Programme from 26 May to 1 June 1933



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#935

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Vri­jdag

Samedi

Za­ter­dag

Pro­gramme 37 Speelw­tyzer

O7 Dhnaah* nn Lundi qq mai Jeudi -« juin Zondag Maandag Mei Don­derdag] * Juni

1. Eclair­Jour­nal 1. EclairNieuws­berichten

Ac­tu­alités sonores Ak­tu­aliteiten op den klank­film

2. Les Ar­ti­sans de la mer 2, De Be­w­erk­ers der Zee

Doc­u­men­taire Doc­u­ment­film

3. L'ours et les Abeilles 3. De Beer en de Bijen

Dessins animés sonores Klank­teekenülm

Dis­ques P A. Fi Li O P H ONE- Gram­mo­foon­platen

LA PRINCESSE CSAR­DAS NINON, QUAND TU ME SOURIS

fan­taisie chan­son par J. KIEPURA

B 17103 B 17410

4. L'Amour et la Vieine 4. Liefde en Geluk

Comédie Tooneel­spel

DRAMA­TIS PER­SONÆ

Max Dearly . . Jeff Chester

Robert An­celin . . Jack­son

Marthes . ., . . Le Maître d’Hôtel

Henry Richard . . Jack Chester

Gabriel Jacques et . Trom­boli

Car­jol Bermont

Ginette Gauhert . Jeanne Bermont

Rachel De­virvs. . Nina De­la­porte

Nita Al­varez. . . Au­drav

Olga Valéry. . . . Comtesse So­hoza

Ca­rina ., . . . et . Femme de cham­bre

Si­mone Lencret . Clau­dine


L’AMOUR ET LA VEINE

Monte-Carlo, Jeff Chester, joueur impéni­tent, a perdu son dernier louis.

Déjà il ap­proche de sa tempe le canon d’un re­volver, quand la vi­sion d’une ravis­sante paire de jambes le détourne de son fu­neste des­sein.

Ces jambes ap­par­ti­en­nent à Jeanne Ber-mont, la fille du grand fi­nancier. Mais c est en vain que Chester la pour­suit de ses as­siduités. Jeanne, chaque fois, la rabroue. Chester ne se décourage pas. Il pense que son heure son­nera.

Et elle son­nera, en effet. Bermont, le père de Jeanne, est en af­faires avec un cer­tain Jack Chester, pro­priétaire des mines d or de Jig Saw. Bermont a en porte­feuille une' par­tie des ac­tions. Or, lie deuxième Chester a répandu en bourse de fausses nou­velles afin de provo­quer un krach qui lui per­me­t­tra de ra­cheter les ac­tions à vil prix.

Bermont, affolé, téléphone à sa fille, il se voit déjà ruiné. 11 sait que Chester se trouve à Monte-Carlo. Il sup­plie Jeanne de le ren­seigner sur les faits et gestes de cet homme et, si les cir­con­stances le per­me­t­tent, de lui ménager le plus tôt pos­si­ble un en­tre­tien avec Chester.

Trompée par lhomonymie, Jeanne s’imag­ine qu il s agit de Jeff Chester. Ce joueur décavé trouve tout à coup de­vant lui une Jeanne trans­formée, qui le prend pour un mil­lion­naire. La jeune fille croit d’au­tant plus avoir de­vant elle le pro­priétaire des mines de Jig Saw que Jeff, dans un mo­ment de veine pas­sagère, a rendu ser­vice à un autre joueur décavé en lui ra­chetant, pour une somme dérisoire, tout un pa­quet des fameuses mines de Jig Saw.

N ayant plus un sou vail­lant, il a donné quelques ac­tions à Clau­dine, la femme de cham­bre de Jeanne, afin de la soudoyer.

Exalté par la gen­til­lesse de Jeanne, Jef Chester l’in­vite à dîner; il ou­blie qu’il n’a pas les moyens de régler l’ad­di­tion et que son crédit est épuisé.

En vain a-t-il préal­able­ment pro­posé au di­recteur, au gérant, aux maîtres d'hôtel, quelques ac­tions; tout le monde lui a ri au nez. Une re­la­tion de cer­cle le tire mo­men­tanément d’af­faire en l’in­vi­tant. Mais cet am­phytrion est aussi démuni d’ar­gent que Jeff qui serait arrêté pour grivèlerie, s’il ne s’avi­sait, à la dernière minute, d’un stratagème aussi orig­i­nal qu’inat­tendu.

Puis, sans payer sa note d hôtel, Jeff Chester part avec Jeanne pour Paris. Ses vêtements sont sai­sis. Il doit voy­ager en habit.

A, Paris, Jeanne, croy­ant tou­jours avoir af­faire au pro­priétaire des mines de Jig Saw, l’entraîne à l’hôtel « Charles V » où un ap­parte­ment a été retenu par téléphone au nom du deuxième Chester. Jeff est tout ahuri de voir tout le per­son­nel à sa dévo­tion. Il se trouve bientôt en présence de Bermont qui, n’ayant Ja­mais vu le fi­nancier Chester, con­tinue le quipro­quo et lui parle de cours; Jeff croit qu’on lui parle de la cour qu’il fait à Jeanne. Il se déclare prêt à l’épouser. Bermont est aba­sourdi. Jeff Je pousse de­hors et, comme il est d’orig­ine anglaise et en­tremêle sou­vent sa con­ver­sa­tion d’ex­pres­sions bri­tan­niques, il lui dit, en manière d’adieu: bye, bye...

Bermont, qui ne sait pas l'anglais, se fait traduire ce mot par un tiers, et ap­prend que « buy >i en anglais sig­ni­fie

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Bermont croit que Chester lui a discrètement donné le con­seil d'acheter. Lui et ses amis don­nent aus­sitôt en bourse l’ordre de rafler toutes les ac­tions des mines de Jig Saw, dont les cours com­men­cent une as­cen­sion fan­tas­tique.

Ar­rive le deuxième Chester, fu­rieux d'ap­pren­dre que ces événe­ments for­tu­its ont ruiné son plan mal­honnête.

A 1 hôtel «Charles V», Jeff Chester a com­pris enfin le quipro­quo dont il était lob­jet. Bermont l’a sup­plié de ne rien démen­tir avant la clôture de la bourse. Mais, deux prospecteurs de mines, roulés par Jack Chester, et le mari de la femme qnlevée par ce même Chester, sont venus à l’hôtel « Charles V » pour faire un mau­vais parti à celui qui les a dupés. Heureuse­ment pour Jeff, son homonyme sur­git à temps pour re­cevoir le châti­ment.

Jeff ap­prend alors que les ac­tions achetées par lui à bas prix, va­lent une for­tune; il possède 24 mil­lions. Par mal­heur, il a laissé ses ac­tions dans la table d'une pe­tite cham­bre retenue d’abord par lui avant que le di­recteur ne le de­scende de force à l’ap­parte­ment de grand luxe.

Après une pour­suite mou­ve­mentée, il retrouve son bien. Enfin, il peut épouser Jeanne!... Màis celle-ci, pour ne pas com­pro­met­tre les intérêts de son père, lui a caché qu elle était fiancée. A cette nou­velle Jeff s’ef­fon­dre; que lui im­por­tent les 24 mil­lions, le bon­heur lui échappe. Il songe à se sui­cider, comme il l’a fait à Monte-Carlo, quand il aperçoit une nou­velle paire de jambes ravis­santes. Ce sont celles de Clau­dine, la femme de cham­bre de Jeanne, en­richie elle aussi, grâce aux ac­tions que Jeff lui a données.

Elle part pour Monte-Carlo où Jeff l’ac­com­pa­g­n­era, cer­tain de trou­ver là et l’Amour et la Veine.

LIEFDE EN GELUK

Jeff Chester, een ver­stokt speler, heeft zijn laat­ste duit te Monte-Carlo ver­loren.

Hij staat op het punt zich te zelf­mo­or­den, toen het zicht van een ver­rukke­lijk paar bee­nen hem van gedacht doet ve­ran­deren.

Deze bee­nen hooren toe aan Jeanne Bermont, dochter van een machtig fi­nancier. Tev­ergeefs ver­volgt hij haar met zijne liefde maar wordt telkens afgescheept, zon­der het echter op te geven: zijn uur zal wel slaan, denkt hij.

En het slaat in­der­daad. Bermont is ven­noot van Jack Chester, eige­naar eener goud­mijn te Jig Saw, waar­van hij een

groot aan­tal aan­dee­len bezit. De tweede Chester strooit valsche berichten rond, ten einde een krach .te veroorza­ken en de aan­dee­len aan lagen prijs in te koopen.

Bermont denkt zich reeds geruïneerd. Hij tele­foneert aan zijne dochter Jeanne te Monte-Carlo en ver­zoekt haar hem in te lichten over het doen en laten van Chester en, zoo mo­gelijk, hem een on­der­houd met dezen te be­zor­gen.

Door den gelijken naam bedro­gen, denkt Jeanne dat het om Jeff Chester gaat. De doorge­tobde speler ziet een­sklaps een geheel an­dere Jeanne vóór zich, die hem veer een mil­lion­nair neemt. Het meisje denkt des te meer met den eige­naar der


Jig Saw mi­j­nen te doen hebben do­or­dat Jeff, in een oogen­blik van voor­bi­j­gaand geluk, een an­deren ve­r­ar­m­den speler een di­enst be­wees door hem, aan zeer lagen prijs, een groot pak aan­dee­len der Jig Saw1 mi­j­nen af te koopen.

Zon­der een rooden duit, geeft hij Clau-dine. kamer­meisje van Jeanne, eenige aan­dee­len om haar voor zich te win­nen.

In den hoog­sten hemel door Jeanne’s min­za­amheid, nood­igt Jeff Chester haar ten maaltijd; hij vergeet echter dat hij niet kan be­talen en geen krediet heeft.

Tev­ergeefs heeft hij het gan­sche per­son­eel op voor­hand eenige aan­dee­len aange­bo­den: iedereen lacht hem vierkant uit. Een vriend zal hem voor­loopig helpen. Maar deze gas­theer heeft, zoo min als Jeff, een roode duit. Jeff trekt zich uit den slag met een zoo on­verwachten als orig­i­nee­len truk.

Zon­der de reken­ing te be­talen, vertrekt Jeff Chester met Jeanne naar Par­ijs. Zijne kleed­eren zijn aanges­la­gen en hij moet in ha­biet reizen.

Te Far­ijs lokt Jeanne den ver­meen­den qi­ge­naar der Jig Saw-mi­j­nen naar het hotel « Charles V », waar een ap­parte­ment voor den twee­den Chester voor­be­houden is.

Jeff is verbluft het gan­sche per­son­eel ten zi­j­nen di­en­ste te vin­den. Hij ont­moet Bermont en daar dezen den fi­nancier Chester nooit gezien heeft, gaat het mis­ver­stand voort en wordt er over zaken gehan­deld. Jeff verk­laart zich dadelijk bereid Jeanne te huwen. Bermont is verbluft. Jeff duwt hem buiten en zegt hem,

bij wijze van af­scheid: « Bye, bye». Bermont ver­staat geen En­gelsch en laat zich het woord ver­talen. Hij denkt dat Chester hem aan­raadt te koopen: hij en zijn

vrien­den koopen op de beurs al de aan­dee­len der Jig Saw-mi­j­nen op, welke aldus eene fan­tastis­che hoogte bereiken.

Ver­schi­jnt de tweede Chester, welke verneemt, dat een to­e­val zijn oneer­lijk plan in duigen doet vallen.

Jeff Chester be­gri­jpt ein­delijk het mis­ver­stand. Bermont smeekt hem vóór het sluiten der beurs niets te on­thullen. Maar twee goud­zoek­ers, door Chester bedro­gen, al­sook de echtgenoot der vrouw welke door den­zelf­den Chester ontvo­erd werd, komen in het hotel« Charles V », om hem rekeschap te vra­gen. Gelukkig voor Jeff ver­schi­jnt zijn naamgenoot juist op tijd om de be­straf­fing te ont­van­gen.

Jeff verneemt nu, dat hij 24 mil­lioen rijk is. On­gelukkiglijk zijn de aan­dee­len zoek ger­aakt. Na een be­wogen jacht, vindt hij zijn schat terug: nu kan hij Jeanne huwen. Maar deze, om de be­lan­gen haars vaders te di­enen, heeft hem ver­bor­gen dat zij reeds ver­loofd is. Jeff is hi­er­door gan­sch terneerge­drukt: welk be­lang hebben nu nog de 24 mil­lioen, het geluk ontsnapt hem.

Zooals te Monte-Carlo wil hij zich nog­maals zelf­mo­or­den, maar wederom ziet hij een paar mooie bee­nen. Het zijn deze van Clau­dine, kamer­meisje van Jeanne, welke ook rijk gewor­den is dank aan de aan­dee­len haar door Jeff geschonken.

Samen vertrekken zij naar Monte-Carlo, verzek­erd daar liefde en geluk te vin­den.

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Un nou­veau procédé de Cinéma en Couleurs

Les hommes qui as­sistèrent à la première démon­stra­tion de l’ancêtre du phono­graphe crurent, dit-on, à une su­percherie, tant la pos­si­bilité d’en­reg­istrer une voix hu­maine sur un cylin­dre de cire leur parais­sait fan­tai­siste.

Depuis cette époque, nous avons réalisé quelques progrès dans les sci­ences ap­pliquées et nous avons ap­pris à ne nous éton­ner à peu près de rien.

Cepen­dant, de­vant cer­taines réal­i­sa­tions nou­velles, obtenus d’ap­pareils même con­nus, l’on se sent pénétré d’éton­nement. On évoque soudain les conséquences étranges que peut avoir cette in­ven­tion ou cette décou­verte.

Ce sont de telles pos­si­bilités que nous évo­quions l’autre nuit, tan­dis que, dans un grand cinéma des Champs-Elysées, l ap­pareil de pro­jec­tion pas­sait un film sonore in­ti­tulé mod­este­ment: Quelques recherches de cinématogra­phie en couleurs na­turelles, pour­suiv­ies au stu­dio Pa-thé-Natan de Joinville.

Sur l’écran passèrent suc­ces­sive­ment: des gi­tanes chan­tant leur rhap­sodies nos­tal­giques et dansant dans l'envol de leurs cos­tumes flam­boy­ants. Une danseuse es­pag­nole, les chanteurs Pills et Tabet détail­lant leur chan­son « Couchés dans le foin ». Enfin, ac­ro­batie chorégraphique traduite par une ac­ro­batie cinématographique: un numéro de « French Can­can », re­pro­duit avec les couleurs de cos­tumes, les re­flets des glaces, les jeux d’ombre et de lumière.

Ja­mais, au cours des nom­breux es­sais aux­quels il nous fut donné d’as­sis­ter, nous n’avions vu un film en couleurs na­turelles

comme celui-ci. Dans ce film de démon­stra­tion, en effet, aucun débor­de­ment d’une couleur sur une autre, au­cune «bavure». Et pour cause, car ce sont les couleurs elles-mêmes qui ont im­pres­sionné la pel­licule cinématographique dans une gamme in­finie de tonalités al­lant du blanc pur au noir opaque en pas­sant par les gris les plus déli­cats. Et des « fil­tres » — dans lesquels passent les rayons après avoir tra­versé la pel­licule — re­con­stituent sur l’écran les couleurs prim­i­tives de la scène saisie par l’ob­jec­tif.

Le film, après des es­sais in­nom­brables et des per­fec­tion­nements con­stants, est main­tenant de­venu d’un maniement presque aussi sim­ple que le film or­di­naire en blanc et noir.

11 peut, comme celui-ci, être « sonorisé», s’ac­com­pa­g­ner de musique, de chant, d’un di­a­logue ou des ex­pli­ca­tions d’un speaker.

Ce nou­veau procédé sera présentée ce matin à la cri­tique cinématographique par l’in­ven­teur, un Roumain, Ml. Dim­itri D!a-ponte, dont nous avons déjà sig­nalé les recherches il y a plusieurs années. M. Da-ponte pousuit depuis six ans ses recherches opiniâtres.

Il a pu les mener à bien, grâce à la générosité in­lass­able d’un mécène anglais, Mi. P. N. Stew­art. Cl’est sur lui que M. D'aponte re­porte mod­este­ment le mérite des résul­tats éton­nants obtenus au cours de ses derniers travaux. Le pub­lic jugera d’ici quelques temps. Il es­timera sans doute que ce nou­veau procédé at­teint la per­fec­tion dans la mesure où la re­pro­duc­tion de la na­ture peut être par­faite.

Charles d’Avron.


Artkur Honeg­ger over F ïlm­muziek

Arthur Honeg­ger zal de muziek schri­jven voor « De Idee », de teeken-film waarover wij het vorige maal had­den.

— Dte eenige muziek, die wij op het oogen­blik in de kinema hebben is een in-dus­trieele muziek. Men mag mij niet van vooro­ordeel beschuldigen, ik houd veel van de kinema en het is daarom dat ik met haar lot be­gaan ben. Men heeft een film, men maakt wat muziek en... klaar is Kees! Nie­mand schi­jnt dat te be­merken; doch laten we dan een lof­fe­lijke uit­zon­der­ing maken voor « Kuhle Wamp » en de par­ti­tie van Eisler, al laten we de film waar­van de ten­denz nogal te be­twisten valt, buiten beschouwing. Als een pro­duk-tor een toondichter ver­zoekt een orig­i­nee-le par­ti­tie te schri­jven, ge­bruikt hij die ten slotte niet, gelijk dit het geval was met een manuskript van Saint-Saëns...

En nochtans beperkte mid­de­len schep­pen de gele­gen­heid een kunst­werk, zoo-als « Meis­jes in Uni­form », bij voor­beeld, voort te bren­gen. Met gevaar van ver-waar­looz­ing loopt men kans voor al­tijd een kunst te bed­er­ven die nochtans over vele mid­de­len beschikt... En tevens zouden veel­belovende el­e­menten voor al­tijd ver­loren gaan.

Dte waarheid is, dat tot op heden de muziek nog al­tijd « en marge » van de film is gebleken. Men heeft min of meer ges­laagde proefne­min­gen gedaan van vi-sueele uit­drukking met een suite van wel of niet ver­vor­mde beelden. Men heeft alzoo een ver­tolk­ing van al­ge­meene gevoe­lens gekre­gen en niet bepaalde par­ti­turen.

M ax Rcink ardt en de Filmkunst

Max Rein­hardt is de vernieuwer van t D'uitsch tooneel. Cbk de D'uit-sche film heeft hem veel te danken: velen die als regis­seur of ak­teur in de stu­dio’s naam maak­ten, wer­den door hem artistiek gevormd.

Vreemd ge­noeg: Rein­hardt zelf heeft nooit meer dan één enkele film gemaakt, — en dit was jaren vóór den oor­log. Sinds­dien is wel bij her­hal­ing ge­tra­cht hem tot fil­men over te halen, zelfs on­der­nam hij daar­toe een reis naar Amerika, maar het is alle­maal op niets uitge­draaid.

On­langs verk­laarde hij aan een Par­i­jsch film­blad:

« Ik zal zeker aan cin­ema doen, en nog wel bin­nenkort. Maar ik wen­sch iets te maken, dat tellen kan. Geregeld wordt bij mij aange­dron­gen opdat ik de stukken zou ver­fil­men, die ik voor het voetlicht regis­seerde, dus opdat ik mijn beste in-sce­neerin­gen zou fo­tografeeren. Het schi­jnt dat dit geschied­kundig be­lang zou hebben. Maar mij boezemt dit bit­ter weinig be­lang in. Ik kan, in de film­stu­dio, wat an­ders doen.

D!e cin­ema biedt ein­de­looze mo­gelijkhe­den. Er di­enen voor de klank- en spreek­film nieuwe kun­stvor­men gezocht. Een min­i­mum van wo­or­den. De voor­rang voor de prent. Een werk dat men meer « ziet » dan « hoort ». Reeds is werk met prachtige ver­di­en­sten gemaakt. Maar er bli­jft nog veel te doen over. En — dit is hoofdza­ke­lijk — een man dient op te staan, op wiens komst wij allen wachten: een fil­mau­teur. De man, die ons de stof lev­ert, die wij, als regis­seur, noodig hebben.

D'e cin­ema wacht op zijn dichters!

Paon Royal

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MOI ET L’IM­PER­A­TRICE

Au Temps des Crino­lines

Le Sec­ond Em­pire fut une époque de gaîté et d’amuse­ments dont Paris et la cour impériale étaient les cen­tres prin­ci­paux.

Lorsque la Comtesse Eugénie de Mbn-tijo devint l’Impéra­trice Eugénie, elle trouva une cour tout à fait à son goût. Les spec­ta­cles et les bals se succédaient l’un à l’autre. La gaîté ray­on­nait de partout. Les com­pos­i­teurs et les poètes étaient fêtés. Ce sont ces quelques années bril­lantes que nous fait re­vivre « Mioi et l’Impéra­trice », le prochain film à passer sur

notre écran. In­terprétée par Lil­ian Har­vey et Charles Boyer, cette su­per­pro­duc­tion Erich Pom­mer de la Ufa est bercée par une musique adaptée d’airs d’O'ffen-bach, d’Au­dran et Lecocq. Une déli­cieuse valse très Sec­ond Em­pire et com­posée par Fr. Hol­lan­der, complète agréable­ment « Moi et l’Impéra­trice » à qui tout sem­ble présager un succès égal à celui du « Congrès » d'heureuse mémoire.

Les autres in­terprètes sont: Pierre Brasseur, Danièle Brégis, Renée Dtevilder, Pierre Stephen, J. Falken­stein, Carette, Michel Duvau, Hilda Dûplesssy, Fer­nand Frey, MM. Léardy et Verly.


De la scène à l’écran

CHARLES

BOYER

Le Procès de Mary Dugan, Big House, Tu­multes, I.F. 1 ne répond plus, Moi et l’impéra­trice, cinq films d’es­prit divers dont M1. Charles Boyer a in­com­pa­ra­ble­ment campé le per­son­nage... A ses cinq créations répon­dent d'autres créations à la scène: « Mélo », par ex­em­ple, ou « Le Bon­heur», qui, actuelle­ment — pourquoi le redire? — tient l’af­fiche du Gym­nase.

Aux mêmes heures, les mêmes soirs, M. Charles Boyer est ap­plaudi à la scène et sur l’écran avec «Le Bon­heur» et «Moi et 1 impéra­trice », sans compter les salles de quartier où passe « 1. F. 1 ne répond plus ».

— L’ac­teur de cinéma est mul­ti­ple, l’ac­teur de théâtre est un, nous di­s­ait un jour M. Charles Boyer.

Mais ne red­outez pas une in­ter­view où

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L'AME DU CIT­RON

deux messieurs graves échangent comme balles de ten­nis ques­tions et réponses, l avan­tage du <( set » de­meu­rant au plus hardi.

ML Charles Boyer est un ac­teur — seul pour lui compte le résul­tat de l’ef­fort et s’il ne veut point le for­muler, red­outant le péché d’orgueil, il vous di­rait volon­tiers: « Allez au cinéma ou au théâtre, et jugez moi », car M. Charles Boyer possède au suprême degré cette mesure de bon aloi qui chasse tout cabo­tin­isme. 11 est allé tourner en Amérique à un mo­ment où par­tir là-bas c’était sinon décou­vrir le Nou­veau Mbnde, du moins décou­vrir chose bien plus grave pour un artiste! — ses pos­si­bilités photégéniques. M. Charles Boyer n’ac­corda au­cune in­ter­view, ne fit point de décla­ra­tions, mais il donna un film « Big House »!

Pour connaître un artiste in­utile de le pour­suivre sur le « set » ou le « plateau », afin de noter ses réac­tions, en ces min­utes de création ou la ner­vosité le dis­pute par­fois à la pa­tience. Cer­tains artistes, et M. Charles Boyer est de ceux là, ne man­i­fes­tent rien de leur ef­fort. Ils tra­vail­lent... Ju­geons-les, puisque tel est le mot, sur ce qu’ils nous pro­posent.

Nous nous sou­venons d’avoir ren­contré pour la première fois au stu­dio, M. Charles Boyer, il y a quelques mois. Il tour­nait alors un rôle de mar­quis dans un film que M. Al­berto Cav­al­canti réal­i­sait d’après «Le Cap­i­taine Fra­casse» de Théophile Gau­tier. C’était en­core le temps des mises en scène com­pliquées et le grand stu­dio de la rue F ran­coeur était en­combré de nom­breux an­i­maux, qui de­vaient pe­u­pler la grange où les comédiens er­rants pre­naient gîte avant de paraître au château. M:. Charles Boyer, en cos­tume de ville, as-

, sis­tait à une prise de vues et dis­cu­tait d’un détail de mise en scène avec M. Caval-

canti. De leur en­tre­tien nous nous sou­venons d’un mot: « D'e la sim­plicité». Mais M. Charles Boyer, in­ter­rogé, ne voulut rien répon­dre, ne se croy­ant pas au­gure pour dévoiler ce que pour lui était 1 avenir du cinéma...

Ironie des choses! C’est au Cirque d’Hiver, du­rant une répétition de la fête de l’Union des Artistes, que nous pûmes mieux connnaître son opin­ion sur son art. Il ne tour­nait pas, il ne jouait pas, il préparait sim­ple­ment — chose dif­fi­cile cepen­dant — un numéro d’ac­ro­batie à bi­cy­clette.

- Le théâtre est une grande chose, et par atavisme comme par notre cul­ture, di­s­ait-il, assis sur la ban­quette, nous le con­sidérons comme un art supérieur, alors que le cinéma n’est en­core pour beau­coup qu’une suite d’im­ages. Mais c’est aussi la vie... Tenez, le met­teur en scène qui ren­dra le grouille­ment de ce cirque en tra­vail, qui nous mon­tr­era par l’image, que vous ap­pelez gros plans, des vis­ages où nous lirons la pensée de cha­cun, celui-là sera un cinéaste...

Aucun nom ne fut prononcé, mais peut-être M. Charles Boyer songeait-il à cette tech­nique qui de­vait se dévelop­per si vite et faire du cinéma un art d’ex­pres­sion dont la puis­sance dans la sim­plicité pour­rait égaler cer­taines scènes de théâtre.

Or, l’art même de Mi. Charles Boyer — voyez-le dans « Le Bon­heur », sou­venez-vous de lui dans « I. F. 1 ne répond plus » — est la puis­sance dans la sim­plicité. Une spec­ta­trice nous di­s­ait un soir: « Charles Boyer joue avec ses yeux ». Et elle ajoutait cepen­dant: « Il a aussi une bien belle voix! ».

Re­mar­quez le masque de cet artiste. Vis­age os­seux, traits accusés, en­sem­ble tour­menté qu’éclaire ce re­gard magnéti-


que qui « porte » mieux qu’aucun geste — serait-il précis. Sobre de paroles, lorsque le texte le lui per­met, et ne le lui per­me­t­trait-il pas il forcerait le texte, il parvient à don­ner un sçns aux moin­dres mots. M. Charles Boyer n’a point une car­rure athlétique, il sem­ble presque fluet par­fois et pour­tant, qu’il soit en scène ou qu’il paraisse à l’écran, on ne voit plus que lui, il s'im­pose et mène le jeu, son pou­voir a quelque chose de magnétique...

M1. Charles Boyer est de tous nos ac­teurs celui qui garde un ro­man­tisme dans le mod­ernisme. Parce qu’il in­carna sou­vent à l’écran les mau­vais garçons, on l’au­rait presque classé dans le genre «gars du mi­lieu». Quelle er­reur! Rien de pon­cif chez ses dévoyés, mais des vi­o­lents, des pas­sionnés, des gens qui n ab­diquent pas et au­cune grossièreté! M. Charles

Boyer sait aussi, lorsque son rôle 1 exige - et cette ex­i­gence lui plaît — être un gen­tle­man, voire même un duc ro­man­tique qui, pour une chan­son en­ten­due, boule­verserait une cour impériale!

Nous ne pou­vons dire que M. Charles Boyer est ceci ou cela, il est hu­main avant tout et pour connaître ce qu’est Part d’un ac­teur, après avoir vu « Mioi et l’impéra­trice », opérette filmée, voyez « Le Bon­heur ».

Dans l’accusé qui suit les dépo­si­tions et dont les yeux dis­ent le drame intérieur, vous ne re­connaîtriez pas le duc de Cam-po-Formio qui, pour­suiv­ant un rêve ailé, de­vient le très doux mari d’une jolie coif­feuse de F impéra­trice!

Jean MAR­GUET.

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11 est de mode, en cer­tains mi­lieux à préten­tions littéraires et artis­tiques de déni­grer systéma­tique­ment l écran. Plus le dédain qu’on af­fecte pour lui est pro­fond, plus grandit la répu­ta­tion de puriste du cri­tiqueur.

Au risque de passer pour man­quer d’idées avancées, et de n'être plus dans le ton, le célèbre écrivain Thomas Mann, vient, dans une grande feuille de Mu­nich, de faire du cinéma un précieux éloge:

« Sans doute, écrit-il, on peut lui adresser quelques re­proches; il n’a pas tou­jours tenu ce qu’il promet­tait, man­quant de vérité, out­rant cer­tains traits, en es­tom­pant d’autres. Mais n’est-ce pas la faute de ceux qui ne surent pas le manier, plutôt que la si­enne pro­pre?

Au vrai, je le con­sidère, parmi tous les arts, comme étant le seul actuelle­ment

ca­pa­ble de vi­brer d un souf­fle épique. 11 est le plus ca­pa­ble d'une représen­ta­tion complète de l’âme hu­maine, départagée en deux tranches, qui se re­joignent et se fondent, tout en restant l’une et l’autre, grâce à lui, per­cep­ti­bles, la tranche psy­chologique, pro­pre­ment dite et la tranche phys­i­ologique.

Quel art, plus que le cinéma, possède le moyen de les met­tre si­mul­tanément toutes deux en re­lief?», etc.

Une voix aussi au­torisée que celle de Thomas Mann, clairon­nant avec au­tant de vigueur les louanges du cinéma, au grand dam des esthètes de pa­cotille qui af­fectent de l’avoir en hor­reur, c est un fait heureux qui mérite d’être rap­porté. 11 a déjà fait sen­sa­tion en Alle­magne. Puisse-t-il faire école en Bel­gique!

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Bernard Zim­mer, de Aan­passer van Films...

Bernard Zim­mer, de bek­ende Fran­sche dra­maturg, is de man die ver­schil­lende Duitsche films in het Fran­sch aan­past.

Als dus­danig is hij tha­jis veel te Berlijn. Men had hem on­langs te pakken, — men: jour­nal­is­ten, natu­urlijk, — in het sta­tion te Par­ijs.

Ik kom van Berlijn en ga er in­der­daad terug heen, zegde hij.

— En wat doet gij er?

Ik heb een Fran­sche ver­sie gemaakt van een film, die zeer aardig is en « Het Bed van Madame Ler­oux » heet. In het Fran­sch zal de titel zijn: « A toi le jour, à moi ia nuit » (Gij overdag, ik s nachts). Kate de Nagy heeft de hoof rol.

— En wat gaat gij thans doen?

— Een opei­ette aan­passen welke haar beslag kri­jgt onder het tweede Keiz­er­rijk. Men zal er Lil­ian Har­vey en Charles Boyer in zien. Deze zal er de rol in overne­men, welke Con­rad Veidt in het Düitsch speelt.

Lloe zijt gij, tooneelschri­jver, aan de film gekomen?

— Dat heeft Daven op zijn geweten, — en ik ben er hem dankbaar voor. Hij deed mij in Maart 11. overkomen naar Berlijn om er samen te werken met Erich Pom­mer. Ik heb liederen gemaakt, di­alo­gen, — maakte de aan­pass­ing van « Quick ». Ik kon veel slechter vallen. Ik be­won­der Lom­mer zooveel als maar mo­gelijk is. Vier jaar gele­den maakte ik ken­nis met de film op lang niet zulke vo­ordeel­ige wijze. Ik werd niet eens be­taald...

— Welk is uw in­druk over de Duitsche fil­min­dus­trie?

— Welke won­der­bare or­gan­isatie! Alles is op voor­hand geregeld. Dte regis­seur moet zich niet bekom­meren om bijk­wes-ties, — hij kan zich met de hoofdzaak bezig houden. Het ma­te­ri­aal is per­fekt. De omgev­ing van den regis­seur is het ook. Geen ti­jd­ver­lies. En dat is noodig als men weet dat er drie ver­sies gelijk­ti­jdig gedraaid wor­den. Men kan er dadelijk alle dekors geplaatst kri­j­gen, die men ver­langt. Weet men dat noch Lil­ian Llar­vey noch Kate de Nagy het ware Duitsche ac­cent hebben?

En dan het geweten van de vedet­ten! Lil­ian Har­vey is er een won­der­baar ex­em­plaar van. Men kan haar zien werken van acht uur s mor­gens tot mid­der­nacht, zon­der dat haar humeur ve­ran­dert. Ik haast mij te zeggen dat er in Lrankrijk ook zulke artis­ten zijn. Te Lon­den vroeg Lady Tree aan Fer­nand Gravey waar hij dat mooie Lran­sch geleerd had. Zij dacht dat Gravey een En­gelschman was!

Het in­tellek­tueele peil van de kinema-artis­ten is thans heel wat hooger dan dit van een vorig ges­lacht. In de toekomst zal het blijken dat zij allen min­stens drie talen zullen moeten ken­nen. De Fran­sche or­gan­isatie laat nog veel te wen­schen. Wij hebben wel enkele regis­seurs: Ley-der, Clair. Maar dat is niet alles. De Duitsche film ademt lucht, licht, gezond­heid. Geen tango s, geen meis­jes...

Nie­mand wilde « Le Chemin du Par­adis» . Dat was wel het be­wijs dat het werk goed was. Zim­mer eindigde met zijn mee-ning te ken­nen te geven dat de film veel in­vloed zal hebben op het tooneel.


Rap­pel des en­reg­istrements sur dis­ques PAR­LOPHONE

des airs prin­ci­paux des films UFA

A moi le jour, a toi la nuit.

49.091 Cht. ail. par Willy Fritsch. Calais-Dou­ures.

17.101 Chant français: Lil­ian Har­vey. Fla­grant délit.

1 7.088 Chant alle­mand: Lil­ian Har­vey,

Willy Fritsch.

17.092 Or­chestre.

80.778 Chant français: Firzel.

I.F. I ne répond plus.

17.172 Chant français: Charles Boyer. L’Ange bleu.

723 G'rchestre.

760 Cht. anglais: Leslie Hutchin­son. 12.297 Or­chestre.

17.076 Or­chestre (re­frain alle­mand). La belle aven­ture.

85.403 Or­chestre (re­frain français).

La fille et le garçon.

I 7.147 Chant français: Lil­ian Har­vey,

Jean Boyer. 17.148 Chant français: Lil­ian Har­vey. 48.135 Chant alle­mand: Lil­ian Har­vey. Le cap­i­taine Crad­dock..

17.144 Or­chestre.

22.910 Chant français: Jean Murat. 85.074 Or­chestre de danse.

Le Congrès s’amuse.

85.129 Chant français: Lil­ian Har­vey,

Jean Boyer.

Le vain­queur.

17.156 Chant fla­mand: Bob Schölte. Moi et l’Impéra­trice.

17.171 Chant français: Lil­ian Har­vey. Princesse à Vos or­dres.

80.857 Chant français: Henri Garat,

Mar­celle Loria.

Ronny.

22.917 Chant français: Jean Boyer.

Un rêve blond.

17.154 Chant français: Lil­ian Har­vey. 17.168 Or­chestre (re­frein français). 48.220 Or­chestre.

Van Eva tot Marlène Di­et­rich

D'e Par­i­jsche na­tionale bib­lio­theek is door den dood van een 80-jari­gen vri­jgezel in het bezit gekomen van een unieke verza­mel­ing van vrouwen­portret­ten. D'e verza­mel­ing be­gint met Eva en eindigt met Mar­lene Di­et­rich.

D'e verza­me­laar, een zeer geziene geleerde, heeft de vrije uren van zijn leven ge­vuld met het aan­leggen eener kollek­tie beel­tenis­sen van beroemde vrouwen uit alle ti­jd­perken, voor zoover ze op pa­pier geschilderd of gedrukt waren. Schilder­i­jen in oliev­erf kwa­men niet in aan­merk­ing, omdat deze voorstellingswi­jze hem voor vrouwen­portret­ten niet geschikt leek. Zijn « pa­pieren harem » telt 250.000 ex­em­plaren. Bij elk portret heeft hij een korte bi­ografie geschreven.

In zijn tes­ta­ment zegt hij, dat zijn leven er wel het beste be­wijs voor is ge­weest, dat zijn vrouwen­vereer­ing geen gren­zen kende. Hij heeft het daarom niet over zijn hart kun­nen kri­j­gen een vrouw te huwen, omdat de gedachte hem on­dragelijk scheen, door een huwelijk zijn il­lusies te ver­liezen.

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