Programme from 1 to 5 Feb. 1925



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#839

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Bill For­est, un an­cien Sammy, un héros de, Chat eau-Thierry ci de l’Ar­gonne, est pop­u­laire à Bacheville, son vil­lage natal... Deux politi­ciens véreux, Slay­tor et Do­bridge, de mèche avec le ten­ancier farouche d'une dis­til­lerie clan­des­tine... craig­nent que le shérif actuel, Robert Mfîlard, en sa ne trop long Sur leur illégal trafic, lui sus­ci­tent, aux élec­tions, l’ex-sol­dat comme con­cur­rent...

Celui-ci est d'ailleurs élu à une forte màjoriié: Voilà les deux politi­ciens en­chantés... Us se croient tran­quilles, assurés qu’ils sont de mener Bill For­est par le bout du nez...

Mais les yeux de celui-ci s’ou­vrent-sOus la ca­resse des jolis doigls de la gen­tille Alice'Mil­lard et, malgré les dif­fi­cultés in­croy­ables que lui sus­ci­tent, dans l’ar­com­plis­seinenl de sa lâche, Slay­tor et Do­bridge, il déjoue leurs machi­na­tions, s’em­pare de la dis­til­lerie défendue comme un vrai fortin... Et alors qu’on le croit défunt, précipité d’une passerelle au pied d’une gorge de quar­ante mètres, il cap­ture après line pour­suite fer­tile en folles péripéties, grâce au con­cours inat­tendu d’un mulet nommé ’«Dy­na­mite», l’âme damnée des politi­ciens.

Grâce aux aveux de celui-ci... les deux mal­pro­pres per­son­nages pour­riront sur la paille hu­mide... lit. Bill épousera Mice!

PRO­GRAMME du 1 au 5 FÉVRIER

Marche Turque . . L. v. Beethoven

PATHE - REVUE

LE “COUP” DE DY­NAM­liii

Comédie in­terprétée par HOOT GIB­SQN

Le Bar­bier de Seville G. Rossini

(Ou­ver­ture)

Chaînes Brisées

Grand Drame

Pen­dant la Pause

Récital pour Orgue

PRO­GRAMMA van 1 tot 5 FEB­RU­ARI

1 • Turksche Marsch

2 PATHÉ - REVUE

L. v. Beethoven

JE “SLAG” VAN DY­NA­MITE

Tooneel­spel ver­tolkt door HOOT GIB­SON

De Bar­bier van Sevilla • G. Rossini

(Open­ingstuk)

Ge­bro­ken Ketens

Groot Drama

Ti­j­dens de Poos

Récitaal voor Orgel

Se­maine: prochaine

BABY PEGGY

DANS SON DERNIER ET PLUS GRAND SUC­CES

SE­CRET DE FAMILLE

GRANDE COME­DIE SEN­TI­MEN­TALE

Chaînes Brisées

ijjgÿ

Elevé dans le luxe et l’oisivité, Jacques Wynd-ham est connu pour son manque de fer­meté et de courage; il prend la réso­lu­tion de de­venir courageux.

Un jour il décou­vre dans une mas­sure isolée dans la mon­tagne, une jeune femme enchaînée par un pied, comme un forçat; elle lui ap­prend qu’elle est épouse d’un ban­dit, Simon Lehar, dont la forêt abrite les méfaits.

Jacques re­vient le lende­main, ayant pris toutes les dis­po­si­tions pour délivrer la jeune femme, mais il est sur­pris par le maître du logis et une lutte ter­ri­ble s'en­gage. A un mo­ment donne les deux hommes roulent au bord d’un pont-levis qui défendait le re­paire. L’abîme est là et tout à coup un corps est précipité dans le gouf­fre. C’est celui de 1’in­fame Lehar.

Jus­tice est faite et Jacques retrouve le bon­heur auprès de celle dont il a brisé la chaîne cru­elle.

Ge­bro­ken Ketens

In de weelde en de ledigheid opgevoed, is Jacques Wyn­d­ham gek­end om zijn te kort aan moed en wilskracht. Hij neemt het voorne­men voor­taan moedig te wor­den.

Op zek­eren dag ont­dekt hij in eene hut in het gebergte eene jonge vrouw welke eene ket­ting aan den voet droeg zooals een galei­boef.Hij ver­nam van haar dat zij de vrouw was van een bandiet, Simon Lehar, welke zich in het bosch ver­schuilde. Jacques kwam ’s an­der­daags weder met het voorne­men de jonge vrouw te ver­lossen, doch hij ont­moette dc in­eester, en een hevige strijd ontstond. Op een gegeven oogenhlik rolden heide man­nen op den boord eener brug en een­sklaps stortte een lichaam in den af­grond, het was Simon Lehar.

Jacques vond het geluk bij de­gene waar­van hij de wreede ketens ge­bro­ken had.

Im­primerie du

Cen­tre. ‘

!. Rem­part Kip­dorp. Any­era


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Notre Vedette: JEAN TOULOUT;*t*?*i

« Je vous parle franche­ment, je préfère être à l'écran un méchant homme et dans la vie un bon bougre, que le con­traire ».

Cette décla­ra­tion qu’au­rait faite Toulout à quelque re­porter n’est pas comme on le pour­rait croire une honnête vérité à la Palisse. A ceux qui ont apprécié l'homme au­tant que l'artiste, elle ap­paraît comme une pro­fes­sion de foi bien définie.

« Un bon bougre », com­bien l'est celui qut ne ménage temps ni peine pour sec­on­der les ar­ti­sans de l'image animée dans leur lutte pour l’art... et l'ex­is­tence! qui ac­com­plit en ca­chette mainte bonne ac­tion, et fait preuve d’un rare dévoue­ment en adhérant aux prin­ci­pales as­so­ci­a­tions 1 pro­fes­sion­nelles sus­cep­ti­bles d’aider les ca­ma­rades.

Ces choses doivent être red­ites, malgré la prover­biale mod­estie de celui qu'elles con­cer­nent. Elles le de­vaient . pour ajouter plus de valeur aux im­pres­sions de Toulout,

fruit d’une longue expéri­ence des planches et du stu­dio.

Il a droit qu'on l’écoute, celui qui avant et après guerre créa tant de rôles au théâtre comme à l’écran, et im­posa son sûr tal­ent avec une égale maîtrise dans ces deux formes d’art

Poussé par une vo­ca­tion

Jean Toulout, dans La Guerre h l’Amour, au théâtre de la Re­nais­sance.

Jean Toulout, car­i­ca­ture de Geo Car­rey.

Pans 1-H Sym­phonie, d'Abel Gance, aver Hm my Lynn.

irrésistible, Toulout fit d’abord deux années de Con­ser­va­toire, dans la classe du re­gretté maître Leloir; ces études furent in­ter­rompues par l’entrée au régi­ment, au sor­tir duquel le jeune homme fut engagé au Théâtre An­toine. Peu-

En marin.


dant les qua­tre années précédant la guerre, il reprit la plu­part des. rôles créés par Gémier: La Femme et le Pan­tin (de Pierre Prondaie d'après Pierre Louys), Poussière (de Lenor­mand), Sher­lock Hohnes, Le* Bar­bier de Séville et vingt

ment à la Re­nais­sance, à Réjane, à la Porte-Saint-Mar­tin, au Gym­nase et à l’Am­bigu, drames et comédies: La Guerre ci l’Amour, Mont­martre, Les Cinq Messieurs de Franc­fort, La Flamme ', ce sont ses succès les plus re­ten­tis­sants. Le cinéma Fat­tire

Ver­moyal et Jean Toulout dans La Nuit du 13.

autres; puis il crée à son tour Le Sous-Marin hi­ron­delle (de Moreux) et L'Homme qui as­sas­sina (de Farrière et Prondaie).

C’est dans ce dernier rôle qu’il débute en 1913, per­son­nifi­ant Archibald. Ce film, mis en scène par An­dreani, et qui réunit comme in­terprètes Gémier, Caudé, Le-faur. Mes­dames Mutelle et Léon­tine Mas­sart, obtint à son temps un succès con­sidérable.

Toulout lancé sur la pel­licule, s’y maintint dès lors, sous la di­rec­tion du même réal­isa­teur, puis de Dav­erenne, puis de Lep­rince; il fut tour à tour Buck­ing­ham, dans Les En­fants d'Edouard, puis créa Jacques l’Hon­neur, La Gouailleuse et en­core L'Ar­riv­iste.

Ces quelques ap­pari­tions de Toulout sur les écrans en avaient déjà fait une sil­hou­ette re­marquée. Les hos­tilités cepen­dant vin­rent in­ter­rompre sa carrière.

Toulout, chas­seur à pied, deux fut versé dans les ser­vices aux­il­i­aires, au cab­i­net du Min­istre de l’Arme­ment.

Puis vint la paix. Avec un re­gain d’ac­tivité, Toulout se con­sacre à la scène, et crée suc­ces­sive­fois

hos­pi­talisé, et at­taché

Jean Toulout dans A tra­vers 1es Ru­ines.

aussi, et il a l’heur de col­la­borer avec les réal­isa­teurs les plus cotés de France; les Gance, les Dulac, les Rous­sel. C’est d’abord La Xme Sym­phonie, puis La Fête es­pag­nole, enfin La Belle Dame sans Merci et La Faute d'Odette Maréchal. (Voir suite page 13.)

Am­a­teurs, vous trou­verez A LA TOUR EIF­FEL

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Tout ce qui con­cerne la Téléphonie et la Télégra­phie sans fil.

Reprenant un suj et traité par Ciné-Re­vue il y a quelques mois, notre confrère français Ciné-Miroir le complète d’intéressa nte façon, comme en jugeront nos lecteurs:

« Quel est le plus mau­vais mo­ment de toute votre ex­is­tence, le quart d’he­tire où vrai­ment vous au­riez voulu être à six pieds sous terre? »

Si l’on pose cette ques­tion à n’im­porte quel in­di­vidu, il est curieux de con­stater que la plu­part d’entre nous se sou­vi­en­nent tou­jours d’une unique émo­tion, par­fois bien min­ime, mais sou­vent choquante pour notre amour-pro­pre, et ou­blient to­tale­ment de longs déboires, de longues luttes, de longues souf­frances.

Pour­Dou­glas Fair­banks, le quart d’heure le plus pénible qu'il con­nut, fut celui où il s’aperçut qu’il n’avait pas de chemise pro­pre à se met­tre sur le dos. C’était

Beb’e Daniels.

à l’époque de ses débuts: un di­recteur de théâtre lui avait pro­posé un en­gage­ment intéressant et, au mo­ment d’aller se présen­ter, il s’aoerçut qu’il avait oublié de don­ner son linge à la blan­chisseuse et que, s’il avait une bonne demi-douzaine de chemises, elles étaient toutes sales. Ce jour-là, il passa réelle­ment un bien mau­vais quart d’heure, car il n’avait pas le sou pour s'en payer une neuve.

La jol­lie Betty Comp­son se sou­vient de l’époque où elle er­rait de stu­dios en stu­dios, sans pou­voir par­venir à décrocher un petit rôle rémunéra­teur. Elle avait sa vieille mère à sa charge et était sans tra­vail déjà depuis plusieure se­maines. Elle per­dait es­poir et al­lait aban­don­ner défini­tive­ment le cinéma, lorsque, par bon­heur, elle trouva dans une cab­ine téléphonique un bil­let de dix dol­lars. Cela lui perm

Jaque Cute­lain dans Don Juhan et taust.


de tenir quelque temps en­core et, fort heureuse­ment, huit jours plus tard, le re­gretté George Loune Tu< ker l'en­gageait en vedette dans le Mir­a­cle, où vous avez pu l'ad­mirer. Sans, ce bil­let provir den­tiel, Betty Comp­son ne serait pas ce qu elle est au­jourd'hui: une des plus grandes artistes du cinéma améri­cain.

Le sym­pa­thique Joë Ham­mam, qui est à la .fois un homme rompu à tous les sports, un re­mar­quable comédien et un dessi­na­teur de tal­ent, a passé cer­tain jour, chez Gau­mont, un bien mau­vais quart d'heure à lut­ter avec un lion, et lui qui avait ter­rassé maints tau­reaux de Ca­mar­gue et dompté quelques douzaines d'in­sup­port­a­bles pur sang, avoue que ce jour-là il douta de l'issue du com­bat et qu'il vit le lion ren­trer dans sa cage avec un soupir de soulage­ment. . J

Rudolph Valentino a eu, une fois, bin peur. Ce fut à l’oc­ca­sion d'un ac­ci­dent d'auto. Alors qu’il tour­nait une scène au­to­mo­bile dans, un film de Maë Mur­ray, sa Win­ton Six fit une em­bardée ter­ri­ble et capota. Le met­teur en scène, l’opéra­teur, Valentino, les as­sis­tants, l’ap­pareil, tout alla s’éparpiller dans l'es­pace, mais, fort heureuse­ment, tout le monde se rel­eva in­demne. Rudi mit un bon mo­ment à revenir de son émo­tion et il ne sut ja­mais ce qui l’avait le plus ému: l'ac­ci­dent, ou la sur­prise de se ra­masser sans la moin­dre bosse

Jaque Cate­lain ne se rap­pelle pas avoir connu de bien grande émo­tion, mais il émet cette opin­ion que la plus grande émo­tion, un comédien doit l’éprou­ver

le jour où il s’aperçoit qu’il n’en a plus. En effet, met­tez-vous à la place d’un ac­teur dont la sen­si­bilité se tarit tout à coup et qui se trouve dans l’im­pos­si­bilité d’ex­primer quoi que ce soit. Souhaitons à notre élégant jeune pre­mier qu’il ne lui ar­rive ja­mais pareille mésaven­ture.

La plus pénible his­toire qui ar­riva à Mary Pick­ford lui survint au cours d’un voy­age en tramway, dans la Septième Av­enue de New-York. A cette époque déjà an­ci­enne, elle ne gag­nait que vingtcinq ' dol­lars par se­maine et en en­voy­ait vingt

Au-dessous: Détail d'une scène de To Have and to hold, avec Betty Comp­son et .Ray­mond Hat­ton comme Lady Jo­ce­lyn Light et le Roi James 1er,,

Une amu­sante mim­ique de Mary, dans Pol/yana.

sa mère, pour as­surer sa sub­sis-tance et celle de son jeune frère Jack et de sa jeune sœur Lot­tie. En de­scen­dant du tramway, elle eut la désagréable sur­prise de con­stater qu'on avait ou­vert son sac et qu’on lui avait pris les vingt-cinq dol­lars qu elle ve­nait de toucher quelques heures au­par­a­vant. Et la bonne pe­tite Mary eut bien envie de pleurer ce jour-là...

Glo­ria Swan­son, elle, fut très v émue le jour où un met­teur en scène lui de­manda de plonger dans la mer d’une hau­teur de . dix mètres, alors qu elle ne savait même pas nager, et Bebe Daniels eut très peur, alors quelle se trou­vait S' un cheval) em­ballé qu’un cow-boy rat­tra­pait a lasso.

Mais la plus belle et la plus triste his­toire, n'estce pas celle de Charles Spencer Chap­lin, le bon, le grand Char­iot, qui, âgé de quinze ans, alors que sa mère était à l’hôpital, ou­vrait les portières de­vant le théâtre lon­donien de Covent-Gar­den. Il économisa, penny par penny, la somme néces­saire à l’achat d'un énorme bou­quet de fleurs, pour égayer un peu son lit de souf­france et, le jour de la vis­ite, il se présenta au bu­reau de l’hos­pice en bran­dis­sant son bou­quet, tan­dis qu'il déclarait fière­j­nent: »C’est pour ma mère!» Mais, comme elle était très mal, on ne le laissa pas en­trer et per­sonne ne voulut se charger de lui trans­met­tre les fleurs. Et Char­lie, le pau­vre Char­lie, reprit son bou­quet et, le cœur serré, s’en alla ce soir-là amet et désespéré. Mar­cel VIGU1ER.

Glo­ria Swan­son et Charles De Roche, aux Tu­i­leries.

Pe­tites nou­velles

*** Un Comité com­posé de spécial­istes de l’ex­ploita­tion cinématographique, de pères de familles, de péda­gogues, s’est formé; il a sélec­tionné avec soin une série de pro­grammes des­tinés aux matinées en­fan­tines récem­ment créées. Cent pro­grammes ont été de ce fait con­stitués; on y trouve un heureux mélange de films nou­veaux et de pro­duc­tions datant déjà, mais of­frant un grand intérêt au point de vue du spec­ta­cle, de la vul­gar­i­sa­tion ou de l’en­seigne­ment. Le prix d’entrée sera min­ime, sim­ple­ment suff­isant à cou­vrir les frais de l'étab­lisse­ment où ces pro­grammes seront pro­jetés.

* * * Le bruit court que Na/imova. qui, depuis son re­tour de la scène à l’écran a été vue dans des pro­duc­tions de la “First Na­tional,,, va quit­ter cette mai­son pour tra­vailler à la “Vita­graph,,.

COOOC­CO­QOOOCOO °

•3 Ce que nous l’er­rons 8 sur l'écran

L’EPERYIER

Cést un des rares films européens qui furent ex­portés aux Etats-Unis. La mise en scène en est de M, Robert Bau­drioz, réal­isa­teur français; le scénario s’in­spire d’une œuvre de Fran­cis de Crois­set. En voici la teneur:

Georges de Dasetta — dernier de­scen­dant d’üne il­lus­tre lignée de chefs qui a compté des rois — a épousé Ma­rina de Mer­sky, d’égale no­blesse. Beaux, don­nant l’im­pres­sion d’une richesse ro­manesque par leurs prodi­galités, les je­unes époux sont, dans le monde, l’objet de la sym­pa­thie ad­mi­ra­tive générale.

Un des sa­lons où ils fréquentent le plus est celui des Tier­rache, chez qui ils ren­con­trent le mar­quis de Sarde­loup, l’Améri­cain Drak­ton et le jeune René de Tier­rache qui est irrésistible­ment attiré par le charme de Ma­rina.

Mais bientôt, sa for­tune com­pro­mise par ses ex­ces­sives largesses, le cou­ple, poussé par la néces­sité de main­tenir son rang, se laisse aller à

cher au jeu. Et un soir, René sur­prend Ma­rina pas­sant une carte à son mari. 11 veut s’élancer pour dénon­cer le vol. Mais l’idée du scan­dale qui re­jail­li­rait sur la fgmme qu'il aime, l'arrête. 11 lui jette à la face le dégoût qu elle lui in­spire et lui donne à choisir entre lui et son mari.

Ma­rina, aus­sitôt après, a une longue ex­pli­ca­tion avec son mari. Celui-ci, croy­ant d’abord à un sim­ple réveil de con­science, garde toute sa maîtrise. Il ex­plique qu'il a con­servé le même mépris de l’ar­gent que ses ancêtres. Ceux-ci le pre­naient n’im­porte où, à la pointe de l’épée. C’étaient les « Aigles » d une époque hé» roïque.​Ce n’est pas de sa faute si, vi­vant à une époque médiocre, il n’est plus, lui, qu’un « éper­vier ». Mais lorsque Ma­rina lui avoue que René les a pris en fla­grant délit de tricherie, Georges a un mo­ment de pro­fond, décourage­ment.

Puis, à la réflex­ion, le soupçon de l’infidélité de sa femme se fait jour dans son es­prit et il ne songe phis qu’à tirer vengeance de son rival. René, sur­venant sur ces en­tre­faites, une bataille s'en­suit rapide, ter­ri­ble, où Georges au­rait vite le dessus, sans l’in­ter­ven­tion de Ma­rina qui se jette entre les deux hommes.

* La tor­nade a passé sans faire éclater le scan­dale. Ma­rina est restée auprès de René. Georges, seul, a repris sa course à tra­vers le monde, es­sayant de fuir l’ob­ses­sion de Ma­rina, qu’il n u pas cessé d’aimer.


er Ma­rina. L’Améri­cain Drak­ton lance alors à sa pour­suite ses détec­tives qui finis­sent par le ramener à Paris. Drak­ton a l’in­ten­tion de lui of­frir un de con­fi­ance au Mex­ique. Georges ar­rive chez lui. Ce n’est plus le même ie. On di­rait d'une bête traquée que seul un reste de fierté et d’orgueil nt en­core. Il prête à peine at­ten­tion à la présence de René. A,Drak­ton, i a exposé son af­faire, il refuse, en lui révélant courageuse­ment qu'il ne

Villes d’eaux, plages à la mode, cabarets de nuit et même fumeries si­len­cieuses où l’on dis­tille l’oubli, partout le sou­venir de sa femme le pour­suit im­placa­ble. Ne trichant plus — pour qui? — il a tôt fait de laisser sur le tapis vert les derniers ves­tiges de sa splen­deur. Bientôt ce n’est plus qu’une loque à la dérive. Cepen­dant à Paris, dans l'en­tourage de René, on se préoc­cupe de la sit­u­a­tion anor­male créée par la dis­pari­tion de Dasetta. Sans son con­sen­te­ment au di­vorce, René ne peut


Où allez-vous après le spec­ta­cle???

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déguster ses vins fins

mérite pas sa con­fi­ance. A Réné, qui croit l'allécher par des propo­si­tions d'ar­gent, il répond qu’il con­sent au di­vorce à la seule con­di­tion que sa femme elle-même vi­enne le lui de­man­der.

— « J'éprouve une atroce fierté à faire pour rien, pour VOUS, ce que l'AUTRE m’a de­mandé ». Mar­inu en est toute bouleverée. Elle s’at­tendait à voir un Georges tou­jours dom­i­na­teur, ayant con­tinué sans elle sa vie de mondain fêté. Et c’est un pau­vre homme.​Vaincu par la douleur et la misère qu’elle retrouve! Une grande pitié en­vahit Ma­rina, petit à petit, la con­vic­tion se fait en elle que sa place est aux côtés de son mari qui a tant souf­fert et qui a be­soin d’elle. Brave­ment, elle va trou­ver Drak­ton, lui an­nonce sa déci­sion de suivre son mari et ob­tient de lui la con­fir­ma­tion du poste qui réha­bilit­era Georges par le tra­vail. Un adieu at­ten­dri a René, qui trou­vera dans sa bonté et sa loy­auté la con­so­la­tion de leur sépa­ra­tion, et tous deux serrés l’un con­tre l’autre, s’en vont vers la terre loin­taine où un avenir meilleur leur fera ou­blier le cauchemar du passé!

Pe­tites nou­velles

* * * Le film de M. V.-Tour­jan­sky Le Prince Char­mant est monté. On ad­mir­era surtout le ry­thme de cette pro­duc­tion, dont l’in­trigue est cap­ti­vante du début à la fin; Cate­lain, Ko­line, Nathalie Ko­vanko et Claude France en sont les in­terprètes prin­ci­paux. Les im­ages en sont d’une lu­mi­nosité par­faite, les décors d’une somp­tu­osité inusitée et d’une ex­tra­or­di­naire pro­fondeur.

* * * Charles de Rochefort, au cours d'un déje­uner in­time, s'est un peu moqué de la Libre Amérique; ja­mais on n’a tant bu et go­daillé aqx United States que depuis la loi de pro­hi­bi­tion! Notre com­pa­tri­ote — que le Yan­kee ap­pelle “ Châal de Rôoch „ — parle avec le plus grand re­spect des stu­dios géants d’Hol­ly­wood et de Cul­ver-City; il dit la joliesse des villes nou­velles nées de l’in­dus­trie du film en Cal­i­fornie... et sa répul­sion pour New-York, creuset géant d’où émer­gent les gratte-ciels hor­ri­bles, et où pointe de ci de là une pau­vre église dont la flèche n’at­teint pas le I0r étage des “ build­ings „.

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Com­ment je suis de­v­enue vedette?

BEBE DANIELS

Bebe Daniels est née à Dal­lus (Texus). Elle est une de­scen­dante des pre­miers colons es­pag­nols. Sa mère est Es­pag­nole et son père Ecos­sais. Son grand’père du côté mater­nel est gou­verneur de la Colom­bie et son grand’père du côté pa­ter­nel est con­sul des Etats-Unis à Bueno.s-Ayres.

Mais lais­sons par­ler la déli­cieuse artiste:

« Je m’en­gageai dans la carrière cinégraphique pour sat­is­faire à mon be­soin d’ex­er­cice et de grand

lu comédie avec rôle d’en­fant sévis­sait à l’état endémique, depuis le succès du Prince Chap et de L’Homme Re­quin, deux su­perbes féeries.

» Quoi qu’il en soit, j’avais trop tra­vaillé pour une

fil­lette de huit ans, et mes joues avaient pâli, et la faib­lesse m’avait fait per­dre un peu de cet en­train in­sou­ciant qui est' l’apanage du tout jeune âge. C’est à Los An­ge­les, à l’an­cien théâtre, que j’étais at­tachée, sous ia di­rec­tion de Lewis Stone. Il y avait déjà à cette époque, au­tour de la ville quelques pe­tits stu­dios

Mariée, cette jeune et jolie perle de stu­dios Para­mount < Non, lecteur, la place est en­core à pren­dre Notre photo est seule­ment ex­traite de " Glimpses of the Moon pro­duc­tion tournée par Alba Dwan; du tnoins, cette il­lus­tra­tion donne-t-elle en avant goCit de ce que sera la mise et la grâce de la pe­tite Bébé, quand pour tout de bon, elle s'en­gagera dans la, voie du con­jugo!

air. C'est un fait. 11 y a dix ans de cela, l'époque où les tâton­nements du septième art nous fai­saient seule­ment soupçonner les pos­si­bilités réalisées au­jourd’hui.

»J’étais une en­fant-ac­trice, ayant joué maintes fois des rôles de gosse depuis l'âge de qua­tre ans;.

mais nul n'y prêtait une at­ten­tion sérieuse. Et c’est ce qui ex­plique pourquoi ma mère hésita longtemps avant de don­ner suite aux of­fres qui m’avaient été faites par un délégué de la Selig Poly­scope Cie. Il s’agis­sait, de tenir un rôle de petit garçon dons l'En­nemi Com­mun, ce film trai­tant de guerre civile.


Dernier por­trait de Rod Laroque.

» Ce sera un ex­cel­lent moyen de ren­dre à la pe­tite ses belles couleurs, Mrs. Daniels, di­s­ait le représen­tant de cette firme. Ce qu'il lui faut, à cette en­fant, c’est l’ex­er­cice, le tra­vail, le jeu, les sports en plein air! Et loin de cette at­mo­sphère sur­chauffée des théâtres et du sur­me­nage con­tinue sur les planches!

»Cet homme par­lait d'or; il con­va­in­quit mes par­ents et ainsi fut fait. Di­rais-je que depuis lors, j’ai marché dans ma nou­velle carrière d’en­chante­ments en en­chante­ments? Ce serait trop beau sans doute; mais du moins chaque jour m'a ap­porté des im­pas­sions nou­velles, m'aidant à me per­fec­tion­ner dans le nou­vel art ».

Bebe Daniels passe à la Nymph, à la Vita­graph et à la Rolin-Pathé. Cecil B. de Mille (le di­recteur général artis­tique de la Fa­mous Play­ers Lasky) la re­mar­que et en fait la prin­ci­pale pro­tag­o­niste de Male and Fe­male, Vice, Every­woman, Why Change your Wife, The Dancin Fool, Sick Abed. Elle est la jeune première de Robert War­wick dans The Four­teenth Man.

Bebe Daniels signe un nou­vel en­gage­ment avec la Re­alart. Elle crée- pour cette com­pag­nie (le par­fait type) The Lit­tle Bad Girl. Elle tourne qua­tre grandes pro­duc­tions: You Never Can Toll, Oh! Lady; Lady, She Gou/dn't Hepl It, Ducks and Drakes.

Dans tous ses films Bebe Daniels est amu­sante, gamine, espiègle au pos­si­ble. Ses at­ti­tudes sont co­casses tout en étant élégantes. Une pe­tite artiste ravis­sante. L’ingénue sportive et sucrée, celle dont rêvent les neveux de l’Oncle Sam.

Comme la plu­part des artistes de ciné, Bebe Daniels au cours de prises de vues a sou­vent cotoyé le dan­ger et même pen­dant l’une d'elles, des­tinées à un film du Far West, elle en­cou­rut d’assez graves con­tu­sions.

Lais­sons-lui nar­rer son aven­ture:

« Nous étions dans la « prairie »; des In­di­ens m’ayant cap­turée, m’avait jetée sur un cheval presque aussi fougueux, en réalité, qu’il de­vait le paraître à l'écran. Soit qu’elle eut un peu oublié son rôle, soit qu elle eut été ef­frayée par quelque bruit in­so­lite, la bête s'arrêta brusque­ment en plein galop de­vant un groupe d’ar­bres. Précipitée en bas de ma, mon­ture, ce n’est que huit jours après que je pus me relever; en­tretemps on m’avait trans­portée de mon lit « à la belle étoile » à celui de mon home.

» Puis, j’eus d’autres déboires, d’autres succès aussi, jusqu'à ce qu’enfin ces derniers parure' de­voir me rester fidèles à ja­mais. Dans les années de ma carrière au stu­dio, j’ai par­couru les divers stades de la cinématogra­phie, de ses débuts à nos jours, et c’est ce qui m’a per­mis, de com­pren­dre, d’es­timer et d’aimer mon art, et d’y rester at­tachée dans ses mo­ments de lutte comme dans son tri­om­phe. »

Les films de Bebe Daniels ont connu quelque ad­mi­ra­tion dans notre pays, au­jourd’hui ils sont aimés; Mau­ripe WIDY

Une autre Bou­quetière

A l’in­star des Français, qui créèrent La, Bou­quetière des In­no­cents, nos voisins de l’Est sem­blent vouloir avoir leur bou­quetière. Celle-ci, c est la Blu­men­frau von Pots­damer­platz-, le titre du film n’est pas très har­monieux, et le dessin in­spiré de la pro­duc­tion, manque d’élégance. Ce qui ne prouve pas cepen­dant que l’œuvre doive à pri­ori, être con­sidérée comme de mau­vais goût. Si la, bou­quetière de Berlin quitte Pots­dammer­platz, pour passer sur nos boule­vards, nous en pour­rons

juger.

La Bou­quetière, non de Séville, ni de " In­no­cents „ mais de Pots­damer­platz!

Jean. TOULOUT

(Suite de la page 3.)

La Garçonne, où Toulout crée avec vigueur le type de Ser­gis.

Betty Bron­son, qui fut choisie parmi cent autres pour in­terpréter Peter Pan, de Her­bert Brenon, tourne pour compte de la Para­mount.

Au-dessus: Voici le joli cot­tage de William B. de Mille, où le grand met­teur en scène améri­cain se re­cueille pour com­poser des œuvres nou­velles, qui, s«us son im­pul­sion puis­sante, naîtront pour la plus grande joie des cinéphiles d'Eu­rope et d'Amérique.

ti­ments hu­man­i­taires, je voudrais voir de temps en temps le cinéma faire com­pren­dre aux hommes que rien n’est plus beau que la Vie... »

Ce ne sont point là paroles de rêveur, puisque pour ar­river à ce but, Toulout tra­vaille; il œuvre pour l’épu­ra­tion du monde des .stu­dios, et ses idées con­cer­nant le com­merce des films se basent sur des re­la­tions in­ter­na­tionales, amendées d’échanges sous forme de réciprocité.

Toulout in­time est « bon bougre » en effet, tel qu’il désire l’être. Maïs il faut en­ten­dre cette épithète dans le sens d’« homme droit », mod­este, tra­vailleur. En­nemi du « battage », le bluff répugne à Toulout; certes, il aime son métier, s’y dévoue et y intéresse les autres, tâche de lui gag­ner des sym­pa­thies nom­breuses, mais ne s’il­lu­sionne pas sur ses pro­pres défauts ni sur ceux de son époque.

Ad­mi­ra­teur pas­sionné du cinéma, son vœu tient en quelques cour­tes for­mules.

« J'espère, nous a-t-il dit, que le ciné sera le trait d'union entre les pe­u­ples, le lien sen­ti­men­tal entre les hommes; je souhait­erais voir la Société des Na­tions créer un ser­vice cinématographique pour la pro­pa­gande.

Paci­fiste con­va­incu, épris de senil serait oiseux d’en­trer dans le détail de cha­cune de ses œuvres et d’y analyser le jeu de Toulout, sans cesse re­nou­velé, tou­jours orig­i­nal en­core que sobre et nourri. Dans ses nou­velles créations de ces dernières années, on sent que l’artiste a faite si­enne la nou­velle tech­nique en usage après-guerre. 11 nous donne la pleine somme de son tal­ent, au cours

Dessous: La plus récente photo de Betty Comp­son.

des prises de vues des trois films de Hugon: Jacques Lau­dange, Roi de Ca­mar­gue et Notre-Dame d'Awan, et aussi dans Le Mariage de Mi­nuit de notre re­gretté com­pa­tri­ote Du­p­lessis. Citons en­core Chantelouve, Ju­dith avec Donea; Le Crime de Monique, avec Robert Pagny, et Math­ias San­dorf, de Henri Fes­court. Et citons aussi

Avec pour pal­adins des hommes de la trempe, du tal­ent, de la droi­ture de Toulout, de telles idées ont chance de tri­om­pher. L’artiste lui-même a sa place dans l’es­time de tout cinéphile sincère, qui réserve une égale part d'ad­mi­ra­tion et de sym­pa­thie à sa com­pagne, la déli­cieuse Yvette Andéyor, femme artiste et in­tel­lectuelle, comme son mari, et comme lui artiste probe, con­scien­cieuse et ha­bile. MARNIX.


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Nigel De Brulier, qui joue des rôles im­por­tants dans Un Gosse des Flan­dres et tVfâad­c­moi­selle /Tfàid­night (Made­moi­selle Mi­nuit) a eu une vie aussi aven­tureuse que i celle d’un héros de roman.

Dans son en­fance. De Brulier possédait une re­mar­quable voix de ténor qui** lui per­mit de faire par­tie du chœur de l’église de sa ville na­tale en An­gleterre, d’où il est orig­i­naire. Mais sa santé n’était pas floris­sante et il dut aban­don­ner ce mod­este em­ploi.

Sur le con­seil des médecins il fit un long voy­age en mer, à la fin duquel il alla s’établir en Amérique Obligé de gag­ner sa vie. car ses orig­ines sont tout à fait mod­estes, il devint em­ployé préposé au pesage des colis dans une toute pe­tite gare de l'Etat de N ew- Eng­land. Plus tard il s’en alla tra­vailler aux mines de borax de Death Val­ley.

Là, en com­pag­nie de cen­taines d’hommes taillés en her­cules, mais qui ne con­nais­saient pas d’autrp monde, l’ex ténor, sana voix et malade, tra­vailla pen­dant des longs jours sous un soleil /trop­i­cal. 11 re­gagna cepen­dant la santé dans ce coin perdu et au bout de quelque temps il s’en alla en Cal­i­fornie afin dé se re­poser.

Après de longues démarches il réussit à en­trer

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comme fig­u­rant dans une com­pag­nie cinématc phique. Son as­cen­sion fut rapide; son pre­mier grta.​sd succès fut Les Trois Mous­que­taires où il in­terpréta le rôle de Car­di­nal de Riche­lieu. Dans Les Qua­tre Cav­a­liers de l'Jipoca­lypse il in­terpréta le rô e de russe mys­tique, et celui de moine dans Cotre-Dame de ‘Paris.

Il joua égale­ment le rôle de grand-père dans Wild Or­anges Sous les Lau­ri­ers et les Or­angers en Fleurs).

Actuelle­ment il se trouve à Rome, où il fait par­tie de la troupe de la Metro-Gold­wyn qui tourne le su­per­film (ßen-Hur.

William Hart s’est blessé

L'homme si­len­cieux des grands es­paces a actuelle­ment une jambe dans le plâtre. En jouant avec son chien, Hart tomba et glissa d’une hau­teur de six mètres, se brisant la cheville.

La troupe de Cecil B. de Mille prise dans une tempête de neige

La troupe de Cécil B. de Mille prise dans une tem pête de neige. Cecil B. de Mille, Irène Rieh, Theodore Kosloff et les mem­bres de la troupe qui tour­nent en ce mo­ment The golden Bed .Le Lit doré' pour Para­mount furent pris dans une tempête de neige épou­vantable alors qu’ils fil­maient une &cène sur le glac­ier Mis­qually dans le groupe rocheux des Mon s Ranier. 11 n’y r pas d’ac­ci­dent de per­son­nes, mais une grande pak du matériel fut empor ée. La troupe est rev­enue à Hol­ly­wood après un court séjour à Tacoma.

Les artistes étrangers sont taxés en Autriche

A fin de pro éger les ar is es lo­caux con­tre la con­cur' rence é rangère, le gou­verne­ment d’Au riche vient d’in­stituer une taxe qui doi: frap­per tous les artistes étrangers qui tra­vail­lent en ter­ri­toire autrichien.

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