Programme de 17 à 22 sept. 1921



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#301

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Consultez les images de ce livret de programme



CINÉ-REVllE —

JiG­tArtA cc iSJ­jls

BIJOU­TIER. Ernest Bau­gniet, 5, rue da Tabora (rue au Beurre), Bruxelles. Spé­cia­lité de pièces sur com­mande.

AUTOS. Tal­bot Dar­racq. (B. Eycken & J. Tal­boom), 29, rue de la Paix, Bruxelles. Télé­phone: 127.91.

AUTOS (Répa­ra­tion). L’Au­toA­lé­ca­ni­quo, 10, rue Jules Fran­qui, Bruxelles.

PNEUS. Le pneu HEVEA est le pneu triom­pha­teur. Récla­mez-le dans tous les garages.

TICKETS, BOBINES, BLOCS-DUPLEX. Ed.

Odry-Mom­mens, 17, rue d’ida­lie. Tel. Linth. 63, Bruxelles.

LIN­GE­RIE. Bichon Sœurs, 269, ave­nue Rogier, Bruxelles.

COR­SETS SUR MESURES, Lin­ge­rie et Blou­ser

Rachel Van Driessche, 14, rue Le brous­sart, Bruxelles.

MODES, Jour­naux de Modes. Jean Félix, 20, rue Albert de Latour, Bruxelles. POIS­SON­NE­RIE. Thie­lei­nuns, 16-18, quai aux Briques. Tel. Bruxelles 8815. HUITRES. Léon Ber­nard, 7, rue du Tabora (rue au Beurre), Bruxelles, Tél.: 4579. RES­TAU­RANT. A la Renom­mée, 87, rue Saint-Lazare, Bruxelles, Tél.: 8789. MANU­FAC­TURE DE CHAUS­SURES. M. Nan­nan, 79, ohauss. de Bruxelles, Forest-Brux.

NOTRE VEDETTE

Elsie J ANIS

Avec un cou­rage joyeux, elle s’est dépen­sée à la Croix Rouge, pén­dant lagrande guerre: pré­voyait-elle alors qu’il lui serait donné de recons­ti­tuer plus tard, pour l’écran, les scènes qu’elle avait réel­le­ment vécues? Ce fut pour­tant le cas, quand elle joua « Un bon Copain », où une majeure par­tie de Fac­tion repro­duit fidè­le­ment ses moments pas­sés près des champs de bataille, dans les hôpi­taux mili­taires

Quoi qu’il eu soit, le film que nous citons a été un triomphe pour la jolie artiste. C’est qu’aussi Elsie Ja'iis incarne toutes les ver­tus morales, tontes les qua­li­tés phy­siques de toutes les femmes; sa grâoe la fait aimer des spec­ta­teurs; sa sou­plesse et sa force séduisent les ama­teurs de sports; sa joie com­mu­ni­ca­tive s’em­pare de l’âme de tous ceux qui la voient jouer, et cha­cun éprouve pour elle les mêmes sen­ti­ments d’at­ta­che­ment sin­cère, et d’ad­mi­ra­tion, que lui témoi­gnaient les héros de la guerre, dont elle a pansé les bles­sures.

Disons enfin que son talent d’ar­tiste et son adresse d’écuyère, son audace d’acro­bate, et sa grâce de jeune fille, sont venues aux oreilles du prince de Galles, qui lors de la paru­tion du film “ Un Bon Copain », a tenu à féli­ci­ter per­son­nel­le­ment ia grande vedette dont nous don­nons le por­trait en pre­mière page. M. K.

A pro­pos de noire article:

, « ON DEMANDE DES INGÉ­NUES »

De nom­breuses lettres nous étant par­ve­nues de jeunes filles rêvant de la car­rière ciné­ma­to­gra­phique, force nous est de ne pas leur répondre à toutes per­son­nel­le­ment: à toutes les jolies can­di­dates, gaies et affo­lées de cinéma (ce sont les termes qu’em­ploie une Vv-trice au nom de fleur), nous sou­hai­tons sw-cèa et bel averti]'; nous com­mu­ni­quons leurs noms et adresses à la publi­ca­tion « Filma » dont était extrait l’ar­ticle « on demand* des ingé­nues » paru dans nos colonnes; et nous les recom­man­de­rons d’autre part aux met­teurs eri scène de notre connais­sance, qui recherchent des élé­ments jeunes pour l’écran.

Ciné-Tle­vue

Ceux qui veulent une publi­cité pro­duc­tive s’adressent à

qui, par le Cinéma, pénètre dans loutes les familles. On ne déchire pas Ciné-Revue, on la conserve.

S'adres­ser rue Charles Oeco­sier. 10

Tél. L. 16.78

1921

Cury

lit­to­ra­lare

OrxL­Cu­rue crj­ji­ciel belote, de Veut ç LAX­QArn­ju­toiyre

LUTX­QSTVû O0e c/e f/brair/e i joax­cUg­cuU: L&y&xdre­clc l9OTMlßi0jßflt CPέlÀX­LioL

(’Scitt&cir-:O VlLCL wiOe@​cx>ter~ -fO 4. VSt 4(0/0

Dans notre pro­chain numéro, notre cor­res­pon­dant pari­sien M. Guillaume D’An­vers, entre­tien­dra les lec­teurs de Ciné-Revue de la sym­pa­thique vedette de l’écran dont nous don­nons ici le por­trait.


CINÉ-REVUE —

Les “ boys » — c’est sous ce nom que l’Amé­rique les pro­clame les rois de la comé­die ciné­gra­phique — sont pas­sés maîtres dans la comé­die gaie et conve­nable. Ce der­nier adjec­tif a son impor­tance: Eddie et Lee ne se vantent-ils pas de pro­duire les scènes les plus inex­tri­ca­ble­ment endia­blées, sans que celles-ci, cepen­dant, pussent jamais faire rou­gir leur mère ou leurs sœurs? Et ce genre leur amène tous les suf­frages, dans « Rien que la vérité A cha­cun son métier », “ Une nuit mou­ve­men­tée » « Georges le gaf­feur >, et « La Lucille », films qui ont eu l’hon­neur de l’écran au Coli­seum de Liège, aux Eta­blis­se­ments Dirks d’An­vers et à la Mon­naie, à Bruxelles.

Ces deux comiques ne sont, cepen­dant, point frères jumeaux, ni même doués d’un sem­blable

carac­tère, comme pour­rait le faire pré­ju­ger la res­sem­blance des deux pro­fils de notre tête de page. Eddie, c’est le fin et iro­nique pince-sans-rire, prince de l’élé­gance, gent­le­man par­fait. Lee se pré­sente le plus sou­vent en bénet ahuri et ahu­ris­sant, quoi­qu’au fond, il soit peut-être plus pro­fon(_ et plus spi­ri­tuel que son com­pa­gnon de scène.

Tous deux sont, d’ailleurs, secon­dés dans leur tâche de faire rire le public, par une pléiade de jolies artistes, dont les noms évoquent la grâce mise au ser­vice d’un beau talent scé­nique: Gla­dys Wal­ton. Hazel Howell, Béa­trice La Plante, Daisy Robin­son, Maud Wayve, et vingt autres joliettes fri­mousses sym­pa­thi­que­ment connues du public.

Si vous dési­rez faire de la * PUBLI­CITÉ qui soit chaque jour lue dans les prin­ci­paux ciné­mas du pays, adres­sez-vous à

CINE - IEVUE

CINÉ-REVUE est lue dans toutes les familles. On la trouve dans tous

les grands cafés de Bruxelles.::::::::::

Adres­sez-vous Rue Charles ' Decos­ter, 10. — Télé­phone Lin­thout 16.78

CINÉ-REVUE

™icrn

Dureté, incom­pré­hen­sion, ce sont leB causes du drame auquel nous fait assis­ter ce roman filmé, que pré­sente « Exclu­sif Film ». La /'âme est faible, fiére ' fri­vole, le mari hau­tain, mais intègre jus­qu’à l’aveu­gle­ment. Et ce sont ces deux carac­tères incom­pa­tibles — le conseiller Hat­tier et sa jeu­ne­femme Marie — autour des­quels se joue l’in­trigue et le drame.

Pen­dant une spi­rée,1e comte Georges de Ver­nier, un bon vivant au bout de son rou­leau, fait ses adieux à Maiüe et lui confie son inten­tion de quit­ter l’Eu­rope pour tou­jours. Quelques jours plus tard, une récep­tion a lieu chez le conseiller

POLA

NEGRI:

Hat­tier; celui-ci est appelé d’ur­gence par les obli­ga­tions de son emploi à s’ab­sen­ter, lais­sant à la jeune femme seule, les soins de la fête.

Parmi lés invi­tés se trouve le célèbre artiste Pierre de Stra­tème, un vir­tuose du piano, qui depuis long­temps pour­suit Marie dese­sempres-sements; sans souci, elle lui accorde un entre­tien pen­dant l’ab­sence de son mari; mais celui-ci revient à l’im­pro­viste et sur­prend sa femme dans les bras de de Stra­tème. Dans sa colère et sans vou­loir l’écou­ter, Plat­tier met sa femme à la porte, nelui­don­nant­pas l’au­to­ri­sa­tion d’em­me­ner son enfant... Cru­ci­fiez la!


femme se laisse convaincre par de Stra-tème à le suivre en Amé­rique, où il a contracté un brillant enga­ge­ment. Hélas 1 son nou­veau bon­heur n’est pas de longue durée...

Aban­don­née par de Stra­tème.elle connaît bien­tôt les déboires de cette vie aven­tu­reuse; déses­pé­rée et à bout de res­sources, elle s’en­gage dans un théâtre de varié­tés afin de sub­ve­nir à ses besoins.

Le odmte de Ver­nier, qui depuis son départ d’Eu­rope n’a Vécu que d’ex­pé­dients et qui lui aussi est venu s’échouer dans ce pays d’aven­tures, n’est pas peu étonné de ren­con­trer la mon­daine Mme Hat­tier dans ce milieu si peu recom­man­dable.

Cette ren­contre inat­ten­due lui rap­pelle sa vie d’au­tre­fois, et pour allé­ger sa dou­leur, elle raconte l’his­toire de sa vie à la seule per­sonne capable de la com­prendre dans ce lieu. Un créole témoin de son récit et de sa dou­leur croit pou­voir tirer pro­fit de cette situa­tion et offre son aide et sa pro­tec­tion à la jeune femme et lui pro­pose de retour­ner avec elle en Europe pour faire valoir ses droits...

A peine de retour dans sa ville natale, le créole dévoile à Marie son pro­jet de vou­loir extor­quer de l’ar­gent à son exmari; cette inten­tion pro­voque le dégoût de Marie. Devant l’in­uti­lité de ses efforts pour empê­cher les pro­jeté du cow-boy, la pauvre femme, trou­blée par le remords, le tue..y L’en­quête qui suit le meurtre a été confiée à Hat­tier. En san­glo­tant la misé­rable femme raconte à son ex-mari et juge la triste his­toire de sa vie, lui repro­chant sa dureté d’an­tan qui fut cause de sa per­di­tion. Déses­pé­rée et pour épar­gner à son enfant toute la honte des scan­dales accu­mu­lés sur la tête de sa mère, elle se donne la mort, lais­sant à Hat­tier le remords des mal­heurs dont sa dureté fut cause.

Ce film est mieux qu’un vul­gaire roman. Pola Negri sur­tout excelle dans ce rôle bien fémi­nin, fait de fai­blesse fière, sou­vent trop confiante dans son besoin de pro­tec­tion et d'af­fec­tion, mais sachant trou­ver dans son cœur de femme et de mère la force de carac­tère de sacri­fier une vie encore pleine d’es­poirs pour gar­der intact l’hon­neur de son enfant. M. R-

UNE INS­TAL­LA­TION MODELE

Lors d’un récent congrès Mon­sieur DE VUYST, le Direc­teur patenté de la Grande Tein­tu­re­rie A. VAN WEE­REN, invita quelques tein­tu­riers-spé­cia­listes à visi­ter ses nou­velles ins­tal­la­tions. On fut una­nime à décla­rer qu’avec ses tout der­niers per­fec­tion­ne­ments ces Usines sont uniques en leur genre. Ceci est d’au­tant plus en hon­neur du patron, diplômé, qu’il s’est vu dans l’obli­ga­tion de renou­ve­ler com­plè­te­ment, après l’ar­mis­tice, tout son maté­riel, ce der­nier qyant été pillé par les boches.


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ROYAL

CINEMA

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La Ruée vers le Bon­heur

ProöMine ilii 17 an 22 witmln

Après la guerre de Séces­sion, en 18G1, tous ceux en Amé­rique du Sud qui avaient eu pignon sur rue, mais furent rui­nés par la confla­gra­tion, se voyaient obli­gés de trou­ver un refuge sur les bâteaux du Mis­sis­sipi, et cher­chaient dans le jeu le moyen de se refaire une for­tune déla­brée.

Parmi ceux-ci, nous trou­vons Jef­fer­son Todd qui, aux cartes, gagne les der­niers débris de l’avoir du colo­nel Bre­re­ton, notam­ment ses che­vaux de race. La nuit sui­vante, le colo­nel se donne la mort en se jetant dans le fleuve, lais­sant une lettre pour sa fille.

Cette lettre a été confiée avec prière de la remettre, à un aven­tu­rier Raoul Cas­tiga, qui a épousé la sœur de Todd, mais qui l’a aban­donné par la suite. Igno­rant tout de celte lettre, Todd entre­prend la dou­lou­reuse tâche de faire connaître à la fille de Bre­re­ton la triste nou­velle de la mort de son père; mais, à son arri­vée dans la mai­son de celle-ci, il y ren­contre Cas­tiga qui l’in­sulte effron­té­ment. Un duel s’en­suit pen­dant lequel Cas­tiga se conduit d’une façon hon­teuse pour avoir un avan­tage sur son adver­saire: il fait feu avant le signal convenu, et, consé­quem­ment on lui intime l’ordre de quit­ter le pays avant la tom­bée de la nuit.

Dans T entre­temps, Cas­ti­ga­pro­pose à la fille de Bre­re­ton, qui apprend qu’elle est rui­née, de par­tir avec lui vers les nou­veaux pays de l'Ouest, pour y com­men­cer une vie nou­velle. Cepen­dant sa pro­po­si­tion est fort mal reçue, et elle est sau­vée des mains de Cas­tiga par l’ar­ri­vée de Todd.

Cas­tiga qui, à la suite de son atti­tude lâche au cours du duel, avait reçu l’ordre de quit­ter le pays avant la tom­bée de la nuit, n’obéit pas à cette injonc­tion. On apprend aussi que la mal­heu­reuse épouse délais­sée de l’aven­tu­rier est morte. Tous les deuils s’ac­cu­mulent et la seule issue, est de refaire sa vie. L’oc­ca­sion se pré­sente. Le gou­ver­ne­ment met dans l’Onest, à la dis­po­si­tion des colo­ni­sa­teurs, des mil­lions d’acres de ter­rain li-

AGLAÉ FAIT DU CINÉ

Comique

UNE ETOILE DE THEATRE

Comé­die en 2 par­ties

DICK VEI­NARD A LA GUIGNE

Comé­die en 2 par­ties,]’ iter­pré­téc par Hoot Gib­son

La Ruée vers le Bon­heur

Grand drame en 5 pu- ies avec Frank Mayo dans le rô.e piin­ci­pal

Pio­piiiiiiâ iiii 17 lut 22 Sep­tem­ber

anMR­liWMkb­tad

ACLAE

DOET

Klucht

KINEMA

Semaine pro­chaine: Aans­taande week:

lire. C’est à qui en pren­dra pos­ses­sion le pre­mier, et c’est une ruée for­mi­dable vers cette sorte de terre pro­mise, vers laquelle toute une popu­la­tion s’em­presse avec des mil­liers de véhi­cules.

Cas­tiga tombe en route, mais il a encore l’ef­fron­te­rie de pro­po­ser à Jef­fer­son d’ôtre son asso­cié; celui-ci refuse avec indi­gna­tion.

Enfin, dans la patrie nou­velle, tous retrouvent le bon­heur perdu, et, en pre­mier lieu, Hélène qui épouSe l’élu de son cœur.

LE DON SECRET avec Gla­dys Wal­ton DE GEHEI NE GIFT met Gla­dys Wal on

4 #

EENE SCHOUW­BURG STER

Too­neels­pel in 2 dee­leti

DICK VEI­NARD HEEFT ONGE­LUK

Too­neels­pel in 2dee­len, ver­tolkt door Moot Gib­son

De Storm­loop naar het Geluk

Groot diama in 5 dee­len met Frank Mayo in de hoof­drol

De Storm­loop naar het Geluk

Na den afschei­ding­soor­log in 1861, wer­den al dege­nen in Zuid-Ame­rika welke een eigen huis beza­ten geruï­neerd door de staat­som­wen­te­ling; zagen zich ged­won­gen op de sche­pen van den Mis­sis­sipi een onder­ko­men te zoe­ken en beproef­den door het spel hunne for­tuin te, her­ma­ken.

Wij zien er Jef­fer­son Todd, welke met de kaar­ten, het laatste over­bli­jf­sel van Colo­nel Bre­re­ton’s for­tuin, name­lijk zijne ‘ras­paar­den, wint. Den vol­gen­den nacht zelf­moord zich colo­nel Bre­re­ton, eenen brief voor zijne doch­ter nala­tende.

Deze brief werd toev­crl­rouwd aan eenen geluk­zoe­ker, Raoul Cas­tiga, welke de zus­ter van Tod

Intus­schen­tijd stelt Cas­liga aan de doch­ter van Bre­re­ton voor, de streek Ie ver­la­ten. Zijn voors­tel wordt zeer slecht ont­van­gen, en zij wordt uit de han­den van Cas­liga door de komst van Todd gered.

Cas­tiga, welke na zijn gedrag in het twee­ge­vecht het land voor den avond moest ver­la­ten, gehoor­zaamd niet aan dit bevel. Men ver­neemt ook dat de vrouw van den geluk­zoe­ker komt te ster­ven. De onge­luk­ken sta­pe­len zich op en de eenige uit­weg is een nieuw leven te begin­nen.

De gele­gen­heid doet zich voor. Het gou­ver­ne­ment stelt in het Wes­ten onme­te­lijke ter­rei­nen ter bes­chik­king der kolo­niërs. Het is aan wie, na een storm­loop naar dit zoo­ge­zegde land van belofte, er de eerste bezit zal van nemen.

Cas­liga valt onder­weg, doch heeft de onbes­chaamd­heid nog, Jef­fer­son voor te stel­len, zijn ven­noot te wor­den. Deze wei­gerd.

Ein­de­lijk vin­den allen in dit nieuwe vader­land het ver­lo­ren geluk terug, en in de eerste plaats Helena welke de uit­ver­ko­rene van haar hart huwd.

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CINE-REVUE

Qui ne le connaît, qui n’a ri à se tordre d’un bon rire qui détend tout l’être et chasse tes sou­cis,, à la paru­tion sur l’éo­ran de notre bon Joë; sans doute on ne lui fait pas jouer des rôles com­pli­qués où se révèlent des états d’àmes inex­tri­cables, où des émo­tions fortes

tiennent le spec­ta­teur en haleine; imais ee qu’on lui fait faire, c’est épa­tant pour un . singe.

Nous Ta .-ns vu tour à tour e.n « singe tem­pé­rant » chan­teur de can­tiques aux côtés d’un pais­teur, d’un che­val et d’un élé­phant.


qua­tuor aial­coo­li­jue qui--Vest donné pour tâche de ri euer à La sobn j et à la reli­gion une popu­la­tion adon­née au « gin »; puis, dans « La Revanche du ange » pre­mier valet d’hô­tel se ven­geant de tout ce qu’on lui a joué, avec une dex­té­rité Jet un à pro­pos à rendre galoux le plus hila­rant clown de cirque; dans une autre ’ créa­tion! ayant joué aux dés et perdu, il vient s’as­seoir sur les bancs de l’école, se pla­çant de homme volonté sous la férule des maîtres; ailleurs encore, ayant


opéré comme aide den­tiste, comme 'ma­te­lot, il retourne enfin chez ses congé­nères d’Afrique après avoir essayé en v>aîm, de se faire à notre civi­li­sa­tion.

Sa « der­nière » c’est « Joë-Artiste de Cinéma », un excellent filiin comique dont nous vou­lons don­ner ici la pri­meur du scé­na­rio à nos lec­teurs.

Joë, le fameux singe, avant d’al­ler tour­ner son film aiu Stu­dio, renie outre Dolly, son amie, et l’on fait un peu l’école buis­son­nière.

Au cours de cette esca­pade, les deux amis font diverses ren­contres.

Dalen­pante, impor­tuné par les chasses-mou-iphes d’un che­val trop com­plai­sant, amarre la queue de rani­mai à uin bout de corde qui traîne sur lé‘sol. Misé­ri­corde! au bout de cette corde se trouve un cha­riot... et dans ce cha­riot, le petit frère de Dolly, incons­cient du ipéir­til, suce gra­ve­ment son pouce.

Le pro­prié­taire du che­val enfourche sa bête et pique des deux. Dolly aper­çoit ce sin­gu­lier atte­lage et s’élance au secours de son frère. Elle bon­dit à che­val et Joë monte en croupe.

Le fuyard est rejoint. Joë, le désar­çonne et maî­tri­sant sa mon­ture embal­lée, sauve le pou­pon ahuri par cette course fou­droyante.

Joë, récom­pensé de son héroïsme, donne une séré­nade à sa belle. Sa musique pro­voque un shimmy et cause quelque trouble dans le vil­lage.

iMaiis cette esca­pade na que trop duré, il est temps de se mettre au tra­vail. Et Joë gagne le Stu­dio, où il tourne la grande scène d'amour du der­nier film en train.

CINÉ-REVUE

L'HU­MOUR A L’ÉCRAN

Dis­trac­tions de met­teurs en scène.

Ce qui explique cer­taines invrai­sem­blances (soi­gneu­se­ment notées par des spec­ta­teurs atten­tifs) c’est le fait que des scènes qui 3e suivent dans l’in­trigue ne sont pas prises à la suite l’une de l’autre lors de la fabri­ca­tion du film. On en arrive ainsi à négli­ger cer­tains détails, insi­gni­fiants il est vrai, mais qui seraient coû­teux à cor­ri­ger quand tout est ter­miné. Et c’est pour­quoi 011 ne les refait pas.

Mais voir, comme dans son der­nier drame, Jeanne Acker trans­por­tée inani­mée hors de sa chambre, vêtue d’une « robe de nuit, et la voir se rani­mer quelques ins­tants après en « pyj ama » — lire dis­tinc­te­ment sur le billet: « 1348, ave­nue des Pins », et voir le mes­sa­ger por­teur de cette impor­tante com­mu­ni­ca­tion entrer dans la mai­son por­tant le n. 9 de la même ave­nue — et dans la «Main invi­sible », voir Morens sor­tir de la trappe de feu abso­lu­ment intact et tran­quille comme Bap­tiste, les vête­ments en excellent état! — eh bien; ça vous fait tout de même quelque chose.

Un peu fort.

Comme dis­trac­tion de met­teur en scène — ou du ser­vice de décou­page — celle-ci, qui est amu­sante: le héros (dans le Grand Jeu) a une conver­sa­tion au télé­phone avec une dame, à qui il apprend qu’il est sain et sauf. Sa com­mu­ni­ca­tion télé­pho­nique n’est pas ter­mi­née qu’on voit la dame en ques­tion entrer tran­quille­ment dans la pièce même! C’est un record.

Ciné-Babet.

Cer­taines répé­ti­tions dans les stu­dios — où se ras­semblent par­fois des acteurs de natio­na­lité dif­fé­rente — sont pleines de pit­to­resque. A l’une des der­nières prises de vue en Hol­lande, de l’An­glo-Dutch Com­pany, la popu­laire actrice anglaise, Mau­die Dun­ham répon­dait en pur lon­do­nien aux pas­sion­nantes décla­ra­tions d’amour que lui fai­sait en fran­çais le Chi­lien Adel­qui Mil­lar, tan­dis qu’un direc­tor amé­ri­cain félic­tiait en « yan­kee » un groupe de pas­sifs Hol­lan­dais.

Le Cinéma à la Chambre.

La salle de la Chambre des dépu­tés est louée deux fois par semaine à une entre­prise ciné­ma­to­gra­phique qui y orga­nise des séances aux­quelles assiste l’élite de la société de Libé­ria. Car c’est dans la capi­tale de la répu­blique libre — et nègre — de Libé­ria (Afrique occi­den­tale) que le ministre des finances a pris cette ini­tia­tive har­die, laquelle a peu de chances, néan­moins, mal­gré ses heu­reux résul­tats finan­ciers, d’être sui­vife, per

Ses col­lègues aes autres nations. Le prix des places est fixé à 3 shil­ling 3 pence (à peu près 3 francs de notre mon­naie) et le pré­sident de la Répu­blique y a un fau­teuil « réservé ».

Les enfants au ves­tiaire I

Le cinéma du Sud de Londres, qui a orga­nisé les «mati­nées pour mamans», et inau-guté dans une salle spé­ciale, sous la sur­veillance d’une nurse expé­ri­men­tée, le ser­vice de garde des voi­tures d’en­fants (et natu­rel­le­ment aussi des enfants eux-mêmes), a vu ses recettes s’ac­croître rapi­de­ment dès les pre­miers jours. Cet exemple va être imité dans plu­sieurs éta­blis­se­ments lon­do­niens- — et sans doute aussi à l’étran­ger.

L’écran gai.

Der­niè­re­ment, un bébé criait si fort pen­dant une repré­sen­ta­tion ciné­ma­to­gra­phique que la mère fut priée de vou­loir bien quit­ter un ins­tant la salle. Juste à ce moment, un texte appa­rais­sait sur l’écran: Il nous faut par­tir main­te­nant, mon enfant. Per­sonne ne nous veut plus ici. FA on ne s'in­quiète pas de ce qtu peut nous arri­ver! »

Le texte était si appro­prié que la salle éclata de rire.

COQUAS­SIN.

Concours Ori­gi­nal

Un direc­teur de cinéma en pro­vince a eu l'heu­reuse idée, alors que sa clien­tèle com­men­çait à se clair­se­mer, d’or­ga­ni­ser un concours entre ses habi­tués. Le but du concours étajt de dési­gner le plus beau film pré­senté dans son éta­blis­se­ment de Pâques 1919 à Pâques 1921. De nom­breux prix, consis­tant en places de loges, fau­teuils, etc., récom­pen­saient les gagnants. Notre direc­teur a obtenu un cer­tain suc­cès.

A titre doeùmen­taire, voici, dans l’ordre, le clas­se­ment qui a ral­lié les suf­frages:

Mea Culpa, avec une écra­sante majo­rité.

L’Oc­ci­dent.

Le Temple du Cré­pus­cule. .

Miarka, la fille à l’Ourse.

La Sul­tane de l’Amour.

Bou­clette.

Les Marion­nettes.

Révé­la­tion.

Gosse de Riches.

L'Ami Fritz.


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Les Arti­fices au Cinéma

(Suite)

(Voir « Ciné-Revue », N0' 15, page. 4.)

Pour réa­li­ser cer­tains effets scé­niques, on fait encore usage en einé­gra­phie de moyens optiques, méca­niques et chi­miques.

C’est ainsi que les pro­prié­tés des miroirs sont lar­ge­ment mises à contri­bu­tion: nous allons très, som­mai­re­ment les rap­pe­ler.

Les phy­si­ciens dé Unissent miroirs, toute sur­face réflé­chis­sante; sui­vant que cette sur­face est plane ou courte, ses pro­prié­tés ou plus exac­te­ment les pro­prié­tés des rayons réflé­chis dif­fèrent. Ils démontrent que dans le cas d’un miroir plan, l’œil de l’ob­ser­va­teur placé de façon à rece­voir les rayons réflé­chis et éma­nant de tous les points d’un objet lumi­neux éprouve l’im­pres­sion que l’image réflé­chie est symé­trique à cet objet, c’est-à-dire lai­nême impres­sion que si l’ob­jet était situé der­rière le miroir avec cette dif­fé­rence que ce qui, en réa­lité, occupe la droite par exemple, semble être à la gauche, etc...

Ces images, for­mées par les pro­lon­ge­ments des rayons réflé­chis sont dites illu­soires ou vir­tuelles: elles n’en jouent pas moins pour d’autres miroirs le rôle d’ob­jet. Si ces miroirs sont paral­lèles, les images de l’ob­jet placé entre eux sont mul­ti­pliés à l’in­fini mais sui­vaut une inten­sité lumi­neuse décrois­sante; s'ils sont dis­po­sés sui­vant un angle qui puisse être modi­fié de façon pré­cise, on constate que pour une ouver­ture de 120" un objet est répété trois fois, pour une ouver­ture de 90" quatre fois: 00° cinq fois... et que plus l’ou­ver­ture se fer­mera, plus les répé­ti­tions se mul­ti­plie­ront.

MM. Lumière ont tiré parti des miroirs angu­laires dans leurs appa­reils. Au musée Gré­vin à Paris, se trouve ins­tallé un « Palais des Mirages n dont l’étude a fourni de nom­breux ren­sei­gne­ments sur les moyens optiques à employer pour obte­nir à frais réduits une déco­ra­tion aussi gran­diose que splen­dide. La salle ou se pro­duit cette illu­sion est hexa­go­nale: les parois sont for­mées par des glaces fixes enca­drées par des motifs archi­tec­tu­raux, le pla­fond est consti­tué par une cou­pole. Si, au milieu de ce décor, on illu­mine un motif déco­ra­tif quel­conque, ce motif sera repro­duit à l’in­fini. De plus, à chaque angle de la salle, se trouve ins­tallé un tam­bour rota­tif com­por­tant six glaces paral­lèles deux à deux, for­mant trois angles de 120°de l’hexa­gone optique. Un tiers de tour du tam­bour suf­fit ainsi à trans­for­mer les pers­pec­tives de l’illu­sion.

L’em­ploi d’une telle machi­ne­rie serait d’un usacre peu pra­tique au ciné­ma­to­graphe par­ce­qu’elle exig irait une puis­sance énorme d’éclai­rage. Mais le petit ins­tru­ment connu sous le nom de Kalei­do­scope peut don­ner l’idée d’ap­pli­ca­tions inté­res­santes repo­sant sur ia mul­ti­pli­ca­tion des images.

On sait que le Kaléi­do­scope ima­giné par Porta en

156’’, consiste en un tube de métal, clos à chaque bout par des verres trans­pa­rents et gar­nis inté­rieu­re­ment dans sa lon­gueur de deux lames de verre plus ou moins incli­nées l’une sur l’autre. A l’une des extré­mi­tés, on place de petits objets mobiles et diver­se­ment colo­rés qui par leur réflexion dans les lames de verre pro­duisent, une infi­nité de des­sins régu­liers du plus bel effet.

L’em­ploi des miioirs per­met de réa­li­ser en ciné-gra­phie des effets de mer­veilleux et de pres­ti­di­gi­ta­tion d’une illu­sion par­faite: telles les scènes du Déca­pité vivant, de la Sibylle de Cames, de Madame Chry­san­thème, de la Déesse de /eu, de la Femme Arai­gnée, etc...

Dans un pro­chain article nous exa­mi­ne­rons le parti que l’on tire des miroirs courbes ou sphé­riques, dont les pro­prié­tés se dif­fé­ren­cient des miroirs plans et ensuite varient selon que la sur­face réflé­chis­sante est concave ou convexe.

(à suivre).

La Para­mount en Bel­gique

La Para­mount dont nous connais­sons déjà la belle pro­duc­tion et les talen­tueux artistes: Mae Mur­ray, Ethel day­ton, Vivian Mar­tin, Elise Fer­gu­son. Enid Ben­net, Doro­thy Gish, Wal­lace Beid, William Hart, Charles Ray e) Bar­ry­more, vient ins­tal­ler à Bruxelles une agence. Cette société se pro­pose non seule­ment, de pré­sen­ter des œuvres amé­ri­caines, mais aussi des bandes tour­nées en France. D’après des infor­ma­tions reçues les exté­rieurs seraient exé­cu­tés en France, par des met­teurs en scène fran­çais avec îles artistes Fran­çais et Amé­ri­cains. La Para­mount pos­sède déjà des met­teurs en scène fran­çais: Albert Capel-lani, Mau­rice Tour­neur, les frères de Mille, Fritz­mau­rice, habi­tués aux méthodes amé­ri­caines. dont nous devons recon­naître la supé­rio­rité. Bref, de très jolis films en pers­pec­tive pour la sai­son pro­chaine.

Ceux qui pensent a'ux Aveugles

Le cubisme, le futu­risme «et le dadaïsme sont déjà, en art, de vieilles for­mules du passé. Les cher­cheurs

Voilà qui laisse entre­voir une nou­velle car­rière pour les aveugles qui se sentent quelque goût pour ia cri­tique d’art.

Dans de pro­chaines expo­si­tions, nous ver­rons, sans doute, l’an­cien avis: « Défense de tou­cher » rem­placé.' par « Défense de regar­der », et ceux qui regar­de­ront quand même seront consi­dé­rés comme des pom­piers.

— CINE-REVUE

LES PRE­CUR­SEURS


CINÉ-REVUE —

L’Ave­nir du Cinéma et l’Opi­nion du Public

« La Renais­sance » ayant ouvert une enquête sur l’ave­nir du cinéma, demande à ses cor­res­pon­dants quels remèdes on pour­rait accor­der à la crise actuelle qui absorbe par­fois jus­qu’à 40 p. c. des recettes d’un film à suc­cès. La ques­tion qui se pose est com­ment il importe de conce­voir un bon pro­gramme ciné­ma­to­gra­phique qui contente spec­ta­teurs et exploi­tants.

Parmi les pre­mières réponses publiées, notons celle de M. Mar­cel Pré­vost, qui constate que, dans l'in­dus­trie de l’écran, les pro­grès de l’exé­cu­tion vont de pair avec la plus regret­table l'égres­sion quant aux sujets trai­tés. Des spé­cia­listes, comme M. Bonamy, font remar­quer que le mat vient de ce que les indus­triels consi­dèrent trop le cinéma comme un mou­lin à images; comme M. Baron­celli, que le tort est de le trai­ter non comme un art, mais comme une indus­trie.

Tout cela est vrai, conclut Emile Hen­riot, qui nous fait part des résul­tats de cette enquête dans « Excel­sior », mais pour nous, pu-, blic, expri­mons notre éter­nelle doléance: nous nous ennuyons trop sou­vent au cinéma. Certes, toutes les fois que nous y allons, nous assis­tons jus­qu'au bout à la repré­sen­ta­tion, vague­ment retenu par le désir de’ savoir « ce qui va se pas­ser » ensuite, comme lorsque nous lisons un feuille­ton: mais c’est avec le mécon­ten­te­ment intime de céder à la plus médiocre curio­sité; et nous ne sor­tons de ce spec­tacle ni ins­truit, ni humai­ne­ment ému, ni réel­le­ment amusé. Cepen­dant, une fois par hasard, il nous arrive de tom­ber sur un film pas­sion­nant: c’est quand il s’agit d’une « leçon de choses », qui nous apprend ce que nous igno­rons, voyages, mœurs étran­gères, bota­nique, géo­gra­phie, chi­mie, phy­sique, bio­lo­gie, brei toutes les mani­fes­ta­tions de la vie uni­ver­selle. Mais ces films, d’un inté­rêt spé­cial, docu­men­taire et de culture géné­rale, sont, le plus sou­vent, noyés au milieu de tant de pour­suites ridi­cules, d’in­si­pides his­toires de ban­dits, d’as­som­mants drames pas­sion­nels, que, pour cinq minutes de vrai plai­sir bien des per­sonnes que le < »néma inté­res­se­rait, si elles y trou­vaient leur nour­ri­ture, renoncent à y aller perdre deux heures. Il y a peut-être un moyen de rega­gner à l’art de l’écran ce public déco«;ragé, mais dési­reux d’ap­prendre. Pour­quoi le cinéma n’au­rait-il pas ses salles spé­ciales où, selon sa pré­di­lec­tion, le spec­ta­teur sau­rait être sûr de trou­ver ce qui lui convient: ici du drame, là de la farce,' et dans un troi­sième, enfin, de'’ films ins­truc­tifs, variés et vul­ga­ri­sa­teurs, por­teurs de faits et pro­pa­gan­distes excel­lents du ’

savoir humain? Le théâtre ne se trouve pas mal de cette vul­ga­ri­sa­tion-là. Celui cjui veut rire va au Palais-Royal; celui qui veut, être secoué, au Grand-Gui­gnol; celui qui veut s'ins­truire ou pen­ser... au fait, où va-t-il?

Le rédac­teur d’« Excel­sior » semble hési­ter à conseiller une salle où se plaira celui qui veut s’ins­truire ou pen­ser: ceci nous paraît ros­se­rie pure, et nous tenons à dire qu’heu­reu­se­ment les cinés de Bel­gique semblent méri­ter moins que leurs confrères d’outre-Quié­vrain, le reproche de ne point aider, à aug­men­ter les connais­sances du public.

Mais enfin il le mérite aussi quelque peu.

C’est que, dit en le consta­tant aussi notre confrères anver­sois Quo Vadis: » le carac­tère d’art est trop sou­vent absent, de nos jours, dans les films, et la mono­to­nie du scé­na­rio est peut-être bien la cause prin­ci­pale de la situa­tion au sujet de laquelle on se lamente pré­sen­te­ment. Cela fait son­ger à une mai­son de confec­tions où un grand nombre de cos­tumes sont faits de la même étoffe, d’après des mesures dif­fé­rentes, mais tous d’une même coupe. Bien d’éton­nant à ce que, peu à peu, l’on devienne indif­fé­rent à ce que l’on aimait et admi­rait naguère.Quelques hommes clair­voyants ont signalé le dan­ger dans la presse, et plu­sieurs grandes firmes, l’en­tre­voyant, éga­le­ment, se, sont appli­quées, non seule­ment à réduire, mais à amé­lio­rer leur pro­duc­tion.

Dans ce sens, il nous semble que les efforts faits par cer­taines firmes, de remettre en faveur les films his­to­riques, doivent être applau­dis. N’est-ce pas une des meilleures méthodes de faire connaître au spec­ta­teur d’in­té­res­sants détails de cos­tumes et d’us et cou­tumes, en même temps que de lui ouvrir de manière inté­res­sante, une belle page d’his­toire? Il faut en tout cas se réjouir de ce que ce genre, tombé quelque peu en désué­tude, reprenne sa vogue, et s’em­pres­ser de fré­quen­ter les salles dont les pro­grammes s’émaillent de pro­duc­tions ins­truc­tives, propres à aug­men­ter les connais­sances intel­lec­tuelles de la masse.

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ous nous sommes ins­pi­rés des leçons de l’ex­pé­rience pour conden­ser dans un petit nombre de modèles les

1 desi­de­rata du débu­tant moto­cy­cliste et ceux du moto­cy­cliste expé­ri­menté ama­teur de grand tou­risme dési­reux de réa­li­ser des ran­don­nées en pays très acci­denté avec accou­ple­ment d’un side­car.

Loin d’en­trer dans la voie de cer­taines concep­tions ten­dant à faire de la moto­cy­clette un engin trop lourd, dan­ge­reux à manier, à méca­nisme com­pli­qué, nous nous sommes appli­qués à main­te­nir la moto­cy­clette dans le cadre qu’elle doit avoir et nos clients consta­te­ront avec satis­fac­tion que nos modèles 1921 gardent une grande net­teté dans la ligne, une sim­pli­cité très grande dans tous leurs organes PAR­FAI­TE­MENT ACCES­SIBLES.

Deux types seule­ment sont fabri­qués en grande série • i° 3 HP avec boîte à deux vitesses, moteur 2 temps mono­cy­lin­drique; 20 6 HP avec boîte à 3 vitesses, moteur 4 temps à 2 cylindres.

Nous avons arrêté notre choix sur un gui­don assu­rant avec la dis­po­si­tion de la selle et des repose-pieds une posi­tion tout à fait natu­relle.

Les cadres sont sur­bais­sés au maxi­mum, ce qui per­met au pilote de tou­cher terre avec les pieds sans quit­ter la selle, dis­po­si­tion très appré­ciable dans un encom­bre­ment ou un arrêt momen­tané. — Nos machines sont sur la route d'une sta­bi­lité par­faite.

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Moto 3 HP, 2 temps, Type V.

Moto 6 HP, 2 cylindres, Type U.

Pour tout ce qui concerne f ADMI­NIS­TRA­TION, la Rédac­tion, la Publi­cité de CINÉ-REVUE, s'adres­ser à l'Édi­teur, M. T MEU­WIS­SEN, rue Charles De Cos­ter, JO et 12, — Télé­phone L. J678.


Il lie faut pas être trop avare du mot « beauté «. La beauté est natu­relle à la femme comme le soleil Teel aux jour­nées de prin­temps. Elle réside, soit dans l’en­semble, soit dans le détail du corps, chaque fois qu’il y existe une har­mo­nie. Aussi pour admi­rer la beauté chez une femme, n’est-il pas besoin que cette femme réa­lise dans son corps la per­fec­tion plas­tique.

Alphonse Karr se moquait assez volon­tiers de la beauté conven­tion­nelle et des éloges sin­gu­liers qu’on lui accor­dait. Voici entre autres, un des exemples qu’il com­damne - « Elle avai­tun front ivoire, des yeux de Saphir, des. sour­cils et des che­veux d’ébène, des joues de roses, une bouche de corail, des dents de perles et un cou de cygne. »

La courte des­crip­tion du poète indien pour peindre une belle femme, n’est-elle pas pré­fé­rable: Ses lèvres roses entr’ou­vertes laissent voir des dents aussi blanches que la fleur du jas­min... De longues tresses de che­veux, douces comme de la sole, ombragent ses joues. Ses membres élé­gants dans leurs formes, gra­cieux dans leurs mou­ve­ments, ont l’éclat et la légè­reté des rayons de la lune glis­sant dans le vague des airs. «

Pra­ti­que­ment, nous ne sommes guère maî­treses de modi­fier l’en­semble de notre sil­houette. Et

Mais dans la société moderne, avec­notre art raf­finé de l’ana­lyse et notre appli­ca­tion à recher­cher et à trou­ver le beau dans ses plus secrètes retraites, la femme, quelle qu’elle soit, peut réa­li­ser la beauté, àcon­di­tion qu’elle y applique toute son Ingé­nio­sité qui est sur­pre­nante, et s‘ôn talent ins­tinc­tif de s’ap­prê­ter et de te parer.

Les traits du visage seront légè­re­ment accen­tués et la peau en sera velou­tée par la poudre. Une bonne crème adou­cira préa­la­ble­ment l’épi­derme légè­re­ment massé avec les doigts. La crème, essuyée avec un linge très fin, le visage sera pou­dré de poudre Rachel, jamais de poudre blanche. Les brunes ajou­te­ront un peu de poudre ocre à la poudre Rachel. Les pom­mettes étant rosies trés légè­re­ment, un der­nier nuage de poudre estom­pera le tout. Le sur­plus de la poudre est soi­gneu­se­ment essuyé, le visage ne devant conser­ver qu'un joli velouté. L’in­té­rieur des narines et le lobe des oreilles seront alors rosés avec la poudre employée pour les pom­mettes. Il ne reste plus qu’à sou­li­gner les sour­cils avec le crayon cha­tain ou brun, et, avec la petite brosse et leKo­heul, à rele­ver les beaux cils. Un peu de rai­sin sur les lèvres et voilà divul­gué un des secrets du cabi­net de toi­lette.

Pour finir, une recette excel­lente pour rosir les lèvres; elle se com­pose de: Huile d’amandes douces 125 gr.;Circ blanche 60 gr; Orca­nète en poudre 12 gr.; Huile de roses 12 gouttes.

Louisa d’HAEYÊHE.