Programme de 26 janv. à 1 févr. 1923



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#339

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Pas­sera à par­tir du 26 januier 1923 X Hjal uer­toond wor­den uan af 26 januari )923

Çinéma öölogie J Çinema-geo­lo­gie


ß Opi­nion de la Presse

Le Matin - Paris.

Ce fut un suc­cès et l’on peut dire que cette œuvre d’ex­cep­tion est très supé­rieure nu niveau de la meilleure pro­duc­tion cou­rante.

... Madame Mary Carr est une pro­di­gieuse artiste dont nous aurons l'oc­ca­sion de repar­ler.

La Ciné­ma­to­gra­phie Fran­çaise - Paris.

.... C'est un chef-d'œuvre tout sim­ple­ment. Un chef-d’œuvre d'émo­tion natu­relle, directe, pro­fon­dé­ment humaine.

... Ce thème est la glo­ri­fi­ca­tion de l'amour mater­nel. Et cette glo­ri­fi­ca­tion — le mot n'est pas de trop — sera obte­nue par le récit très simple et constam­ment vrai­sem­blable, réel de la vie d'une mère.

Madame Mary Carr est une grande artiste 111 est cer­tain que jamais film ne nous a donné une plus forte impres­sion de la vie réelle.

... Un chef-d'œuvre, vous dis-je.

PAUL DE LA BOR1E.

La Semaine Ciné­ma­to­gra­phique * Paris.

Ah l la belle œuvre I

Il faut féli­ci­ter la * Fox-Film „ qui nous a donné la joie de voir un véri­table chef-d'œuvre ciné­ma­to­gra­phique inter­prété par de remar­quables artistes en tête des­quels nous applau­dis­sons et saluons res­pec­tueu­se­ment Madame Mary Carr.

... Maman 1 est un film hon­nête, moral et d'une haute élé­va­tion de pen­sée. GUILLAUME DAN­VERS.

Export Film « Bruxelles.

Maman est par-des­sus tout un film humain.

... L'œuvre est digne de l'ad­mi­ra­tion que lui témoigne M. William Fox. C'est la pre­mière fois peut-être que nous avons res­senti au cinéma cette poi­gnante émo­tion qui angoisse et étreint et, comme Mar­got, nous le confes­sons: nous avons pleuré à cette trou­blante vision.

Madame Mary Carr est une remar­quable inter­prète.

Quelle grande leçon elle a su nous don­ner. Quel puia­sant ensei­gne­ment que celui qui nous est offert pas ce film.

... Maman I a obtenu un triomphe sans pré­cé­dent aux Etats-Unis sous le nom de u Over the Hill

JACQUES PIÊ­TRINI.

Fox New's * New'-York.

Si les recettes peuvent don­ner une idée de la vogue de Maman I: plus de vingt-cinq mil­lions de francs ont déjà été encais­sés et le film a tenu l'af­fiche pen­dant plus d'un an à Broad­way, le quar­tier le plus chic de New-York.

L'In­dé­pen­dance Belge - Bruxelles.

Nous avons vu ce film à Paris. Quelle mer­veille! La beauté du scé­na­rio, simple cepen­dant, étonne le spec­ta­teur. Le cœur le plus dur doit se lais­ser atten­drir.

... Nous conser­ve­rons long­temps le sou­ve­nir de Madame Mary Carr. Cette talen­tueuse artiste a le don de nous faire vivre avec le drame.

... Oh î ce doux sou­rire qui veut cacher des larmes amères! Votre souf­france. Maman, est la nôtre. Nous vou­lons expier nos fautes et nous implo­rons à genoux notre par­don.

... Œuvre d'une haute mora­lité. Que nous voici loin du sen­ti­men­ta­lisme com­pli­qué, de la comé­die fade: Mon­sieur, Madame et son Amant, de l'amour roman­tique exprimé du bout des lèvres. MAU­RICE WIDY.

Ciné Jour­nal - Bruxelles.

Maman I C'est un chef-d'œuvre.

Ciné-Revue.

Maman est l’un des films qui nous firent l'im­pres­sion la plus poi­gnante, qui nous fut la plus salu­taire des leçons: c'est une des œuvres scé­ni­que­ment les mieiix trai­tées et les plus par­faites au point de vue de l'in­ter­pré­ta­tion. Il fau­drait citer tous les artistes l'in­car­na­tion de Maman, par Mary Carr et de Jean (le bon fils), de Pierre (l'égoïste), sont des rôles tenus magis­tra­le­ment, encore qu'avec mesure.

Décors simples, parce que action simple. Photo très bonne. Maman est une œuvre en tout point réus­sie, et qui mérite le grand suc­cès que " Over the Hill „ rem­porta outre Atlan­tique. MAR­NIX.

Ciné-Revue Ciné-Revue

EDI­TEUR: J. MEU­WIS­SEN UIT­GE­VER: J. MEU­WIS­SEN

• 10-12, rue Charles de Cos­ter 10-12, Karel de Cos­ters­traat

Tel. 316.78 BRUXELLES Tel. 316.78 BRUS­SEL

Maman, le pre­mier mot du nou­veau-né rieur...

Le refuge des petits, et des grands, dans la peine...

Maman, toute la dou­ceur...

L'ul­time san­glot des hommes, des héros que la mitraille a fau­chés et qui répètent « Maman » pour endor­mir leur souf­france et entrer dans le Ciel comme ils ont com­mencé sur la terre.

« Maman » Vous qui êtes la bonté, la beauté, le sacri­fice et la noblesse.

Vous dont l'âme ren­ferme la plus belle expres­sion de Dieu.

Vous dont le cœur est le plus grand amour du monde.

Rece­vez ici l’hom­mage uni­ver­sel de vos enfants ingrats mais atten­dris.

Het eerste woord van 'n pas­ge­bo­ren wicht...

De toev­lucht voor klein en groot...

Moe­der, even­beeld der zach­theid...

De laatste snik der man­nen, dor helt en door het schroot neer­ge­maaid en welke * Mov­der > herha­len, om hunne smar­ten te ver­ge­ten, en in den Hemel te komen zooals zij op de Aarde begon­nen waren...

Moe­der, Gij die de Goed­heid, de Schoon­heid en Edel­heid beli­chaamdt.

Gij wier geest de schoonste uit­druk­king Gods is.

Gij wier hart de hoog­ste liefde der wereld is.

Ont­vang hier het alge­meen hul­de­be­toon uwer ondank­bare, maar berouw­volle kin­de­ren;

Van allen die zich herin­ne­ren, en zich schul­dig voe­len weleens ver­ge­ten te heb­ben wat ze U te


De tous ceux qui se sou­viennent et s’ac­cusent d'avoir oublié par­fois qui vous êtes> et ce que vous valez, sûrs qu'ils étaient de votre éter­nel par­don.

Et cha­cun de nous a été un de vos enfants. Un de vos six petits diables avec ses défauts et ses qua­li­tés.

Selon notre tem­pé­ra­ment, nous avons été Jean « l’en­fant ter­rible » tur­bu­lent et bon cœur. Nous avons été Pierre, l'aîné, égoïste et sour­nois, ou Charles le .petit artiste un peu veule, ou Tho­mas, ou Suzanne, ou Lucy,..

Le foyer de Mme Ben­ton aurait pu être le nôtre. Per­sonne n’a songé à « inter­pré­ter » un rôle. C'est la vie même qui nous est «ser­vie» lorsque Maman, avec sa lourde nichée de six bam­bins, s'ex­té­nue de tra­vail et que papa plus opti­miste accepte le des­tin comme il vient...

Vingt ans après, nous retrou­vons tout notre monde.

Maman n’est plus qu’une bonne vieille à che­veux blancs. Les enfants sont deve­nus des hommes et des femmes et se sont mariés. Jean; le seul, est resté près de ses parents. La for­tune ne lui a pas souri. Il n’a pu se déci­der à ten­ter la for­tune au loin, à quit­ter Maman et Isa­belle, sa petite fian­cée de tou­jours qui lui souf­flait déjà les réponses de ses pro­blèmes sur les bancs de l’école.

La fête de Maman a réuni tous ses enfants autour d’elle. La bom­bance durera quatre jours. C’est la joie pour tout le monde, sauf pour papa qui doit four­nir l’ar­gent qu’il faut.

Et papa, depuis long­temps, se livre à un « com­merce » facile qui lui demande moins d'ef­forts qu’un tra­vail hon­nête: il va voler des che­vaux le nuit.

Cette nuit-là, les gen­darmes sont pos­tés. Jean, retour de chez sa douce Isa­belle avec qui il vient d’échan­ger dés ser­ments,

sur­prend son père en fla­grant délit. Il s’in­ter­pose. Il veut faire ren­trer les che­vaux et favo­ri­ser l'éva­sion de son père.

C’est lui qui est sur­pris et arrêté, et il ne' dira rien, parce que la faute d'un enfant, une bre­bis galeuse dans un trou­peau n'est rien; mais le déshon­neur du père rejailli­rait sur toute la famille.

Le papa repen­tant doit accep­ter cela • mais il meurt de dou­leur et de regret tan­dis que Jean subit sa peine de trois années d'em­pri­son­ne­ment.

Tout passe... Jean vient sur­prende sa vieille Maman. Il a payé sa dette à la Société.

La réunion, pas pour long­temps, remet du bon­heur dans le vieux foyer de plus en plus aban­donné.

Jean ne peut pas res­ter dans le pays où il serait en butte aux quo­li­bets.

Avant de par­tir, il ren­contre son frère aîné Pierre et lui recom­mande de prendre soin de Maman à qui d’ailleurs, il enverra chaque mois une somme d’ar­gent suf­fi­sante pour son entre­tien.

Jean parti, les autres enfants décident que Maman « à son âge » ne peut plus tenir sa mai­son pour

dan­ken had­den, te zeker dat zij waren van uwe eeu­wige ver­gif­fe­nis.

Moe­der, voor U bui­gen wij diep. Zoo gij, in deze ges­chie­de­nis,, den naam draagt van Mary Ben­ton, 't doet niets ter zake. Is niet het hart van ééne Moe­der, dat aller moe­ders? Dus waart gij ook onze Moe­der.

En elk onzer was een uwer kin­de­ren, uwer zes kleine dui­vels met hunne vele gebre­ken en wei­nige deug­den.

Vol­gens ons tem­pe­rament waren wij Jean de eigen­wi­jze jon­gen, wis­pel­tu­rig maar goed­har­tig. Wij waren Pierre, de oud­ste, ikzuch­tig en genie­pig; of Karei, de kleine kuns­te­naar; een wei­nig zwak; of Tho­mas, Suzanna of Lucy...

Mevrouw Ben­ton's haard had de onze kun­nen zijn. Nie­mand dacht er aan een < rol » te spe­len. Wij zien het wer­ke­lijke leven wan­neer Moe­der met hare zes kin­de­ren zich afslooft bij

het werk, ter­wijl vader meer opti­mist, het leven opneemt zooals het komt.

Twin­tig jaar later vin­den wij allen terug.

Moe­der is nog slechts eene goede oude vrouw met wit haar. De kin­de­ren zijn gehuwde man­nen en vrou­wen gewor­den. Jean, alleen, is bij de ouders geble­ven.

Het lot was hem niet guns­tig. Hij had er niet kun­nen toe bes­lui­ten verre weg te gaan om for­tuin te zoe­ken, zijne Moe­der en Isa­bella te ver­la­ten — zijne kleine ver­loofde welke hem reeds op school hielp, bij het oplos­sen van vraag­stuk­ken.

Moe­ders naam­dag brengt alle kin­de­ren en klein­kin­de­ren weer eens in het ouder­lijk huis. Het feest zal vier dagen duren. Allen zijn uit­ge­la­ten, behalve vader die de onkos­ten moet beta­len. En sedert lang dri­jft vader een gemak­ke­lij­ken han­del welke min­der krach­tins­pan­ning vergt dan eer­lijk werk: hij gaat s nachts paar­den ste­len...

Dien nacht waren de gen­dar­men op post. Jean keert terug van zijne zoete Isa­bella met wie hij ’n tede­ren eed wis­selde, en betrapt zijn vader op hee­ter­daad. Hij wil de vlucht zijns vaders bevoor­dee­len. Doch hij wordt ver­rast en aan­ge­hou­den. Jean zal ech­ter zwi­j­gen.

De berouw­volle vader moet dit aan­ne­men, maar hij sterft van ver­driet en wroe­ging ter­wijl Jean zijne 3 jaar gevang uit­doet-

Alles gaat voor­bij... Jean komt zijne oude moe­der ver­ras­sen. Hij heeft vader s Schuld aan de maat­schap­pij betaald. De korts­ton­dige veree­ni­ging brengt een wei­nig geluk in den steeds meer en meer ver­la­ten ouden haard.

Jean kan in het land niet bli­j­ven waar iede­reen hem zou bes­pot­ten.

Alvo­rens te ver­trek­ken ont­moet hij zijn broe­der Pierre en beveelt hem aan goed voor moe­der te zor­gen aan wie hij boven­dien elke maand het noo'Lge geld zal zen­den voor haar onde­rhoud.


6 elle seule. Tout ce qu'elle pos­sède est par­tagé. Elle va vivre d'abord chez Charles, l’ar­tiste dont la femme est fri­vole et méchante. Maman ne tarde pas à y être Consi­dé­rée comme une simple domes­tique et même, bien­tôt, elle est mise dans l’obli­ga­tion de s’en aller.

Chez sa fille Suzanne où elle se tue de tra­vail et de pri­va­tions. Maman ne peut durer que quelques mois. On a appelé Pierre en consul­ta­tion. L'aîné pré­texte qu’il a deux enfants et qu'il n’est pas riche.

Maman le prie de la recueillir pour quelques jours, le temps d'avoir les réponses aux lettres qu elle écrit à ses deux der­niers enfants qui habitent la cam­pagne 'et ont de plus grandes faci­li­tés.

Les réponses viennent, enthou­siastes. enflam­mées!...

Mais dans la pre­mière, on dit à Maman qu'il fait trop froid et que ce serait mau­vais pour elle; et dans l'autre, pleine de pro­tes­ta­tions non moins aimantes, on lui explique que la sai­son des fortes cha­leurs com­mence jus­te­ment, et que sa santé ne pour­rait pas sup­por­ter un tel cli­mat.

Maman ne se plaint pas!

Sa vie n a-t-elle pas tou­jours été un cal­vaire? Et, pourvu que tous les enfants soient bien, n'est-ce pas l’es­sen­tiel?

Cepen­dant, Pierre explique qu'il ne peut conti­nuer son * sacri­fice ». Non seule­ment il ment, mais encore, depuis que Jean est parti, il empoche régu­liè­re­ment le chèque qu'il adresse chaque mois à sa mère, sous pré­texte que lui, Pierre, a souf­fert du pré­ju­dice causé par l’ar­res­ta­tion de « l’en­fant ter­rible », le voleur de che­vaux.

Et « Maman », triste chose, pauvre épave, échoue à l'asile des vieillards. En route, la bonne Isa­belle, la prie de res­ter avec elle jus­qu’au retour de son Jean en qui elle a tou­jours foi.

Maman n’ac­cepte pas. Par fierté, elle ne dit pas où elle va. Ses petits... elle ne leur en veut pas! Ils ne sont pas méchants. Ils font de leur mieux...

Et Jean, Jean le ter­rible et bon gar­çon de tou­jours, revient alors qu'on ne l’at­ten­dait pas.

Il croit d’abord que Maman est morte. Puis il finit par dévoi­ler la cupi­dité de son frère et l'in­fa­mie de tous les autres. Sa colère est grande. Il sai­sit Pierre et le frappe. Il va le traî­ner jus­qu’à l’asile des vieillards pour qu'il aille implo­rer son par­don.

Wan­neer Jean ver­trok­ken is, oor­dee­len de andere kin­de­ren dat Moe­der te oud is om het huis voor haar alleen te hou­den en alles wordt ver­deeld. Zij gaat eerst inwo­nen bij Karei, den kuns­te­naar, wiens vrouw licht­zin­nig en boo­saar. dig is. Moe­der wordt er wel­dra als eene een­vou­dige dienst­meid aan­zien en is spoe­dig ver­plicht te ver­trek­ken.

Bij hare doch­ter Suzanna, waar zij zich door wer­ken en ont­be­ring onder­mi­jnt, kan Moe­der het slechts enkele maan­den vol­hou­den. Men heeft Pierre te rade gevraagd. Deze beweert ech­ter twee kin­de­ren te heb­ben en niet rijk te zijn.

Moe­der smeekt hem haar voor eenige dagen op te nemen: de tijd om het ant­woord af te wach­ten, der twee laatste kin­de­ren welke den bui­ten bewo­nen en het dus gemak­ke­lij­ker heb­ben haar te her­ber­gen.

De ant­woor­den zijn enthu-sias­tisch...​Maar in het eerste zegt men dat het tekoud is voor Moe­der en dus onge­zond; in het andere, met niet min­der lief­de­be­tui­gin­gen, wordt uit­ge­legd dat het sei­zoen der hevige wamrte aans­taande is en zij onmo­ge­lijk zulk kli­maat zou kun­nen ver­dra­gen...

Moe­der klaagt niet. Was haar leven niet altijd een kpl-varie­berg? En indien al de kin­de­ren slechts tevre­den zijn, is dit niet het voor­naam­ste? Pierre legt haar uit dat hij zich onmo­ge­lijk nog ver­der kan " opof­fe­ren„. Niet alleen liegt hij, maar sedert Jean ver­trok­ken is, strijkt hij regel­ma­tig alle maan­den het geld op dat Jean naar zijne moe­der stuurt, onder voor­wend­sel dat hij, Pierre, schade gele­den heeft door de aan­hou­ding van Jean, den paar­den­dief.

En moe­der, de ver­schop­pe­linge, het ouwe wrak, komt in het ouder­lin­gen­huis terecht. Onder­weg vraagt haar de goede Isa­bella bij haar te bli­j­ven tot Jean terug­komt.

Moe­der neemt ech­ter niet aan. Uit fie­rheid zegt zij niet waa­rheen zij gaat. Hare kin­de­ren... Zij neemt het hun niet euvel. Zij zijn niet kwaad en doen hun best...

Er, Jean, Jean de ver­schrik­ke­lijke en altijd goede jon­gen komt terug wan­neer men hem niet meer ver­wachtte. Hij denkt eerst dat moe­der dood is. Meur ont­mas­kert ten slotte zijns broe­ders schraap-

Je«n traî­nant son frère Pierre n l'Asile des Vieillards afin de deman­der par­don à "Maman,

MARY CARR

à genoux. Il le traî­nera en dépit des gens ameu­tés, et même si Pierre doit en mou­rir.

Mais, en route, Isa­belle sur­vient qui calme son Jean et l’em­pêche de conti­ner cette scène qui bri­se­rait le cœur de Maman si elle la voyait.

Jean court à la mai­son des pauvres. Il enlève la bonne vieille qu’il a sur­prise, à genoux, bros­sant et les­si­vant un par­quet.

Maman, qui n’y voit plus très bien, ne le recon­naît pas tout d’abord. A tra­vers ses larmes de bon­heur, elle devine son petit qui l’em­porte en cou­rant.

Des démé­na­geurs ont repris chez tous les enfants les meubles de Maman. Sa mai­son rede­vient à vue d'œil comme elle était autre­fois.

Le foyer est recons­ti­tué.

Et tous les frères et sœurs repen­tants viennent autour d’elle et elle leur par­donne, et elle les aime, et elle ne fait dans son cœur aucune dif­fé­rence entre eux, ses enfants, ses petits, à qui elle appar­tient, pour qui elle endu­re­rait encore toutes les souf­frances, pourvu qu’ils soient bien, et contents et heu­reux. Super­pro­duc­tion:

FOX-FILM.

zucht, alsook de eer­loo­sheid der andere. Groot is 7 zijn gram­schap. Hij gri­jpt Pierre vast en slaat hem; en zal hem naar het ouder­lin­gen­huis siee­pen en hem daar op de knieën ver­gif­fe­nis doen vra­gen.

Doch onder­weg ont­moet hij Isa­bella welke haar Jean tot kalmte brengt en hem belet dit too­neel voort te zet­ten dat voor­ze­ker moe­der’s hart zou bre­ken, moest zij het zien.

Jean loopt naar het huis der armen en neemt zijne goede oude moe­der mede welke hij daar vond ter­wijl zij op de knieën bezig was een par­ketv­loer te schu­ren! Moe­der welke niet al te goed meer ziet, herkent hem eerst niet. Doo­rheen harer tra­nen van geluk raadt zij haren klei­nen jon­gen welke haar mede­voert.

Bij al de kin­de­ren wor­den moe­der’s meu­be­len terug­ge­haald. En al de broe­ders en zus­ters komen zich met berouw­vol hart rond haar scha­ren en zij ver­geeft hun, en zij bemint hen en in haar hart maakt zij niet het minste onder­scheid tus­schen hare « klei­nen » aan wie zij toe­be­hoort en voor wie zij nog steeds, alles zou lij­den, opdat zij maar wel tevre­den en geluk­kig zou­den zijn.

Super­pro­duc­tie: FOX-FILM.


Cri­tique de l'œuvre ciné­ma­to­gra­phique “ maman”

Pro­duc­tion Fox-Film.

Il est de vieilles gens dont les forces se sont usées pur un effort inces­sant pour assu­rer le bon­heur et l’ai­sance de leur nom­breuse nichée. Les che­veux ont blan­chi, le cœur est resté plein de claire affec­tion pour les petiots, deve­nus des hommes et des femmes conscients de leur tâche de citoyen — mais oublieux de leurs devoirs de fils.

Nous connais­sons aussi des mamans qui passè-

Bcoor­deeilng van 't cine­ma­to­gra­phisch werk moe­der’

Fox-Film pro­duc­tie

Zulke oude, afges­loofde oude vrouwtjes bes­taan er, helaas! die gansch hun leven gewijd heb­ben aan de opvoe­ding van haar kroost. Heur sla­pen zijn bes­neeuwd, doch het hart bleef warm klop­pen, vol toe­wi­j­ding en liefde voor de kleine kleu­ters, die thans vol­was­sen man­nen en vrou­wen wer­den, hun bur­ger­plich­ten indach­tig, doch vaak hun kin­der­plicht ver­ge­tend.

rent leurs der­nières années chez l’un, puis chez l’autre de leurs enfants — comme un meuble encom­brant dont on a hsîte de se défaire — pour échouer enfin dans des mains mer­ce­naires et par­fois à l’hos­pice...

Heu­reux encore quand, comme dans le récit filmé qui nous occupe, un des enfants — un seul — rachète un peu de l’in­gra­ti­tude de tous les autres, et fait qu’après un long cal­vaire, la vieille et vaillante femme peut ache­ver ses jours, entou­rée de calme et d’af­fec­tion!...

Le film Maman, pré­senté par Fox, s’émaille de vingt dures véri­tés, qui nous font à tous faire un juste retour sur nous-mêmes.

Wij ken­nen zulke « moe­dertjes » die van het eene huis­ge­zin naar het andere gin­gen, en ner­gens bij haar kin­de­ren, erken­te­lij­kheid en mede­voe­len von­den; en men haa­sie zich ze gauw weg te heb­ben, als een las­tig plaats­ne­mend meu­bel­stuk.

Geluk­kig nog wan­neer — als in het hier­bes­pro-ken film­stuk, één der kin­de­ren zich om moe­ders lot ont­fermt, en de ondank­baa­rheid der andere helpt weg­ve­gen; na een lange kal­va­rie­berg, vindt ein­de­lijk dan de oude vrouw, kalmte en liefde, tot het graf haar de eeu­wige rust biedt.

De film « Moe­der >, is voor ons allen een harde