Programme from 1 to 7 Apr. 1932



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#1006

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Ven­dredi

Vri­jdag

Samedi

Za­ter­dag

Pro­gramme 31 Speel­wf­fzer

” Don­der

Zondag

Maandag

i Don­derdag

«Jf avril

April

1032

1. AU FEU!

2. Com­ment Ali et Medor sont

de­venus amis

3. Le Zoo s'amuse.

Doc­u­men­taire du ser­vice sci­en­tifique de l’U. F. A.

4. Eclair­Jour­nal

Ac­tu­alités sonores

ENTR'ACTE Pen­dant l’entr’acte - Au­di­tion de dis­ques

PAUL,

1. BRANDI

2. Hoe Ali en Medor vrien­den zijn

gewor­den.

3. Ver­maak in de Dieren­wereld.

Doku­men­tarische film van de kul­tu­u­rafdeel­ing der U. F. A.

4. Eclair-Nieuws­berichten

Ak­tu­aliteiten op den klank­film

POOS

Ti­j­dens de poos - Uitvo­er­ing van gram­mo­foonpl.

PHONE

Chantés par LIL­IAN HAR­VEY & JEAN BOYER gezon­gen door

Morceaux ex­traits du film U.F.A. - Uit­trek­sels uit den U.F.A. film LA FILLE ET LE GARÇON * HET MEISJE EN DE JON­GEN in­terprété par - ver­tolkt door LIL­IAN HAR­VEY et HENRY GARAT

5 RONNY

(No 17147 et 17148)

Op­erette à grand spec­ta­cle - Op­erette met grootsche in­sce­neer­ing

Sce­nario; Réal­i­sa­tion : Ver­wezen­lijk­ing :

Rein­hold Schünzel Cou­plets: Koe­plet­ten :

Jean Boyer Or­chestre: Ork­est :

Marek Weber Prises de sons: Toonop­na­men :

H. Fritzsching Cos­tumes: Kostümen :

Benno von Arent

Scénario:

Rein­hold Schänzel & E. Press­burger

Di­a­logues: Di­alo­gen :

Raoul Plo­quin Musique: Muziek :

Em­merich Kälman Prises de vues: Zich­top­na­men ;

Fritz Arno Wag­ner Décors: Scher­men :

W. Schlicht­ing & Benno von Arent

DRAMA­TIS PER­SONÆ

Ronny .... Käte von Nagt Le Min­istre de la Cour .

Le Prince de Pe­rusa De Prins van Pe­rusa . Marc Dantzer De Min­is­ter van het Hof An­toine .... Georg. Deneubourg Lu­cien Calle­band

L In­ten­dant du T heatre . De Schouw­burg in­ten­dant Lu­cien Baroux Lisa .... Monique Casty

Le Min­istre d’Etat. Bom­boni Guy Sioux

De Min­is­ter van State Charles Fal­lot Le Ma­jor­dome

Le Min­istre de la Guerre De Ma­jor­doom Fer­nand Frey

De Min­is­ter van Oor­log Gus­tave Hu­berdeau


RONNY

A Vi­enne, la jeune Ronny est dessi­na­trice, aussi tal­entueuse que mal payée, chez les plus im­por­tants cos­tu­miers de la ville. Elle a fait les ma­que­ttes de tous les cos­tumes de La Princesse Char­mante, une opérette écrite par un vrai prince, Rodolphe Ier, sou­verain d’Ana­gos-tie. Ronny s’est sur­passé pour les cos­tumes de cette pièce que le Prince doit faire représen­ter dans son pro­pre théâtre, en sa cap­i­tale de Pérusa. C’est que Ronny est cap­tivée par cette par­ti­tion, elle en aime la musique qu elle connaît déjà par coeur, et elle en fre­donne les mo­tifs prin­ci­paux sous l’œil répro­ba­teur d’An­toine, le garçon de bu­reau.

L’au­teur de La Princesse Char­mante a, lui-même, tout du Prince Char­mant. Nous voyons au château princier ce jeune homme, plus doué pour les arts que pour la poli­tique, en­touré d’une clique de min­istres in­tri­g­ants. Toute cette ca­mar­illa est actuelle­ment en ef­fer­ves­cence; Pérusa, en effet, est la cap­i­tale d’un état qui, de temps immémo­r­ial, a été gou­verné par des femmes, et le Prince n’a pas en­core de fa­vorite. Le choix de cette nou­velle Pom­padour est bien dif­fi­cile. A l’insu du Prince, les min­istres décident de con­fier ce poste délicat à la fu­ture vedette de La Princesse Char­mante pas en­core choisie. Il faudrait une can­ta­trice pleine de grâce et de tal­ent, fort ca­pa­ble de se met­tre à la tête des af­faires de la Prin­ci­pauté. L’in­ten­dant va spéciale­ment à Paris pour en­gager une grande can­ta­trice qui sem­ble avoir ces qualités. L’in­ten­dant est revenu en avion an­non­cer l’arrivée de l’artiste pour le lende­main. Pen­dant ce temps, les pa­trons de Ronny décident d’en­voyer la jeune dessi­na­trice livrer les cos­tumes à Pérusa en com­pag­nie du fidèle An­toine

L’accès de Pérusa n’est guère aisé. Une chaîne de mon­tagne sépare la Prin­ci­pauté des pays voisins et seul un pous­sif tor­tillard, le train de 4 heures, établit chaque jour une com­mu­ni­ca­tion in­ter­na­tionale. Le train de 4 heures ar­rive d’ailleurs habituelle­ment à 6 heures à Pérusa, mais le jour de la venue de Ronny un fait inouï se pro­duit: le train est à l’heure. An­toine et Ronny ne trou­vent en débar­quant qu’un grotesque Bom­boni, lequel cu­mule les fonc­tions de chef de gare, de lamp­iste, de télégraphiste, de por­teur de bagages et de limonadier. Tan­dis qu’An­toine s’oc­cupe des bagages, Ronny part seule à la recherche d’un hôtel, l’unique du pays, que lui a in­diqué Bom­boni. Elle tra­verse le parc du château, ren­con­tre le Prince tout occupé à com­poser sur le sable et lui de­mande son chemin. Bien en­tendu, le prince ne révèle pas son iden­tité; quant à Ronny, elle se fait val­oir, se dit chargée d’une mis­sion artis­tique auprès de Son Altesse et celui-ci — qui n’a pas de peine à se faire passer pour un copiste de musique — prend Ronny pour la can­ta­trice an­noncée. Galam­ment, il la débar­rasse de ses sac, man­teau, para­pluie, puis il s’offre à l’ac­com­pa­g­ner à son hôtel. Ronny n’est pas peu sur­prise de voir dans les rues de Pérusa toute la pop­u­la­tion les saluer, son com­pagnon et elle. Jusqu’à la garde, qui leur présente les armes et joue l’hymne na­tional! Le Prince per­suade Ronny que ces hon­neurs s’adressent à tout nou­veau venu dans la prin­ci­pauté, mais un por­trait de Son Altesse exposé dans une li­brairie vient dessiller les yeux de la jeune fille. In­timidée et affolée, elle se sauve en lais­sant son para­pluie aux mains du jeune homme. Le Prince est ravi! Il re­vient au château et félicite son in­ten­dant pour le choix de la chanteuse. L’in­ten­dant, qui ve­nait de re­cevoir un télégramme par le-

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quel la can­ta­trice se décom­mandait, reste in­ter­loqué, mais, après un mo­ment d’ahurisse­ment, il ne perd pas le nord et va tout de suite à 1 hôtel où An­toine et Ronny sont de­scen­dus. L’in­ten­dant de­mande à la jeune fille si elle sait chanter et sur sa réponse af­fir­ma­tive l’en­gage en lui dis­ant qu elle devra ap­pren­dre son rôle en trois jours. Cela se trouve bien, Ronny connaît La Princesse Char­mante par cœur. Tout va donc de ce côté-là. Une heure plus tard, une calèche de Son Altesse vient chercher notre héroïne pour la con­duire à 1 au­di­ence of­fi­cielle que le pro­to­cole lui fait ac­corder par le Prince. In­timidée par le luxe, le déploiement de faste, l’éti­quette et les nom­breux sa­lons où on l’a fait passer, Ronny, laissée seule dans une ga­lerie, plante tout là et se sauve à toutes jambes. Le Prince l’a vue par sa fenêtre. Sans façon, il part à sa pour­suite, la rat­trape et la ramène au château, où l'au­di­ence se pro­longe au delà des lim­ites prévues au­tour d’un piano, où nos je­unes gens tra­vail­lent à l’opérette princière. Ces in­ci­dents et la longueur de cette en­tre­vue défraient déjà la chronique scan­daleuse de Pérusa. « Enfin! », dis­ent les min­istres, « nous avons notre Pom­padour! » et la pop­u­la­tion chu­chote: « Enfin, nous avons notre Pom­padour! ».

Tout ar­rive, la première de gala de La Princesse Char­mante a lieu. Ronny em­porte un succès fou, et à la fin de la représen­ta­tion, la salle croule littérale­ment sous les ap­plaud­isse­ments dont une foule en délire ova­tionne l’au­teur et la prin­ci­pale in­terprète. Un succès aussi com­plet dépasse toute at­tente, il grise jusqu’aux min­istres eux-mêmes. Dans leur hâte de for­mer une fa­vorite qui leur doive tout, ils vont même un peu fort. Ronny, dans sa loge, où la foule défile pour la féliciter, vient de re­cevoir de la part du Prince une cor­beille de roses rouges et un dia­mant mag­nifique, hom­mage de l’au­teur à son in­terprète. Le pre­mier min­istre, por­teur de ce cadeau princier et d’une décora­tion pour An­toine, vient cynique­ment an­non­cer à Ronny ce que les dig­ni­taires at­ten­dent d’elle. 11 faut qu elle de­vi­enne le soir même, dans un souper en tête-à-tête de « Mon­bi­jou », la maîtresse du prince. Une fois dans la place, qu elle s’arrange pour protéger les dig­ni­taires, à qui elle est re­dev­able de cette for­tune inespérée.

A son arrivée au château de « Mon­bi­jou », Ronny est happée par toutes sortes de par­a­sites qui ten­tent de s’ac­crocher à son étoile nais­sante et lui pro­posent d’im­por­tants pots-de-vin dans des af­faires plus ou moins louches. Laissée en tête-à-tête avec le Prince, Ronny, fu­rieuse de la manière dont on l’a traitée, s’in­digne, s’em­porte, révèle qui elle est, dévoile toutes les machi­na­tions et quitte la salle du souper en claquant la porte. Le Prince est ravi; il avait flairé une com­bi­nai­son et donné ordre de re­con­duire le soir même sa trop jolie chanteuse; mais le cour­roux vertueux de la jeune fille a complètement trans­formé ses sen­ti­ments; il se précip­ite vers la cham­bre de Ronny, ouvre la porte et trouve la pièce vide dans un grand désor­dre. Les or­dres de Son Altesse ont été bien exécutés, on a re­con­duit Ronny à la gare.

Le Prince court et se précip­ite. Sera-t-il à temps à la gare pour rat­traper Ronny? Il ar­rive enfin au mo­ment où le train s’ébranle. Dieu merci, le tor­tillard na­tional n’a guère d’élan, le Prince le rat­trape en quelques en­jambées. Par la grille entr ou­verte du parc, deux om­bres enlacées vi­en­nent main­tenant de se glisser dans la nuit, ce sont le Prince et Ronny, qui ren­trent au château, récon­ciliés et amoureux.


RONNY

Rudolf-de-Eerste, Vorst van Ana­gos-tió, houdt oneindig meer van muziek dan van poli­tiek. Hij heeft zelfs een op­erette gecom­poneerd, De bekoor­lijke Prinses, en laat er­voor in de beste kos-tu­umzaak uit Wee­nen splin­ternieuwe kos-tumes ver­vaardi­gen. Het is Ronny, zeer be­gaafde, maar slecht be­taalde (dat gebeurt, helaas, zoo dik­w­erf!) teeke­naarster van het huis die alle on­twer­pen er voor schiep en zoozeer in haar taak opging dat zij, uit eigen pret, de gan­sche par­ti­tuur van buiten leerde.

In­tuss­chen bereidt men in den schouw­burg van Pe­rusa, de hoofd­stad, alles voor om het konin­klijke werk vóór het voetlicht te bren­gen. Voor al de in­trigeerende min­is­ters moet deze gele­gen­heid wor­den te baat genomen om aan t land een « nieuwe Pom­padour » te schenken. De zan­geres die naar Pe­rusa zal komen om De bekoor­lijke Prinses te zijn, moet dus haar rol ook in de werke­lijkheid over­spe­len. Met zulke op­dracht trekt de schouw­burg-in­ten­dent naar Par­ijs en keert terug, voldaan over zijn zend­ing.

Wan­neer alle kos­tumes kant en klaar zijn, wordt Ronny door haar pa­troons naar Pe­rusa gezon­den. An­toine, de kan­toor­jon­gen, zal haar vergezellen.

Bei­den vin­den bij hunne aankomst slechts Bom­boni, die is: sta­tionsover­ste, glazen­wass­cher, telegrafist, sjouwer en her­bergier! Ter­wijl An­toine zich met het gepak bezighoudt gaat Ronny op zoek naar het eenige gasthof van de stad. Zij ont­moet de Prins, dien zij echter niet kent, en vraagt hem den weg. Hij neemt ze voor de aangekondigde zan­geres en doet zich heel galant voor. In de stad wor­den zij eerbiedig be­groet en de wacht speelt het na­tion­aal lied. «Dat gebeurt

zóó voor alle vreemdelin­gen », liegt de Prins Ronny voor, wan­neer hij haar ver­baz­ing merkt. Een to­e­val echter brengt haar op de hoogte en gan­sch ont­daan vlucht zij weg.

In­tuss­chen kwam het bericht toe dat de « zan­geres » van haar plan afzag. De in-ten­dent laat zich niet mat zetten en gaat dadelijk Ronny — wier komst hij ver­nam —- op­zoeken: Zij zal de hoof­drol ver­tolken. Ziedaar!

Een uur later stopt de karos van den prins vóór het gasthof; zij wordt « ten pa-leize genood­igd voor een of­fi­cieel on­der­houd met den Vorst »! Daar gekomen wil zij weer vluchten, doch de Prins zet ze achterna en voert ze in de muziekzaal van het paleis. En de audiëntie wordt al maar door ver­lengd rond een piano, waar beide de op­erette in­studeeren... En reeds doen de min­is­ters den volke kond: « Ein­delijk hebben wij onze Pom­padour! ».

De eerste opvo­er­ing van De bekoor­lijke Prinses heeft plaats: een ware tri­omf!

Ronny wordt van alle kan­ten gelukge-wen­scht. De eerste min­is­ter komt ze echter op cynis­che wijze zeggen wat men van haar wacht; Zij moet de vriendin van den Vorst wor­den. En dan na­dien zal zij zeker hen gedenken aan wie zij haar snellen op­gang te danken heeft!

In­tuss­chen wordt zij opgewacht ora naar het vorstelijk kas­teel « Mon­bi­jou » te wor­den geleid. Zij neemt zich echter voor den prins z’n vier waarhe­den te zeggen, wat ook gebeurt, waarna zij veront­waardigd het kas­teel ver­laat en naar het sta­tion trekt.

Doch hij zet ze achterna en bereikt het meisje op het oogen­blik dat het aam­borstig loko­motiefje in gang ger­aakte.

Daar trekken twee schaduwen, in den nacht, door het vorstelijk paleis. En de... schaduwen zoe­nen zich: Ronny en Rudi.

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I Rein­hold Schünzel

I Ä K ’in geloofs­be­li­j­de­nis zou ik gemak-{ Iwl ke­lijk kun­nen samen­vat­ten in deze be­tra­cht­ing: « Moge de film, welke wij met vreugde hebben gemaakt, de men-schen bli­jgezind maken!».Weg met zwaar­moedige vraagstukken, weg met sombere uitzichten! De wereld is tegen­wo­ordig zóó vol prob­lematiek en duis­ter­heid, dat een opgewekte stem­ming alleen ver­loss­ing bren­gen kan.

Ik heb geleerd de din­gen, het leven-zelf, heel nuchter te beschouwen. En zoo komt mijn eigen leven mij heel nuchter voor. Een re­porter die « bi­ografis­che nota’s » hen­ge­len kwam, kon ik slechts zeggen: » Het leven van den tooneel- en film-men­sch Schünzel ver­liep, in groote li­j­nen, zooals het leven van 555 an­dere tooneel-en film­men­schen. Eerst de noodza­ke­lijke tegen­stand tegen de oud­er­lijke ver­lan­gens, ik moest koop­man wor­den. Dan lauw­erkransen in de kleine stad­jes voor den tragis­chen helden- en karak­teruit­beelder! Her­rie in drie stadss­chouw­bur­gen; ein­delijk verbin­te­nis bij Mein­hard en Bernauer, die toen de lei­d­ing had­den van drie the­aters te Berlijn.

Jaar 1916: een postkaart «Wilt gij fil­men?» — Natu­urlijk be­proefd. Carl Frölich, mijn eerste film­regis­seur, heeft goede wo­or­den voor mij: « Man, gij hebt een gan­sche loop­baan vóór u! » — Ik heb ge­tra­cht die wo­or­den tot waarheid te bren­gen. In­tuss­chen Wedekind en Strind­berg fig­uren op het tooneel. In 1920 mijn eerste regieproef. Dan weder als ver­tolker voor den film werkzaam. D'e toon­film komt. Reinh. Schünzel, — dus ik, — die van het tooneel komt, leeft op. Weder film­regis­seur. Jong­ste pro­dukt: Ronny!

Ik begon aldus met het tragis­che en be­landde, zoowel als ver­tolker, als regis­seur bij de lichtere Muzen. Laat ons vroolijk zijn! Rein­hold SCHÜNZEL.

CHAN­SONS. — LIEDEREN.

Les 7 chan­sons Dte 7 liederen uit du film den film

Il vaut beau­coup mieux,

Les rêves que nous faisons,

Qua­tre Di­manches,

Si tu me veux,

C’est bon tout d’même.

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Les Rêves que De Droomen die

nous faisons, ons sussen...

La Marche de Pérusa, Pe­rusa-Marsch.

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C’est bon tout II vaut beau­coup

d’même, mieux.

’t Is, ja, zoo goed... ’t Is beter zoo I

— POLY­DOR —

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Marche de Pérusa, Pe­rusa-Marsch,

C’est bon tout ’t Is, ja, zoo goed...

d’même,

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Marc Dantzer.

PAR­LOPHONE


av­o­cat peut-il men­tir de­vant les juges pour sauver celle qu il aime?

Tel est le pas­sion­nant problème que pose

UiEn

Louise LA­GRANGE

Loui/e L£ M

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MI/E guerre MAU­DRU

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Max­u­diaa

(M. de Per­nois)

Na een zeer heftige wo­or­den­wis­sel­ing met zijn ver­spilzieken zoon Roger — twist welke door de di­en­st­bo­den werd geho­ord -- wordt M. de Per­nois dood gevon­den, met een dolk in het hart.

Men heeft nie­mand in het huis zien komen -— mevr. de Per­nois was bij vrien­den. Toch, vooraleer den laat­sten adem uit ie blazen, weet M. de Per­nois enkele li­j­nen te schri­jven, open­barend dat zijn vrouw de mo­or­denares is...

Welk vreemd en vreeselijk geheim schuilt er in dit somber drama?...

Louise

La­grange

(Renée de Per­nois)

Etche­p­are

(De Sec­re­taris)

In­sce­neer­ing van

Alex. Ryder.


UNEU­LIANCÏÏvËyALE Frag­ments du jour­nal de bord de Jean, valet de cham­bre au

ser­vice du mil­liar­daire MACFER­SON

DANS

A bord de YO­dysseus, 5 mars 1931.

11 y aura dans un mois ex­acte­ment cinq ans que nous nav­iguons par delà les mers sans avoir ja­mais eu la per­mis­sion de voir et d’ap­procher une femme.

Quelle drôle d’idée a eu M. Macfer­son d’en­gager ce pari: ne pas voir de femme pen­dant cinq ans!...

Lui, si em­pressé auprès du beau sexe! 11 est vrai que l’enjeu en vaut la peine: 500.0G0 dol­lars. Mais il n a pas be­soin de ça. 11 est riche, riche, im­mensément riche et, de plus, le moque to­tale­ment de l’ar­gent. Seule­ment, voilà: Mon­sieur ve­nait d’avoir une pe­tite décep-tion amoureuse, et, dans l’exal-tation de son dépit, il a par bravade engagé ce pari, dont j imag­ine il est le pre­mier à souf­frir.Quant aux hommes qui com­posent notre équipage!... Ah! quel mal n’ai-je pas eu pour le re­cruter, ce satané équipage! Pensez donc, per­sonne ne voulait ac­cepter de de­meurer cinq ans privé de société fémi­nine. Heureuse­ment qu’il y a pas de mal de repris de jus­tice dans les bouges de Mar­seille. Ce sont les seuls êtres qui aient eu du cran parmi ceux que j'ai voulu en­gager. Mais il faut dire qu ils avaient eu à souf­frir, eux aussi, des femmes. Ils n’ont pas hésité à s ex­iler pen­dant cinq ans et, ma foi! ça marche vrai­ment très bien depuis que nous nav­iguons. Le nègre s’est révélé un cuisinier par­fait, le bon­homme chafion sans pro­fes­sion ni lieu s’est taillé un rôle de médecin qu’il a revêtu avec une dig­nité à laque­lle moi-même je me laisse pren­dre! Les autres sont égale­ment par­faits, et s il leur

CALAIS

DOU­VRES

deA. LIT­VAK

.AVEC

ANDRÉ ROANNE

ROBERT DARTHEZ

AR­MAND BERNARD

MUSIQUE DE M.​SPOLIAN­SKy

c’Esr

Réal­i­sa­tion de

ANA­TOL LIT­VAK

Musique de

MIS­CHA SPO­LIAN­SKI

ar­rive par­fois de chanter des ro­mances sen­ti­men­tales, ce n’est que pour mieux rire de leurs aven­tures passées.

Moi, je trouve que c’est la benne vie. Ja­mais je n’ai été si heureux, plus de tra­cas à cause des pe­tites amies de Mon­sieur, plus be­soin de red­outer la venue in­tem­pes­tive et dan­gereuse d’un mari jaloux!... Je suis tran­quille. Je mange, je dors et je m ini­tie aux mystères des as­tres lorsque les nuits sont claires et la mer clémente.

Et dire que dans un mois mon bon temps sera fini!...

15 mars 1931.

UNE GRANDE COMÉDIE MU­SI­CALE

LIL­IAN HAR­VEY

CALAIS'

DOU­VRES

DE A. LIT­VAK —AVEC

ANDRÉ ROANNE

ROBERT DARTHEZ

ar­man­dIs­ernard

MUSIQUE QE M.​SPOLIAN­SKy

C’ESr

Hé! hé! je crois que j’ai eu tort d écrire que tout mar­chait bien à bord.

Je ne sais pas ce qu’ils ont depuis quelques jours, mais on di­rait bien qu’un vent de fron-de souf­fle dans les bérets. Ils sont tous ir­ri­ta­bles, se chamail­lent pour des riens et n’ont pas coupé leur barbe depuis huit jours. Et puis, c’est qu’il ne faut rien leur dire... Ils ont le ca­fard, dis­ent-ils, et ils m’ac­cusent de les avoir traîtreuse­ment incités à signer l'en­gage­ment que leur of­frait mon maître, alors qu eux-mêmes, outrés de la con­duite de leurs com­pagnes, avaient décidé de rompre toutes re­la­tions féminines. Et voilà main­tenant qu ils soupirent après ces créatures sans pudeur! Pouah! Même sur un bateau, ce que les gens peu­vent être terre-à-terre!

Jusqu’à mon maître, tou­jours si poli avec moi, qui m’a, ce matin, traité d’idiot, comme je lui de­mandais s’il avait passé une bonne nuit.

Vrai­ment, je n’y com­prends rien.


Eh bien, il s’en passe de belles depuis deux jours!... Non, c’est in­croy­able!... Je ne sais pas ce que nous al­lons de­venir. Une femme est à notre bord! Une femme, oui, une vraie. Et laque­lle! Elle est belle, si belle, avec un corps de poupée, des cheveux aussi fins, aussi irréels que les fils lu­mineux qui tra­versent les airs du print­emps. Et des yeux! Une bouche! Des jambes! Enfin, de quoi ren­dre fous tous les Diogène de la terre... Elle est là, dans la cab­ine « 13 », en­fermée sur l’ordre de Mon­sieur, et c’est moi qui suis chargé de veiller à ce qu elle ne s’échappe pas. D’où vient-elle? Je l’ig­nore. Tou­jours est-il que je voudrais bien la voir ailleurs que sur notre bateau.

Voici com­ment les choses se sont passées:

L'Odysseus voguait tran­quille­ment non loin de Calais, lorsque soudain re­ten­tit le cri: «Un homme à la mer!». Tout le monde se précipita. En effet, à quelques en­ca­blures du yacht, un nageur parais­sait en dif­fi­culté. On le re­cueil­lit. C était une femme! Elle déclara se nom­mer Miss Gladys O’Hal­loiran et s’entraîner pour la tra­versée Calais-Dou­vres. Je vous de­mande un peu!

« M. Macfer­son, eut-elle l’au­dace de dire à mon maître, pou­vez-vous m'of­frir l’hos­pi­talité pen­dant quelques heures? » Heureuse­ment, mon maître a du cran. Il or­donna de re­con­duire à terre cette trop séduisante créature. Pfft! il n’avait pas fini de par­ler qu elle était déjà dans l’eau et cri­ait qu elle était re­porter du «Times » et que tout le monde al­lait rire de Macfer­son et de son équipage. C’est alors que Mon­sieur décida de la faire repêcher et de la séquestrer sur le bateau.

Voilà! M'ais j’ai bien peur que mon maître se laisse pren­dre au charme de cette déesse et qu’il peîrde ainsi son pari. Ce serait vrai­ment stu­pide!

25 mars 1931.

Elle est tou­jours là! Mais quelle peste! Ah, elle m’en a déjà fait voir, la mâtine! Il ne se passe pas de jour, que dis-je! de min­utes, qu elle n’em­ploie à me tra­casser. Un jour, elle m’échappe par un hublot et se met à danser sur le pont avec les hommes de l’équipage, qui l’adorent (pas moi)! Un autre jour, elle imag­ine de se faire un désha­billé élégant et sug­ges­tif avec les rideaux qui gar­nissent sa cab­ine et de simuler un em­poi­son­nement. Tout le monde est affolé; Mon­sieur se précip­ite, de­meure seul à son chevet. Par­bleu! c’était bien là ce qu elle voulait, la rusée: seule­ment, moi, je suis là! J’ai, moi aussi, joué la comédie et an­noncé à Mon­sieur — bien près de tomber dans les bras de la belle — qu’un cy­clone menaçait à l’hori­zon et que sa présence était in­dis­pens­able sur le pont. Ouf!

Mais au­jourd’hui, je crois que je vais, moi aussi, lui jouer un tour à ma façon. Car je sais qui elle est véri­ta­ble­ment: une dan­gereuse aven­turière. Mon maître n a pas voulu la livrer lorsqu’une chaloupe de po­lice est venue de­man­der si l’on n’avait pas vu une per­sonne dont le sig­nale­ment est iden­tique à celui de notre pris­onnière. M. Macfer­son est — j’en ai main­tenant la cer­ti­tude — folle­ment amoureux de Miss Gladys.

Il va fal­loir agir si je ne veux pas que Mon­sieur perde son pari.

26 mars 1931.

Dü nou­veau à bord, ce matin. Miss Gladys s’est échappée, em­por­tant avec elle les bi­joux et le porte­feuille de M. Macfer­son.

Mon­sieur ne veut pas porter plainte, mais or­donne qu'on jette l’ancre et qu on se mette à la recherche de cette femme.

Bon Dieu! pourvu qu’il ne la retrouve pas avant d’avoir gagné son pari!

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D e m a n dje z cat­a­logue

Agent général pour la Bel­gique:

I ONZE FILM­CAM­ERA

S ver de trouwe begelei­d­ster van al onze

1 Wfilm­tochten wordt eigen­lijk veel te ( weinig geschreven. Zon­der lawaai en

1 zon­der klachten vergezelt zij ons op de hoog­ste bergen, in de diep­ste valleien, is zij bij ons in het water, op het dob­berend schip en overal waarheen ons film-nood-j lot ons voert. Goede, trouwe film­cam­era, t mijne eere­saluut!

En welke avon­turen moet zij soms niet I mede­maken!

J Ik wil hier een kort voor­val vertellen, î gebeurd ti­j­dens de op­na­men van Dover-Calais.

Wij, onze regis­seur Ana­tol Lit­wak, An-J dré Roanne en de cam­era­man F. Planer ) waren naar Nizza getrokken om er een I reeks buitenop­na­men te maken.

Wij draaiden alzoo op ver­schil­lende kleine stoom­booten cp de Mid­del­land­sche Zee, ti­j­dens het voor­jaar, het­welk nu juist tamelijk stor­ma­chtig en vrij koud was. Ook daar bene­den.Ter­wijl wij, men-schen, allen zon­der on­der­scheid leer­den wat <( zeeziek-zijn » be­teekent, was onze cam­era de eenige die on­ver­droten op post I bleef. Zelfs een bru­tale ken­nis­mak­ing, bij een plot­sen golf­s­lag, met de rel­ing van het schip doorstond zij uit­stek­end. Is het omdat — zooals men zeker al meer dan eens zal gelezen hebben — de cam­era zich weer heeft « bevrijd » en alle ban­den, die een oogen­blik ze omknelden, over­won­nen heeft?

Ver­tolkt door

LIL­IAN HAR­VEY

ANDRÉ ROANNE

Naar het tooneel­stuk van

J. BERSTL

Ver­filmd door Ana­tol LIT­WAK

Wij draaiden dus op het schip, naar land toe, doch ook van land uit naar het yacht, het­welk wij voor de gele­gen­heid had­den af gemon­s­terd. Zoo stond Franz Planer met zijn cam­era, enkele dagen vóór onze afreis, op een steile rots die boven de zee uit­stak.

Lit­wak, onze regis­seur, bevond zich bij ons op het yacht. Roanne en ik ston­den op het vo­ordek.

Lit­wak riep Planer toe: « Zijt gij gereed?» — « Ja! », klonk het van land. — « Vooruit dan, op­name! » Wij draaiden een klein tooneel, ti­j­dens het­welk wij dichter en dichter de kust nader­den. Planer vol­gde ons met zijn cam­era en kwam, van op­name tot op­name, een stap voor­waarts.

Plot­sel­ing, te mid­den van het tooneel, een on­verwacht « Ver­duiv­eld! ». Wij zagen: de goede Planer dook onder in het bruisend water. Hij was in het « vuur van het gevecht » neer­ge­tu­imeld en zijn goede cam­era stond gan­sch alleen op de rots.

Planer is een uit­mun­tende zwem­mer; hij had ons enkele dagen tevoren het be­wijs geleverd zi­jner zwemkunst. Zoo namen wij het kleine ongeval niet verder tragisch op. Na enkele sekon­den dook hij op en Lit­wak riep zijn op han­den en voeten aan wal kruipen­den cam­era­man toe: « Zie, Planer, eens en voor al­tijd, bij mijn film ben ik met de « bevri­jde » cam­era in m’n schik, maar een « zich bevri­j­dende cam­era­man » maakt mij on­rustig, hoor! »

Lil­ian HA'RVFY.

criuini uuur

LIL­IAN HAR­VEY

ANDRÉ ROANNE

'CALAIS


GLOBE

Le Globe est une bois­son rafraîchissante d’une pureté et d’une fi­nesse in­com­pa­ra­bles.

Son goût ex­quis, son par­fum suave et sa déli­cieuse fraîcheur, lui ont valu son surnom —

L'AME DU CIT­RON

Hebt ge iets noodig?

De plaats der zeldza­am­ste en zon­der­ling­ste reklame is ongetwi­jfeld Hol­ly­wood. Onge­wone bedri­jven en zaken zijn daar als het ware als pad­den­stoe­len uit den grond gerezen om de even eige­naardige aan­vra­gen om de mo­gelijk­ste en on­mo­gelijk­ste din­gen te lev­eren, te kun­nen vol­doen. Want wie zal wel ooit een volledige in­ven­taris kun­nen op­maken van al het­geen voor die kilo­me­ters-films ge­bruikt wordt?

Iedere maand ont­van­gen de groote film-gezeis­chap­pen een aankondigin­gen-adres-bcek. In dit li­jvig boek zijn uit­slui­tend ad­ver­ten­ties opgenomen van lieden die iets aan te bieden hebben, be­trekking hebbend op het filmbedrijf.

Daarin wor­den aange­bo­den: sneeuw en bloed, draken en an­dere min of meer wilde dieren, maar ook alle soorten huis­dieren, waar­tuss­chen vliegen en vlooien.Ver-j hu­ur­ders van vlieg­tu­igen, zep­pelins, yach-• ten, roei­booten, walviss­chen — in ieder! geval kun­st­matige! — ad­ver­teeren naast j hand- en voetver­zorg­ers, spraak­leer­aars,

/ tooneelsc­holen, enz. Vooral de bladz­i­j­den ï dezer laatst ge­noemde reeks groeien zien-j deroogen aan, sinds de komst van den j toon­film!

Ren­n­fro, eige­naar van een groote hon-5 den-farm, herin­nert de heeren « di­rec­tors » \ eraan dat men bij hem 65 hon­den van alle j rassen en ges­lachten vin­den kan en die! allen voor z’n minst in staat zijn op twee j pooten te gaan en te gehoorza­men op het I « woord » en op het « teeken » (wat, natu­urlijk, ab­soluut noodig is voor den klank­film).

iD‘e eige­naardige hon­den-films van de Metro Gold­wyn Mayer zijn o. a. door me-j dew­erk­ing van dezen hon­den­liefheb­ber I ver­wezen­lijkt.

Stelt men echter meer be­lang in vlieg­di­enst, zoo belle men Van Nuys 621 W op. Een zeer hof­fe­lijke man aan het an­dere uiteinde van den spreek­draad zal berei­d­willig meedee­len dat spe­ciale cam­era-vlieg­tu­igen, waarin toestellen van iedere grootte en ieder fab­rikaat kun­nen aangepast wor­den, ter beschikking staan.

Een an­dere heer, die als slag­wo­ord ge­bruikt « Call me jack! », verk­laart dat men bij hem alle men­sche­lijke en dier­lijke... wange­drochten bekomen kan, tegen een overeen te komen hon­o­rar­ium, het­welk berek­end wordt vol­gens de zeldza­amheid en de graad van mon­ster­achtigheid van het su­jekt. Van de reuzen­dame hot het Liliput-ven­tje, van het kalf met zwi­j­nen-pooten tot de kat met den hon­denkop, van de dik­ste dikkerd ter wereld tot de uit­ge­mergelde skele­taap: alles is hier te vin­den!

Weer an­dere firma’s spe­cialiseeren zich in per­rukken en baar­den. Goede ver­di­en­sten hebben ook de kos­tu­umver­hu­ur­ders te boeken.

Twee an­dere firma’s maken bek­end dat zij ge­bruikte « on­twikke­laars » koopen. Dteze vloeistof is, zooals men weet, rijk aan zil­ver (door het be­han­de­len van den film­band, die een gedeelte van zijn broom-zil­ver af­s­taat) .Door een spe­ci­aal chemisch proces­sus kan men het zil­ver terug­win­nen. Deze beide firma’s bestaan zo­olang als de fil­min­dus­trie zelf en hebben in­der­daad goede zaken gedaan.

« Staal en an­dere metaalar­tike­len van alle soort en van iederen tijd » biedt weder een an­dere on­derne­mer aan. En deze gedenkt met weemoed terug aan de ver­film­ing van «Ren Hur! »... D[at was een goe­den tijd.

En zoo zou men kun­nen voort­gaan, veel bladz­i­j­den. In­tuss­chen ver­schi­jnt reeds een nieuw num­mer van het vreemd­soor­tig adres­boek. En daarin vindt men weer wat an­ders: het is onu­it­put­telijk!


L’avi­a­tion au ser­vice du Cinéma

npoute une série de grands re­portages I cinématographiques récents vient de démon­trer élo­quem­ment la grande part prise par l’avi­a­tion dans cette branche si intéressante du progrès et de 1 ac­tivité mod­ernes.

Pour­tant le re­portage cinématographique en avion, qui a été élevé depuis quelque temps par des « cam­era­men » d’élite jusqu’à la hau­teur d’un art ne date pas d’hier. On en jugera d’ailleurs par cette pe­tite in­cur­sion dans un passé qui s’es­tompe à peine dans nos sou­venirs.

Lv pre­mier re­portage en avion fut réalisé par l’opéra­teur Le Saint, qui tourna cer­tain jour de 1910 une a chasse au ca­nard sauvage » avec Mar­tinet et Lega-gneux. On raconte en­core dans le mi­lieu du cinéma d'ac­tu­alités l’aven­ture de Robert Molin, qui est au­jourd’hui l’un des tout pre­miers col­lab­o­ra­teurs de « Pathé-Jour­nal » et en même temps l’un des plus an­ciens de la cor­po­ra­tion. Molin al­lait par­tir un jour avec le pi­lote Cham­pel pour une prise de vues dans les en­vi­rons de Ju­visy et il avait déjà pris place dans l'ap­pareil lorsque l’avion — on di­s­ait alors l’aéro­plane — prit le départ tout seul comme on met­tait le mo­teur en marche. Mlolin n’hésita pas, quoique complètement pro­fane en la matière, il tira sur le manche comme l’Oirge s’annonçait à quelques mètres de lui, il prit de la hau­teur, es­cal­ada la rivière, puis lâcha petit à petit et vint at­ter­rir tant bien que mal. Mais on avait eu chaud ce matin-là à Ju­visy! Par ailleurs, Maxime D'ely, que Piv­clo avait bap­tisé « Rouletabille », se tailla une belle pop­u­larité en ef­fec­tu­ant un re­portage aérien de grande en­ver­gure avec la

Le nom­bre de cinémas dans le monde!

D ’après les données publiées par le Départe­ment du com­merce des Etats-Unis, il ex­is­tait, dans le monde en­tier, vers la fin de 1931, 64 mille cinémas, ce qui représente, par rap­port à 1930, une aug­men­ta­tion de 2.000 cinémas.

Dans ce nom­bre, 28.230 cinémas ont été out­illés pour la pro­jec­tion des films sonores (aug­men­ta­tion, pour l’année, de 8.800).

Hol­ly­wood con­serve tou­jours la première place dans la pro­duc­tion, les Etats-Unis ont beau­coup perdu dans ce do­maine, et la pro­duc­tion cinématographique des autres pays du monde, par son total, se rap­proche très sen­si­ble­ment de la leur.

Cela, en par­ti­c­ulier a été le résul­tat de l’ap­pari­tion du cinéma par­lant, ce qui a provoqué partout une ten­dance pour la réal­i­sa­tion des films avec ver­sion en langue na­tionale. Le cinéma par­lant se mon­tre très lent à pénétrer, seule­ment, dans les pays du Proche-Ori­ent.

En 1931, il y ex­is­tait en tout pour tout 16 cinémas sonores, alors qu’en 1930 il n y en avait pas un seul.

Par con­tre, l’en­goue­ment pour le cinéma s’accroît d’une façon rapide dans les loin­taines contrées de l’Extrême-Ori­ent.

En 1931, on y comp­tait déjà 4.925 cinémas, dont 1.545 sonores.

C’est aux Etats-Unis qu’ex­iste le plus grand nom­bre de salles de cinéma. Il at­teint 22.C00, dont 13.000 cinémas sonores.

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Par la suite, ces sortes de re­portages ul­tra-mod­ernes se mul­ti­plièrent et ils sont au­jourd’hui par­faite­ment courants.

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De tech­niek van den film

De syn­thetis­che klank

De mod­erne filmtech­niek heeft weer wat nieuws aan het licht ge­bracht. Het ding heet: de syn­thetis­che klank. Wat men hi­er­door ver­staat? Ziehier:

Een klank kan zoodanig wor­den gereg­istreerd, dat hij kun­st­matig kan wor­den weergegeven. D'aar­toe deed men vroeger enkel beroep op de wassen fono­plaat, sinds kort ook op de cel­luloïden film­strook. Op de fono­plaat staat de klank ge-j grift, op de pel­likuul is hij gefo­tografeerd, j In beide gevallen was eerst het werke­lijk ( voort­bren­gen van den klank noodig, wou ( men hem kun­nen reg­istreeren.

Î De tech­nici zijn e,r nu in ges­laagd den klank op de pel­likuul te bren­gen, zon­der dat hij vooraf hoor­baar heeft bestaan. Zij hebben namelijk op de spreek­films de in prenten omgezette gelu­iden zoodanig bestudeerd, dat zij nu nauwkeurig weten hoe elk « klankbeeld » er uitziet. Nu tee-ke­nen zij klanken naar goed­vin­den, foto-grafeeren ze, en bij de pro­jek­tie klinken ze hoor­baar op.

Dit noemt men de «syn­thetis­che klank». Dat hier voor de cin­e­matografie on­ver­moede toekom­st­mo­gelijkhe­den in schuilen, is duidelijk. Im­mers, de gelu­iden die tot­dusver hin­der­lijk klonken bij de pro­jek­tie, kun­nen nu na de op­na­men door meer fono­genis­che wor­den ver­van­gen. Aan de stem­men b.v. kan men een ander «vol­ume » geven. Zelfs kan men nu klanken maken, die in de werke­lijkheid niet bestaan of die tot dusver niet te reg­istreeren waren.

D'e spreek­flim verovert dus weer een nieuw ge­bied, dat van het on­wezen­lijke. Dte Ehi­itscher Rudolf Pfen­niger is reeds be­gonnen met aldus films te maken, waar­van niet enkel de prenten, maar ook de

Dans Ie Monde du Cinéma

Pour amor­tir les pièces de théâtre.

Un pro­jet pour la con­struc­tion de douze cinémas-théâtres va être mis en exécu­tion par le cir­cuit anglais Bern­stein.

La première salle sera élevée à Shrews­bury, et son érec­tion com­mencera dans un mois en­v­i­ron. Le reste des salles sera con­struit dans la période de trois ans.

Ces salles joueront une pièce une se­maine par mois, et le reste du temps on y pro­jet­tera des films. M. Bern­stein, qui aime le théâtre, prétend que seule­ment, par cette ini­tia­tive, on pourra lui con­server longue vie; une troupe pou­vant voy­ager ainsi de quartier en quartier et de ville en ville, comme le font les films.

Un étrange scénar­iste.

On serait bien in­ca­pable de deviner qui est l’au­teur du scénario du film Ladies of the Big House, que l’on vient de présen­ter à Paris, dans sa ver­sion anglaise. Eh bien! voilà, c’est tout sim­ple­ment l’œuvre d’un con­damné à perpétuité de la prison de Fol­som (U. S. A.).

Cet au­teur - bag­nard, Emest Booth, a écrit une let­tre à M. Louis Weitzenkorn — l’adap­ta­teur de ce film —- lui dis­ant qu’il a eu l’oc­ca­sion de lire les cri­tiques très élo­gieuses de son scénario, lors de sa présen­ta­tion à New-York. Voici la touchante phrase qui ter­mine sa let­tre:

« Alors que je ne ver­rai sans doute ja­mais mon film, c’est une grande joie pour moi de savoir que vous en avez fait une si belle chose ».

heele muziek geteek­end werd. Bij de pro­jek­tie kri­jgt men een kon­cert te hooren, zon­der dat één muzikant aan de ver­wezen­lijk­ing medew­erkte.


UIT FILM­LAND

Iedereen herin­nert zich nog gewis de bi­j­val, ook ten onzent, van het pop­pen­spel der Pic­coli. Dank aan de samen­werk­ing van Mevr. Car­men Boni en van M:. Mas­trocinque gaat men een reeks zulker pop­pen-films maken. Het zullen korte films zijn, met spe­ci­aal-ver­zorgde muzikale on­der­li­jn­ing en weinig di­aloog (gelukkig!). D'e aard der per­son­ages zal een weinig gemod­erniseerd wor­den.

Uit Los An­ge­les meldt men het huwelijk van Joan Ben­nett — de jong­ste der drie gezusters die allen in film­land werkzaam zijn — met Mr. Gene Markey, dag­blad- en ro­man­schri­jver. Men weet dat de oud­ste, Mrs Con­stance Ben­nett, on­langs in het huwelijks­bootje stapte, naast de Markies de la Falaise (vroegere echtgenoot van Glo­ria Swan­son).

Als Grand Hôtel heele­maal zal klaar zijn, gaat Greta Garbo on­mid­del­lijk een an­dere rol­prent aan­van­gen, nl. As you de­sire me, naar een tooneel­w­erk van Pi­ran­dello. Georges Fitz­mau­rice, de in­sce­neer-der van Mata-Hari en Strangers May Kiss, zal de lei­d­ing op zich nemen. De man­nelijke hoof­drol wordt ver­tolkt door nie­mand min­der dan Erich von Stro­heim, die alzoo terug op het doek ver­schi­jnt, na lan­gen tijd zich afz­i­jdig te hebben gehouden.

Een nieuw film-vak­blad wordt te Par­ijs in het licht gezon­den, met als titel: Cine­doc­u­ment. Het heeft hoofdza­ke­lijk voor doel de studie van den leer- en opvoed­kundige film en wordt uit­gegeven door het Of­fice du Cinéma éduca­teur de ïAcadémie de Paris, rue Robert-Esti­enne,

Mijn Pas­toor bij de Rijken werd her-filmd met Alice Roberte, Jim Ger­ald en Camille Bert.

ln de U.F.A.-stu­dio's van Neuba­bels-berg bereidt men drie films voor, nl.:

Ge zult m’n Vrouw zijn, ver­wezen­lijkt door Carl Boese, naar een bli­jspel van L. Verneuil: Pour avoir Adri­enne. Hoof­drollen (Fran­sche ver­sie): Alice Field, Roger Tréville, Lu­cien Baroux.

De Man zon­der Naam, een on­troerend drama, door G. Uci­cky in­eengezet en waarin voor het eerst de groote Firmin Gémier voor den spreek­film zal op­tre­den.

Quick, Quick, een cir­cus­bli­jspel naar een tooneel­stuk van Gandéra en ver­tolkt door Lil­ian Harüey, Jules Berry, Pierre Brasseur, Ar­mand Bernard, onder de lei­d­ing van Robert Siod­mak.

+ A gentschap O’Kay, sce­nario van Jean Deyr­mon, wordt door André E. Chotin ver­filmd. Tuss­chen de ver­tolk­ers zijn te noe­men: Roger Dhnn en Mar­guerite Moreno.

De be­faamde Amerikaan­sche in­sce-neerder van Ben-Hur, Fred Niblo, was in ( En­ge­land ver­bon­den om films te verwe- / zen­lijken voor Erich Hakim.

Ter­wijl hij volop aan de ver­wezen­lijk­ing van zijn twee­den film bezig was, heeft hij het bi­jltje er bij neergelegd. De reden? Niblo be­weerde dat hem een on­volledig sce­nario werd gegeven en waar­voor zelfs al de di­alo­gen niet voorhan­den waren.

Pierre Colom­bier gaat Mijn We­duwe ver­fil­men, naar een sce­nario van Yves Mi­rande.

Vooraleer Een bladz­i­jde uit Mozart’s leven te ver­fil­men, bereidt Henry Rous-sell een nieuw bli­jspel voor, nl. La Fleur d’Or­anger (Oran­je­bloe­sem), naar het gek­ende tooneel­stuk van André Birabeau en Georges Delely.

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