Programme from 17 to 23 May 1935



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#961

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CHAR­P­ENTES

Ven­dredi -| Samedi -t q Di­manche -j q Lundi nf\ Jeudi r)"! mai -t QTC

Vri­jdag 1* Za­ter­dag lö Zondag l-' Maandag Don­derdag Mei

1. Eclair-Jour­nal

Ac­tu­alités sonores

2 KAYAK

1. Eclair-Nieuws­berichten

Ak­tu­aliteiten op den klank­film

2 KAYAK

Drame Groen­landais de Knud Ras­mussen Groen­land­sch drama door Knud Ras­mussen

Maître BOL­BEC 3 Meester BOL­BEC

et son Mari en haar Echtgenoot

d’après la comédie de naar het tooneel­spel van

GEORGES BERR et LOUIS VERNEUIL

DRAMA­TIS PER­SONÆ

Madeleine SORIA Co­lette Bol­bec

Lu­cien BAROUX

DE­BU­COURT

Ro­sine DEREAN

Lil­ian GREUZE Magda Kram­sen

Pierre JU­VENET Kram­sen

CHRIS­T­IAN-GER­ARD Valentin

Marthe SAR­BEL

REY­MOND La fiancée

PITOUTO Bibi Latig­nasse

BUVAT

HEMDEY

MAT­TLER

COL­LETTE

Vava YAKOM­L­EVA

I Max BOL­SIUS

Les plus belles VOITURES d’En­fants

Courte RUE PORTE AUX VACHES 11

STYLE - EL­E­GANCE - CON­FORT - SOU­P­LESSE


KAYAK

A l’extrême Nord, au mi­lieu de l’Arc­tique, est le « Groen­land », pa­trie des Es­quimaux. Le dra­peau danois flotte sur cette terre et la Métro­pole a tou­jours ac­com­pli son de­voir avec une con­science ad­mirable.

Un Homme surtout, Knud Ras­mussen, a con­sacré sa vie au Groen­land et à ses habi­tants. De sang es­quimau, ayant passé son ex­is­tence à par­courir la ban­quise en tous sens, il en con­nais­sait ses habi­tants et leurs croy­ances Nul mieux que lui n’était qual­ifié pour pein­dre l’his­toire de leurs luttes quo­ti­di­ennes.

Le Film de Knud Ras­mussen a été joué par les Es­quimaux eux-mêmes, avec une pas­sion et une sincérité sai­sis­santes. Dans le cadre puis­sant de cette na­ture aride, ils re­vivent leurs vieilles cou­tumes, leurs amours, leurs joies, leurs com­bats pour l’ex­is­tence et pour la femme qu'ils ont choisie. Navarana est la plus jolie jeune fille d’Angmagsal­ick. Elle est la plus ha­bile à dépouiller les pho­ques; toues les je­unes hommes de ia tribu l’ad­mirent et ses frères songent avec désespoir que bientôt l’un d’entre eux, peut-être même un étranger, l’emmènera sous sa tente.

Samo et Palo, deux chas­seurs, égaux en bravoure, ai­ment la jeune fille.

Palo ap­porte à Navarana des pen­dants d’or­eilles; Samo a com­pris. Comme autre­fois il devra com­bat­tre son rival pour obtenir celle qu'il aime.

La pêche aux saumons donne à Samo l’oc­ca­sion de mon­trer son dépit. Il ne réussit qu’à se faire bafouer par les femmes.

Une loi orale des Es­quimaux dit textuelle­ment: « Pas de querelles à l’ombre des tentes». Le vain­queur sera désigné par l’issue de la joute satirique que de­vront se dis­puter Samo et Palo lors de la prochaine fête du camp. Et

la fête a lieu avant le départ pour le quartier d’hiver.

Un cer­cle se forme bientôt et les deux ri­vaux s’af­fron­tent. Palo est sans arme. Samo a caché son couteau dans sa botte. Hommes et femmes, par des mo­queries, les ex­ci­tent. Bientôt Samo faib­lit. Le match est perdu pour lui. Exaspéré, il saisit son couteau et frappe son rival qui s’écroule en­sanglanté.

Les frères de Navarana, con­nais­sant le prix du com­bat, n’ont pas at­tendu la fin pour emmener leur sœur. Elle doit par­tir, lais­sant Palo qu’elle désire vain­queur. Elle lui fait remet­tre son chien fa­vori pour gage de son amour.

Palo re­pose sous sa tente grave­ment blessé, sous les soins vig­i­lants des femmes, tan­dis que le « shaman » chasse le mal de son corps et s’em­ploie à lui in­su­fler de la vie.

Navarana croit en Palo et l’at­tend.

Bientôt la blessure guérit; les forces re­vi­en­nent. Et Palo, écoutant le vent et la tempête qui fou­et­tent la mer glaciale, songe aux vieilles cou­tumes.

Et bientôt le kayak de Palo danse sur les vagues défer­lantes; Palo lutte de toutes ses forces pour éviter les rochers; il chante tan­dis que les vagues lui fou­et­tent le vis­age. Enfin, il ar­rive, débar­que, deux vêtements de kayak sur le bras. Navarana sourit. Palo em­porte déjà sa fiancée. Ils par­tent pour la dan­gereuse tra­versée au mi­lieu de la tempête déchaînée.

Mais bientôt un sec­ond kayak file sur la mer. Samo se lance à leur pour­suite; il se rap­proche. Fou de rage, il bran­dit son har­pon, veut le lancer, mais il perd l'équili­bre. Son kayak se re­tourne. Il périt dans les vagues fu­rieuses.

Et c'est la course de Palo et Navarana vers le bon­heur.

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Maître BOL­BEC et son Mari

Co­lette Bol­bec est une des av­o­cates les plus réputées du Bar­reau de Paris. Très éprise de sa pro­fes­sion, entière­ment ac­ca­parée par les mul­ti­ples procès qui lui sont confiés, elle n’a ni le goût, ni le temps de s’oc­cu­per de sa mai­son, et c’est à peine si son mari, Ed­mond, réussit à la voir entre deux con­sul­ta­tions. Même le tour­bil­lon d’af­faires où elle vit ne lui laisse pas le loisir de s’apercevoir que son jeune secrétaire, Valentin, est amoureux d’elle.

Un ami d’Ed­mond, Kram­sen, délaissé lui aussi par sa femme, doc­toresse célèbre, avait fondé, pour se con­soler, un club orig­i­nal: le « Club des Maris délaissés », où, dans un décor élégant, tous les maris sac­rifiés des grandes ro­mancières, des grandes cou­turières, tous les princes con­sorts des reines de l’ac­tivité fémi­nine, ve­naient se réfugier et pou­vaient même trou­ver une âme sœur à leur goût. Mais, en dépit des con­seils de son ami, Ed­mond ne pou­vait se décider à tromper sa femme: il l’aimait.

De plus en plus occupée par de nou­veaux dossiers, Mtre Bol­bec en était arrivée à négliger to­tale­ment son mari. 11 s’agis­sait d’abord pour elle de débrouiller l’af­faire de Iîébis­coul, qui, de fort bonne foi, avait ajouté un zéro sur un tes­ta­ment en sa faveur:

«Si seule­ment vous aviez volé 150.000 francs dans le cof­fre-fort de votre pa­tron, lui dit Mtre Bol­bec, je di­rais qu’il s’agit d’un vol par amour. Je pour­rais plaider. »

Docile, Rébis­coul décide de forcer le cof­fre-fort avec l’aide d’un sin­istre in­di­vidu que l’élo­quence de Maître Bol­bec avait récem­ment tiré des geôles.

il fal­lait aussi arranger à son profit l’af­faire du di­vorce d’une pe­tite bour­geoise in­signifi­ante, Cécile Pointet, qui avait eu la sot­tise de se laisser pin­cer en fla­grant délit. Emond, l’ayant ren­contré dans l’an­ticham­bre de sa femme, décide, lui aussi, de s’intéresser au cas de Cécile Pointet. Douce, sen­suelle, sans mal­ice ni or­thographe, Cécile est la com­pagne idéale pour un homme fa­tigué des femmes supérieures.

Au cha­grin qu’elle éprouve en décou­vrant cette li­ai­son, Co­lette com­prend com­bien son mari lui est cher; plus cher que son métier; plus cher que la célébrité. Elle renonce au bar­reau et à la toge, pour n’être plus que la femme d’Ed­mond. Maître Bol­bec de­vient Madame Bol­bec.

Mais les plaisirs mondains ne peu­vent rem­plir la vie de Co­lette. Elle s’en­nuie. L’oisivité est mau­vaise con­seillère. Elle prête une or­eille plus at­ten­tive et bientôt com­plaisante aux paroles d’amour de Valentin. Elle est sur une pente dan­gereuse qui la mènera bien vite au ren­dez-vous, de cinq à sept, dans la garçonnière de son an­cien secrétaire.

Mais Ed­mond com­prend le dan­ger. Mieux vaut être un peu délaissé que carrément trompé. Et il vient lui-même con­seiller à Co­lette de repen­dre son ac­tivité.

Juste­ment, l'in­for­tuné Rébis­coul, qui a com­mis les pires méfaits, sup­plie Co­lette de ne pas l’aban­don­ner. Sur l'in­sis­tance de son mari, et en ap­prenant qu’elle aura pour ad­ver­saire un grand maître du bar­reau, Co­lette ac­cepte de plaider en­core ce procès-là.

Ed­mond est ras­suré. Car d’autres procès suiv­ront. Et Co­lette repren­dra ses oc­cu­pa­tions avec cette différence qu’elle aura désor­mais pour secrétaire son mari lui-même, en rem- { place­ment du dan­gereux Valentin.


Meester BOL­BEC en haar Echtgenoot i

Co­lette Bol­bec is eene der beroemd­ste advo-katen der Par­i­jzer balie.

Ten zeer­ste in­genomen met haar beroep en de tal­rijke processen, heeft zij noch den lust noch den tijd zich met haar huishouden bezig te houden. Met groote moeite ziet Ed­mond, haar echtgenoot, haar tuss­chen twee raad­pleg­in­gen in. De draaikolk der zaken, waarin zij leeft, laat haar zelf niet toe te be­merken dat Valen­tijn, haar jonge sec­re­taris, op haar ver­liefd is.

Ed­mond’s vriend, Kram­sen, ook ver­waar­loosd door zijne vrouw, eene gek­ende doc­tores, heeft, om zich te troosten, een orig­i­nee­len club ges­ticht: «De Club der Ver­laten Man­nen» waar, in een prachtig decor, al de ver­waar­loosde echtgenooten der groote ro­man­schri­jf­sters, groote kleer­maak­sters, al de prin­sen-gemaal der vrouwelijke bedri­jvigheid zich kwa­men ver­schuilen en er zelfs de hun passende troost­en­gel kon­den vin­den. Maar in weer­wil van de raadgevin­gen van zijn vriend, kan Ed­mond er niet toe besluiten zijne vrouw te bedriegen: hij be­mint' haar.

Meer en meer in beslag genomen door nieuwe dossiers was Meester Bol­bec er toe gekomen haar man geheel en al te ver­geten. Het kwam er eerst en vooral op aan de zaak in orde te bren­gen van Rébis­coul die, gan­sch ter goeder trouw, ten zi­j­nen vo­ordeele eene nul toegevoegd had aan een tes­ta­ment'.

« Hadt gij nu nog 150.000 frank gestolen uit de brand­kast van uw pa­troon », zegde hem Meester Bol­bec », dan kon ik zeggen dat het een dief­stal was uit liefde. Dan kon ik pleiten. » Ged­wee luis­terend, besluit Rébis­coul de brand­kast open te breken geholpen door een boos­doener die, kort gele­den, aan het gevang

ontsnapte dank zij Meester Bol­bec’s wel­spre- j kend­heid. 5

Er moest ook nog, ten haren vo­ordeele, eene j echtschei­d­ing' geregeld wor­den van Ce­cile! Pointet, een onbeduidend vrouwtje welke de { dwaasheid be­g­ing zich op hee­ter­daad te laten / be­trap­pen. Ed­mond, welke Tiaar in de spreek- j kamer zi­jner vrouw ont­moette, besluit zich S ook met het geval Ce­cile Pointet bezig te hou- J den. Gewil­lig, sen­sueel, zon­der sluwheid of j schri­jfwi­jze is Ce­cile de ged­roomde gezellin j voor een man welke de tal­entvolle vrouwen j moede is.

Haar ver­driet, bij het ont­dekken dezer ver- J bind­ing, doet Co­lette be­sef­fen hoe du­ur­baar J haar man haar is, du­ur­baarder dan haar be- j drijf, du­ur­baarder dan de beroemd­heid. Zij ver- * laat de balie en haar toga om alleen Ed­mond’s echtgenoote te zijn. Meester Bol­bec wordt j Mevrouw Bol­bec. Maar de wereld­sche ver­maken j kun­nen Co­lette’s leven niet vullen. Zij luis- 5 tert aan­dachtiger, sti­laan met wel­gevallen na>ar? Valen­tijn’s liefde­wo­or­den. Zij is op de gevaar- ( lijke helling welke haar wel­dra zal lei­den tot! de samenkomst, tuss­chen 5 en 7 uur, in het ( jonggezel­len­vertrek van haar oud-sec­re­taris. I

Ed­mond be­gri­jpt het gevaar. Beter een weinig ver­waar­loosd zijn dan bedro­gen wor­den.

Juist komt Re on­gelukkige Rébis­coul, welke een erg mis­drijf be­gaan heeft, Co­lette smee-ken hem niet te ver­laten. Op aan­drin­gen van haar man en verne­mende dat zij een groot­meester der balie als tegen­stander zal hebben, aan­vaardt Co­lette deze zaak nog te pleiten.

Ed­mond is gerust, want an­dere zaken zullen vol­gen. Co­lette zal hare bezigheid herne­men met dit ver­schil echter dat haar man voor­taan f haar sec­re­taris zal zijn in ver­vang­ing van den j al te gevaar­lijken Valen­tijn. j

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ITTO a existé.

Ce film est son his­toire ex­tra­or­di­naire et véridique et celle de son père, HAMOU, l'ad­ver­saire, le plus dan­gereux et le plus loyal de Lyauty au Maroc.

S I MON E BERRIAU

dans le rôle

ITTO


UN GRAND FILM

Ira­ma­tique entière­ment

rea

lise d

ans

L'ATLAS MAR 0 (C A I N

ITTO

de JEAN BENOIT-LE VY et MARIE EP­STEIN

I La pins poignante aven­ture d amour et de com­bat dans les sites les plus grandioses. Le pre­mier grand film de la vie berbère

I EN­FANTS A DMÎsTI | II”- PRIX DU FILM FRAKÇA1H | | EN­FANTS ADMIS |


iS'

T T O et la Presse

GRIN­QQIRE:

Je vous ai dit l’autre jour tout le bien que je pen­sais des « Trois Lanciers du Ben­gale ». Je serai en­core plus en­t­hou­si­aste en ce qui con­cerne « Itto ». D’abord c’est un film français. En­suite, les réal­isa­teurs ont été assez in­tel­li­gents pour ne pas dou­bler le di­a­logue. Car le film est par­lant arabe vint-cinq pour cent. Ne faites pas la gri­mace. C’est plus qu’amu­sant, c’est cap­ti­vant. Et les sous-titres sont très suff­isants pour suivre ce film dont l’in­trigue est sim­ple.

Ce qu’il faut ad­mirer par dessus tout, c'est avoir obtenu de tribus maro­caines l’au­tori­sa­tion de tourner un film pareil; et e’esc plus en­core d’avoir obtenu leur col­lab­o­ra­tion. Il y a dans ce film un côté doc­u­men­taire vrai­ment éton­nant.

Les ac­teurs prin­ci­paux sont de pre­mier ordre. L’indigène qui tient le rôle de Miîoud, jeune pre­mier imprévu, barbu bar­bare, fruste et sen­ti­men­tal, est in­volon­taire­ment un grand artiste. Il joue avec un na­turel mag­nifique et on ne peut rien imag­iner de plus an­i­mal dans le beau;sens du mot que son sourire qui décou­vre des dents écla­tantes. L’autre Arabe qui ) joue le rôle du père de Miloud, n'est pas 1 joins bon. Quelle sim­plicité dans le jeu, dans les gestes! Enfin, il y a Mlle Si­mone Berriau. Les gens qui, comme moi, con­nais­sent une Si­mone Berriau gra­cieuse, élégante, femme du monde seront un peu étonnés de la retrou­ver méta­mor­phosée en Maro­caine et surtout de l’en­ten­dre par­ler arabe avec cette per­fec­tion.

Pourquoi ne l’a-t-on fait chanter que si peu alors qu’elle possède une voix ravis­sante? C est là un de ces ou­b­lis dont les meilleurs met­teurs en scène sont ca­pa­bles.

L’ac­tion se passe dans les tribus dis­si­dentes au Maroc. Miloud et Itto, le fils et la fille de deux Caids, vont se marier.

Mais leur union est re­tardée parce qu’une épidémie décime tous les trou­peaux; or, les tribus ont en otage deux avi­a­teurs français dont l’avion a été forcé d’at­ter­rir, percé de balles. L’un des otages pro­pose d’aller chercher le toubib français qui guérira les mou­tons. On ne lui ac­corde de par­tir qu’ac­com­pagné par Mi-ioua.

Le toubib ar­rive. Il est tout fraîche­ment marié avec une Française qu’il aime moins, beau­coup moins que son métier; il se sent à la fois sol­dat et mis­sion­naire. Il guérit les mou­tons, il guérit aussi un Maro­cain im­por­tant. En re­con­nais­sance de ces bi­en­faits, le père de Miloud lui promet de ne plus com­bat­tre les Français. Quand le père l’Itto décrète une expédi­tion con­tre le blancs, le père de Miloud se refuse à le suivre.

Dès lors, c’est la rup­ture des fiançailles. Or, Itto et Miloud s’ai­ment. Ils se re­joignent dans un champ — et les pho­tos à ce pas­sage du film rap­pel­lent en per­fec­tion les films russes — et se mari­ent avec les blés et le ciel pour témoins.

Miloud blessé par un des frères ditto, est laissé pour mort sur le ter­rain. Les Français le re­cueil­lent et c’est le toubib qui le sauve.

Itto rev­enue chez son père s’aperçoit qu’elle va avoir un en­fant. Aucun es­poir ne peut lui être per­mis sur le sort qui l’at­tend. C’est la mort. Son père Ta prévenue. Heureuse­ment ou mal­heureuse­ment, la tribu du père part en es­car­mouche con­tre les Français avec lesquels se trouve désor­mais Miloud re­con­nais­sant.

Itto enlevée par Miloud alors qu’elle est en

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L eaîz qui Cor­rige les écarts de régime

'l train de laver du linge au bord d’une rivière qui sert de frontière aux troupes françaises et maro­caines, ne reste que peu de temps parmi les Français. Son père pro­pose de l’échanger con­tre le corps d’un sol­dat tué récem­ment.

Itto a un petit garçon que’lle en­trevoit à peine. Quand elle ouvre les yeux, de nou­veau le bébé a dis­paru. Itto devine tout de suite quel sort la vieille négresse, qui lui sert de dame de com­pag­nie, a réservé au mal­heureux petit. Elle se traîne, malgré sa faib­lesse, jusqu’à la rivière, où la négresse al­lait précisément jeter le mar­mot. Itto défend son en­fant avec toute l’énergie de son amour mater­nel. Ce petit, elle le gardera, dût-elle payer cette au­dace de sa vie. Son père, battu par les Français, ren­tre dans son fief. Il com­mande à ses fils d’aller faire leur Soumis­sion aux Français. Lui restera, seul; il mourra comme il a vécu: en com­bat­tant.

Au mo­ment où les Français vont don­ner l’as­saut, Itto re­joint son père. Elle a aban­donné son en­fant chez la femme du toubib; il y a eu un mo­ment de sol­i­darité mater­nelle entre elles et Itto sent con­fusément que son petit sera re­cueilli, choyé. Elle re­vient mourir auprès de son père. Odette Pan­netier.

Du « Jour­nal »: « ITTO» .

L’événe­ment at­tendu cette se­maine était l’ap­pari­tion de cette « Itto », un grand film réalisé sur place, dans l’Atlas maro­cain, par M. Jean-Benoit Levy et Mme Marie Ep­stein, sur un scénario de Georges Du­ver­noy, d’après les œuvres de Mau­rice Le Glay, adapté et di­a­logué par Eti­enne Rey. C’est, avant tout, et surtout, un doc­u­men­taire d’une im­por­tance et I d’une beauté qui n’avaient guère été at­teintes / jusqu’ici. L’aven­ture de l’héroïne s’in­scrit dans j une série de paysages et de vi­sions de l’extrê-

me-Sud, ce qui, pour le spec­ta­teur con­stitue j le plus beau voy­age qu’il soit pos­si­ble de faire. Désor­mais, ce mystérieux Maroc nous sera aussi fam­i­lier que les paysages de France. Il y a là une œuvre de pro­pa­gande d’une im­por­tance con­sidérable et qui, à ce point de vue, de­vrait être large­ment dif­fusée.

Cet en­t­hou­si­asme sincère que je témoigne et qui fut partagé par tous les spec­ta­teurs de la présen­ta­tion sera peut-être plus dis­cret, quant à la valeur dra­ma­tique du scénario. L’his­toire de cette fille d’un grand chef qui fait par­fois songer à la « Colomba », de Mérimée, est, certes, d’une belle al­lure cornéli­enne et, dans cette at­mo­sphère, cer­tains épisodes ne vont pas sans pathétique; mais toute la par­tie européenne, tous les per­son­nages vis­i­ble­ment em­pruntés au bric-à-brac de nos stu­dios, ces fig­ures con­v­enues d’of­ficiers héroïques, de grand chef, for- } ment avec les sil­hou­ettes si splen­dide­ment pit­toresques des in­terprètes choi­sis dans le pays un con­traste qui ralen­tit l’émo­tion. L’aven­ture elle-même four­mille d’épisodes at­ten­dus; elle se délaye dans la tur­bu­lence de scènes de guerre ou de tableaux de la foule maro­caine qui restent les véri­ta­bles beautés du film. Parmi les artistes français mis à con­tri­bu­tion, Hu­bert Prélier, Camille Bert, d’autres se mon­trent à la hau­teur de leur tâche, mais, en général, 1 in­terprétation fémi­nine reste faible. Par con­tre, et c’est stupéfiant, les Maro­cains purs, Moulay Ibrahim, Ben Brick, Mo­hand, Youssef, Aïsha, qui, paraît-il, furent re­crutés sur place et ig­no­raient même ce que c’était que le cinéma, par la sim­plicité, la puis­sance de leurs masques, lais­sent une im­pres­sion fa­vor­able qui éteint tout à fait leurs ca­ma­rades français. Les foules sont vrai­ment très belles, car les réal­isa­teurs eu­rent à leur dis­po­si­tion des tribus entières, des ban­des de Chleuhs par­faite­ment au­then­tiques.


BAROUX (Lu­cien)

, Le meilleur ca­ma­rade du monde, aussi gai, aussi sim­ple, aussi généreux à la ville qu’à l’écran. Est tou­jours de bonne humeur, in­dul­gent et véridique, mais ne sup­porte ni le men­songe, ni la mau­vaise foi chez les autres: son in­dul­gence s’arrête là! Pra­tique ce sport assis: l’auto; ces sports ac­t­ifs: le ten­nis et le canot; ce sport d’adresse, de pa­tience, d’at­ten­tion: la pêche à la tru­ite. C’est dire que, s’il est gour­mand, il est aussi mati­nal, et que, s’il aime la voiture, il aime aussi la marche. Il aime bien les en­fants et n’en a pas; les bêtes: il a des chiens; le calme: il ne crie ja­mais; la na­ture: dès qu’il a cinq jours de lib­erté, il va les passer dans l’Yonne. S’il dis­pose d’une quan­zaine, il file sur Hossegor ou sur les Pyrénées. Mme Baroux est tou­jours d’ac­cord! Il adore la musique, et s’il n'avait été comédien, il au­rait voulu être chef d’or­chestre. 11 est amoureux de l’ordre, des choses or­ga­nisées: les dossiers de cet; homme plein de fan­taisie sont tenus avec une rigueur dans la méthode qui stupéfie. Il col­lec­tionne les au­to­graphes et possède quelques bons tableaux.

Sa vie. — A fait ses études au lycée de Toulouse. Son père, qui avait une im­por­tante mai­son de broderie, le des­ti­nait au com­merce, mais lorsqu’il eut con­nais­sance de la vo­ca­tion thé1'-trale du jeune Lu­cien, il ne la con­traria point et fut, au con­traire, très gen­til et d’un grand appui moral et matériel.

Au cinéma. — Au muet, « Mon­sieur le Di­recteur ». Au par­lant, le pre­mier film de Grock, titre évanoui... Puis, « La Ten­dresse », « Lévy et Cie », « Soir de rafle », « Le Petit Ecart », « Ronny », « La Fille et le Garçon », « Faut-il les marier? » qui est un de ses films préférés, avec les trois tournées aux côtés de Jean Kiepura: « Chan­son d’une nuit », « Tout pour l’amour » et « Mon cœur t’ap­pelle »; « Château de rêve », « La Belle Aven­ture », « Une idée folle », « Mon­sieur boude », « Maître chez soi », « Charle­magne », «.< Ces Messieurs de la Santé », « Gar­ni­son amoureuse », « C’était un mu­si­cien », « Nuit de mai », « La Jeune Fille d’une nuit », « Maître Bol­bec et son mari », « Le Bil­let de mille », « Le Contrôleur des wag­ons-lits », « Quelle drôle de gosse! » Tourn­era au cours des prochains mois: « La Courte Echelle », « Les Mystères de Paris », « La Mas­cotte », « Arènes joyeuses ».

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Recht­spraak

In de zeer bi­j­zon­dere film van den on­langs gestor­ven Deen­schen Pool-on­der­zoeker Knud Ras­mussen komt bij een an­dere veelvuldigheid aan merk­waardige ge­bruiken, een trom­mel­dans voor. Het gaat om een vrouw, de schoone Na-varana. De beide tegen­standers, Palo en Samo, maken de kwestie uit door een duel. Zij staan tegen­over elkaar in een kring van vele toeschouw­ers, bezin­gen hun eigen ver­di­en­sten en vooral de schand­daden van den ander in snel gemaakte verzen, die zij elka­n­der zon­der blikken of blozen in het gezicht slin­geren. « El­len­del­ing, gij Palo, al zijt ge bij de vrouwen ook een held, een man wordt ge nooit. »

« O, groote Samo, in het begin vreesde ik u als tegen­stander in dezen wed­strijd, maar thans zie ik, dat er maar een bluffer en op­schep­per voor mij staat, die te vergeefs probeert mij angst aan te jagen. »

Zij zijn bei­den naakt, op hun gordel na. De­gene die zingt — zij laten elka­n­der rustig hun vers ten einde zin­gen — gaat met korte schre­den op zijn vi­jand af, en begeleidt zichzelf met sla­gen op den plat­ten trom­mel. Hij ver­scherpt de uitdag­ing nog, door zijn gezicht vlak bij dat van den ander te bren­gen en snuift ve­r­achtelijk. Zooals men weet bestaan bij de Es­kimo’s ook de liefkoozin­gen niet uit kussen, doch men drukt de neuzen tegen elkaar en snuift.

Samo wordt over de spot­tende liederen van zijn tegen­stander zoo woe­dend, dat hij het mes trekt en Palo lev­ens­gevaar­lijk ver­wondt.

Een dergelijk tragisch einde van een trom­mel­dans is echter zeldzaam. De Es­kimo is van na­ture vre­delievend en goed­har­tig. Ook het feit, dat hij in plaats van het Eu­ropeesche bloedige duel dergelijke spot-wed­stri­j­den heeft, is reeds een teeken van zijn aange­boren zach­taardigheid. Daar komt nog bij, dat een volk, dat onder zulke on­gelooflijke harde voor­waar­den om

in Groen­land

zijn bestaan moet vechten, zich een­voudig niet kan veroorloven, een men­schen­leven te mis­sen, alleen omdat de meenin­gen ver­schillen. Natu­urlijk zegeviert een van de beide tegen­standers in den trom­mel­dans, doch hij tri­om­feert door geestelijke meerder­waardigheid, door zijn ver­mo­gen om zijn vi­jand bij de toe­ho­orders belache­lijk te maken. De toeschouw­ers ken­nen natu­urlijk de aan­lei­d­ing tot dit tweegevecht en zij kiezen vanzel­sprek­end op zeer besliste wijze par­tij. Door hun uitroepen moeten zij ook de verzen beïnvloe­den. Het zou niet mo­gelijk zijn goede of slechte daden te bezin­gen, die nooit zijn voorgekomen.

Zoo zal zich bij het uit­ge­spro­ken gevoel van recht­vaardigheid van den Es­kimo tenslotte het moreele recht doen gelden en zal hij de over­win­naar wor­den, die het werke­lijk heeft ver­di­end.

Den­gene, die het on­der­spit delft, treft de vloek van de belache­lijkheid, waar­voor de Es­kimo zoo gevoelig is, dat som­mi­gen zelfs na een dergelijke ned­er­laag zijn wegge/.rokken.

Zelfs zware mis­daden, zooals moord, wor­den naar de meth­ode van den trom­mel­dans gevon-nisd.

Ook de film laat duidelijk zien, hoe zelfs een poging tot doo­d­slag door de be­won­ers slechts als een zuiver per­soon­lijke aan­gele­gen­heid wordt opgevat. Als Samo Palo neer­steekt, gaan de men­schen een­voudig uiteen.

Van dit oogen­blik af moeten de beide tegen­standers hun zaak maar met elkaar uitvechten! Zeer ten on­rechte heeft men gepoogd dezen vorm van strafrecht af te schaf­fen en te ver­van­gen door meth­o­den, zooals in Eu­ropa ge­bruike­lijk zijn. Nansen vertelt daar­van een aller­aardigst staaltje:


! land be­g­ing een man een moord. De au­toriteiten be­moei­den er zich mee en ver­ban­den den man naar een een­zaam ei­land. Opdat hij daar in zijn on­der­houd zou kun­nen voorzien, gaf men hem een nieuwe kajak en lev­ens­mid­de­len voor de eerste weken. De man con­sumeerde de lev­ens­mid­de­len en keerde terug naar de kolonie met de verk­lar­ing, dat de jacht daar zoo weinig opleverde, dat hij er niet van kon leven. Men Het hem dus weer tot de kolonie toe en hij woonde zelfs in zijn oude huis.

De Es­kimo steelt niet. Dat doet nooit ie­mand van een volk dat onder harde bestaand­voor-waar­den leeft. Hij weet veel te goed, hoe bit­ter noodza­ke­lijk de kle­in­ste kleinigheid aan ma­te­ri­aal of eet­waren kan zijn voor hem, die zich in nood bevindt. Als ie­mand aange­spoeld dri­jfhout vindt, en hij wil het zich ten nutte maken voor het bouwen van een huis of voor gereed­schap, dan hoeft hij het maar op het strand te trekken, onder de vloedlijn heen, en er er­gens met zijn mes een teeken in te sni­j­den. Nu kan hij er zeker van zijn, dat iedere voor­bijkomende Es­kimo het hout on­aangeroerd zal laten, al zouden er jaren ver­loopen eer hij het had gehaald.

Het lijkt mij aardig om hier een brief te ci-teeren, welke door Nansen werd gepub­liceerd en die afkom­stig is van een Groen­lan­der uit het jaar 1756, die Chris­ten was gewor­den:

« Toen ik voor het eerst van uw mooie lan­den ho­orde, heb ik dik­wi­jls de be­won­ers daar­van gelukkig geprezen, omdat zij zulk een overvloed van heer­lijke vruchten, dieren, vo­gels en viss­chen van aller­lei soort bezit­ten, groote, j fraai in­gerichte huizen, mooie kleeren, een lan-) gen zomer, geen sneeuw, geen koude, geen 'l muggen, doch alleen maar aan­ge­name en be-j geerenswaardige din­gen. En deze gelukza­lig-j heid, dacht ik bij mi­jzelf, was ulieden alleen I maar daarom deel gewor­den, omdat gij geloo-

vig zijt, als echte kinderen Gods, om zoo te zeggen, ter­wijl wij als straf in dit harde land waren neergezet. Doch helaas! Wij, gelukkige Groen­lan­ders! Hoe goed is het, dat ons vader­land met ijs en sneeuw is be­dekt. Hoe goed is het, dat onze rot­sen — stel dàt zij goud en zil­ver be­vat­ten, waar­naar de Chris­te­nen zoo ijverig zoeken —- met zooveel sneeuw zijn be­dekt, zoo­dat zij on­toe­ganke­lijk zijn! De on­vrucht­baarheid van ons land maakt ons gelukkig en bevri­jdt ons van geweld. Wij zijn im­mers werke­lijk tevre­den met ons bestaan! Vleesch en visch, dat is ons eenige voed­sel. Het ijsk­oude water is Onze drank. Het verk­wikt ons en ben­evelt ons ver­stand niet en berooft ons niet van onze natu­urlijke krachten zooals dat won­der­lijke brouwsel, dat de men-schen dol maakt (bran­dewijn), en dat men in uw lan­den zoo heer­lijk schi­jnt te vin­den. Onze kleed­ing bestaat uit dikke, on­aanzien­lijke huiden, die echter als gemaakt zijn voor dit land en die zoowel de dieren, zo­olang zij ze dra­gen, als ons, wan­neer wij ze van hen kri­j­gen, goede di­en­sten be­wi­jzen. Bij ons is er dus — den hemel zij dank — niet zoo veel, dat ie­mand lust zou kri­j­gen er ons voor dood te slaan. Daarom leven wij zon­der vrees. Mijn land­slieden weten van God noch van duivel, zij verwachten geen loon, maar ook geen straf na dit leven, en toch gedra­gen zij zich fat­soen­lijk, gaan een­drachtig en vre­delievend met elkaar om, dee­len alles met elkaar en voorzien met elkaar in hun lev­ens­be­hoeften. »

Heeft de Groen­lan­der onze recht­spraak dan noodig? Men leze eens het Es­ki­mover­haal en bestudeere nauwkeurig de Knud Kas­mussen­film « Kayak ». Dan zal men tot de slot­som j komen dat dit natu­ur­volk zichzelf wet­ten heef. j ver­schaft, die ruim vol­doende voor hem zijn j en die in­gri­jpen van onze zijde ab­soluut over­bodig maken. j

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