Programme from 7 to 11 Dec. 1924



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#861

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ROYAL - ZO­OLO­GIE CIN­EMA

The Fire Pa­trol

Il y a vingt ans passés, que John Fer­gus­son fut vic­time* avec sa femme et son bébé Colin, d’un naufrage au cours d’une tempête.

Echappés à la mort, tous trois, grâce à l'arrivée d’une em­bar­ca­tion montée par des pi­rates, com­mandés par le cap­i­taine Burcht An­der­son, qui les prends à son bord. La pos­ses­sion de la femme est le seul but d’An­der­son. I nc rixe ter­ri­ble, éclate entre les deux hommes au cours de laque­lle Fer­gus­son est aveuglé.

.An­der­son ie fait re­jeter, lui el son en­fant, h la mer. sur un mi­nus­cule radeau... À nou­veau sauvés par un voilier de pas­sage, iis- sont débarqués à Sea-lowii, petit port de pêche côtier. Vi­vant fie la men­dicité, Fer­gus­son élève son en­fant qui a au­jourd’hui so ans.

-V Sea town vivent doux je­unes filles, deux sœurs, Km»>•> el Molly Tatcher..., Emma aime Colin et n’ose s’avouer tan­dis que Colin adore Molly, déli­cieuse­ment belle et jolie.

C’est la fêle au vil­lage, le bal bat son plein, tan­dis qu'au loin une tempête ef­froy­able, fait fureur, les éléments déchaînés font force de rage. Soudain le loscht reien tit, dom­i­nant la voix du ton­nerre. An large, b doüé sous la fon­dre, entre des vagues boules Comme des mon­tagnes, un navire est en flammes. La pa­trouille de feu s’élance et après des ef­forts inouïs parvient à s’ap­procher du navire que l'in­cendie dévoré.

A bord c’est la panique. Des scènes in­de­scriptibles ont lieu sous la lumière du phare, qui de la côte éclaire ce spec­ta­cle Dan­tesque... Quelques rares pas­sagers peu­vent par­venir à se sauver, entre autre un nommé Burcht Weaver, qui le lende­main se trouve sur-la côte au même mo­ment, où Fer­gus­son vient en promeneur se ren­dre compte par les con­ver­sa­tions fin désas­tre subi!,. Fer­gus­son est ac­com­pagné de-Molly.La con­ver­sa­tion s’en­gage entre lui et Weaver qui par la suite de­vien­dra son ami.​Weaver n’a pas été sans re­mar­quer le charme cap­ti­vant fie Molly et son désir le plus grand est de pou­voir faire sa conquête. I n seul ob­sta­cle s'y op­pose: Fer­gus­son. A quelques jours de là, il lui pro­pose de fair.e une prom­e­nade au bord de la mer el l’emmène sur le haul des falaises et subite­ment le laisse seul tan­dis qu’il relourne à la mai­son retrou­ver Molly. Emma qui a vu la scène se dérouler se précip­ite iors Colin el le préviens du drame qui va se dérouler. Le jeune homme saute dans une char­rette et après une course échevelée parvient au haut de la falaise au mo­ment précis où son père met­tait le pied au-dessus du gouf­fre. Rentrés à la mai­son, ils y retrou­vent Weaver et Molly aux prises, la jeune fille ap­por­tant à la bille une défense désespérée. Outré de la con­duite de Weaver, Fer­gus­son se précip­ite sur lui et de ses mains puis­santes l’étreint

PRO­GRAMME du 7 au 11 DE­CEM­BRE

1 • Marche du Sacre

G• Meyer­beer

2. Ex­ploita­tions forestières

Doc­u­men­taire

Dud­ule Cham­pion

Comique

Ro­mance en Fa • • L. V. Beethoven

Vi­o­lon Solo: M. V- Van Hemel

Pour décrocher l’Etoile

Comédie

The Fire Pa­trol

Grande tragédie de la Mer

Pen­dant la Pause

Récital pour Orgue

PRO­GRAMMA van 7 tot 11 DE­CEM­BER

Kro­n­ings­marsch -Boschont­gin­ning

G. Meyer­beer

Oorkonde

Dud­ule Kam­pi­oen

Klucht

Ro­mance in

Vi­o­lon Solo

Om de Ster te win­nen

Tooneel­spel

The Fire Pa­trol

Treur­spel der Zee

Ti­j­dens dc Poos

Récitaal voor Orgel

Se­maine prochaine

CARETH HUGHES

dans son pi List grand succès

Le Conquérant

Prochaine­ment lé grand film d’art

OTH­ELLO

Fa • • L. V. Beethoven

: M. V. Van Hemel

à la gorge. Sous ses doigts il re­connaît une ci­ca­trice que por­tait celui, qui naguère le fit aveu­gle au cours de leur lutte épique. La main du vieil­lard se serre de plus en plus, sen­tant qu’il avait en mains la vie de Burcht An­der­son et non de Weaver. Désespérément, An­der­son se défend ef tire son re­volver, faisant feu il tue Emma et manque le v ieil­lard.

Colin veut venir à son aide, mais trop tard, mort avail fait son œuvre, le ban­dit ex­pi­rait.

Fer­gus­son vengé, vit heureux, entre Colin Molly, que l’amour a uni.

The Fire Pa­trol

lohn Fer­gus­son wordt met zijn vrouw en kind .Colin) ti­j­dens een storm gered door Burcht An­der­son, op­per­hoofd van een bende zeeschuimers. Om wille der vrouw ontstaat tuss­chen beide man­nen hen ver­woed gevecht waar­bij Fer­gus­son met blind­heid ges­la­gen wordt om daarna met bet kind op een klein vlot terug aan zijn lot te wor­den overge­laten, om ten slotte toch op­nieuw te wor­den gered. Zoo gin­gen:io jaar voor­bij en al be­de­lend tra­cht dö vader in het on­der­houd van zijn zoon en van hem te voorzien te Seatown. Daar leven ook twe aller­lief­ste meis­jes: Emma en Molly 'Catcher... Emma be­mint Colin doch durft het hem niet beken­nen, en Collin aan­bidt Molly. Op zek­eren avond, bij een geweldigen storm, wordt de nood­klok geluid: een schip in brand I Slechts eenige pas­sagiers kun­nen gered wor­den, waar­tus-schen een zek­eren Burcht Weaver, ’s An­der­daags ont­moet deze Fer­gus­son vergezeld van Mol-ly en wordt op het meisje dol ver­liefd en wil hgar kost wat kost in zijn macht hebben: Fer­gus­son is de hin­der­paal. Hij zal deze dan ook meevo­eren naar een rolssteille aan den boord der zee, plots op /.ijn stap­pen terug­keerend, naar Molly. Emma beeft echter de laffe doen­ing gezien en snelt naar Colin om hem te ver­wit­ti­gen van hel drama dat zich gaat af­spe­len. In een dolle rit renl bij naar de kust en komt juist op het oogen­blik flat zijn vader zich in den af­grond ging storten.

Dan spoe­den allen zich naar huis, waar Weaver en Molly in wan­hopi­gen strijd vechten. Fer­gus­son werpt zich op den on­men­sch en door een lid­teeken herkent hij in hem tevens den­gene die hem eens blind maakte. Dat maakt hem nog hard­nekkiger, en meer en meer sluit zich de hand om An­der­son’s keel. Toch heelt deze nog de kracht zijn re­volver af Ie schi­eten, docli hij treft Emma in volle borst, ter­wijl hij zelf ontzield neer­slort.

Fei­gus­son is gewro­ken en zal voor­taan gelukkig leven tuss­chen Colin en Molly, door de liefde vereen igd.

Im­primerie du Cen­tre. 26. Rem­part Kip­dorp. An­vers


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Théodore ROBERTS

Jusqu’à présent, Théodore Roberts avait surtout ex­cellé dans les rôles de pères no­bles — mail­lant toute­fois son jeu très per­son­nel, d’une pointe d’hu­mour. C’est bien pour cela que le Nestor des étoiles cal­i­forni­ennes émer­veil­lait par sa compréhen­sion par­faite du cinéma, du . inéma, miroir de la vie, et qui se doit donc de I éfléter dans de logiques pro­por­tions les épisodes douloureux et les traits plaisants ou inat­ten­dus.

N’était-on pas porté à croire que ce solide vieil­lard au pro­fil bon­homme, était in­ca­pable d’in­terpréter un rôle de per­son­nage austère sans

Dans le médail­lon: Théodore Roberts, " l’homme au cig­are,„ ex­p­ri­mant l’an­goisse. Au bas: Roberts et Thomas Meighan dans “ Notre Grand Homme »

l’émailler de quelque détail co­casse? Avec tout le re­spect et l’ad­mi­ra­tion que sus­ci­taient son tal­ent et son âge avancé, ceux-là même qui le goûtaient le

mieux sem­blaient d’avis, que, unique en son genre si na­turel et spon­tané, il n’en saurait sor­tir sans faire tort à sa répu­ta­tion et ris­quer le ridicule.


Moïse et Aaron.

Théodore Roberts nous mon­tre qu'il n'y a pas d'âge gui tiepne pour l'artiste con­somme, épris de de son art, en com­prenant les néces­sités et les nu­ances, Le père noble gouailleur a su se met­tre un masque sévère, a osé camper à l'écran une des fig­ures les plus hautes et les plus sere­ines de lnis-toire et de la légende.

Cecil B. de Mille lui a confié le rôle de Moïse dans Les Dix Com­man­de­ments. 11 ap­pa­rait sous les traits d'un vieil­lard à la barbe de neige, aux traits émaciés, au port fier et a la démarche assurée, malgré le poids des ans. Il est le héros au­tour duquel gravite l’ac­tion qu’il sem­ble ani­mer de son souf­fle puis­sant.

Les Dix Com­man­de­ments com­pren­nent deux récits filmés bien dis­tincts, dont l'un traité à la mod­erne, dit le solide appui que sont les préceptes di­vins dans l’actuel « strug­gle for life »; dont l'autre, dont Roberts est le pi vot, évoque des scènes bibliques. Celles-ci ont trait à la cap­tivité des Israélites en Egypte, à leur fuite à tra­vers les déserts brûlants et la Mer Rouge, à l'ado­ra­tion du Veau d’Or, au séjour de Moïse sur le t Sinaï où Dieu lui dicte ses or­dres.

S’il en­trait dans nos in­ten­tion de don­ner ici une de­scrip­tion Moïse, re­ce­vant les or­dres célestes.

Le lunch de quelques fig­u­rants entre deux prises de vues des " Dix Com­man­de­ments

complète de cette pro­duc­tion unique, il nous faudrait in­sis­ter spéciale­ment sur le grand souci d’ex­ac­ti­tude qui présida à son élab­o­ra­tion, sur l'am­pleur du sujet traité, sur la belle or­don­nance des re­con­sti­tu­tions de palais, de sphinx et de tombeaux, sur le car­actère hiéra­tique de cer­tains su­jets et la richesse voulue dautres: mais cette œuvre est de celles qui ne se sauraient décrire sans que la plume mal­ha­bile ne restât bien en dessous de la mer­veilleuse réalité.

Parmi l'in­terprétation très homogène du film, — Ten­tends spéciale­ment celle de la par­tie biblique, — Théodore Roberts est un Moïse qui sait sans pathétique exagéré, mais avec une vigueur, une no­blesse

in­spiré, ou se rac­crochant aux paroles de vie, de 5 bonté et d’es­poir qu’il prononce au nom de Son Dieu.

Il im­por­tait de porter hom­mage à Théodore Roberts pour la part du lion qu il se taille dans l’in­terprétation de cette bande. L’homme au cig­are — ainsi se plaisent à le dénom­mer ceux qui con­nais­sent son faible pour les noirs londrès, et l'em­ploi ju­di­cieux qu’il fait de cette in­no­cente manie dans l’in­terprétation de'maints films, « l’homme au cig­are » a, par sa magis­trale in­terprétation de Moïse, ajouté un lus­tre nou­veau aux lau­ri­ers qui le ceignent.

MARNIX.

Fort légère­ment vêtus. Matt Moore et Patsÿ Ruth Miller, ne sem­blent pas souf­frir du froid, malgré qu’une épaisse couche de neige cou­vre le sol I Quel est donc ce mystère?

et une sobriété in­di­ci­bles, réaliser au max­imun le rôle qui lui est confié; soit qu’il en­cour­age les siens plongés dans une géhenne dont sem­ble ne pou­voir les re­tirer au­cune puis­sance hu­maine; soit qu'il con­duise son pe­u­ple à tra­vers les sables du désert, et oblige même les flots à aider à la délivrance du pe­u­ple élu, et en­joi­gre ces désespérés de ne point douter de la pro­tec­tion di­vine quand les chars de Ramsès «’élan­cent à leur pour­suite; soit enfin qu’au mi­lieu des tempêtes, sur les flancs du Sinaï seul à seul avec Dieu, il voit les Dix Com­man­de­ments en let­tres de feu ful­gurer la nue, puis qu’in­digné de l’in­con­duite des Juifs, il brise avec fra­cas les ta­bles des Lois Di­vines: tou­jours son geste est toute ma­jesté, ses traits ex­pri­ment la pitié, la déci­sion, la con­fi­ance, l’ado­ra­tion ou la colère avec une telle maîtrise qu’on se sent to­tale­ment sous l’em­prise, subis­sant le cour­roux de l’au­guste vieil­lard

Réponse à un inter wie weur.

Con­way Tearle, qui paraît aux côtés d’Alice Terry dans le film The Great Di­vide, que nous ver­rons vers le print­emps, aime à racon­ter l’anec­dote suiv­ante:

Un jour­nal­iste lui de­manda un jour un in­ter­wiew, et parmi des ques­tions plus ou moins ba­nales, il lui posa celle-ci: r

— Dans quel Etat êtes-vous né?

' — Si j’en ap­pelle à mes sou­venirs, répon­dit Con­way Tearle, je suis née dans l’état d’ig­no­rance.

— Bien en­tendu, répli­qua le jour­nal­iste; mais com­bien de temps y avez-vous vécu?

— Je ne me rap­pelle pas ex­acte­ment le nom­bre d'années, mais je puis vous as­surer que j’ai fait tout mon pos­si­ble pour le quit­ter.


OUVËLl

Tableau de pluie et de grand vent, ex­trait de Vie de Bohême.

Gabriellino

s’en mêle aussi

Gabriellino d’An­nun-zio, fils de < Gabrielle d'An­nun­zio, vient d'être engagé par la Metro-Gold­wyn comme aide du met­teur en scène du su­per-film Ben-Hur, qui est tourné aétuelle­ment à Rome. Plusieurs mil­liers d'ex­tras ital­iens ont été engagés sur place pour cette pro­duc­tion.

Amer­ica

Le su­per-film de D. W'.

Grif­fith, Amer­ica, qui avait été pro­hibé par la Cen­sure anglaise, pourra être présenté désor­mais en Grande Bre­tagne. Cette pro­duc­tion

por­tait prim­i­tive­ment comme titre Amour et Sac­ri­fice et après une pre.​mière présen­ta­tion à la Cen­sure, celle-ci avait jugé que le pub­lic anglais ne de­vait pas voir ce film. Cette déci­sion fut très com­mentée par les jour­naux anglais, lesquels in­sinuèrent que si la Cen­sure avait pris sa déci­sion à cause de cer­taines scènes où la con­duite des sol­dats anglais, pen­dant la guerre de l'indépen­dance, ne parait pas trop bril­lante, on n'avait qu’à sup­primer ces scènes. Fi­nale­ment la Cen­sure anglaise s’est laissé con­va­in­cre. Il faut l’en féliciter, car la cen­sure des autres pays ne fait pas tou­jours preuve de tolérence.

Lait con­densé

William Haines, l’ac­teur améri­cain qui joue au côté de Mac Mur­ray dans Circe l'En­chanter­esse, le film réalisé par le met­teur en scène.

Mimi Pin­son fris­sonne à la et

Scène d'hiver, ex­trait dç La Terre qui Flambe.

Robert Z. Léonard, pour la Metro-Gold-wyn, fait du jour -nal­isme à ses mo­ments per­dus. Il col­la­bore de temps à autre à des jour­naux lo­caux.

Dernière­ment Mac Mur­ray le re­con­trait plongé dans la lec­ture du « Los An­ge­los Times ».

— * Qu’avez - vous, vieux ca­ma­rade, vous sem­blez tout décon­fit, re­mar­qua la ve- . dette.

— Hélas! ex­pli­qua Haines, j'avais écrit sur la ques­tion du lait un long ar­ti­cle, mais d’un style très coulant. Ce satané

rédac­teur en chef m'en a fait un « pro­duit con­densé ».

En­core le Klu Klux Klan!

Le « Klu Klux Klan », cette red­outable as­so­ci­a­tion améri­caine ne se con­tente pa$ d’ex­ercer sa cen­sure impi­toy­able sur les actes poli­tiques des citoyens améri­cains. Ses par­ti­sans se mêlent main­tenant de cen­surer les films qui sont con­traires à leurs idées per­son­nelles, stricte­ment arrêtées. Un film de la Metro Gold­wyn, Three Weeks (Trois Se­maines), réalisé d'après le roman pas­sion­nel de la ro­mancière anglaise Eli­nor Glyn, ayant ren­contré leur désap­pro­ba­tion, c’est au prix de mille dif­fi­cultés qu’il a pu être pro­jeté a Hat­ties­burg dans le Mis­sis-sipi. Le per­son­nel et les opéra­teurs du cinéma étaient armés. Les nou­velles ne dis­ent pas si les spec­ta­teurs ont man­i­festés quelque émo­tion de­vant cet ap­pareil guer­rier.

vue de la neige qui crou­vre toits jardins-

HOlP­MM­ril B/ÎEA7H

Voici une Al Christie comédie, — parmi les plus cap­ti­vantes en même temps que les plus hi­lar­entes qui se puis­sent imag­iner —. A en voir les pho­tos, où une sou­ple ac­ro­bate sem­ble fmiter les prouesses d’Harold Lloyd dans Monte la d'ssus, on pour­rait croire que l’ac­tion a divers points de ressem­blance avec cel­lle où « Lui » es­calade les grattes-ciels, pour conquérir et la for­tune, et l’amour de son « doux cœur ».

Or, la Seule simil­i­tude des deux films, réside dans... leur qualité, leur comique, leur intérêt, leur valeur.

Ici, c'est une jeune « girl » qui est l’héroïne; son bon cœur l'in­cite à met­tre tout en œuvre pour venir en aide à la famille de son frère malade, tan­dis que son cœur tout court la porte vers ce bon gros Wal­ter Heers qui as­pire à l’in­stant où tous deux passeront de­vant le cler­gy­man, aux fins d’épou­sailles.

Mais n'an­ticipons pas. Dis­ons d'abord que Wal­ter Heers nous ap­pa­rait ici sous les espèces de l’ex­cel­lent garçon qu’il n’a cessé d’être; toute sa préoc­cu­pa­tion est tournée vers le tiède et joli ban­ga­low qu’il aménage, qu’il fig­nole, qu’il ca­resse presque, et où — elle l'a promis — Dorothy, de­v­enue sa légitime femme, vien­dra vivre à ses côtés une ex­is­tence de paix et de bon­heur.

O, elle aura droit au repos, après la période mou­ve­mentée que nous al­lons décrire, et dont les il­lus­tra­tions ex­traites du film, don­nent une idée très juste.

Dorothy donc, habitait avec son frère Dick et l'épouse de celui-ci, • met­tant tous ses loisirs à profit pour aider à com­poser la layette du bébé at­tendu par sa belle, sœur.

Dorothy était em­ployé dans un * in­sti­tut de beauté » où les dames

de la haute, vi­en­nent con­fier leurs charmes par­fois menacés, aux mains ex­pertes de « girls » passées maitresses dans l’art d’ac­co­moder les restes... Or donc, qu un jour, la jeune fille étant occupée à don­ner une on­du­la­tion per­ma­nente à une cliente, fut appelée auprès de la man­i­cure pour lui prêter as­sis­tance. Quand elle revint, les cheveux de la dame avaient hor­ri­ble­ment souf­fert d’une trop lon-ue ex­po­si­tion dans les ap­pareils d'on­du­la­tion, ureur compréhen­si­ble de la cliente, récla­ma­tion, ren­voi de Dorothy; tel fut le triste bilan de cette journée de déboire!

Ren­trant au logis, voilà qu’elle ap­prend que Dick est rentrée grave­ment malade du bu­reau, et que d’autre part, sa femme a placé la ma­jeure par­tie de ses fonds dans les ac­tions d’une com­pag­nie huilière, ce qui ne sem­ble pas être précisément un place­ment sûr et de bon rap­port. Dorothy se précip­ite à la pour­suite de l’homme d’af­faires qui a ar­rangé cette pe­tite trans­ac­tion, mais celui-ci est parti et nul ne peut retrou­ver sa trace.

Walther Heers, cepen­dant, in­siste auprès de sa fiancée pour qu'elle hâte les préparat­ifs du mariage: il se déclare prêt à pren­dre sur lui la charge de la famille de Dick. Mais Dorothy ne l’en­tend pas ainsi. Elle décide d'aller à la di­rec­tion du jour­nal où Dick est at­taché, de­man­der à rem-

Flacer son frère. Elle rap­pelle à édi­teur la promesse qu’il lui fit avant son départ pour le front; puisqu’au­jourd’hui Dick, qui fut gazé, est malade, des suites de son

Pas­sage sur le front, il se doit de aider. Le pa­tron de Dick ac­cepte donc-la col­lab­o­ra­tion de Dorothy. Il lui don­nera « une chance » de Se ren­dre utile. Mais les ef­forts de Dorothy ne sont point couronnés


Sache* cepen­dant que l'homme d'af­faires ar­rive avec de bonnes nou­velles les valeurs d’huile ont monté con­sidérable­ment. Déchargée de ce souci, Dorothy, sans doute, pourra-t-elle à présent sans scrupule, unir ses jours à ceux de son cher Walther s c’est ce que ne Sauront que ceux qui au­ront vu de leurs pro­pres yeux, toutes les péripéties de cette cap­ti­vante ac­tion.

Nous avons cité plus haut les deux in­terprètes prin­ci­paux de cette Christie Comédie s il y a wei­ther Hiers, un fiancé dévoué et sym­pa­thique, que le met­teur en scène n’a pas obligé à exécuter toutes les ac­ro­baties de sa parte­naire Dorothy Des­ore!' celle-ci est « une femme de tête », et de plus une ex­cel­lente gym­naste; elle possède aussi au plus haut point le sens comique.

Puis, voici Tully Mar­shal,. Jim­mie Adams, Priscilla Bon­ner, Jim­mie Har­ri­son» Lin­coln Plumer, Pa­tri­cia Palmer, Rosa Gore, Jea Be­lasco, George Pierce, Vic­tor Rod­man, Bud­dFine, Eddie Baker, Dou­glas Carter, Max David­son: un ex­cel­lent « cast », comme on peut juger, puisqu’il groupe une quin­zaine de noms parmi les plus pop­u­laires des stu­dios de Cal­i­fornie.

Avec de pareils éléments, un scénario tiré d’un roman de Franck Roland Con­klin, une di­rec­tion tech­nique confiée à Tom Brierly, des ca­mara-men de la valeur de Pe­ter­son et de Philipps, le réal­isa­teur Scott Sid­ney, ne pou­vait man­quer de faire de bonne et belle be­sogne; il n'y a pas manque.

de succès, et après d’in­fructueux es­sais, elle est chargée d’in­ter­vieuwer Blake, le célèbre col­lec­tion­neur améri­cain, dont les ex­cen­tricités ne Se comptent plus, et qui vient de ren­trer d’Egypte, avec un grand nom­bre d’ob­jets d’art et de bi­joux d’une valeur in­es­timable.

Après avoir usé de divers sub­terfuges, et s’être déguisée de vingt façons différentes pour ar­river à.ses fins, Dorothy est enfin ad­mise auprès du richissime Blake. Il con­cent à se prêter au sup­plice de Tin­ter­vieuw, il lui fait ad­mirer un bracelet dune valeur de 50,000 livres! tan­dis qu’elle le pose sur une chaise, pour ex­am­iner d'autres mer­veilles, un petit singe d’orgue de bar­barie, pas­sant son bras par la fenêtre, s’em­pare sub­rep­tice­ment du joyau, et s’en­fuit le long du « build­ing ». Blake ac­cuse Dorothy de s’être emparé de la parure, il téléphone à la po­lice, tan­dis que la jeune fille, désespérée, se précip­ite par la fenêtre pour tâcher de rat­trap­per le quadru­manne. En­tretemps, la foule s'est massée aux alen­tours; on aver­tit Walther de se qui se passe, et le voilà qui es­saie par tous moyens imag­in­ables de délivrer sa fiancée' menacée de tomber aux mains des policiers.

Ah mais on ne la tient pas en­core! Et, ici com­mence la par­tie la plus émo­tion­nante en même temps que la plus co­casse du film: Dorothy es­calade portes, fenêtres, façades, toits et gouttières 1 Mais en vain; les policiers enfin l’arrêtent, et sont prêts à la traîner de­vant les juges.

t- Ev­idem­ment, dira le lecteur, en fin de compte, il faut que tout s’arrange. -- Détrompez-vous en par­tie; tout n’est pas dit, l’im­broglio est tel qu’on ne le peut démêler... qu’.en as­sis­tant soi-même à la pro­jec­tion du film.

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Un des plus fameux met­teurs en scène améri­cains, sinon le meilleur, vient d ar­river à Paris. Il s'agit de Rex In­gram, le réal­isa­teur des Qua­tre Cav­a­liers de F Apoc­a­lypse, succès mon­dial, et de Scara­mouche, Rex In­gram, ir­landais d orig­ine, a fait la guerre chez nous comme lieu­tenant avi­a­teur. C’est un fer­vent ami de la France, et il vient d’obtenir de la Metro Gold­wyn l'au­tori­sa­tion de réaliser son rêve le plus cher, se fixer en France et y tourner des grands film avec la col­lab­o­ra­tion de grandes vedettes françaises et améri­caines. Il va com­mencer, dit-il, par tourner Mare Nos­trum de Blasco Ibanez, ad­mirable sujet qui le promènera sur les bords de la Méditer­rannée, de Barcelone à Mar­seille, de Mar­seille à Nice, de Nice à Naples et à Pompeï. Nous lui de­vrons prob­a­ble­ment, avec la création d'un film mer­veilleux, la révéla­tion de quelques artistes de valeur; car un point bien par­ti­c­ulier du car­actère de Rex In­gram est de choisir pour in­terpréter ses films, des artistes presque in­con­nus, qui du jour au lende­main, sous sa di­rec­tion magis­trale, se révèlent étoiles de première grandeur.

N’ou­blions pas qu’il décou­vrit Valentino, que grâce à lui le cinéma est doté d’un mou­veau « jeune pre­mier » idéal, Ramon Navarro, l’in­terprète de Scara­mouche. Alice Terry et Bar­bara La Marr lui lui doivent leur répu­ta­tion mon­di­ale. Peut-être Rex In­gram, s’il voulait se don­ner la peine de chercher en Eu­rope, révèlerait-t-il un ou plusieurs grands artistes qui ra­je­u­niront et relèveront un peu notre pépinière de vedettes.

La carrière de Rex In­gram est une belle aven­ture, qui fait hon­neur à son héro. L’homme s'est fait lui-même, à force d énergie et de volonté, sans se dépar­tir ja­mais d une cer­taine poésie de rêveur et

d’artiste, due peut-être à son orig­ine ir­landaise, qui sur­prend et charme notre goût français.

Rex In­gram est né à Dublin en Ir­lande. Fils d’urt pro­fesseur, il reçut une ex­cel­lente éduca­tion et fut diplômé au collège de la Trinité à Dublin. C'est en 1911 qu’il gag­nait les Etats-Unis. Les débuts y furent pénibles. Rex In­gram ne rougit pas de rap­peler le temps où il tra­vail­lait la nuit aux docks de New-Haven. La sculp­ture le séduisit alors. Etu­di­ant à l'Uni­ver­sité des Beaux Arts de Yale, il de­vient le dis­ci­ple préféré du pro­fesseur Lawrie, Il com­mence à ce mo­ment à écrire des scénar­ios pour la com­pag­nie Edi­son, et en in­terprète quelques uns. Engagé par les films Vita­graph, il tourne avec Lil­ian Walker, Helen Gar­den et Clara Kim­ball Young, tout en con­tin­u­ant à écrire des scénar­ios.

Il tra­vaille en­suite pen­dant une année avec la Fox-Film. Il met alors en scène son pre­mier film Le Grand Problème, que suiv­ent bientôt The Cal­ice, The Re­ward of the Faith­less, Black Or­chids et His Robe of Honor.

Vient la guerre. Rex In­gram, avi­a­teur se bat en France. Démo­bilisé, il réalise pour l’Uni­ver­sal The Day She Paid et Under Crim­son Skies., Puis il s’as­so­cie avec la Metro, et c’est de lors que part sa répu­ta­tion.

Les Qua­tre Cav­a­liers de l’Apoc­a­lypse lui va­lent les plus hautes dig­nités de l’Uni­ver­sité de Yale. Rex In­gram, in­fati­ga­ble, réalise succèssive­ment The Con­quer­ing Power, Eugénie Grandet, d'après Balzac, et le Pris­on­nier de Zenda, Tri­fling Women, The Pas­sion et enfin Scara­mouche, œuvre puis­sante qu’il se désole d’avoir vu mutilée par la cen­sure française et qui cepen­dant est un succès de la sai­son actuelle.

C’est répétons-le un ami qui sait con­pren­dre notre âme et notre car­actère. Faisons lui con­fi­ance. Il nous don­nera de bons et beaux films.

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U jYi­ir­a­cle de De­main

Ross et son chien Rex.

An­nette Wells vi­vait depuis plusieurs jours, recluse dans cette cham­bre in­fer­nale où elle ne pou­vait même pas se re­cueil­lir pour songer à son mal­heur, pour­suivie qu elle était con­stam­ment par l’hor­ri­ble homme-ma­chine, et par la pensée que, sans doute, dans son re­paire Mark Wal­ton as­sis­tait im­pas­si­ble à sa lente ag­o­nie.

Qui viendrait à son sec­ours?

Qui os­erait af­fron­ter ce châreau di­a­bolique?

Qui réus­sir­ait à pénétrer jusqu'à elle?

Elle n’osait répon­dre à ces in­ter­ro­ga­tions. Pour­tant, un nom s'im­po­sait à son es­prit, un nom qu’elle prononçait tout bas et qui chan­tait dans son sou­venir avec une sin­gulière douceur: Harry Ross, ii, Harry Ross.

wal­ton lui avait bien dit que Harry Ross, dont l’au­to­mo­bile avait été lancée dans l’abîme, s’était noyé. Elle ne pou­vait en croire son persécu­teur. Une voix plus haute cri­ait en elle: il est vi­vant, il est vi­vant, il vien­dra.

Plusieurs fois déjà, elle avait perçu des bruits in­so­lites, comme des ma­chines qui s'arrêtent brusque­ment ou qui ex­plosent.

L’homme mécanique restait main­tenant im­mo­bile dans le coin de la cham­bre.

Soudain, la porte s’ou­vrit sous une poussée vi­o­lente. Un cri, aussi vite étouffé. Harry Ross et son chien Rex se trou­vaient dans la cham­bre et le jeune homme, le doigt sur les lèvres, l’or­eille au guet, in­ter­ro­geait les bruits qui mon­taient de l’étage inférieur.

— Courage, An­nette, dit-il enfin, courage! nous tou­chons à la délivrance.

La jeune fille restait im­mo­bile dans l’at­ti­tude de la stupéfac­tion la plus pro­fonde. Sous le coup de l’émo­tion, elle ne pou­vait ar­tic­uler au­cune pa­role. Elle porta la main à la gorge, pour faire com­pren­dre à Harry Ross que les mots l’étreignaient là, en foule.

— Oui, je com­prends, di­s­ait-il, je com­prends moi-mème...

On en­tendait des cris, comme d’une al­ter­ca­tion vi­o­lente où la voix de Wal­ton dom­i­nait celle de son com­plice Lovello.

— Mille dan­gers nous en­tourent, reprit le jeune homme. Ce château est ad­mirable­ment machiné. Les es­caliers sont élec­trisés. Tout à l’heure, j’ai failli être élec­tro­cuté par la première marche où j’al­lais poser le pied. Rex m’a sauvé.

Le bon chien, en­ten­dant son nom, vint se coller à son maître qui lui fit de la main une ca­resse.

— Brave bête! dit An­nette avec une sorte de san­glot.

Elle re­de­ve­nait maîtresse d’elle-même.

Harry Ross s’ap­procha.

— Puis j’ai ren­contré Wal­ton. Il s’est jeté sur moi comme un fauve. Ah! il me sen­tait bien son en­nemi mor­tel! Ce fut la bataille, et quelle bataille I J’étais résolu à vain­cre parce que je voulais vous ar­racher aux mains de ce ban­dit. La rage décupla mes forces. Une rage sem­blable don­nait à Wal­ton une vigueur for­mi­da­ble. Je ne sais si j’au­rais eu le dessus, quand une ex­plo­sion venant de la salle des ma­chines nous jeta tous deux sur le sol. Wal­ton se rel­eva, cri­ant: « L’homme mécanique! l’homme

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mécanique I » et se précipita vers l’étage inférieur. Pour moi, je mon­tai vers votre cham­bre, et me voici. Vite, Ânnétte, sauvons-nous!

— Sauvons-nous I répéta la jeune fille.

Des ex­plo­sions nou­velles re­ten­tis­saient. Sans doute que, pen­dant la lutte de Ross et de Wal­ton, Lovello avait voulu expéri­menter jusqu'où pou­vait aller la force de son engin mon­strueux. 11 mul­ti­plia la force des 'dy­namos. Il porta jüsqu’à leur max­i­mum de ren­de­ment toutes les ma­chines qui ronflèrent en une musique épou­vantable. Il ne se. soudait pas du dan­ger. Il ne songeait pas qu’une cour­roie cassée, Un rouage échauffé outre mesure pou­vait amener une cat­a­stro­phe.

La cat­a­stro­phe sur­ve­nait.

Dieu dans sa jus­tice punis­satt le coupable orgueil.

Des ex­plo­sions se succédaient.

Une fumée épaisse se répan­dit dans les cham­bres et les cor­ri­dors.

Des flammes léchaient les murs. .

' — Sauvons-nous! répéta Harry Ross.

11 prit An­nette dahs ses bras et, chargé de ce précieux fardeau, se mit à de­scen­dre en courant.

Au rez-de-chaussée, des cris re­ten­tirent.

C’étaient les satel­lites de Wal­ton qui, voy­ant

les fugi­tifs, se lahçaient à la pour­suite de la jeune fille.

Harry Ross, hale­tant, courait.

Il ar­rivait à l’es­calier.

Il se fendit compte soudain de l’im­pos­si­bilité de fuir. C’était à l’es­calier élec­trisé qu’il ve­nait d’aboutir. Le pre­mier pas qu’il y os­erait serait sa mort et celle de son amie.

— Malédic­tion! cria-t-il.

Il se re­tourna pour ob­server ses en­ne­mis.

Ses yeux tombèrent par hasard sur un grnd vase de mar­bre. T

— Sauvés! songea-t-il.

Il roula jusqu'au haut de l’es­calier le vase, mau­vais con­duc­teur d’élec­tricité, et pareil à un ac­ro­bate pro­fes­sion­nel, de­scen­dit marche après marche l’es­calier de la mort, tan­dis que les ban­dits de Wal­ton, de­meu­raient au-dessus, vociférant, cou­vrant d’in­jures les fugi­tifs qui leur échap­paient,

Harry Ross se hâta de sor­tir du château mau­dit.

Et dans l’auto qui les em­me­nait, la jeune fille lais­sant aller douce­ment sa tête sur l'épaule de son sauveur, mur­mura mais de quel ac­cent ten­dre et fort comme le jeune amour, ce seul nom si plein d.6 choses »

-Oh! Harry Ross! Jean BLAISE.

Sur l'es­calier de la mort.

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EX­EM­PLE A SUIVRE

il y a lieu de féliciter la Di­rec­tion du Col­i­seum de Brux­elles, pour l’heureuse ini­tia­tive qu’elle mon­tre en con­viant les en­fants néces­si­teux des écoles de la ville à venir as­sis­ter à une séance cinémato-. phique au cours de laque­lle seront pro­jetés des . Sas spéciale­ment choi­sis pour intéresser la je­unesse.

C’est le samedi 6 décem­bre que les bam­bins pour­ront venir passer quelques heures de­vant l’écran, et ce à titre complètement gra­tuit. Saint Nico­las passera la main à l'ex­cel­lent opéra­teur du Col­i­seum, qui pro­jet­tera les pro­duc­tions suiv­antes: Des Fleurs pour sa Gosse, drame en six par­ties; Le Cor­don s. v. p., comique en deux par­ties; 20 mille péripéties sous les mers, comique orig­i­nal; enfin, last not least: Je Re­spect aux In­valides. Ce pro­gramme de quelques deux mil cinq cents mètres, com­pren­dra donc b la fois Une ex­cel­lente leçon de choses, une heure de bon rire et un spec­ta­cle pro­pre à éveiller de saines émo­tions dans les je­unes cœurs.

. L'heure d’entrée est fixée à 9 heures, le rideau à 9 1/2 heures du matin.

Ajou­tons que l’or­chestre ac­com­pa­g­n­era la pro­jec­tion, les exécu­tants ainsi que tout le per­son­nel du cinéma ayant déclaré vouloir col­la­borer avec la Di­rec­tion au beau geste de charité des or­gan­isa­teurs.

Nos chaleureuses félic­i­ta­tions au Col­i­seum et à son per­son­nel, dont l’ex­em­ple ne man­quera pas d’in­citer d'autres salles de ciné à Répéter l’heureuse ini­tia­tive.

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Œuvre d’amour, de pas­sion.de ten­dresse et de charme; œuvres trag­iques, œuvres d’an­goisse et de pitié, éter­nels ro­mans d’émo­tions où se heur­tent tous les sen­ti­ments no­bles ou vils, tour à tour émou­vants jusqu’ aux larmes, an­gois­sants jusqu’à l’arrêt du souf­fle. Ils sont signés unique­ment des plus grands écrivains de notre époque: Arthur Bernéde, Pierre De­cour­celle, Jules Mary, Michel Zévaco, etc., de ceux qui sont les véri­ta­bles amis du lecteur, de la lec­trice, parce qu’ils leur pro­curent les joies les plus cer­taines, les émo­tions les plus douces.

L’IL­LUS­TRA­TION

Des mil­liers de pho­tos cinématographiquesti-rées de ces films signés Paihé, Gau­mont, Auber t-Er­malief, etc., qui, dans les étab­lisse­ments de cinéma du monde en­tier, ont fait vi­brer des foules in­nom­brables, vi­en­nent s'ajouter au texte déjà si poignant; il­lus­tra­tion magis­trale re­pro­duisant fidèle­ment la phy­s­ionomie, les traits, les gestes des per­son­nages des ro­mans, faisant re­vivre d’une façon sai­sis­sante les mi­lieux décrits par les écrivains, les héros et les héroïnes du passé, re­con­sti­tu­ant les scènes de ten­dresse et d’amour, les vieux châteaux féodaux, les de­meures seigneuri­ales.

TITRES DES VOLUM ES: M. Alain, Les Parias de l’Amour: I. Dédaignée; II. La Douleur d’Aimer;

III. Le Re­spon­s­able; IV.L’Amour peut tuer; V. Cen­dres d’Amour; VI. La­joie d’Aimer. — Arthur Bernède, Im-péria: I. L’His­toire d’un Cœur; H. Par le Par­don et par l’Amour. L'Homme aux Trois Masques; I. Le Cal­vaire de Pas­ca­line; II.​Le Jus­ticier. L’Aiglonne: I, L’En­fant des pris­ons; II. L’Aigle, l’Aiglonne et l’Aiglon. Man­drin: Les Noces de Man­drin; II. La­Trahi­son. —Aris­tide Bru­ant, La Lou­pi­ote: I. Le Baptême de la Lou­pi­ote; II. Epouse coupable; III. Le Père de la Lou­pi­ote. — Henri Caïn, Reine Lumière: 1. L’Ef­froy­able Aven­ture; IL Le Crime en déroute.—P. De­cour­celle, Gigo­lette: I. Les Ailes Blanches; II. La Bataille de la Vie; ill. Les Dessous de Paris;

IV. Rédemp­tion. Quand on aime. — La Bâil­lonnée: I. Entre deux Haines; II. L’im­pos­si­ble Amour; III. Vers la Lumière. La Brèche d'Enfer: I. Entre deux Amours; II. Lin­got d’Or.— A. d’En­nery, Les Deux Or­phe­lines: I. Aveu­gle et aban­donnée; II. «O ma ten­dre Musette»; 111. Le Cœur d’une Mère. — Jean Faber et Paul Qar­baoni, Rapax.— Ar­nauld Ga­lopin, Taô: Sous le Masque; II. Haines et Amours.—Pierre Gilles, L’En­fant-Roi: L’Eveil des Géants; II. La Con­spir­a­tion des Femmes. - A.​de Lorde et M. Lan­day, For­fai­ture: I.​Pour être belle; II. Flétrie... mais vengée.— Pier­re­Mar­o­don, Le Dia­mant Vert: I. La Main Voleuse; II. Le mort parle. Vi­o­lettes Impéri­ales. —Jules Mary, La Pocharde: 1. La Mère aux Sept-Douleurs; II. Les Cen­dres du Bon­heur; III. Claire et Louise; IV. Le Fantôme du Passé. La Fille Sauvage: I. Il­lu­sions per­dues; II. Un Baiser aux enchères; III. Lil­iane con­tre tous; IV. La Jolie Fugi­tive. Roger-la-Honte: I. Un Crime; II. Le Cal­vaire d’un In­no­cent; III. Mère Coupable; IV. Jus­tice. La Mai­son du Mystère: Mor­tel Se­cret; La Voix du Sang.—E. Richebouro. Andréa la Charmeuse: I. Le Ser­ment de Manette; II. Le Re­gard fatal; III. Princesse.— H Sienkiewicz. Quo Vadis: 1. Lygie; il.​Les Mar­tyrs.—G.​Spitzmul-ler, Les Deux Ser­gents. — Ch. Vayre. Gos­sette: La Nuit trag­ique; II. La Vengeance du mort.—Ch.​Vayreet R. Flo­ri­oni. L’Avi­a­teur Masqué: L’Enjeu; II. Les Ailes d’Amour. L'Héritière du Rajah; I.​La Pour­suite in­fer­nale; H. Le Se­cret de la Bague de Jade. Le Vol. — M.Zévaco.​Lo Pont des Soupirs: 1. La Fête de l’Amour; II. La Grande Cour­tisane; III. Les Amants de Venise; IV. Ex­pi­a­tion. Buri­dan, le Héros de la Tour de Nesle: 1. Les Amours de Mar­guerite de Bour­gogne; il. L’Elixir d’amour; 111 et IV. La Cour des Mir­a­cles, soit 77 vol­umes brochés ou 20 tomes reliés genre am­a­teur.

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Li­brairie J. ROZEZ, 42, rue Van­der­stiche­len, BRUX­ELLES

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