa femme à dan­ser dans les bars: devant son refus, il l’aban­donne dans une mai­son iso­lée. Or, un jour, une lettre annonce à Curry que son asso­cié William Coburn vient lui rendre visite accom­pa­gné de sa fille. Un pro­jet

Pia­nos FEUR1CH

JB MICHEL MAT­THYS —-r —

* 16, Rue de Stas­sart, BRUXELLES Télé­phone: 153.92


infer­nal s'écha­faude immé­dia­te­ment dans l'es­prit de Curry: la mort de son asso­cié le ren­dra tuteur de l'en­fant et maître de sa for­tune. Moyen­nant mille dol­lars. deux ban­dits se chargent du meurtre.

Coburn tombe dans le guet-apens, il est mor­tel­le­ment blessé, ses assas­sins se jettent sur la petite Win­nie, mais un homme inter­vient; c’est Jim Logan, le père d’Alice. Le mou­rant lui confie sq fille et le conjure de ne pas l'aban­don­ner.

Après la fuite d’Alice de la mai­son pater­nelle, Logan s’était mis à sa recherche.il a décou­vert enfin la retraite des fugi­tifs, il va retrou­ver son enfant bien-aimée.

Le jour tombe, une épou­van­table tour­mente de neige s’est abat­tue sur la terre. Logan et son pré­cieux far­deau arrivent à Astor-House. Il s’en­quiert à l’adresse

de sa fille et y court. Elle est là en face de lui, éten­due sur son lit, malade. En deux mots, la mal­heu­reuse lui raconte son dou­lou­reux cal­vaire. Un soup­çon naît dans l’es­prit de Jim, la vue du cer­ti­fi­cat de mariage le confirme, le misé­rable n’est pas le mari de son enfant, il a com­mis le sacri­lège du faux mariage. La porte s’ouvre et livre pas­sage à Curry. Fou de rage, Logan sai­sit le lâche au col­let, une lutte effroyable a lieu, les hommes roulent à terre, entraî­nant tout dans leur chute.​Dans la bataille, Curry s’est emparé du revol­ver de son adver­saire, mais Alice a vu son geste meur­trier, elle fait un rem­part de son corps et tombe mor­tel­letnent atteinte en vou­lant sau­ver son père.​Curry a repris son arme intacte et, pour évi­ter tout soup­çon, il s’élance vers Astor-House et dénonce Jim comme le

meur­trier de la « femme soli­taire », c’est le nom sous lequel était dési­gnée Alice dans ce pays où per­sonne ne la connais­sait. En exa­mi­nant son arme. Jim com­prend la manœuvre de son adver­saire et sait que rien ne peut le sau­ver dans ce pays perdu. Il s'em­pare de Win­nie et s’en­fuit dans la nuit.

Dix ans se sont écou­lés. Grâce à sa grande éner­gie, Jim Logan est devenu l’homme le plus riche de la contrée. Win­nie, deve­nue une grande et belle jeune fille, ignore le drame qui l'a privé d'un père et se croit la fille unique de Jim Logan.

Cepen­dant, Wade Curry n’a pas renoncé à son plan de retrou­ver Win­nie et de s’em­pa­rer de la for­tune de son asso­cié Coburn. Depuis la mort de ce der­nier, leurs biens com­muns ont été mis sous séquestre, la

mort de la jeune fille n’ayant pu être prou­vée offi­ciel­le­ment. A'ussi, un jour. Curry débar­qua dans la ville où vivaient heu­reux Jim Logan et Win­nie. Dans cette même ville habi­tait Craft, un avo­cat véreux; c’est à lui que Curry s’adresse pour mener à bien ses plans.

Une plainte est envoyée à New-York contre Logan, et quelques jours après, le shé­riff, un grand ami de Jim, reçoit, à sa grande stu­pé­fac­tion, un man­dat d’ar­rêt décerné à charge de Logan.

Jim demande à son cama­rade quelques heures de répit et le prie de ras­sem­bler le soir même à la « Case Grande », le bar du pays, tous ceux qui le connais­sait inti­me­ment, ainsi que le juge Evans, et sur­tout Curry et sorfc­com­plice Craft.

Au milieu des chants et des danses. Jim arrive.


10

c7'Ine Visite dans la

C'est 97. Guy Cros­mell ômith, direc­teur géné­ral des ‘ win­ded Artists ", qui oint entre deux prises de oues, cong­ta­du­ler 9?'ary, sur les lieux mêmes de ses exploits: le vil­lage de pêcheurs où se situe l action de * Tess au ’'Pays des tem­pêtes '

entouré des siens.​Ayant demandé le silence, il fait à tous le récit du meurtre de son enfant et l’as­sas­si­nat de Coburn, père de Win­nie. Le meur­trier affolé, oubliant ceux qui l'en­tou­raient se jette aux pieds du Jus­ti­cier, implo­rant son par­don.

Per­sonne ne doute plus. Et le misé­rable échappe à la vin­dicte publique grâce au sang-lroid du shé­riff.

Qu'on ne dise pas que c’est là le clas­sique drame genre Far-West, avec quelques variantes: la vision

à 1 écran démontre ce qu'un met­teur en scène avisé a su tirer d’un sem­blable thème. Le réa­li­sa­teur — John P. Mac Car­thy — a pu don­ner ici toute la mesure de son talent, aidé qu’il était par un pre­mier inter­prète de marque: Rus­sel Simp­son, et d’autres acteurs dont le jeu se marie aisé­ment à celui du rôle prin­ci­pel.

Sha­dows of Conscience est une excel­lente pro­duc­tion amé­ri­caine qui récol­tera le suc­cès, sur les écrans de Bel­gique et d’ailleurs.1

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Cinéma.

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ne peut-il deman­der la parole et par­ti­ci­per au débat?

Un .chro­ni­queur vient d'écrire: «Pen­ser qu’une musi­qule spé­ciale se façon­nera sur le cinéma et que ce der­nier sera l’orii­gine et la cause d’une évo­lu­tion, d’une trans­for­ma­tion de la musique, et me paraît pas posi-sible, si sol­li­ci­tés que nous soyons pour le pro­grès %ui toute chose. »

Impos­sible et pour­quoi?

Mais, avant de répondre, consta­tons com­bien ces deux arts, le ciné, reflet plas­tique de nos sen­ti­ments et la musique, qui en est comme l’écho inté­rieur, se com­plètent. Tan­dis que nos yeux sont à la fête, se com­plaisent dans la beauté et la splen­deur de rêves enfin réa­li­sés, rêves d’aven­tures, de pay­sages, 'de richesses, de tout ce que l’ima­gi­na­tion croit devi­ner et que le film a repro­duit, nos oreilles se réjouissent d’un a>c com­pagne-ttit musi­cal. C’est comme une bro­de­rie ajou­mip ite. elle rem­plit sa mis­sion com­plé­men­taire.

'Beau­coup de ciné­mas aime­raient à lui don­ner plus d’éclat, à dis­po­ser d’un orchestre, à satis­faire l’au­di­teur autant que le spec­ta­teur. Mais l’Etat, sans pitié, ne s’acharne-t-il pas sur eux, mul­ti­pliant les taxes et les impôts? Notre situa­tion finan­cière n’est pas brillante, nul ne l’ignore; ce n’est pas une rai­son suf­fi­sante pour mettre en péril une indus­trie qui rend tant de ser­vices et tarir, en la tuant, la source même de tant de plai­sirs popu­laires, plai­sirs ins­truc­tifs et édu­ca­tifs.

L’Etat n’est, pas seul en cause et l’on doit recon­naître qu’il est dif­fi­cile de recru­ter des musi­ciens et que leurs pré­ten­tions sont par­fois exces­sives. Cette part faite aux dif­fi­cul­tés pré­sentes, dont le public ne se rend pas tou­jours compte, reve­nons à l’as­so­cia­tion de la musique et de l’écran, de la voix qui s'élève, pen­dant que l’image pré­cise les scènes de la vie.

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12 Dans cette union, la part -de la musique est insi­gni­fiante à côté du film 'dé­rou­lant ses scènes comiques ou tra­giques. Voilà qui est acquis, mais en sera-t-il tou­jours ainsi?

Une objec­tion se' pré­sente: le cinéma dis­po­sant d’un puis­sant orchestre exé­cu­tera-t-il deux pro­grammes dif­fé­rents, l'un musi­cal, l’autre sur la toile? Sous la pous­sée d’idées dif­fé­rentes, 'l’as­so­cia­tion dont nous par­lons plus haut ne mènera-t-elle pas rapi­de­ment au -divorce? l'eut-on jouer du Saint-Saëns, du Ber­lioz, même du Mas­se­net ou quelque œuvre natio­nale, née d’hier et qui a son ori­gi­na­lité, si H page inter­pré­tée 'est incom­pa­tible avec le sujet traité, le drame vécu sur l’écran...?

Un cri­tique va plus 'loin: il n’ad­met iras au cinéma la musique d’un Mozart, d’un Cho­pin, d’un .Debussy. « Il n’est pas *de trop, dit-il, de l’écou­ter avec atten­tion, des deux oreilles, et non d’un esprit dis­trait par tout ce qu’il faut voir et sui­vie rapi­de­ment. Ce n’est lias encore dans les .ciné­mas que les véri­tables musi­ciens iront écou­ter les sym­pho­nies, les quin­tettes et les qua­tuors de nos grands maîtres.»

L’ob­jec­tion est à rete­nir.

La réforme que nous pré­co­ni­sons en tient compte. Nous sommes encore aux pre­miers pas du cinéma en dépit des pro­grès réa­li­sés; de la car­rière qu’il a devant lui (il n’a fran­chi 1 que quelques étapes.

Demain on n’osera plus parier de l’in­fé­rio­rité de l’écran. Il faut pré­voir le moment où le film ne sera plus que le cane­vas d’un opéra; du corps l’âme se déga­gera enfin, et le cinéma aura trouvé toute la force, toute la puis­sance artis­tique qu’il recèle en germe. Bien n’est moins uto­pique.

Péné­trons dans,*e monde où l’on tourne. Pour­quoi les grands pro­duc­teurs ne deman­de­raient-ils pas des col­la­bo­ra­teurs musi­caux, des com­po­si­teurs qui fra­ter­ni­se­raient avec leur œuvre, la secon­de­raient, s’as­so­cie­raient avec elle, la sou­li­gne­raient de phrases alertes, vives, colo­rées, ou mélan­co­liques, affli­gées, pen­sives, sui­vant l’ac­tion? Ce paral­lé­lisme est-il donc impos­sible? 1

En quoi les actou-s qui s’agitent sur la -scène sont-il (dif­fé­rents des per­son­nages qui défilent -sur l’écran? Un musi­cien de talent ne peut-il être plus vive­ment ins­piré par les lar-* ge-s visions qui sur­gissent dans une réa­lité si sin­cère, sou­vent sai­sis­sante, par­fois d’un colo­ris ardent, qu’en lisant les feuilles noir­cies d’un cane­vas dac­ty­lo­gra­phié?

Ne trou­vez-vous pas qu’une aven­ture héroïque intel­li­gem­ment tour­née, n’est pas supé­rieure à un texte quel­conque dû à un paro­lier cepen­dant connu? La musique a une plas­tique, des lignes har­mo­nieuses, des rythme, s,tout. cequ’li faut pour s’adap­ter aux expres­sions de l’écran. Lors­qu’elles seront deve­nues en quelque sorte audi­tives, ne se trou­ve­ront-elles /-pas dans tes condi­tions requises pour ten­ter le voyage des siècles? Tel opéra

dû son suc­cès pas­sa­ger à l’in­ter­pré­ta­tion qui lui était don­née. Sitôt la can­ta­trice, char­gée du prin­ci­pal rôle, dis­pa­rue, il était biffé du réper­toire. Nous disons can­ta­trice; la réflexion est vraie encore quand il s’agit de quelque chan­teur à suc­cès. Nous pour­rions citer des exemples.

Ce qui retar­dera pen­dant quelque temps ce des­tin nou­veau et gran­diose du cinéma, ce sera le mau­vais vou­loir des vedettes.

Peut-être n’air ront-elles pas la riva­lité de la musique, cer­tains par­tages, mais le pro­grès devant tou­jours l’em­por­ter, en dépit de toutes les dif­fi­cul­tés et de tous les obs­tacles, il finira par s’im­po­ser et en s’im­po­sant lés ser­vira.

Et ie chant, en admet­tant cette conquête faite, pour­quoi, à son tour, ne joue­rait-il pas! un rôle auxi­liaire dans la pro­duc­tion artis­tique du cinéma? II ne sera pos­sible qu’en don­nant de nou­velles lois à la mul­ti­pli­cité des images. La rapi­dité de l’ac­tion tou­jours en mou­ve­ment ne per­met guère l’in­ter­ven-tion du chan­teur ou de la can­ta­trice. A peine l’in­ter­prète aurait-il dans les cou­lisses atta­qué son grand air, que sur l’écran, dans la rapi­dité des mou­ve­ments, la scène ne se rap­por­te­rait plus aux paroles du mor­ceau. Cepen­dant ne serait-il d’ex­pli­ca­tion plus sédui­sante au drame ou à la comé­die que le -texte conté par l’écran entre deux tableaux?

Et qudl effet pro­dui­raient des chœurs dans les cou­lisses...? Un musi­cien, grand ami -du cinéma, à qui nous par­lions de cette (haute fra­ter­ni­sa­tion de la musique et du cinéma, croit à cet heu­reux accou­ple­ment dans un ave­nir assez récent. « De quel secours, disait-il, l’écran peut être pour les com­po­si­teurs? Aujour­d’hui il est plus dif­fi­cile de trou­ver \in grand théâtre lyrique -dis­posé à exé­cu­ter quelque drame musi­cal, que de par­ve­nir à gagner un gros lot. Notre art est misé­rable. Si nous ne par­ve­nons pas à entrer dans une grande école de musique ou à ensei­gner dans un conser­va­toire c’est la lutte quo­ti­dienne pour la vie dans toute son âpreté. Et nos rêves. cou­chés en por­tées sur de longues feuilles, après un tra­vail acca­blant, dor­mi­ront long­temps dans nos car­tons. Le cinéma, en nous.​demandant de vivre de sa- vje, sau­ve­gar­dera la nôtre, et per­met­tra à notre pen­sée de s’as­so­cier à la sienne.

Toutes les deux y gagnent. Si le désir exprimé ne s’en­vole pas comme un songe fugi­tif, les com­po­si­teurs de demain crée­ront plus aisé­ment que les musi­ciens de ce jour et se rap­pro­che­ront davan­tage et plus faci­le­ment de leur idéal. »

Cette adhé­sion appe­lée à se géné­ra­li­ser ren­dra moins tour­men­tée la route du pro­grès.

G. de STOG­KEL. ooo ooooooooooooooooooo

Ceux .qui veulent une publi­cité pio­duc­tive s'adressent à CI Nil-RE VUE

COMITÉ DE DÉFENSE DES INTER­ETS DU SPEC­TACLE

ß 'In­dus­trie du ôpe­dacle et les rl axes

La loi du 28 février 1920, par ses articles 1 et 2. éta­blit à charge des orga­ni­sa­teurs de spec­tacles (théâtres et ciné­mas) des taxes spé­ciales allant de 15 à 25 p. c. des recettes brutes. Elle abroge une loi anté­rieure, frap­pant les ciné­mas seuls d’une taxe de 10 -p. c.

Le saut était de consé­quence; aussi le légis­la­teur, conscient de ce qu’il venait de frap­per fort, accor­dait, par l’ar­ticle 8, un dixième du pro­duit de la taxe à la pro­vince et trois dixièmes à la com­mune, mais inter­di­sait aux pro­vinces et com­munes d'éta­blir des cen­times addi­tion­nels à la taxe.

Le légis­la­teur enten­dait ainsi pro­té­ger une indus­trie qu’il venait d’im­po­ser 'lour­de­ment, contre de nou­velles charges de la part des autres pou­voirs publics.

Hélas, cette pt-otec­tion fut illu­soire. Ne se conten­tant pas de la part qui leur était attri­buée dans la taxe d’Etat, les com­munes et les pro­vinces, tout en encais­sant cette part, s’en don­nèrent à cœur joie en frap­pant à nou­veau le spec­tacle de mul­tiples taxes com­plé­men-• taires.

Les unes, ayant bien lu la loi, tour­nèrent celle-ci; ne pou­vant plus frap­per la recette de l’ex­ploi­ta­tion, elles taxèrent le spec­ta­teur à l’en­trée, ce qui revient d’ailleurs pra­ti­que­ment au même.

D'autres y allèrent plus cava­liè­re­ment; au mépris de la loi, elles frap­pèrent la recette, c’est-à-dire qu’elles éta­blirent net­te­ment des cen­times addi­tion­nels. D’autres allèrent plus loin encore: elles frap­pèrent les recettes brutes, c’est-à-dire qu’elles éta­blirent même une taxe sur le pro­duit de la taxe d’Etat!

Le résul­tat en est qu’ac­tuel­le­ment les exploi­ta­tions de spec­tacle sont frap­pées par­tout de taxes spé­ciales exor­bi­tantes, allant en cer­tains endroits jus­qu'au total de 40 p. c. de leur recette brute.

C’est là une situa­tion inte­nable, sous laquelle n’im­porte que! com­merce ou n’im-porte quelle indus­trie doit fata­le­ment suc­com­ber.

La taxa­tion- sur les recettes brutes des spec­tacles consti­tue un régime fis­cal d’ex­cep­tion. Or, en prin­cipe, ce régime ne «e jus­ti­fie d’au­cune manière, quelle que soit la façon dont il s’ap­plique.

Si les taxes spé­ciales- frappent l’ex­ploi­tant, elles sont injustes parce que les direc­teurs de spec­tacles sont des com­mer­çants comme les autres, payant tous les impôts et toutes les taxes géné­rales qui frappent le com­merce et que, si le spec­tacle est un luxe ou un plai­sir pour le public, H est sim­ple­ment une pro­fes­sion pour l’ex­ploi­tant.

Si les taxes frappent le spec­ta­teur, elles sont injustes éga­le­ment dans leur état actuel. Le théâtre et le cinéma -sont, en géné­ral, un plai­sir démo­cra­tique et un luxe très modeste. Or, par l'ac­cu­mu­la­tion des taxes gou­ver­ne­men­tales, pro­vin­ciales et com­mu­nales, les spec­ta­teurs voient majo­rer le prix de la place de 20 p. c. dans les cas les plus favo­rables et, en cer­tains en-droits, de plus de 40 p. c., alors que l’ache­teur d’une auto­mo­bile, -d’un bijou, d'un objet som-ptuaire quel­conque paie sim­ple­ment la taxe de luxe, c’est-à-dire plus de quatre fois moins.

L’équité exige donc que le spec­tacle, s’il est consi­déré comme luxe, rentre dans le droit com­mun, c’est-à-dire qu’il paie la taxe de luxe, sans plus.

Nos pen­dules à A. Iv.​TT.​jT, f~))'TsJr \A

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Si l’on passe de (’ar­gu­ment de prin­cipe aux argu­ments de fait, la réforme n'ap­pa­raît non, moins indis­pen­sable.

La situa­tion des exploi­ta­tions, de théâtres et ciné­mas, très brillante pour des causes par­ti­cu­lières en 1919 et 1920, a com­mencé à décli­ner en 1921 et ce déclin s’est encore for­te­ment accen­tué en 1922.

Le total des recettes brutes, pour route la Bel­gique, a aug­menté . sans cesse, mais cela n’in­dique nul­le­ment une pros­pé­rité gran­dis­sante, cette aug­men­ta­tion pro­ve­nant sur­tout des trois causes sui­vantes:

1° Des­taxes nou­velles se sont crées, qui sont com­prises dans les recettes brutes, sans que le exploi­tants touchent rien de plus;

2° A la suite des « années grasses /> don: ci-des­sus, des éta­blis­se­ments nou­veaux se sont ouverts, ce qui a éga­le­ment grossi le chif­fie total des recettes, sans pro­fit pour chaque exploi­tant en par­ti­cu­lier, mais au grand détri­ment de tous:

3U Les exploi­tants ont aug­menté le prix de leurs-places dans toute la mesure du pos­sible, mais leur béné­fice ne s’en est pas accru, car cette aug­men­ta­tion n'a pu mar­cher de pair avec l’aug­men­ta­tion des frais.

Au sujet du 3°, il est à remar­quer que nulle part le prix net des places (taxes déduites) n'a dépassé le double d’avant-guerre, alors que les frais, comme dans toutes les exploi­ta­tions com­mer­ciales, ont tri­plé ou qua­dru­plé. C’est Ce qui explique le phé­no­mène que, si les recettes brutes ont aug­menté, le béné­fice a dimi­nué au point de dis­pa­raître com­plè­te­ment dans un grand nombre d’ex­pi­qi­ta­tions.

Toute nou­velle aug­men­ta­tion du prix des places est impos­sible, l’exa­men atten­tif de la marche des exploi­ta­tions démon­trant qu'on a atteint l’ex­trême limite de ce que peut et veut payer le public.

Rap­pe­lons à ce sujet une phrase signi­fi­ca­tive dite par M. le Bourg­mestre Max, en réponse à un conseiller com­mu­nal bruxel­lois pro­po­sant d’augm­qn­ter le prix des places au Théâtre de la Mon­naie:

« Nous l’avons déjà fait, dit M. Max, et cela n’a pas pro­duit d’aug­men­ta­tion de recettes appré­ciable. Aug­men­ter encore le prix des plates pour­rait ame­ner une dimi­nu­tion de recettes. »

Déjà divers grands éta­blis­se­ments à Bruxelles et à Anvers, notam­ment, ont dû dimi­nuer le prix de leurs places et en sont à cou­vrir péni­ble­ment leurs frais ou à tra­vailler à perte. Ils conti­nuent leurs exploi­ta­tions parce que leurs capi­taux y sont, enga­gés et qu’ils espèrent à bref délai une réforme des taxes. Mais si cette réforme tarde trop, de nom­breuses décon­fi­tures sont inévi­tables.

Il est déli­cat de citer de, s exemples pré­cis en la matière, mais qui­conque est au cou­rant de la situa­tion réelle, sait bien qu’à Bruxelles, par exemple, la plu­part des théâtres et ciné­mas n’ar­rivent plus à bou­cler leur bud­get. Et

en pro­vince la situa­tion est encore plus grave: les fer­me­tures y sont déjà nom­breuses et, dans des cas plus nom­breux encore, les direc­teurs ont dû réduire le nombre des jours d’ex­ploi­ta­tion, ce qui est en géné­ral le symp­tôme d’une fin pro­chaine.

C’est ce qui explique que les direc­teurs de théâtres et ciné­mas en sont arri­vés, dans leur Congrès, à prendre cette réso­lu­tion extrême de la fer­me­ture géné­rale de leurs éta­blis­se­ments au 1er mai 1923 si, d’ici là. la jus­tice et la sagesse du légis­la­teur, mieux informé, ne leur viennent en aide.

C’est au légis­la­teur, juste et sage, que les membres du Comité de Défense des Inté­rêts, du Spec­tacle font un pres­sant appel. (

Ils lui demandent d’étu­dier la ques­tion et de trou­ver la for­mule qui, tout en sau­ve­gar­dant, les inté­rêts du Tré­sor et ceux des pro­vinces et com­munes, sau­ve­garde aussi ceux du spec­tacle et de tous ceux qui en vivent: direc­teurs, per­son­nel et four­nis­seurs.

Ils lui demandent aussi une for­mule d’équité qui remette dans le droit com­mun les exploi­ta­tions de spec­tacle, une for­mule qui ne frappe plus excep­tion­nel­le­ment leur indus­trie, soit que. si le sys­tème des taxes de luxe est main­tenu, on trouve le coef­fi­cient de taxe qui frap­pera éga­le­ment tous les genres de luxe, de façon à pou­voir faire aux com­munes et. aux pro­vinces la ris­tourne néces­saire, soit que, si au contraire on en finit avec le sys­tème com­pli­qué des taxes spé­ciales, on frappe les béné­fices de- tous les' Belges du -coef­fi­cient néces­saire au réta­blis­se­ment des finances et, à la lionne marche des ser­vices publics.

(Com­mu­ni­qué.)

J. F. MAR­TIAL

(Suite, voir page 3)

Si ce qu’on dit dans les stu­dio« pari­siens vse confirme, bien­tôt une nou­velle œuvre d’Emile Zola serait mise sur chan­tier; les noms des inter­prètes de prerr­tier plan ne sont pas tous connus, mais parmi eux notre com­pa­triote Mar­tial tien­drait un rôle digne de sa maî­trise dans la créa­tion de carac­tères aigus, deman­dant une phy­sio­no­mie pho­to­gé­nique, en même temps- qu’une sobriété carac­té­ris­tique de gestes et d’ex­pres­sions. On dit aussi — mais on dit tant de choses, et les stu­dios ne sont-ils pas de mines à potins? — qu’une nou­velle, artiste, est prête à se révé­ler aux admi­ra­teurs du film fran­çais: ce ne serait autre que la femme de notre ami Mar­tial, une jeune per­sonne qui a de l’al­lure et une bonne com­pré­hen­sion des choses de l’écran. Atten­dons la lente mon­tée de cette nou­velle étoile au ciel ci-néi­gra­phique. Et gar­dons à Mar­tial, com­pa­triote dont le talent nous rend jus­te­ment fiers, notre estime et notre ami­cale admi­ra­tion.

MAR­NIX.

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-A_;p sir tir d-ir 26 jan­vier

Le plus beau film de Tan­née

Adap­ta­tion musi­cale spé­ciale pour Chœur Mixte et Grand Orchestre

Super­pro­duc­tion FOX-FILM.


ROYAL - ZOO­LO­GIE - CINEMA

Pro­chai­ne­ment les film sen­sa­tion­nels:

La Cara­vane Mys­té­rieuse

Grand drame inter­prété par Louise Glaum et House Peters':

Le plus beau filin

MAMAN

Un pur chef d'oeuvre de sén­ti­ment et de vérité. C'est le drame dément humain, de tous les pays, de tous les peuples. Madame Mary Carr et ses vrais enfants inter­prètent idéa­le­ment ce poème de la vie, qui iais­sera une émo­tion inou­bliable.

Ce film sera donné avec une adap­tion musi­cale spé­ciale pour Chœur Mixte et Grand Orchestre.

pro­fon-

LA DAME AUX CAME­LIAS

d'après l’œuvre d’Alex. Dumas Fils et inter­prété par la célèbre actrice Nazi­mova et le non moins ché­lèbre acteur Rudolf Valen­tino.

WAY DOWN EAST

(A Tra­vers l’Orage)

du génial D. W. Grif­fith, avec comme prin­ci­pale inter­prète Lilian Gish. C’est avec „MAMAN" la pro­duc­tion la plus impor­tante de l’an­née.

LES HOMMES NOU­VEAUX

Adap­ta­tion ciné­ma­to­gra­phique du célèbre roman de CI. Far­rère inter­prété par: Melle Fer­rure de l’Opéra Comique; Dona­tien et G. Mel­chior (Lieu­te­nant de Saint Avit de l’At­lan­tide.)

Ce film peut riva­li­ser, par son inter­pré­ta­tion et la mise en scène avec l'At­lan­tide.

NERON

Une fresque gigan­tesque de l’an­ti­quité, illus­trée d'une mise en scène fabu­leuse, dépas­sant tout ce qui à été vu dans ce genre. L’in­ter­pré­ta­tion a été confiée aux artistes fran­çais Jacques Gre­tillat et Pau­lette Duval.


ROYAL

Roger-la-Honte |

Obligé de rem­bour­ser à M. Larouette une somme de 100,000 francs, Roger Laroque se voit ac- *•* culé ù la faillite, ne pou­vant faire face ù sa pro- *î* chaîne échéance pour laquelle cette somme lui était abso­lu­ment néces­saire.

Larouette habi­tait, à Ville-d’Avray, une villa juste en face de celle de Laroque.

Ce soir-là, Laroque, tarda long­temps à ren­trer auprès de sa chère femme Hen­riette et. de sa fille Suzanne

I.’heure du dîner était pas­sée depuis long­temps; la mère et la fille atten­daient à la véran­dah lors­qu’elles virent les fenêtres de Larouette s’éclai­rer en même temps qu’une ombre s’ap­pro­chait mys­té­rieu­se­ment de la villa et y péné­trait avec pré­cau­tion.

Une scène ter­rible se dérou­lait presque aus­si­tôt dans la villa de leur voi­sin. Celui-ci, occupé à comp­ter une liasse de billets de banque, ne voyait pas l’ombre mys­té­rieuse s’ap­pro­cher sour­noi­se­ment. Une lutte rapide avait lieu. Larouette suc­com­bait sous l’étreinte de fer de l’in­connu qui dis­pa­rais­sait rapi­de­ment sans que les deux spec­ta­trices du drame, ter­ro­ri­sées, pussent appe­ler. Mais si Hen­riette et sa fille n’ont pas appelé, c’est que, étran­glées par la peur et l’émo­tion, elles avaient toutes deux reconnu dans la sil­houette de l’agres­seur de Larouette, celle de Roger.

Quelle situa­tion plus tra­gique que celle de cette mère qui lit dans les yeux de son enfant la ter­rible accu­sa­tion contre son père! Hen­riette demande à sa petite Suzanne de ne rien dire... elle a mal vu... elle n’a rien vu!

Lorsque Roger ren­tra, il ne vit, pas quel drame ter­rible se jouait dans le cœur de ses deux êtres ché­ris.

Le len­de­main, une enquête rapide amena l’ar­res­ta­tion de Laroque. Les billets de banque qu’il avait remis à Larouette étaient, en effet retrou­vés dans le coffre-fort de Laroque et la dépo­si­tion du cais­sier était for­melle; grâce à des taches d’encre, il recon­nais­sait les billets de banque remis à Larouette la veille.

Laroque trouve en Lucien de Noir­ville, un avo­cat célèbre, le concours le plus affec­tueu­se­ment dévoué.

Les familles de Noir­ville et Laroque sont très liées et l’ado­rable gar­çon de Noir­ville, Ray­mond, est le cama­rade habi­tuel de la petite Su-' zanne Laroque.

Lucien de Noir­ville est per­suadé de l'in­no­cence de son ami, mais il est un secret que Roger ne veut pas éclair­cir.

Quelle est la per­sonne qui lui prêta l’ar­gent néces­saire au rem­bour­se­ment de Larouette?

Lucien se heurte au refus de Roger qui ne veut rien dire mais ne cesse de pro­tes­ter de son inno­cence.

Cepen­dant tout est contre lui: témoi­gnages de son cais­sier, de sa bonne, et, chose plus cruelle,

Prii­graiie iln 7 an II Jan­vier

C. S. Saëns

HOOT GIB­SON

L. V. Bee­tho­ven

Marche Mili­taire .

LA DAN­SEUSE

Docu­men­taire

KINETO

Revue scien­ti­fique

INDOM­TABLE

Drame inter­prété par

(Ouver­ture)

Roger - la - Honte

Grand film d art fran­çais d’apiès le célèbre roman de JULES MARY et inter­prété par

Signo­ret, Rita Joli­vet et Régine Dumien

Les Hugue­nots ... G. Meyer­beer

(Fan­tai­sie)

Trom­bone solo: M. GOF­FART

ROGER-LA - HONTE

Le coin des Enfants . .

ROGER-LA-HONTE

Cl. Debussy

CINEMA ïi

Pro­gramma van 7 toi 11 Januari * Roger-de-Ges­chandv­lekte J;

C. S. Saëns

Kri­jg­smarsch ....

DE DAN­SERES

Oor­konde

NETO

Weten­schap­pe­lijk

ONTEM­BAAR

Drama met HOOT GIB­SON

Egmont .... L. V. Bee­tho­ven

(Ope­ning­stak)

Roger - de - Ges­chandv­lekte

Groote kunst­film naar de beroemde roman van JULES MARY en ver­tolkt door

Signo­ret, Rita Joli­vet en Régine Dumien

De Huge­no­ten. . . . G. Meyer­beer

(Fan­ta­sie)

Trom­bone solo: H. GOF­FART

ROGER DE GES­CHANDV­LEKTE

Le coin des Enfants . . Cl Debussy

ROGER DE GES­CHANDV­LEKTE

SEMAINE PRO­CHAINE

OGER - I /A - HO N

Troi­sième et Quai­rième époque (Fin)

l’at­ti­tude de sa femme et de sa fillette. Le juge est convaincu que Mme Laroque et Suzanne en savent long sur l’af­faire, car le témoi­gnage de la femme de chambre Vic­toire est for­mel à ce sujet: elle a vu la mère et la fille affo­lées à leur fenêtre au moment du crime.

L’ins­truc­tion se pour­suit; Mme Laroque meurt de cha­grin.

Laroque est tra­duit devant la Cour d’as­sises. Le pro­cès pro­duit la plus grande sen­sa­tion; divers inci­dents dra­ma­tiques ont lieu au cours des débats de l’un des plus émou­vants est la dépo­si­tion de la petite Suzanne dont les yeux purs

regardent sans peur le for­mi­dable appa­rat de la jus­tice.

Lucien de Noir­ville est au banc de la défense et le célèbre avo­cat, sur­mon­tant sa fai­blesse, trouve des accents élo­quents pour ten­ter de sau­ver son ami. Mais vers la fin de la plai­doi­rie, on apporte à l’avo­cat une lettre urgente. Lucien de Noir­ville l’ouvre, blê­mit, chif­fonne le papier qu’il enfouit dans sa robe, et comme il veut pour­suivre sa plai­doi­rie, les forces lui manquent et il tombe comme fou­droyé. Lucien de Noir­ville n’est plus.

Les débats se pour­suivent, les jurés rendent un ver­dict condam­nant Laroque au bagne.

Roger Laroque heeft van M. Larouette 100,000 frank in leen ont­van­gen en wordt nu ver­plicht deze som terug te geven, wat voor hen den onder­gang beteekent.

In den nacht wordt Larouette ver­moord. Alle ver­moe­dens val­len op Laroque en de bes­chul­di­ging van Larouet­te’s kas­sier is zoo for­meel dat Roger wordt aan­ge­hou­den.

Deze vindt in Lucien de Noir­ville, een beroemd advo­kaat, een onschat­ba­ren steun, de Noir­ville is over­tuigd dat zijn vriend onschul­dig is, doch wan­neer hij uit­leg­ging vraagt hoe hij in het bezit kwam van het noo­dige geld, stuit hij op de halss­ta­rige wei­ge­ring van Roger die niets zeg­gen wil maar toch steeds zijn onschuld staande houdt.

Maar alles is tegen hem: de getui­ge­nis van den kas­sier, van de meid, en wat nog wree­der is, de zon­der­linge en voor hem onverk­laar­bare hou­ding van vrouw en doch­ter.

En ter­wijl het onder­zoek zijn gang gaat sterft Mevrouw Laroque van ver­driet. Ein­de­lijk, na maan­den, komt de bes­chul­digde voor liet Assi­sen­hof.

Vete dra­ma­tische inci­den­ten doen zich voor tij­dens de woe­lige debat­ten en een der roe­rend-ste oogen­blik­ken is de getui­ge­nis van de kleine Suzanna.

Lucien de Noir­ville is op de bank der ver­de­di­ging en de advo­kaat vindt in de overv­loeiing van zijn hart tref­fende woor­den om te trach­ten den vriend en den mensch te red­den.

Maar rond het einde van het plei­dooi brengt men den advo­kaat een drin­gend schri­j­ven. Hij leest het vluch­tig, ver­bleekt, bergt het in zijn man­tel we gen wil zijn rede her­vat­ten, maar de krach­ten bege­ven hem en hij stort neer... dood.

De debat­ten wor­den voort­ge­zet: de gez­woor-nen bren­gen het von­nis uit: Laroque wordt tot de galeien veroor­deeld.

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